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[Post-Scénar 6] Le retour des chanceux

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Miss Lemington

Type Omega

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Miss Lemington

Alias : Psyché
Race : Mutante
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans
Profession : Cerbère de l'Institut
Affinités : Abîme sans fond, gouffre des âmes tourmentées
Points XP : 1550


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Psychokinésie et télépathie
Type: Omega
Niveau: 7

MessageSujet: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyVen 21 Déc 2012 - 2:05

Les mutants laissèrent derrière eux l’agitation des forces armées et de la ville en état d’alerte. Assez facilement –trop peut-être ? – ils furent rapidement loin du danger et Samarah ne s’arrêta que lorsqu’elle fut certaine que plus aucun bâtiment ne risquait de leur tomber sur le crâne. Elle jeta un coup d’œil à Nakor. Le vieil homme paraissait visiblement à bout de force mais fort heureusement, il était solide. Il tiendrait le coup, elle en était certaine.

Le trajet jusqu’à l’Institut se déroula dans un étrange silence. Tous savaient qu’ils venaient d’échapper de peu à la mort. Une fois encore. Ils avaient eu de la chance. Beaucoup de chance. Mais ce n’était pas le cas de tout le monde sur le plateau. Combien d’innocents comptaient parmi les victimes de ce cinglé désormais ? Le visage dément de Louis Désiré s’imprima dans l’esprit de la mutante et ses poings se crispèrent. D’où sortait ce malade ? Comment était-ce possible de n’avoir jamais entendu parler de lui ? Samarah avait toujours pensé qu’un mutant puissant, voire très puissant ne pouvait rester caché impunément. Tôt ou tard, ses pouvoirs le trahiraient. Et surtout plus inquiétant encore, comment expliquer une telle puissance ? Même si elle ne l’avouerait sans doute jamais, son orgueil venait d’en prendre un coup. Non qu’elle ait jamais eu la prétention de se croire la mutante la plus puissante au monde –il était toujours possible de trouver plus puissant que soi, preuve venait d’en être faite ce soir- mais de là à ne pas pouvoir riposter correctement… Cela la contrariait fortement.

Ils arrivèrent en vue du manoir et Samarah chassa ses pensées. Ils en reparleraient bien assez tôt. Elle contempla la bâtisse. C’était sans doute le seul endroit sur Terre où la mutante se sentait… bien. Ou au moins, apaisée. Et elle se surprit à penser qu’elle ne le quittait finalement que très peu, sauf circonstance exceptionnelle. Ce qui venait de se passer ce soir la confortait dans son idée, on n’était jamais mieux que chez soi !

Lorsqu’ils eurent tous franchi la porte d’entrée, la mutante déclara calmement, mais d’une voix cependant décidée :

« Je crois que la situation impose un debriefing immédiat. Nakor, tu te sens d’aplomb pour y assister ? Dans le cas contraire, nous ferons d’abord un détour par l’infirmerie, tu en as fait beaucoup sur le plateau… »

*et ne me répond pas oui uniquement pour me faire plaisir, je saurai si tu mens* ajouta subitement Samarah en guise d’avertissement. Elle connaissait le dévouement sans faille du veillard, mais il fallait aussi qu’il se ménage sérieusement s’il tenait encore à rester vaillant auprès d’eux ! Surtout après les évènements récents

Puis son regard se posa sur Sinead et Aisling. L’adolescente avait frôlé la mort d’un peu trop près à son goût et la mutante se sentait coupable.

« Est-ce que ça va aller ? » demanda-t-elle simplement. N’étant elle-même pas médecin, elle supposa que Sinead, dont les connaissances scientifiques étaient plus poussées que les siennes, avait déjà du s’assurer que sa fille se portait bien. Au moins physiquement. Psychiquement, il faudrait voir comment la jeune fille allait réagir dans les jours qui suivent…
Léon était à ses côtés. Le mutant semblait aussi songeur qu’elle. Il était fort probable qu’il se pose les mêmes questions qu’elle. Des questions dont il était temps de débattre !

Sans en ajouter davantage, la mutante prit la direction de son bureau. En traversant le grand hall de l’Institut, elle fut prise d’un frisson inexpliqué. Etait-ce la montée d’adrénaline dont les effets se dissipaient peu à peu, ou bien faisait-il anormalement froid dans le manoir ?
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Aisling O'Hegarty

Type Alpha

Type Alpha

Aisling O'Hegarty

Alias : Aucun pour le moment
Race : Mutante
Clan : Le nouvel institut
Age du perso : 17 ans
Profession : Lycéenne
Affinités : Sa mère et...
Points XP : 298


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Création de roses et de pétales de rose
Type: Alpha
Niveau: 1

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyVen 21 Déc 2012 - 13:33

L’apocalypse venait de cesser… Tout au moins, cela en avait-il l’impression… Après la panique du à l’apparition aussi soudaine que totalement inattendu de ce mutant inconnu à l’air quelque peu excentrique, après les malchanceux qui avaient trouvé la mort suite à son agression purement gratuite, après les chanceux qui avaient pu survivre à cet assaut incompréhensible, le calme était finalement revenu lorsque tous avaient pu regagner la rue dans une panique incontrôlée. Aisling avait eu de la chance, elle le savait parfaitement… Si elle n’avait pas été la fille de Sinéad, si de fait elle n’avait pas été protégée par un mutant de l’institut, sans doute à cause de cet état de fait, justement… En dépit de son envie irrépressible de rester à l’intérieur afin de rejoindre sa mère au plus près du combat afin de la protéger de son mieux, la jeune fille avait fini par céder à l’ordre impérieux de sa génitrice de déguerpir sans plus tarder. De très mauvaise grâce, mais elle avait tout de même fini par lui obéir et par tourner les talons afin de ramper en direction des portes situés dans les contrebas des estrades, afin d’éviter de se prendre le moindre projectile fatale projeté par ce mutant apparemment fou.

Une fois assez éloignée du mutant occupé à combattre les autres mutants initialement invités pour débattre, elle s’était alors relevée avec rapidité afin de ne pas finir totalement écrasée par la foule paniqué qui se battait presque pour franchir les double portes du studio de télévision. Comme bien souvent dans ces cas-là, cette panique avait rajouté des blessés à la liste imputable au mutant français. Une fois dehors, Aisling s’était tout aussi rapidement éloignée de la foule des badauds éprouvés par l’attaque, afin de ne pas être prise en charge par les secours qui commençaient à envahir la rue. Tout d’abord parce que elle n’était pas vraiment blessée physiquement, mais surtout parce que elle attendait sa mère ainsi que tous les autres mutants de l’institut, présent sur le plateau. Même si elle prétendait ne pas être une mutante aux yeux de tous, elle n’en demeurait pas moins une résidente de l’institut et elle n’entendait pas partager un autre sort que le leur.

A son grand soulagement, elle fini enfin par les apercevoir… Le terrible combat s’était visiblement terminé, mais le mutant inconnu n’était pas avec eux. S’il n’avait pas été fait prisonnier, alors cela ne pouvait signifier qu’une chose : il avait réussir à prendre la fuite. Au vu de la résistance que celui-ci avait offert, à son corps défendant, à une tripotée de mutant dont certains étaient véritablement puissant, cela n’était finalement pas vraiment étonnant. Quoi qu’il en soit, Aisling était contente de voir que tous s’en étaient bien sortit et elles se précipita dans leur direction afin de tous les serrer dans ses bras en leur signifiant verbalement son bonheur de les voir tous sauf. Afin d ‘éviter une interrogation en règle de la part des force de l’ordre, tout aussi bien que de celles des vautours du monde de la presse et de la télévision, les membres de l’institut avaient rapidement décidé d’y retourner afin de prendre un repos bien mérité.

Une fois dans le hall de l’institution, un puissant sentiment de soulagement sembla envahir les mur. Oui, c’était un fait, tous le monde se sentait totalement en sécurité à l’institut. Même si cela n’était pas forcément une vérité absolue, elle était tout au moins très rassurante pour les résidents. Depuis qu’elle avait retrouvé sa mère à l’extérieur, Aisling ne lui avait pas lâché la main. Sinéad lui avait déjà raconté ses aventures dans le précédent institut de sa jeunesse, mais d’y assister de ses propres yeux et de l’avoir vu en danger, avait littéralement frappé l’adolescente au cœur. Le danger pouvait être une chose palpitante lorsqu’il était abstrait, mais le voir en face changeait radicalement le point de vu des gens sur la question. Pour la première fois de sa vie, Aisling avait réalisée que sa mère aurait pu réellement mourir et cette seule pensée lui avait fait prendre des risques inconsidérée afin de la rejoindre. Bien qu’elle ne le voulait pas, c’était à elle de mourir avant sa mère, pas le contraire. Le destin lui ferait une bien cruelle farce, si jamais elle devait lui survivre en dépit de sa malédiction du au vaccin instillée à sa mère afin de faire disparaître sa mutation.

Lorsque Samarah lui demanda si elle allait bien, Aisling lui répondit dans un sourire :

‘’Je vais bien, ne t’inquiètes pas pour moi Samarah… c’est plutôt à moi de te poser la question…’’

Le sourire avait été tendre, le regard rempli d’amour, pour celle qui était un peu comme une seconde mère pour elle depuis son arrivée à l’institut. La télépathe adressa encore quelque mots au vénérable de l’institut, avant de diriger ses pas en direction de son bureau. Elle indiqua aussi qu’il y allait certainement y avoir un débriefing de la situation et Aisling entendait bien y participer quoi qu’en pense sa mère. Si Samarah était encore partiellement dans un état de fragilité depuis sa sortie de coma, Nakor, lui, souffrait d’un maux qui ne pouvait se ressourcer dans le repos : la vieillesse. Le mutant, en dépit de sa jeunesse d’esprit apparente, avait tout de même les quatre vingt-dix ans passé, ce n’était pas à prendre à la légère.

Dans un soupir, Aisling serra encore un peu plus la main de sa mère et s’écria dans un semblant de colère enfin délivré :

‘’Bon sang, mais qui c’était ce mutant ?! C’est la première fois que j’en vois un aussi puissant !’’

L’adolescente tourna alors son regard en direction de sa mère, fixanrt celle-ci dans un mélange de soulagement et de contrariété. De soulignement, car Sinéad était en vie et visiblement en bonne santé pour son plus grand plaisir… De contrariété, car selon elle sa mère avait pris des risques inconsidérés en choisissant de demeurer dans l’affrontement avec le mutant français. Son pouvoir n’était pas fait pour le combat, elle devrait pourtant le savoir bon sang ! Mais plus qu’à sa mère, c’était avant tout à elle-même que Aisling en voulait. Elle allait mourir parce que elle était venu au monde avec le facteur mutant en elle, et son pouvoir se révélait finalement absolument inutile pour défendre sa propre mère. Créer des roses et des pétales de roses, c’était vraiment le plus stupide des pouvoirs, assurément. Pourquoi diable, ce dernier n’évoluait-il pas vers quelque chose de plus utile ?

Tout en pestant intérieurement contre sa condition de mutante inutile, Aisling sentit naître au creux de son poing fermé la caresse satine et familière d’une poignée de pétales de rose. Son regard se détourna alors de sa mère afin de se diriger distraitement en direction de son poing qu’elle entrouvrit quelque peu afin de constater de visu son ressentit. Comme elle s’y attendait, elle vit des pétales de rose, noire. L’adolescente avait déjà remarqué que parfois, son humeur pouvait influer sur la couleur de ses roses et visiblement cela se vérifiait une fois de plus. Rapidement, afin que Sinéad ne puisse s’apercevoir de quoi que ce soit, Aisling, fourra son poing dans la poche avant de son jeans afin d’y déposer discrètement les quelques pétales apparu contre son gré. Ce n’était pas le moment que sa mère découvre le pot-au-rose, vraiment pas le moment.

Pour éviter une éventuelle et embarrassante question, l’adolescente emprisonna Sinéad entre ses bras et la serra fortement contre elle en lui disant un peu comme une remontrance faite à une petite fille irresponsable :

‘’Je t’interdis de prendre des risques pareils, tu m’entends maman ? Tu ne dois surtout pas mourir, pas maintenant… Pas avant très, très, très longtemps, c’est compris.. ?’’

Surtout, pas avant elle alors que sa propre mort arriverait au plus tard d’ici deux ou trois ans. Même si la chose en elle-même était irrémédiablement contre nature, elle voulait, envers et contre tout, que sa mère lui survive… Et cela, dépit de l’apparition inopinée de ce nouveau et très puissant mutant qui n’allait pas arranger la réputation, déjà fragile, des possesseurs du gène X.
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Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


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Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyLun 24 Déc 2012 - 14:24

La sortie du plateau avait manqué d'être désastreuse, heureusement les pouvoirs télékinésiques de Samarah avaient aidé et le vieillard s'était comme par magie soulevé dans les airs. Il avait flotté légèrement, se sentant soudain libre de son propre poids. Il n'avait malheureusement pas pu profiter réellement de ce moment incroyable, en effet derrière lui, un fou furieux et des cadavres, devant lui une sortie qu'il avait crée et des cadavres. Le vieil homme était au bord du gouffre, il était épuisé et ses mains tremblaient. Il se tenait fortement à sa canne et le chemin de retour avait été aussi gourmand en énergie pour se maintenir droit et réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Il ne faudrait pas vieillir fichu bon sang! La cerbère posa une question bien nette en direction du professeur ainsi qu'un avertissement mental. Nakor prit donc le temps de réfléchir pendant que Sinéad répondait avant lui. Il planta alors un regard pénétrant mais effacé à sa collègue Samarah et parla d'une voix vibrante et tirant sur les aigus, d'un très vieux monsieur

"Ecoute mon enfant, je ne pourrai vraiment me reposer que lorsque nous aurons fini le débriefing, mon esprit sera sinon, trop pleins d'images qu'il nous faut tous extérioriser. Amenez moi un bon siège, je m'endormirai sans doute dessus mais nous devons en parler maintenant!"

Puis sa voix s'éteint, continuant à avancer très doucement et difficilement. C'est vrai, il en avait fait beaucoup sur le plateau et il n'avait plus cinquante ans. Mais sans prendre le temps d'écouter tout le monde et de donner son avis aussi, il n'exorciserait pas cette soirée infernale et ne pourrait pas vraiment se reposer, ce qui était vital pour lui. Tenir le rythme ne serait pas aisé, il ne tiendrait pas non plus longtemps debout. Il devait s'assoire bien confortablement, laisser son coeur redescendre au niveau de son rythme cardiaque, se calmer en alors, il pourrait se reposer. Ce débriefing devait avoir lieu. Sans aucun doute qu'il finirait par sombrer dans un sommeil de plomb au bout de quelques dizaines de minutes mais cela ne posait aucun problème. Il n'avait pas de plaies béantes, il n'avait que besoin d'un lourd repos du coeur et de l'esprit, pour permettre le repos du corps.

Ils arrivèrent doucement dans le bureau de Samarah. Nakor se permit de prendre le grand siège qui servait d'habitude à Samarah et lui demanda en sourdine

"Comment se fait-il qu'aucun élève ne se soit précipité sur nous Samarah? Ils ont du tous voir ce qui est advenu à la télévision."

nakor se demandait en effet si la maitresse des lieux avait envoyé un message mental pour indiquer aux autres de ne pas les déranger. Il se tourna lentement vers tout le monde est, en regardant Aisling, ajouta pour terminer

"La question la plus inquiétante est : pourquoi se montre-t-il au grand jour maintenant? Un si puissant mutant aurait dû être repéré, soit par nos services, soit par ceux des Confréristes ou des humains. Or il est resté caché jusqu'à aujourd'hui ... pourquoi?"

Nakor se parlait peut-être plus à lui même qu'aux autres mais le débat était lancé, cela menerait sans doute à des discussions qui permettront la mise en place d'un système de défense plus fort puis d'une recherche sur ce pseudo français.
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Virginie Parish

Type Sigma

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Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


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Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptySam 29 Déc 2012 - 14:10

Regagner Essex sans avoir de contrôle d’identité n’avait pas été aussi compliqué que ce à quoi s’était attendue Parish.

Le jeune couple avait profité de la pagaille générale pour passer inaperçu. Leur état général avait été amélioré dans les souterrains. Cependant, ils avaient encore les vêtements déchirés ce qui pouvait attirer l’attention. Ils avaient aisément contourné les mouvements de foules grâce à leur connaissance de la capitale. Depuis qu’elle avait vécu l’expérience d’un lycée, encerclé par une foule en colère, la peur de la foule s’était amoindrie. Ils avaient ainsi pu attraper un bus pour rentrer au Nouvel Institut.

Ce ne fût, qu’au moment où ils entraient en banlieue, que les épaules de la jeune fille consentirent à se détendre. Elle n’était pas tranquille. Ne pas savoir comment s’en étaient sorti les autres lui pesait. Son premier soulagement était que June et Caleb aient été à l’abri de ce désastre. Koyuki saurait certainement comment opérer maintenant que l’existence d’un Mutant adverse était faite. L’ancienne génération avait déjà vécu ce genre de situation…

- « Je suis inquiète pour Valérie Luc … Elle a pu se faire assommée ou pire. Et je n’ai aucun moyen de la contacter… La barbe. Est-ce que tu as pu voir comment s’en sortait Koji ? (Le véhicule n’était plus qu’à quelques mètres de leur arrêt. Virginie avançait agilement jusqu’à l’arrière pour descendre. Son impatience était perceptible simplement dans la façon qu’elle avait de regarder la rue.) ça aurait dû annoncer une nouvelle ère … »

L’échec était complet. Il n’était pas difficile d’imaginer la réaction des pouvoirs politiques après ce qui venait de se passer. Louis Désiré les avaient tous condamnés à devenir des ennemis. Cette angoisse rendait le pas de la blondinette encore plus rapide. Elle ressentait le besoin d’être auprès de ceux qui étaient maintenant les siens. Ses doigts fins s’enroulèrent doucement autour de la main droite du français. Elle posait son regard lagune sur lui avant de se pencher pour aller délicatement baiser le coin de ses lèvres.

- « Je suis soulagée que tu sois là… »

Il était peut-être plus sûr que le mutant reste en Angleterre le temps que la crise passe. À l’Institut il serait plus en sécurité. Ils avançaient tous les deux jusqu’à l’entrée de la propriété. Le portail des piétons s’ouvrit devant eux dès qu’ils approchaient. Il n’y avait personne dans la cour. Tout le monde avait dû se regrouper… À l’idée qu’ils avaient peut-être perdu des amis, Virginie sentit sa poitrine se rigidifier. Son pas ralenti sous une houle d’appréhension.

- « J’ai peur ... »

Le calme environnant n’avait rien de rassurant. Monter les marches du perron était difficile. La mutante inspira profondément pour gonfler ses poumons et emmagasiner un peu de courage. Ils devaient bien savoir. Il n’y avait personne dans le hall non plus. Alfred gérait probablement les blessés. Un élève les aperçut, les reconnut, et annonça avec force que les professeurs se réunissaient dans le bureau de Miss Lemington.

-« On n’y va ? (D’un même pas, ils s’enfonçaient dans le couloir. Virginie repéra instantanément la voix traînante et fatiguée de Nakor. Une première vague de soulagement lui permit d’avancer un peu plus. Le vieil homme s’en était sorti !) C’est déjà ça ... »

D’un coup sec sur la porte d’entrée la demoiselle indiqua leur présence. Elle fouilla immédiatement la pièce, et sourie aux trois jeunes femmes présentes, une chaleur supplémentaire se dégagea d’elle à la vue de Léon. Virginie était heureuse qu’il aille bien. Elle était persuadée que l’aquaman avait protégé Koji. Elle posa tout de même la question d’un regard interrogateur.

- « Nous sommes là. Est-ce que l’on peut aider à quelque chose … Samarah ? Qu’a décidé madame Hara ? »

Une fois les directives données Parish pourrait aller directement à l’infirmerie. Luc et elle avait eu de la chance mais il y avait sûrement des personnes à aider.
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Sinéad O'Hegarty

Type Sigma

Type Sigma

Sinéad O'Hegarty

Race : Humaine mutante
Clan : Institut
Age du perso : Trente-sept ans
Profession : Généticienne
Affinités : Sa fille : Aisling ; Des amis : Samarah, Koyuki, Léon, Nakor
Points XP : 1275


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Pouvoir: Concrétisation des rêves
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyLun 14 Jan 2013 - 18:25

Pendant tout le voyage anxieux, Sinéad n'avait pas quitté la main de sa fille. Dans le taxi, le silence était complet. Chacun récupérait, profitait de l'accalmie en sachant qu'il faudrait réorganiser la défense de l'Institut très bientôt - et on ne pouvait ni n'osait rien dire de trop confidentiel dans ce lieu incertain. Il lui paraissait extraordinaire, ahurissant, qu'à un kilomètre de l'attentat seulement, les choses continuent, la circulation juste plus difficile, des embouteillages en plus.
Ce qui venait de se produire impliquait, pour tous les mutants, partout dans le monde, une dose de vigilance supplémentaire nécessaire. Elle avait espéré pouvoir toucher des gens, les rallier à leurs causes, rationnellement. Bientôt, on ne retiendrait plus que l'incident, et pas les quinze minutes ridicules et vaines du début, qui tomberaient aux oubliettes.
Ils avaient appelé Alfred, ou peut-être Alfred les avait appelés - elle avait déjà oublié par épuisement - et il était, en tout cas, au courant de la situation - comme d'habitude. Ce cher Alfred. Peut-être qu'avec lui, ils auraient pu éviter ce désastre. Son pouvoir de prémonition leur aurait donné un délai suffisant pour agir.
Il fut, en tout cas, suffisant pour qu'une fois arrivés, le majordome fidèle les accueillît avec inquiétude et les dirigeât vers le bureau de Samarah, fourni déjà en divers pansements et antidouleurs. L'équipe se connaissait depuis déjà longtemps. Il savait que personne n'irait se faire soigner avant de parler des conséquences de ce qu'ils avaient vu. Et de se préparer. Se pouvait-il que Louis Désiré viendrait là, à l'Institut ? Oui. Peut-être. Après tout, il avait professé la destruction, avait juré de les exterminer. Tous. Alors... peut-être. Il fallait l'envisager. Et il y aurait certainement des manifestations, peut-être grandes, et une foule qui pourrait essayer de forcer l'entrée de l'Institut.
Sinéad sourit à Aisling. Mourir. Ce n'était pas dans ses plans. Et elle lui promit de ne pas la laisser toute seule, pas avant très, très, longtemps. Et qu'elle la protégerait. Et c'était cela, la priorité : protéger les élèves.

« Je crois qu'ils ont été prévenus par Alfred, Nakor, » dit Sinéad en s'effondrant presque sur une table, à moitié debout. « Il savait qu'il valait mieux ne pas trop nous brusquer... nous avons besoin de temps de réflexion, de toute façon. D'agir, peut-être vite. Parce que la vraie question, je veux dire, ce qui est important, ce n'est pas d'où il vient. On ne sait pas, la Confrérie ne sait pas, même les États-Unis, peut-être. »

Sinéad remarqua que Virginie et un jeune homme, un ami, sûrement, qu'elle avait vu sur le plateau, étaient entrés dans la salle. Virginie, indemne. Ouf. Sauf ses vêtements, elle s'en sortait sans une égratignure. Terrifiant, en un sens. Mais Sinéad se sentait soulagée.

« L'important, je pense, c'est : est-ce qu'il va venir ici ? Peut-on le contrer ? Même si non, il faut se préparer à toutes les éventualités... mais d'abord, Virginie a raison, où est Koyuki ? »

Ce fut à ce moment qu'Alfred rentra, paniqué, dans le bureau - sans même frapper à la porte, signe de son agitation, et d'une voix terrible, forte et pleine de peur, leur annoncer que madame Hara n'était plus.
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Miss Lemington

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyVen 18 Jan 2013 - 16:24

L’inquiétude d’Aisling quant à son état toucha la mutante, même si celle-ci ne le montra pas expressément. Elle se contenta d’un faible sourire qui se voulait rassurant

"Ca va, ne t’inquiète pas" dit elle alors simplement

Mais non, ça n’allait pas du tout ! Et les propos d’Aisling ne faisait que le confirmer. Car dans l’innocence de la jeunesse, elle venait de mettre des mots sur ce que tout le monde dans la salle pensait tout bas… L’étonnement et surtout la stupeur et l’interrogation générale détournèrent l’attention de Samarah des mains de l’adolescente, aussi les discrets pétales de rose disparurent de son regard avant même qu’elle ne put les apercevoir. Ce ne serait pas encore aujourd’hui que le secret de la demoiselle serait révélé au grand jour…

Fidèle à lui-même, le vieux Nakor tint malgré tout à rester parmi eux. Elle lui céda sa place sans rien dire. Il en aurait bien plus besoin qu’elle. Malgré sa santé encore fragile, ses jambes supporteraient mieux son corps que celles du vieillard, épuisé par le poids des années. Mais il avait raison. Pour soulager leur conscience, ils devaient parler et mettre des mots sur ce qu’ils avaient vécu. Extérioriser la violence pour éviter qu’elle ne vous torture mentalement, encore et encore, de jour comme de nuit. Samarah eut un discret soupir. Extérioriser son vécu était l’une de ces rares choses qu’elle ne savait pas faire. Et c’était bien ce qui la détruisait intérieurement, un petit peu plus chaque jour.

"J’ai demandé à Alfred de les contenir, pour éviter justement de se retrouver avec une foule d’enfants paniqués à notre arrivée. Je pense que la menace d’une semaine sans dormir en ma présence a du se révéler efficace", expliqua-t-elle à Nakor, non sans tenter un brin d’humour

Nakor était déjà plongé dans ses réflexions et la mutante ne perdit pas de temps, elle rebondit à son tour sur ses propos

"Peut-être simplement parce qu’il n’a pas eu la possibilité de se montrer avant…"

Cela lui semblait logique. Un mutant puissant pouvait se retrouver face à deux cas de figure. Soit, rester en retrait par peur de perdre le contrôle, c’était l’attitude que Samarah avait finalement adoptée au fil du temps. Une attitude qui lui semblait sage et raisonnable. Soit, se montrer au grand jour et ne pas avoir peur de faire usage de son talent, au mépris des conséquences, dans un pur élan de mégalomanie. Ce n’était d’ailleurs pas sans lui rappeler un certain Comte… La dernière possibilité qui s’offrait à eux, étant ce qu’elle venait de dire

"Je pense, contrairement à toi Sinead, que la première chose à faire est de savoir où était ce mutant jusqu’à présent. Cela nous permettra peut-être de comprendre ses revendications. Quant à la sécurité de l’Institut, celle-ci a déjà été revue par Koji depuis que…",

Samarah s’arrêta quelques instants. Mettre des mots sur ce qu’elle avait vécu restait difficile, comme un mauvais souvenir qu’on tente d’oublier, sans rappeler était toujours douloureux

" … depuis mon enlèvement
, parvint-elle enfin à dire. Même si je n’ai pas été enlevée dans l’enceinte même du bâtiment."

A ce sujet d’ailleurs, elle avait refusé de répondre à quiconque lorsqu’on l’avait questionnée pour expliquer ce qu’elle faisait à cet endroit…Il n’y avait de toute façon qu’une seule personne qui aurait pu comprendre.

"S’il avait voulu s’en prendre à l’Institut, il me semble raisonnable de penser qu’il l’aurait déjà fait. Il n’aurait pas attendu de nous montrer ses capacités et nous serait tombé dessus sans prévenir… Maintenant que nous connaissons son existence, malgré tout l’étalage de sa puissance, il a perdu l’avantage de la surprise. Tant pour nous que pour la Confrérie. Et même si pour le moment, je ne vois pas encore comment, ça nous laisse une chance de le contrer"


Alors que Samarah était perdue dans ses réflexions, Virginie accompagnée de Luc entra dans son bureau. Bien qu’elle ait reçu son message mental alors qu’ils étaient encore à Londres, elle fut soulagée de les voir enfin arriver. Mais elle n’eut pas le loisir de lui répondre car à cet instant Alfred pénétra dans le bureau, son légendaire flegme anglais disparu et remplacé par une panique figée sur ses traits pour leur annoncer une terrible nouvelle.

Ils restèrent tous abasourdis mais avant qu’ils ne paniquèrent complètement et ne commencèrent à s’interroger sur comment cela avait pu arrriver, Samarah eut le réflexe de sonder mentalement les lieux. Et elle sentit encore –bien que faiblement- l’empreinte mentale de Koyuki. Mais celle-ci n’était pas comme d’habitude, elle était étrangement froide, quasi glaciale. Une empreinte mentale ne changeait pas d’ordinaire… Mais si elle parvenait encore à la percevoir, tout espoir n’était pas encore perdu

"Le froid…" murmura-t-elle

Elle n’avait pas rêvé, il faisait bel et bien trop froid dans le manoir lorsqu’ils étaient rentrés, mais dans le feu de l’action, aucun n’y avait prêté plus d’attention que nécessaire.

"Non Alfred, rassure-toi, Koyuki n’est pas morte. Je sens encore sa présence, mais il se passe quelque chose d’étrange"

Mais avant que quiconque n’ait le temps de réagir pour se rendre auprès de Koyuki, un appel en visio-conférence retentit dans le bureau et le visage de Maria s’afficha sur l’holo-écran
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Bloody Mary

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Type Sigma

Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyMar 22 Jan 2013 - 17:01

Une image scindée en plusieurs cases aux allures de plateau de Monopoly s'afficha sur l'holo-écran.
Dans chacune de ces cases, des visages confréristes connus, en direct de la salle de contrôle de la Confrérie Moderne.
Dans l'écran central, un peu plus large que les autres, Maria en plan rapproché. Elle était assise, les coudes sur la table, les doigts entrelacés sous le menton, engoncée dans un tailleur blanc parfaitement ajusté.
Tout autour en plus petit, divers membres, anciens et nouveaux, du cercle interne confréristes.

"_ Rebonjour à tous, survivants de l'Enfer !" Lança Maria aux institutaires avec d'une voix guillerette et enjouée de speakerine.

Tous les confréristes paraissaient parfaitement frais et dispos, comme au sortir d'une semaine de relaxation dans un centre de thalassothérapie.
Depuis leur retour, ils s'étaient tous accordés un moment de détente dans un bon bain bouillonnant, des mutants guérisseurs avaient été réquisitionnés parmi le personnel et les élèves pour les chouchouter, effacer les stigmates de fatigue, gommer toutes les coupures, tous les hématomes. Ils avaient jeté leurs costumes déchirés et s'étaient habillés proprement…
Personne n'allait être dupe, évidemment, mais pouvoir narguer ainsi les institutaires n'avait pas de prix. C'était comme commander un fondant au chocolat après un repas gargantuesque : un plaisir superflu de fin gourmet qu'il serait bête de s'épargner.

Avant que la moindre réponse n'ait pu être donnée, l'expression de Maria changea. Son sourcil droit se plia dans une mimique de surprise :

"_ Nakor ? S'exclama-t-elle, tu t'es enfin décidé à virer Lemington de sa place de chef ? Beau boulot, c'est super ! Si tu savais comme je suis contente, je savais que tu en serais capable !"

Même si l'heure était grave, elle ne pouvait s'empêcher d'être une chieuse, au risque de se faire raccrocher à la figure… Aussi, pour éviter cette mésaventure, enchaîna-t-elle derechef :
"_ Bon, soyons un peu sérieux. Tout le monde va bien chez vous ? Il ne m'a pas semblé noter de perte dans votre camp. J'avais un doute pour Virginie, Luc et papi-métal, mais je vois que les mauvaises herbes ont la vie dure !
Chez nous, pas de souci majeur, plus de peur que de mal : les talents de téléportation de notre ami Doris nous ont sorti d'affaire !"


En clair, elle passait le message suivant : "Ceux de l'Institut qui ont remarqué la petite "maladresse" de Léolagus peuvent être rassurés : la direction ne lui en tient pas rigueur !"

Ce qui n'était peut-être pas tout à fait vrai dans les faits, mais au moins les apparences de cohésion étaient sauvées !

"_ Bon et concernant notre ami Louis-Désiré, êtes-vous arrivés à la même conclusion que nous ? Ne ressemble-t-il pas fort à un envoyé du Cercle ?"

Question totalement improvisée.
En fait, ils n'avaient même pas encore pris le temps d'en discuter entre eux. Maria espérait que ses confrères resteraient de marbre et comprendraient qu'il s'agissait d'une simple question d'amorce… Histoire de connaître tout de suite les premières conclusions, si elles existaient, des Institutaires.

Chacun des participants confréristes avait, à sa disposition, un écran tactile sur sa table, hors champ de l'holocam. Il pouvait, à tout moment, cliquer sur une icône pour prendre la place de Maria sur l'image centrale et intervenir dans la discussion.
Il était également possible d'adresser un message privé écrit aux autres confrères en toute discrétion.
D'ailleurs, c'est ce qu'elle fit :

"Vous ne trouvez pas qu'ils ont tous l'air pâles comme des culs ? Y a peut-être de la mauvaise nouvelle dans l'air… "
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https://generation-x.superforum.fr/confrerie-moderne-f55/bloody-m
Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyMer 23 Jan 2013 - 14:02

Personne ne tint rigueur au vieux fou de prendre place dans le siège, ses jambes le supportaient difficilement et à plus de quatre vingt dix ans et après une soirée plutôt inhabituelle! Samarah prit le temps de faire un peu d'humour en répondant à la première question du professeur. Le vieil homme lui sourit et lui glissa un petit clin d'œil d'encouragement, si elle était apte à cette heure ci, et après cette soirée, de conserver son sang froid pour éviter une panique globale, alors tout n'allait pas si mal que ça. Chacun prit la parole, Virginie et Luc firent leur arrivée et on commença à expliquer ce qui s'était passé et les conclusions que l'on pouvait en tirer, puis surtout les réponses qu'il fallait découvrir pour débloquer cette situation au moins un petit peu. Cet homme était-il resté caché depuis toutes ses années, quand Samarah avança cette hypothèse Nakor se mit à réfléchir au passé de la jeune femme. Elle savait sans doute de quoi elle parlait, elle était une mutante ultra puissante et elle avait vécu cette situation. Mais elle n'était pas une folle furieuse, envieuse de tuer tout le monde dans un bain de sang, sur fond de musique française. C'est d'ailleurs ce qu'il allait soulever quand vint sur le tapis un problème de taille : Koyuki. Les mains du vieillard se mirent à trembler encore plus fortement, s'ils venaient aussi de perdre ou d'être sur le point de perdre la directrice officielle de l'Institut, il faudrait que Samarah accepte d'endosser ce rôle public. Le voudrait-elle? Y parviendrait-elle? Nommerait-elle quelqu'un d'autre officiellement pour qu'elle dirige en coulisse et qu'en public un autre ou une autre, plus à l'aise prenne la parole en tant que représentant. Nakor s'égarait et allait prendre la parole quand une sonnerie se fit entendre. Le maitre du métal souleva le sourcil droit et observa la scène suivante : une holo-réunion et cette folle de Maria au centre de la discussion. Elle commença par faire de l'humour vénéneux et enchaina, ce qui laissa du temps au professeur de physique et de chimie de l'Institut.

Ils étaient tous là les Confréristes, dans leurs plus beaux atours, tout neuf, tout beau, tout réparé. Les pauvres personnes superficielles qu'on voyait là. Pour faire montrer d'une force supérieure à l'Institut, ils avaient donc sans doute étaient se soigner, se laver, se changer et prendre place une demi-seconde avant que la connexion ne se fasse. Maria noyait donc le poisson et envoya son idée, en prétextant sans doute que c'était une idée commune. Le vieillard se mit à sourire et prit la parole avant tout le monde, après tout il était assis sur la chaise de Samarah

"Je te remercie Maria, en effet pendant que vous étiez occupés à choisir vos plus beaux vêtements et discuter mode, nous avons prit le temps de me nominer chef et de réfléchir à la situation. TON point de vu, TON hypothèse n'en est qu'une parmi d'autres sans doute. Tout le monde va bien ici aussi. Nous cherchons à comprendre qui est ce fou furieux. Est-il resté caché tout ce temps là, et si c'est le cas, où était-il, et pourquoi être sorti de son trou maintenant? Un malade mental avec autant de pouvoir et une envie si forte de tuer aurait-il pu rester sagement dans son coin pendant toutes ces années? De mon côté je crois que non, mais c'est une possibilité. Je pense que le cercle n'a pas encore la possibilité de donner naissance à une telle monstruosité de puissance. Nous les avons réduit en miette il y a peu et aujourd'hui, c'est lui qui nous a ridiculisé en deux coups de cuillère à pot. Quel comportement pensez-vous adopter à la Confrérie? Peut-on imaginer une action commune qui permettrait de pister ce Louis Désiré?"

Le professeur s'arrêta, son ton indiquant bien qu'il cédait la parole aux autres. Mais avant qu'une personne puisse enchainer, le vieux fou, voulant rendre toute la monnaie de sa pièce à cette chère Maria, ajouta

"Ha et ho fait, je tiens à remercier Monsieur Léolagus pour vous avoir tous sauvé, j'aurai été fort chagriné d'apprendre la disparition du moindre membre de votre congrégation."

Et voilà, c'était ça la vieille école, c'était ça Nakor, une belle petite pique masqué sous le sourire et une apparente bienveillance. Il ne laissait jamais quelqu'un avoir le dernier mot, tout était histoire de politique de communication et une sacrée déformation professionnelle. Un enseignant devait toujours avoir le dernier mot!
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Elaine Hildred

Type Alpha

Type Alpha

Elaine Hildred

Race : Mutante
Clan : Confrérie
Age du perso : 18 ans
Profession : Potiche
Affinités : Tout le monde!
Points XP : 443


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Langue démesurée
Type: Alpha
Niveau: 2

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyMer 23 Jan 2013 - 15:33

Dire qu'Elaine était sur son 31, c'était comme dire de la pluie qu'elle mouillait. Manucurée avec soin, maquillée comme un camion volé, fringuée avec le PIB du Bengladesh, la jeune blonde avait appliqué sa règle n°1. « Quand ça va pas, rajoute du mascara » et arborait ses tartines de fond de teint comme un blindage contre les horrriiiibles évènements qu'elle venait de vivre.

Quant à savoir exactement ce que la plus écervelé des héritières foutait sur ce plateau des grands, c'était une question fort opportune. Sans doute quelqu'un avait il tenté de l'en empêcher avant de se raviser devant quelque œillade ravageuse. Elaine siégeait donc avec les têtes pensantes de la Confrérie, ses membres principaux et ses éléments clés avec l'audace de celle à qui on ne refusait jamais rien. Et pour une fois, ses seins n'y étaient pour rien. Meurtrie, autant dans sa chair que dans son honneur, par les récents événements, Elaine avait jugé opportun de s'emmitoufler dans une épaisse fourrure blanche, celle d'un des derniers cent ours polaire de la planète. La plantureuse blondasse émergeait donc de l'énorme masse de poil, ses cheveux se mêlant à la blancheur du cadavre. C'était doux, c'était chaud, c'était absolument délicieux de pouvoir tripoter des touffes de poil quand l'ennui pointait.

La blondasse bombasse observait chacun des membres de l'Institut, enregistrant les têtes et les noms avec une efficacité surprenante. Avec dix ans de show bizz dans les pattes, Elaine était devenue assez douée pour retenir l'identité des gens. C'était d'ailleurs la seule chose qu'elle avait à faire de ces soirées de manière générale. Mais ici, elle avait une tablette à sa disposition. Une main surchargée de bagues (il fallait compenser les traumatismes que diable!) se mit à tapoter, ses belles lèvres restant impassibles.


LOOOOOOOOOOOOOOOOL Srx troooo saaaa koi ! Y son trau mauuuuuche XXXXDDD Cé ki le keum tro tro tro mignon laaaaa ? Céééé Luc ? XDXDXDXDXD LOOOOOOL ! Ki a son num ? LOLOLOL

Etc, etc etc.

A peu près autant consciente de la situation qu'un poisson de l'eau qui l'entourait, Elaine suivit le débat pendant quelques secondes, puis décréta que cela ne l'intéressait pas parce qu'ils étaient stupides. Aussi haussa elle les épaules.

Bah demandez aux flics. Z'avez qu'à pirater leurs fichiers, voir qui il est.


Et la belle de se mordiller un faux ongle, glamour jusqu'au bout des... ongles, justement.
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Doris Léolagus

Type Gamma

Type Gamma

Doris Léolagus

Race : Mutant
Clan : Confrérie
Age du perso : 37 ans
Profession : Directeur suédois
Affinités : Sa famille, Nightmare, Kostantin
Points XP : 575


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Création de trous téléporteurs
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyMer 23 Jan 2013 - 18:07

Doris prit à son tour la parole pour saluer tout le monde. Il connaissait Nakor et ne savait pas ce qui avait pu lui arriver pendant le carnage. Il était rassuré de le voir en bonne santé.
Il avait brièvement vu Samarah aussi, et il la retrouva, les traits sérieux. Mademoiselle de la Paroisse aussi était là, elle l'avait impressionné pendant le Whalen Show.
De nombreux inconnus parsemaient la salle.

Ses yeux s'arrêtèrent longuement sur Sinéad. Elle n'avait pas prise la parole depuis l'apparition des hologrammes, mais il était persuadé d'avoir déjà rencontré ce faciès, cette posture. Des images douloureuses lui revinrent alors, une bouteille brisé, des monstres... Celle qui l'avait momentanément envoyé en enfer se tenait là, si proche et en même temps si loin, les bras croisés.
Il la dévisageait de haut en bas, réalisant qu'elle était une membre de l'Institut. Cette information n'était pas tombée dans l’œil d'un aveugle, non.

Pour sa part, Doris était bien plus sobre que ses congénères. Il avait volontiers bénéficié des bienfaits médicaux qui lui avaient été offerts en compagnie de sa femme. Ensuite, il s'était rendu à la réunion, habillé uniquement d'un jogging et d'un haut blanc. Il se tenait, pieds nus, légèrement recroquevillé sur sa chaise, position qu'il affectionnait particulièrement dans les moments d'intense fatigue héritée de quelques manies de jeunesse.
Il affectait un air parfaitement neutre, on ne pouvait lire sur son visage ni la tristesse, ni la joie, ni la fatigue, ni l'euphorie. Malgré l'invasion visuelle d'Elaine jusque sur son écran – il était bien placé pour savoir que même ses clins d'oeil étaient étouffants – aucun trait, exceptés ceux provoqués par le temps, n'apparaissait sur lui.


"Allez savoir, peut-être qu'ils ont connu une catastrophe humaine."

Puis il réagit aux remarques de Nakor et Maria.
- Merci à vous, dit-il paisiblement. Nous avons en effet fait face à un mutant peu commun qui a surpris tout le monde, même de talentueux mentalistes ne s'attendaient pas à ça. Petite œillade vers Samarah. Cependant, je ne pense pas qu'il soit si puissant que ce que vous pensez. Pardon, je vois à vos regards interloqués que je n'arrive pas à me faire comprendre, je vais vous expliquer. Puis, remettant ses idées en place, il étala son analyse du Whalen Show. Ce tristement fameux Désiré nous as mis ce que j'appellerais volontiers, pardonnez-moi l'expression, une raclée. C'est sûr. Pour autant, regardez, il a essayé de se débarrasser de mademoiselle ici présente, dit-il en désignant Virginie, et, voyant que la manière brute ne marchait pas, il l'a envoyée sous terre, impuissant qu'il était. Ce puissant mutant a détourné des cars, des tuyaux d'eau, repris le contrôle sur du métal contrôlé par un grand métallokinésiste, mais, à aucun moment, il n'a usé de son pouvoir directement pour ne serait-ce qu'égratigner l'intégrité physique d'une personne. Vous avez sans doute remarqué qu'il n'est pas parvenu à arrêter un simple coup de poing. Si nous avons à lui faire face une fois de plus, je pense que cela mérite d'être noté.

Puis, après avoir dit ce qu'il avait vraiment à dire, il ajouta :

- La piste du Cercle est intéressante pour plusieurs raisons. D'abord, il est évident que cette organisation représente la menace la plus mortelle des mutants, quel que soit leur bord. Ils ont rarement montré d'empathie envers qui que ce soit, Confrérie ou Institut. Ensuite, réduits en miettes, c'est vite dit : vous avez détruit un centre, Doris insista sur le un. On ignore au jour d'aujourd'hui combien il y en a, quelle est la puissance de cette organisation, si elle est implantée dans de nombreux pays, où en sont leurs recherches sur les mutants. Enfin, la thèse de la riposte apparaît très vite à l'esprit quand on songe aux événements récents, justement.

Et c'était tout pour lui, il venait de trouver à la va-vite trois arguments crédibles en faveur de Maria pour sauver les apparence et faire comme si ils en avaient discutés. Il tapota sur son écran, toujours aussi impassible.

"On aurait pu en parler avant, vous savez."
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Daniel Gray

Type Gamma

Type Gamma

Daniel Gray

Alias : Double Prince
Race : Mutant
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 25 ans
Profession : Riche
Affinités : Une soeur
Points XP : 607


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Déboublement
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyJeu 24 Jan 2013 - 17:41

N°3-« Je suis d’accord avec Doris. Je ne vois pas où se trouverait l’intérêt pour un mutant sain d’esprit d’agir contre nous. »

Argumenta le clone en prenant place sur le siège mis à sa disposition. Certes il avait manqué l'ouverture ne s'en formalisant pas un instant peu disposé à faire des efforts.

À l’égal de ses confrères, il affichait une mine reposée, tandis que de l’autre côté du bâtiment, l’original était lui-même en visioconférence avec une autre partie de Londres. Ayant appris la nouvelle catastrophe qui venait de se dérouler Gray Senior était plus que déterminé à retirer ses investissements et plus encore à rapatrier son héritier sûr l’île. Une très ancienne tension était remontée à la surface dont les effets risquaient de se faire sentir dans peu de temps.

"Nous savons tous à quel point Maria excelle dans l’art de l’improvisation."

L’homme était à présent confortablement calé dans le fauteuil. Regard fixe droit sur le grand écran aussi noir que son humeur. Il était la reproduction parfaite du cadre supérieur préparé à entendre des mauvaises nouvelles. Depuis, que Daniel avait été mi hors d’usage par un russe trop zélé, les actions de son entreprise avaient baissé en flèche. Les chiffres avaient rarement été aussi mauvais. La rumeur commençait à circuler dans le milieu automobile et malheureusement les frasques survenues au Show entraînaient déjà une seconde chute.

N°3-« Ça fait trois mois que je répète qu’il nous faut un espion dans le circuit. »

Personne ne se faisait d’illusion les morts successives et rapprochées de Kenjiss et Twikjeya avaient provoqué un déséquilibre dont n’importe quel malade pouvait profiter.

* La petite blonde n’est pas bête pour une fois. Je vais voir ce que je peux trouver. *

N°3 lança un regard en direction d’Elaine sans pour autant faire le moindre commentaire. Il n’avait pas la liberté d’agir contre la volonté de son créateur. Pourtant, depuis que Dany avait été affaibli quelque chose avait changé. Le rapport entre le mutant et ses copies évoluait. C’était un détail, à peine plus appuyé qu’une impression, plus ferme qu’un soupçon, l’idée d’indépendance germait lentement en eux. Ainsi tapa-t-il tranquillement sur le clavier, à l’adresse exclusif de la directrice, une question sans équivoque.

"Qu’est-ce que Blondie fait ici ?"

Sur quoi le pseudo milliardaire se saisissait du verre d’eau le plus proche.
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Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyJeu 24 Jan 2013 - 18:35

Virginie, qui était déjà par nature une jeune femme inquiète, était tout simplement incapable de faire bonne figure face à leurs « confrères » canadiens. La nouvelle l’éloignait complètement de ce qui se passait dans le bureau de Samarah. Elle n’avait qu’une conscience diffuse que le son aigu qu’elle entendait se trouvait être la voix du nouveau leader de la Confrérie.

Sans la raideur soudaine de son compagnon, elle n’aurait d’ailleurs jamais entendu la petite pique lancée par la Russe. Le genre de « sobriquet » qu’Alison Parish affectionnait depuis des années pour qualifier sa fille unique. Il n’y avait donc pas grand cas à faire. Il ne s’agissait que d’une confirmation supplémentaire que les deux mutantes n’étaient pas du même monde et ne le serait jamais.

Luc était là pour la maintenir en alerte d’une petite pression. Elle eu un geste très discret pour le remercier et se raccrocha au wagon. L’hypothèse d’une action commune ne provoquait plus le même enthousiasme chez elle. Après toutes les dernières fois, où les deux mouvements avaient cherché à cohabiter, ils étaient allés droit vers un mur. Peut-être en fin de compte étaient-ils encore trop différents pour pouvoir travailler ensemble ? Tous les discours que Virginie pouvait lire sur le Contrepoison prenaient un nouveau sens à ses yeux. Elle comprenait enfin l’égocentrique, pour ne pas dire l’égoïsme de certains. Si l’on lui permettait de sauver une personne, elle ne choisirait certainement pas l’un des interlocuteurs assis de l’autre côté de l’écran…

Le mutant prénommé Léolagus parvint à la déstabiliser en la nommant. Cependant, elle se tut et hocha poliment du chef, à son attention. Tout ce qu’il disait était juste. Louis Désiré n’avait pas levé concrètement la main sur elle. Ils devaient tous garder cette piste en tête. Si ce mutant pouvait agir uniquement sur des objets, la lutte était moins inégale qu’ils ne le craignaient.

Quant à la probabilité que le Cercle soit derrière cette attaque… elle était trop simple et n’allait pas avec ce que Virginie savait de cette force ennemie. Elle écouta ce que le brun avança. Ce visage ne lui était pas totalement inconnu. Leur première rencontre remontait à l’Oiseau blanc… Une éternité s’était écoulée depuis cette autre catastrophe. Il ne changeait pas. Prompte à faire du réel un roman policier. L’infiltration n’était pas aussi facile que le montrait la fiction.

À force de travailler à la Lib Corps, Virginie était un peu moins introvertie face à un public. Elle gagnait progressivement en estime de soi. Consciente que la situation était grave, que le débat devait avancer et qu’elle disposait d’un point de vu un peu spécial, elle lança son opinion à l’assemblée.

- « Pourquoi, un mutant, alors qu’ils ont des soldats entraînés pour nous combattre ? »

Une question honnête qui ne demandait qu’à être discutée. Peut-être n’avait-elle pas assez de recul concernant les exactions du pouvoir ? Elle s’intéressait à tout cela depuis un an à peine. Ce coup de théâtre lui rappelait plus l’arrivée tonitruante de Jessie sur la plateforme, que d’une brigade du Cercle. Aussi immobile qu’une statue Parish se montrait fidèle à elle-même : déférente et patiente.

Mais son esprit était toujours accaparé par l’absence de Koji et de leur directrice. Le fait de ne pas avoir pu percevoir le signe de la disparition de cette dernière provoquait une sorte de malaise en elle.
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Aisling O'Hegarty

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptySam 26 Jan 2013 - 14:50

Visiblement, la jeune irlandaise venait de dire tout haut ce que tous le monde pensait tout bas. Certains argueraient du fait qu’elle avait plutôt mis les pieds dans le plat en posant la question qui dérangeait, mais au final la question se devait et avait été clairement posé. Sans doute, sa jeunesse inconsciente des répercussions de la réponse à cette interrogation, lui avait-elle finalement autorisé cette audace que s’étaient refusé les plus matures. Toutefois et bien que en accord apparent avec elle, Le vénérable professeur nonagénaire se permit de la recadrer très élégamment en précisant encore un peu plus ladite interrogation. Aisling ne lui en tint cependant nullement rigueur, car après tout… C’était là une réaction typique de la part d’un enseignant, consciemment ou non il fallait toujours qu’il affine les réponses de ses élèves. Encore que dans les faits, la jeune fille n’était plus son élève depuis qu’elle avait demandé à sa mère de poursuivre ses cours en dehors de l’institut, dans un lycée tout ce qu’il y avait de plus ordinaire.

Lorsque Samarah lui avait répondu sur un ton que la télépathe voulu sans doute rassurant, Aisling sentit un certain scepticisme poindre en elle. Connaissant Samarah comme elle la connaissait, il ne lui serait pas étonnant qu’elle ne faisait que dire ce que la jeune fille aimerait bien entendre. Mais la encore, Samarah était Samarah… Lui dire les choses en face, serait sans doute comme s’adresser à un mur de brique : aussi dur et inflexible, l’un que l’autre… Non, avec la télépathe il valait mieux user de douceur et de patience, c’était un fait. Preuve en était, un premier pas positif avait déjà était fait dans le secret d’une journée naissante.

Tandis que sa mère se laissait finalement choir sur un fauteuil tout proche, Aisling demeura auprès d’elle. Bien qu’elle doutait, et avec raison, qu’elle puisse réellement la protéger de ce qui allait fatalement lui arriver, la jeune fille se garda bien de le lui dire et préféra laisser Sinéad se bercer de sa douce illusion maternelle. Elle préférait la laisser y croire, jusqu’au dernier et douloureux moment ou la malédiction lié au vaccin que sa mère avait reçu autrefois viendrait l’emporter jusque dans les méandres du sommeil éternel. Quelque part, Aisling était ravie que sa mère soit revenue à l’institut, de cette façon elle pourrait, une fois Aisling définitivement partie de ce monde, reporter toute son attention et toute sa tendresse sur les jeunes mutants qui viendrait après elle.

Chacun dans la pièce y allait donc de sa petite hypothèse concernant le fameux Louis Désiré, si tant est que ce fut la sa véritable identité. Mais étant donné la grandiloquence un poil trop théâtrale du personnage, il ne serait guère étonnant que cela ne soit qu’un nom d’emprunt, un pseudonyme comme en endosse tant de comédiens et d’artistes en tous genres.

Bien que Aisling n’était pas sans avis sur le personnage, plus meurtrier que réellement doué pour la comédie, elle s’abstint de donner ouvertement son avis sur le sujet. Après tout, aux yeux de tous elle n’était pas une mutante mais simplement une adolescente de dix-sept ans, simplement jolie, qui ne devait sa place en ce lieu qu’à la présence de sa mère, elle-même mutante employée par l’institut. De fait, ses interventions pourraient sans doute paraître quelque peu déplacé, concernant un sujet auquel elle ne pouvait prétendre sans se trahir par la même occasion. La jeune fille fut d’ailleurs confortée dans sa décision, lorsqu’elle vit apparaître sur un écran morcelé les vilaines bouilles des membres de la confrérie. Au centre de l’écran, entouré d’une chenille constituée de mini écrans, était apparue la tête de vainqueur par définition. C’était quoi son nom déjà ? Machin chose ? Non… Sloopy baby ? Sweety Minnie ? Aisling ne savait plus vraiment, mais cela devait être quelque chose d’aussi ridicule que ça, pas de doute possible sur le sujet.

Cette apparition la conforta donc dans son intention de ne pas intervenir dans le débat… Tout au moins, pas directement. Tous le monde savait l’intérêt que les membres de la confrérie portaient aux humains dénuée du gêne X et il ne faisait pas le moindre doute que si jamais Aisling se permettait un quelconque avis sur la question de Louis Désiré, la moche an centre de l’écran lui ferait très clairement comprendre que son avis, l’avis d’une non mutante si jamais elle venait à l’apprendre, n’avait absolument aucun intérêt et qu’elle ferait mieux de se mêler de ce qui la regardait.

Cette fille irritait la jeune irlandaise… En fait, elle la considérait même comme étant plus que légèrement folle, quoi que elle ne devait pas être la plus atteinte du groupe si les autres membres de la confrérie l’avait laissé prendre les rênes de leur groupuscule. Visiblement, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre chez eux. Ne leur en déplaise, Il était difficile de dire qui était le plus mauvais comédien : le mutant surpuissant du Whalen show ou bien les membres de la confrérie ? Ces derniers étaient apparu tout pimpant, tout rayonnant de santé et de repos… Pire encore, ils venaient comme si ils faisaient une faveur à l’institut en lui proposant de rassembler leurs informations et leur cogitations communes, afin de résoudre le problème Louis Désiré. Quel bande d’escrocs, songea alors intérieurement la jeune irlandaise, tandis que ses lèvres laissèrent apparaître une contrariété certaine : qui les avaient invité de toutes façon, ces sales parasites hypocrites ?

Toutefois et bien que leur condescendance écœurante en venait presque à donner la nausée à Aisling, celle-ci devait bien admettre que certains membres de la confrérie sortaient un peu du lot. C’était le haut du panier, le produit rare et difficile à dénicher, dans un amas de produits bas de gamme et bon marché… Si les avis des uns et des autres ne trouvèrent que peu d’écho dans l’esprit de la jeune fille, ce ne fut pas le cas avec l’analyse de Doris. Celui-ci, loin d’être aussi stupide que les autres, avançait au moins des arguments digne de ce nom : Voilà, lui mériterait de prendre la tête de la confrérie, il ferait certainement un meilleur leader que… L’autre… Snoowy pretty ? Ha bah non, ce n’était pas encore ça…

Les remarques de Doris firent naître une profonde réflexion dans l’esprit de Aisling : en effet, ils n’avait pas tort… Il y avait quelque chose qui semblait ne pas aller dans cette attaque et ce n’était pas uniquement le comportement fantasque du mutant surpuissant. Mais à ce propos justement, l’était-il vraiment, surpuissant ? Ou bien… La jeune fille se souvint alors d’une réflexion que son professeur de philosophie lui avait un jour fait, en réponse à une de ses affirmations sur la vision du monde matériel : La réalité n’était qu’une simple illusion, que chacun se créait en fonction de sa propre perception de l’instant présent… Et si…

Consciente que son avis serait d’entrée de jeu rejeté par les confréristes, peu enclin à se voir éventuellement rabaisser intellectuellement par une ‘’simple humaine’’, Aisling décida de se pencher en direction de sa mère et lui murmura au creux de l’oreille en un geste qu’elle tenta de rendre discret :

‘’Je crois que le vieux Léolagus à raison maman… Peut-être que ce mutant n’est pas aussi fort qu’il voulait nous le faire croire… Peut-être qu’il est doté d’un pouvoir d’illusion qui vous a induit à utiliser vos pouvoirs contre les spectateurs et vous-mêmes, ou bien encore d’une capacité de contrôle des pouvoirs d’autrui, ce qui lui aurait donné la possibilité de retourner vos pouvoirs de la même façon que s’il avait employé une illusion pour vous tromper. Cela expliquerait pourquoi il ne vous a pas attaqué directement et pourquoi il a été obligé d’utiliser sa seule force humaine face à une action physique n’incluant pas l’utilisation d’un pouvoir mutant… Dans ce cas, il suffirait simplement de le combattre sans utiliser vos pouvoirs et cela pourrait aussi expliquer pourquoi personne n’avait encore jamais entendu parler de lui, non ?’’

Puis, Aisling se redressa quelque peu en jetant un regard à l’interrogation silencieuse, à l’adresse de sa mère. Ainsi, si Sinéad pensait que les théories de sa fille se révélaient assez logique, elle pourrait en faire ouvertement part à tous le monde en leur laissant penser qu’elles étaient le fruit de sa propre réflexion… De la part d’une mutante affichée, ce genre d’hypothèse passerait sans doute mieux aux yeux dédaigneux de la confrérie.
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Miss Lemington

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyDim 3 Fév 2013 - 1:26

*pas un mot !*

L’ordre fut insufflé mentalement à l’ensemble des membres présents alors que le visage de Maria se matérialisait sur l’écran holographique. Tant qu’ils ne sauraient pas exactement ce qui était arrivé à Koyuki, il valait mieux que l’information demeure interne à l’Institut. Déjà que tous les Confréristes semblaient ne jamais avoir mis les pieds sur le plateau du Whalen Show, il était inutile de leur fournir un avantage supplémentaire en leur apprenant que les jours de la Directrice étaient peut-être en danger…

Samarah ignora la remarque acerbe de Maria et se contenta d’hausser vaguement un sourcil d’exaspération. Nakor avait pris les devants et la mutante le laissa parler afin de maintenir les apparences, bien que de la part de Maria, la question ne pouvait être que vaguement intéressée.

Néanmoins, elle dut reconnaitre qu’elle était d’accord avec la Russe sur un point

"Je doute fort que les bâtiments que vous avez détruits dans le désert soient les seuls du Cercle Nakor, ils sont bien trop malins pour concentrer toute leur force à un seul endroit"

Diviser pour régner et diviser pour se protéger, c’était d’une logique implacable pour les stratèges.

"…pour éviter justement de tout perdre en cas d’attaque. Ils devaient se douter, malgré leur niveau de sécurité qu’en cas d’enlèvement, il y aurait des représailles. Ils ne s’attendaient sans doute pas à ce qu’elles soient aussi conséquentes… Mais quoiqu’il en soit, je pense que leur base principale demeure encore à l’abri… et que nous n’avons pas encore eu à faire face à leur riposte pour être venu nous libérer, Kenjiss et moi"

Même si au final, elle seule en était ressortie vivante, cela avait du fortement contrarié les plans du Cercle.

Tandis qu’elle réfléchissait, une personne qu’elle ne connaissait pas prit la parole. Les préjugés avaient parfois la vie dure mais il fallait avouer que derrière sa tignasse blonde platine, son idée n’en n’était pas moins mauvaise

"Encore faut-il qu’il figure dans ces fichiers, rétorqua la mutante. Si comme nous le pensons, ce type ne s’est jamais manifesté auparavant, il est probable que nous ne trouverons rien. Pourtant, il ne peut pas être sorti de nulle part non plus… "

Elle repartit dans ses réflexions. Samarah avait beaucoup de mal à imaginer ce mutant en train de collaborer avec le Cercle, surtout après ce qu’elle avait subi. Le Cercle exécrait les mutants. En mettre un à son service était tout simplement impensable, d’autant qu’ils avaient les Humanoïdes, comme venait de le souligner Virginie. Pourquoi se fatiguer à développer ces semi-machines si au final ils ne les utilisent pas et pervertissent un mutant pour combattre les siens ? Elle sentait que l’adolescente était également très perturbée par ce qu’ils venaient d’apprendre, aussi la mutante la rassura

*dès que l’entrevue sera terminée, nous irons voir ce qu’il s’est passé avec Koyuki*

Elle écouta l’analyse de Doris et nota en revivant mentalement les évènements qu’en effet, jamais Louis Désiré n’avait agit directement sur leurs corps. Un mentaliste inorganique ? C’était probable. Mais il restait également une autre possibilité, soulevée discrètement par Aisling. L’idée avait aussi effleuré l’esprit de la mutante mais pour l’instant, Samarah restait plongée dans ses réflexions sur le Cercle. Au bout de quelques minutes, elle prit finalement la parole

"Je ne suis pas certaine que le Cercle soit impliqué dans cette affaire, pas après nous avoir enlevé... ce n'est pas logique. Et il n’y a pas qu’eux qui en veulent aux mutants…"


Elle marqua une pause, pour voir si les autres suivaient son raisonnement. En effet, ils semblaient tous avoir oublié un autre membre au service du gouvernement

"L’Armée fait également partie de la BCGDCA"

Et si le Cercle avait fait des expériences pour aboutir aux Humanoïdes, il n’était pas impossible d’imaginer que l’Armée avait peut-être poussé ses recherches sur les mutants dans le plus grand secret, sans se soucier des éventuelles conséquences (et encore moins de l'éthique de leurs actions)

Enfin, bien que peu probable, il restait l’hypothèse qu’il s’agisse d’un électron libre, un fou resté dans l’ombre et sorti au grand jour sans réelle raison compréhensible, ce qui rendrait ce Louis Désiré bien plus dangereux encore à l'avenir mais dans tous les cas, il s’avérait urgent de l’arrêter dans son délire destructeur, cela peu importe les moyens !
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Sinéad O'Hegarty

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyDim 24 Fév 2013 - 16:06

L'arrivée subite d'un Alfred ayant perdu tout son flegme usuel avait de quoi effrayer, après cette catastrophe horrible, et Sinéad se demanda aussitôt ce qu'il pouvait se passer. Louis Désiré était-il aux portes de l'Institut, près d'en finir avec ce qu'il avait commencé ? C'était par comparaison un soulagement d'apprendre que cela concernait Koyuki – mais un soulagement piètre et, de fait, la nouvelle apprise, effaçant immédiatement dans son imagination cette vue d'un mutant venant les achever, Sinéad resta interdite. Samarah, plus prompte à réagir, eut juste le temps d'un mot rassurant – du moins vaguement rassurant, car de son propre aveu, il se passait quelque chose d'étrange – avant l'appel imprévu de la Confrérie en la personne de Maria et, de fait, de tous les autres membres de l'institution qui étaient présents au Whalen Show, frais et ragaillardis.

C'était trop pour elle et son corps fatigué. Malgré toute son envie de se lever et de partir face à Maria qui se moquait d'eux, gosse impertinente, tandis que Koyuki avait on-ne-sait quoi et que peut-être elle mourait pendant que la fausse blonde parlait, elle resta par solidarité avec les autres, avertis par le mot de Samarah qui leur donnait une unité, et aussi parce qu'elle n'avait pas envie de subir l'humiliation de traverser à cloche-pied toute la largeur de l'holo-écran.
Elle se força donc à rester, à écouter, et admira la maîtrise avec laquelle d'autres – Nakor en particulier – faisaient fi du problème de Koyuki, tout ça, simplement, pour répondre aux pompes et provocations de la Confrérie, en somme pour faire bonne allure. Et ils discutaient de choses dont ils auraient pu tout aussi bien parler une heure plus tard, et de plus dont ils pourraient bien parler pendant des heures.

*Samarah ! Je te préviens, si dans deux minutes on n'a pas raccroché, Confrérie ou pas Confrérie, je vais voir Koyuki. Tu ne sais rien de plus ? Et Alfred ?*

Pendant ce temps Doris s'était mis à parler et Sinéad, pour éviter de regarder d'avantage Samarah – mais ceux de la Confrérie n'étaient pas dupes, ils devaient soupçonner qu'ils pouvaient parler à la télépathe, plus facilement encore qu'eux communiquaient par leurs écrans tactiles qui, s'ils n'apparaissaient certes pas sur l'écran, se devinaient aux yeux qui lisaient, notamment ceux d'une pouliche blonde, mannequin dont Sinéad était surprise qu'elle figurait avec les têtes de la Confrérie. C'était vrai qu'elle était avec eux dans les rangs. Mais toute son attitude était si typique du mannequin sans cervelle que Sinéad était surprise de la voir encore parmi eux. D'un autre côté, elle devait être mutante et peut-être son pouvoir compensait bien ses soubresauts impatients qui témoignaient de son manque total d'intérêt.
Évidemment elle était loin du compte, et elle ne pouvait pas soupçonner combien. Sinéad recentra son attention sur l'orateur du moment, Doris, dont seule la voix était un indice dans ses souvenirs, trop faible pour qu'elle remontât vingt ans en arrière, dans une période de sa vie qu'elle préférait laisser tranquille. Elle chassa vite ce soupçon et écouta ce qu'il proposait, tant bien que mal ; en revanche, écouter Samarah fut plus délicat, car en même temps sa fille lui murmurait ses pensées, qu'elle n'osait pas énoncer à haute voix. Peut-être à raison d'ailleurs, même si toutes les contributions ne se valaient pas depuis le début... et, peut-être par coïncidence, elle trouvait que les deux plus utiles étaient, incidemment, aussi les deux plus courtes, faites par les deux jeunes femmes. Même si Sinéad doutait fortement de ce que la police avait quoi que ce fût sur le fou furieux qui les avaient attaqués, on pouvait toujours essayer. Et il y avait d'autres sources encore. Sinéad fit un signe de tête à sa fille, pour lui signaler qu'elle l'avait bien comprise, mais qu'elle doutait tout de même de la véracité de sa théorie, et réfléchissait, se préoccupait toujours de Koyuki.

*Envoie quelqu'un la voir au moins !*

Elle lui envoya ce message à la fin de sa prise de parole et d'ailleurs, en profita pour parler, tentative de clore les discussions :

« En bref, nous ne savons quasiment rien de ce mutant. Il vient peut-être d'une organisation, ou peut-être pas... on peut spéculer pendant des heures. Pourquoi ne pas commencer à chercher tout de suite ? Cela fait bien plus d'une heure que la police anglaise a entamé ses recherches, et s'il y a quelque chose à apprendre ils l'apprendront... ou, s'il n'est pas tout seul, voir qui pourrait entraver leur enquête. Si par exemple c'est le BCGDCA...
Dans tous les cas, communiquer avec les recherches officielles ne peut être qu'une bonne chose. Nous pouvons nous en charger. D'autant plus qu'il faut dès le plus tôt dissiper cette image de catastrophe que ce mutant a réussi à coller à l'ensemble des mutants – sûrement, Virginie, leur but si c'est une organisation qui l'envoie : nous décourager face à un mutant surpuissant, qui s'oppose à nous, nous battre avec nos propres atouts ; et ternir notre image aux yeux du public. Comme un négrier noir ils exposent leur bête de foire, mutant contre mutants, preuve à ceux qui étaient déjà persuadés d'une cassure nette entre humains et mutants, de la bassesse de ces derniers – car s'il y en a un qui trahit les autres, alors c'est que tous sont mauvais et traînent avec leur gêne X la violence et la perte de la raison. J'imagine que c'est le genre de réactions, de raisonnement au rabais, qui prévaudront dans les jours qui vont suivre dans l'esprit des gens, et leur miroir audiovisuel.
Donc, je le crains, il est urgent d'agir. »


Et, avec ceci, un léger regard en direction des autres, car elle n'oubliait pas Koyuki et que là aussi, peut-être, il était urgent d'agir.
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Bloody Mary

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptySam 16 Mar 2013 - 16:07

Maria était restée parfaitement silencieuse pendant tout le débat, mais pas impassible. Son sourire malicieux non-dissimulé montrait l'intense satisfaction que lui procuraient le débat et la pertinence des remarques de ses confrères.
Quelle fierté de voir la Confrérie Moderne afficher une parfaite harmonie dans un tel contexte.
Elle envoya à ses pairs :

"En parler avant ? Et le fun ? Et le déconcertant ? Être prévisible, c'est mourir un peu !"

Puis elle tapota un message personnel à la petite Elaine :
"Ce minet de Luc Treanez t'intéresse ? J'ai quelques minutes de vidéos de lui ...
Elle effaça "dans le plus simple appareil" n'étant pas sûre que cette expression trouve un écho dans le désert lexical d'Elaine et remplaça par :
... prenant une douche. Très belles fesses !"

Puis s'adressant à Daniel en mode discret :
"La légitimité d'Elaine autour de cette table vaut bien celle du premier clone de Daniel venu, tiens-le toi pour dit ! Et évite de la sous-estimer, c'est un diamant brut qui doit être dégrossi !"

Non mais !

Elle attendit la fin du discours de Sinéad pour réinvestir le centre de l'écran.

"_ Il est urgent d'agir, insista-t-elle en reprenant les dernières paroles de la mutante, c'est bien ça ! Attendre gentiment que Louis-Désiré se manifeste à nouveau et fasse un deuxième massacre n'est pas une option satisfaisante."

Elle illustra ce doux euphémisme d'un sourire narquois :
"_ …surtout maintenant qu'il a perdu l'avantage de la surprise. Finalement, connaître ses motivations ou ses éventuels commanditaires est une question secondaire. La priorité est de l'empêcher de réitérer ses exploits du Whalen Show.
Il va falloir faire le point sur tout ce que nous savons. Nous allons devoir nous repasser toutes les vidéos de l'émission, faire un scan psy complet de tous nos souvenirs, obtenir les rapports d'enquête de la police et synthétiser le tout.
Les soupçons de Doris concernant les capacités de notre français sont-ils justes ? N'y aurait-il pas d'autres détails qui nous auraient échappé ? Des complices dans l'assistance, par exemple ?
Il faut réussir à cerner le plus parfaitement possible la nature de ses pouvoirs pour réussir à les contrer au mieux. Ce serait bien le diable s'il n'y avait pas parmi nos étudiants, un superior ou deux avec des pouvoirs susceptibles de parasiter les siens.
Il suffirait peut-être d'un bon annulateur de pouvoir… Nous n'en avons pas sous la main, peut-être en auriez-vous un en stock ?"


Par pur esprit de provocation, Maria aimait parler des étudiants comme de vulgaires instruments. Les réduire à leur simple pouvoir choquait toujours l'assistance.
"_ Une fois qu'on sera préparés, il suffira de recontacter Louis-Désiré, de lui tendre un piège et de le "neutraliser". C'est-à-dire, par ordre de préférence : le raisonner OU l'emprisonner OU le vacciner de force OU le tuer."

Comment allait être prise sa suggestion de vaccination ? Elle scruta les réactions et enchaina :
"Vous avez peut-être noté que ma tentative de communication sur le plateau du Whalen Show était sur le point d'aboutir. Cela signifie que notre oiseau n'est pas totalement fermé au dialogue.
Je me suis arrangée, avant de partir, pour lui laisser mes coordonnées personnelles, en lui laissant croire que la Confrérie Moderne était prête à le suivre, voire à le servir, même si son but était de détruire bêtement l'Humanité ! Il ne m'a pas encore recontactée, mais je ne désespère pas !"


Cette absence de réponse avait plus égratigné son petit orgueil qu'elle ne voulait l'admettre. Elle avait surestimé le pouvoir séducteur de sa trace de rouge à lèvres… Et n'était pas loin de penser, par fierté, que Louis-Désiré devait être homosexuel.
"Dans le pire des cas, Samarah, serais-tu en mesure de le contacter ? Nous avons, à la Confrérie, une jeune femme capable de booster temporairement les pouvoirs psy… Ça marche parfaitement bien, si on accepte de supporter les quelques maux de tête qui en résultent !"

Henry avait été le premier et l'unique télépathe à tester les pouvoirs de Lucile. Il était brièvement entré en contact avec tous les esprits de l'Humanité mais était resté la semaine suivante dans l'obscurité et le silence les plus complets, où le moindre impact d'une patte d'araignée sur le sol devenait une torture auditive.
"_ Son pouvoir, associé aux performances de Cérébro, pourrait, je pense, te permettre d'au moins le localiser... Mais peut-être n'as-tu pas besoin de ça ?"

Jusqu'à quel point son séjour rafraichissant dans la zone 56 avait boosté ses pouvoirs ? Maria aurait donné cher pour le savoir.
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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyDim 24 Mar 2013 - 13:27

Nakor écouta les nombreuses remarques, la réunion tirait en longueur et il était un vieux monsieur fatigué. Il fallait clore le débat pour pouvoir aller se reposer, voir panser ses blessures et ensuite se remettre au travail. Et puis il y avait cette histoire avec Koyuki. Nakor prit la parole après que Maria eut continué toutes ses histoires.

"Je sais que le Cercle est une organisation disparate, nous ne les avons pas détruits, mais il n'empêche que, lorsque nous avons attaqué un de ses quartiers, nous les avons balayés. Je pense donc qu'ils n'avaient pas à leur disposition un tel personnage. Cela doit être forcément autre chose!"

Puis ils parlèrent de contacter ce fou furieux, de tenter de le neutraliser, voir de le tuer. Nakor se frotta le menton, afin de clarifier sa pensées et continua à la suite de la sanglante Maria

"Il suffira de contacter Louis? Je crois que nous sommes justement en train de nous demander tous comment faire. S'il est parvenu à rester cacher jusqu'à maintenant, il ne sera peut-être pas aussi facile que cela à contacter. Il semble avoir résisté aux intrusions de Samarah ... mais nous avons tous, absolument tous été prit de court. Je suis d'accord avec vous Maria, un scan psy de l'événement nous permettra de mieux comprendre les choses. Que ce soit au propos de Louis, à propos de ses capacités ou des raisons d'une telle folie. Ensuite nous pourrons prendre une décision et si Samarah l'accepte, essayer avec le Cerebro de retrouver la trace d'un si puissant mutant. Les moyens de le neutraliser se présenteront avec le temps, que ce soit en demandant de l'aide à un mutant annulateur de pouvoir, ou d'user de ce terrible vaccin. Je crois que nous avons tous une piste de départ et qu'il est temps de les mettre en route. Je laisse Samarah terminer cette réunion afin que nous puissions tous passer à l'action. Dans cette affaire, c'est sans aucun doute le temps qui nous manque et qui joue en notre défaveur. Car si, comme je le pense, cet homme est fou, et qu'il décide soudainement de nous attaquer, c'est nous qui seront prit au piège et pas lui, qui que nous soyons! Par conséquent, avant de passer complètement à l'action, il faut que nous soyons tous prêt!"

Nakor insistait sur plusieurs points : on n’utilisait pas un élève comme un objet qui possédait un pouvoir, une sorte de bâton magique, non! On lui demandait son aide. Ensuite il terminait son tour de parole définitivement, rappelant à tous ses amis qu'ils n'avaient pas prit de repos nécessaire et qu'il ne faudrait pas que cette réunion se perde en déblatération. Enfin, quelque soit la décision prise, il faudrait, avant de la mettre en œuvre, que chacun soit prêt à voir débarquer ce malade mental, et de défendre sa vie. Les mains du vieux fou, tremblaient un peu plus que d'habitude, sur les bras de son confortable siège.
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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyMar 26 Mar 2013 - 20:13

S’il y avait bien un domaine où Elaine excellait, c’était la rapidité à laquelle elle tapait sur une tablette et elle répondit à Maria avec la vitesse d’un supersonique en pleine accélération.

XDXDXDD OUEEEEEEE mdr xptdr lol jkiffe les faiss !!


La phrase était bien évidemment soulignée en rose, pailletée de scintillants roses aromatisés aux petits cœurs roses, parsemés de smileys roses. En d’autres termes, il était impossible de fixer le message envoyé plus de trois secondes sans avoir envie de vomir ou de massacrer un petit poney au taille crayon.

Mais Elaine ne mentait pas et attendait de pied ferme un aperçu du fessier du charmant jeune homme. Ce faisant et étant donné la puissance de ses neurones qui mirent un temps infini à visualiser la scène, la blondinette manqua les trois quarts de la conversation. De toute façon, lorsqu’elle tenta de s’y raccrocher, «commanditaires » « réitérer » et « synthétiser » lui agressèrent les tympans et manquèrent de faire disjoncter le système Elainique qui n’était finalement qu’une belle machine totalement dépourvue de puissance. Elle jugea donc plus prudent de battre en retraite et de ne pas tenter de comprendre ce qui se racontait et se fit un rapide résumé mental du problème histoire de paraitre très impliquée dans cette histoire.

Heu wai certes mais heu à mon avis le Cercle il est pas si con que ça hein…

Il existait toutefois quelque part dans le cerveau d’Elaine une puissance cachée qui lui permettait des fulgurances inattendues. Les mauvais esprits n’y auraient certes vu qu’un simple condensés des connaissances acquises par une oreille attentive lors d’une des trente cinq réunion d’affaire de son mari, décantés par un cerveau trop lent pour en synthétiser l’essentiel, mais l’effet n’en était pas moins saisissant.


J’suis sure qu’ils vous ont laissé faire pour vous mettre en confiance. Ou alors y sont nuls genre grave, après s’être préparé pendant des années à vous buter, ils se font retourner ? Naaaaan mais sérieux quoi. J’pense qu’ils vous ont laissé faire pour vous mettre en confiance. V’voyez quoi ? On fait un bisous à un mec pour un verre, pis il nous en offre plein sans qu’on ait besoin d’continuer et BAM on le largue quand on veut. Bah vous avez eut votre bisou du coup z’allez lui payer plein de verres, au Cercle.


Il y eut un flottement alors que la malheureuse roulait des yeux, comme stupéfiée par cette voix qu’elle ne connaissait pas qui sortait de son propre corps possédé par le démon malin de l’intelligence momentanée.

‘fin genre voilà quoi hein… S’quoi l’vaccin sinon ? S’mieux qu’les bombes et tout ? Parce que l’gros machin à la cave avec marqué « Fuck you Institut » il a l’air bien méchant hein.
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Miss Lemington

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyJeu 18 Avr 2013 - 22:51

*Je sens toujours son empreinte, ce qui signifie qu’elle est toujours en vie… j’ignore simplement dans quel état…c’est une bien maigre consolation je te l’accorde mais nous devrons nous en contenter pendant quelques minutes encore !*

La mutante avait délivré son message sans même regarder Sinead. Elle la sentait paniquée, ce qui était tout à fait légitime, mais il était inutile d’en faire part à la Confrérie. Ses membres prenaient déjà bien assez un malin plaisir à se montrer à leur avantage, son orgueil notoire n’en aurait pas supporté davantage. Mais elle était néanmoins d’accord sur un point, leur discussion tournait en rond. Ils n’avaient pas assez d’éléments pour faire avancer les choses actuellement.

*Nous allons tous aller la voir !* rétorqua Samarah face à Sinead qui s’impatientait

"Nous enverrons un communiqué aux autorités en temps et en heure et…, Samarah inspira légèrement avant de continuer car elle n’appréciait pas vraiment ce qu’elle allait dire, nous nous mettrons à leur disposition pour leur enquête également. Cela dissipera les fausses déclarations qui pourraient nous relier à ce fou furieux ! Mais pour le moment, laissons la police de Londres faire son travail… Nous pourrons alors récupérer leurs dossiers d’enquête. Mais nous ne les aiderons que s’ils nous le demande, certains paranoïaques dans la hiérarchie pourraient encore trouver cela louche que nous leur proposions une aide spontanée. Nous n’avons pas besoin de ça !"

Samarah avait parcouru l’assemblée de son regard sombre tandis qu’elle parlait. Elle était fatiguée mais elle n’avait pas le droit de le montrer. Par orgueil d’abord, car ils devaient faire face à la Confrérie qui semblait toujours aussi sûre d’elle. Par devoir envers les autres membres de l’Institut ensuite. Ils avaient tous risqué leur vie pour elle et la mutante leur en était redevable. Elle n’avait pas le droit de renoncer. Elle écouta Maria, tout en sondant discrètement les lieux pour tenter de découvrir ce qui était arrivé à Koyuki. Si elle avait été attaquée, peut-être que la menace rodait encore aux alentours. Elle porta son enquête mentale à la limite de la propriété mais elle ne découvrit rien de menaçant… hormis une nouvelle empreinte mentale qu’elle ne connaissait pas. La surprise se lut durant une fraction de seconde sur son visage mais disparut tout aussi vite alors qu’elle classait cette mystérieuse empreinte dans un coin de son esprit. Celle-ci ne semblait pas bouger et attendre patiemment quelque chose. Il ne pouvait donc s’agir d’une personne mal intentionnée en train de fuir.

Elle reprit heureusement le fil de la discussion juste avant que Maria ne s’adressa à elle

"Je ne pense pas que ce Louis soit le genre de mutant à avoir besoin de complices, il s’est très bien débrouillé seul pour semer la pagaille et détruire le plateau. Et puis, vous avez-vu son comportement ? C’est un excentrique…, elle frémit légèrement, son attitude me rappelle vaguement un autre mutant complètement taré qui a croisé la route de certains d’entre nous par le passé."

Seuls les plus âgés pourraient comprendre l’allusion au carnage de Boston. A priori, il n’y avait aucune raison pour que ces deux affaire soient liées tant elles étaient espacées dans le temps mais…à cet instant, Samarah aurait été incapable de départager Louis Désiré et le Comte Di Smorgia sur une échelle de dangerosité… D’autant, qu’on ne savait pas vraiment ce qu’il était advenu de lui. Elle chassa cette réflexion de ses pensées, elle s’y replongerait plus tard… quand elle aurait enfin la force d’affronter ses propres démons

"Il voulait attirer l’attention sur lui et uniquement sur lui… alors avoir des complices… Je ne crois pas non, peut-être uniquement des larbins qu’il abandonnera à la première occasion ou bien dont il s’est déjà débarassé lors du show…"

Si elle n’apprécia pas la démarche de la Russe concernant son approche de Louis Désiré, elle n’en montra rien. C’était bien là, du Maria tout craché !

"Tu es bien optimiste en déclarant que ta tentative de communication était sur le point d’aboutir Maria… jusqu’à preuve du contraire, nous avons eu droit qu’à un dialogue de sourd, ponctué de destruction par la démonstration de sa puissance dont il a fait l’étalage sans vergogne. Non… s’il voulait réellement dialoguer ou être contacté, il nous l’aurait fait savoir…"

Ses propos étaient assez durs mais Samarah n’avait pas cillé. Il n’était pas question pour le Nouvel Institut de négocier, voire de s’allier avec ce genre de malade ambulant, elle ne leur faisait pas confiance !

"Aucun de nos pensionnaires ne possède actuellement un don d’annulation, nous devrons donc trouver une autre solution. Si nous mettons un jour la main dessus, il ne sera nullement question de négociation mais de neutralisation pure et simple par n’importe quel moyen, y compris le plus radical et ce, pour le bien de tous "


Manque de chance pour la Russe, l’esprit rationnel de la mutante avait tendance lorsque la situation l’exigeait à réfléchir de manière tactique et à considérer les pouvoirs mutants présents à l’Institut comme de potentiels atouts, pouvant se révéler utiles et précieux. Elle ne fut pas donc pas choquée outre mesure de l’entendre considérer des élèves comme de simples « outils ».

Maria en vint finalement à un point intéressant… au moins pour elle. En ce qui concernait Samarah, elle se passerait volontiers de l’usage du Cérébro ! Malgré son aptitude à le faire, elle n’en gardait pas spécialement de bons souvenirs… alors y mêler en plus une personne étrangère, il en était totalement hors de question !

"S’il s’agit de le localiser, je ne pense pas qu’une aide extérieure soit nécessaire", répondit-elle simplement à Maria, ne désirant pas entrer plus dans les détails de l’utilisation du Cérébro ni sur l’étendue de ses réelles capacités, au grand dam de la curiosité de la Russe.

Louis Désiré était peut-être puissant, mais le Cérébro permettait de localiser n’importe quel mutant pour peu qu’il se trouve sur Terre. Elle avait déjà retrouvé Léon par le passé. Louis Désiré ne devrait pas être plus difficile à retrouver s’il était bel et bien mutant… Et le prix n’était finalement pas cher payé au vu du danger qu’il représentait pour la population. Ce ne serait pas la seule et unique migraine carabinée qu’elle aurait à affronter après l’utilisation du pisteur de mutants.

"Nous allons commencer ici par un scan complets des souvenirs des membres de l’Institut. Je m’en chargerai personnellement. Il faudra que vous en fassiez de même chez vous. Soit en venant ici…, mais l’oseraient-ils seulement ou leur fierté leur en empêcherait-elle ? soit en confiant cette tâche à votre télépathe s’il en est capable. "

Samarah n’avait jamais côtoyé le télépathe de la Confrérie, elle en avait seulement beaucoup entendu parler. Alors, tout comme Maria était curieuse, les capacités de ce télépathe l’intriguaient réellement. A chacune de lancer ses petits défis acides…

"Mais je pense que cette tâche ne sera qu’une formalité pour lui, conclut-elle en souriant légèrement, je suppose qu’il n’était pas dans les habitudes de Kenjiss d’engager n’importe qui et encore moins le premier télépathe du coin pour garder ses petits secrets… Je suis moins surprise d’apprendre que l’envie lui ai pris de décorer ses têtes de missiles avec des menaces et des insultes envers nous " ajouta-t-elle finalement sans émotion en écoutant les dernières paroles de la blonde qui derrière ses allures de potiche avait par moment des assauts de lucidité à ne pas négliger. Cependant, cette once d’intelligence ne durait pas vraiment… pour ignorer ce qu’était le vaccin. Samarah soupira et laissa le soin aux confrères d’expliquer à leur recrue la merveilleuse invention humaine qu’était le vaccin anti-mutant.

"Bien sûr que nous n’en n’avons pas fini avec le Cercle, cela fait plus de 20 ans que cette organisation nous pose des problèmes, ils ne vont pas s’arrêter en si bon chemin. Mais pour l’heure, nous avons d’autres problèmes à régler"

Samarah ponctua sa phrase d’un regard à l’attention de Nakor et de Sinead, la réunion prenait fin.

*Sinead et moi nous allons voir ce qu’il se passe avec Koyuki.*

"Je suggère donc de commencer par celui qui représente un danger plus immédiat que les menaces sous-jacentes du Cercle. Nous reprendrons contact en cas de découverte d’éléments intéressants. Faites-en de même de votre côté si vous tenez à établir une… coopération pour l’avancée de l’enquête", elle risque le mot car s’ils voulaient maximiser les chances de résultats, malgré les querelles intestines entre les deux institutions, ils y seraient plus que certainement contraints et forcés.

Et sans plus de préambule, elle coupa la communication sur cette déclaration. Lorsqu’elle fut certaine que plus personne outre Atlantique ne pourrait entendre la suite de la conversation

"Pendant que nous serons à l’étage, Nakor, il faut que tu passes à l’infirmerie pour un bilan médical et t’assurer un repos bien mérité. Virginie va t’y accompagner "

Puis, elle se tourna vers Aisling dont elle n’avait pas négligé les réflexions et qu’elle considéra à cet instant comme tout aussi adulte que la majorité des membres présents avant de déclarer :

"Il faudra que nous discutions de ton idée sur le potentiel de Louis Désiré. Il y a peut-être une piste intéressante à creuser"
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Angeline Scott

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptySam 20 Avr 2013 - 18:03

Aussitôt après qu'Eniss et moi nous soyons séparés, je m'étais empressée de quitter Hyde Park ou nous nous étions rencontrés pour essayer de rejoindre ce pour quoi j'avais laissée mon Irlande natale : le nouvel Institut. J'avais entendu dire que et constaté par moi même que l'incident du Whalen Show avait fait plusieurs dizaines de morts et encore plus de blessés et la ville était sens dessus dessous. Si le sentiment d'insécurité me poursuivait déjà en temps normal, l'animosité que pouvait avoir susciter cet attentat envers les mutants semblait peser comme une chape de plomb sur mes épaules et sur tous les mutants. Les terroristes savaient y faire avec actes symboliques et frapper fort à un événement publique sur la question mutante était la meilleure solution pour faire passer un message : oui les mutants sont dangereux et oui ils n'hésitent pas à utiliser leurs pouvoirs contre les populations.

Un sentiment de malaise m'avait gagné depuis mon arrivé à Londres, celui d'être un cible à abattre, un bouc-émissaire à lapider ou une bête curieuse à enfermer. Jamais ne pourrais-je déambuler librement sans avoir à cacher mes ailes ? Pourrais un jour espérer pouvoir sortir dans la rue sans craindre insulte ni agression ? Est-ce trop demander de pouvoir jouir des même libertés que n'importe qui d'autre sur cette Terre ?

J'étais ainsi contrainte d'être plus que fidèle à cet instinct de survie que j'avais du développer : faire profile bas, rester la plus discrète possible et continuer d'imposer à mes ailes ce terriblement douloureux supplice de l'immobilité la plus totale. Deux vrais poids morts dans le dos, ankylosés au possible et me criant sans cesse leurs envies de libertés, de mouvements et d'air frais. Bientôt, très bientôt je serais à l'Institut, et là seulement, j'espérais pouvoir « prendre mes aises ».


Sortir de la ville n'avait pas été aussi facile que je ne l'aurais crue : bien que plusieurs heures se soient écoulées depuis l'incident du Whalen Show, les barrages et les contrôles des forces de l'ordre ne se désintensifiaient pas. Ainsi, malgré toutes les précautions que j'avais pu prendre pour me faire le moins remarquer possible, il ne fallait pas non plus être particulièrement habile pour remarquer que la grande masse qui trônait dans mon dos avait quelque chose de suspect. Contrôlée par les policiers, j'eus le droit à la totale : tous mes papiers y passèrent, mes affaires furent vérifiées et je réussie à négocier à l'arraché une fouille corporelle de mes ailes plutôt qu'un spectacle d'exhibitionnisme de ma mutation aux vues et aux sus de tout le monde. Finalement, grâce à ma bonne fois, mon « entière collaboration », mes papiers en règles et surtout mon billet d'avion certifiant que j'étais arrivée sur le sol britannique après le tragique attentat, ils concédèrent à me laisser repartir.

Je réussis alors à attraper in extremis un bus qui partait en direction de l'Institut et je pus enfin souffler un peu d'avoir échappée à cette ville trop étouffante et, je le pense, dangereuse tant qu'elle ne se serait pas remise de ses émotions. J'en vins à me demander si l'Institut subissait de temps en temps des pressions ou devait faire face à des menaces. Il était évident que oui, mais je me demandais tout de même comment ils y faisait face. Je n'étais pas tellement courageuse ou d'une combativité hors du commun, mais j'espérais vraiment trouver dans cet établissement plus qu'une simple formation. Je savais qu'elles étaient mes convictions et je les savais également en adéquation avec les principes fondateurs même de l'Institut : respecter humain comme mutant et tenter d'apaiser les tensions pour ne pas bouleverser le fragile équilibre qui pouvait exister en ce monde. Si d'autres, comme le terroriste du Whalen Show voulaient au contraire précipiter les choses en attisant les haines et les craintes de chacun, il fallait bien qu'en face il y ait une entité capable de contrebalancer ! Et je croyais l'Institut et ses membres capable de cela et c'est en tout cas dans l'optique de me dévouer corps et âme dans cette vision que je le rejoignais.

Arrivant enfin devant l'imposante entrée du domaine qui entourait l'Institut, ma nature craintive me retrouva et je n'osais presque pas entrer. Mon esprit rationnel et cartésien finit par reprendre le dessus et trancha sur la question en me disant que de toute façon, je n'avais plus vraiment d'autres choix. La première chose qui me frappa en m'aventurant sur l'allée menant à l'imposante bâtisse était le calme et l'isolement des lieux, renforcé par l'absence d'étudiants ou de personnel dans les jardins des alentours. Certes, l'Institut était situé dans la banlieue de Londres mais je n'imaginais pas une telle surface dédiée aux mutants aussi proche de la capitale. Je pouvais presque déjà m'imaginer voleter en toute liberté à travers les arbres sans avoir à craindre quoi que ce soit !

Montant les marches du perron, je me demandais vraiment pourquoi il n'y avait personne dehors : je savais que la propriétaire des lieux, Miss Lemington, et certains membres de l'Institut avaient participé au Whalen Show, leur était-il arrivé quelque chose ? Faisaient-ils parti des victimes ? Arrivais-je au mauvais moment ? J'espérais que non...

Devant la porte, me revoilà encore prise d'une hésitation : était-ce vraiment ce que je voulais ? Bien sur, je ne m'engageais pas vraiment dans quelque chose ou je ne pourrais pas faire marche arrière, mais était-ce le bon choix de m'éloigner de tout ce que je connaissais et de ma famille ? La réponse à cette question s'imposait d'elle même : bien évidemment ! Ici, je pourrais apprendre bien plus de chose qu'autre part, je serais entourée d'autres mutants et ainsi côtoyer des personnes qui recontrent les même problèmes mais aussi les mêmes espoirs que moi.

J'appuyais sur le bouton de l'interphone sur le coté de l'imposante double-porte pour signaler ma présence. La réponse se fit attendre, mais après quelques minutes un homme finit par venir m'ouvrir la porte. Il avait visiblement l'air débordé et les traits tirés comme s'il était soumis à une grande pression (surement en rapport avec les évènements du Whalen Show). Ce dernier m’ausculta de la tête aux pieds en s'arrêtant un peu plus longuement sur la bosse informe dans mon dos, cachée sous mon manteau avant de me demander :



« Bienvenue au Nouvel Institut. Vous êtes... ? »


« Angeline Scott, j'avais prévenu mon arrivée... je suis un peu... en retard, désolée, il n'a pas été facile de quitter Londres.... »


En effet, j'aurais du arriver à l'Institut bien plus tôt dans la journée mais avec tout le ramdam provoqué par l'attentat, j'avais quelques heures de retard...

L'homme semblait chercher dans sa mémoire avant de déclarer :



« Ah oui, en effet je me souviens ! Ne vous inquiétez pas, votre retard est plutôt passé inaperçu : tous les esprits sont un peu... choqués après cette tragédie au Whalen Show... Je vous en prie Mademoiselle Scott, entrez ! »


Il s'effaça de devant la porte pour me permettre de pénétrer dans le manoir. Il ne me laissa pas le loisir de me perdre en admiration de l'architecture et de la décoration, assez simple somme toute, du manoir et me guida à travers le hall en m'informant :


« Mademoiselle Scott, je crains que vous deviez avoir à attendre un moment : l'équipe administrative de l'Institut vient à peine de rentrer et est actuellement en pleine réunion. Pour ma part, j'ai beaucoup à faire, vous m'en voyez désolé. Puis-je vous demander de patienter ici jusqu'à ce qu'on s'occupe de vous ? »


N'ayant pas vraiment le choix, je hochais de la tête et lui répondis :


« Je comprend, j'attendrais ici alors. Merci beaucoup monsieur. »


Ce dernier s’éclipsa alors me laissant seule dans un couloir, devant une porte d’où provenait plusieurs sons de voix. Heureusement, il y avait plusieurs siège le long du mur pour permettre aux personne d'attendre car il devait surement s'agir du bureau de la directrice de l'Institut peut être ? Ou d'une personne similaire ? Un coup d'oeil sur le nom marqué sur la porte m'informa que c'était finalement devant le bureau de la célèbre Miss Lemington, la propriétaire des lieux, souvent surnommée la Cérbère de l'Institut par ses détracteurs. Je m'assis donc pour attendre que l'on veuille bien s'occuper de moi.

Ce qui m'étonnait (ou pas à vrai dire) c'est qu'il me semblait bien que la demoiselle en question était présente au Whalen Show avec d'autres membres de l'Institut quand l'attentat eut lieu. Etaient-ils en train de planifier un plan d'action pour identifier et neutraliser la menace qui avait sévi ? Je devais avouer que ma curiosité était piquée au vif et que mille questions me venaient à l'esprit. J'étais surement à côté d'un conseil très important et moi, j'étais là, des espoirs plein la tête, une curiosité débordante mais aussi une très grande crainte de tout ce nouvel environnement, qui me clouait sur place. J'étais un drôle de petit oiseau très curieux mais aussi terriblement farouche et j'espérais sincèrement que l'on saurait me conforter dans ce petit monde : j'avais vraiment besoin de me poser et de faire mon petit nid avant de bien me sentir en sécurité.

Bref, on pourrait me prendre pour une agoraphobe accomplie mais il ne fallait pas non plus pousser aussi loin. D'ailleurs, ma curiosité l'emportait souvent sur la crainte et c'était une fois de plus le cas en ce moment. Il me brûlait de savoir ce qu'il se passait dans ce bureau surtout qu'en prêtant une oreille plus attentive, j'avais commencé à entendre bien plus de voix : ils étaient au moins sept ou huit. Toujours sur mon siège, je me penchais légèrement pour pouvoir tendre l'oreille et essayer de capter quelques bribes de conversations qui se tenaient là dedans. Il n'était pas facile d'écouter mais en me concentrant un peu je parvins à saisir quelques phrase ici ou là : ils parlaient du « Cercle », de Louis Désiré, de télépathe, de Cérébro et de tout plein d'autres choses qui ne répondaient en rien à mes interrogation et ne faisait qu'attiser ma curiosité.

En parlant de télépathe, je me souvenais que ladite Mlle Lemington faisait partie des mutants possédant ce pouvoir, et que si elle était dans cette pièce, elle devait surement avoir « senti » ma présence, et que si une personne un peu trop curieuse se mettait à l'« espionner » elle n'en serait que trop au courant ! La culpabilité me gagnait alors, ce qui n'était pas forcement un bon point puisque j'attirais peut être encore plus son attention sur moi... Je ne voulais pas faire mauvaise impression dès le premier jour... sinon ça risquait de promettre... c'est ainsi que la crainte reprenait le dessus dans sa compétition avec ma curiosité.

Rabattant mes ailes contre moi sous mon manteau et m'enfonçant la tête entre les épaules comme pour naïvement me créer un petit cocon protecteur contre les ondes télépathiques, et bouder de manière immature comme un enfant qui savait qu'il allait se faire gronder. J'entendis alors du mouvement et en déduisais que leur réunion venait de prendre fin. Je me levais alors qu'un vieillard accompagnée par une fille qui devait être un peu plus jeune que moi, ce qui devait être une mère et sa fille et finalement la célèbre propriétaire du manoir, sortaient de la salle. Tous avaient les traits tirés, étaient visiblement très fatigués et éprouvés. Comme le majordome m'en avait informés, ils devaient tout juste revenir du Whalen Show, et leur apparence en disait long sur le chaos qu'avait dû être cet attentat.

Sentant bien que j'arrivais comme un cheveu sur la soupe au moment le moins importun, je me disais qu'il serait peut être de bon ton que de proposer son aide. Trouvant un peu le courage de braver ma timidité, je m'adressais directement à Mlle Lemington :



« Bonsoir... je... je suis Angeline Scott, je... mon arrivée était normalement prévue plus tôt dans l'après-midi mais avec le Whalen Show et... »


J'allais dire « et avec l'attentat » mais je me retins de peur de mettre du sel sur leurs plaies, ne sachant ce qu'il s'était réellement passé là haut..


« Je sais que vous n'avez surement pas le temps de vous occuper d'une nouvelle venue... est-ce que je pourrais vous être d'une aide quelconque ? »


Bien sur, j'étais encore emmitouflée dans mon manteau et par conséquent pas totalement libre de mes mouvements, et puis j'avais en plus ma valise à traîner, mais je me disais que je pouvais tout laisser ici aussi : après tout, il faudrait bien que je m'habitue à considérer le Nouvel Institut comme mon nouveau chez-moi.
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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyVen 26 Avr 2013 - 16:40

*dès que l’entrevue sera terminée, nous irons voir ce qu’il s’est passé avec Koyuki*

Un imperceptible haussement de menton répondit à la promesse psychique de Miss Lemington. Parish la connaissait assez pour donner à ses paroles toute la véracité possible. Cette confiance naturelle était un pilier sur lequel elle décida de s’appuyer pour le moment. Quant à ses autres proches elle ne pouvait rien faire tant que cette réunion ne serait pas terminée… Une partie de sa nervosité était cependant soulagée.

Virginie, qui était en pleine introspection, se retrouva contre sa propre volonté à écouter les conciliabules des deux irlandaises qui se trouvaient à quelques mètres. Un léger afflue de sang vint rehausser le ton de ses joues quand elle se rendit compte que sa curiosité naturelle la poussa à prêter plus attention aux propos d’Aisling plutôt qu’à les ignorer. L'idée n'était pas absurde. Ils avaient déjà croisé des mutants capables de manipuler l'esprit. C’était la classe se pouvoir que la demoiselle trouvait la plus dangereuse d'ailleurs.

La nouvelle hypothèse de Samarah eu l’effet d’une pique dans le creux de ses reins. La dernière confrontation avec l’armée anglaise lui avait laissé un très mauvais souvenir. Elle se secoua mentalement pour éloigner les images qui voulaient revenir la tarauder. La synthèse, plutôt abrupte, de la scientifique marqua un peu plus la moue qui déformait le visage de l’élève. Les anti-mutants allaient en effet se faire un malin plaisir d’utiliser ce désastre à leur avantage. Son ancien patron serait-il du nombre ?

Les plus jeunes n’avaient pas de raison d’intervenir d’avantage dans le débat entre les deux camps. Seuls les dirigeants étaient aptes à décider d’un plan « d’attaque ». En écoutant la véhémence de la confrériste Virginie se prit à imaginer les répliques cinglantes que Koji aurait pu lui envoyer. Mais elle n’était pas Koji et n’aurait jamais une répartie comme la sienne. Elle fut donc heureuse de voir le bon vieux Nakor nuancer un discours de guerrière un peu trop… fier. Quand Sam ajouta ses propres arguments elle la fit intérieurement sourire. Ça n’était pas si grave si la joliette n’avait pas le fiel nécessaire, ils étaient un groupe.

Le plus ahurissant vint ensuite avec la menace sous-entendu d’une guerre nucléaire… Virginie avait du mal à croire que quelqu’un puisse véritablement envisager d’user de ces armes de défense. Le danger qu’ils encouraient méritaient-ils de supprimer la moitié de la planète ? C’était un raisonnement égoïste... Elle espérait ne pas être la seule à penser ainsi… du moins à l’Institut. Il y avait eu bien assez de perte pendant cette lutte. Pourquoi ne pas trouver un moyen plus pacifique d'arranger les choses ? Pourquoi user de la violence en toute circonstance ? Valérie au moins aurait proposé une autre idée.

La jeune mutante essaya de ne pas penser à ce que pouvait signifier « passer un scan ». C’était probablement une sorte de détecteur de mensonge façon mutant. Cela voulait dire que la télépathe allait avoir accès à absolument tout. Comment allait-elle réagir quand elle apprendrait que Virginie, dans sa colère contre l’ennemi, avait eu envie de faire du mal ? Le sentiment de honte naquit dans un coin de son esprit. Elle avait déjà quelques horreurs sur la conscience. Horreur dans le sens que Virginie pouvait donner à des pensées qui étaient pourtant ... si normales.

Une fois la visio-conférence terminée Virginie se détourna des écrans pour regarder ses aînés. L’atmosphère s’allégea sensiblement maintenant qu’ils se retrouvaient entre eux. Cette fois, ils allaient vraiment pouvoir souffler. Tous l'avaient mérité. Les délicats doigts relâchèrent la pression sur la main de Luc. Elle fut ravie, d’être envoyer hors du bureau, pour un moment. Après un petit regard à l’adresse de sa camarade elle rejoignit le vieux professeur de science.

-« Professeur, je vais être aux petits soins pour vous, vous allez voir. »

Glissant délicatement un bras sous le sien pour le soutenir –avec la fermeté qu’on put prêter à pareille mutante- Parish ouvrit la voie vers la sortie du bureau. Elle ne marchait ni trop vite ni trop doucement pour ne pas fatiguer son compagnon et sans pour autant donner l’impression de le ménager comme un enfant. Partie du bon pied la jeune fille s'arrêta et appela monsieur Treanez. La petite tension dans le fond de sa voix trahissait une fois de plus ses émotions. Mais qu'importe le français la connaissait par cœur.

-« Tu nous accompagne ? Il faut te soigner toutes ces blessures de guerre ... mon héros. »

Une jeune fille se trouvait dans le couloir. Virginie l’observa alors qu’ils passaient devant elle. Ce visage était nouveau entre les murs du manoir. S’agissait-il de la nouvelle élève dont certains avaient parlé au déjeuner ? Cela faisait un moment qu’il n’y avait pas eu de nouvelles entrées ici. Les yeux bleus suivaient les gracieuses courbes de ce visage avec une pointe d'admiration. Luc allait-il trouver cette fille belle ? Oui. Virginie croisa subversivement le regard de l'inconnue et désappointée se fendit d'un sourire timide parce qu'indécis.

La journée se clôturait sur au moins une chose de positive. Avant de tourner Virginie put entendre le nom de cette belle blonde : Angeline. Cela lui fit automatiquement penser à la créature biblique. Elle se rappela d’Enis et aussi de Rameil. Si en plus elle volait... Virginie se concentra sur l'homme près d'elle. Nakor avait l'air très fatigué. Il avait été très brave pendant l'attaque.

-« Monsieur Nakor vous avez été formidable là bas ! Nous sommes si minuscules nous autres à côté de vous... Un jour j'espère pouvoir donner un aussi bon exemple que vous et miss Lemington. ... Après toutes ces horreurs nous avons bien le droit à un bon repas bien costaud ? J'irais voir pour vous. Quelque-chose vous ferez plaisir ? »

Et voilà... la parade était trouvée... cajoler le grand-père pour ne pas penser au monstre qui devait encore être débusqué.

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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyVen 26 Avr 2013 - 21:18

Les mains du vieil homme tremblaient, en effet lui qui habituellement et machinalement utilisait son pouvoir et une solution de sa création pour aider son sang à circuler avec vivacité et force afin d'attribuer la bonne dose d'oxygène partout dans son corps, n'avait plus beaucoup d'énergie et donc plus beaucoup de pouvoir. Il devenait donc un très vieux grand père comme les autres qui venait de vivre une nouvelle fois une sacrée aventure. Il utilisait d'ailleurs ses dernières forces afin de faire comme si tout allait bien, yeux grands ouverts, attentifs à tout, répondant quand il était nécessaire afin que la vieille sagesse des années compense la trop forte excitation et l'emportement de la jeunesse. La communication fut terminée et Samarah, enfin, donna ses ordres. Elle prenait les devants, le vieux fou en était heureux, elle allait devoir le faire de plus en plus souvent au sein de l'Institut, qu'elle le veuille ou non. Elle était d'ailleurs catégorique en direction du plus ancien professeur de la maison. Ce dernier tourna un regard interrogateur en direction de la jeune Virginie, il aimait beaucoup cette jeune femme, mais il ne voulait pas être un fardeau. Qu'elle accepte ou non, Nakor devait aller à l'infirmerie, il se leva donc, difficilement il fallait bien l'avouer, comme après un marathon où, les muscles refroidis et manquant d'entraînement sont raide comme des piquets et tirent au moindre effort. Il ouvrit alors grands les yeux, comme quelqu'un étonné d'avoir autant de difficultés à se mouvoir alors qu'habituellement ce n'est pas le cas. Il forçait sur sa bonne vieille canne et dit tout haut

"Pour une fois, je vais obéir docilement ... hooo, faudrait pas vieillir!"

Puis il s'engagea sur le chemin. Virginie indiqua au vieux monsieur qu'elle allait s'occuper d'elle avec une grande gentillesse. Le professeur y répondit par un sourire toutes dents dehors et décala un peu son coude, afin que la jeune fille puisse passer son bras et l'aider à se maintenir. Une fois les deux coéquipiers en place, Mademoiselle Parish appela son amoureux sans nul doute et Nakor se tourna vers Samarah

"Je suis épuisé mais pas mort pour autant et ... enfin ... c'est une vieille amie Samarah!"

Puis il hocha la tête comme pour lui faire comprendre qu'il attendait rapidement des nouvelles de Koyuki, il connaissait Madame Hara depuis un très grand nombre d'années et s'il lui était arrivée quelque chose, il voulait être au courant. Il était certain que le cerbère comprendrait. Il se mit donc en route en glissant à la jeune souteneuse

"Et bien ma chère, je suis votre débiteur."

Une courtoisie de vieux monsieur du siècle passé. Mais cela amusait Nakor, qui donnait tout ce qu'il avait pour avancer sans trop s'appuyer sur la jeune femme. Pas qu'elle soit fragile, c'était tout le contraire physiquement, mais il ne voulait pas non plus qu'on pense qu'il était un infirme impotent. Oui, Nakor restait le vieux monsieur bougon qu'il avait toujours été dans l'Institut. Ils passèrent devant une bien jeune fille. Et une nouvelle apparemment. Trop concentré sur l'enchaînement de ses jambes, il demanda plus tard

"Comment a-t-elle dit qu'elle s'appelait cette jeune nouvelle recrue Virginie? Car c'est bien une nouvelle ... ou mes yeux sont en fait fermé et je rêve, alors que je les crois ouvert sur le monde!"

Puis il se mit à rire ce qui coupa net ses dernières forces et manqua de le faire trébucher. Il se retint de justesse grâce à Virginie et il plaça

"Et bien et bien ... voilà que mes jambes me trahissent ... quelles traîtresses! Je les punirai sévèrement, ho oui soyez en sûre Virginie, je les aurai!"

Et puis gardant son sourire, il trouva enfin l'infirmerie. Belle, propre, automatisée. Il prit place sur un long fauteuil, dans une position semi allongée. Luc entra à sa suite et le vieux fou laissa les machines faire leur ouvrage mortifère. Le diagnostique était lancé et Virginie décida de prendre vraiment grand soin du vieux monsieur, qui ne put retenir un grand et long sourire

"Hoo Virginie, comme toujours vous faite preuve de beaucoup de cœur. Et je suis flatté d'entendre de telles choses, mais je n'ai été au dessus de personne aujourd'hui. Je suis simplement un très vieil homme, j'ai vécu déjà tout ce qu'il y avait à vivre et finalement ... avec les années ... je me sens comme ... oui comme le grand père de tout l'Institut voyez-vous. Alors quand un pauvre fou ose s'en prendre à la vie de mes petits enfants, mon sang bout dans mes veines! La vie n'a pas de prix, elle est le plus précieux des cadeaux que l'on possède et personne, non personne ne peut la prendre à quelqu'un d'autre! Personne n'en a le droit. Alors si en plus on tente de la prendre à de jeunes gens que j'aime, qui ont encore une très longue vie devant eux ... je m'oublie et ne pense plus qu'aux autres. L'âge m'aide à laisser de côté la surprise et la peur, car j'en ai vécu d'autres. Et je suis certain que, quand vous aurez atteint mon âge avancé, vous serez bien meilleure que je ne le suis. Et vous aussi Luc! Oui ... tous les deux ... oui, héhé, oui!"

Puis Nakor laissa ses yeux se fermer, non pas pour s'endormir mais économiser ses forces. Il termina là dessus

"Quelque chose qui me ferait plaisir? Hum, voyons voir ... oui, quelque chose me ferait plaisir! Un bon steak, bien cuit, avec ... hooo avec des vilaines frites! Ho oui, alors ça, pour ça je me damnerai!"

Puis il se mit à glousser avant de rouvrir un seul de ses deux yeux et d'ajouter

"Cela me ramène toujours en enfance ... loin, très loin en enfance! Sous Jules César autant l'avouer!"

Puis il continua de glousser comme le pauvre vieux fou qu'il était et qui aimait redonner un peu de sourire aux gens qui l'avaient perdus!
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MessageSujet: Re: [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux [Post-Scénar 6] Le retour des chanceux EmptyDim 5 Mai 2013 - 13:25

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