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[Escaliers] Confrérie (groupe 1)

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AuteurMessage
Miss Lemington

Type Omega

Type Omega

Miss Lemington

Alias : Psyché
Race : Mutante
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans
Profession : Cerbère de l'Institut
Affinités : Abîme sans fond, gouffre des âmes tourmentées
Points XP : 1550


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Psychokinésie et télépathie
Type: Omega
Niveau: 7

MessageSujet: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyDim 2 Aoû 2009 - 12:41

[HJ : Kenjiss, Terry, Maria, Daniel, Twik']
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https://generation-x.superforum.fr/nouvel-institut-f54/fiche-sama
Twikjeya Elkash

Type Gamma

Type Gamma

Twikjeya Elkash

Race : Mutante
Clan : Indépendante
Age du perso : 25 ans
Profession : Chirurgienne de génie.
Sacrificatrice surdouée.
Experte des armes blanches.
Botaniste hors pair.
Prêtresse fanatique.
Affinités : La mort, les mutants et les âmes en détresse.

Points XP : 895


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Maitrise du sang.
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyMer 5 Aoû 2009 - 0:31

La palpation réglementaire à l'entrée n'avait provoqué qu'un regard glacé. La silhouette pâle était ensuite passé sous le détecteur de mutants, acquiesçant de la tête aux questions réglementaires. Certes, quelques regards admiratifs se tournaient parfois sur son passage, mais dans l'ensemble, Twikjeya n'avait fait que passer, comme tant d'autres visiteurs.

Depuis l'incident de la cuisine, comme l'appelaient déjà les rares suffisamment renseignés pour en parler, Twikjeya s'était faite discrète, encore plus que d'habitude si la chose était possible. Durant deux mois, elle n'avait été que le spectre de la Confrérie, sombre silhouette à peine discernable dans les couloirs, insaisissable, toujours plus glaciale. Tout contact avec Maria avait été évité au maximum, et tout en remplissant aussi efficacement que d'habitude ses nombreuses tâches, Twikjeya s'était peu à peu éloignée de tous. Elle avait assisté à divers briefing, participé à la traque de Chicago... Sans âme. Sans volonté. Et c'était le même spectre qui suivait à présent le groupe Confrériste. Bien sûr, la jeune slave avait tout de même mis un point d'honneur à respecter à la lettre l'ordre du boss "Resplendissez, c'est clair ? Et écrasez moi les morues de l'Institut... " Kenjiss n’aurait pu être qu’un pervers bedonnant au regard vitreux, la sombre dame aurait suivit ses ordres, sans discuter de leur réelle efficacité. Après tout, elle mettait un point d’honneur à avoir une apparence irréprochable en toute circonstance…

Twikjeya portait donc une robe de sa confection, comme toujours. L’événement exigeait toutefois de sortir de la sempiternelle robe-qui-planque-tout-même-que-les-extrémistes-chrétiens-la-commandent-en-masse. Et cela posait un problème. Si son corps pouvait attirer, ou resplendir dans sa tenue actuelle, les cicatrices apparentes pouvaient devenir un sérieux inconvénient… La mutante y avait remédié avec une efficacité parfaite. Vingt quatre heures avant la cérémonie, la jeune slave s’était appliquée à recouvrir de synthépeau la moindre de ses marques, avec une minutie et une patience hors du commun. Ce genre de camouflage exigeait en général une équipe de maquilleurs pendant trois bonnes heures, mais la slave était parvenue à se débrouiller seule en cinq fois plus de temps. Le résultat était saisissant. La fausse peau collait parfaitement au teint pâle de la jeune slave, sa texture parfaite empêchait le moindre soupçon quant à sa véritable nature et seul un examen médical approfondit pouvait révéler la véritable nature de la mutante, dissimulée sous cette carapace parfaite.

La jeune slave se déplaçait d’un pas assuré, souple et silencieux, laissant apparaître ses jambes désormais vierges de la moindre déchirure à chaque foulée. Néanmoins, Twikjeya s’était laissée aller avec son second pêché mignon… La jeune slave paraissait avoir décidé de régler son compte à ses lobes. Ses habituelles boucles d’oreilles paraissaient avoir encore gagné quelques centimètres depuis leur dernière apparition, et tombaient à présent sur ses épaules nues dans un crescendo d’acier, provoquant quasiment autant de regards étonnés que sa silhouette, relativement commune tout compte fait, dans cet amas de dames toutes plus décolletées et maquillées que les autres. Il n’y avait finalement que ses chefs d’œuvres et sa silhouette habilement mise en valeur qui la mettaient un peu au dessus du lot… La mutante n’avait pas jugé bon de se parer d’autres bijoux, craignant de s’alourdir inutilement. Dépourvue de toute lame… Si ses boucles pouvaient à la rigueur servir de masses d’armes, elle n’en restait pas moins plus démunie que la plupart des mutants présents. Fort heureusement, fabriquer de quoi se défendre n’était pas un obstacle insurmontable…


Spoiler:

Twikjeya assurait l’arrière garde des confréristes, comme à son habitude. Bien qu’ils risquaient fort d’être séparés au cours de la soirée, Kenjiss avait exigé une arrivée groupée, histoire de marquer les esprits… Et la sombre dame restait silencieuse, comme toujours. Son rôle n’était pas de parler et si elle s’était d’ore et déjà résolue à faire la conversation toute la soirée, aidée par les verres d’alcool qui enhardiraient toute cette foule de parfaits inconnus, elle ne voyait pas l’utilité de parler maintenant… Et son regard froid courait la foule qui ne se privait pas de photographier les Confréristes qui siégeaient à présent dans l’escalier. La jeune slave paraissait étrangement frêle à côté de son imposant patron et de ses congénères… Elle était démunie, ou presque, avait l’air vulnérable… Le contraste entre sa teinte aspirine, sa robe et son maquillage lui attiraient d’ailleurs quelques flashs et regards admiratifs. Qui était donc cette jeune demoiselle inconnue de tous les habitués des apparitions publiques de la Confr ? Elle se préoccupait peu de l’effet qu’elle produisait chez d’autres… Oh il y avait sans doute une exception. Mais elle mettait un point d’honneur à ne pas regarder l’exception.


[Mon dernier post avant mes vacs ^^ Bons rps à toutes et à tous, enjoy, jouez et procréez... heu... ]
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Daniel Gray

Type Gamma

Type Gamma

Daniel Gray

Alias : Double Prince
Race : Mutant
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 25 ans
Profession : Riche
Affinités : Une soeur
Points XP : 607


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Déboublement
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptySam 8 Aoû 2009 - 12:34

Spoiler:

Enfin quelque chose d’un peu plus amusant s’annonçait. La TransAtlante, ingénieuse occasion de faire de la politique.

Plusieurs semaines à s’entraîner et Daniel sentait chaque matin sa mauvaise humeur surgir à la moindre occasion. C’était si lourd d’avoir un emploi du temps d’écolier. Alors que même ses années d’études avaient été semées de libertés. C’était impensable ! Seule la perspective de contrôler son don le rendait un tant soit peu coopératif.

Cette bande de faux terroristes était très rigoureuse quand il s’agissait de préparer ses troupes. Ca il l’avait découverts à ses dépends. Sa sœur en avait rit, son père avait acquiescé dans un silence. Au fond c’était une bonne chose que ce gamin soit enfin pris en main. Il se demandait juste combien de temps la Confrérie allait tenir le coup. Son fils sentait d’ailleurs sa patience mal menée et ne pensait plus qu’à une chose se lâcher.

Alors cette petite soirée était la bienvenue. Bon d’accord il avait dû partir avec le groupe. Enfin disons que c’est ce qui avait été prévu par Kenjiss. Lui les avait rejoint sur le quai. Il n’avait pu résister à venir en moto. Quoi ? La belle n’avait pas eut l’occasion de se dégourdir depuis bien trop longtemps. Et puis il adorait contrarier les plans. Surtout ceux de ses employeurs. C’est donc sourire ravi aux lèvres qu’il avait stoppé sa moto à quelques mètres de l’entrée. Il descendit le plus naturellement du monde et lança la clé à l’employé qui arrivait vers lui. Son ton ferme autoritaire et charmeur annonça l’ordre sans attendre.

-« Prenez-en soin. »

Puis il avança de son pas crâneur vers l’entrée. Il regardait autour de lui d’un air confiant. Cela faisait plaisir de retrouver un peu son monde. Que de beauté et de tentation à venir. Il regarda sa montre d’argent à 10 000$, dix minutes de retard. Il aurait dû ralentir un peu sur la nationale ça aurait été parfait.

Une main imposante l’arrêta d’un simple mouvement. Dan obtempéra. Ses parents seraient là ce soir. Il devait attendre un peu avant de s’amuser. Il ne se présenta pas. Il regarda simplement le garde avec cette lueur si particulière…. L’arrogance. Le gorille n’hésita qu’une seconde.

-« Allez y Monsieur Gray »

Il reprit sa route avec ce petit sourire moqueur. Tout cet éclat ne l’impressionnait pas, ne l’impressionnait plus. Il marchait tranquillement. Plusieurs visages lui souriaient certains avec respects, certains avec distance mais tous avec curiosité. Déserté cet univers pendant plus d’un mois c’était comme annoncer sa mort. Sa mère le vit elle ne s’approcha pas se contentant d’un hochement de tête appréciateur. Il était convenable et c’est tout ce qui l’intéressait pour le moment.

Les escaliers. Le jeune riche poussa la porte de son épaule en sortant son téléphone. Le résultat de ses placements du jour. Moyennement satisfaisant tout ça. Et quelques mètres plus haut, il reconnut la silhouette de la sorcière noir. Ca y est il avait retrouvé la bande. Bon eh bien c’était partit. De toute manière dans dix minutes il les laisserait à leur fomentation et autres plans.

-« Toujours là ? »

Avec un rictus provocateur il rangea son mobile dans sa poche droite.
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Bloody Mary

Type Sigma

Type Sigma

Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyLun 10 Aoû 2009 - 21:33

Kenjiss avait dit : "Resplendissez, c'est clair ? Et écrasez-moi les morues de l'Institut..."
La mission, pour cette fois, était aisée. Mais Maria, prenant en pitié ces dames de l’Institut qui ne pouvaient pas avoir la même classe naturelle qu’elle, avait décidé de ne pas trop en faire… Les écraser, oui ; les désintégrer, non ! Ce serait donc une robe de soirée « sobre »…

Spoiler:

Prenant bien garde de ne pas se prendre les pieds dans les plis de soie, Maria gravit quelques marches des escaliers et domina l’assemblée de cette position surélevée. Superbe ! D’un pur point de vue luxe-plein-les-mirettes, le TransAtlante tenait toutes ses promesses. Elle avait hâte de rencontrer les initiateurs de ce projet, peut-être réussirait-elle à les amener à s’associer à la Confrérie Moderne ?

Twikjeya était là, à quelques pas en contrebas et, comme à son habitude depuis « l’incident de la cuisine », elle faisait tout son possible pour éviter que leurs regards ne se croisent. Mais cette situation touchait à sa fin, Maria avait vu dans cette inauguration du TransAtlante l’occasion rêvée de briser cette glace qui s’était cristallisée entre elles. Ce soir, elle lui apporterait un verre de cette vodka fleurant bon le continent russe et la supplierait de rétablir le dialogue…


Ces considérations en tête, elle commença à regarder un par un les invités. Dès les premières secondes, elle réussit à repérer une tête connue. De l’autre côté du hall, près des ascenseurs, engoncé dans un costume bleu, un de ses « partenaires » de Chicago : Deklan Fanel. Comment pourrait-elle faire pour lui pourrir un peu sa soirée ? Il était en train de discuter avec un vieil homme affublé d’un haut-de-forme... Un vieil excentrique à en croire sa tenue, son maintien général et ses grands gestes.
A cet instant, le Destin avec un grand D prit les projets diaboliques de la russe sous son aile : l’excentrique en question fit léviter quelques instants sa canne avant de la rattraper alors qu’un agent de sécurité à la mine patibulaire, baraqué, lunettes et costume noirs, holster évident, descendait les escaliers juste à côté d'elle. L’occasion était trop belle !

"_ Excusez-moi, monsieur, fit-elle avec un sourire charmant en arrêtant l’agent d’une main, il y a deux mutants là-bas qui s’amusent avec leurs pouvoirs bizarres… Pourriez-vous leur demander d’arrêter, s'il vous plaît ? Ça me fait peur !"

La brute, flattée que son rôle de protecteur soit reconnu par une jeune femme en détresse, se figea pour regarder dans la direction indiquée. Deklan exhibait une plume qu'il venait de créer avec du sable.
"_ Je vais voir ce que je peux faire, madame, répondit-il sur un ton sévère, ne vous inquiétez pas ! Merci pour votre vigilance !"

Il lui fit un sourire façon chevalier pourfendeur de dragons et partit à grands pas en direction des deux mutants. Bien mouchardé, Maria ! Le remontage de bretelles était sur le point de débuter, il ne manquait qu’un sachet de popcorns ! Quand Deklan se retournerait pour voir à qui il devrait d'être surveillé étroitement pour le reste de la soirée, elle le gratifierait d’un charmant salut de princesse accompagné d’un sourire moqueur de petite peste.
Mais, avant que l'agent de sécurité n'arrive à destination, une voix proche détourna l'attention de Maria.

-« Toujours là ? »

Daniel Gray ! Apparemment, il s'adressait à Twikjeya. Maria n’avait pas encore eu l’occasion de croiser ce petit parvenu à la Confrérie mais, d’après les bruits de couloirs, l’arrogance de cet homme multiple était proportionnelle à son potentiel… Mieux valait montrer les dents tout de suite !
"_ Bonsoir monsieur Gray, fit-elle d’une voix acide, personne n'était chargé de vous apprendre la politesse et les bonnes manières chez vous ? Pensez-vous vraiment qu’il est convenable de saluer une dame avec un « Toujours là ? » ?"
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Terry Nohlann

Type Omega

Type Omega

Terry Nohlann

Alias : Méléon
Race : Mutant
Clan : Confrérie
Age du perso : 40 ans
Profession : Propriétaire du 'Green Scale' et activiste confrériste
Affinités : Pardon ?
Points XP : 1512


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Caméléon chromatique
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyVen 21 Aoû 2009 - 11:37

Resplendissez !

C’était plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand on voulait éviter au maximum de dévoiler son anatomie… écailleuse. Terry avait mis longtemps à se décider sur la tenue qu’il porterait lors de cette soirée d’inauguration. Finalement, son choix s’était porté sur un costume blanc. Sans vouloir faire écho à la tenue de Maria, évidement puisqu’il n’avait découvert la robe de cette dernière qu’à la dernière minute. Au moins, ils resplendiraient effectivement tous les deux. Difficile de passer inaperçu tout de blanc vêtu.

Comme tout le monde, le Caméléon avait entendu parler de cette station et comme tout le monde à son bord, il ne put s’empêcher d’admirer la merveille de technologie que représentait la TransAtlante. Un soupçon trop portée sur le luxe, peut-être, mais hélas, on ne referait pas le monde, encore moins son système économique mondial. Le mutant n’avait pas bronché lors de la fouille obligatoire. L’agent de sécurité l’avait vaguement palpé, plus intéressé par ses mitaines –blanches pour une fois- qu’autre chose. Comme si elles pouvaient cacher une arme quelconque. Terry les avait donc ôtées une fraction de secondes, laissant apercevoir ses mains étranges. Satisfait ou bien légèrement dégouté, allez savoir, il laissa passer le mutant qui remit ses précieuses mitaines. Il avait réussi à camoufler toutes ses écailles, il n’allait pas s’en séparer maintenant.

C’est donc un groupe resplendissant de Confrères qui débarqua sur la TransAtlante. Afin de s’assurer un bon point de vue, Kenjiss s’était dirigé vers les escaliers surplombant la salle. Amusé, Terry put apercevoir certains regards interrogateurs sur leur passage. Si sa tête, celle de Kenjiss et Maria étaient plus ou moins connues, ce n’était pas encore forcément le cas pour Daniel et Twikjeya. Et si cette dernière restait, comme à son habitude, discrète et silencieuse, le jeune Daniel retrouvait dans la TransAtlante une partie de son ‘monde’. Luxe et paillette à profusion. Certes, Terry aurait pu appartenir à ce monde aussi, mais ses honorables parents l’avaient renié… Le mutant avait donc tiré une croix –douloureuse- sur sa famille et tous les avantages que pouvaient représenter le fait d’être un Nohlann. Bien qu’il était parfois tenté de les étriper pour leur cruel manque de… normalité, ses proches étaient à présent autour de lui… La Confrérie.

"La soirée te semblera certainement familière, Daniel, mais je te prierais de rester convenable."

Puis, il jeta un coup d’œil à Maria qui, lui semblait-il, complotait déjà un mauvais coup alors qu’un garde s’éloignait d’eux.

"Et ça vaut aussi pour toi. Resplendir ne veut pas dire se faire remarquer. On sait tous que l’Institut est présent ce soir, ce n’est pas le lieu ni le moment de s’envoyer des flèches"

Son regard se posa dans celui de Maria. Il ne souffrait d’aucune objection. Puis, il le laissa vagabonder dans la salle. Ils avaient une belle vue d’ici, alors autant en profiter. Cela lui permettrait de faire un recensement discret des forces en présence… L'Institut d'un côté, eux de l'autre et au milieu la Lib'Corp... Belle soirée en perspective !


Spoiler:


Dernière édition par Terry Nohlann le Jeu 3 Sep 2009 - 18:16, édité 1 fois
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Kenjiss

R.I.P

R.I.P

Kenjiss

Race : Cadavre
Clan : Enfer
Age du perso : 38 ans
Profession : Garde manger pour vers
Affinités : Amoureux d'une dame avec une faux.
Points XP : 1500


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Maitrise de la gravité.
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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptySam 22 Aoû 2009 - 1:48

Spoiler:

Kenjiss détestait être nu face à une foule d’inconnu dont une bonne partie ne rêvait, il en était sûr, que de le voir cloué au pilori.

Ah non. Cette fois c’était une soirée pacifique. Soit. Et il n’était certainement pas nu, mais portait un costume dont le prix outrageusement élevé suffisait amplement comme argument de vente. Par pure provocation, le tatoué se serait presque agraphé la facture dans le dos « hé regardez, jme la pète dans mon super costume qui suffirait à nourrir trois villages africains pendant deux décennies ! » histoire de pouvoir savourer les hurlements de rage dans les journaux du lendemain… Malheureusement il n’avait pas le droit de faire ça.

Et, accessoirement, il était d’une humeur massacrante. Les mauvaises langues auraient répliqué que ça ne changeait pas de d’habitude, mais Kenjiss avait plusieurs raisons de détester d’ore et déjà cette soirée. Tout d’abord, il haïssait la foule, et ce n’était pas l’assemblée de sourires mielleux sans doute plus francs que d’habitudes qui allaient changer grand chose à l’aversion du tatoué pour les apparitions publiques. Il avait l’impression d’être une foutue bête curieuse à chaque fois…
Ensuite, l’Institut était présent. Ce n’était pas en soi une mauvaise chose, étant donné que Kenjiss pouvait légitimement se prétendre plus doué ( !) que sa rivale de l’Institut pour les apparitions publiques, mais après ce qu’il lui avait envoyé dans la tronche, Lemington lui avait surement réservé une migraine carabinée qu’elle n’hésiterait pas à lui loger dans le crâne à la moindre occasion. Kenjiss n’avait toutefois pas l’intention de la laisser faire et entendait bien pousser dans ses derniers retranchement son agoraphobe de congénère.
Pour ajouter à l’inconfort de la situation, la Lib’corp était présente. Ca c’était déjà beaucoup moins drôle. Kenjiss n’avait eut besoin que de jeter un coup d’œil à la liste des invités pour qu’un nom lui saute à la figure. June était présente… Cela corsait le jeu. Le tatoué était certes capable de se contrôler (légèrement) mais avec Lemington dans les parages, il avait intérêt à abuser très vite du champagne afin d’embrouiller prompto ses neurones. Garder un visage de marbre devant celle qui, Murphy y veillant sans doute, ne manquerait pas de le croiser, serait déjà suffisament déplaisant…


Bien évidemment ! J’espère que cette soirée fera taire les mauvaises langues !

Et un journaliste expédié… Kenjiss descendit deux marches de plus, tordant son tatouage dans un sourire hypocrite aux inévitables pseudo connaissances qu’il croisait. La fouille réglementaire à l’entrée avait été sommaire –l’incident diplomatique était proscrit- mais suffisament déplaisante pour qu’il presse sèchement le pas sitôt le feu vert donné. Evidemment qu’il n’avait pas apporté de flingues… Autre élément qui lui déplaisait tiens. Bien que parfaitement capable de transformer la plate forme en sous marin de luxe, Kenjiss n’aurait pas craché sur un bon petit calibre avec son lot de balles explosives. Il s’en séparait rarement, et ce n’était certes pas sur les nabots de la sécurité qu’il comptait pour le protéger, lui et ses confrères. Pour Kenjiss, beaucoup de monde étaient des nabots, y comprit les armoires à glaces qui servaient d’agent de sécurité…

S’il était mal à l’aise, le tatoué n’en montrait toutefois pas le moindre signe. Il avait suffisament affronté de flashs et de foules pour savoir jouer la comédie quand le moment était venu. Et force était de constater que l’arrivée des confréristes avait produit son petit effet. Les costumes de Maria et de Terry attiraient immédiatement l’œil, on dérivait sur le jeune pas si inconnu qui flirtait avec le petit groupe, on s’attardait sur l’étrange pâleur de la frêle beauté slave dont tous ignoraient le nom, et on finissait par fixer monsieur le directeur, qui était, il fallait le reconnaître, bien portant pour un homme de son âge ! Certes ce tatouage était de mauvais goût mais tous savaient ici pourquoi il le portait et on lui pardonnait bien volontiers. Après tout, un type pareillement entouré ne saurait être mauvais n’est ce pas ?

Kenjiss fronça imperceptiblement les sourcils lorsque Gray apostropha Twikjeya. Ce sale gosse n’entendait tout de même pas leur foutre les nerfs en boule dès la moitié de l’escalier non ? Visiblement Maria s’en chargeait… Le tatoué laissa tout de même trainer une oreille attentive. C’était la première apparition publique de Twikjeya et bien qu’il la sachait amplement capable de tenir une conversation qui l’aurait fait décrocher lui même, il ne savait pas du tout comment la sombre dame réagirait après six heures de bavardages alcoolisé…

La Confrérie ! Monsieur Kenjiss, accompagné de monsieur Nohlann, mademoiselle Yevgeniyen, monsieur Gray et… mademoiselle Elkash.

Ah oui, ça, c’était une touche de son cru. On s’annonçait. Ce n’était pas un débarquement en force, juste une troupe de jeunes gens mignons à croquer qui prenaient d’assaut la salle. Et puis cela en jetait plus que la princesse du pétrole machine, le comte Vlad quelque chose, son excellence dupaysdontpersonnen’aentenduparler et de ses copines… Au moins on annonçait du monde !
Kenjiss laissa courir son regard sur la salle. Il nota immédiatement la silhouette filiforme de Lemington, annihilant ainsi tout espoir de la voir frappée par un virus inconnu et mortel, quelques autres membres de l’Institut dont une bonne partie qu’il avait gratifié de quelques bastos, les têtes connues de la Lib’corp, June, une demoiselle blonde qu’il avait identifié sur les caméras de sécurité de la Confrérie, les parents de Gray…

Une seconde.

June ?

Kenjiss s’était bien évidemment préparé à ne pas ciller en apercevant la silhouette de sa compagne. Il eut toutefois l’impression que son cœur décida qu’il en était au quarantième kilomètre de son troisième marathon de la journée et il fallut au tatoué tout le contrôle dont il était capable pour ne pas s’attarder sur l’humaine. Et, accessoirement, pour ne pas balancer le gorille le plus proche sur l’enflure qui se perdait joyeusement son décolleté plongeant. Il aurait parié qu’elle l’avait fait exprès… Connaissant le caractère espiègle de sa compagne, et son aversion pour les tenues sophistiquées, le tatoué était prêt à donner encore quelques doigts à trancher si elle n’avait pas décidé de trop en faire puisqu’on la forçait à s’habiller ainsi…

Il inspira un grand coup. Jouer le jeu, toujours… Il était censé savoir faire non ? Surtout ne pas donner à Lemington un échantillon de leurs moments. Regard fixe, sourire colgate, descendre les marches sans s’écraser sur le tapis… Le petit groupe atteignit les dernières marches au milieu d’une nuée de courtisans. Ca, au moins, c’était réussi. Cristalliser l’attention du public avant de se disperser pour la soirée… Kenjiss coinça une coupe de champagne entre trois doigts.


Je vous en prie, mesdemoiselles, messieurs… C’est un véritable honneur d’avoir été invité à cette inauguraton, mais notre présence ne doit pas focaliser votre attention. Tous, ici présent, méritent autant d’honneurs que la Confrérie. Vous êtes tous des artisans d’une paix dont beaucoup doutent.


Et boum. Un petit discours improvisé avant la grande mascarade, c’était toujours sympa non ? En revanche ils se retrouvaient désormais bloqués par la masse qui les acculait à l’escalier…Kenjiss avala la moitié de sa coupe de champagne en priant pour que Twikjeya ne réplique pas autre chose que les conventions d’usage à ceux qui étaient parvenus à engager la conversation, que Maria ne hurle pas dans les trois secondes qui suivent (le temps qu’il éloigne suffisament ses tympans à vrai dire), que Terry n’étrangle ni Maria ni Daniel, et que ce dernier ne décide pas de passer la nuit avec l’hôtesse qui lui proposait son champagne en minaudant…


(N'attendez pas Twik, je ne réponds que dans une semaine)
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Daniel Gray

Type Gamma

Type Gamma

Daniel Gray

Alias : Double Prince
Race : Mutant
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 25 ans
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Affinités : Une soeur
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Pouvoir: Déboublement
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Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyLun 24 Aoû 2009 - 20:56

Il arqua un sourcil en étudiant la belle blonde qui l’apostrophait d’un ton un peu trop acide -en effet- pour passer inaperçu. Il la connaissait de vue. Qui ne connaissait pas ce visage ce soir, l’égérie de leur groupuscule. Il se tourna gracieusement vers elle avec un sourire aimable un rien amusé.

Demoiselle… Yevgeniyen bonsoir. Les dires ne mentent pas. Vous être aussi sèche qu’une institutrice de passionnât. Rassurez vous je sais être poli. Quand c’est nécessaire. »

Elle pouvait être le bras droit de Kenjiss que ça ne changerait rien. Il n’aimait pas cette attitude pètesecs et maternante. Il avait entendu ce petit ton bien trop souvent à son goût dans ce monde là. Il la laissa là avec sa collègue l’ombre et commença à descendre d’autre marche. La voix de Terry l’arrêta.

"La soirée te semblera certainement familière, Daniel, mais je te prierais de rester convenable."

Il dût déformer son rictus moqueur en un sourire aimable. Jamais il n’aurait penser que tout ces chieurs seraient des chaperons. Il rengaina une réplique aussi acide que celles dont faisait la blonde. Ce n’était pas le moment. Pas encore. La suite il l’écouta d’une oreille le regard vers la foule. Oui l’Institut. Il le voyait là bas à bavasser dans leur coin. C’était si drôle. Les lieux étaient déjà définis en territoires.

Une voix de bariton annonça la troupe d’un air sérieux. Dan se retourna pour cacher un rire. Mais ou se croyait-il ? A la coure d’Arthur. Il n’était pas très difficile de savoir d’où venait l’idée vue l’air du patron. Même chez ses conservateur de vieux cette pratique passait pour désuète. Il se concentra sur le vrai bras droit.

-« Je suis d’accord chef »

La descente reprit lentement. Beaucoup trop lentement pour être confortable. Il prit son mal en patience et regarda Kenjiss jouer son rôle. Il était pro ça il ne pouvait pas le nier. Lui aussi affichait le masque parfait de charme et de bien saiance pour toutes les personnes en présence qui le saluait poliment. Un sourire pour elle. Une poignée de main pour lui. Ou avait il déjà vue ces yeux là ? Ca y est Aurore la fille d’un PDG ami de son père. Un sourire passa sur ses lèvres au sou venir d’une bonne nuit.

Le premier discours. Ils adoraient tous ça.

Les orateurs comme leur publique. Le spectacle ça remontait aux grecs. Qu’il était gentil… Une jolie rousse interrompit son observation moqueuse. Tania celons son badge. Dan la gratifia d’un regard plein de sous entendu érotique. Et attrapa son premier verre de la soirée. Champagne. Quoi d’autre ?

-« Il vous va bien. »

Et c’était pour le moins sincère. Son petit ensemble de servante était seyant aussi. Un rien trop foncé pour être incorrect. Mais ça, ça pouvait s’arranger. Il s’accapara ses yeux verts pour une seconde avant que quelqu’un ne l’appel avec détermination. Paul un ami de fac. Enfin ami. Autant que pouvait l’être leur parents respectifs. Il revenait de Londres se rappela t-il. Et son sourire laissait deviner comme les londoniennes avaient été charmantes.
Il commença un dialogue dont la fin était prévue avant le début. Puis il se concentra de nouveau sur les autres… ses confrères.

Tous aussi séduisant et bien passant qu’attendu. Le jeu du contrôlé. Il vida sa coupe et étudia encore. Quel camp allait craquer en premier ? Là était tout le pari de la soirée. Il y avait aussi cette troisième équipe : Indépendants se disaient ils. Personne ne l’était dans ce système. Même pas lui. Tout le monde doit quelque chose.
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Bloody Mary

Type Sigma

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Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
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-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyVen 28 Aoû 2009 - 3:35

« Je suis d’accord, chef » ? Alors que Daniel avait joué les immondes goujats en comparant Maria à une institutrice de pensionnat, voilà qu’il s’écrasait maintenant comme un insecte devant Terry ? « Je suis d’accord chef », incroyable ! Un demi sourire de panthère aux lèvres, la russe toisa du regard le jeune minet qui était en train de s’éloigner :
"_ Ainsi, vous semblez préférer répondre aux ordres d'un instituteur plutôt qu’à ceux d'une institutrice ? Miaula-t-elle à voix basse, seules deux théories peuvent expliquer ce comportement : soit vous êtes un horrible misogyne qui estime ne pas avoir à recevoir d’ordres de la part d’une femme, soit vous êtes simplement homosexuel… "

Elle intensifia son sourire carnassier.
"_ Les dires ne mentiraient donc pas non plus à votre sujet…" Ajouta-t-elle simplement.

Maria avait du venin à revendre et c’est avec plaisir qu’elle le distribuait à tous ceux de son entourage qui le méritaient. Mais comme Daniel s’éloignait déjà dans le brouhaha assourdissant du hall, elle ne sut pas s’il avait pu profiter pleinement de ses paroles empoisonnées.

Terry rappela alors Maria à l’ordre. Elle détourna machinalement son regard pour voir, de l’autre côté de la salle, où en étaient ses deux "victimes".
A l'aide de gestes étranges que la distance ne lui permettait pas de décoder, les deux mutants semblaient être en pleine séance de baratin avec l’agent de sécurité qu’elle leur avait gracieusement envoyé. Elle ne sut pas ce qu’ils lui racontèrent mais, au bout d'un moment, le pauvre employé prit ses jambes à son cou et sortit du hall à toute vitesse, non sans avoir auparavant jeté des coups d’œil alarmés dans sa direction.
Voilà qui constituait un indice précieux quant à la répartition du budget de cette soirée d'inauguration : apparemment, les organisateurs avaient réalisé des économies sur les agents de sécurité en ne les prenant que bon marché, c'est à dire au-dessous d’un certain QI… Pourvu que l’argent ainsi économisé ait été consacré à la qualité du Champagne !
Deklan et son vieux compagnon tournèrent le regard vers elle. Elle les salua d'un geste de la main accompagné d'un grand sourire.

"_ Rassure-toi Terry, murmura-t-elle du bout des lèvres, je serais irréprochable, je n’oublie pas que je suis en sursis depuis la mésaventure de notre propre inauguration…"

Malgré sa conviction intime d’avoir été celle grâce à qui ils avaient pu capturer l’humano, Maria était condamnée à traîner cette histoire comme un boulet accroché au pied.
"_ … Mais je ne fais que dire bonjour à notre compagnon de galère, Deklan. Tu te souviens de lui, n'est-ce pas ?"

Ce n’était qu’une question rhétorique.
"_ Et d’ailleurs… J’y pense…"

Maria attrapa son sac à main et l’ouvrit pour en sortir une superbe montre à quartz du plus pur style début XXIème.
"_ … Il faut toujours que je la lui rende !"

D’un geste lent et ample, comme si elle agitait un drapeau blanc, elle tint à bout de bras la montre de Deklan et l’agita jusqu’à ce que le propriétaire la remarque. Elle l’avait gardé précieusement depuis cette mission-suicide avec le BGCDCA près de Chicago...
"_ Que va maintenant faire notre ami, le bonhomme de sable ? Se demanda-t-elle à voix basse, osera-t-il venir me la réclamer ou attendra-t-il que je la lui rapporte moi-même ?"

La Confrérie ! Monsieur Kenjiss, accompagné de monsieur Nohlann, mademoiselle Yevgeniyen, monsieur Gray et… mademoiselle Elkash !

Maria venait de descendre la dernière marche, une nuée de personnes l'entoura tout à coup. Sans trop savoir comment, elle se retrouva avec une coupe de champagne à la main et un petit four au fond de la gorge. Ce bain de foule l'électrisa et lui remit immédiatement les pieds sur Terre. Maria la confrériste s'éclipsa ; la porte-parole de la Confrérie Moderne prit sa place. Il était plus que temps qu’elle se mette au boulot !

Elle serra une foule de mains, se présenta des dizaines de fois, fut honorée de quelques baisemains, fit des compliments sirupeux au kilo, joua la mondaine en gloussant aux plaisanteries insipides de ceux qui l’entouraient... Tout cela en prenant soin de bien déambuler parmi les invités tout en restant satellisée autour du groupe confrériste.

Au détour d'une conversation inintéressante avec une personne inintéressante, elle repéra Kenjiss en retrait, miraculeusement esseulé depuis plusieurs secondes. Sans prendre le temps de réfléchir, elle sauta sur cette occasion pour s’approcher et lui faire un rapide compte-rendu de ses premières observations.

" _ J'ai repéré nos deux premières cibles diplomatiques, boss, chuchota-t-elle à l’attention de Kenjiss, la première : Leon Asakura… Il est là-bas, occupé à faire le beau devant les journalistes. Il serait judicieux d’en profiter pour prendre les devants et aller lui serrer amicalement la main devant holocaméras… Au nom, bien sûr, de la philosophie de paix et d’entente que le TransAtlante est supposé représenter ! Crois-moi, le geste sera très vendeur !"

Maria pointait du doigt le zébulon asiatique au costume blanc immaculé qui, comme un petit singe de foire, faisait des pirouettes au milieu de journalistes ravis. Lentement, son index pivota en direction d'une créature en robe noire où le « suggéré » avait laissé place au « carrément visible ».
"_ Et voici notre deuxième cible : une certaine June Appelby, elle est la secrétaire adjointe de la Lib’corp, l’organisme responsable de tout ce truc !"

La russe avait facilement reconnu la demoiselle grâce à tous les holos de presses qu'elle avait pu dénicher sur le net.
"_ En tant que représentants officiels de la Confrérie, l’un de nous deux devrait aller lui faire un peu de lèche... Et cela, avant que l’Institut ne mette, en premier, le grappin dessus."

Maria Aleksandrovna Yevgeniyen : 50% mondaine, 50% porte-parole, 100% machine de guerre diplomatique ! Elle but une gorgée de champagne, les yeux toujours tournés vers la créature brune.
"_ Je suis consciente que toutes ces mondanités te cassent les pieds, Kenjiss, mais nous devons nous sacrifier pour notre image ! Alors, de qui te charges-tu ? D'Appelby ou d'Asakura ?"
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Twikjeya Elkash

Type Gamma

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Twikjeya Elkash

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Profession : Chirurgienne de génie.
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Experte des armes blanches.
Botaniste hors pair.
Prêtresse fanatique.
Affinités : La mort, les mutants et les âmes en détresse.

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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyDim 30 Aoû 2009 - 23:24

Daniel ne l’avait même pas fait tourner la tête. Le jeune homme paraissait avoir trouvé une adversaire à sa taille en la personne de Maria… Twikjeya souriait. Sa robe ondulait doucement autour d’elle descendait les dernières marches, bonne dernière du groupe. La jeune slave avait la ferme intention de faire bonne figure, d’honorer la Confrérie par un comportement exemplaire… Somme toute, rien de plus que d’habitude. Il n’y avait que le cadre qui changeait. La sombre dame n’avait toutefois pas pu s’empêcher d’ajouter une touche de son cru à sa tenue pourtant très correcte… A présent que les risques de contrôles semblaient définitivement écartés, la jeune brune avait posé quelques doigts habiles sur ses boucles. Une minuscule pièce de métal avait été retirée de chacune, pour être raccrochée à l’extrémité. Et si les bijoux gagnaient encore cinq centimètres une fois déployés, atteignant une taille grotesque pour la plupart des gens –Twik les portait toutefois toujours avec son élégance naturelle- ils exposaient à présent leur véritable intérêt aux yeux de tous. Repliées, la lame de rasoir était dissimulée. Dépliées, elle présentait son tranchant à tous. Oh ce n’était qu’une minuscule lame, tranchante au possible mais incapable d’ouvrir la moindre gorge. En fait, elle ne risquait pas de faire grand-chose d’autre que de provoquer force jaillissement d’hémoglobines à coup d’entailles superficielles… Et la confrériste avait poussé la maniaquerie jusqu’à fabriquer des boucles strictement identiques, s’offrant ainsi deux lames de rasoir tout en sachant qu’une seule ne lui était réellement utile lorsqu’elle décidait d’utiliser son sang. Malgré toute sa précision, Twikjeya n’était pas capable de façonner deux objets en même temps, à partir de deux coupures différentes… Mais l’esthétisme ne primait il pas ? Elle devait juste veiller à ce que personne ne tente de lui chuchoter quelque chose en collant ses lèvres un peu trop près de ses oreilles…

Hélas pour elle, son répit n’était que de courte durée. Kenjiss fut certes enlevé dès qu’il eut posé la pointe hors de prix de sa chaussure sur le sol de la plate forme, mais les talons de la demoiselle n’eurent pas à attendre longtemps pour être entouré par une bonne demie douzaine de compagnes ou compagnons tout aussi malmenés qu’eux. Twikjeya s’était pourtant préparée à ce qui allait suivre, mais elle n’avait jamais imaginé devoir affronter pareille euphorie, pareil bruit… En trois secondes, on lui arracha la main une dizaine de fois pour y coller une paire de lèvres moites, on la complimenta sur sa tenue avec forces conventions d’usages avant finalement de revenir au sujet principal : Mais qui était elle ?! Diantre ma chère, nous ne vous avions jamais vue auparavant, et que c’était dommage, et que…

Bien que n’ayant pas remis les pieds en Sibérie depuis son départ de l’orphelinat, Twikjeya n’eut qu’une envie, y repartir illico ! A quelques mètres d’elle, Kenjiss souriait allègrement, enchainant coupes de champagnes et sourires niais dans un combo dévastateur. La jeune slave se força à se reprendre. On comptait sur elle. Ce n’était qu’un événement comme un autre. Trouver le contrôle, la cadence… Prendre une coupe de champagne tout d’abord, c’était visiblement l’usage. La jeune slave enchaina sur un sourire éblouissant à l’attention des plus pressants, but une petite gorgée avant d’attaquer de sa plus belle voix.


En effet. Bien que particulièrement attachée à la cause que nous défendons tous, je n’ai que peu de temps à consacrer aux apparitions publiques. C’est d’ailleurs fort regrettable, c’est un aspect non négligeable dans la réconciliation…


Ah oui ma chère, tout à fait… Twikjeya se replia dans ses tranchées pour ne pas succomber au feu verbal qui récompensa ses efforts, s’applicant à suivre à la lettre ce que ses facultés d’analyses lui dictaient. Le troisième type sur la droite, l’obèse engoncé dans son costume, paraissait sous le charme. La sombre dame n’hésita pas une seconde et planta son regard dans le sien.

Mais il me semble vous avoir déjà vu…

Et c’était reparti. Somme toute, le jeu était relativement aisé à mener. La sombre dame cligna des yeux. Facile mais déplaisant. Elle détestait parler trop, parler pour ne rien dire, s’afficher publiquement sans en tirer le moindre profit… La dame des glaces promena son regard dans la salle. Elle nota aussitôt la présence de Virginie, avec la sous secrétaire de la Lib’corp qui s’attira un regard appuyé pour sa tenue… Twikjeya n’était certainement pas pudique mais la coupe de la robe lui déplaisait fortement. Les membres de l’Institut ensuite… Peu la connaissaient. Aucun échappatoire. Dommage. Un cliquetis de boucles d’oreilles accompagnèrent son mouvement de tête, s’attirant des cris émerveillés de la part de ses bourreaux. La jeune mutante gratifia son précédent interlocuteur d’un sourire qui le fit presque baver, et s’attaqua sans vergogne au suivant, celle qui lui demandait déjà le nom de son bijoutier. Seigneur… La soirée consistait donc à être résolument stupide et fortement inintéressant pendant six heures ? Malgré son peu de compréhension de l’individu, Twikjeya savait fortement que la dame qui lui faisait face n’avait strictement rien à faire de ses boucles d’oreilles et la catégorisait sans doute déjà comme une pouffiasse sans cervelle. A trop sourire, on se faisait des ennemis… Ah. Monsieur était le mari de Madame…

Non à vrai dire je suis chirurgienne à l’hôpital de Vancouver. J’assure également les cours de biologie de la Confrérie. Non non vous me flattez…

Madame tirait la tronche, la démone l’entrainait sur un terrain où elle ne connaissait rien. Et Twikjeya s’ennuyait…
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Terry Nohlann

Type Omega

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Terry Nohlann

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Profession : Propriétaire du 'Green Scale' et activiste confrériste
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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyJeu 3 Sep 2009 - 21:24

La nuée de journalistes qui leur tomba dessus alors qu’ils descendaient les escaliers hérissèrent les écailles du Caméléon. En vieillissant, l’homme caméléon se rendait compte qu’il supportait de moins en moins les apparitions publiques. Et dire que sans un certain gène X, il aurait aimé devenir mannequin… Ce rêve d’adolescent était révolu depuis longtemps. Heureusement pour eux –et surtout l’image à laquelle ils tenaient tant-, malgré son aversion identique pour la foule, Kenjiss s’en sortait très bien tout seul. L’habitude sans doute…

Daniel semblait avoir compris le message et plus étonnant encore, il accepta la remarque sans broncher. Ca en serait presque louche, connaissant le caractère impétueux, voire totalement irrespectueux du gamin. Mais Terry, malgré cette hypocrisie évidente, décida d’enterrer la hache de guerre pour ce soir, du moins tant qu’il se tenait à carreau. Aussi approuva-t-il seulement d’un signe de la tête avant de le laisser régler ses comptes avec Maria. Tant que ces deux-là ne faisaient pas tout sauter, ils étaient bien assez grands pour se débrouiller seuls. Il la sentie néanmoins vexée que Daniel se réfère à son autorité plutôt qu’à la sienne.

"Modère quand même tes paroles, Maria. Ici, les murs ont des oreilles" se contenta-t-il de dire à la jeune russe face à ces allusions déplacées.

Elle le rassura, promettant de se tenir elle aussi tranquille –l’incident de la conférence de presse était encore trop frais dans les mémoires pour se permettre le moindre faux pas- et Terry descendit les marches à son tour. Il feignit de ne pas voir les journalistes qui désiraient l’interviewer. Il laissait le baratin aux bons soins de Kenjiss. Soudain Maria salua quelqu’un dans la foule et Terry suivit son regard.

« Évidement, nous étions assez peu ce jour-là pour que je me souvienne de tout le monde »

Le caméléon et l’homme sable, ainsi que Maria s’étaient vus devoir collaborer de force dans le désert quelques semaines plutôt. Un moment forcément inoubliable lorsque votre vie ne tient plus qu’à un fil…

Ils atteignirent les dernières marches et Terry promena à nouveau son regard dans la salle. Certains visages lui étaient plus familiers que d’autres. Peut-être même, y avait-il ses parents ou des connaissances de sa famille. Il n'en savait rien, cela faisait si longtemps qu'il ne les avait plus vu. Il aperçut notamment ses employés du Green Scale qu’il avait généreusement invité à bord, fermant exceptionnellement son bar de Vancouver pour quelques jours. Mais son attention resta scotchée aux paroles de Maria. La porte parole était à nouveau à l’œuvre. Et il devait reconnaître qu’elle n’avait pas tord. Faire le premier pas en direction de l’Institut et de la Lib’Corp leur assurerait encore un bon coup de publicité. Ca ne le dérangerait même pas d’aller voir l’un ou l’autre. Au moins ça l’occuperait. S'il avait aperçut la réaction de Kenjiss lorsqu'il vit la jeune femme, Terry aurait probablement été surpris. D’autant que cette June ne lui était pas étrangère. Son visage l’avait titillé la première fois qu’il l’avait aperçu. Il lui avait fallu du temps pour s’en souvenir mais finalement, la mémoire lui était revenue. Il se demanda si elle aussi se souvenait de lui. Cela faisait quand même longtemps maintenant qu’ils s’étaient connus. Il l’a suivi quelques instants du regard, avant qu’elle ne disparaisse dans la foule puis il ramena son attention sur Twik’. La dame sombre faisait son possible pour ne pas paraître mal à l’aise mais Terry n’était pas dupe. Elle n’était pas du tout habituée aux apparitions publiques.

"Je me trompe, ou bien est ce que tu t’ennuies à peu près tout autant que moi ?", lui murmura l’homme caméléon en souriant
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Kenjiss

R.I.P

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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyJeu 10 Sep 2009 - 23:02

Kenjiss était toujours étonné du nombre de conversations qu’il était capable de suivre en faisant bonne figure, malgré son désintérêt complet quant à leur contenu… Son principal sujet de préoccupation était plutôt la baisse rapide du niveau de champagne dans son verre. Heureusement pour le mutant et sa patience légendaire (en dehors de la Confrérie du moins) les journalistes avaient été rapidement mis à l’écart par le service d’ordre, qui tenait tout de même à assurer à ses invités une paisible traversée. A présent, le mutant croisait le fer, pardon, discutait avec une marquise vraisemblablement capable d’acheter la Confrérie sans même remarquer les chiffres qu’elle alignerait sur son chèque. Et force était de constater qu’avec son manque de culture générale (et ce malgré les sept ans de rattrapages imposés par Twikjeya), Kenjiss était définitivement apprécié par la dame d’un certain âge qui lui faisait face, et qui l’avait visiblement rangé dans la catégorie des minets intéressants… Le tatoué cherchait définitivement porte de sortie, traumatisé par la harpie qui avait l’air plus intéressée par sa carrure que par ce qu’il lui racontait. Peu désireux de se réveiller dans le lit de celle qui avait visiblement été vraisemblablement jolie, mais qui tenait plus de la feuille de salade à présent… Heureusement pour lui, la demie coupe de champagneb (à moins que ce ne soit la bouteille de gin quotidienne) de cette chère marquise avait sensiblement diminué ses réflexes et Kenjiss eut le temps de voir approcher Maria… A cet instant précis, la porte parole lui apparut auréolée d’une lueur aveuglante, et bénéfica pendant un court instant d’un statut équivalent à celui d’Elvis ou de l’autre type sur la croix que tout le monde idôlatrait… Kenjiss battit honteusement en retraite devant les assauts répétés de la marquise et laissa ses gardes du corps l’emmener cuver dans son coin.

Le tatoué était cependant bien naïf… Maria ouvrit la bouche pour lui assener quelques conseils qui déplurent fortement au tatoué. La russe décrocha illico du statut de sauveuse vénérée pour échouer quelque part entre le thé et le rap dans l’estime du tatoué, isolée dans un coin particulièrement sombre de son cerveau… Non contente de proposer d’aller serrer la pince d’aquaman, l’index de sorcière de la machiavélique comploteuse emmaillotée dans la toile de parachute qui lui servait de robe désigna l’unique silhouette que Kenjiss avait soigneusement évité de croiser du regard depuis son arrivée. Le tatoué suivit innocemment le doigt de la porte parole pour feindre d’apercevoir pour la première fois la robe noire qui était vraisemblablement désignée dans la boutique sous le nom de tueuse de mâles. Le seul point positif de cette affaire concernait les pensées du mutant. Kenjiss était à présent tout à fait libre de penser à June autant qu’il le souhaitait, Lemington n’y lirait que les conséquences des remarques de sa porte parole… Il avait néammoins un choix à faire. Kenjiss haîssait profondément ce genre de moments, mais il était forcé de reconnaître que Maria avait hélas raison. Il n’était pas du genre à exiger des autres ce qu’il ne se pliait pas à faire lui même… Kenjiss soupira. Une confrontation avec June était d’ore et déjà hors de question. Y penser était à présent possible, mais Samarah avait oublié d’être stupide et une obsession était vraisemblablement facilement détectable… Kenjiss se redressa légèrement et posa sa coupe de champagne (vide bien évidemment) sur un plateau qui passait par là, avant d’affecter de rajuster sa veste. Il s’abstint de retrousser ses manches en se souvenant au dernier moment qu’il n’allait pas casser la gueule à Léon mais seulement lui serrer la main… On perdait difficilement certains réflexes.


Je me charge d’Asakura, ça fait un bail que nous ne nous sommes pas vus…

Kenjiss avait toutefois oublié qu’un certain Destin ne l’avait toujours pas à la bonne et mourrait d’envie de lui en faire baver. June choisit ce moment pour se détacher de Virginie (Il venait de se souvenir de son nom, en même temps que du rapport outré d’Emmett quant au respect des bonnes mœurs dans son établissement… Kenjiss avait répliqué qu’Emmett avait manqué l’année 1968 et avait renvoyé le majordome imbu de sa bonne éducation anglaise à ses tâches quotidiennes, tout en se promettant de faire tomber le ciel sur la tête des hérétiques dénoncées par le majordome… ) et de l’inconnu pour fondre sur Léon, ondulant au milieu de la foule telle une déesse fendant les flots pour prendre pied sur la terre des mortels… On murmurait parfois que Kenjiss était d’une jalousie maladive et le tatoué aurait fait le bonheur des répandeurs de rumeurs s’il avait succombé à la pulsion pourtant très tentante d’envoyer Léon faire un plongeon dans l’Atlantique nord. A quoi est ce que ce dragueur gominé au sourire colgate pensait en décochant une rangée de dents éblouissantes à June avant de baver sur sa main ? Certes, June était une membre vraisemblablement importante de l’Institut et il était tout à fait normal qu’elle parle à son directeur, mais Kenjiss se promit de lui poser la question plus tard… Fort heureusement, mister Destin décida d’abréger les tourments du malheureux en éloignant la créature de rêve du frimeur au costard décidément laid. Kenjiss avait décidé d’affubler Léon de tous les défauts du monde ce soir… Maria eut droit un dernier murmure qui tenait plus du sifflement venimeux.

Reste sur Appelbidule… J’irais voir la vraie responsable plus tard.

Le tatoué éclipsa deux interlocuteurs potentiels qui fondaient sur lui d’un sourire et marcha d’un pas décidé vers son rival, toutes dents dehors.

Monsieur Asakura ! Enfin !

Kenjiss tendit une main musclée à son alter égo dans une prestation parfaite. Le champagne ne perturbait pas encore son élocution, il approchait d’un pas vif, mais décontracté, commençait à souffrir de son sourire éclatant mais il savait que cela rendait particulièrement bien sur les photos… Il y eut un léger tumulte derrière lui, sans pour autant l’inciter à se retourner. Les dés étaient lancés et visiblement, Maria avait percuté quelqu’un… Kenjiss eut le temps d’envoyer une brève prière à Dionysos pour que l’alcool n’ait pas déjà condamné sa secrétaire à broyer le moindre malheureux valet qu’elle croisait dans un caprice d’enfant gâtée avant de refermer sa paume sur celle de Léon… Poignée de main franche, bien évidemment ! Il fallait faire bonne impression devant les journalistes présents, quitte à broyer quelques doigts au mutant aquatique… Serrait il fort ? Oh si peu…
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Daniel Gray

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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyVen 11 Sep 2009 - 17:56

Il avait entendu. Il avait très bien entendu. Mais déjà le mouvement l’importait. Il lui lança un regard moqueur accompagné d’un sourire tout aussi animal. Celle-là. Une lueur brilla dans son regard noir. Oui il allait beaucoup s’amuser. Cette vipère cracherait ses crocs… en souriant.

Il but tranquillement son verre laissant Paul se retirer et se concentra sur les forces en puissance. Tous les directeurs étaient présents. Kenjiss s’attaquait à son adversaire pendant que la blonde allait vers… quel était son nom ? Elle était à la lib corp ça il le savait. Chacun son affaire.

Il était maintenant contre l’un des murs à regarder les visages. Les deux autres se serraient les coudes. Parfait. Cela voulait dire qu’il avait le champ libre. Il se demandait quel groupe aller alpaguer quand un charmant sourire se présenta son regard. Juste au-dessus le regard vert le provoquait gentiment. Pourquoi pas. Il avait un peu de temps avant l’ouverture de la salle.

- »Vous venez au secours de mon verre si désespérément vide ? »

-« Du verre comme du reste monsieur… »

Il abandonna le mur pour avancer dans l’espace qui les séparait encore. Bien. Parfait. Elle allait lui être utile. Il attrapa la coupe qu’elle portait en s’attardant sur les doigts de la jolie. Celle-ci gloussa doucement. Un point. Il la regarda droit dans les yeux en buvant la première gorgée. Tania le dévorait littéralement. Il avait toute son attention.

-« Tania… dites moi… est ce que je pourrais vous demander un petit service… vous voyez le groupe là. Il lui montra le vieux professeur et son interlocuteur et les deux autres. Pourriez vous… glisser une oreille en leur servent une coupe de ma part ? »

Elle observa réfléchit une seconde et se tourna de nouveau vers lui avec un sourire. Parfait. Elle partit dans leur direction et s’arrêta pour lancer un regard au riche jeune homme. Dan lui adressa un petit clin d’œil plein de « promesses » la cruche parfaite. Il retint un rire et savoura son champagne.
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MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyVen 11 Sep 2009 - 18:36

*Hey toi là-dedans, aujourd'hui, c'est moi qui conduis. Toi tu restes en arrière, compris ?*
*Et en quel honneur s'il vous plait ?*
*Parce qu'on est invitées à une conférence ou je ne sais quoi, qu'il y aura du monde, et qu'on doit bien se tenir.*
*Mais...*
*Non. J'ai dit non. On va pas risquer de se faire attraper... étriper par le boss, à peine arrivées...*

Ainsi se combattait elle-même la pauvre Arya, en proie à ses démons intérieurs en plus de ne pas contrôler pour un sou un pouvoir encore inconnu, puisqu'elle ne l'avait jamais utilisé consciemment. Un peu plus tôt dans la semaine on lui avait recommandé que si elle tenait à revoir un peu le monde extérieur, elle devrait promettre de bien se tenir. Ce qu'elle avait promis, tout en sachant qu'il n'y avait aucune garanti. Tenu de soirée. Il fallait y aller en tenu de soirée. Quelle galère...

*Et si je prend le contrôle, tu feras quoi ?*
*Rien... promets-moi seulement que tu ne feras pas ton intéressante, ok ?*
*...*
*Promets-le moi ?*
*D'accord, d'accord. Je serai sage, je te le promets. J'observerai. Et on verra. *
*Ah non, si tu es incapable de te tenir en société, je leur dis qu'on... que je veux pas y aller !*
*Bon, bon, ça va. On a besoin d'air de toute façon. Je me tiendrai à carreau. Tu as ma parole. *

Il avait fallu que la jeune fille joigne sa tante pour qu'elle lui envoie toute de même un peu d'argent pour qu'elle se procure une « tenue de soirée », sans quoi, elle se ferai refouler à l'entrée. C'est ainsi qu'à peine deux jours plus tard, la jeune fille se retrouvait avec les autres confréristes, en tenue de soirée...

Spoiler:

C'est avec anxiété qu'elle appréhendait de se retrouver en présence de temps de monde, qu'elle ne connaissait absolument pas, et qu'elle craignait une nouvelle crise, les voix, les couleurs, les sons stridents et surtout les bouts de verre... ce qu'elle craignait au final beaucoup plus que tout le reste... Arrivée dans le hall du bâtiment, elle prit une profonde inspiration afin de se calmer et « scotcha » un sourire sur ses lèvres fines. C'était elle qui avait le contrôle, pour le moment, réjouissons-nous... Elle suivi à la traine les autres, ne sachant trop où se mettre, quoi faire de ses mains, jouant parfois avec une boucle blonde qui était retombée de son chignon par accident, mais ne rendant pas le tout désagréable. Lorsqu'un serveur passa dans son orbite avec un plateau, Arya attrapa une coupe de champagne et tandis que son double diabolique tentait de lui ordonner de ne pas boire, elle but cul sec... ce qui lui arracha une grimace prodigieuse, mais qui eut pour effet de faire taire poiur la première fois depuis bien longtemps la voix si désagréable dans sa tête... Elle n'en sourit que de plus belle tout en reprenant une coupe au serveur qui n'avait pas eu le temps de repartir.
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Bloody Mary

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Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
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Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
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Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptySam 12 Sep 2009 - 23:06

"_ Appelbidule, gare à toi, j’arrive !" Lança Maria à mi-voix tandis qu’elle quittait le tatoué.

Voilà qui était étrange : ayant le choix entre un pauvre clown décérébré aux blagues indigestes et une pure bombe atomique aux jambes interminables, le boss avait opté pour l'improbable. Maria était agréablement surprise : refusant de faire ce que n'importe quel vulgaire homme tyrannisé par ses hormones aurait fait, il avait gagné des points de respect dans son cœur.
Peut-être finalement était-ce cela être Superior ? Peut-être que ce geste réfléchi présentait les prémices de ce que réservait l'avenir aux mutants ?
Et si, à terme, les mutations génétiques successives avaient pour effet de débarrasser complètement la nouvelle super-humanité du fléau des coureurs de jupons ? Dans l’esprit extrémiste de Maria, l'idée était plausible : elle considérait que tous les vices de la planète venaient de la faible constitution cérébrale des Inferiors. Et, une fois encore, grâce à Kenjiss, ses théories sur la possibilité d’un monde idéal si les humains n'étaient pas là se trouvaient renforcées.
Ou peut-être aussi le boss était-il homosexuel ? Maria chassa cette possibilité de son esprit avec le même dégoût que si elle chassait une mouche à purin posée sur une omelette.

Son regard se dirigea vers l’endroit où elle avait aperçu la secrétaire de la Lib’corp pour la dernière fois. Mais, en l’espace de quelques secondes d’inattention, l’oiseau noir s’était envolé. Avant qu’elle ne commence à la rechercher dans la foule, elle remarqua les deux personnes avec lesquelles la secrétaire discutait avant de disparaître et les identifia immédiatement.
Un sourire mi-ému, mi-étonné se forma sur ses lèvres.
La petite Virginie, avec qui Twik’ et elle avaient partagé un petit déjeuner au lendemain de l’inauguration de la Confrérie et le petit Luc, avec qui elle avait vécu des moments intenses lors d’un rendez-vous haut en couleur dans le quartier gay de Vancouver. Les deux étaient en train de discuter gentiment, un verre de Champagne à la main.
Pour que les chemins de tous les superiors de la planète se croisent ainsi, soit le monde était aussi petit que le disait l'adage, soit Dieu/le Destin/les dieux avaient une idée derrière la tête concernant leur race.

Maria posa sa coupe de champagne vide sur le plateau d'un serveur qui passait à proximité, réajusta ses gants blancs et s’élança pour aller à la rencontre de ses deux connaissances, le sourire enchanteur aux lèvres et la main levée pour attirer leur attention.
Mais, à peine deux enjambées parcourues, le temps suspendit sa course : à la droite de Maria, des verres remplis d’eau glacée venaient de perdre mystérieusement leur équilibre.
...
Les yeux de la russe s’écarquillèrent d’horreur, elle estima à deux secondes le temps qui la séparait de la catastrophe niagaresque.
...
Centimètres par centimètres, les molécules d'eau fusèrent de leurs verres et prirent des trajectoires qui croisaient toutes inévitablement son décolleté.
...
Une seconde avant la fin des temps, la bouche de la porte-parole s’ouvrit, ses épaules se lancèrent dans une manœuvre désespérée de pivotement.
...
Cinq cent millisecondes avant le Big Crunch, les premières gouttelettes glacées s’écrasaient sur ses cheveux blonds, la russe prenait conscience que ses épaules ne seraient pas assez rapides…
...
Cinquante millisecondes avant le Jugement Dernier, les paupières de Maria se fermèrent sur ses yeux bleus pour qu'ils échappent au spectacle insoutenable de la douche écossaise...
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Twikjeya Elkash

Type Gamma

Type Gamma

Twikjeya Elkash

Race : Mutante
Clan : Indépendante
Age du perso : 25 ans
Profession : Chirurgienne de génie.
Sacrificatrice surdouée.
Experte des armes blanches.
Botaniste hors pair.
Prêtresse fanatique.
Affinités : La mort, les mutants et les âmes en détresse.

Points XP : 895


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Maitrise du sang.
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptyDim 13 Sep 2009 - 23:48

Twikjeya acheva son premier journaliste en corrigeant deux fautes sur le petit calepin que ce dernier agitait désespérément sous son nez… Le malheureux battit en retraite avant d’avoir pu demander à la belle si elle était réellement l’amante secrète de Kenjiss, comme beaucoup de gens présent semblaient le croire. A vrai dire, les agents de la sécurité et les serveurs paraissaient se relayer pour éloigner autant que possible les gêneurs, en particulier autour de la jeune slave… Ce n’était bien évidemment qu’une impression et la Confrérie n’avait en aucun cas fortement insisté auprès du responsable de la sécurité pour que Twikjeya soit préservée le plus possible des grattes papiers fous…

Cette précaution était pourtant superflue… Twikjeya n’avait jamais été à l’aise en public, mais elle savait s’adapter remarquablement vite à n’importe quelle situation. En jouant avec ses interlocuteurs, accentuant sa voix naturellement envoûtante et poussant ses partenaires dans des sujets où elle était particulièrement à l’aise, la sombre dame paraissait se débrouiller comme une grande ! Certes, les critiques murmuraient déjà que son sens de l’humour était parfois étrange et qu’il était heureux que cette demoiselle soit un peu plus intelligente que la moitié des jolies femmes que l’ont croisait par fois, sans quoi elle perdrait beaucoup de son intérêt… La dame des glaces intriguait, attirait, mais sa pâleur dissuadaient bien des hommes de tenter d’aller plus loin. Une fois que l’on était assuré qu’elle ne souffrait d’aucun mal, on s’aventurait un peu plus loin… Pour se voir stoppé dans son élan par un regard bleu acier visiblement capable de découper une plaque de métal. Pour l’instant, aucun séducteur en herbe n’avait tenté d’aller plus loin. Mais Twikjeya n’avait discuté qu’avec une dizaine de personnes peu alcoolisés jusque là… La sombre dame trempa à peine ses lèvres dans sa première coupe de champagne. L’alcool avait parfois des effets pervers et la mutante ne tenait pas le moins du monde à en être victime. Elle plus que tout autre était particulièrement vulnérable. Son état de faiblesse quasi constant la condamnait à boire deux fois moins qu’une femme de son âge. Pour pouvoir boire et défendre les couleurs de son beau pays (d’adoption toutefois… ) Twikjeya aurait dû cesser toute coupure ou injection quelques semaines avant cette cérémonie. Abstinence impossible. Il lui suffirait de surveiller sa consommation tout au long de la soirée et de passer discrètement sur le jus d’orange lorsqu’elle se sentirait vaciller sur ses talons. Encore une hérésie… Si elle se débrouillait suffisamment avec quelques centimètres de plus que d’habitude, Twikjeya aurait donné un bras pour retrouver sa paire de bottes habituelles ! Courir dans ces conditions équivalait à signer la condamnation à mort de ses chevilles. Elle devait toutefois reconnaître que ses talons hauts affinaient sa jambe et c’était uniquement après cette constatation qu’elle avait daigné jeter un coup d’œil à la paire que la malheureuse vendeuse lui tendait désespérément.

Et puis soudain… Le miracle. Alors qu’elle était pressé de toute part, Twikjeya vit ses auditeurs disparaître les uns après les autres, filer à l’anglaise ou plus simplement se presser vers le salon. Si elle avait osé, la sombre dame aurait esquissé un sourire de satisfaction. Elle conserva son teint de marbre, savourant toutefois le silence relatif qui s’installait peu à peu… Il ne dura pas. La voix de Terry résonna à ses oreilles. La dame des glaces fit un demi tour parfait, ni trop rapide ni trop lent, tandis que ses boucles se lançaient dans un ballet de haute voltige visiblement destiné à éborgner le malheureux caméléon qui cherchait désespérément une âme censée dans ce capharnaüm. Il fut récompensé de sa chasse par un sourire tout à fait ravissant. Twikjeya faisait des progrès.


En effet. C’est assez… inintéressant.


Twikjeya s’apprêtait à poursuivre sa phrase lorsqu’un mouvement attira son attention, coupant net à toute hérésie de la part de celle qui passait parfois pour muette à la Confrérie. Maria passa à quelques centimètres de l’étrange couple, resplendissante dans sa robe blanche. La dame des glaces avait approuvé en silence le choix de Bloody Mary… Quoi qu’un peu trop chargée à son goût, le tissu flattait la silhouette de la porte parole. Twikjeya se gardait évidemment bien d’émettre un avis quelconque sur les tenues des autres membres, à plus forte raison lorsqu’elle était elle même adepte de la surcharge frisant le mauvais goût par endroits…

Ce n’était toutefois pas le mouvement de Maria qui avait attiré son attention. Comme toujours, Twikjeya était attentive. A la différence de Kenjiss, qui était carrément sur ses gardes en permanence, la jeune slave ne se tenait pas prête à dégainer à tout instant. Elle se tenait simplement au centre d’une multitude de mouvements dont elle connaissait les moindres débouchés en permanence. C’était sensiblement la même chose que pour les objets, ce qui surprenait toujours ses infirmières, lorsqu’elle saisissait un scalpel perdu au milieux d’autres, alors qu’elle restait fixée sur le patient… Ici, c’était le mouvement du serveur qui l’avait attirée. Ou plutôt, elle l’avait remarqué, puis elle avait noté les étranges mouvements des verres sur le plateau. Qui n’était pas tout à fait normaux. Mais Twikjeya interrompit ses réflexions alors qu’elle s’apprêtait à calculer l’influence de la plate forme sur les mouvements du serveur lorsque les verres s’inclinèrent franchement. La jeune femme n’eut pas besoin de lancer une réflexion supplémentaire pour se douter de l’effet désastreux qu’allait avoir une Maria trempée jusqu’aux os, ridiculisée avant même l’inauguration de la plateforme. Un carnage total… Elle choisit donc d’appliquer la solution la plus simple possible. Eviter à tout prix de perdre Maria.
Prévoyante, Twikjeya s’était exercée à quelques mouvements avec sa nouvelle tenue… Elle l’avait en partie conçue pour cela, s’assurant de sa liberté de mouvement et vérifiant ses possibilités, perchée dix centimètres plus haut que d’habitude. La sombre dame bondit donc en avant, bras tendus. Maria n’était pas très lourde, mais Twikjeya savait qu’elle aurait besoin de toute sa maigre puissance pour déplacer suffisamment la jeune blonde… Elle prit un appui sur la jambe gauche, agrippa le bras droit de Maria pour la déporter sur le côté, suivant le mouvement, emportée par son élan…

Les verres étaient remplis d’une eau particulièrement glaciale comme pu le constater la jeune chirurgienne. Par chance, elle s’était suffisamment tendue pour éviter de subir de plein fouet le tsunami d’eau douce qui se jetait sur elle. De toute façon, elle ne s’était pas préoccupée d’elle même. Un demi verre eut donc l’occasion de se déverser joyeusement sur son dos… Recouvert par une abondante chevelure brune. Twikjeya fut sauvée par ses cheveux, qui subirent la douche à la place de sa robe. Et force était de constater que ce n’était pas forcément un mal… Lorsque la jeune mutante se releva, une fraction de secondes plus tard, elle ne put s’empêcher de secouer la tête, agitant sa coiffure dans un mouvement digne des plus grandes publicités pour shampooing du millénaire! Un demi mètre soyeux se balança à la vue de tous, étincelant de l’eau qu’il avait reçu pour retomber sur un dos flirtant avec le blanc aspirine, éclatant de contraste… Sans le savoir Twikjeya venait de s’attirer l’attention de la moitié des mâles de la soirée. Un baron manqua d’avaler de travers le hors d’œuvre qu’il grignotait lorsque la beauté slave se releva, cheveux trempés, mais luisant d’un effet certes insolite, mais tout à fait délicieux… Et ce fut donc l’effet inverse de celui escompté par une machiavélique humaine qui se produisit. L’attention se remobilisa autour de celle qui venait de casser les standards coincé des soirées de gala par une éblouissante prestation capillaire.

Indifférente à l’émoi produit par ses prouesses de femme fatale, Twikjeya s’assura surtout de l’équilibre de sa compagne en refermant sa main sur le gant de Maria, espérant ainsi éviter un échec de sauvetage in extremis par une cheville cassée. Le malheureux serveur (quinze ans d’expérience sans une chute !) bredouillant n’eut droit qu’à un regard d’une température équivalente à celle des glaçons qui trempaient à présent la moquette.


Monsieur vous êtes l’équivalent d’un boucher chez les chirurgiens. Maria ? Tout va bien ?
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Miss Lemington

Type Omega

Type Omega

Miss Lemington

Alias : Psyché
Race : Mutante
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans
Profession : Cerbère de l'Institut
Affinités : Abîme sans fond, gouffre des âmes tourmentées
Points XP : 1550


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Psychokinésie et télépathie
Type: Omega
Niveau: 7

MessageSujet: Re: [Escaliers] Confrérie (groupe 1) [Escaliers] Confrérie (groupe 1) EmptySam 19 Sep 2009 - 14:55

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