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[RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2

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June Appleby

Humaine

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June Appleby

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MessageSujet: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyVen 9 Sep 2011 - 20:44

24 février 2052

Les jours qui avaient suivi le réveil de Samarah comptèrent sans doute parmi les plus longs et les plus douloureux dans la vie de l’humaine. En annonçant elle-même à son amie la mort de Kenjiss, elle avait compris qu’il ne reviendrait jamais. Mais elle ne l’acceptait toujours pas. Où qu’elle aille, l’humaine le voyait. Il était présent partout. Dans sa tête, dans son cœur, à ses côtés, dans un sourire, un éclat de voix. Dans une odeur. Au creux de son ventre. Il lui suffisait d’un geste ou d’une parole pour voir surgir le souvenir de l’homme qu’elle aimait devant ses yeux. Et c’était tout bonnement insupportable. Alors pour ne pas y penser, la moindre occasion se voyait la bienvenue pour s’occuper l’esprit. Elle avait naturellement commencé par veiller sur Samarah. Lorsque la mutante fut à nouveau capable de suivre une conversation, elle lui présenta son enfant. Ou du moins, tout ce qu’elle savait déjà de lui. Au début, June avait bien entendu senti la réserve de Samarah. Après tout, cet enfant restait le fils de son ennemi, même si celui-ci n’était plus de ce monde. Mais il valait mieux un peu de réserve qu’un profond rejet comme elle l’avait redouté, n’est-ce pas ?

A défaut de tomber dans un émerveillement sans limite, digne de la gente féminine, Samarah lui avait simplement demandé si le bébé se portait bien et si elle n’avait pas eu de problèmes durant les premiers mois. Bien sûr, elle regrettait de ne pas avoir été là, mais même avec toute la volonté du monde, cela lui aurait été impossible car beaucoup trop douloureux. Et aujourd’hui encore, elle ne parvenait toujours pas à excuser son comportement ni à se montrer réellement ravie. Seulement voilà, la situation était quelque peu différente à présent. Non seulement, elle s’était retrouvée devant le fait accompli dès son réveil lorsqu’elle avait aperçu June ; mais si Samarah avait pu s’écarter avec autant de facilité de cette grossesse plusieurs mois auparavant, ce n’était pas tant à cause de sa rancœur que d’un raisonnement purement logique. L’enfant de June serait protégé par Kenjiss. Le seul mutant qui aurait sans doute été capable de lui tenir tête. Or aujourd’hui, il n’était plus là… Et cette disparation remettait pas mal de choses en question, notamment l’avenir et la sécurité de son fils.

Mais tenir compagnie à son amie ne suffisait pas à l’humaine pour apaiser son chagrin. Bien sûr, elle était soulagée –heureuse, même- qu’elle s’en soit sortie vivante. Mais une sordide petite voix au creux de sa tête, lui avait déjà soufflé plus d’une fois ‘pourquoi elle ? pourquoi pas lui aussi ? pourquoi ne lui avait-on pas rendu les deux ?‘. Pour chasser cette voix et les questions aux réponses impossibles, June quittait Samarah pendant quelques heures pour la laisser se reposer. Et depuis plusieurs jours maintenant, l’humaine avait malheureusement trouvé son bouc-émissaire pour ne plus tenter de répondre à ces horribles questions. Le Cercle. L’Armée. Les Américains. Les humains. Evidemment. C’étaient eux les responsables. Les salopards qui lui avaient pris celui qu’elle aimait. Eux qui avaient brisé sa vie. Eux qui l’avaient empêchée de connaitre enfin le bonheur. Eux qui avaient privé son fils de son père. Eux qu’elle avait tenté de défendre et de comprendre tout au long de ces années. Eux enfin, qu’elle s’était désormais jurée de faire payer. Un jour ou l’autre…

Méditer une vengeance, même si cela ne la soulageait pas, lui faisait néanmoins du bien. Mais elle avait également besoin de bouger pour extérioriser ce qu’elle ne parvenait à exprimer. Pour survivre à son deuil et ne pas se laisser dépérir. Elle ne pouvait pas. Pour leur fils, elle se l’interdisait. Et si elle passait la plupart de ses journées au chevet de Samarah, elle occupait à présent ses matinées d’une façon radicalement différente. Peu de gens rôdaient dans les couleurs de l’Institut aux premières lueurs de l’aube. Personne ne croisa donc l’humaine, descendant chaque matin en salle des dangers depuis plusieurs jours et en remonter une heure ou deux plus tard. Ne trouvant pas le sommeil, l’humaine avait cessé de tourner en rond comme une lionne en cage nuit après nuit. Elle avait cessé de prendre les médicaments du Dr Velasquez car elle ne voulait pas que son bébé en souffre ou pire, créer une dépendance vis-à-vis de ces saloperies non seulement pour lui mais aussi pour elle. June avait bien assez souffert déjà pour combattre son addiction passée. Serena lui avait assuré qu’il n’y avait aucun problème, que tout était dosé au milligramme près. L’humaine n’avait rien voulu entendre et opta pour la sécurité. Elle préférait sacrifier son sommeil et sa santé pour celle de son fils. La question ne se posait même pas.

Lorsqu’elle entra dans la salle des dangers, l’intelligence artificielle gardienne des lieux lui souhaita la bienvenue. June lui répondit à peine en refermant la porte. Elle avait une idée très précise derrière la tête à mettre en œuvre.

"Ouvre le programme Atropos, s’il te plait"

L’AI exécuta l’ordre.

-Ouverture en cours. Vérification du système en cours. Application Atropos lancée. Pas de données en cours de validité-


"Modélisation de la gare de Paddington, Victoria, Saint-Pancras, Liverpool Street, Charing Cross et Waterloo."

Les diverses gares citées de Londres se matérialisèrent immédiatement devant June, sur l’écran holographique en trois dimensions. L’humaine inspecta l’architecture des bâtiments attentivement avant de s’intéresser à leur structure interne.

"Lance la simulation en temps réel ZX-123 et donne-moi les résultats"

-Simulation ZX-123 lancée. Objet : attentat simultané. Objectif : destruction maximale. Victimes : nombre maximum autorisé-

L’humaine balaya d’un regard imperturbable les différentes structures en holovision tandis qu’elles s’écroulèrent en même temps, leurs fondations soufflées par une série d’explosions.

Citation :
- Gare de Paddington : situation critique, estimation des victimes : 80 %
- Gare de Saint-Pancras : situation critique, estimation des victimes : 85 %
- Gare de Waterloo : situation catastrophique, estimation des victimes : 94 %
- Gare de Victoria : situation catastrophique, estimation des victimes : 95 %
- Gare de Charing Cross : situation catastrophique, estimation des victimes : 96 %
- Gare de Liverpool Street : situation catastrophique, estimation des victimes : 98%


Ce fut à cet instant qu’elle sentit la première contraction. Beaucoup plus forte que celles qu’elle avait l’habitude de sentir jusqu’à présent. Sous l’effet de la douleur, June dut se rattraper au panneau de contrôle pour ne pas tomber à terre

"Wooh ! Mais tu me fais quoi là ? C’est pas le moment. C’est encore trop tôt !" souffla-t-elle en grimaçant, portant une de ses main sur son ventre.

Elle inspira et expira calmement. Mais cela n’empêcha pas une seconde contraction, toute aussi forte que la première, de se manifester

"Oh non ! Ne me fais pas ça maintenant, s’il te plaît ! Non, non, non ! Je ne veux pas te perdre toi aussi !"


L’humaine glissa lentement le long du panneau de contrôle. Inspirant. Expirant. Elle devait se calmer. Ca allait passer. Comme d’habitude, elle sentait quelques contractions et puis elles disparaissaient comme elles étaient venues. Il fallait juste qu’elle se calme. Ne pas paniquer. Surtout ne pas paniquer… June comprit qu’elle accoucherait là où elle était à la troisième contraction, son ventre tordu par la douleur et ses cuisses soudainement trempées

Alors, elle paniqua. Et son cri de détresse résonna dans toute la salle.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyDim 18 Sep 2011 - 22:05

Virginie arrivait dans le grand hall victorien qui était encore plongé dans la pénombre. Elle faisait encore quelques foulées sur place, avant de jeter un coup d’œil à la montre noire, qu’elle avait autour du poignet. Une petite voix énonçait des résultats excellents.

« Vous êtes prêt pour le marathon. »

La jeune mutante pouffait de rire en éteignant l’appareil. Elle faisait au minimum une heure de footing chaque matin, un peu plus depuis qu’ils étaient revenu de l’Arizona, encore plus depuis que Samarah s’était réveillée. C’était devenu indispensable. L’une de ses nombreuses dépendances quotidiennes qui l’aidait à réguler son énergie. C’était l’un des effets pervers de cette mutation. Un corps n’était pas sensé fonctionnait aussi bien. Fort heureusement cela allait très bien avec le caractère de sa propriétaire. Une carrière de sportive était toute indiquée. Peut être devait-elle y songer sérieusement…

Elle poussait un petit soupire de satisfaction en sentant ses muscles se détendre progressivement. Elle retirait le casque de ses oreilles d’où s’échappait le timbre de Buddy Holly. Le genre de chanteur dont plus personne ne se souciait plus à l’exception des amoureux du rock. Il était au volume minimum, ce qui équivalait pour elle, à un son de chaine hifi bien campée. On lui avait montré des exercices de concentration sensés influé sur ses sens. Il lui faudrait pourtant des années avant de maîtriser correctement toutes ces capacités. Ses mutations étaient trop rapides et trop intenses. A ce rythme son cerveau risquait de lâcher prise.

Il était bien trop tôt pour espérer avoir un petit-déjeuner. Une douche chaude était donc sa meilleure option. Sa main poussait la porte des escaliers avec trop de force. Virginie serrait les dents, en la rattrapant, juste à temps. Elle ne voulait pas réveiller tous le manoir. Alors qu’elle posait son pied sur la première marche un son inquiétant lui parvint. La jeune fit faisait volte-face et se dirigeait vers sa source d’un pas rapide. La salle des dangers… qui pouvait bien l’utiliser à … six heures du matin ? Elle entrait les yeux immédiatement attirés par l’holovision.

-« J’ai entendu un cri. Est-ce que … JUNE ! »

L’humaine était au sol et tenait péniblement contre le panneau de contrôle. Virginie posait une main sur son épaule pour l’aider à avoir un équilibre. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre qu’elle avait besoin d’un docteur. La jeune fille sentait l’angoisse et la douleur de son amie. Elle essayait de ne pas paniquer à son tour.

-« Ne t’inquiète pas. » Sa main libre attrapait son holophone personnel. Elle cherchait frénétiquement le numéro de Velasquez. Elle l’avait prit au cas où … « Je préviens ton médecin tout de suite. Courage. »

Quelqu’un décrochait au bout de trois sonneries. La jeune fille expliquait la situation en quelques mots. June avait des contractions trop fortes. Elle souffrait. Il leur fallait une assistance tout de suite ! Elle laissait l’appareil au sol et à sa porté, sans plus y faire attention, et se concentrait sur la future maman. Elle lui tendait un timide sourire pour l’encourager. Sa main libre retirait vivement son sweat-shirt et le plaçait délicatement dans le dos June.

-« Ca va aller June. Tu vas voir. On va s’occuper de toi. »

Virginie regardait distraitement la salle à la recherche de quelque chose pour améliorer le confort de la jeune femme. Elle n’avait que des compétences basiques pour l’aider. A vrai dire elle se sentait presque plus désemparée que devant la violence. Elle réfléchissait à toute vitesse.

-« Samantha pouvez-vous appeler à l’Infirmerie ? Dites qu’on a besoin d’eux. Et madame Hara aussi, elle saura quoi faire, s’il vous plait. »

- Demande enregistré. Appels en cours.

C’était déjà ça. Elle envisageait de tirer Koji de son lit. Il savait comment gérer un accouchement lui ! Voir une personne souffrir lui faisait mal au cœur. Les documentaires revenaient toujours sur la façon de respirer. C’était un peu comme quand on voulait tenir une longue distance. Que pouvait-elle faire ? Son impuissance était insupportable.

-« June, qu’est-ce que je peux faire d’autre, dis-moi ? »

Lui revenait en mémoire le jour où elle avait du soigner monsieur Alfred. Tous les bandages qu’elle avait faits après la mission de sauvetage. Sur le terrain on improvisait avec du désinfectant et une aiguille. Mais là ? Les mots de Miss Powell lui revenaient en sourdine. June devait être protégée de tout, et ça coute que coute, tout comme le bébé. Parish se retrouvait une fois encore dans le rôle de l’ange gardien.
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyMar 20 Sep 2011 - 23:14

Les pneus de la Pontiac Firebird '95 crissèrent bruyamment lorsque Bob s'arrêta devant le portail de l'Institut. La voiture lui avait coûté une bouchée de pain à l'achat mais les réparations et arrangements divers qu'il avait fait effectuer avaient nettement élevé le prix. Mais conduire un coupé américain du XXe siècle était un plaisir qui valait la dépense. De la ligne typique des vieilles sportives américaines au T-top, invention géniale aux yeux de Bob mais qui n'avait malheureusement jamais eu un franc succès, tout était source de plaisir.

Bob s'extirpa de l'habitacle, attrapant au passage sa sacoche sur le siège passager. Les accouchements d'urgence étaient de plus en plus rares à cette époque, grâce au suivi régulier des futures mamans, mais des accidents pouvaient toujours survenir... Un peu comme ce matin là. C'est pour cela que Bob tenait prête une trousse d'urgence contenant tout le matériel indispensable à un accouchement dans de bonnes conditions. Evidemment rien de comparable avec les équipements d'une maternité mais c'était largement mieux que rien.

Le docteur Velasquez l'attendait, l'air inquiet, devant le portail.

_ Serena, salua-t-il sobrement en lui serrant la main.
_ Ma patiente est au sous-sol du manoir. Dépêchons nous.

Le médecin partit d'un pas vif en direction du manoir et Bob lui emboîta le pas.

_ Elle souffre toujours autant ? demanda-t-il sur le chemin.
_ Oui. Quelqu'un veille sur elle.
_ D'accord... Il y a du matériel de gynéco ici ?
_ Non. On ne peut pas dire que les accouchements soient monnaie courante ici.
_ Donc pas question d'échographie...


Leurs pas les menèrent à la salle des dangers. La future maman était étendue au sol, un sweater faisant office d'oreiller sous sa tête. A ses côtés, une jeune fille blonde d'une vingtaine d'année lui tenait la main.

_ Ok, fit Robin à l'attention du docteur Velasquez. Pour commencer il va falloir un vrai oreiller, un bien confortable. Elle souffre assez comme ça, autant la mettre le plus à l'aise possible. Il me faudra une couverture propre aussi et... des serviettes.
_ On pourrait la transporter à l'infirmerie ?
suggéra le médecin.
_ Non. Sans échographie on ne peut pas connaître la présence d'une éventuelle complication. Si on la déplace on risque de perdre le bébé... Ou de la perdre elle.

Il fouilla un instant dans sa sacoche et en ressortit une petite ampoule transparente qu'il tendit au médecin.

_ C'est du phloroglucinol injectable. En IV lente, ça diminuera un peu la douleur. C'est loin d'être la solution idéale mais dans cette situation une péridurale est hors de question.
_ Merci.


Le Dr Velasquez donna quelques ordres à travers son communicateur afin qu'on amène le matériel dont la sage-femme avait besoin et se tourna vers les deux femmes.

_ June, Virginie, voici Robin Riggs. Il est sage-femme.
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 24 Sep 2011 - 18:41

Inspirer. Expirer. Inspirer. Exp… ou alors pousser ?

A la quatrième contraction, toujours aussi violente, June se rappela qu’elle n’avait jamais assisté au moindre cours pré-accouchement pour apprendre à gérer son stress et la douleur inhérente à ce fabuleux moment où l’on donnait la vie. Elle s’en serait bien mordue les doigts aujourd’hui. Elle n’avait pas voulu s’y rendre, de peur qu’on la reconnaisse mais à l’époque, elle était persuadée qu’elle serait bien entourée le jour de son accouchement. Il y aurait Kenjiss, Samarah, Virginie pour la soutenir. Elle n’aurait pas mal et l’accouchement serait rapide, sans douleur. Et le bébé se porterait bien à la naissance. Bref, elle était sûre que tout se passerait bien, sans la moindre encombre.

Un accouchement tel que l’idéalisent au moins toutes une fois, les futures mères durant ces neuf longs mois d’attente, parfois –souvent- parsemés d’angoisse et de doutes.

Sauf qu’à cet instant, l’humaine était désespérément seule, prostrée de douleur dans le sous-sol de l’Institut, incapable de réfléchir à ce qu’elle devait faire. Soit la pire situation qu’elle aurait pu imaginer. Pas une seule fois, elle ne s’était dit que ça pouvait mal se passer, qu’il pourrait y avoir un problème avec le bébé, que son âge était peut-être un facteur problématique et dangereux. Littéralement pétrifiée à l’idée de devenir mère, June en avait négligé l’essentiel et avait ignoré toutes ces questions, pourtant fondamentales.

Lorsque la porte s’ouvrit sur une Virginie surprise - elle ne se demanda même pas comment elle l'avait trouvée-, l’humaine eut juste le temps de marmonner à l’attention de l’AI

"Effacement des données "

Ainsi pourrait-on peut-être s’interroger sur la raison de sa venue au sous-sol mais elle pourrait encore dissimuler ses motifs. Fort heureusement et involontairement, la jeune femme avait droit à un élément de diversion de choix ! Son accouchement !

L’adolescente semblait tout aussi désemparée et prise au dépourvu que la future maman. Elle eut néanmoins le bon réflexe d’avertir le Dr Velasquez qui arriverait le plus vite possible. Tandis que Virginie installait un sweat-shirt derrière sa tête et qu’elle tentait de la rassurer, June l’interpella désespérée

"Je ne veux pas accoucher ici. Ni maintenant ! C’est trop tôt"

Bien qu’elle savait désormais qu’il était trop tard. Quoiqu’il arrive, elle accoucherait dans les minutes ou les heures qui suivraient. Malgré sa panique, elle tentait de se concentrer sur les contractions. Elles étaient fortes et régulières. Mais trop espacées encore pour annoncer l’arrivée imminente du bébé. Que devait-elle faire ? Elle-même n’en savait rien. Prier ? Hurler ? Ou pleurer peut-être ?

"Je ne sais pas ! Je veux voir Kenj…", elle s’interrompit en s’apercevant de l’absurdité –et surtout l’impossibilité- de ses propos.

June avait tenté de se faire tant bien que mal à l’idée que Kenjiss ne serait pas là le jour où elle accoucherait. Qu’il ne serait plus jamais là. Il était déjà assez difficile d’accepter une telle chose. Cela était encore plus difficile lorsque la situation se présentait réellement à vous alors que ce n’était pas du tout prévu avant un mois !

"Appelle Sam’, dit-elle alors simplement alors qu’une fine larme coulait le long de sa joue, et essaie de joindre Bernie, je crois qu’il est sur Londres"

Une pensée désagréable mais tout à fait rationnelle avait traversé l’esprit de l’humaine. Pour la première fois depuis longtemps, June réalisa soudain qu’elle pouvait y rester. L’accouchement à en croire ses contractions douloureuses s’annonçait pour le moins pénible et vu les circonstances, elle n’était plus du tout certaine d’avoir assez de force pour y arriver. Elle se battrait jusqu’au bout pour son fils, elle se l’était jurée, mais si jamais elle n’était plus capable d’assurer elle-même sa sécurité par la suite… Elle voulait être certaine qu’il serait entre de bonnes mains. Avec Samarah, Virginie et Bernie, il ne craindrait rien… et elle pourrait partir. La jeune femme se sentit rassurée quelques secondes, avant qu’une nouvelle contraction ne lui arrache un autre cri de douleur. La voix de l’AI résonna à cet instant dans la pièce

- Madame Hara n’est pas disponible pour le moment.

Il fallut un peu plus d’un quart d’heure au Dr Velasquez pour arriver à l’Institut. A peine entrée, elle se dirigea à toute vitesse au sous-sol après avoir attrapé au vol –ou presque- les indications du vieux majordome

« J’ai fait le plus vite que j’ai pu ! », déclara-t-elle en pénétrant totalement essoufflée dans la salle des dangers.

Comme Virginie, largement préoccupée par la situation du bébé, elle passa sous silence la raison inattendue de ce lieu pour se consacrer uniquement à sa patiente. Elle se précipita auprès de June. Sa simple présence rassura l’humaine. Un peu.

« Quand est-ce que cela a commencé ? »
"Un peu moins d’une demi heure, mais c’est trop tôt Docteur !"
« A quel intervalle ont lieu les contractions ? Et combien de temps durent-elles ? » interrogea toujours Séréna pour ne pas laisser le temps à l’humaine de stresser
"Je ne sais pas, je dirais toutes les 5-6 minutes peut-être. J’ai l’impression qu’elles durent longtemps. Docteur, je ne veux pas accoucher maintenant !"
« Très bien. Surtout restez calme, June. Elle sourit, tant pour la rassurer que face à la plainte sincère mais pourtant impossible de l’humaine. Je pense que votre bébé en a décidé autrement ! C’est normal d’avoir mal. On ne pourra malheureusement pas vous faire de péridurale vu le déclenchement soudain de votre accouchement, mais ne paniquez pas. Je sais qu’on est plus tôt que la date prévue mais votre bébé a désormais tout ce qu’il faut pour pouvoir vivre à l’air libre. Vous n’êtes qu’à deux semaines du terme !»

Commencer par rassurer la mère, malgré sa propre inquiétude, était une chose primordiale pour permettre un accouchement réussi

« Nous allons avoir besoin de vous, June. On est tous là pour vous soutenir mais c’est à vous de faire le plus gros du travail, vous le savez n’est-ce pas ? »

Bien sûr qu’elle le savait ! Elle était peut-être totalement en prise au stress, mais pas complètement idiote !

"Je ne sais pas si je vais y arriver docteur, ça fait trop mal !"

Ces mots, même s’ils traduisaient toute l’angoisse et les doutes soudains de la jeune femme, le Dr Velasquez les avait déjà entendu des dizaines de fois. Et sa réponse restait la même pour chacune des futures mères qu’elle accompagnait

« Votre fils a besoin de vous pour nous rejoindre, June. Il ne pourra pas le faire tout seul. Vous allez y arriver ! »

Ensuite, bien insister sur le fait que malgré toute leur bonne volonté, les personnes présentes ne pourraient pas accoucher à la place de l’humaine. Le rôle de la mère restait primordial et irremplaçable. Et comme tout médecin, le Dr Velasquez envisageait une éventuelle césarienne en cas de graves problèmes et en dernier recours uniquement. Un accouchement naturel, même si douloureux, était toujours plus agréable comme souvenir.

« J’ai fait appel à une sage-femme. Elle ne devrait plus tarder. Je vais aller la chercher. Votre amie va veiller sur vous le temps que je revienne »

Séréna Velasquez disparut de la salle aussi vite qu’elle y était entrée. Son collègue arriva au moment où elle rejoignait le hall.

« Robin ! Vous arrivez au bon moment ! Ma patiente est au sous-sol du manoir. Dépêchons nous.»


_ Elle souffre toujours autant ?
« Oui. Quelqu'un veille sur elle. J’ai tenté de la rassurer mais ce n’est pas normal d’avoir des contractions aussi douloureuses. Elle est à deux semaines du terme de sa grossesse. On va devoir faire vite. Il y a peut-être un risque de souffrance fœtale…»

Lorsque le médecin et la sage-femme arrivèrent aux sous-sols de l’Institut, le Dr Velasquez avait terminé de lui résumer la situation. Elle entra dans la salle, en ne montrant toujours rien de son inquiétude à la future mère et présenta son collègue.

« June, Virginie, voici Robin Riggs. Il est sage-femme.»

D’ordinaire, l’humaine appréciait la plaisanterie. Elle était même la première pour lancer des blagues. Mais pas aujourd’hui. Lorsqu’elle releva la tête, son front trempé de sueur, elle se trouva face à… une armoire à glace. Il n’y avait pas d’autres termes pour désigner cet inconnu. Cette apparente brute épaisse, une sage-femme ? Jusque là, l'humaine avait toujours eu confiance en la femme médecin mais...

"C’est une blague, j’espère !" s’écria-t-elle, sans doute inconsciente du fait qu’elle pouvait vexer cette ‘sage-femme’

Elle avait soudain la très nette impression que son accouchement était en train de tourner au cauchemar ! La paranoïa n’aidant certainement pas dans ce genre de situation à la sensibilité exacerbée, la réaction de l’humaine fut nette et sans appel

"Ne vous approchez-pas de moi !"

Quoi de plus légitime de vouloir protéger son enfant des mains et surtout des intentions inconnues d’un parfait étranger ?
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 24 Sep 2011 - 22:40

Virginie avait entendu le chuchotement de la jeune femme. Cependant l’urgence de la situation suspendit toutes les questions que cette dissimulation pouvait entrainer. Ce n’était pas le moment. Qui plus est, si June avait des secrets, son assistance n’était pas là pour les débusquer. C’était un vrai coup de chance d’avoir entendu son cri. A présent mademoiselle Parish devait assurer. Oui c’était le mot.

-« Je pourrais te déplacer, mais je ne sais pas, si c’est une bonne idée. Attentons le docteur.»

Elle comprenait parfaitement que la future mère veuille être ailleurs. Quelle femme aurait voulu accoucher sur le sol froid de la salle des dangers ?! Sa question avait été idiote. Elles étaient toutes les deux novices. June était plus âgée mais cela ne signifiait rien aujourd’hui. La mutante proposait sa main en défouloir. Sa question était idiote. Bien sûre que June voulait Kenjiss auprès d’elle. Fallait-il toujours qu’elle soit aussi idiote quand les choses dérapaient ? Elle reprenait le cellulaire et entrait dans le répertoire à toute vitesse.

-« Samarah. C’est maintenant. June accouche. Venez. On est dans la salle des dangers. » Faire court pour ne pas trop faire ressentir la panique dans sa voix. June avait déjà assez à gérer avec la sienne. Elle avait prit le numéro de Bernie quelques semaines plus tôt. A force de travailler à la lib corps Virginie était devenue une professionnelle des appels expéditifs. « Bernie. Virginie. June est sur le point d’accoucher. Venez le plus vite possible. … On ne sait pas encore. Elle a besoin de vous. Je lui dirai oui. »

Les minutes qui suivirent furent une suite de spasmes douloureux. La jeune fille comptait les secondes. Voir son amie souffrir à ce point lui tordait les entrailles. Si seulement elle avait put partager un peu de sa mutation avec elle… A chaque crise de douleur Virginie se tenait prête à soutenir le dos de June. Elle voyait la peau du ventre bouger sous les mouvements du bébé. C’était… fascinant.

Elles furent toutes les deux soulagées de voir le docteur arriver. Virginie la laissa faire son travail. L’interrompant une seule fois, pour dire, préciser que les contractions duraient environs deux minutes à un intervalle de six. Elle avait compté au cas où. Le dialogue entre les deux femmes ne la regardait pas. Si ce n’est qu’elle était d’accord avec Velasquez. Elle appuyait d’ailleurs son discours avec énergie.

-« Tu vas y arriver ! Tu es la femme la plus forte que je connaisse ! »

C’était comme si tout allait à la fois trop vite et trop lentement. Ne pouvait-on pas faire un bond dans le temps et voir cette maman entrain de sourire à son enfant ? Virginie resterait avec elle jusqu’au bout. Quitte à ce qu’on la mette dans un coin à l’arrivée de la sage-femme. Sage-femme, c’était l’un des plus beaux métiers du monde… La jolie blonde n’essayait pas de sourire bêtement. Elle savait que cela ne servait à rien. Elle était là prête à agir sur le premier ordre.

La voix de Robin lui revint instantanément en mémoire. C’était donc ça son identité civile ! Il n’avait pas encore remarqué qu’elle était là. Malgré tout ce qui se passait la mutante eu un vrai sourire. Le hasard faisait parfois bien les choses. Ou bien peut être n’étaient ce pas tout à fait du hasard ? Peut être que la doctoresse faisait parti du Fil elle aussi. Ça n’aurait pas été si surprenant que cela. L’adolescente écoutait les directives, prête à foncer à l’infirmerie, pour prendre le nécessaire. La panique de June était compréhensible. Mais son alliée pouvait la rassurer sans mentir. Ses yeux bleus cherchaient le regard verrons.

-« June… June… tu peux lui faire confiance. C’est quelqu’un de bien. Crois-moi. » L’honnêteté et la confiance qui sonnaient dans sa voix ne laissait aucune place au doute. Elle se permit de sourire à la jeune femme avant de se redresser vivement. « Je vais chercher ce qui manque. » Le temps de le dire et elle était déjà entrain d’ouvrir la porte.

Une fois dans le couloir elle sortit son autre communicateur et se connecta sur le réseau. Elle n’avait qu’un seul message à donner. A Phoenix. « Ca commence. » Elle courait à l’autre bout et poussait fortement les portes de l’infirmerie. Sans s’expliquer de rien, la (si bien élevée) pensionnaire, attrapait le premier oreiller à sa portée ainsi que trois couvertures dans un placard. Un tour complet sur elle-même lui permit de vérifier qu’il n’y avait encore personne de prêt pour venir les aider. Tant pis !

Parish retournait au chevet de la future mère. Sans un mot elle échangea son pull contre l’oreiller. Son regard inquiet et attentif observait les deux soignants. Ils avaient l’air un peu préoccupés. Elle remarquait leurs regards. Virginie pouvait-elle encore être utile ? Autre chose… Son confrère allait-il la reconnaître ? Ca n’avait pas réellement d’importance. Même si elle avait un peu peur que son activisme soit connu de tout l’Institut. Ses doigts retournaient à ceux de l’humaine avec délicatesse.

-«Tu peux serrer ! »
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyDim 25 Sep 2011 - 11:20

Devant la réaction aussi violente qu'imprévisible de la future maman, Bob haussa simplement un sourcil circonspect et se gratta un moment l'arrière de la tête avant de se tourner vers le Dr. Velasquez :

_ Vous voyez, ce que j'adore avec les accouchements en urgence c'est que les gens me croient jamais quand je dis que je suis sage-femme. Je devrais peut-etre m'acheter une perruque et un déguisement d'infirmière...


Il reprit son sérieux avant de se tourner vers sa future patiente - même si dans l'état actuel des choses c'était un futur assez incertain.

_ Ok, calmez-vous Madame, ça n'aidera personne et surtout pas votre bébé de vous énerver. Je me présente, je m'appelle Robin et je suis diplômé de l'école de sage-femme de Greenwich. Ne vous inquiétez pas, je ne m'approcherai pas de vous tant que vous ne m'en aurez pas donné l'autorisation. Après si vous préférez accoucher toute seule vous pouvez essayer, mais dépêchez-vous de vous décider parce que le bébé ne va pas attendre, lui.

En fait c'était tout à fait faux. Jamais il ne la laisserait accoucher seule, c'était bien trop risqué, mais il lui fallait gagner d'une manière ou d'une autre la confiance de sa patiente et dans un cas d'urgence tous les moyens étaient bons, quitte à devoir présenter des excuses plus tard.

La jeune fille qui veillait sur la future maman se pencha vers elle et lui murmura quelques mots à l'oreille avant de se lever d'un bond pour aller chercher le matériel qu'il venait de demander. La voix sonna familièrement à ses oreilles. Serena l'avait appelée... Virginie ? Mais oui !

Le temps qu'il se retourne, elle était déjà sortie. Il se retourna vers la mère, maintenant seule.

_ Madame, je vous en prie... Plus on attend et plus on prend de risques... Je sais bien que je ressemble plus à un camionneur qu'à une sage-femme et je n'ai pas de diplôme à vous présenter pour vous prouver ma bonne foi mais ça fait plus de 20 ans que je mets des bébés au monde.

Le temps de ces paroles, Virginie était revenue avec tout le linge propre dont ils pourraient avoir besoin et était retournée auprès de la future maman.

_ Merci, jeune fille, lui fit-il avec un clin d'oeil. Serena, soit on arrive à la convaincre soit vous appelez quelqu'un d'autre immédiatement, on n'a plus de temps, ajouta-t-il en se tournant vers le médecin.
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyMer 26 Oct 2011 - 16:27

-On a personne d’autre ici… murmura le Dr Velasquez à l’intention de Robin

L’Institut accueillait avant tout des adolescents, ce n’était pas une maternité. Ils allaient devoir se débrouiller avec les moyens du bord. Et en matière d’accouchement, il n’y avait pas grand-chose. Le Dr Velasquez se demanda même un instant si June n’était pas la première à y accoucher. Elle passa sous silence ses interrogations sur les raisons de la présence de l’humaine dans cet endroit –parce qu’accoucher à l’Institut et en prime en salles des dangers, c’était pas vraiment génial comme idée !- et elle se concentra sur sa patiente. Les minutes s’écoulaient et les contractions se rapprochaient… toujours dans la douleur

L’humaine serrait les dents. Elle n’avait toujours pas confiance en cet homme ‘sage femme’ mais au moins, avait-il de l’humour. Virginie s’était éclipsée et revenue presque aussitôt avec des oreillers et des couvertures. Bien sûr, June aurait voulu qu’on la déplace mais…

-Son état ne le lui permet plus, confirma le Dr Velasquez au Dr Riggs. Vous allez devoir accoucher ici, June. Et croyez-moi, le Dr Riggs a toute ma confiance

La future mère grimaça mais elle dut se rendre à l’évidence, elle n’aurait de toute façon plus été capable de faire un pas dans cet état. Son front humide trahissait la douleur qui torturait son corps. L’humaine serra les poings. Heureusement, les doigts de Virginie ne risquaient pas grand-chose. Robin tentait de convaincre l’humaine de sa bonne volonté. June était plutôt têtue mais pas stupide. Elle avait mal. Son fils était peut-être en danger. Elle n’avait plus trop le choix

"Surtout pas de perruque, souffla-t-elle, ce serait encore pire !"

Maigre tentative d’humour pour se montrer plus aimable et contrer la douleur. Il faut dire que la réaction de Virginie l’avait plutôt aidée dans sa décision. Elle le connaissait visiblement. Comment et d’où, elle n’en savait rien mais si l’adolescente lui faisait confiance, elle pouvait baisser sa garde d’un cran. En précisant, néanmoins :

"S’il arrive quoique ce soit à mon bébé, je vous jure que je vous tue !"

Et ses paroles n’étaient vraiment pas à prendre à la légère. Son regard bicolore transperça l’homme devant elle sans ciller, alors qu’elle annonçait de sang froid un éventuel meurtre. L’humaine était capable de tout désormais. Il était prévenu.

Tandis que l’atmosphère entre la future mère et la sage-femme demeurait électrique, Serena ne perdait pas de temps. Elle ausculta l’humaine, mêlant douceur et rapidité à l’efficacité, à l’aide d’un doppler fœtal. Il n’y avait pas toute l’artillerie médicale nécessaire à un accouchement à disposition, mais elle avait au moins l’essentiel avec elle : un moyen de vérifier l’état du cœur du bébé. Mais ce qu’elle entendit ne la rassura pas. Elle lança un regard inquiet à Robin, ce genre de regard qui signifiait ‘c’est bien ce que je craignais’. Néanmoins, elle fit preuve d’un grand professionnalisme pour ne pas effrayer la future mère

-Le cœur du bébé s’affole. Son rythme cardiaque est irrégulier. Vous êtes suffisamment dilatée pour qu’on puisse tenter une sortie naturelle, il va falloir pousser June, très fort. S’il ne sort pas dans les minutes qui suivent on devra envisager une césarienne

La douleur qui lui tiraillait tous les muscles du bas du corps l’empêchait de totalement paniquer à l’évocation d’une césarienne. Elle n’avait jamais envisagé cette éventualité lors de son accouchement. Mais comme toute mère qui se respecte, l’inquiétude prit vite le pas sur la douleur.

"Quoi ? Comment ça son cœur s’affole ? Qu’est-ce qu’il a son cœur ? Je veux que mon bébé naisse naturellement !", s’écria l’humaine à bout de souffle

-Alors il va falloir pousser de toutes vos forces June. Je sais que vous êtes capable de le faire !

Malgré la situation, le Dr Velasquez parvenait encore à sourire. Il le fallait. Pour que la mère garde confiance en elle et ne baisse pas les bras. June hocha la tête. Elle avait bien compris que tout dépendrait d’elle mais elle sentait ses forces diminuer de plus en plus. Etait-ce seulement possible d’avoir aussi mal ? Et d’y survivre ?

Le Dr Velasquez se tourna vers Robin. C’était maintenant ou jamais…
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 3 Déc 2011 - 16:13

Robin se détentit un peu lorsque la future maman accepta enfin de lui faire confiance, aussi mitigée soit-elle.

_ Des menaces de mort ? Comme c'est original, lança-t-il avec un sourire en coin tandis qu'il fouillait dans son sac.

Vu comme cette journée avait commencé, il n'était plus à ça près. Il attrapa une seringue stérile et une aiguille qu'il tendit au Dr. Velasquez.

_ Pour le phloroglucinol. Sans matériel pour une perfusion on a pas tellement le choix. Ca va diminuer la douleur, fit-il en se tournant vers la jeune mère.
_ Je m'en occupe, fit le médecin.

Il sortit également une paire de gants en plastique qu'il enfila en les faisant claquer, tandis que le Dr Velasquez vérifiait l'état du bébé grâce à un doppler portatif. Visiblement, le diagnostic n'était pas le meilleur qu'on puisse espérer. C'était prévisible au vu des conditions d'accouchement et de l'état de la mère. Mère qui, d'ailleurs, ne manqua pas de se mettre à paniquer.

_ Ok, ok, on se calme. Le bébé va bien se porter, à condition qu'on se dépêche. On y va quand vous voulez.


L'accouchement commença donc. Virginie et Serena entouraient la future maman, l'une lui serrant la main, l'autre maintenant en place la seringue d'anti-spasmodique en appuyant aussi régulièrement que possible sur le piston pour simuler une perfusion, tandis que Robin surveillait la bonne marche de l'opération. Au bout de quelques secondes, il se releva en se mordillant la lèvre.

_ Serena ? fit-il à voix basse en lui faisant signe de s'approcher.
_ Quelque chose ne va pas ?
_ Le bébé n'est pas dans la bonne position. Il nous faut un obstétricien.
_ C'est impossible. Vous pouvez faire quelque chose ?
_ Oui mais...
_ Allez-y alors.
_ Je n'y suis pas habilité.
_ Je vous fais confiance, Robin. Allez-y.


La sage-femme prit une grande inspiration.
_ Madame ? On a un petit souci, mais je m'en occupe. Ne vous faites pas de souci, ce n'est rien de grave. Continuez de pousser.

Robin, un peu hésitant, entreprit de réaliser la manoeuvre obstétricale qu'il avait vue réaliser plusieurs fois mais n'avait jamais effectué lui-même. Il commença par une rotation délicate du bébé pour dégager le dos. Les bras suivirent sans problème, seule restait la tête à passer.

_ Mes excuses Madame, ça ne va pas être très agréable mais on a pas le temps pour les politesses. Je vous offrirai des fleurs.

Sans prévenir, il passa deux doigts dans le col dilaté pour repositionner la tête de manière à ce qu'elle passe sans problème.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyLun 5 Déc 2011 - 13:40

La force dont faisait preuve la future maman était impressionnante. La douleur était un stimulant diablement efficace ! Virginie ne parlait pas, se doutant qu’en ce moment même, toutes paroles de réconforts étaient surplus. Elle n’avait aucune envie de provoquer encore plus d’agacement chez la patiente. Elle était plutôt inquiète en croisant les regards préoccupés des deux médecins. Quelque chose n’allait pas. Mais quoi ? Elle se refusait à les interroger par peur d’affoler la jeune femme.

« Rythme cardiaque irrégulier » ne sonnait pas bien à leurs oreilles. Le déboulé de questions paniquées de June traduisait exactement les interrogations de son amie. Pourquoi ce bébé ne pouvait-il pas respirer correctement au juste ? L’angoisse grandissait au fur et à mesure des minutes. Elle savait que son visage était entrain de perdre des couleurs. Virginie sentait toute l’urgence et le danger. Un accouchement pouvait mal finir. Ça n’était pas impossible même à leur époque et surtout dans ces mauvaises conditions. Heureusement le calme de Robin lui donnait un bon exemple à suivre. Il n’était pas du genre à embellir la réalité. Faire vite, c’était le plus important, oui.

Elle regardait par alternance, le visage déformé par la douleur, et ce ventre rond où suffoquait un fœtus. C’était une situation à laquelle la jeune mutante n’était pas du tout préparée. Elle n’osait même pas imaginer que… Ses doigts serraient fermement la main dans la sienne pour chasser la pire des hypothèses. Non. Elle devait rester calme et concentrée pour June et son bébé. D’ailleurs elle avait saisi le plus important.

-« Vas y June. Pousse ! Ne penses qu’à ça. POUSSE. »

De longues minutes douloureuses se succédaient. Virginie répétait ses encouragements dés qu’elle sentait que la mère se relâchait. C’était une épreuve d’endurance. Il ne fallait jamais s’arrêter totalement. Les chuchotements des deux autres lui parvenaient malgré les cris de June. Parfois cette ouïe était une véritable malédiction ! Les yeux de la jeune fille cherchaient ceux de son camarade de lutte. Un timide sourire appuyait le regard. Si Parish ne cessait de soutenir son amie elle n’en oubliait pas les deux autres. Il fallait que tout le monde y croie !

-« Tu as entendu ? Ce n’est rien alors POUSSE encore. Tu y es presque. »

Virginie ne pouvait s’empêcher de jeter de fréquents coups d’œil au travail de la sage-femme. Elle était prête à réagir au quart de tour. Elle voyait les mouvements sous la peau du ventre tendu. C’était fou… dire qu’elle était entrain de participer à l’une des plus belles choses de la vie. Elle eu une grimace en voyant l’intrusion. Pour avoir été chez le gynécologue la demoiselle connaissait cette désagréable sensation. Ils approchaient de la fin. Encore quelques efforts.
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 31 Déc 2011 - 3:07

[Post groupé Sam' et June]


Aisling avait de la chance. La préoccupation de la mutante sur l’état de fraicheur de ses roses éclatantes était à présent oubliée, largement remplacée par une seule et unique inquiétude croissante. Soutenue par l’adolescente, les deux femmes parcoururent aussi vite que possible les quelques mètres qui les séparaient de la bâtisse. Non sans se demander, au moins pour la plus âgée, pourquoi June se retrouvait dans la salle des dangers et surtout pourquoi, pourquoi l’accouchement s’était-il déclenché maintenant ?

Le chemin parcouru lui sembla à la fois court et interminable. Elle aurait bien voulu se téléporter. Malheureusement, cela faisait longtemps qu’Alex était reparti de l’Institut. Dotée d’une condition physique plus qu’affligeante, et d’une piètre santé actuelle, la mutante arriva à bout de souffle devant la salle des dangers. Mais peu lui importait, elle n’avait pas le temps de se ressaisir, seule June, de l’autre côté de la porte, comptait à ses yeux.

Reléguant sa froideur et son éternelle retenue aux oubliettes, méprisant même jusqu’aux dernières onces de rancœur qui la rongeait encore, Samarah se précipita dans la salle, suivie de près par la jeune Aisling.

Que le Dr Velasquez et Virginie y soient déjà ne l’étonna guère. En revanche, la dernière personne présente près de June s’avérait lui être totalement étrangère. Son premier réflexe fut de l’écarter –plutôt violemment- mais la raison prit vite le pas sur l’instinct lorsqu’elle comprit que l’homme tentait d’aider l’humaine

"Qui êtes-vous ?" demanda-te-elle sans plus de formalité tout en s’approchant de l’humaine

« Sam’ ! » s’exclama alors l’humaine qui dégoulinait de sueur à cause de la douleur. Serrant toujours plus fort la main de Virginie, elle attrapa sans prévenir celle de la mutante lorsque celle-ci fut près d’elle.

« J’ai peur Sam’ ! Je… c’est trop dur… j’y arriverai pas… »

Samarah crut que son amie lui brisait la main. La jeune femme avait toujours eu beaucoup de force, mais à en croire la situation, la douleur devait décupler cette capacité. La mutante grimaça légèrement, mais tenta de rassurer l’humaine

"Calme-toi, June, tout va bien se passer !" Ce réflexe de vouloir que les choses aillent bien, même si on en était pas sûr du tout...

Mais elle n’attendit pas pour harceler mentalement le Dr Velasquez de questions par la voie mentale. Elle ne voulait pas effrayer davantage son amie.

*Que se passe-t-il Docteur ? Pourquoi accouche-t-elle maintenant ? Elle n’est pas à terme !*

La femme médecin sursauta lors de l’intrusion mais elle continua de vérifier les constantes vitales du fœtus tout en répondant à l’assaut paniqué de la mutante.

*Je ne sais pas. L’état de June m’inquiète… Il semble que le fœtus soit en difficulté. L’accouchement ne se présente pas bien… pas bien du tout. Le bébé est en siège, si on ne le sort pas rapidement, il risque de mourir !*

Malgré les mauvaises nouvelles, le visage de la mutante resta impassible. Dans l’immédiat, l’état d’une seule personne, l’inquiétait réellement.

*Et June ?*

Le silence mental du Dr Velasquez ne dura que quelques secondes mais il fut assez éloquent pour la mutante qui serra davantage la main de l’humaine. Son regard sombre accrocha celui du Dr Velasquez. Derrière les traces d’épuisement, luisait sans faiblir une lueur de détermination. Sans ciller, elle précisa le fond de sa pensée.

*Si les choses tournent mal… je veux que vous vous concentriez d’abord sur la mère*

La révélation dut quelque peu choquer la femme médecin car elle suspendit ses gestes une fraction de secondes, avant de reprendre consciencieusement son travail. Aidant du mieux qu’elle le pouvait, l’humaine qui poussait de toutes ses forces

*Vous m’avez bien comprise ?* insista la mutante

En guise de toute réponse, elle n’obtint qu’un faible hochement de tête de la femme médecin.

L’échange entre les deux femmes avait été bref et lorsque June s’adressa à son amie dans un murmure, elle semblait n’avoir jamais échangé un conseil aussi radical avec la femme médecin.

« J’ai plus de forces Sam’… je vais pas y arriver… je… »

La manœuvre de la sage-femme lui arracha un cri. Mais elle continua à bout de forces

« Promets-moi que tu seras là…»

L’humaine était épuisée. Mais elle était certaine qu’auprès de son amie, son fils ne risquerait rien… Cependant, la mutante n’entendait pas l’écouter déblatérer ses bêtises et elle la coupa brusquement :

"Non, June. Je ne te promets rien du tout. Je ne serai pas là pour la simple et bonne raison que sa mère sera là. Tu m’entends, June ? Tu seras là pour t’occuper de ton fils. Il a déjà perdu son père. Je ne te laisserai pas partir…"

Un aveu glissé sans aucune retenue, sous le coup de l’émotion. La mutante ne s’en rendit même pas compte. Pour la première fois depuis longtemps, Samarah était incapable de laisser la raison guider sa conduite. La précipitation des évènements, l’état alarmant de June, cet accouchement, ce bébé… cela faisait soudain beaucoup de choses à gérer pour la frêle Cerbère. Samarah sentait l’angoisse se loger sournoisement dans sa poitrine. Elle avait peur. Vraiment peur. Elle se refusait à perdre son amie… Elle avait été sa lumière dans la tourmente.

L’humaine n’eut pas la force de lui répondre. Elle ne sentait plus rien.

- Encore un petit effort Madame ! Ca y est, sa tête sort ! s’exclama soudain la sage femme

June fit un effort. Du moins, elle en eut l’impression avant de sombrer dans l’inconscience.

"June ?" s’inquiéta Samarah

Il n’y eut pas de pleurs. Et l’enthousiasme de Robin céda la place à la panique.

- Serena, trouvez quelque chose qui coupe, n’importe quoi ! Vite ! Le petit va s’étouffer !

Les deux soignants comprirent subitement la raison de la souffrance fœtale. Le cordon ombilical entourait le cou du bébé, menaçant de l’étrangler d’une seconde à l’autre. La femme médecin réagit au quart de tour et fouilla dans la trousse à ses côtés. Elle en sortit un scalpel et se précipita vers le nourrisson au teint inquiétant.

"June ?" répéta Samarah en lui tapotant le visage

Pas de réaction. La mutante commença à paniquer. Elle n’entendit pas les pleurs surgirent soudain derrière elle.

"JUNE ! ne put-elle s’empêcher de crier. Le cœur de la mutante rata un battement dans sa poitrine. Je ne suis pas revenue d’entre les morts pour te perdre maintenant ! Réveille-toi ! Ne me laisse pas !"

Elle la secoua au niveau des épaules aussi violemment que le lui permettait sa maigre force, mais elle sentit qu’on l’écartait doucement de son amie. Elle n’eut pas le temps de protester. Le Dr Velasquez, sans plus de cérémonie, lui glissa le bébé dans les bras.

« Prenez-le ! On va s’occuper d’elle » !

Tandis que le Dr Velasquez s’afférait déjà auprès de June pour trouver son pouls, Samarah –après un léger temps d’absence qui se traduisit par un battement de paupière stupéfait- réalisa seulement qu’elle tenait le fils de Kenjiss et June qui hurlait à présent à plein poumons dans ses bras

Son regard troublé, presque déconcertant, croisa celui d’Aisling et de Virginie. Jamais la mutante n’avait sans doute paru aussi désarmée…
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyDim 8 Jan 2012 - 12:30

Même à travers les gémissements douloureux de la mère Virginie avait repéré l’arrivée des deux femmes. La présence de Samarah distillait un peu de soulagement dans le cœur de la mutante. Si quelqu’un pouvait bien convaincre la patiente c’était la Cerbère. Quant à la fille de la généticienne elle semblait calme ce qui était rassurant pour eux qui était plongés dans la panique. C’était un soutient de plus pour la petite équipe. Ils étaient maintenant cinq à se tenir auprès de l’humaine. L’espace était un peu encombré.

Virginie ne pouvait pas faire beaucoup plus qu’assurer une présence et appuyer les discours d’encouragements des uns et des autres de ses sourires. Mais elle ne pouvait plus parler de peur que le timbre de sa voix brise ses tentatives d’apaisements. Elle ne le disait pas tout haut mais les mots de Sam’ trouvaient un très fort écho en elle. Il était hors de question que June meurt. Même si ce bébé était le fruit de l’amour… il n’était pas le plus important. Cette certitude émergeait dans son esprit et ébranlait quelques uns de ses principes.

Le cri d’alarme paralysait brusquement la main de la jeune mutante. Ses yeux bleus détaillaient le visage sans vie de l’humaine. Une sueur glacée s’infiltrait sur sa peau d’ordinaire si imperturbable. Le système nerveux recevait tant de signaux affolés que les régulations de se faisaient plus. Virginie comprenait intuitivement que l’adrénaline était la porte ouverte aux sensations. Quelle révélation étrange alors qu’elle appréhendait de voir une nouvelle fois la mort s’annoncer.

-« Sauvez-là ! Sauvez-les… »

Les doigts fins se cramponnaient à ceux de la mère avec une poigne incontrôlée. Virginie s’en rendait compte et lâchait la main avec horreur. Que pouvait-elle faire ? Il y avait forcément quelque chose à faire. Son regard essayait de décrypter les expressions de Robin. Elle ne voyait que de la nervosité. Petit à petit la réalité se déliait devant elle. Elle voyait les mains rouges de la doctoresse extirper le corps du bébé. Le cordon coupé en toute hâte alors qu’on plaçait le nourrisson dans les bras de la mutante.

Dans ce cauchemar il n’eu qu’une chose qui faisait survivre l’espoir de Virginie. C’était ce pleur vif et bien vivant du fils de June. L’électro-choque fut instantané. La bulle dans laquelle son esprit c’était réfugié implosait.

-« Samarah il faut s’occuper du bébé. » La petite londonienne s’éloignait de la patiente pour aller prés de l’amie. -« Samarah le bébé. »

C’était ce que June voulait. Elles n’avaient pas de doute à ce sujet. D’une main amicale mais ferme la jeune mutante entrainait la Cerbère à l’écart. Elle surveillait les réactions du nourrisson. Elle ne savait pas exactement ce qu’il fallait faire. Elle tentait à nouveau de faire réagir la jeune femme en répétant son prénom. June comptait sur sa meilleure amie pour prendre soin du bébé. Virginie apercevait une couverture et la prenait pour la déplier et couvrir celui-ci.

Pour la toute première fois ses yeux clairs le regardaient vraiment. Il était encore couvert de sang et de placenta. Il était même un peu fripé et rouge à cause de ses efforts pour vivre. Mais il était le fruit d’un amour. Il était la vie. Un véritable élan d’amour et de bienveillance s’emparait du cœur de l’adolescente. Elle se faisait intérieurement la promesse de préserver ce petit être autant qu’elle le pourrait.

-« Bienvenue petit miracle. »

Petit symbole vivant de la paix entre humain et mutant. Il était la preuve que l’espoir était permit. Malgré son jeune âge Virginie comprenait à quel point il était important pour eux. Pas seulement pour l’entourage de June, pas seulement pour l’Institut, mais pour chaque mutant qui avait un jour renoncé à aimer les humains, pour chaque humain qui détestaient les mutants. Elle se sentait fière et honorée d'être là pour le voir. Son sourire était maintenant habité d'une joie proche de la fascination.
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyMer 11 Jan 2012 - 0:04

Oui, Aisling avait de la chance… Encore que si elle avait eu réellement le choix, l’adolescente aurait sans nul doute préféré rester sur le sujet de la fraîcheur de ses roses plutôt que de voir le dit sujet éclipsé par l’accouchement prématuré et quelque peu inhabituel de June. Même si elle tenait à son secret, jamais elle ne l’aurait placé avant la santé et la sécurité de quiconque, d’autant plus que Samarah était la meilleure amie de la non mutante et que son état de santé encore bien fragile n’avait pas besoin que ce nouveau stress vienne s’ajouter à sa psychologie actuellement fragile. Mais les choses étaient ainsi et le destin ne demandait certes pas son avis à la jeune irlandaise pour intervenir comme bon lui semblait.

Alors, l’adolescente s’était elle aussi levé d’un bond afin d’accompagner au plus vite la télépathe auprès de son amie en train de mettre son enfant au monde. Presque sans y réfléchir, elle avait offert son bras et sa force à Samarah, afin de la soutenir au cours de cette course folle jusqu’au manoir. Une course qui n’était pas vraiment d’une difficulté extraordinaire pour une personne en bonne santé comme Aisling, mais qui, dans le cas de Samarah, relevait d’un véritable défi physique comme en témoignait la pression que celle-ci exerçait sur le bras de l’adolescente qui ne pouvait s’empêcher de jeter de temps en temps un regard furtif et quelque peu inquiet sur la délicate personne qu’elle soutenait. Aisling se disait que, de toute façon, dans le pire des cas elle pourrait toujours la porter dans ses bras si jamais elle venait à défaillir subitement. La jeune fille n’était pas particulièrement douée d’une force herculéenne, mais en même temps Samarah ne pesait plus vraiment très lourd… Si tant est qu’elle le fut un jour, car l’adolescente l’avait toujours trouvé très fine, très aérienne… Très fantomatique même, lorsqu’elle était arrivé à l’institut. A sa décharge, il fallait bien reconnaître que pour une petite fille de onze ans, Une Samarah au meilleur de sa forme physique était absolument impressionnante.

Mais heureusement, elle n’eu pas à en arriver là. C’était un point positif vu la situation, car l’état de santé et l’accouchement de June accaparaient déjà bien assez les esprits pour le moment. D’ailleurs, Aisling s’interrogea sur la présence de cette dernière dans la salle d’entraînement. L’endroit n’était déjà pas adapté aux gens qui n’avaient pas de pouvoirs et d’ailleurs elle-même n’y avait pénétré que quelque fois en compagnie de mutants confirmés pour diverses raisons, qui n’avaient absolument aucun rapport avec un quelconque entraînement. Mais c’était là, l’un des privilèges d’être la fille d’une mutante et de vivre à l’institut. De toute façon et même si elle avait avoué à tous le monde sa mutation, en quoi des passages dans cette salle l’auraient-ils aidé.. ? Certes, elle aurait pu créer des roses et les balancer à la figure des autres mutants, mais hormis quelques égratignures du aux épines de ses romantiques créations florales, elle n’aurait guère fait de dégâts à son ou ses pseudos adversaires… Si sa mutation ne lui paraissait pas aussi pathétique et ridicule, l’adolescente aurait presque trouvé cela amusant. Le pouvoir des fleurs… C’était bien là un truc ridicule de hippie sur le retour, sans le moindre doute ! D’ailleurs, Aisling était persuadée que même si le cercle lui mettait la main dessus et découvrait sa nature de mutante, ils la relâcherait rapidement tellement ils considéreraient son pouvoir comme totalement inutile.

Arrivée dans la salle d’entrainement, Samarah se détacha abruptement de sa personne afin de voler de ses propres ailes en direction de la future mère allongée sur le sol et entourée du docteur Velasquez, de Virginie et d’un homme que l’adolescente ne reconnu pas vraiment. Toutefois, celui-ci était penché sur l’amie de la télépathe, ce qui ne manqua pas d’éveiller les soupçons de celle-ci comme en témoigna le regard qu’elle lui porta et que Aisling capta immédiatement. Pour sa part, l’adolescente ne sut trop comment réagir dans un premier temps. On parlait bien souvent de la beauté de l’accouchement, du fait que c’était un moment merveilleux et heureux, mais dans les faits, lorsque l’on avait les deux pieds dedans, l’impression était toute autres, surtout lorsque la situation ne se déroulait pas de façon aussi idyllique qu’elle l’aurait du. Bien qu’elle n’était pas particulièrement sensible au sang, il fallait bien avouer que de voir les mains ensanglantés du docteur Velasquez et de l’homme ne lui donnait pas vraiment la meilleur des impressions. Il s’agissait d’un accouchement, mais en réalité elle avait plutôt l’impression d’assister à une bien étrange boucherie et ce n’était pas la panique ambiante et les cris qui allait lui faire voir la chose de façon différente.… Est-ce que sa propre naissance avait été aussi sanglante.. ? Est-ce qu’elle avait autant fait souffrir sa mère, en venant elle-même au monde.. ? Dans une pensée fugace, Aisling crispa brièvement ses poings et se promit alors à nouveau intérieurement qu’elle ne la ferait pas souffrir une seconde fois en laissant sa mère la voir mourir à petit feu comme cela allait certainement être le cas. Elle ne pouvait pas lui épargner la moindre peine du à sa prochaine disparition, mais au moins pouvait-elle quelque pu l’atténuer.

Vidant son esprit de ces pensées qu’elle finit par juger hors de propos dans le contexte actuel, l’adolescente s’avança à son tour en direction de la future maman en difficulté. Tous le monde paniquait : Le docteur à cause de sa connaissance de l’état de santé de June, même si sa condition de professionnelle de la santé ne lui autorisait pas le droit de l’avouer ouvertement, l’homme qui était visiblement en train de tenter d’extirper l’enfant du ventre de sa mère paraissait un peu trop concentrer pour se laisser apparaître un quelconque signe de panique, mais Virginie et Samarah ne dissimulaient définitivement pas la leur comme pouvaient en témoigner leurs propos… Surtout ceux de la télépathe en fait, car Virginie semblait plutôt être dans son cas, incapable de dire quoi que ce soit d’utile et d’intelligent en la circonstance. Cela étant dit, il était assez difficile de lui jeter la pierre car ce genre de situation n’était pas vraiment adapté à des jeunes gens à peine adulte, quelle que soit leur degré de maturité. Mais Aisling avait un avantage de taille sur la jeune fille et Samarah, elle ne connaissait pas June… Tout au moins, ne la connaissait-elle pas intimement contrairement aux deux autres. De fait, elle pouvait éviter de s’impliquer émotionnellement de manière trop prononcé. Quelqu’un devait garder son calme dans cette tempête humaine des sentiments, alors elle allait endosser ce rôle afin de ne pas ajouter à la panique ambiante, même si la première réaction qui lui venait à l’esprit était d’aller chercher un soutien et un réconfort auprès de sa mère. Elle aussi était médecin après tout, même si son domaine de prédilection était plutôt la génétique.

Lorsque Samarah houspilla vertement June en entendant ses propos teinté d’abandon, l’adolescente renchérit sans vraiment réfléchir et lui dit, d’une façon nettement plus calme cependant :

‘’Samarah a raison, votre enfant aura besoin de vous pour grandir, alors tenez bon et accrochez-vous pour lui, pour son avenir… Il aura besoin de sa mère… De sa véritable mère, vous pouvez me croire sur parole.’’

Le propos était peut-être un peu naïf, mais pouvait-on en vouloir à Aisling.. ? Qui, pouvait prétendre trouver les mots les plus juste en ce genre de situation.. ? Mais au moins était-elle légitime pour dire une telle chose, elle qui n’avait eu que sa mère pour l’aider à grandir et devenir la jeune fille qu’elle était devenu… Et la femme qu’elle aurait pu devenir, si le destin avait été moins cruel à son égard. Le futur enfant à naître avait déjà perdu son père, aussi détestable et haineuse qu’aient pu être ses idées, alors perdre sa mère serait assurément de trop. Bien entendu, si jamais le pire arrivait l’enfant ne serait pas abandonné… Samarah s’en occuperait certainement, mais aussi tous les résidents de l’institut car, il ne fallait pas l’oublier, tous étaient comme une très grande famille en fin de compte. L’adolescente elle-même l’aurait fait, si sa destinée n’avait pas été toute autre. Mais malgré tout, cela ne remplacerait jamais l’amour de sa véritable mère, voilà pourquoi June devait lutter encore et encore, afin de survivre à cet accouchement difficile. L’enfant aussi devait survivre, il ne pouvait en être autrement. En dépit de son jeune âge, Aisling avait déjà bien vécu, alors si sa mort programmé à court terme pouvait être un échange tacite contre la survie du bambin à venir, finalement elle l’acceptait bien volontiers. Peut-être que son professeur de philosophie avait raison en fin de compte, peut-être que dans l’univers toute chose trouvait son équilibre… Sa mort, pour une nouvelle vie pleine de promesse… C’était plutôt équitable lorsque l’on y songeait…

Lorsque la petite chose fut enfin extraite du ventre maternel, les choses se précipitèrent. June sombra dans une inquiétante inconscience, tandis que le nouveau-né demeurait étrangement silencieux. Rapidement, la cause de ce silence oppressant fut découvert, son cordon ombilical était en train de lui serrer son fragile petit coup. Heureusement, le docteur Velasquez sectionna rapidement ce dernier afin de libérer la gorge du bébé, qui se mit rapidement à pleurer après avoir été prestement déposé dans les bras de la télépathe complètement prise de court et repoussé loin de la mère dont l’avenir demeurait encore bien incertain. L’adolescente suivit Virginie qui se pressa elle-même au côté de Samarah tenant entre ses bras le nourrisson encore maculé de sang et autres fluides indéterminés. Si la première adolescente se pressa de prendre soin du nouveau-né en allant lui chercher un quelconque réconfort de tissu dont elle l’enveloppa du mieux qu’elle le pu tout en exprimant son avis sur ce dernier qu’elle qualifia de miracle , Aisling quand à elle jeta un regard perplexe sur Samarah. La télépathe n’était déjà pas à l’aise lorsqu’il s’agissait de personne en mesure de s’occuper d’elle-même, alors un enfant tout juste né… Tentant de détourner son esprit de la question et accessoirement du sort de son amie encore incertain, l’adolescente se rapprocha tout près de la télépathe et dit à l’intention des deux mutantes dans un sourire qu’elle voulu rassurant tout en frôlant du doigt la jolie petite bouille toute rabougrie :

‘’Est-ce que nous avons la une petite demoiselle ou bien un charmant jeune homme.. ?’’

Question pleine de bon sens, car avec toute cette agitation la question du sexe de l’enfant n’avait pas vraiment été parmi les priorités du petit groupe. Cela ne distrairait sans doute pas très longtemps la cerbère, mais le temps que cela durerait, cela serait déjà du temps de gagné sur l’inquiétude sourde et angoissante qui les étreignait tous en réalité.
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Robin

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyLun 30 Jan 2012 - 11:22

On avait frôlé la catastrophe mais finalement tout se terminait pour le mieux. Voilà l'idée qui faisait actuellement son chemin dans le crâne de Robin. Ses années d'expérience lui avaient fait adopter plusieurs automatismes, y compris celui un peu étrange de considéré son travail comme réussi une fois le bébé mis au monde. Tout ce qui pouvait se passer ensuite était du ressort du médecin, pas du sien.

Il était néanmoins inquiet pour la mère. C'était une pensée idiote mais il avait particulièrement envie qu'elle s'en sorte. Elle lui avait donné l'impression d'avoir eu une vie difficile et il lui semblait important qu'elle connaisse la joie de serrer son enfant dans ses bras. Ca n'avait aucun sens, toute mère méritait cette pensée, pas plus elle qu'une autre.

Ne sachant plus tellement que faire, il alla s'adosser contre un mur et attendit, au cas où on aurait besoin de lui. Dans un hôpital il serait parti aussitôt que les médecins et infirmières auraient repris la main, mais dans ces circonstances peu orthodoxes il préférait rester disponible, juste au cas où. Il étudia du regard la population exclusivement féminine de la salle. Serena Velasquez s'occupait de la jeune maman tandis que Virginie et l'autre jeune fille détendaient l'atmosphère oppressante de la salle en s'extasiant auprès du nouveau-né, lequel était dans les bras de la furie qui avait manqué de lui faire faire des bêtises plus tôt. Bob eut un sourire narquois en la voyant désemparée devant le bébé qu'elle tenait dans les bras.

Il avait envie d'une cigarette. Habituellement il ne fumait pas mais il appréciait prendre une dose de nicotine après un accouchement stressant ou difficile. De plus, il ne se sentait absolument pas à sa place ici. Les personnes rassemblées dans la salle ressemblaient un peu à une famille...

Il lâcha un soupir et se reconcentra vers les trois femmes qui entouraient le nouveau-né. Ouais. Peu importe la fin de cette histoire, il avait fait du bon travail.

Bob sourit.
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Miss Lemington

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 18 Fév 2012 - 23:47

[Post groupé Sam' et June]


June n’était plus parmi eux pour l’affirmer mais elle aurait été la première d’accord aux paroles d’Aisling, un enfant avait besoin de sa mère. Elle-même ne le savait que trop bien pour en avoir été privée tout au long de sa vie. Une vie pour l’instant en sursis. Elle était toujours inconsciente, malgré les soins prodigués en urgence par le Dr Velasquez. Mais elle respirait encore –faiblement-, aussi la femme médecin gardait-elle espoir. Elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour stabiliser la mère, une nécessité indispensable avant de songer à la déplacer dans un endroit plus approprié.

De l’autre côté de la pièce, les deux adolescentes s’étaient rapprochées de Samarah. Celle-ci donnait l’impression de s’être figée dès l’instant où Serena lui avait flanqué le bébé dans les bras. Et en réalité, c’était le cas. La mutante se sentit totalement impuissante. Elle était capable de détruire un immeuble, de tuer de sang froid mais le fils de son amie dans ses bras était parvenu à la tétaniser sur place. S’en occuper ? Comment ? Elle ignorait ce qu’il fallait faire !

"Je… ne… peux pas"


Virginie pallia au manque de réflexe de la mutante en cherchant après une couverture pour envelopper et réchauffer le bébé. Il était difficile d’imaginer qu’un aussi petit être était capable d’émettre des cris aussi aigus. Au moins avaient-ils tous la certitude qu’il était bien en vie et que ses poumons se portaient très bien. Une chance pour lui. Un désastre pour les oreilles de tous les résidents de la bâtisse qui risquaient fort de connaitre quelques nuits blanches dans les jours à suivre

"C’est… "

La mutante ne parvenait pas à articuler le moindre mot. Tout comme elle ne pouvait détacher son regard du nourrisson. Sans qu’elle ne puisse réellement l’empêcher, de fines larmes perlèrent sur ses joues. En vérité, la mutante avait redouté ce moment depuis que June lui avait avoué sa grossesse. Samarah savait qu’elle ne pourrait jamais gouter au bonheur d’être mère. Tenir entre ses mains, le fruit d’un tel amour se révélait particulièrement douloureux pour la mutante

"C’est… un… garçon" parvint-elle finalement à déclarer aux deux adolescentes et répondre ainsi à la question tout à fait légitime d’Aisling

Elle n’eut pas besoin de vérifier. Elle le savait. Son amie le lui avait dit lorsqu’elle était à son chevet. Petit à petit, le nourrisson se calmait. Ses pleurs à pleins poumons ne furent bientôt plus que des sanglots parsemés de petits hoquets. Lorsqu’il ouvrit les yeux, la mutante sentit son cœur rater un battement. Quelque chose venait de naitre au fond de sa poitrine. Un sentiment indéfinissable. Samarah se sentait de plus en plus dépassée par les évènements. Elle confia l’enfant à Virginie

"Tu t’en occuperas mieux que moi pour l’instant", dit-elle pour justifier cet abandon

Elle croisa alors le regard d’Aisling. Comment faisait-elle pour rester aussi calme ? Ou plutôt, pourquoi ne parvenait-elle pas à rester aussi calme ? Après tout, elle était l’adulte, l’implacable Cerbère, l’imperturbable névrosée, non ? Près de son mur, l’homme sage-femme la dévisageait également, un sourire moqueur collé sur ses lèvres. En temps normal, la mutante lui aurait fait payé cet affront. Elle préféra l’ignorer.

"Il faut que je retourne près de June" déclara simplement la mutante

La femme médecin la rassura avant même qu’elle ne lui pose la question redoutée en arrivant près d’elle. Elle vérifia son pouls une dernière fois, s’assurant qu’il battait régulièrement, puis s’adressa à la mutante

« Elle est stabilisée, on va pouvoir la monter à l’infirmerie et la garder en observation quelques jours. On va aussi ausculter le bébé afin de vérifier qu’il n’y aura pas de séquelles. Ca n’a pas été… un accouchement très facile » précisa-t-elle inutilement

Mais Samarah ne l’écoutait déjà plus. Elle avait entendu les mots les plus importants. Son amie était stabilisée et pour l’instant, c’est bien tout ce qui lui importait. Elle s’approcha de June et prit délicatement sa main dans la sienne. Elle était pâle, les traits tirés par l’effort fourni lors de son accouchement mais elle respirait. Ce fut sans doute la respiration la plus douce et la plus rassurante qu’il lui eut été donné d’écouter. Elle lui épongea le front délicatement avec un morceau de tissu qui n’avait pas été ensanglanté lors de l’accouchement mais elle s’interrompit brusquement lorsqu’elle sentit la main de l’humaine se serrer dans la sienne. June avait rouvert les yeux et un faible murmure, une seule inquiétude franchit ses lèvres.

- Où... où est mon fils ? Où est… Caleb ?

Malgré son athéisme notoire, la mutante remercia tous les dieux de la planète de lui avoir rendue June vivante. Elle sentit un immense soulagement s’emparer d’elle et en serrant la main de l’humaine à son tour, elle la rassura immédiatement

"Il va bien… ne t'en fait pas. Virginie s’occupe de lui et Aisling est avec elle. Il nous a déjà montré qu'il avait des poumons très efficaces. Tu... tu nous as fait une belle frayeur. Ne me refait plus jamais ça !"


Elle hésita avant d’ajouter dans un murmure, ses yeux sombres plongés dans le regard bicolore de son amie

"Il te ressemble beaucoup…"
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptyJeu 22 Mar 2012 - 11:18

Un petit garçon June et Kenjiss avaient un petit garçon. Un beau petit garçon qui avait l’air en forme. La jeune fille sentait sa tendresse grandir à chaque seconde. Son attention était exclusivement portée sur lui. C’était différent de ce qu’elle éprouvait pour Koji. Où même encore, pour Arthur, avec qui la relation était abîmée depuis qu’Aaron était blessé. Mais c’était beau et pure. Aussi pure que les émotions décrites dans les romans. Virginie ne se l’expliquait pas. Tout ce qu’elle désirait était que ce petit garçon ait une belle vie.

Au lieu de protester, comme Parish le faisait d’ordinaire face à une grande responsabilité, elle recueillait le trésor entre ses bras. La résurgence des heures de babysitting lui permettait de trouver la prise la plus sûre. Pour la première fois de sa vie Virginie ne doutait plus du tout. Ses yeux bleus se levaient furtivement pour observer les deux mutantes à ses côtés. Il n’y avait pas vraiment de mots pour exprimer ce qui se passait. A quoi cela leur servirait ? Ils venaient de vivre quelque chose qui était gravé dans leur mémoire.

Les pieds de la jeune fille se mettaient en mouvement. Une mèche folle frôlait la joue du bébé. Ils se regardaient ou plutôt le petit regardait tout ce qui était en mouvement. Dos tourné aux deux vieilles amies l’adolescente recommençait à penser avec un peu plus de pragmatisme. Sans même s’en rendre compte ses mains douces rapprochaient d’avantage l’enfant de son corps tiède. Elle appréhendait un nouvel instinct de protection.

-« Aisling, on devrait peut-être lui trouver des habits. »

Elle marchait lentement dans la grande salle. La conversation de June et de Samarah lui parvenait de façon très claire. Oui peut-être devait-elle s’inquiéter d’avantage pour l’humaine. Mais elle n’y parvenait pas. June était une femme forte. Elle était entourée. Elle respirait. Tout allait bien à présent. Et puis le plus important c’était Caleb. Caleb oui c’était un joli prénom. Caleb Appleby. Il était si petit… il était si fragile et si joli.

*Oui tu lui ressemble.*

Ils se retrouvaient tous les deux prés de Robin. Virginie se mettait à sa droite et lui présentait le nouveau-né avec grande fierté. On aurait presque dit que la jeune mutante venait elle-même d’accoucher de lui. L’amalgame ne se faisait pas tout à fait dans l’esprit de celle-ci. Même si… il y avait en elle une sensation étrange. Après avoir veillé sur June pendant prés de six mois Virginie avait l’impression de recevoir sa récompense. C’était lui qui déterminerait ses choix. Elle se projetait avec lui dans un avenir en paix.

*Tu vas voir Caleb chéri. Je vais bien m’occuper de toi.*

Les milliers de gestes que la mutante avait peur de faire. Elle les offrait maintenant. Serrer doucement la petite main dans la sienne. Caresser une petite joue potelée. Elle les coupait du reste de la salle. Une petite voix dans sa tête entamait un raisonnement dangereux. Une pensée que Virginie n’aurait jamais imaginé avoir. Dans le fond de son doux regard naissait le désir de possession. C’était une toute petite lueur tapis. Mais qui signifiait quelque chose d’important. Les buts de la mutante étaient entrain de d’évoluer… vers un point de non-retour.

-« Je vais te présenter Luc. »

Cette idée habillait ses traits d’un sourire éclatant. Parish entrait dans une réalité dont personne ne pouvait déterminer la taille.
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MessageSujet: Re: [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 [RP] Parce que 3-1 ça fait toujours et encore 2 EmptySam 24 Mar 2012 - 13:38

Un garçon, un adorable petit garçon… Enfin, adorable… Peut-être que Aisling avait héritée du côté pragmatique et scientifique de sa mère, car même si on disait couramment qu’un nouveau-né était une chose merveilleuse, force était d’avouer que dans les faits, un nouveau-né ne ressemblait à rien de vraiment joli… Tout au plus pouvait-on l’assimiler à un bouledogue miniature, avec ses joues bouffies comme celles d’un hamster et son visage tout fripé. Une terrible interrogation surgit alors dans l’esprit de l’adolescente, tandis que Samarah se déchargeait de la responsabilité de l’enfant sur Virginie qui, visiblement, semblait savoir comment s’y prendre alors qu’elle n’avait guère plus d’une année supplémentaire qu’elle-même… Est-ce qu’elle n’avait pas cet esprit maternel, qui faisait d’une femme un être pétri d’une tendresse déraisonné devant un enfant ? Aisling trouverait cela terrible, surtout après tout ce que sa mère avait fait pour elle depuis sa venue au monde. Même si elle n’aurait pas le temps de l’exercer, l’adolescente considèrerait comme un échec, en tant que femme, de ne pas posséder cet esprit maternel au même titre que sa propre mère.

Le regard de Samarah avait brièvement croisé le sien et, sans trop savoir comment l’expliquer, Aisling avait ressenti comme une sorte de désarroi dans les yeux de la télépathe pourtant habituellement si forte et tellement impénétrable. Elle songea alors que peut-être, son long et profond coma l’avait plus profondément marqué qu’elle ne l’avait tout d’abord pensé. La mutante retourna ensuite auprès de son amie alitée, tandis que Virginie s’adressa à Aisling en lui disant qu’il allait falloir trouver des vêtements pour le nouveau venu à l’institut.

‘’C’est vrai, mais j’ai peur que l’on ne trouve rien à sa taille à l’institut.’’

C’était là, une vérité dont n’aurait pas eu à rougir le comte de Lapalisse, assurément. On trouvait de tout à l’institut… Des garçons, des filles, des grands, des petits, des gros, des maigres, des humains, des non humains… Mais des bébés, ça on en avait encore jamais vu… Et fort heureusement d’ailleurs, car étant donné l’âge moyen des résidents cela n’aurait certainement pas manquer de provoquer des remous au sein des adultes responsable des jeunes mutants. Néanmoins, Virginie avait raison, il allait avoir besoin de vêtements et aussi, de bien d’autres choses… C’était assez incroyable à penser, mais les besoins d’un bébé était proportionnellement inverse à sa taille, c’était tout dire quand on voyait la minuscule petite chose qui se perdait presque dans les bras de la jeune fille en train de se confondre en câlineries sirupeuse à son égard. Celle-ci n’avait d’ailleurs pas vraiment attendu sa réponse, que déjà elle s’éloignait avec le nouveau-né qu’elle ne quittait pas des yeux afin d’effectuer des brefs allers et retours comme pour le bercer de façon plus ou moins inconsciente.

Sans trop savoir pourquoi, Aisling en ressentit comme une sorte de jalousie stupide. Stupide, car ce n’était pas son bébé après tout, c’était celui de June. De plus, contrairement à Samarah et Virginie, elle ne se sentait pas spécialement émue de quelle que façon que ce soit. Pourtant, elle aussi aurait bien aimé la prendre dans ses bras, cette petite chose fragile encore inconsciente de vaste monde qui l’entourait. Samarah avait pourtant choisi de le donner à la seconde adolescente et, quelque part, l’irlandaise en fut légèrement vexée. C’était un peu comme si la télépathe avait ouvertement désigné Virginie comme étant la plus apte à prendre le nouveau-né en charge, laissant par-là même penser que Aisling, elle, ne l’était pas. Même si elle n’y pensait pas vraiment sur l’instant, son orgueil de presque femme en prenait un sacré coup.

Heureusement, le réveil de la jeune maman fit fuir ces quelques sombres pensées de l’esprit de l’adolescente. Elle demanda ou était son bébé, ou était Caleb… Ainsi, c’était ce prénom qu’elle avait choisi pour lui ? Alors qu’il en soit ainsi, désormais ils l’appellerait tous Caleb. Samarah la rassura du mieux qu’elle le pu, tandis que Virginie s’était à son tour rapproché des deux femmes afin de présenter l’enfant à sa mère pour lui prouver la véracité des propos que la télépathe avait voulu rassurant. Le docteur Velasquez leur avait dit que June ne risquait plus rien maintenant mais qu’il lui fallait encore quelques jours afin de se remettre, et qu’elle profiterait aussi de ce laps de temps pour vérifier si la mère et l’enfant ne présentait pas de complications ultérieures. S’étant à son tour rapproché du petit groupe, Aisling afficha un sourire à ces quelques propos. C’était bien, c’était même très bien, assurément. L’adolescente reporta alors son attention sur June et se pencha délicatement au dessus de son visage en lui disant dans un sourire et avec une petite voix qu’elle voulu douce afin de ne pas l’agresser vocalement :

‘’Ne vous inquiétez pas mademoiselle Appleby, Virginie et moi on va bien s’occuper de Caleb en attendant que vous puissiez le faire vous-même…’’

Lui murmura-t-elle alors presque, avant de relever doucement son regard en direction de Samarah qu’elle fixa de façon assez malicieuse durant une poignée de secondes avant de revenir sur June et d’ajouter :

‘’Tante Samarah va nous donner sa carte de crédit et on va aller dévaliser les magasins afin de lui acheter des tas de jolis vêtements et tout ce qui est nécessaire à un bébé… Comme ça, vous n’aurez pas besoin de vous inquiéter de quoi que ce soit avant un certain temps, c’est promis.’’

Habituellement, personne de normalement constitué n’oserait commettre la fatale erreur de demander au cerbère de l’institut de confier sa carte de crédit à qui que ce soit… Ni quoi que ce soit d’autre lui appartenant d’ailleurs… Mais Tante Samarah, elle, le ferait sûrement sans le moindre doute… Et dans le pire des cas, Aisling mourrait tout simplement deux ou trois ans avant sa mort programmée… Rien de vraiment grave en définitif n’est-il pas.. ?
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