Nicole dévalait les rue de Vancouver quatre a quatre en percutant les objets qui se dressaient sur son passage à cause de sa vue troublée par la lumière ambiante et le fait qu'elle avait du mal à bien apprécier les distances. De temps en temps, elle se prenait les pieds dans ce qu'elle avait crut être sa couette au départ. Elle comprit rapidement que c'était attaché dans son dos. Dans sa fuite, elle essaya a plusieurs reprise de se relever afin d'essayer de se voir dans un reflet de pare-brise ou dans une vitrine. A chaque fois, elle trébuchait et s'étalait de tout son long. Nicole souffrait, son épaule, ses griffures du a ses chutes. Mais sa douleur n'était pas que physique. Elle réentendait s'en cesse les hurlements de sa mère et le coup de fusils qui l'avait décidé à fuir. Sans les voir, elle sentait les regards des gens autours d'elle qui la regarder dans un mélange de dégout et de peur. Peur de ce qu'elle était... Peur à l'idée de pouvoir être comme elle un jour. Elle ne saurait le dire elle n'avait qu'une vague idée de son apparence. Et le bruit de ses griffes contre le macadam continuaient de lui rappeler qu'elle avait du beaucoup changer. Si elle ne s'était pas trompée, elle se rapprochait de l'hôpital. On pourrait la soigner là bas. Il avait des vaccins. Une vieille femme se rapprocha d'elle en parlant. Surprise, Nicole... Non Vermine... elle n'était plus Nicole... Sa mère l'avait appelait Vermine, c'était donc son nouveau nom.

Vermine sursauta en sentant la femme s'approcher en lui demandant si ça allait. Par pur réflexe, la mutante se cala sur ses quatre pattes en fronçant les yeux pour mieux voir son adversaire. Ses griffes grattèrent le sol comme si elle se préparait à bondir. Montrant les crocs, Vermine siffla entre ses dent un " Lâches-moi, la vieille!" qui n'avait rien de très engageant. Pour couronner le tableau du monstre, à quatre pattes, vêtue d'une chemise de nuit sale et déchirée, qui se baladait en pleine fin de journée, son ventre se mit à gargouiller. Ce qui fit reculer encore un peu plus la vieille femme déjà bien surprise de s'être fait envoyé boule de la sorte.

Vermine se rendit compte qu'elle n'avait rien mangé de la journée... La question primordiale qu'elle se posait été de savoir si elle paraissait assez humaine pour alla se chercher un hamburger. Au pire elle se servirait de force, à moins que...

Tout ces gens inconsciemment, elle se demandait quel gout ils pouvaient avoir. Nouveau corps, nouveau régime alimentaire. Et les monstres ça boit du sang. C’est bien connu. Sinon pourquoi aurait-elle ses crocs. L'ennuie c'est qu'elle s'en sentait la force mais pas l'envie de la faire. Puis un bruit retint son attention. Un Chien, elle vit un type avec un chien qui aboyait et grognait tandis que son maitre la pointait du doigt.

Vermine ne demanda pas son reste et se faufila dans la ruelle qui se trouver derrière elle et qui semblait plus sombre que la grande rue. Dans sa précipitation, elle fonça et trébucha dans des poubelles. A moitié sonnée par la chute, Nicole se retrouva couverte par un tas d'ordure. Ouvrant les yeux par réflexe en crachant un truc qu'elle venait d'avaler, elle aperçut une silhouette tirer par un gros chien. La silhouette se pencha vers le chien et malgré les grognements sourds de l'animal qui lui paraissait difforme et tout flou, elle entendit une voix masculine dire.

" Chopes Rex! Chopes là et tues moi cette saleté!"

Spoiler:

Nicole s'était tassée dans le tas d'immondice par simple réflexe. Sous les grognement du chien, elle se demandait quelle solution adopter. Supplier quelqu'un de l'aider ou sauter au cou de la bête pour lui montrer qui était la chef. Bizarrement la deuxième idée lui semblait la plus pratique dans cette ruelle, elle semblait avoir un avantage puisque le lumière la gênée beaucoup moins.

*méchant... Méchant chien! viens là que je te...* pensa t'elle. soudain quelqu'un apparue. Nicole était trop loin pour bien distinguer de qui il s'agissait. mais a sa taille est sa façon de bouger elle compris qu'il s'agissait d'une femme. la suite échappa un peu a la mutante. la chien se mit a crier quand elle lui attrapa la peau du cou. Nicole essaya de se relevait pour mieux voir ce qu'il s'était passé. Cette humaine ne devait pas être tout a fait normal. en plus elle avait prit sa défense. Elle tendit une main vers un sac pour se relever. Mais ses doigts traversèrent le plastique comme si il s'agissait d'une motte de beurre et le déchirèrent dans la longueur. Nicole se prit des trognons de pomme entamés, des couches usagers et d'autres immondices dont elle n'avait pas envie de connaitre la provenance. Une de ses ailes dépassée allégrement du tas d'ordures. Mais de la où était Thémis, elle pouvait passer pour un drap long et déchiré.

Après avoir reprit ses esprit, Nicole se releva en crachant un liquide visqueux qui venait de la poubelle. Son gout était aussi terrible que son odeur. Toussant pour passer le gout, elle plissa les yeux pour tentait de voir la jeune femme. Une partie d'elle avait envie d'aller la voir. mais intérieurement elle avait envie de s'en méfier. La réaction brutale de sa mére ainsi que celle du maitre et de son chien lui donnait un aperçut de la réaction qu'elle donnait aux gens.

S'approchant discrètement, tout en restant dans la pénombre, elle crut reconnaitre la silhouette de la femme qui semblait portait un truc a son oreille. Vermine voulut remettre ses lunettes sur son nez. Mais elle se rappela dans quel état étaient ses verres, puis elle fit le rapprochement avec le sac et elle examina pour la première fois ses mains. Leur aspect crochues lui mit un un haut le coeur.

"Qu'est-ce qui m'arrive" murmura t'elle

Elle essaya de positionner ses lunettes qu'elle avait sur la tète. En faisant attention à ne pas plus abimer ses verres. La vision n'était pas parfaite, mais elle lui donnait une idée plus concrètes de son apparence. Puis elle commença à se regarder un peu mieux. Ses pieds, ses mains, ses bras et sa blessure à l'épaule qui lui faisait vraiment mal et qu'elle devait faire soigner. Nicole avait envie de hurler. d'ailleurs le sang qui se dégageait de sa blessure en tachant sa chemise de nuit déjà complétement sale et déchirée n'en était pas la raison principale. Soudain elle repensait à ses trucs qu'elle avait dans le dos et qui trainaient souvent par terre un peu n'importe comment et qui se prenaient de temps en temps dans ses pas.


*******

"AAAAAAAAAHHHHH"

Une voix de fillette s'échappa de la ruelle. Nicole sortit d'un coup de la pénombre, puis elle se roula par terre en se tenait une des ses ailes dans les mains. Elle donnait l'impression de vouloir essayer de l'arracher de son dos tout en hurlant comme une folle

Tandis que Nicole essayait de s'arracher les ailes elles sentait ses griffes lacérer ses chaires. La lumière la gênait, mais elle fut rapidement atténuée par la foule qui l'entourée de nouveau en ricanant en l'insultant ou en hurlant au monstre.

Mais Vermine s'en contrefichait, elle voulait juste se débarrasser de ce surplus de peau sur-tendue qui constituée ses ailes. Les autres avaient peu d'importance en fin de compte. Elle voulait juste redevenir normal. Quelqu'un lui balança une chaussure en l'insultant. La fillette se repositionna sur ses quatre patte en sifflant entre ses dents. Prête à bondir sur le coupable.

Mais de loin elle aperçut (et surtout entendit en partie) une femme prendre sa défense auprès d'un homme dont elle connaissait la silhouette. Il tenait un long truc dans ses mains. Nicole comprit qu'il s'agissait du type au chien. Nicole la vit faire quelque chose, les gens arrêtèrent de l'insulter en fixant la femme. Nicole ne réussi pas trop a distinguer ce qu'il s'était passer. Sa vue déformée la gênée pour bien comprendre ce que la femme venait de faire. Elle se contenta d'attraper le "bâton" en disant un truc au type qui s'enfuit sans demander son reste.

la fillette en profita pour essayer de s'éclipser en se faufilant entre les gens. Mais rapidement elle entendit quelqu'un demandait un truc a propos des mutants. La foule s'écarta pour laisser place à la jeune femme. L'empêchant par la même occasion de s'enfuir. Nicole se retrouva au centre d'un cercle composé d'humain et d'une femme qui lui venait en aide.

Vermine n'avait rien demandé à personne, elle voulait juste ne pas avoir à se réveillée sous cette apparence. Campée sur ses quatre pattes; les ailes trainant par terre, la fillette fixa vaguement la direction de la femme.

Puis sans prévenir un son plus proche de l'animal que de l'homme sortit de sa bouche. une sorte de sifflement menaçant qui surpris Vermine elle même. Son dos se bomba et elle déploya ses ailles afin de dissuader la foule de s'approcher.

" Laisse moi! ... Laissez moi tranquille!"

Nicole était à la fois perdue et terrifiée. Son instinct lui disait de sauter sur le première personne qui s'approcherait d'un peu trop prés, le pire était que l'idée lui plaisait. La foule préféra s'éloigner et se disperser. pour éviter les problèmes. Certains sortirent leurs téléphones portables et appelèrent la police.

Voyant qu'ils y avait moins de monde autour. Vermine se détendit quelque peu. Mais elle continuait d'essayer de surveiller la femme. Elle avait perdu ses lunettes pendant qu'elle se battait avec son aile. Mais elle espérait que Thémis ne saurait pas qu'elle n'y voyait pas à un mètre. Dans un feulement, La fillette demanda.

" Qui tu es! Tu me veux quoi!"

Quand la jeune femme se rapprocha et se baissa à sa hauteur, Vermine eut un léger mouvement de recule. Elle contracta légèrement les muscles de ses jambes et de ses bras, et se prépara à bondir. L'idée de fuir lui traversa un instant l'esprit. Par réflexe, ses ailes battirent l'air dans un claquement brutal. Thémis pu sentir le vent créé par la poussé des ailes la décoiffer un bon coup. Mais Vermine ne parvint pas à décoller, ses ailles n'avaient pas encore assez de force pour ça. Mais c'est avec une surprise non dissimulée, qu'elle sentit son corps se soulever très légèrement.

Un peu perdue et troublée par ce qu'elle venait de faire, Nicole observa la jeune femme se mettre à sa hauteur. La fillette était assez proche pour distinguer plus en détail le visage de l'étrangère. Il y avait trop de lumière pour qu'elle puisse le voir distinctement, mais bien que son visage soit encore légèrement flou, elle parvint à s'en faire une petite idée.

Avant qu'elle ne puisse faire quoique ce soit, la jeune femme lui mit sa veste sur le dos, obligeant par la même occasion la fillette à replier ses ailes, qui dépassaient allégrement de sa veste, pour l'enfiler. La fillette eut la désagréable impression qu'on l'enfermait dans un étau, elle eut un petit tremblement de dégout à l'idée d'avoir ses ailes bloquées de la sorte. sans parler du fait qu'elle fut soulever du sol comme si elle était un simple fétu de paille. Pas vraiment rassurée, elle respira un peu plus nerveusement.

Elle faillit avoir le réflexe de frapper la jeune femme au visage pour se défendre. Mais celle-ci trouva les mots juste pour la rassurée. Elle voulait l'aider et l'emmener dans un endroit sûr.

Nicole se laissa faire, mais elle se dit qu'elle aurait pu tout aussi bien courir derrière elle. Cependant les récents chocs frontaux avec les poubelles et les passants qui se trouvaient sur son chemin l'en dissuadèrent. Sans parler de son épaule qui lui faisait encore un mal de chien.

Vermine se laissa donc porter, elle essaya de se repérer en regardant où l'emmener Thémis. Mais avec sa vision, c'était comme essayer de se sauver de la noyade en nageant vers la rive durant un brouillard de pleine mer. Du coup, elle ferma le yeux et se contenta d'écouter les voix des policier se perdre dans le labyrinthe de ruelles qu'avait emprunté la jeune femme.

Quand elle rouvrit les yeux. Vermine fut agressée par la lumière d'un néon rose qui lui empêcha de savoir où elle se trouvait. Elles rentrèrent dans un bâtiment au écœurant relents d' alcool et de sueurs. Nicole pensa qu'elles étaient arrivées. Un peu impatiente de se débarrasser de la veste et de pouvoir enfin dégourdir les pattes, elle tenta de se dégager et piqua avec ses griffes, sans le vouloir, les côtes de celle qui venait de la sauver.

Mais Thémis la transporta vers une porte dérobée. L'intérieur du bar étant plus sombre, elle y voyait bien mieux qu'à l'extérieur. Elle crut reconnaitre ce que le gros poster qui cachait la porte représentait. Un peu surprise, elle n'eut pas vraiment le temps de faire part de son indignation à la jeune femme. Elle n'avait pas l'age pour se trouver dans un bar de striptease. Nicole n'avait pas envie d'avoir des ennuies si on la trouvait ici.

Quand elles passèrent la porte. Elle arrivèrent dans une pièce encore plus sombre. Nicole y voyait encore mieux que dans le bar et en fut soulagée. Elle siffla quand même de mécontentement à cause du tube fluorescent qui lui gâcher la vision périphérique et se laissa déposer délicatement sur le lit. Elle resta un moment affalée en se demandant comment elle devait s'assoir, mais la première chose qu'elle fit, fut de se débarrasser de la veste qui lui donner des crampes aux ailes.

Dés que ce fut fait, elle la balança de rage vers la seule source de lumière dans le but de la couvrir. La veste tomba lamentablement au sol tandis que Nicole se mit a tourner en rond pour se trouver un position confortable tout en essayant de ne pas détruire le matelas avec ses longues griffes en en dépliant lentement ses ailes pour les sortir de leur engourdissement. La jeune femme s'installa prés d'elle en sortant un objet. Vermine comprit qu'il s'agissait d'un portable a cause de la lumière de l'écran qui lui agressa les yeux tandis qu'elle composait le numéro. Elle remarqua aussi qu'elle la fixer avec une drôle d'expression Nicole fronça les sourcils

L'avoir portée sur le trajet ne lui donnait pas encore le droit de se rapprocher d'elle de la sorte. Pendant le coup de fil, Vermine sauta du lit en se réceptionnant mal. Du coup, elle se cogna la tête contre le mur en face du lit et se retourna en entendant les mots mutantes et piteux état. la jeune femme raccrocha, Nicole se dit qu'elle devait mettre une certaine distance entre elles. La pièce était un peu trop petite pour qu'elle puisse bien déployer ses ailes. Elle se blottit contre le mur afin que personne ne la surprenne par derrière et donna deux coups de griffe rageur dans le vide.

Ca ne sembla pas hélas pas avoir l'effet escompter, la jeune femme se présenta en lui demandant qui elle était. Elle en profita pour s'assoir prés d'elle. Nicole fit un léger écart en sifflant de nouveau, s'éloignant encore un peut plus de la porte. Puis réfléchissant, elle pencha légèrement la tête sur le côtés en disant.

" Je m'appelle N...Vermine! C'est... mon nouveau nom! L'autre n'a plus d'importance! C'est... Ma mère me l'a retiré quand elle m'a tiré dessus!... Ne t'approches pas! restes loin!"

aprés avoir afficher un visage furieux, elle se fit mine de regarder autour d'elle et demanda tout en s'asseyant par terre comme un animal à quatre pattes.

" c'est où ici? C'est un bar ou une prison? Ca pu ici! Je... je peux avoir à manger?"

Puis trois questions qui la titillaient un peu plus que les autres fut lâcher d'un coup avant que Thémis n'ait le temps de répondre. La voix de la jeune fille se fit plus grave comme si elle redoutait les réponses.

" Pourquoi tu m'aides? Tu es une , toi mutante aussi? Si tu es une mutante? pourquoi t'es pas moche comme moi?"

Vermine écouta ce que lui dit la jeune femme avec une certaine méfiance. Comment faire confiance à des adultes quand on venait de se faire tirer dessus et chassé de chez soi par sa propre mère. Inconsciemment, elle sentait que Thémis voulait la réconforter et l'aider. Mais certaines phrases comme "N'est pas peur" raisonnées instinctivement dans sa tête comme des ordres qu'elle ne devait pas se permettre de désobéir. A contrecœur, elle décida de rester pour voir ce que lui réservé cette Thémis aux mains si étrange, mais ça ne l’empêchée pas d'avoir peur

Nicole ne les regarda qu'un instant, mais fini par toucher les prothèses du bout des griffes afin de mieux se rendre compte. Troublée par ces mains qui n'en était pas, elle fit un léger pas en arrière, ce qui lui fit taper contre le mur, en demandant pas très rassurée.

" Qui a fait ça? A quoi sa sert ?»

A son âge, elle était loin de se douter de ce que l'homme était capable de faire pour se débarrasser de la menace mutante. Mais Nicole n'eut aucune réponse. Le portable sonna en faisant sursauter la fillette qui ne s'y attendait pas. Elle se redressa comme elle put pour suivre la conversation. Mais n'entendre que la moitié de la conversation ne l'aidée pas beaucoup et Thémis ne lui dit rien de plus là dessus.

Nicole sentit que la jeune femme l'observait, ce qui la mit un peu plus mal à l'aise. Mais elle lui proposa a sandwich. La fillette ne savait plus vraiment quand est-ce qu'elle avait mangé pour la dernière fois. Une expression juvénile, enjouée et intéressée illumina d'un coup ses traits.

" Oh oui! Poulet, Mayo avec des tranches de bacon grillées et des frites dedans... je peux aussi avoir un coca ?»

Vermine piétina le sol d'impatience en griffant légèrement le sol. Elle aurait bien demandé des bonbons aussi. Mais elle n'osait pas abuser. En plus, Thémis partit en lui affirmant qu'elle avait tous les ingrédients. Du moment qu'elle prenait son temps, Nicole pourrait trouver un moyen de s'enfuir

Nicole se rassit en guettant le moment ou elle fermerait la porte, puis elle se précipita vers le lit en se cognant la tête sur la table de chevets. elle posa ses mains/pattes sur le bord du lit et essaya de se relever pour se tenir debout. Se disant qu’elle irait plus vite si elle pouvait marcher dressée sur ses pieds et pas comme une bête. En prenant appuis sur ses mains, elle y arriva presque. Mais elle ressemblait plus à un chien sur ses deux pattes arrière qu'à un être humain.

Elle essaya de complètement se mette debout. La douleur lui fit perdre l'équilibre, elle tomba et s'affala lamentablement sur le lit les larmes aux yeux à causes de ce qui lui arriver, elle avait envie de hurler de rage et de frustration. des bruits de pas discret lui firent comprendre que quelqu'un se rapprocher.

La fillette se hissa sur le lit. Se séchant les yeux en les frottant contre la couette, elle eut à peine le temps de se retourner que Thémis rentra en la croyant probablement assise à attendre tranquillement son repas.

Vermine la fixa de ses yeux rougit par les larmes. Elle n'y voyait pas grand chose et guetter le moment ou elle pourrait se faufiler par la porte. Thémis lui tendit son sandwich. la fillette le lui arracha des mains en le portant à sa bouche pour le dévorer. Mais elle S'abstient. Encore un ordre. "manges" le reste de la phrase de Thémis lui donna encore moins envie de se nourrir. Voila qu'elle voulait en savoir plus sur elle.

Pas spécialement prête à parler d'elle, Vermine laissa tomber le sandwich sur la couverture en répliquant sur un ton énervé.

" Kéce ça peut t'faire! C'est pas tes af..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que quelqu'un frappa à la porte. Vermine se releva d'un coup en plantant ses griffe dans le matelas pour se préparer à sauter sur celui qui oser les déranger. Mais Themis évita le pire en discutant avec l'opportun. Vermine se calma un peu.

Elle laissa la veste où elle était est sauta du lit en se rapprochant de la jeune femme qui ne lui avait pas laissé la possibilité de parler jusqu'à présent. Elle du lever la tête pour bien la voir puis elle lui dit froid.

" Tu crois vraiment que ta veste va me faire paraitre discrète ? J'ai pas froid, les trucs que j'ai sur le dos me tiennent chaud. J'ai pas envie d'aller chez toi ! Je veux pas non plus te suivre ! Les adultes, les humains ont perdu ma confiance et il faudra plus que des sandwich au poulet pour me faire changer d'avis sur eux !»

Elle plissa alors les yeux pour mieux distinguer l'expression de la jeune adulte et pour retenir ses larmes. Puis elle reprit en haussant les épaules et en grimaçant à cause de sa blessure.

" C'est toi que la police cherche ! Moi, j'ai rien fait de mal à part être en vie ! Je suis une Vermine pas une personne. Ma place est dans les poubelles avec les autres déchets !»

Nicole n'avait pas l'intention de bouger, elle se préparait à donner des coups de griffes si Themis éssayait encore de la porter sans son accord.