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[Fiche] Tony DiFury -- Rocket

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Tony DiFury

Type Alpha

Type Alpha

Tony DiFury

Alias : Rocket
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 22 ans, célibataire et libre comme l'air !
Profession : Etudiant
Affinités : - Virginie Parish
- June Appleby
- Samarah Lemington
- Hannah Hughes
Points XP : 370


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Propulsion thermochimique et champs énergétique
Type: Alpha
Niveau: 1

MessageSujet: [Fiche] Tony DiFury -- Rocket [Fiche] Tony DiFury -- Rocket EmptyDim 16 Fév 2014 - 20:51

Prénom et nom : Tony DiFury

Surnom : Rocket

Âge (Date de naissance) : 5 Janvier 2030, ce qui lui fait 22 ans.

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Nope, ses parents n'ayant aucune idée qu'il était un mutant, et n'en étant pas eux-même.

Origine : France. Né à Fréjus, a grandi dans une petite ville entre Lyon et Chambéry

Clan : l'Institut  

Pouvoir : Tony a la capacité de produire un champ de force thermochimique, d'une couleur légèrement orangée et dégageant une forte odeur d'ozone, nocif à long terme pour toute autre personne qui y serait exposé trop longtemps. L'intérêt ? Ce champs produit un effet d'action réaction à partir de ses jambes, ce qui lui permet de se propulser dans les airs, d'où le surnom de "Rocket". Quant il est en vol, l'énergie cinétique et chimique qu'il produit l'englobe dans un champ de force qui le rend quasiment invulnérable ...
Ses limites ? Il s'agit d'un pouvoir actif et fatiguant, ce qui signifie que la surprise est son pire ennemi. Cela le fatigue, car en plus de la production d'énergie, il doit contracter ses muscles pour maintenir l'activation. Plus il s'en sert, plus il doit se reposer. De toute façons, s'il tente de l'utiliser en étant fatigué, soit ça ne marche pas, soit ça coupe en plein vol... De plus, la nocivité de ses émanations le contraint à en limiter l'usage, sous peine d'intoxiquer son entourage ou de pourrir ses vêtements. Et puis ça ne lui permet pas de respirer dans l'espace, alors il devra prendre son mal en patience s'il a envie de visiter d'autres planètes ou détruire des objets en basse orbite....

Evolution :

Niveau 0 : Tony sait juste que la peur ou la colère déclenchent le processus, mais il ne peut l'empêcher le cas échéant. Il arrive à activer son pouvoir, mais n'a aucune idée de comment maîtriser la propulsion. Il peut se projeter dans une direction donnée sans pouvoir changer de cap, à une vitesse approximative de 150 km/h pendant une minute. Une fois lancé, il ne s'arrête que lorsqu'il heurte quelque chose ou que le pouvoir cesse inexplicablement de fonctionner. Le champ de force qui l'entoure lui permet de survivre à l'impact, ce qui est déjà bien...

Niveau 1 (actuel): Tony comprend quelques détails, comme comment éviter de partir en orbite quant il s'énerve. Néanmoins, la peur déclenche encore souvent le phénomène. Pour l'instant, il ne peut se propulser que durant environ cinq minutes, à une vitesse approximative de 250 km/h, et commence à causer des dégâts à ce qu'il percute : il peut traverser des murs de bois et de briques. S'il heurte un obstacle trop résistant (ou le sol), il rebondit incontrôlablement et finit par se vautrer lamentablement.

Niveau 2: Il vole désormais à 400 Km/h, pendant un petit quart d'heure. Augmentation de la résistance du champ de force, ce qui lui permet de traverser des murs de moëllons ou une petite épaisseur d'acier (des voitures par exemple, ou les portes "anti-intrusion" qu'on trouve dans le commerce). En outre, il peut changer de cap (difficilement), ce qui lui permet de transporter quelqu'un avec lui (son champ de force s'étendant à celui qu'il touche), mais cela le fatigue d'avantage (cinq minutes, pas plus).

Niveau 3: Le pouvoir varie ! Tony peut produire son champs de force sans se propulser, ce qui lui permet de résister à des coups de force surhumaine, ou des balles de calibre standard, pendant quelques instants. Cependant, la propulsion se déclenche souvent sans qu'il le veuille.
Il peut voler pendant une trentaine de minute (quinze s'il porte quelqu'un) à la bagatelle de 557 km/h et changer de cap plus facilement, mais perd encore quelquefois le contrôle.

Niveau 4:  768 km/h au compteur, et une heure pile au chrono ! Augmentation de la résistance, ce qui lui permet de traverser des camions, des murs de béton armé et autres objets résistants. Immobile, il peut encaisser des balles et des explosifs (type grenades ou dynamite) pendant cinq minutes. Il étend son champs plus loin lorsqu'il est immobile, de quoi protéger une personne si elle se tient à moins d'un mètre.

Niveau 5: Il peut désormais voler plusieurs heures d'affilé, faire des acrobaties aériennes à une vitesse de 900 km/h et traverser des objets renforcés ou blindés (des fourgons de banque, une grosse épaisseur de roche...). Il peut aussi concentrer l'énergie cinétique de sa réaction dans ses poings pour donner des coups puissants capables de traverser la pierre (mais qui n'augmente en aucun cas le poids qu'il peut soulever), ou projeter des rafales d'énergie dont l'intensité s'amenuise avec la distance (quelques mètres).

Niveau 6: Quant il est lancé, rien ne l'arrête ! Il passe le mur du son (soit 1224 km/h, ou Mach 1). Il peut détruire des avions en vol ou renverser des tanks, et son champs de force résiste à des armes lourdes. Il peut en outre protéger quelques personnes si elles se tiennent à moins de deux mètres. Ses coups chargés peuvent traverser l'acier.

Niveau 7: Vitesse maximum : Mach 2.
À ce stade ultime, Tony peut être considéré comme une arme de destruction massive : Quant il percute quelque chose, son champs de force expulse l'énergie qu'il a accumulé en une explosion dévastatrice... Et son corps produit un niveau d'énergie comparable à un réacteur atomique de petite taille. Heureusement qu'il n'émet aucune radiation...
Naturellement, il est extrêmement difficile de gérer une telle puissance. S'il abuse de son pouvoir, ou perd le contrôle, il peut tout bonnement se désintégrer et partir en fumée.


Publiquement En dehors des autres élèves de l'institut, personne ne sait que c'est un mutant. Il a la chance de ne pas porter de traces visibles.

Aptitudes : Le drame de la société moderne : Tony est doué pour une foule de petites choses, mais pas assez pour être considéré comme un expert. Il joue de la batterie et de la basse à un niveau intermédiaire mais a toujours été remplacé par quelqu'un de plus doué. Il sait conduire une voiture, mais n'a pas assez d'argent pour s'en payer une. Il a fait trois années de psychologie à la fac, mais l'urgence de la maîtrise de sa mutation l'a forcé à partir pour l'Angleterre sans valider sa licence. Il adore les sciences naturelles, physique et chimie, mais les mathématiques lui donnent une migraine de tous les diables.
Concernant le combat, il pratique l'art du pogo: on fonce dans le tas et on frappe ! Aucune maîtrise, aucune technique, juste de l'enthousiasme. Malgré tout, son grand-père lui a transmit les bases du karaté, à savoir encaisser un coup et tomber sans se faire mal... C'est peu, oui...

Description physique : Un mètre quatre-vingt-douze pour soixante-dix-huit kilos. Presque que la peau sur les os ! Vous l'aurez compris, il est grand, fin, la musculature discrète de ceux qui ne font pas beaucoup de sport. Ses yeux bleu-verts observent le monde avec un intérêt fasciné qui ressemble de loin à de l'indifférence. Il coiffe ses cheveux blonds en piques dans lesquels il passe ses doigts lorsqu'il est nerveux. De loin, on dirait un rockeur de la fin des années 90. De près, on dirait un punk qui s'habille comme un rockeur.

Signes particuliers : Un piercing sur chaque oreille, ce qui lui a valut des insultes peu amènes sur son orientation sexuelle. Il porte toujours sa montre plate en acier au poignet gauche, et un collier de surfeur orné d'une dent de requin autour du cou. Il ne troque ses t-shirt que pour des chemises aussi noires que son blouson de cuir, et porte le blue-jean en toute saison...
Ah, et niveau sale habitude, il fume.
Son problème ? Il a peur des chiens...

Histoire :
Les pneus crissent sur l'asphalte alors que l'autobus s'arrête dans un vacarme infernal qui déchire le petit matin. Un homme descend du véhicule, tremblant, les yeux cernés par le manque de sommeil et le teint pâle à cause du léger mal des transport qu'il trimbale depuis son enfance. Il est seul, frissonnant, emmitouflé dans son blouson de cuir qui ne protège pas du froid. Il fait quelques pas chancelants pour se dégourdir les jambes en respirant l'air frais. Passer la nuit dans un car qui sent le vomi, c'est pas facile pour dormir. Mais comme disent les Anglais : Totally worth it.

Devant lui, le panneau qu'il avait tant espéré voir : Harlow. Pas pour la vile qui lui fait face en silence, presque cachée par une nappe de ce brouillard si typique de ce pays. Non, ce qui l'intéresse, lui, c'est l'Institut. Il ramasse son sac à dos, se retourne et commence à marcher le long de la route, piochant une cigarette dans ses poches. Tandis que le goudron fatigué défile sous ses pas, le film de sa vie défile dans son esprit fatigué. Que faisait-il si loin de chez lui, dans ce pays étranger où, finalement, la même galère l'attendait ?

Longue histoire. La vie de Tony DiFury, commença il y a vingt-deux ans. Et, plus il y pensait, plus il lui semblait que l'histoire aurait  dût s'arrêter là. Rien ! Pas le moindre changement, pas la plus petite anecdote extraordinaire. Rien. Rien que la vie normal d'un petit français normal, avec une famille normale, dans une ville normale, avec des amis normaux. Jusqu'à il y a peu, il aurait trouvé qu'aller rendre visite à la famille en Sicile était quelque chose d'extraordinaire. Il trouvait que jouer de la batterie était quelque chose d'extraordinaire. Bref, il trouvait sa petite vie normale absolument extraordinaire.

Alors comment expliquer le sentiment d'ennui qui le taraudait depuis si longtemps ?

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Un bruit de klaxon le tire de ses rêveries alors que une voiture le frôle à tout berzingue, débarquant de derrière lui comme un diable sorti de sa boîte. Eh merde! il avait oublié qu'ici, on roulait à gauche. Heureusement qu'il n'a pas eût le temps d'avoir peur. Traversant la route pour marcher en face de la circulation, il hésite une seconde en regardant sa cigarette. Des petits trous percent sporadiquement le papier, désormais jauni et fripé. Une odeur d'ozone désagréable lui chatouille les narines tandis qu'il jette son bien, avant d'en allumer une neuve. Au moins, ce n'était pas lui qui était parti en fumée...

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Oui, depuis longtemps, il s'ennuyait. Collège, lycée, faculté... Le parcours classique d'un fils de gendarme et d'aide-soignante. Du trépidant ? Que nenni ! Il aurait donné cher pour un peu d'inattendu. S'il avait sût... Il se rappelait très bien le jour où sa vie avait basculé. L'un dans l'autre, il avait failli mourir, de bien des manières d'ailleurs.

La date : Le 16 juillet 2048. Le décor : Ossegor. Une virée entre amis, une semaine de vacances pour décompresser pendant l'été, profiter de la plage et des jolies filles. Du classique, encore une fois. . .
La semaine était presque achevée. La fête sur la plage était terminée depuis un bon moment, mais Tony était encore là, du sable plein les cheveux et la déprime au bord du coeur, assis sur les dunes à respirer l'air salé que charriait l'océan. Ses potes avaient réussi à draguer de superbes filles et étaient certainement en train d'en profiter. Lui, zéro. C'est pour ça qu'il était resté d'ailleurs. Regarder la mer quant on a du vague à l'âme, faut admettre que ça manque pas d'ironie...
Qu'est-ce qui l'appela, au large ? La mélancolie ? Le fond de vodka qui terminait de se dissoudre dans ses veines ? Il n'aurait sût le dire. Mais profitant de la solitude complète que lui offrait l'heure tardive, et de l'éclat providentiel que lui offrait la lune, il avait saisit sa planche de surf et sauté sur l'opportunité d'un bain de minuit. Seul, mais qu'importe. L'eau était fraîche, agréable, et les remous s'étaient calmés. Comme un naufragé, il s'était laissé dériver, flottant comme une méduse sur sa planche, fixant le ciel nocturne apaisant.

Et là, c'est le drame.

Un remous dans l'eau. Un clapotis, puis un bruit d'éclaboussure. Tony avait relevé la tête, soudain alarmé. Une ombre bouge dans les ténèbres. Une impression de danger, comme jamais il n'en avait ressenti, noue se entrailles. La fatigue laissant place à la peur, il se souvint d'un tout petit détail qu'il avait négligé jusque là : La nuit, c'est l'heure de la chasse pour les requins.

Il n'eût pas le temps de douter. Un choc d'une violence inouïe le soulève de son support, et après une ascension de plus d'un mètre, il se retrouve à l'eau. Crachotant, luttant pour rester à la surface, il voit la tête massive et le nez arrondit emporter sa planche dans un torrent d'écume. Des morceaux remontent à la surface, déchiquetés. L'adrénaline qui envahit son cerveau ne lui hurle qu'une chose : Décampes de là !

Dont acte. Ce soir là, il nagea plus vite que jamais, plus fort qu'il le pouvait, avec plus de conviction qu'il n'aurait pensé. Il entend son implacable poursuivant fendre les flots, derrière lui. Las, épuisé, il jette un regard désespéré au rivage goguenard qui l'attend à tout juste une vingtaine de mètres. Personne pour voler à son secours. Pas de maître nageur boy-buildé. Pas d'hélicoptère de secours pour chercher Bombard. Il se retourne. Il comprend tandis que l'aileron funeste sillonne les eaux, bande-annonce du célèbre prédateur. Il sait qu'il n'aura pas le temps de rejoindre la terre avant qu'il ne soit sur lui. Il sait qu'il va mourir, dévoré vif par l'appétit implacable du seul animal a avoir mit son seul prédateur en cage, et dont on ne peut espérer ni pitié ni esquive. Il se souvint avoir abandonné, battu avant d'avoir joué.

Oui, Tony s'en souvient comme si c'était hier. On dit que dans ce genre de situation, le temps ralentit. C'est des conneries. Le temps s'accélère. Plus le temps de penser, plus le temps de réfléchir. Il s'attendait à être entraîné par le fond, happé par les mâchoires puissantes qui se serait refermées sur sa jambe. Mais le monstre, curieusement, avait choisit une attaque de surface. Et ce fut quant il vit émerger cette gueule béante, garnie de dents acérées, que sa vie bascula à jamais. Effectivement, tout ce passa extrêmement vite. Devant la mort inéluctable, lui qui avait jeté l'éponge, son corps prît le dessus. L'instinct de survie. Il avait tendu les jambes et lancé les bras en avant, dans une tentative futile de retenir son assaillant (qu'il identifiera plus tard comme étant un requin bouledogue, mais on ne lui en voudra pas de ne pas l'avoir reconnu tout de suite, hein ?), hurlant de peur comme un animal qui voit la mort approcher. Et alors que le monstre allait l'engloutir, sa mutation se déclencha pour la première fois. De ses jambes partit un éclat orage. Le requin, la mer, la réalité dans laquelle il était plongé s'éloignaient de lui à une vitesse stupéfiante. Avant d'avoir eût le temps de comprendre, il heurtait la plage et créait un petit cratère dans une dune, avalant sable et coquillage. Il resta con, fixant toute la nuit la menace invisible à laquelle il avait échappé.

Il était donc un de ces "mutants" qui défrayaient la chronique. Reprendre sa vie en faisant sans blanc de rien fut plus dur qu'il ne l'avait crût. Il essayait, dans le secret des nuits de sa campagne, d'exercer son étrange don, d'en comprendre les mécanismes et le fonctionnement. Par chance, personne ne le surpris dans les airs malgré le fracas de ses cris de détresse lorsqu'il perdait le contrôle et se retrouvait dans un arbre ou dans une meule de foin, se demandant quant il finirait par se tuer ou par blesser quelqu'un...

Cependant, même dans le pays des droits de l'homme, le débat sur le "problème mutant" continuait à secouer les foules. Tous les jours, pas loin de chez lui, des gens se faisaient tabasser pour le seul mobile qu'ils avaient l'air différents. La connerie n'a ni frontière ni religion: elle n'a qu'une espèce. La menace semblait le suivre. Partout, il lui semblait voir des regards suspicieux qui le jaugeaient, le scrutait, le suivaient, le savaient. Il allait devenir parano si ça continuait. Ou se ferait lyncher.
Puis des rumeurs parvinrent à ses oreilles, lors d'une soirée au bar: En Angleterre, il existerait un refuge pour les mutants. Il ne lui en fallut pas plus pour se décider. Et puis quoi ? Il n'allait pas attendre dans un coin que les problèmes lui tombent sur le coin de la gueule...

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*Décidément, on y voit rien dans ce brouillard*

Tony erre à l'aveuglette sur le bord de la route, prisonnier d'un brouillard qui l'empêche d'y voir à plus de dix mètres. Il a marché un bon moment, mais il ne sait plus du tout où il est. Un chemin de terre s'ouvre sur sa droite. Est-ce le bon ? Il s'assied en tailleur, crache son mégot et passe nerveusement la main dans ses cheveux. Il menti à ses parents en leur disant qu'une école privée l'avait acceptée outre manche. Il avait vidé son compte, fait son sac, et entreprit la traversée du pays en train. Quelle misère... Le pire fut que, une fois arrivé à Londres, il n'avait trouvé aucun hôtel. Il avait squatté un pub, en désespoir de cause, et était tombé sur un type étrange, à la peau verte et écailleuse maladroitement cachée sous un pardessus dégoûtant. Quant le blondinet avait mentionné l'Institut, il lui avait conseillé de prendre le bus pour Harlow, et de rejoindre le manoir qui trônait dans la campagne, loin de la ville. Complètement perdu, il n'avait même pas eût l'idée de demander des précisions.

Assis dans le froid, il commençait à douter. Il était fou, inconscient ! Et s'il se faisait jeter ? Et si ce n'était qu'un vaste canular et qu'il n'y avait aucun endroit où il pourrait trouver de l'aide ?  Pire : et si c'était un piège des anti-mutants pour capturer les jeunes idiots ?

Alors qu'il sort une énième cigarette et la porte à sa bouche, il se fige soudain. Un mouvement dans le brume retient son attention. Une petite silhouette noire se dirige vers lui en grognant.

*Oh merde, un chien !!!!*

Il n'avait jamais comprit pourquoi, mais il a toujours eût une peur bleue des chiens. Et là, dans la catégorie molosse de compète, le doberman errant qui lui rugit dessus se pose là! Tony se redresse d'un bond. L'air se tend entre les deux animaux étranges qui se fixent. Le temps suspend son vol un instant, tandis que le cerbère gronde à quelques mètres. Puis la clope s'échappe des lèvres tremblantes du jeune homme...

Le bestiau s'élance, l'homme fait volte face et la poursuite commence. Tony court à en perdre haleine sur le chemin de terre. Mais alors qu'il sent le souffle chaud de la bête se rapprocher, il sent son corps se tendre. Il sait ce qui va se passer, mais n'a pas le temps de l'empêcher. Instinct de survie à la con. Dans un crépitement, la réaction s'enclenche sous sa ceinture. Il décolle gauchement, ne laissant dans son sillage qu'un entrelacs de branches brisées, une traîné de fumée noire et un chien errant ébahi. Il monte haut, légèrement penché en avant tandis que le vent rugit à ses oreilles. Il sort de la couche de brouillard et découvre un soleil radieux qui commence à poindre sur le pays. Son premier vol en plein jour. Putain, que c'est beau !

Puis il sent qu'il perd de la vitesse. Effectivement, son pouvoir a cessé de fonctionner. Encore une seconde...

"Et meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde !!"

Le sol se rapproche dangereusement. Cul par dessus tête, il s'immagine sans peine ce qui l'attend s'il ne réagit pas il se concentre, gesticule, hurle se débat. Par chance, à moins de cinq mètres d'une mort certaine, la combustion reprend et le projette encore plus avant. Il heurte les graviers avec fracas en creusant un petit cratère, et rebondit sur plusieurs mètres avant de s'immobiliser dans une traînée de cailloux. Il reprend son souffle un instant. Légèrement groggy, il se remet sur son séant et observe son environnement avec effarement tandis que le soleil se fraie enfin un passage à travers la croûte nuageuse: un portail, une cour... Et un gigantesque manoir !!! Il n'en croit pas ses yeux. Il y est arrivé.
C'est alors qu'une silhouette lui masque la lumière. Vite, dire quelque chose !

"Heu... Bonjour ! Excusez-moi, mais j'ai entendu dire qu'il existait un refuge pour les mutants, ici..."

Caractère :  Même s'il semble calme et posé, il apprécie la vie : il rit, il plaisante, il ridiculise les peurs absurdes et la morale faisandée des sociétés moribondes, avec un cynisme blasé emprunté aux films d'action qui ont bercés sa jeunesse. La bêtise et la méchanceté pure sont les seules choses qu'il déteste vraiment, encore plus que les menteurs et les magouilleurs. Punk, révolutionnaire dans l'âme, il milite à son humble niveau pour la libre conscience et l'affranchissement des barrières qui semblent avoir cloisonnées l'esprit de bien trop de ses contemporains.
Mais ceux qui le connaissent savent qu'il cache sa peur et sa tristesse derrière ses rires.

Ambitions : Ses échecs répétés ont très vite crées chez lui l'idée fixe que sa vie est inutile. Depuis l'émergence de ses pouvoirs, il espère être utile au monde et protéger ceux qui en ont besoin. Et qui sait ? S'il peut vivre une vie palpitante au passage, ce n'est que mieux...


Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 22 ans
Votre addiction au net (en h/jour) : 32h par jours, 8 jours sur 7
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Dans la section "partenaires" de mon autre forum  Basketball 
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Je lis les comics depuis mes 3 ans. Mutants ? super-pouvoirs ? Je suis une gros gros gros GROS fan   geek 
Est-ce votre dernier mot ? : C'est mon ultime bafouille !!  sunny 

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Bien sûr ! tout ce qu'il vous plaira !



Dernière édition par Tony DiFury le Mar 20 Mai 2014 - 2:31, édité 4 fois
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