Prénom et nom : Craig Melville

Surnom : Glitch

Âge (Date de naissance) : 33 ans (25/06/2018)

Race : Humanoïde

Origine : Aberdeen, Ecosse

Clan : Le Cercle

Améliorations technologiques : Glitch possède un masque respiratoire des plus particuliers, retenu par une large bande noire bleutée de cuir épais de chaque côté de la tête ainsi qu'une troisième, encore plus épaisse, à laquelle s'ajoute une consolidation en métal dans les mêmes tons en guise de deuxième couche afin d'améliorer sa résistance aux chocs. Le tout se rejoint à l'arrière du crâne, enserrant la tête dans un étau indénouable par la seule force humaine. Le masque lui-même est composé d'une paire de quatre tuyaux verticaux alignée parallèlement, dont la forme fait penser à une paire de mâchoires entreouvertes, ainsi que deux autres paires de deux tuyaux de chaque côté, la plus extérieure faisant presque la longueur du masque complet, du haut jusqu'en bas, au niveau de la deuxième flanquée de quatre.

[Les niveaux arriveront progressivement]

Niveau un : La fonction première du masque est d'assurer la survie de Glitch en l'aidant à apporter l'oxygène nécessaire à son organisme là où son visage détruit n'aurait pu le faire. Le masque seul n'étant pas suffisant, un mécanisme de compensation des parties intérieures buccales endommagées a très certainement dû être fabriqué et implanté dans le gosier du porteur. Il reste dans tous les cas indétectable extérieurement. Bien qu'il lui doive la vie, le désavantage majeur que le masque impose à Glitch est le manque d'endurance : l'humanoïde ne peut se battre efficacement que sur de courtes durées (vingt à trente minutes) sans qu'il commence à sérieusement manquer d'air. De plus, il est capable de respirer dans un environnement toxique pendant environ vingt à trente minutes.

Aptitudes : La perte de l'odorat et du goût ont permis à Glitch d'affûter sa vue. En outre, il possède un sens de l'observation très fin qui lui permet de rapidement repérer les détails alentours afin de pouvoir les analyser et éventuellement, y trouver une utilisation à son avantage.
Il maîtrise l'art martial connu sous le nom de krav-maga, une méthode d'autodéfense israëlienne basée sur les réflexes humains et de nombreuses techniques incapacitantes, voire léthales. C'est en réalité plus une méthode de combat qu'un art véritable puisqu'elle ne vise qu'à une seule chose : tuer, sans donner aucune limite ni aucune règle aux coups portés. [Une vidéo de démonstration sera ajoutée quand j'y serai autorisé...]
Il aime dessiner de temps à autre, plus particulièrement des portraits.

Description physique : Glitch n'est pas un géant à proprement parler. Il mesure un mètre quatre-vingt-dix pour cent-cinq kilos. Il possède une stature qui n'aurait rien à envier à celle d'un catcheur, avec des membres épais et un corps large. Il garde ses cheveux bruns rasés afin qu'ils ne gênent pas la portée du masque. Ce dernier, par ailleurs, ne soustrait que très peu à l'éloquence des expressions faciales de Glitch : les trois-quarts de son visage ayant disparus, ses yeux sont devenus la seule chose qui puisse trahir ses sentiments. La plupart du temps, ses iris d'un gris d'acier brillent d'une étrange lueur indescriptible, mélange déroutant de diverses émotions, parfois contradictoires. Il est capable de parler correctement, si ce n'est que sa voix est horriblement déformée et grésillante, comme celle d'un fumeur invétéré qui parlerait à travers une radio qui reçoit mal. En termes de vêtements, il porte souvent un simple t-shirt surmonté d'un manteau à large capuche qu'il retrousse le plus souvent sur la tête, ainsi qu'un pantalon large et des chaussures de sécurité.

Signes particuliers : Glitch a la mauvaise habitude de constamment tripoter les bandoulières de son masque pour s'assurer qu'il soit bien en place, bien que ces dernières s'en assurent déjà de toute manière.

Histoire : Craig Melville est né dans la ville écossaise d'Aberdeen, au Nord-Est de la Grande-Bretagne, dans une famille de classe moyenne. Il grandit tranquillement aux côtés d'un frère, son aîné de trois ans, et de ses deux parents ainsi que ses amis d'enfance. C'était un enfant tout ce qu'il y a de plus normal, travaillant le minimum à l'école, sortant avec ses amis, qui s'identifiait par son aptitude à dessiner des portraits (relativement doué dans ses débuts pour un adolescent de quatorze ans) et sa pratique depuis quelques années d'un sport de combat appelé krav-maga dans la seule école du pays, où il n'excellait pas mais s'en sortait néanmoins avec les honneurs. Il entendait vaguement parler du « phénomène mutant ». Il conférait à ces êtres une curiosité polie qui alimentait son imaginaire, sans vraiment rentrer au coeur du débat qui ne l'intéressait pas. Il avait déjà vu des mutants de son âge faire usage de leurs pouvoirs maladroitement mais de façon tout à fait inoffensive dans le but d'impressionner les copains ou de faire de l'esbrouffe... le sujet ne le dérangeait pas mais, à chaque fois qu'il en entendait parler, il ressentait au fond de lui une sensation étrange qu'il n'arrivait jamais à saisir.

Tout arriva lorsqu'il eût dix-neuf ans. Par le bel été de l'année 2037, la famille Melville décida qu'il serait bon pour eux d'entreprendre un petit voyage familial outre-Atlantique, aux Etats-Unis. Les tensions entre humains et mutants avaient augmenté au fil des années et on assistait aujourd'hui à une véritable escalade des violences faites envers les uns comme envers les autres. La famille Melville, pour sa part, ne s'en souciait guère. Ils entreprirent leur petit périple à travers les States, jonglant entre les Etats afin de visiter autant d'endroits qu'ils le pouvaient. Craig s'émerveillait de tant de diversité. Tout se passait bien. Des signes de tension reflétant les évènements présents étaient visibles un peu partout - bagarres de rue, affiches de propagande pro ou anti-mutantes, manifestations parfois salées - mais rien de terriblement tragique. Jusqu'à cette belle après-midi ensoleillée où la famille choisit de faire le tour de la grande ville de Columbus, dans l'Ohio. Ce même bus qu'un mutant avait désigné pour orchestrer un attentat dans le but de proclamer la « cause mutante ».

Lorsque Craig se réveilla, il était allongé dans un lit d'hôpital, un masque respiratoire et des tuyaux collés de partout sur le visage. Il se sentait extrêmement faible et n'arrivait à respirer qu'avec de grandes inspirations et expirations. Il ne sentait plus rien en-dessous des yeux. Les infirmières autour de lui s'agitaient, mais tout restait tellement flou... tout, sauf les images coincées dans son esprit. L'homme qui se lève à l'avant du bus. Un cri. Une secousse immédiatement suivie d'un bruit assourdissant, la sensation de s'envoler et la dure loi de la gravité qui ramène sur terre... les voitures autour qui cabrent et la carcasse du bus qui va s'encastrer dans une devanture un peu plus loin... des corps calcinés devant ses yeux. On appelle son nom par-dessus le concert de crissements de pneus autour de lui et le sifflement persistant dans ses oreilles. Il lève la tête avec le peu de force dont il dispose encore. Sa mère est en train de se relever là, à quelques mètres de lui. C'est à ce moment précis, oui, à ce moment précis, il se rappelle, qu'il avait pris conscience de l'atroce souffrance et de l'étrange sensation qui avaient envahi son visage. Il n'arrivait plus à ouvrir la bouche, ni à sentir son nez. Il ne le voyait plus, d'ailleurs. Où était-il passé ? Sa mère titubait sur place, encore sous le choc. Elle tentait de retrouver l'équilibre pour le rejoindre. Et puis, il ne la vit plus. Craig avait tout juste eu le temps de voir la voiture débouler dans son champ de vision dans un dérapage assourdissant que déjà elle en ressortait de l'autre côté, happant sa mère par la même occasion. Puis la douleur l'assoma.

- Vous m'entendez ?

Craig leva lentement les yeux en direction de la voix. Elle paraissait tellement distante... il cligna rapidement des yeux plusieurs fois de suite. Tenta de parler. Rien n'y fit. Impossible de sortir un son. Une vague de terreur l'envahit : il était devenu muet !

- Est-ce que vous m'entendez ? répéta l'infirmière penchée au-dessus de lui.

Pour toute réponse, Craig leva le bras. Il n'avait pas la force de bouger la tête. Il sentait que s'il essayait, la douleur allait revenir. Il ne voulait pas qu'elle revienne.

- Très bien. Restez calme. Vous êtes sous tranquilisant mais vous ne pourrez pratiquement pas bouger quoi qu'il en soit.

Craig porta lentement, très lentement la main au masque respiratoire en plastique qu'il portait.

- Votre peau a été brûlée au troisième degré sur toute la partie basse du visage, annonça l'infirmière d'un ton désolé. Votre nez a été détruit dans l'accident mais vos muscles n'ont pas été atteints. Vous pourrez reparler, mais pas avant plusieurs semaines. Cependant... vous ne pourrez sans doute plus vivre sans aide respiratoire. Votre trachée a été gravement endommagée, et même si on a pu limiter les dégâts, ce n'est pas suffisant...

- Mademoiselle, fit une voix masculine derrière elle.

L'infirmière se retourna. Elle disparut du champ de vision de Craig et fut immédiatement remplacée par un médecin. Craig ne pouvait vraiment discerner ses traits, et arrivait tout juste à distinguer le spectre grisonnant de ses cheveux.

- Bonjour Craig, je suis le docteur Martinez. Comme on vient de te l'expliquer, les dégâts que tu as subi nécessitent que tu disposes d'une assistance médicale constante. Nous ne nous en chargerons pas, néanmoins. Tu vas rester ici te reposer pendant quelques mois, le temps que tu reprennes des forces, puis tu devras être transféré pour subir une opération.

Il s'arrêta de parler. Si Craig avait eu une voix, il aurait déversé le flot de questions qui se bousculait dans sa tête : qu'était-il advenu de sa famille ? Où allait-il être transféré ? Pour quelle opération ? Il leva douloureusement le bras mais le médecin avait déjà quitté la chambre. Le rabaissant doucement, il se résigna à sombrer dans un sommeil profond et sans rêves.

Trois mois passèrent, que Craig mit à profit pour reprendre des forces. Comme il ne pouvait plus mâcher, il ne prenait que de la nourriture liquide avec assistance. De fait, il perdit quelques kilos - ce qui n'enlevait presque rien à sa stature déjà bien massive. Il restait là, cloué au lit, à dormir, manger, regarder la télé et ressasser les évènements qui l'avaient conduit jusqu'ici. Il avait fait des rêves dérangeants ces derniers temps. Des rêves d'explosions, de sensations de vide, de chutes. Le visage du mutant terroriste. Un désir violent de saccager, de ravager ce visage, de lui faire du mal. Il n'y arrivait pas, cependant. Il restait dans l'ombre, immobile, à le regarder tel que Craig l'avait gravé dans sa mémoire, plein de détermination, une lueur de folie pétillant dans ses yeux, énormes billes hypnotisantes. Ce ne fut qu'en en détachant le regard qu'il se rendit compte bien tard que le mutant avait tout le visage en-dessous des yeux voilé par l'obscurité.

- Bonjour, Craig.

Craig regarda autour de lui. Il se trouvait encore à l'hôpital, mais ce n'était assurément pas le même. Les fenêtres étaient couvertes, mais laissaient filtrer juste assez de lumière solaire pour que la chambre ne soit pas envahie par les ténèbres totales. Le garçon cligna plusieurs fois des yeux. L'homme assis à côté de son lit lui sourit. Il portait un complet marron, la cinquantaine, le crâne dégarni, une barbe de quelques jours et des lunettes rectangulaires. Craig pouvait le voir parfaitement.[i]

- Je m'appelle Neil Bookman, [i]déclara-t-il. Tu te trouves ici dans un hôpital du gouvernement, et plus précisément, dans un hôpital qui appartient au Cercle. Nous nous sommes portés garant pour te fournir une assistance médicale complète qui te permettra de pouvoir te déplacer sans encombre.

Craig haussa les sourcils. Il avait toujours un masque respiratoire en plastique collé sur le museau.

- Oui, c'est assez surprenant, je le conçois, continua Neil Bookman en hochant la tête. Nous sommes une organisation qui intervient pour recueillir et soigner les victimes des terroristes mutants qui sèment la terreur à travers le monde. Notre objectif est d'endiguer le danger qu'ils représentent et de protéger la population.

Il soupira.

- Tu as pu le constater toi-même, Craig, ils sont extrêmement dangereux. Ta famille et toi-même en avez fait les frais... et encore, tu es le seul qui s'en soit sorti.

Craig le savait déjà. On le lui avait annoncé quelques jours après son hospitalisation. Quelque part, il le savait déjà, en-dehors de sa mère qu'il avait vu se faire faucher. On le lui aurait annoncé plus tôt si son père ou son frère étaient encore vivants.

ll regarda Neil Bookman, sa respiration s'accélérant légèrement.

- Non seulement nous allons te sauver et te rendre la parole, Craig, mais nous pouvons aussi te donner une chance de nous aider, pour que justice soit faite. Pour ta famille, et pour les milliers de victimes que le danger mutant a causé. Tu peux les venger.

Craig baissa le regard sur le masque en plastique qu'il portait. Il commençait à s'y habituer, mais il savait qu'il allait devoir s'en défaire bientôt. Et ce n'était pas pour lui déplaire.

- Tu peux choisir de nous aider, continua Neil Bookman. Devenir un bienfaiteur de l'espèce humaine. Je suis sûr que c'est ce que ta famille aurait voulu.

Une onde de colère fit frémir Craig. Comment cet homme osait-il affirmer savoir ce que sa famille aurait souhaité qu'il fasse en pareille situation ? D'un autre côté... Craig ne voyait pas vraiment d'autre alternative. Il ne pouvait pas laisser cette injustice perdurer. Sa famille avait été assassinée, ainsi que plusieurs innocents, pour une raison qui ne les regardait pas. Ils n'avaient rien demandé.

Avec des gestes lents, il tendit la main. Neil la regarda, puis leva les yeux vers Craig en même temps qu'il la serra.

- Vous avez fait le bon choix, Craig. Pour l'heure, vous allez être opéré et vous vous reposerez. Nous vous expliquerons ce que nous attendons de vous plus tard.

Lorsque Craig se réveilla à nouveau, il ne réalisa pas tout de suite où il se trouvait. Tout tournait autour de lui... il se sentait faible. Il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre complètement ses esprits et regarder autour de lui. Il se trouvait dans une salle immense, ressemblant vaguement à un entrepôt, entouré d'hommes en blouse blanche qui s'affairaient autour de lui. Sentant le métal dur sous lui, il comprit qu'il se trouvait sur une table d'opération. Il sentait toujours une pression sur la partie basse de son visage, et étrangement, sur les côtés et le haut du crâne. Il leva la main et la posa sur sa tête. Confusion totale. Déjà, on lui avait rasé les cheveux ; il pouvait sentir les racines de ceux-ci ployer sur sa paume. Ensuite, il avait comme une espèce d'épaisse bande serrée dessus. Elle était large et très dure, et épousait parfaitement la courbe de son crâne. Il la suivit dans le sens du front. Elle s'arrêtait pile à l'arête du nez. Ce qu'il sentit entre ses doigts ensuite lui apparut comme indescriptible : c'était un masque, indubitablement. Epais, large, lourd. Il discernait au toucher la myriade de tuyaux qui le composait. Il prit une grande inspiration. Il n'eût aucune difficulté à le faire.

Plusieurs hommes en blouse blanche avaient déjà remarqué qu'il s'était réveillé, mais seulement l'un d'eux vint à lui. Il était plutôt petit, l'air bonhomme, les cheveux blancs en raison de son âge qui semblait déjà avancé, un carnet dans une main.

- Ah, tu es réveillé, dit-il avec un sourire que Craig trouva étonnamment rassurant malgré tout, je suis le docteur Edgecomb. Comment te sens-tu ?

Craig resta silencieux pendant un moment. Il avait l'impression qu'il n'avait pas parlé depuis des siècles.

- Bien, finit-il par lâcher maladroitement, comme un morceau coincé dans sa gorge.

Ce seul mot suffit à le frapper de stupéfaction. Il avait eu l'impression d'entendre quelqu'un d'autre parler. Sa voix lui était méconnaissable, corrompue, distordue. Le docteur Edgecomb sourit :

- Bien, bien. J'ai supervisé ton opération, mais ce n'est pas terminé. Maintenant que tu t'es reposé, il va falloir s'occuper de ta remise en forme. Nous avons du travail. Ne t'en fais pas si tu te sens faible, c'est dû à l'après-coup de l'opération. Lève-toi et dégourdis-toi un peu, ça ira mieux. Allez !

Le docteur lui tapota l'épaule. Craig s'assit lentement sur la table d'opération. C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il ne portait rien d'autre qu'un bas d'hôpital. Il avait maigri, pour sûr. Mais rien qui ne puisse pas être récupéré avec un peu d'entraînement.

A nouveau, la tête lui tourna. Il attendit que le vertige lui passe et posa pied à terre. Il fit quelques pas dans l'entrepôt, s'étirant lentement, s'adaptant à son nouvel attirail. Quelque part, il se sentait revivre. Quatre mois s'étaient écoulés depuis l'accident.

Une fois bel et bien remis de l'opération, on le transféra dans un camp d'entraînement militaire privé où il y retrouva le docteur Edgecomb. On lui expliqua qu'il devait se remettre en forme s'il voulait pouvoir travailler pour le Cercle, et que le docteur était là pour surveiller son état physique et juger s'il était apte ou non à enfin pouvoir être envoyé sur le terrain.

L'entraînement dura en tout sept ans. Il perfectionna ses acquis du krav-maga et gagna en masse musculaire et en taille, avec beaucoup de difficulté due à son handicap cependant, d'où le fait que l'entrainement fut si long. Il apprit à être plus endurant néanmoins, pouvant monter jusqu'à vingt à vingt-cinq minutes de combat intensif. Ses difficultés lui valurent le surnom de Glitch (de l'anglais « pépin », « problème ») mais il ne s'en offusqua nullement. Au contraire, il y voyait là une sorte de symbolisme, de stimulant pour le pousser à se dépasser, et il décida d'adopter le surnom pour ses missions. Ce qui tombait plutôt bien étant donné qu'il fut appelé au moment même pour son premier travail.

Année 2052, quinze ans plus tard. Craig, désormais connu sous le surnom de Glitch, est toujours actif, et sa détermination n'a pas faibli. Au cours des années, sa loyauté envers le Cercle n'a eu de cesse que de croître, d'autant que ses résultats sont plus qu'acceptables. Comme beaucoup d'humanoïdes, il reste mortellement efficace dans ses propres méthodes, qui consistent souvent à prendre au piège la cible grâce à son ingéniosité, une poignée d'homme de main et la complicité qu'il a développé avec le docteur Edgecomb au fil des années, qu'il considère maintenant comme le substitut d'un père, à un degré moindre.

Caractère : Glitch est tout sauf froid. C'est un véritable maelstrom d'émotions. Cependant, il est certain de sa haine envers les mutants et lorsqu'il s'agit d'agir contre eux, il se sert de cet aveuglant mais puissant sentiment pour le guider vers son but au détriment de tout ce qui peut lui barrer volontairement ou non la route. Ses yeux témoignent d'une douleur indescriptible et, étonnamment, de regret parfois, très certainement lié à la mort de sa famille. Pour le reste, il éprouve des sentiments bien peu différents de ceux d'un humain lambda, encore tout à fait capable d'être joyeux ou de bonne humeur. Il aime socialiser avec d'autres humains et humanoïdes, mais n'a aucun état d'âme envers l'utilisation de personnes si sa mission l'exige. Son animosité envers la race mutante alimente ses plans pour l'éradiquer. Il sait en revanche qu'il ne pourra le faire seul et c'est pour cette raison qu'il reste sous le commandement du Cercle.

Ambitions : Glitch a toujours rêvé de posséder une tarentule comme animal de compagnie. Il n'a cependant ni le temps, ni la patience de s'en occuper. Un jour, peut-être, quand il sera à la retraite...


NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Non.