Prénom et nom : Michael Perrington

Surnom : Scorpion

Âge (Date de naissance) : 18

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Êtes-vous nés de parents vaccinés ? : Non.

Origine : Angleterre.

Clan :  Confrérie Moderne.

Pouvoir : Michael possède un appendice sur chaque avant-bras, qui lui permet de piquer ses victimes. Ce sont des dards rétractables qui atteignent environ 30 centimètres de long lorsqu'ils sont entièrement déployés, pour 2.5 centimètres de largeur. Les excroissances repoussent si on les coupe, et les canaux qui les traversent se reconstituent également. L'organisme de Michael produit en permanence une substance nocive qui lui permet, après s'être attaqué à sa victime, de l’anesthésier, soit par secteur, soit intégralement. Cette compétence se développe et gagne en efficacité au fur et à mesure de son évolution.

Michael peut instinctivement injecter une forme dérivée de son poison, qui est un antidote annulant les effets de la première dose.

Niveau 0 : Après une nuit de souffrance, les appendices de Michael sont apparus en transperçant son épiderme. Choqué par cette découverte, il cherche à identifier la nature de ses capacités et finira évidemment par le découvrir. A ce stade, il arrive que la substance ne soit même pas propulsée en dehors de l'organisme du mutant lors d'une piqure. Les effets sont minimes, mais bel et bien présents. En fonction de la constitution de la personne touchée, l'importance des effets diffère.
La victime ressent des sensations étranges, sa vision ne concorde pas toujours avec la réalité, de légères déformations sont à envisager. Elle se sent mal et relativement fatiguée sans pour autant devenir inoffensive. Ses mouvements perdent légèrement en précision et la réflexion devient plus difficile. Certains ont du mal à garder l'équilibre et peuvent chuter par moment. Il est également possible qu'une euphorie passagère fasse son apparition chez certains individus.

les effets durent quelques minutes. l'injection complète prend 10 secondes.

Niveau 1 : Le poison a commencé à gagner en efficacité, et les piqures ratent de moins en moins souvent. La victime est engourdie par endroits, ne ressent absolument plus rien dans la zone touchée et désire avant tout se reposer. La plupart seront contraints de s'assoir un instant pour reprendre leurs esprits. En dehors de ces légères amplifications, les effets restent les mêmes.

L’anesthésie dure 1 à 2 minutes, et les effets de la substance s'étendent sur une dizaine de minutes. l'injection complète prend 8 secondes.


Niveau 2 : Les piqures ratent très rarement et l'injection fonctionne bien. On commence à parler de véritable anesthésie. La victime devient quelque peu anxieuse vis-à-vis de son état. Souvent, cette dernière ne ressent plus rien, et particulièrement au niveau de la zone attaquée. La seule sensation qui subsiste est celle des battements du cœur, qui s'accélèrent progressivement. La victime entend de moins en moins bien, dérangée par son propre cœur, et éprouve des difficultés à effectuer des gestes précis comme, par exemple, verser du liquide d'un récipient à une bouteille.
Chez les mutants tels que les mentalistes, la maitrise des pouvoirs devient plus difficile car la substance agit directement sur le cerveau. Chez les autres, l'utilisation est déconseillée si elle nécessite de la précision et de la concentration.

Les effets durent en tout un quinzaine de minutes, ils disparaissent progressivement. l'injection complète prend 7 secondes.


Niveau 3 : Désormais, la victime de la piqure est en bien mauvaise posture. Un sentiment d'angoisse naît de l'empoisonnement, l'impression que la mort peut survenir à tout moment. Le corps étant intégralement engourdi, ceux qui subissent les effets éprouvent des difficultés respiratoires, ils ne ressentent plus l'oxygène qui s'engouffre dans leurs poumons et sont forcés de se concentrer sur leur respiration. Dans cet état, les victimes sont contraintes de se reposer et d'être maintenues au calme pour pouvoir se ressaisir. Il est difficile de communiquer avec une personne infectée, ses dires sont généralement incohérents ou tout simplement dénués de sens. Pour ce qui est de l'utilisation des pouvoirs, elle devient presque impossible chez les mentalistes de niveau moyen, leur esprit étant brouillé. Pour les autres les effets restent les mêmes.

Michael peut cependant moduler la dose de poison injectée pour revenir aux effets moins violents, dans le cadre d'un interrogatoire de fortune par exemple.

Les effets durent une bonne demi-heure. l'injection complète prend 5 secondes.


Nouveau pouvoir : naissance du poison paralysant : Une nouvelle substance issue de la première s'est développée dans le corps de Michael. Après injection, elle lui permet de contracter les muscles de ses victimes, les rendant ainsi incapables de se mouvoir correctement. La personne piquée est agitée de spasmes, ses poings se serrent sur eux-même, ses paupières peuvent se refermer de façon incontrôlée. Les genoux et les coudes se plient involontairement... Contrairement au poison basique, l'esprit n'est nullement affecté et le sujet reste pleinement conscient. De plus, il peut tout à fait ressentir la douleur. Michael éprouve beaucoup de mal à comprendre comment choisir entre une substance et l'autre lors de l'injection, il utilisera rarement cette nouvelle capacité.

Niveau 4 : L’anesthésie est de plus en plus puissante. A forte dose, la victime perd pratiquement conscience et ne peut réagir que par des gestes et des sons rudimentaires. Des grognements, des gémissements, des frémissements... Il peut arriver qu'elle soit en mesure de parler, mais ses paroles sont vides de sens. Le sujet, si on ne le force pas à rester éveillé en maintenant un contact régulier avec lui, va oublier où il se trouve et se persuader qu'il a rendu l'âme. Il sombre dans une forme de coma léger où ses facultés cognitives sont presque nulles.

Les effets durent entre 45 minutes et une heure. l'injection complète prend 3 secondes.


Le poison paralysant est plus efficace qu'auparavant. La victime ne peut plus se servir de ses jambes mais peut encore ramper. Ses muscles se contractent et se décontractent sans cesse, la gorge se serre et la respiration devient difficile. Lorsqu'elle essaie de parler, la personne infectée est sujet à des bégaiements et des blocages en pleine phrase dus à la contraction de la mâchoire et de la langue, ce qui est d'ailleurs particulièrement douloureux et désagréable.

Niveau 5 : Après quelques instants de vacillements, la personne piquée tombe peu à peu dans un sommeil dont il est impossible de la détacher. Elle ne répond plus et n'a plus aucun lien avec le monde extérieur. Elle entend très vaguement des sons et éprouve beaucoup de peine à reconnaitre les voix. Sa vue est atrocement brouillée et se résume à l'apparition de silhouettes floues et de tâches de couleur. Micheal maitrise son pouvoir à la perfection et peut choisir à l'avance quel substance il compte injecter.

Les effets de cette anesthésie globale dure au minimum une heure, et peuvent s'étendre sur deux ou trois heures en fonction de la constitution de la personne. l'injection complète prend 3 secondes.

Le poison paralysant provoque un raidissement général des muscles. La seule chose que la victime est encore capable de faire, c'est de respirer. Pour ainsi dire, elle s'effondre et éprouve beaucoup de difficulté à lever ne serait-ce qu'un doigt. Seuls les petits muscles tels que l'auriculaire ou les yeux peuvent bouger. Mais comme toujours, elle demeure parfaitement consciente et ses nerfs fonctionnent encore. La victime se limitera certainement à des phrases sommaires, car le fait de parler devient un effort presque insurmontable.

Niveau 6 : Une trentaine de secondes après avoir été piquée, la victime réunit toutes les caractéristiques d'une mort cérébrale. Incapable de réagir, de penser ou de faire quoi que ce soit d'autre, elle tombe et se contente de continuer à respirer. Dans cet état, rien ni personne ne peut la réanimer mis à part Michael lui-même. La victime n'est pas persuadée d'être morte, étant donné qu'il lui est impossible de penser à quoi que ce soit. Elle n'est qu'une coquille vide.

Les effets durent une journée entière, la victime se réveille subitement et prend un certain temps à se remettre de la piqure. Le fait de marcher devient difficile, et nécessite un support. Le fait de prendre un objet, quelque soit son poids, est également complexe dans la mesure où les doigts sont temporairement dépourvus de dextérité et de force. l'injection complète s'effectue en 1 secondes, un simple contact entre la pointe et le sang de la cible suffit.


Le poison paralysant est similaire à une très longue paralysie du sommeil. Les muscles se contractent et se bloquent dans la position où la victime se trouvait lors de la piqure, puis ils se relâchent progressivement... Après l'injection, plus aucun mouvement n'est possible. La personne infectée est comparable à un cadavre. Ses pupilles restent ouvertes, elle est incapable d'émettre le moindre son et même ses yeux demeurent immobiles. Elle peut tout juste respirer.

Avantages du pouvoir :
-Michael est insensible à plusieurs poisons d'origine naturelle... Cela comprend les plantes, les serpents et tous les insectes dont le venin infecte l'homme en temps normal.
-Michael est immunisé à son propre poison, étant donné que celui-ci circule librement dans son organisme. On ne peut donc retourner cette capacité contre lui.
-Michael rend temporairement insensible la zone où il effectue la piqure, il peut attaquer sans que la victime ne le réalise.


Défauts du pouvoir :
-L'infection nécessite un contact direct et prolongé. 10 secondes sont nécessaires pour envoyer une dose complète. Si la personne attaquée par Micheal s'échappe avant la fin de cette courte période, les effets seront minimisés, proportionnellement à la dose de poison injectée. C'est là son handicap le plus important.
-La plupart des Mutants disposant d'une résistance accrue sont totalement insensibles aux attaques de Michael, jusqu'à ce qu'il atteigne le niveau 5. (peau de pierre, carapace, etc.)
-Jusqu'à ce que le poison paralysant fasse son apparition, Michael subira des spasmes légers dans les bras, en raison de la production excessive de substance empoisonnée.
-On peut synthétiser l'antidote que produit Micheal et le reproduire. Mais son poison évolue constamment et sa constitution change significativement. Les antidotes ne sont efficaces qu'un temps. D'autant plus qu'il faudra forcément le torturer pour qu'il accepte d'en fournir... En revanche, il est impossible de recueillir le sang d'une personne infectée et d'en dissocier le poison. Le sang de Michael se mêle à celui de la victime et le poison évolue à l'intérieur du corps de la personne touchée.
-Si Michael s'énerve, ses dards se déploient automatiquement.
-L'utilisation du pouvoir nécessite un contact prolongé au corps-à-corps, ce qui est handicapant.
-De plus, le poison n'étant pas conservé dans une partie spécifique du corps de Michael, mais se déplaçant librement dans ses veines, le fait de l'injecter provoque également une perte significative de sang. A chaque niveau, le malaise lié à ce défaut se fera moins important.

Aptitudes : Depuis quelques années, Michael pratique le free running. Ses fréquentations l'y ont incités et cette liberté lui plaît bien. Par conséquent, il s'est déjà joué des forces de l'ordre pour s'y adonner en pleine ville. Il a toujours été agile et doué de bons réflexes. Le self-defense fait également partie de ses activités, il n'use de cet entrainement que pour se défendre. Michael possède un bon niveau dans ces deux activités sportives. Mais au combat, il ne fait pas le poids contre un individu ayant subi un entraînement approfondi.

Description physique : Michael mesure 1m78 pour une corpulence moyenne. Sa morphologie est plutôt légère, mais du fait de sa bonne condition physique, il possède une musculature bien développée pour son poids, sans être un mastodonte pour autant. Ses cheveux noirs sont rasés, seul 1 petit centimètre subsiste. Généralement, une capuche vient couvrir le sommet de son crâne et dissimule le haut de son visage. Les traits du mutant sont fins, mais il est assez impressionnant, physiquement parlant. Ses yeux sont verts, et son regard perçant met mal à l'aise. Il conserve souvent une expression d'indifférence, et il est compliqué d'analyser ses émotions. Sa démarche est assurée, les gens évitent de lui faire obstacle.

Signes particuliers : Tic nerveux au niveau des mains.

Histoire : Michael n'a jamais voulu une chose pareille... Tout aurait pu être si simple, une existence menée tranquillement, comme elle l'avait toujours été. Michael a vécu avec son père et sa mère dans des quartiers quelque peu mal fréquentés, certes, mais il suffisait de se faire discret et de ne pas chercher à s'impliquer dans des affaires dangereuses. Le garçon était souvent incité à faire des choses qu'il aurait regretté à l'avenir, et il le savait, il était plus malin que les autres. En procédant avec un minimum de sécurité, il s'évitait les ennuis sans pour autant passer pour un lâche auprès de ses amis. Un juste milieu qui lui convenait parfaitement...

La seule chose qu'il désirait et à laquelle il ne pouvait pas accéder, en fin de compte, c'était la liberté. Lorsque son ami Marshall lui parla du free running, Michael refusa catégoriquement d'y participer, par sûreté. Mais à bien y réfléchir, il se dit qu'un peu d'action ne pourrait pas lui faire de mal. Et cette activité devint une véritable passion pour lui. Ne plus s'imposer de limite, passer outre les interdictions et profiter de chaque instant, c'était la belle vie.
A plusieurs reprises, lui et ses amis se firent poursuivre par les représentants de l'ordre. Certains se faisaient prendre, d'autres étaient plus malins et parvenaient à s'en tirer, Michael appartenait à la deuxième catégorie...

Le "problème" des Mutants ? Il s'en moquait. Pour lui, les Mutants étaient comme les autres, des êtres qui pouvaient potentiellement lui causer des ennuis... Si ils restaient à l'écart, alors le jeune homme n'y voyait aucun inconvénient. Bien sûr, sa façon de penser n'était pas celle de tout le monde. Il habitait dans un quartier très clairement mal fréquenté, et le racisme y était bien plus présent qu'ailleurs. Michael se tenait à l'écart de ces histoires... Cependant, jamais il n'aurait cru y être plongé, pour de bon.

On l'invita à une petite soirée, et il accepta avec plaisir. Après avoir très légèrement abusé des plaisirs de l'alcool, et d'autres substances quelque peu illicites, il commença à se sentir mal. Michael se rendit aux toilettes pour vomir, et commença à ressentir une douleur sourde dans tout son être. Il ne comprit absolument pas ce qui lui arrivait et s'inquiétait de plus en plus. Il observa ses bras et eut l'impression que des insectes se déplaçaient sous sa peau, en mordant ses chairs avec hargne. Il se mit à mordre son bras avec férocité pour ne pas hurler et inquiéter ses proches par la même occasion...

Après de longues minutes, qui lui parurent plutôt une éternité, son mal se calma progressivement... Le laissant ainsi épuisé, le crâne contre la cuvette, en sueur. Il essaya de reprendre son souffle et déglutit avec difficulté, puis il entreprit de reprendre ses affaires et de rentrer chez lui en vitesse. Sans même prévenir de son départ, il s'enfonça dans les rues avec la ferme intention d'aller se coucher. Car une migraine sévère était en train de s'installer, et il ne souhaitait pas attirer l'attention.

Michael, une fois arrivé devant son domicile, enfonça quasiment la porte d'entrée en tentant de l'ouvrir, et s'écroula sur le palier. La douleur était revenue, et elle était désormais comparable à un millier de perceuses qui lui vrillaient chaque parcelle de peau. Il rampa jusqu'à la salle de bain, car la nausée avait également fait son apparition, et parvint à évacuer son repas du soir dans la tuyauterie. Il constata avec horreur que ce qu'il avait vomi était une sorte de liquide noir, trop épais pour être du sang. La souffrance s'amplifia encore et se concentra dans ses bras, qui lui semblaient avoir été plongés dans un bain de lave en fusion.

Et soudain, il les vit. Deux pointes noires, situées un peu au dessus de ses poings, qui le déchiraient de l'intérieur pour pouvoir se frayer un chemin à travers son épiderme. La peau se tendit, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle finisse par craquer dans une gerbe sanglante. Michael s'évanouit alors. Combien de temps ? Il n'en savait rien, la notion du temps était devenue très vague et complètement dénuée d'intérêt à ses yeux... Lorsqu'il tenta de poser une main sur son front brûlant, allongé sur le carrelage gelé de ses toilettes, il réalisa que quelque chose clochait vraiment.

Un dard intégralement noir, qui avait l'éclat luisant d'un cafard ou d'un quelconque insecte répugnant, se dressait désormais au dessus de sa main, en entrant et sortant régulièrement de l'avant-bras de son porteur, comme si cette excroissance était en vérité une entité vivante. Micheal, à la fois effrayé et intrigué, tenta de toucher du doigt la pointe du curieux appendice, qui se déploya sans prévenir et lui coupa la paume de la main. Il poussa un cri de stupeur et à cet instant, un deuxième dard apparut sur son autre bras. Second hurlement, Micheal tenta maladroitement de contenir l'hémorragie en pressant dessus à l'aide de sa main encore valide.

C'est alors que Michael, malgré son état, finit par comprendre. Il était porteur du gène-X.
Le jeune homme respira profondément et se concentra sur ses nouvelles armes d'origine inconnue, en essayant de se convaincre qu'il était capable de les rétracter. Ce fut effectivement le cas, néanmoins la pointe était encore visible. Bien, il fallait se calmer... Le dard faisait son apparition en fonction de la volonté de son porteur, mais des émotions trop fortes altéraient ce contrôle. Michael récupéra sa veste à manche longue qu'il enfila en prenant soin d'éviter de toucher les piques acérés, s'empara de ses clés et quitta son habitation.

Tout paraissait si vague, une sorte de renaissance où toutes ses anciennes préocupations n'avaient plus aucun intérêt pour lui... Il enfonça sa main dans l'une de ses poches, seul sur le trottoir et à approximativement quatre heures du matin. Il en sortit un paquet de cigarette et en prit une qu'il fit jouer entre ses doigts un moment. Il tremblait, et finit donc par la faire tomber. C'est ainsi qu'il réalisa son épuisement, que le choc lui avait dissimulé jusque là. Le nouveau mutant -car il avait bien compris que c'était là sa nouvelle condition- ramassa l'objet de son désir et l'alluma à l'aide de son briquet. Une longue bouffée de fumée nocive s'engouffra dans ses poumons et il la conserva un instant, afin de se calmer. Il expira lentement, en prenant soin de vider ses poumons au maximum.

Michael s'était probablement un peu trop relaxé, justement, car il n'eut même pas le temps d'apercevoir l'individu qui passa habilement derrière lui et lui plaça un couteau sous la gorge. L'inconnu lui intima de lever les mains pour voir si il était armé, et Micheal s’exécuta calmement. Il savait que la vie de mutant était horrible, et pour le moment, cela lui paraissait dérisoire de survivre ou non. Ce type pouvait le voler, il se moquait de ses biens matériels.

Le nouveau mutant changea d'avis lorsque le calme laissa place à la colère, car son ravisseur voulait le forcer à marcher jusqu'à une ruelle, probablement pour ne pas être dérangé pendant qu'il effectuait sa besogne. Michael reprit ses esprits, décidant de ne pas se laisser faire... Il se rendit compte que l'agresseur avait baissé sa garde et qu'il ne ressentait plus le contact froid de la lame sur sa gorge. D'un geste rapide et précis, et surtout complètement stupide et irréfléchi, le jeune homme se retourna et asséna un violent coup de poing à celui qui le menaçait. Celui-ci tomba à terre, et Michael réalisa sa faute par la même occasion.

Au moment où il l'avait frappé, son dard s'était déployé et s'était par la même occasion enfoncé dans la joue du voleur. Un orifice sanglant se dessinait là où le coup l'avait atteint, et l'inconnu encagoulé, pris de peur, tenta de retrouver son arme de fortune. Les rôles étaient inversés, la proie était devenue le chasseur. Le mutant reprit la cigarette qu'il avait laissé choir à l'instant où l'altercation avait commencé, et envoya son pied dans le nez de son adversaire meurtri, et un sinistre craquement se fit entendre. Ce dernier hurla quelque chose, qui ressemblait de près à "enfoiré de mutant"... Le reste s'était étouffé au moment où une chaussure était entrée en contact avec sa mâchoire.

L'instinct fit son apparition, et Michael se jeta sur l'homme blessé, qui était couché sur le sol. Le saisissant par la gorge, il lui enfonça de nouveau la pointe dans le corps, au niveau du ventre. Il sentit un fluide parcourir son corps, s'aventurer dans son bras pour ensuite être transmis à sa victime. Le jeune homme était tout à fait conscient de la gravité de son acte, que cette substance était peut être mortelle et qu'il risquait l'enfermement à vie, voir pire. Mais une force indescriptible l'avait poussé à faire cela, et ce ne fut qu'après avoir commis l'irréparable qu'il comprit qu'il ne pouvait le laisser ainsi.

Le mutant se redressa et observa les effets de son assaut, s'attendant à le voir se désintégrer spontanément ou exploser soudainement, répandant ainsi la totalité de ses organes sur le trottoir. Mais rien de tout cela ne se produisit, car le voleur se mit à rire sans porter d'attention à sa plaie. Il semblait avoir oublié la présence de Michael, et se questionnait au sujet de la forme alambiquée des poteaux de signalisation. Il demanda également à haute voix pourquoi les immeubles s'étaient mis à trembler, c'est ce moment que Michael choisit pour s'éclipser.

A première vue son pouvoir consistait à droguer tous ceux qu'il "piquait", et peut être que sa première victime allait l'oublier ? La blessure n'était pas particulièrement profonde, et on allait sans doute pouvoir faire quelque chose pour son visage. Surtout, il ne fallait pas céder à l'inquiétude, et ne pas revenir en arrière pour vérifier l'état de santé de cet homme. Il l'avait mérité, après tout...

Le mutant ne savait plus vraiment pourquoi il marchait, et il n'avait aucune idée de là où il allait. Pour penser ? Pour fuir ? Oui, sûrement pour fuir, car il était bien incapable de penser correctement, à l'heure actuelle. Tout ce qu'il avait en poche, c'était ses clés, son vieux portable défaillant, son portefeuille malheureusement bien trop léger, et un paquet de cigarettes déjà entamé. Où pouvait-il aller avec ça ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête, et Michael ne parvenait pas à en traiter ne serait-ce qu'une seule.

Il fut tiré de ses pensées par une sirène, et son rythme cardiaque accéléra significativement, il fut persuadé que les représentants de l'ordre venaient pour lui. Sans aucun doute pour s'être servi de ses monstrueuses capacités afin de dépouiller le pauvre homme, qui avait sorti sa lame uniquement pour se défendre. Même si les mutants étaient reconnus en tant que citoyens, Michael n'était pas dupe... Il était évident qu'il risquait l'incarcération. Et d'ailleurs, qui avait contacté la police ? Le connaissait-il ?
La voiture passa devant lui et aucun agent à bord ne sembla le voir. Il s'était trompé, on ne le recherchait pas. Du moins, pas encore... Pour combien de temps ? Il avait perforé le ventre d'un homme, à la porte de son immeuble, certes la piqure n'avait pas été mortelle, mais l'attaque avait bel et bien eu lieu.

Les informations traitaient régulièrement de l'Institut, destiné entre autre à assister les nouveaux mutants et à les défendre du racisme omniprésent. La situation en Angleterre n'était pas si terrible, mais Michael ne comprenait absolument pas l'utilisation de ses pouvoirs, et il était fort probable qu'il blesse quelqu'un dans les heures qui suivraient, et qu'il s'attire encore plus d'ennuis qu'il n'en avait déjà.

Il chassa cette idée immédiatement, car il se souvint d'un détail relativement important. De ce qu'il en avait retenu, l'Institut proposait de venir en aide aux Mutants tout en entretenant des liens avec les humains, dans l'espoir de mettre un terme à la discrimination. Le jeune homme considérait cette idée comme étant parfaitement irréalisable. Il savait ce qu'on faisait aux Mutants, ici, et c'était encore bien pire dans d'autres pays. Aspirer à une vie tranquille avec cette nouvelle situation ? Impossible... Où qu'il aille, être identifié comme mutant demeurait un handicap. Et cette utopie des humains qui se tenaient main dans la main pour surmonter les difficultés et passer outre les différences, quelle idiotie...
Malgré tout, il ne pouvait pas rester chez lui. Le besoin de protection et d'assistance était clair.

Il avait entendu parler à maintes reprises de la Confrérie Moderne, un groupe qui venait également en aide aux mutants. Cette fameuse Confrérie présentait également des idées très louables, similaires à celles de l'Institut. Mais Micheal avait eu vent de quelques rumeurs, qui indiquaient que les choses étaient bien différentes, là-bas. Pourquoi ne pas s'informer à ce sujet, on pourrait sûrement lui apporter des réponses. Beaucoup de jeunes gens se retrouvaient dans son cas, du jour au lendemain, et peu d'entre eux s'en tiraient sans encombre. Il valait mieux jouer la carte de la sécurité, comme toujours. Que pouvait-il espérer de mieux, de toute façon ? Un mutant, seul, avec des attributs physiques aussi aisément reconnaissables et surtout très voyants, qui venait de s'attaquer à un pauvre humain sans défense qui n'avait rien demandé de mieux que de rentrer chez lui, le pauvre... Non, Michael ne pouvait rester ici plus longtemps. Ce n'était pas simplement d'habitation qu'il fallait changer, mais de vie. Abandonner ce pays. La Confrérie, voilà la solution.



Caractère : Michael est un jeune homme plutôt calme, en règle générale. Il n'élève que très rarement le ton, mais s'amuse à lancer des piques cinglantes de temps à autres, par simple provocation. Il sait que son pouvoir a le don d'effrayer car son poison permet d'asservir et de soumettre à sa volonté n'importe quel individu, et profite de plus en plus de cet avantage. En vérité, inspirer l'angoisse est pour lui une source d'amusement. Micheal tient à ce qu'on le laisse tranquille, il fait tout pour que les autres se maintiennent à bonne distance de lui, c'est un réflexe de défense pur et dur. Malgré l'inquiétude qu'il provoque chez ses interlocuteurs, il connait ses limites et sait qu'il n'est potentiellement dangereux que dans certains cas de figure. Le jeune mutant a du mal à offrir sa confiance à qui que ce soit. Dans une discussion, il reste en retrait jusqu'à ce qu'on le sollicite, et n'exprime ses opinions que très sommairement. Il méprise les humains au plus haut point depuis sa transformation, et se moque bien que leur communauté le rejette. Cette reconnaissance qui lui fait aujourd'hui défaut auprès de ses anciens congénères, il la retrouve chez les Mutants. Micheal est fidèle à la Confrérie, considérant qu'il s'y est rendu pour une bonne raison, et approuve généralement les ordres qu'on lui donne, sans pour autant devenir un chien obéissant au service de ses supérieurs.

Ambitions : Micheal désire avant tout vivre en paix. Les conflits mondiaux l'ennuient, il souhaite que son existence redevienne simple... Malgré tout, sa condition de mutant lui convient.

Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 16
Votre addiction au net (en h/jour face ) : Variable. Disons au moins 1 visite par semaine en période scolaire, c'est minimum...
Comment avez-vous connu Generation-X ? : J'ai oublié, ça fait un bout de temps.
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Les même raisons que ma première venue ici. Et pour l'ambiance aussi !
Est-ce votre dernier mot ? :

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Oui !