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[Bureau] Léon Asakura

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Léon Asakura

Type Omega

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Léon Asakura

Alias : Abyss
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans, mais en parait 28
Profession : PDG d'Asakura Corp.
Affinités : Koji, Samarah, Sinéad, Alex, Virginie
Points XP : 1250


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Pouvoir: Hydrokinésie Hydromorphose Hydrogénèse
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptyMar 19 Juin 2012 - 19:12

[HRP: PV Virginie pour cette partie]

Cela avait commencé par une perte d’appétit. Léon ignorait pourtant d’où pouvait bien provenir ce problème. Il doutait que cela était dû à d’éventuels soucis dans sa vie. En effet, depuis le dîner avec Koji, sa relation avec le japonais était au beau fixe. Les deux tourtereaux apprenaient petit à petit à se connaître et même si cela n’était pas exempte de quelques légers accrochages, leur affection mutuelle leur permettait de surmonter rapidement les disputes qui pouvaient survenir. De ce côté-ci, Léon n’avait aucune raison d’être perturbé, il se sentait parfaitement heureux avec le génie et plus il le découvrait, plus le chinois souhaitait en savoir davantage.

Une fois sa relation amoureuse disculpée, le directeur avait reporté sa suspicion vers le travail. Maintenant qu’il était de retour et que Sam’ était toujours en convalescence, Léon s’était tout naturellement occupé de la gestion administrative du manoir, sans pour autant lâcher les responsabilités qu’il avait déjà en tant que président directeur général de sa propre compagnie. Ses assistants tentaient de leur mieux de le soulager le plus possible en reportant une grosse partie des responsabilités sur leurs propres épaules mais il demeurait sans cesse une partie qu’il était bien obligé d’accomplir en personne.

Comme une majorité de personnes, Léon ne courrait pas après le travail mais il ne le fuyait pas pour autant même s’il aimait le faire croire. Le chinois prenait ses responsabilités en général très au sérieux même s’il devait reconnaître qu’il avait souvent négligé celles qu’il avait au sein de l’Institut. Mais il essayait de son mieux de rattraper ses bourdes, en partageant son emploi du temps entre son travail et Koji. A certains moments, le mutant était content que son compagnon ait lui aussi un emploi bien rempli car cela l’obligeait plus ou moins à travailler.

Léon faisait de son mieux pour gérer à la fois l’Institut et son entreprise mais cela l’obligeait souvent à se lever tôt pour assister à des visioconférences qui se tenaient à Hong Kong et parfois à veiller tard pour être à jour dans ses dossiers, car il réservait toujours une partie de sa journée pour Koji. Il y puisait entre autre chose, dans ces moments-là, une énergie ô combien nécessaire qui lui permettait de tenir le reste de la journée. Léon aurait bien conclu que sa perte d’appétit était probablement due à la surcharge de travail qu’il avait ces derniers temps mais seulement voilà, l’appétit ou plutôt son absence n’était qu’un début.

Le directeur se surprenait de plus en plus à se lever la nuit, le corps trempé de la tête au pied. Il n’avait jamais vraiment été sujet à des sueurs nocturnes mais celles-ci survenait assez fréquemment ces derniers temps. Par chance, aucun de ces réveils ne s’était déroulé lorsqu’il dormait aux côtés de Koji mais combien de temps sa « chance » allait-elle durer ? Il redoutait le moment où il se lèverait, le corps en nage et tout tremblant alors que son compagnon serait couché juste à côté de lui. Et lorsque ce n’était pas les sueurs froides qui le tiraient de son sommeil, c’était des cauchemars où il se voyait obéir aux ordres de mafieux chinois.

Mais étaient-ce vraiment que de simples illusions produites par son subconscient… Les images étaient certes décousues mais elles lui paraissaient d’une réalité troublante et éveillaient en lui comme un sentiment de vécu. Il se voyait utiliser ses pouvoirs dans une sorte de guerre de territoire, tuant sans pitié toutes personnes qu’un gros homme lui désignait, peu lui semblait importer que ses victimes aient pu être des hommes, des femmes ou des enfants, il exécutait les directives de cet homme sans état d’âme et sans discuter. Et parfois, il se voyait subir des injections d’un produit qui lui était inconnu. Toutes ces images lui apparaissaient dans une espèce de brume et lorsqu’il tentait de les saisir, elles disparaissaient dans un mouvement de fumée. Ces cauchemars empêchaient également le chinois de dormir et ce dernier ignorait lequel, entre les cauchemars et les suées nocturnes, était le pire. Toujours était-il qu’il se réveillait chaque matin avec une fatigue plus grande que la veille.

Revenons en d’ailleurs à ses tremblements qui, au départ ne faisaient qu’accompagner les sueurs nocturnes mais rapidement, ceux-ci apparaissaient également durant la journée désormais et alors qu’ils étaient faibles et épisodiques au début, ils prirent plus d’ampleur et lesdits épisodes étaient de moins en moins espacés. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le directeur était également sujet à des violentes migraines qui le laissaient à chaque fois courbaturé et à bout de forces.

Léon ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait et il n’avait aucune idée d’où pouvaient provenir tous ces symptômes. Il en était arrivé à prendre des médicaments toute la journée afin de pouvoir tenir et lorsqu’il voyait Koji, il faisait de son mieux pour paraître normal et lorsque ce dernier le faisait remarquer ses traits tirés et sa mine fatiguée, il attribua cela à la fatigue.

Cependant, en dehors de Koji, le chinois semblait s’emporter contre tout et tout le monde à la moindre occasion. Il n’était pas rare de le croiser au détour d’un couloir, en train de crier sur un des pensionnaires à propos d’un sujet qui, en temps normal, ne l’aurait même pas ennuyé mais il fallait croire que Léon n’était pas dans son état normal après tout.

Aujourd'hui n'était pas différent des autres jours. Léon s'était réveillé tout tremblotant et la première chose qu'il fit fut de prendre une douche afin de se débarrasser de la sueur qui recouvrait son corps. Celui-ci lui donnait l'impression d'avoir parcouru un marathon la veille tant il était rempli de courbatures. Cela n'aida évidemment pas le mutant à se réveiller de bonne humeur. Une fois lavé et habillé, il sortit dans les couloirs du manoir en direction de son bureau comme à son habitude.

Depuis quelques temps, il avait remarqué que les pensionnaires préféraient l'éviter et intérieurement, il en était presque soulagé. Il se rendait bien compte qu'il était loin d'être facile à vivre ces derniers temps mais il ne pouvait s'empêcher de prendre chaque remarque comme une insulte mortelle, à croire que le monde s'était ligué contre lui. De ce fait, si les gens se mettaient à l'éviter, ça lui évitait de son côté de s'emporter contre eux pour des broutilles et c'était plutôt avantageux pour les deux partis.

Léon pénétra dans son bureau et la première chose qu'il fit, fut d'ouvrir la fenêtre afin de laisser la fraîcheur du matin entrer dans la pièce. Cela calma légèrement sa mauvaise humeur mais ça ne l'empêcha pas de garder les sourcils froncés. Le chinois attrapa un petit tube qui était posé sur son bureau, l'ouvrit et fit tomber quelques pilules dans le creux de sa main. Il alla ensuite se remplir un verre d'eau et avala les médicaments d'une traite.

Au début, ces derniers fonctionnaient plutôt bien et calmait ses migraines et les tremblements de ses mains pendant une assez longue période. Mais leur efficacité diminua rapidement, probablement parce que le corps de Léon s'étaient habitués à ces pilules. Ce dernier rapprocha alors les prises et alors qu'à présent, ils ne faisaient pratiquement plus effet, Léon avait désormais pris l'habitude d'en ingurgiter quand même, en quantité suffisante pour rester dans un état un peu hébété de sorte que la douleur se faisait moins ressentir.

Une fois ses médicaments pris, Léon s'enfonça dans son fauteuil et commença à feuilleter les dossiers se trouvant sur son bureau. Rapidement, il se plongea dans les problèmes administratifs liés à la gestion de l'Institut, pendant que sur son ordinateur, défilaient les mails en provenance d'Asakura Corp.. Les yeux de Léon passaient de l'écran aux documents, le mutant s'occupant tantôt des financements du manoir tantôt des contrats de sous-traitance que son entreprise tentaient d'établir avec des plus petites compagnies. Depuis le temps qu'il jonglait entre ses deux responsabilités, Léon était de plus en plus habile et rapide.

La matinée se déroule sans problème particulier… jusqu'à ce que la grosse horloge derrière lui fit sonner ses gongs afin d'annoncer midi. Tout juste ce qu'il fallait à Léon pour que ses migraines reprennent de plus belles. Celle-ci était la plus douloureuse qu'il ait eu à subir jusqu'à présent et il eut le sentiment que sa tête allait éclater. Il ne put s'empêcher de pousser des cris de douleur et comme en réponse à son état, tous les contenants d'eau présents dans la pièce se brisèrent tandis que leurs contenus aqueux semblaient être pris de folie.

Léon appuya de toutes ses forces contre ses tempes mais la douleur persistait, à tel point qu'il se retrouva allongé au sol, recroquevillé sur lui-même. Il tenta une fois de se relever mais le bras sur lequel il voulait s'appuyer se liquéfia, le faisant retomber au sol. Le mutant remarqua que plusieurs parties de son corps passaient parfois en mode liquide et parfois en mode sirène. Au bout de ce qui lui avait semblé une éternité, la migraine de Léon s'atténua, le laissant essoufflé et faible.

C'est au même moment qu'il remarqua une paire de jambes près de l'entrée. Depuis combien de temps leur propriétaire était là et jusqu'où avait-il bien pu voir de l'état de Léon? Ce dernier l'ignorait et il n'avait même plus la force de bouger pour voir qui pouvait être cette personne.
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Virginie Parish

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Virginie Parish

Alias : Résilience
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MessageSujet: Re: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptyJeu 28 Juin 2012 - 16:25

Alors qu’au printemps dernier la jeune adolescente avait été une élève en difficulté mais assidue, elle était devenue pendant l’hiver, une élève un peu moins en difficulté mais absente. Dans un lycée lambda le renvoi n’aurait pas tardé. Mais dans la banlieue Essex on faisait avec chaque cas particulier. Parish était prise ailleurs. Une sorte de dérogation, lui avait été accordée, depuis que son travail pour la Liberty Corporation avait été officialisé. Les exams de juin seraient de toutes les façons les derniers pour elle.

Virginie était systématiquement en retard pour rendre les travaux personnels demandés par le corps enseignant. Elle était, depuis plusieurs semaines déjà, exclue du contrôle continu. C’était la règle. Cependant certains enseignants étaient d’accord pour lire ses devoirs tout de même et lui faire des commentaires. C’était aussi une façon pour la mutante, de rester intégrée, dans un cadre collectif. Elle faisait donc régulièrement des crochets pour la salle des professeurs pour y remplir les casiers de ses devoirs.

Elle saluait poliment le professeur de littérature anglaise. Pour qui d’ailleurs elle devait finir de lire Wilde. Midi tapante et les premiers gourmands se dirigeaient vers la cage d’escalier pour monter déjeuner. Virginie hésitait une seconde sur le pas de la porte ne sachant quelle solution était la plus pratique au regard de son programme. Elle devait écouter les conseils de la diététicienne et manger à des créneaux fixes pour optimiser les capacités de son organisme. Cela équivalait à lui demander de faire un régime et c’était avéré très contraignant.

Un hurlement suspendait son pas dans le couloir. L’oreille aux aguets se portait en direction des bureaux des directeurs. La souffrance qui avait été perceptible dans ce son, encourageait la jeune femme à aller voir, ce qui se passait. Ayant reconnu une voix d’homme le bureau de monsieur Asakura était le premier visité. De fait c’était bien dans cette pièce que quelque chose se passait. Les yeux bleus détaillaient les contenants brisés avant d’apercevoir la silhouette couchée sur le sol.

-« Monsieur… Léon ? »

Le chinois était en position fœtale et subissait des effets apparemment très perturbant de sa mutation. La blonde couru immédiatement jusqu’à lui repoussant fortement la chaise au loin pour dégager l’espace. Elle s’agenouillait pour être à la hauteur du mutant sans pour autant oser le toucher. Ses yeux cherchaient la cause de la douleur avec empressement. Il n’y avait pas de blessure physique visible. Son odorat ne repèrerait pas de sang sur le corps mais l’odeur de la sueur maladive.

-« Dites-moi, comment je peux vous aider ? »

Elle se redressait un peu pour pouvoir chercher un indice sur le bureau de son aîné. La boite de cachet presque vide lui sautait aux yeux. Elle s’en saisissait vivement pour en lire l’étiquette. C’était le même genre de substance que prenait Alison Parish, sa mère pour ne plus sentir ses brûlures. On pouvait vite devenir dépendant aux antidouleurs. Mais ça ne pouvait pas provoquer ce genre de crise à moins de prendre des doses titanesques.

Virginie tentait de réfléchir sans paniquer. Les gémissements du mutant lui rappelaient…

-« Vous... je crois que vous faites une crise de manque. J’ai vue ça chez des copains au lycée. Où est-ce que vous mettez la substance ? »

Il n’y avait aucun jugement insufflé dans ces mots. Cette jeune fille était capable de comprendre les faiblesses de l’être humain. Elle avait elle aussi eu ses dépendances. Ses deux doigts se posaient fermement sur le poignet de l’adulte. Les lèvres se mettaient silencieusement à décompter les pulsassions. Le cœur battait beaucoup trop vite. Il fallait le calmer. Elle ramenait ses cheveux en arrière sur son crâne de ses deux mains en le regardant convulser. Elle n'avait que quelques connaissances de base.

-« Il nous faudrait du DXM… après je ne sais pas ce que ça peut faire avec la mutation… »

Mais y avait-il quelque part dans cette bâtisse ? Le premier endroit auquel Virginie pensait était la chambre de monsieur Koji Asthon. Mais elle ne pouvait pas laisser cet homme seul dans un tél état.
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MessageSujet: Re: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptyJeu 28 Juin 2012 - 22:53

Léon aurait voulu se relever et dire que ce n'était rien mais son corps refusait de répondre aux messages nerveux que son cerveau envoyait. Plier ne serait-ce que ses doigts semblaient lui demander toute son énergie. Il n'avait donc pas le choix que de se montrer aussi affaibli devant Virginie, le visage et les cheveux trempés de sueur, les mains tremblantes et bien évidemment, allongé au sol.

Le chinois connaissait suffisamment la demoiselle pour savoir que derrière ses questions, il n'y avait aucun jugement mais ces dernières demeurèrent quand même vexantes de par leur insinuation. Mais était-ce pour cette raison que Léon était énervé? Ou alors était-ce du à son irritabilité permanente de ces derniers jours ou tout simplement parce qu'il s'était montré dans un état de faiblesse et de vulnérabilité? La réponse pouvait tout aussi bien être un mélange des trois.


- Je vais bien Virginie. Et contrairement à ce que tu peux penser, je ne me drogue pas.

Ces paroles avaient été prononcées d'un ton sec et colérique, comme si le mutant reprochait à la jeune blonde de penser qu'il aurait pu être du genre à prendre des substances. Poussé par cet énervement, Léon parvint finalement, au prix d'un énorme effort et de l'aide de Virginie, à se relever. Ses jambes peinaient à le supporter mais sa fierté mal placée l'interdisait de s'asseoir sur sa chaise. Il demeura donc debout, l'une de ses mains prenant appui sur le coin du bureau pendant qu'il tentait de regagner un rythme cardiaque normal.

Ses yeux tombèrent sur le tube de médicaments et immédiatement un lien s'était créé dans l'esprit de Léon. En voyant le tube qui était posé sur son bureau ainsi que les autres qui s'entassaient dans la corbeille, n'importe qui pouvait penser que le mutant était accro aux antidouleurs… mais n'était-ce pas le cas en quelque sorte? Néanmoins, la cause de sa crise était tout autre, de ça, le garçon était certain. Il n'avalait pas assez de comprimés d'antidouleurs pour en arriver à avoir une telle réaction. D'ailleurs, est-ce que ces médicaments étaient à même de provoquer ce genre de crise? Léon n'en était pas certain… Koji devait le savoir lui mais comment aborder le sujet sans paraitre suspect à ses yeux, là était le problème. De toute façon, il n'était pas dans les intentions du chinois d'inquiéter son compagnon sur son état de santé.


- Ce n'est pas ce que tu crois. J'ai juste besoin de ces médicaments pour pouvoir travailler normalement, mes migraines m'en empêchent sinon. Et même si ça devait y ressembler, ce n'était pas une crise de manque, tout simplement parce que je n'ai rien pris dont je puisse être en manque, c'est clair?!

S'il avait eu la capacité de projeter des éclairs avec ses yeux, Virginie se serait retrouvée électrocutée dans la minute. Son regard était noir de colère et dirigé sur la jeune blonde. Un sursaut de lucidité lui fit réaliser qu'il était en train de s'emporter contre quelqu'un qui n'était là que parce qu'elle s'inquiétait sur son état.

- … Désolé Virginie. Je n'aurais pas du m'énerver contre toi. C'est juste que…

Que quoi? Léon ne savait pas quoi dire pour expliquer la situation. A vrai dire, si lui-même avait été à la place de Virginie, il n'aurait pas pensé différemment et il avait l'impression qu'en essayant de s'expliquer et de se justifier, il ne faisait que renforcer les doutes de la mutante à son égard. Léon décida donc de laisser tomber les explications.

Entre temps, le mutant avait plus ou moins repris des couleurs et ses jambes le supportaient un peu mieux. Cela ne l'empêchait pas de grimacer à chacun de ses mouvements mais il n'allait pas rester planté dans la même position éternellement aussi, prit-il sur lui.

Léon regarda les dégâts que sa crise avait provoqué et remarqua plusieurs flaques ici et là dans la pièce. Il poussa un soupir et d'un geste, fit sortir toutes les flaques par la fenêtre. Malheureusement, les capacités du chinois ne lui permettaient pas de faire de même avec les bris de verre, vestiges de ce qui contenait l'eau avant que Léon ne les fasse éclater en ayant perdu le contrôle de lui-même.

Finalement, il reporta à nouveau son regard sur Virginie et fit l'effort de lui sourire. Un sourire sincère mais où l'on devinait sans peine la fatigue également.


- Merci quand même Virginie. Mais ne dis rien à personne, s'il-te-plaît. Malgré toutes les apparences, je ne prends rien, rien à part ces antidouleurs. C'est pour calmer ces migraines qui n'arrêtent pas de la journée. Je… A vrai dire, je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive. Y'a tous ces trucs: d'abord, j'ai plus d'appétit puis j'ai des suées nocturnes, des cauchemars et mes mains n'arrêtent pas de trembler et puis maintenant… ca!

Alors qu'il allait continuer à parler, Léon fut de nouveau pris d'une violente migraine. Sans attendre, il attrapa un nouveau flacon dans un tiroir et avala une nouvelle dose d'antidouleur. Le médicament ne fit pas totalement effet mais atténua tout de même la douleur.

- Désolé… mais il n'y a que ça qui fonctionne, encore que ce soit moins efficace depuis quelques temps. Encore une fois, n'en parle à personne… surtout pas à Koji, euh…

Léon se souvint que sa relation avec le japonais n'avait pas été réellement officialisé aux yeux des autres membres de l'Institut. Ils ne se cachaient pas mais ils ne s'étaient pas encore présentés comme un couple et à cet instant, le chinois venait de lâcher ce qui pouvait passer facilement pour une bêtise.

- 'Fin bref, faut en parler à personne. Ok?
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptySam 30 Juin 2012 - 14:05

Virginie ne répliquait pas face à l’agressivité de monsieur Asakura. Elle maintenait une distance respectable entre eux pour ne pas paraître envahissante. Devait-elle aller avertir les médecins de l’Institut ? Elle avait l’impression que le mutant ne le désirait pas. Il niait, avec véhémence, être dépendant d’un quelconque produit. Pourtant, les signes ne trompaient pas eux. Tremblements, sueurs, agitation, colère, irritabilité avaient été le quotidien d’une petite famille londonienne pendant plusieurs semaines.

Quand le corps réclamait quelque chose de toutes ses forces il était très difficile de se contrôler.

-« Même si ce n’est pas une crise de manque, c’est assez inquiétant, vous ne trouvez pas ? »

Pour cette jeune fille, qui ne souffrait plus d’aucun maux, la douleur des autres était toujours terrifiante. Elle ne pouvait pas se mettre à leur place et avait tendance à faire preuve d’une prudence excessive. Des migraines… c’était peut-être le symptôme de quelque chose de plus grave. Les migraines pouvaient être dangereuses. Virginie avait plus d’une fois demandé à Koji d’aller voir un docteur quand une crise le laissait terrassé. La santé n’était pas quelque chose à prendre à la légère et encore moins quand on était un mutant.

-« Que vous souffrez. Je comprends. Ne vous en faites pas pour moi mais pour vous. »

A son tour elle observait la pièce. Un grand coup de ménage allait devoir être fait et rapidement si Léon voulait rester discret. Heureusement pour lui il était tombé sur une élève particulièrement respectueuse de la vie privée des gens. Elle se doutait bien que ce genre de souci n’avait pas besoin de venir en place publique. La description des troubles confortait son opinion. Certes ce n’était peut-être pas aux antidouleurs mais ce mutant était dépendant de quelque chose. La question était de savoir à quoi exactement ?

Elle eu un petit froncement de sourcil en entendant le nom de son ami prononcé mais ne faisait aucun commentaire. Ce n’était pas ses affaires. Si les deux hommes étaient des amis Koji finirait par le lui dire et s’ils étaient plus que ça… aussi !

-« Je sais garder un secret. »

Même deux, voir trois, celui-ci ne faisait que rallonger la liste. Qui aurait cru que ce visage d’ange dissimulait toute une vie ? La lib corps n’était que la partie visible. Du Fil au Contrepoison il n’y avait qu’un pas. Parish c’était révélée digne de confiance même si sa réception du Passeur avait mêlé Koji à une partie de cette vie secrète. Ce qui lui avait valu une sacrée remontrance de la part de son contact d’ailleurs.

-« Monsieur vous savez je ne suis pas du genre à tenir tête. Mais là… votre état est grave. On a déjà failli perdre Samarah par manque de prudence. Vous êtes sensés être les adultes, ceux qui nous guident, les personnes raisonnables, pas vrai ? Alors, je crois vraiment, que vous devez chercher ce qui se passe. Trouvez un médecin à l’extérieur si ça vous rassure mais faites-le. »

Virginie se souvenait alors qu’en travaillant pour June elle avait eu accès à une liste de chercheurs indépendant dans le domaine de la mutation. Il s’agissait souvent de mutants eux-mêmes. Ils n’étaient affiliés à aucun des deux établissements. C’était des indépendants un peu comme Luc. Ce pouvait être une première piste.

Elle saisissait son cellulaire de fonction et cherchait dans la mémoire. Bob n’avait que les compétences de sage-femme. La femme qui c’était occupée de la naissance de Caleb –le docteur Velasquez- ne maîtrisait pas assez le sujet, pour un cas comme celui-ci. Mais quelqu’un avait peut-être une chance.

Virginie nota une adresse, et un nom, sur un petit bout de papier.

-« Il pourra peut-être vous aider. Mais là c’est mon secret à garder. Il ne veut pas avoir d’ennuis. Personne ne doit savoir non plus. »

La rebelle prenait des risques en toutes connaissances de cause. Elle ne pouvait pas rester sans agir alors que son réseau pouvait potentiellement aider un homme dans le besoin. Depuis le début c’était ce qui la poussait à poursuivre. Et puis elle n’était pas réellement inquiète. Les preuves de confiances réciproques avaient le don de lier les individus devant l’éternel. Le sourire était dans les yeux de la jolie blonde.
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MessageSujet: Re: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptyMer 11 Juil 2012 - 21:21

Cela aurait été niais de la part de Léon de penser que Virginie allait le croire sur parole lorsqu'il lui disait qu'il n'était pas en manque. Lui-même était assez lucide sur la situation, il présentait toutes les preuves d'une personne en manque. Cependant, la demoiselle était assez gentille pour toutefois accepter une partie de ses paroles ce dont le mutant lui en était reconnaissant.

Le plus gros de la crise semblait être passé car Léon semblait reprendre un peu du poil de la bête. Ses jambes le supportaient totalement désormais et ses mains avaient cessé de trembler. Sa migraine s’était même réduite à une légère douleur, dérangeante mais supportable. Son esprit n’étant plus occupé par la douleur physique, ce dernier se remit en route également et de ce fait, le chinois put s’expliquer calmement et clairement.


- Ca me tue de l’admettre mais je crois aussi que c’était une crise de manque. Le problème, c’est que je ne prends rien qui puisse développer une addiction, je ne prends rien du tout d’ailleurs mis à part ces antidouleurs mais ça, c’était après que les symptômes se soient révélés.

A partir de là commença le jeu d’enquête de l’inspecteur L. Asakura et de sa fidèle assistante le Dr. V. Parish. Cependant les lieux étaient vierges de tout indice susceptible d’expliquer le comportement anormal de la victime et la seule piste que le détective possédait était dans sa tête.

Une pensée en suivant une autre, le chinois s’était automatiquement mis à penser aux séries de cauchemars dont il était victime depuis quelques temps… Pratiquement depuis le moment où son appétit avait commencé à disparaître. Léon tenta de se remémora ces images qui le hantait durant son sommeil mais comme à chaque fois, celles-ci demeuraient insaisissables et plus il s’efforçait de s’en rappeler, plus ces dernières devenaient floues.

Cependant, il était certain que ses rêves avaient tous un point commun et celui-ci était :


- Hong Kong. Tout se passait toujours à Hong Kong.

Hong-Kong, la ville où il s’était réveillé sans avoir la moindre idée de ce qu’il avait pu faire depuis son arrivée dans le pays. C’était son majordome qui l’avait retrouvé dans la rue et qui l’aurait ramené dans son appart, qu’il avait délaissé depuis plusieurs semaines selon les dires du domestique.

De cette période, Léon n’en gardait aucun souvenir. Il se voyait parfaitement au bord de la TransAtlante et puis ensuite l’image la plus nette fut celle du visage de son majordome penché au dessus de lui afin de voir s’il était bien réveillé. Et si jamais il n’avait pas totalement repris conscience, le choc de voir un visage ridé à quelques centimètres de distance du sien aurait achevé les dernières bribes de sommeil qui aurait pu lui rester.

La voix de Virginie ramena l’esprit de Léon dans son bureau. La demoiselle était clairement en train de lui faire des remontrances par rapport à son refus de se faire soigner. Le ton critique de la jeune blonde tira un sourire des lèvres de Léon mais celui-ci s’étira encore plus lorsqu’il entendit les qualificatifs qu’elle semblait vouloir lui attribuer. Visiblement, Virginie semblait s’être forgée une haute opinion du mutant et celui-ci devait se faire un devoir de lui dire la vérité à son propos.


- Je pense qu’en continuant à me côtoyer, tu modifieras très vite ton opinion sur les adultes de l’Institut et surtout sur moi. Je crois, j’en suis même sûr que dans la vie quotidienne, tu dois être plus sage que je ne le suis. Ce n’est pas pour rien que Sam’ hésite à m’acheter une laisse afin qu’elle puisse me tenir à l’œil en toutes circonstances. Et une précision : je préférerais que tu me tutoies. On habite sous le même toit et on est tous les deux des mutants, c’est plus qu’il n’en faut pour abattre la barrière de politesse due à un supérieur ou quelqu’un de plus âgé, tu ne crois pas ?

Le sourire chaleureux qu’il adressait à Virginie à cet instant était le sourire auquel Léon avait habitué toute la maisonnée depuis son installation sur les lieux. Pour un peu, il serait aisé de penser que la crise était terminée et que Léon était devenu lui-même mais pour le principal concerné, l’optimisme ou plutôt l’excès d’optimisme, n’a jamais fait parti de ses traits de personnalité les plus flagrantes.

- Pour en revenir à ce que tu viens de dire, je suis tout à fait d’accord pour chercher à comprendre ce qui m’arrive. Par contre, j’ai des doutes sur l’utilité d’aller voir quelqu’un. Tu peux être certaine qu’ils n’iront pas plus loin que de me déclarer accro à quelques drogues et de me recommander une cure de désintox. Et honnêtement, je connais meilleure destination pour passer ses vacances qu’un centre de désintoxication.

Oh-ho, Léon avait même retrouvé son humour naturel. Mais il était conscient que cela ne durerait pas. Bientôt, les médicaments cesseront de faire effet et son mal de tête surviendra de nouveau, accompagné par le caractère qui allait de paire. C’était maintenant, alors qu’il était le plus en possession de ses moyens et de ses facultés qu’il devait prendre une décision. Mais cela signifiait qu’il devrait partir en catimini, encore une fois. Sauf que depuis la dernière fois, Léon avait fait la promesse à Sam’ de ne plus recommencer, que sa dernière escapade était la dernière du genre et qu’il ne disparaîtrait plus pendant des mois sans donner signe de vie.

Mais voilà, Sam’ était toujours affaiblie par son enlèvement et tout ce qui avait suivi. Et Léon ne souhaitait pas l’accabler de problèmes supplémentaires. Mais il se devait de la mettre au courant de son projet… mais comment ? Son regard se posa alors à nouveau sur Virginie. Virginie qui semblait être assez proche de Sam’. Virginie qui semblait se faire du souci pour Sam’.


- Virginie… je peux te demander un service ?
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MessageSujet: Re: [Bureau] Léon Asakura [Bureau] Léon Asakura EmptyMer 12 Sep 2012 - 10:40


-« C’est là bas que vous étiez pendant votre absence »

La direction de l’Institut avait connu plusieurs chambardements depuis que Virginie y était arrivée. Un peu comme si aucun d’eux ne voulaient réellement du post de directeur. Heureusement, à ce jour, cela n’avait pas créé de réels problèmes. Rien qui ne se voyait en surface et pourrait inquiéter les fonctionnaires. C’était le plus important. Mais avec la montée des tensions, qui persistait ces dernières semaines, l’école devrait être forte et ses dirigeants plus encore.

Léon voulait probablement être drôle pour alléger l’atmosphère. Parish n’avait pas un grand sens de l’humour en situation de crise. Son esprit était bien trop pragmatique et inquiet pour saisir au vol une plaisanterie. Cependant, la bonne éducation, et le respect lui permettaient de faire un sourire de façade. Ce que faisaient les deux anciens élèves de Boston ne la regardait absolument pas. Si ce mutant arrivait à éveiller une émotion sincère chez Miss Lemington alors il était bien plus qu’un charmeur.

-« Oui vous, tu, as peut-être raison. Du coup qu’est-ce qu’on fait ? Qui ici pourrait… t’aider ? »

Déjà pendant l’organisation de la fête Parish avait essayé de tutoyer cet aîné. Cela ne lui venait pas naturellement. Alison Parish avait très bien préparé sa fille à répondre aux codes sociaux. S’il on regardait cette jeune mutante de loin elle était encore l’incarnation de la londonienne propre sur elle et d’une politesse sans fausses notes. Il n’y avait qu’en mission que la carapace se fissurait parfois pour montrer des réactions plus spontanées et certainement plus franches.

Elle ne bougeait plus. Ses yeux bleus se plantaient dans ceux de l’asiatique. Les traits tipés de son visage lui faisait encore penser à Koji. C’était inconsciemment une raison supplémentaire pour l’aider. Virginie savait que lorsqu’on demandait un service en employant un ton comme celui-ci c’était pour se préparer à un potentiel refus. Elle se préparait donc à quelque chose de dangereux ou de compromettant. Mais si ce n’était pas elle qui le faisait, quelqu’un d’autre prendrait des risques. Une raison suffisante pour la faire plier.

-« Je… t’écoutes ? »

Tant qu’elle ne se faisait pas remarquée par le Réseau il n’y avait pas de problème. Elle avait promit d’être sage mais certes pas d’être inactive. Elle pouvait bien aller chercher un docteur miracle ou autre chose. De toutes les façons c’était pour le bien du Nouvel Institut.
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