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[RP] Une épaule ?

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Virginie Parish

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Virginie Parish

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MessageSujet: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyMar 27 Aoû 2013 - 14:05

17 avril 52



- On devrait faire une pause ...

Voici la phrase qui avait enclenché un revirement auquel aucune jeune fille amoureuse n'est préparée.


***

Une toute dernière éclaircie vint percer la couche nuageuse plaquée depuis des jours au dessus de Londres. En ce début soirée les rues étaient partiellement animées par le brouhaha des terrasses de café, les cris des étudiants qui revenaient de leur premier verre, bien sûr les railleries des touristes français qui s’évertuaient à traverser hors des passages cloutés ! Ils étaient cependant moins nombreux qu’à l’accoutumé. Un hasard ? Probablement pas, car le coup de théâtre de Louis Désiré, avait profondément choqué les londoniens qui voyaient maintenant en cette population un danger.

Il n’avait pas fallu une journée avant que les petits groupes extrémistes prennent la catastrophe du Walen Show à leur compte et raniment la flamme anti-mutante. La frilosité du gouvernement, le silence de la couronne, et la véhémence de certains hommes politiques, ne faisaient qu’entretenir le foyer de cette haine. Les tensions persistaient et se matérialisaient maintenant par des tracts, des actes de vandalismes, et même des agressions. Virginie n’avait jamais autant ressentis sa différence que lors de ces premiers jours de printemps.

Suivant les conseils de Tony la jeune mutante limitait ses déplacements hors de l’Institut au strict minimum. Mais même ainsi  il lui était impossible d’éviter les lieux bondés à certains moments de la journée. La Liberty Corporation connaissait un terrible pique d’activité et le Fil n’en menait pas large face à l’inquiétude des porteurs du Gène X. L’angoisse qui cimentait leur communauté prenait chaque jour un peu plus forme. Il y avait beaucoup de travail et ils manquaient d’effectifs. Parish trouvait dans toute cette activité, le meilleur moyen de mettre de côté ses propres soucis. Elle faisait d’ailleurs tout son possible pour ne pas penser à eux. Malheureusement, le départ de Luc pour Nantes, et la façon dont ils s’étaient séparés, continuaient de la ronger.

Pour cette raison, elle évitait sans doute un peu Koji et Léa… sachant que face à eux, elle serait incapable de cacher quoi que ce soit… Luc s’en était allé en mettant en doute la relation qu’ils avaient tous les deux construits. Il avait ses raisons. Il n’était pas certain que leur couple avait une raison d’être. Pour cela plus que pour tout le reste Virginie culpabilisait chaque jour venant depuis qu’ils s’étaient quittés. Elle se sentait seule, triste, inquiète, craignant de perdre définitivement ce jeune homme auquel elle s’était si vite attachée. Il s’agissait d’une peine de cœur murée dans le secret.

Pourtant qui observait sa silhouette longiligne sur le quai remarquerait très vite que quelque-chose n’allait pas. Résilience n’irradiait pas autant de sa douceur habituelle. Une chape de mélancolie la rendait plus distante. D’ailleurs, elle faisait beaucoup moins d’efforts pour garder un lien avec les sensations charnelles, soulagée, de pouvoir se nicher dans une sphère protectrice. Elle entrevoyait enfin un avantage à sa mutation. Néanmoins en ce coupant du monde extérieur Virginie prenait des risques. Elle changeait, moins attentive aux autres, plus rêveuse, plus solitaire, plus résignée. Elle ne vit pas la dame âgée qui peinait à monter sur le quai à quelques pas d’elle, ni la mère qui n’arrivait pas à descendre sa poucettes du tramway.

Elle alla se cacher dans le fin fond du train, si vif et silencieux, que seul le souvenir de ses flamboyants cheveux blonds indiquait qu’elle venait de passer. Elle s’installait sur vieux siège troué près de la dernière fenêtre. Ses yeux bleus tournés vers la rue qui commença à défiler pour la rapprocher de la banlieue. Elle avait quitté ses robes florales et juvéniles, pour des tenues, plus neutres, plus classiques, espérant qu'en changeant elle convaincrait Luc qu'elle avait comprit, qu'elle pouvait changer. Mais il restait muet depuis son départ et ce silence crevait le cœur amoureux. A chaque matin le chagrin revenait à la charge accompagné des sermons d'Alison Parish. Au milieu de toute l’effervescence, la jeune fille au regard triste, se demandait comment l'on pouvait obtenir le pardon. Ses pensées allaient vers chacune des personnes qu'elle avait un jour fini par décevoir. Il lui semblait qu'il y en avait beaucoup... beaucoup trop.

Après quelques minutes de trajet, un nouvel élément la tira hors de son cyclone interne. C'était sa mémoire sensorielle qui la forçait à s'intéresser de nouveau au wagon dans lequel elle se trouvait.  
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Terry Nohlann

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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyVen 30 Aoû 2013 - 17:55

Lorsqu’il s’engouffra dans le train, le mutant ne savait toujours pas si c’était une bonne idée, ni même s’il irait jusqu’au bout. Il avait déjà pourtant fait plus de la moitié du voyage et se rapprochait désormais de sa destination finale mais il hésitait. Il aurait voulu pouvoir oublier ce coup de fil reçu quelques semaines plus tôt, mais il en fut incapable. La voix de sa mère résonnait encore dans sa tête. Il ne l’avait plus entendue depuis des années et pourtant, il l’avait directement reconnue. Pourquoi l’avait-elle appelé ? Sur le moment, il n’avait rien voulu entendre. Maintenant, il le regrettait. Sa voix lui avait parue lointaine. C’était peut-être important. Assez important pour avoir le courage de briser un silence de plus de 25 ans. Et en général, seules les mauvaises nouvelles donnaient assez de volonté pour revenir sur ses paroles. Mais il ne l’avait pas rappelée… Ils avaient été si odieux. Pourquoi auraient-ils changé d’avis, après si longtemps ? Ils avaient continué leur vie et Terry avait reconstruit la sienne sans eux, avec sa nouvelle famille, la Confrérie. Malheureusement, celle-ci avait aujourd’hui volé en éclat aussi.

C’est sans doute ce déchirement qui avait motivé la décision de Terry. Un voyage s’imposait. Peu importe la destination finale où il atterrirait. Il avait besoin de prendre du recul et de trouver certaines réponses.

Il avait confié le bon déroulement du bar à ses employés, ceux-ci étant parfaitement capables de se débrouiller sans lui et il prit le premier vol pour Londres. S’éloignant ainsi, non seulement de l’atmosphère tendue de Vancouver, mais également de la Confrérie.

Lorsqu’il était arrivé dans la capitale anglaise, il avait néanmoins remarqué que la situation de la ville demeurait tout aussi tendue qu’outre-atlantique, voir même peut-être davantage encore puisque c’était ici que Louis Désiré avait fait irruption dans la vie tranquille des londoniens. Barrages routiers, contrôles de sécurité renforcés. Heureusement, on n’interdisait pas encore aux mutants de circuler, mais le caméléon s’était senti plus d’une fois dévisagé lorsqu’il laissait par mégarde apparaitre une écaille le long de son cou, ses bras ou bien encore ses mains, pourtant soigneusement protégées par ses mitaines.

Mais ici, le compartiment était presque vide. Durant un instant, le mutant savoura ce calme. Parfois, l’agitation qui régnait en ville lui donnait mal à la tête. Quand on avait grandi à la campagne, on lui restait bien souvent fidèle… Il n’y avait qu’une personne installée dans le fond du wagon et au début, Terry n’y prêta pas réellement attention. C’est lorsqu’il eut fini de s’installer non loin d’elle que son regard se posa vraiment sur la demoiselle qui lui sembla étrangement familière. Il ne lui fallut que quelques secondes pour la reconnaitre. Sans trop savoir pourquoi, ni comment l’expliquer, il la trouva changée. Il ne l’avait aperçue finalement que quelques fois mais elle lui sembla fort différente de ses souvenirs où elle paraissait rayonner de bonne humeur. Elle semblait aujourd’hui moins naïve et plus… adulte, peut-être ? Les évènements qui avaient secoué le monde récemment pouvaient aisément expliquer la disparition de la joie naturelle de la demoiselle. A l’heure actuelle, être mutant signifiait bien souvent ne plus être en sécurité nulle part. Mais il était certain d’avoir en face de lui, la jeune Virginie Parish, à côté de qui il s’était déjà retrouvé plus d’une fois dans une bataille pour défendre leurs droits de mutant.

Hasard ou coïncidence ? Lui qui avait hésité à effectuer un petit détour avant de repartir, voilà que le destin mettait sur sa route une tentation que l’on ne pouvait décemment pas ignorer. Terry hésita un instant avant de finalement se relever pour s’approcher d’elle

"Eh bien… je trouvais déjà l’atmosphère de Vancouver insupportable mais celle de Londres est carrément catastrophique ! Est-ce bien prudent de se déplacer seule à une heure si tardive, jeune demoiselle ?"

Il ne s’était pas encore assis, ignorant si elle l’inviterait à le faire ou non car loin de lui l’idée de vouloir lui imposer sa présence, mais il lui sourit aimablement pour l’assurer de ses intentions pacifiques à son égard.
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptySam 5 Oct 2013 - 12:45

Résilience avait perçu la présence de l’individu avant même qu’il n’apparaisse dans le wagon car ses capacités d’auditions continuaient de s’améliorer. Elle contrôlait très bien son corps et ses muscles mais les sens étaient autrement plus complexes et il n’était pas facile de les amadouer. Ça en devenait même désagréable, à certains moments, si bien qu’elle avait demandé conseil au corps enseignant. L’un d’eux lui avait indiqué des exercices de concentration qui lui permettrait d’apprendre à maîtriser son oreille et plus tard à isoler les sons. Mais il lui faudrait des mois avant de voir une réelle progression. Voilà la preuve qu’elle devait rester encore un temps entre les murs de l’Institut.

Elle délaissa le spectacle des rues mornes de la périphérie pour concentrer ses iris sur l’homme de la Confrérie. Il lui fallu quelques secondes pour que le nom du mutant lui revienne en mémoire. Terry. Le visage de la blondinette s’éclaira lentement d’un sourire entre la politesse et le soulagement. Elle était toujours rassurée d’apprendre que l’un des leurs s’en sortait malgré les derniers événements. Prenant sur elle, pour dissimuler ses soucis personnels, la jeune londonienne répondit sur d’une voix douce.

- « C’est gentil de vous inquiétez Terry mais vous savez je ne crains pas grand-chose … ici ou ailleurs. Je suis comme qui dirais une coriace. Vous allez bien, depuis... la dernière fois ? »

Paradoxalement, dans le cas de Parish, l’habit faisait et ne faisait pas le moine, en même temps. Elle était aussi forte qu’elle était fragile. Cette étrange dualité faisait d’elle une jeune fille mal dans sa peau… et terriblement humaine. Comme quoi la nature était bien faite et avait fait en sorte qu’aucun sentiment de supériorité ne puisse venir se nicher dans l’esprit d’une mutante aux capacités surhumaines. Bien que celle-ci aurait sans doute préféré ne pas avoir à faire d’effort, elle se décala pour permettre aux canadiens de s’assoir.

- « Vous venez nous rendre visite ? »

C’était la première question qui lui venait et la façon la plus simple de relancer la discussion. Ils ne savaient rien, l’un de l’autre, si ce n’est qu’ils étaient dans deux groupes différents. Ce n’était pas le genre de détail qui empêchait miss Parish d’apprécier une personne. Terry lui avait paru gentil et honnête le peu de fois où ils s’étaient vus. Elle s’était même demandé comment il était arrivé au service de feu Kenjiss ? Mais comment savoir ce qui pouvait motiver les êtres ? Les membres de la Confrérie avaient l’air d’avoir des objectifs bien à eux …

Virginie se permit de l’étudier un peu mieux en essayant de ne pas paraître inquisitrice. Néanmoins elle était curieuse. Il avait une attitude posée, une allure sympathique, d’ailleurs le calme qui dégageait était plutôt réconfortant. Une présence comme la sienne forçait les mauvaises ondes à reculer. Peut-être pourrait-il faire en effets un crochet à Essex où Samarah avait bien besoin de paix en ce moment … Bientôt une voix automatique annonça l’approche d’un nouvel arrêt.

Le tram s’arrêta, quelques secondes plus tard, le temps d’un mouvement de foule. Un groupe d’hommes au crâne rasé monta à bord. Chacun d’eux représentait l’archétype de l’anglais de droite pro armée. A croire que Terry avait eu raison. Virginie se redressa légèrement sur son siège en évitant soigneusement de croiser leurs regards.
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyJeu 31 Oct 2013 - 19:10

Terry et Virginie se trouvaient peut-être dans des camps opposés en théorie, mais cela ne les empêchaient pas de pouvoir discuter sans devoir systématiquement se taper dessus dans la pratique. Une chose davantage rendue possible de par leur tempérament plutôt pacifique à tous les deux. C’est ainsi que les deux mutants se retrouvèrent à discuter alors que le train redémarrait. La jeune femme s’était déplacée sur la banquette afin que le mutant puisse s’asseoir et celui-ci s’exécuta, visiblement content que sa présence ne la dérangeait pas outre mesure.

Il y eu un silence un peu gêné au début, après qu’elle lui ait assuré qu’elle se sentait en sécurité malgré les derniers renforts de sécurité dus aux derniers évènements. C’est vrai qu’ils ne se connaissaient pas beaucoup finalement. Rencontrer quelqu’un sur un champ de bataille à plusieurs reprises et frôler la mort en sa compagnie n’apportait pas énormément d’informations sur la personne à vos côtés. Et ne constituait pas le meilleur endroit pour faire connaissance. Dans un train en revanche… la situation s’y prêtait davantage.

Ce fut la mutante qui entama la conversation. Sa question à première vue banale et bienveillante n’en n’était pas pour autant moins lourde de sens. Est-ce qu’il allait bien ? Sachant que la dernière fois qu’ils s’étaient rencontré, celui-ci venait d’apprendre la mort du mutant tatoué. Et de surcroit, il avait maintenant appris voilà quelques jours à peine les réelles circonstances de son assassinat. Alors, non, le mutant n’allait pas très bien. Voire pas bien du tout. C’était entre autre chose pour cette raison qu’il avait ressenti le besoin de changer d’air. Mais il ne se voyait pas confier tout ça à la jeune fille qui malgré une apparente bienveillance, demeurait encore une inconnue à ses yeux. Cependant, Terry n’aimait pas mentir alors il déclara le plus sincèrement possible

"Eh bien…étant donné les circonstances
, il resta vague mais il était certain que Virginie comprendrait, je suppose que ça peut aller…"

En soi, ce n’était pas vraiment un mensonge. La situation aurait bien évidement pu être meilleure, mais aussi bien pire encore…

"Et chez vous ? Tout le monde se remet ?"

Il savait que Lemington avait échappé de peu à la mort. Celle-ci était d’ailleurs sortie du coma quelques semaines plus tôt, selon leurs renseignements en interne. Heureusement pour elle, il semblait qu’elle avait à ses côtés de meilleurs alliés que le tatoué. Ou du moins, des alliés qui lui étaient plus fidèles. Et bien qu’il n’appréciait guère la mutante, il ne lui souhaiterait jamais le sort que l’un des leurs avait finalement réservé à leur ancien leader.

Tandis qu’ils parlaient, il sentait le regard inquisiteur de Virginie se promener sur lui mais il fit semblant de rien. En fait, cela ne le dérangeait pas vraiment. Il avait tellement l’habitude de se faire dévisager lorsque par mégarde, il laissait apparaitre sa mutation, que lire de la curiosité dans le regard de la jeune femme plutôt que du mépris, l’amusa. Ce n’était pas tous les jours qu’il intriguait, davantage qu’il ne dégoutait, ses interlocuteurs. Le mutant se surprit même à penser qu’il répondrait volontiers à toutes les questions qu’elle lui poserait si elle désirait faire plus ample connaissance

Elle le questionna à propos de sa visite sur les terres anglaises. Et le mutant songea qu’il était un peu délicat d’y répondre alors que lui-même ne le savait pas vraiment. Il avait juste voulu s’éloigner du Canada… et peut-être se rendre dans la demeure où il avait grandi s’il en avait le courage. Mais rendre une visite à l’Institut ne faisait pas vraiment partie de ses plans… Le mutant passa une main dans ses cheveux et parut réfléchir un instant

"J’avoue que je n’avais pas vraiment prévu cette éventualité. Et je doute fort que ce soit une bonne idée en réalité…"

La présence d’un Confrériste ne serait-elle en effet pas vécue comme une intrusion dans les affaires de l’Institut ? Sans compter que ce n’était sans doute pas le meilleur moment pour affronter Samarah. Non pas que se retrouver face à la Cerbère l’effrayait réellement –quoique- mais il se demanda plutôt ce qu’il pourrait lui dire –et surtout ne pas lui révéler ! Etait-ce vraiment une bonne idée que de se présenter devant une redoutable télépathe, capable de lire en vous toute votre vie en quelques minutes alors qu’on avait quelque chose de très précis à garder enfoui ? Une information secrète du genre, « tiens au fait, la confrérie a tué son propre boss ! »

Alors que le mutant essayait de ne pas penser à ce que la télépathe d’en face était capable de lui faire pour lui soutirer des informations, il aperçut le groupe de militants monter à bord du train. Il leur jeta distraitement un regard. Et tout comme Virginie qui s’était soudain tendue, il se redressa instinctivement. Son regard croisa celui de la jeune femme, légèrement nerveuse, mais il se voulait rassurant. Ils ne devaient pas s’inquiéter, c’était la seule façon de ne pas attirer l’attention sur eux. Après tout, leur mutation n’était pas gravée sur leur figure ni à l’un, ni à l’autre et Terry avait vérifié ses mitaines. Celles-ci dissimulaient toujours bien ses écailles. Il rapprocha néanmoins doucement sa main de celle de la mutante, prêt à la saisir. Il avait une idée bien précise en tête et il espéra que Virginie la comprendrait. En cas de problème, l’effet de surprise jouerait en leur faveur, mais ils ne bénéficieraient que de quelques secondes ensuite pour réagir à l’insu de leurs assaillants…
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyJeu 2 Jan 2014 - 23:56


La demoiselle inclina délicatement du chef pour signifier qu’elle comprenait ce que sous-entendait son interlocuteur. Touts les mutants du pays sortaient d’une période très pénible, durant laquelle chacun, quelque soit son parti prit, avait eu son lot d’épreuve. D’ailleurs, Miss Parish avait sincèrement pleuré, quand la consœur de Terry avait trouvé la mort. Cette disparition, l’avait probablement choquée avec la même intensité, que celle de l’ancien leader de la Confrérie. Penser que ces deux figures emblématiques avaient trouvé la mort –dans des conditions douloureuses- dans une période si rapprochée, avait de quoi démoraliser la jeune génération. Ils étaient amputés. Un vent de malchance semblait souffler sur leur communauté.

Par solidarité Virginie laissa affleurer sa compassion. Celle-ci adoucissait un peu plus ses jolis traits et lui donna un air presque angélique. Elle exprima, pour la seconde fois, son chagrin ainsi que son soutien au représentant du camp adverse. Peu importait qu’ils se connaissent où non dans ces moments là. La douleur se moquait bien des liens entre les hommes.

- « Je vous présente toutes mes condoléances pour ceux que vous avez perdu. C’est injuste et cruel. J’espère qu’il n’y en aura plus avant longtemps. »

Fort heureusement, la majorité d’entre eux avaient tout de même survécus et ils avaient encore de longues années devant eux, pour affronter les aléas de la vie. Il y avait fort à parier que la paix ne serait pas encore de mise à Londres comme ailleurs. Bien entendu Résilience redoutait la reprise des l’hostilité. Elle voulait uniquement vivre en paix. Mais ce n’était pas l’avis de tout le monde, et tôt ou tard, ils auraient à se battre. A présent ils l’avaient tous comprit et ils se préparaient chacun à leur façon.

- « Oui, tout le monde guérit à son rythme. Je crois que chacun est conscient que les ennuis vont revenir. »

Quand la situation générale se dégradait si vite, était-il concevable de d’appesantir sur des problèmes privés ? Des problèmes qui n’avaient aucun lien avec la survie d’une espèce ? Virginie faisait trop peu de cas sur son existence propre pour penser que sa peine de cœur ait de l’intérêt. Et pourtant, elle sentait dans l’attitude de Nohlann, quelque-chose qui l’encourageait plutôt à se confesser. Ou bien était-ce qu’elle en ressentait le besoin ? Cette impression n’était pas clairement définissable. Mais, elle mettait, cette jeune fille, en capacité à avoir confiance, un comme en présence de personnes comme Basile, ou Koji. Néanmoins cela ne suffisait pas pour bousculer sa pudeur elle se contenta donc d’écouter.

- « Je comprends. Ça ne fait rien. Il y aura d’autres occasions. »

Virginie ne pouvait parler d’elle, mais elle pouvait partager son intuition. Terry donnait l’impression d’être un interlocuteur apte à attendre l’idée à laquelle elle pensait depuis un moment déjà.

- « De toute façon, Je crois qu’à la fin… On devrait faire qu’un seul camp. On serait plus forts, en étant tout ensemble. »

Bien entendu la demoiselle était au fait des rivalités qui dominaient les deux groupes. Mais, à présent, elle les trouvait dérangeantes voir puériles. Il lui semblait que l’entêtement des plus vieux à maintenir la scission, avait de moins en moins de sens. Son cœur altruiste croyait en une réunion des forces. Mais pour l’heure les deux mutants ne pouvaient s’attarder à philosopher.

Le groupe d’anti-mutant investissait tout le wagon et y imposa une présence dominatrice. Les occupants, pour la plupart tentaient de rester neutres. C’était le comportement le plus sage à avoir face à de tels individus. L’un des crânes rasés commença à alpaguer la foule avec véhémence. Pour la quatrième fois de la semaine, Virginie, du écouter un discours fichiste aux accents haineux. Toute la colère qui sourdait dans la voix de cet inconnu l’attristait. Elle sentait sa poitrine se serrer et sa gorge se nouer. Le plus dur était sans doute de ne pas pouvoir réagir librement. Même sans cela, certains chasseurs pouvaient les repérer.

Peut-être à cause de l’expression des yeux bleus de cette jeune mutante, qui trahissait son opinion. Ou bien parce qu’elle irradiait d’une force silencieuse que ne dégageait personne d’autre dans l’habitacle. Toujours est-il que le jeune homme le plus proche l’apostropha directement. Virginie le fixa médusée, incapable de réagir dans un premier temps. Pour ne pas attirer une colère injustifiée sur elle, la douce mutante répliqua avec la première réponse qui lui venait en tête.

- « Je… je suis d’accord avec vous monsieur… c’est juste que… je viens de me faire quitter ... »

Cette diversion aussi banale que sentimentale paru fonctionner, car l’homme se désintéressa d’eux. Parish n’en était pas moins totalement paniquée. Elle jeta un regard nerveux à la fenêtre au panneau d’information, pour voir combien de temps il restait avant le prochain arrêt.
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:05

En guise de remerciements aux condoléances adressées par la jeune femme, Terry inclina légèrement la tête. Il apprécia le geste de la mutante mais ne désirait pas réellement s’attarder sur le sujet. La mort de son vieil ami était encore trop récente que pour pouvoir en parler sans en avoir la gorge serrée. La Confrérie avait perdu deux de ses représentants en un laps de temps très court. Et même s’il ne portait pas la jeune Slave dans son cœur, il fallait au moins lui reconnaitre qu’avec elle, disparaissait une arme redoutable au sein de l’institution. Cela étant, il fut soulagé d’apprendre que l’Institut se remettait lentement, mais sûrement des derniers évènements.

La lucidité et le pragmatisme dont faisait preuve Virginie témoignaient déjà de toutes les épreuves qu’elle avait pu endurer à un âge où les seules préoccupations à avoir auraient du être l’obtention d’un diplôme pour s’assurer un avenir serein, le stress du prochain examen en vue d’obtenir ledit diplôme ou bien encore le choix terrible mais non moins important entre la robe bleue ou blanche pour le prochain rendez-vous galant. Mais pour tous les mutants de ce monde, aucun avenir serein ne se dessinerait à l’horizon tant que cette peur doublée de haine continuerait de séparer homo sapiens d’homo supérior. Un sourire amer se dessina sur les lèvres du mutant. Bien sûr que les ennuis ne tarderaient pas à revenir. C’était aussi évident qu’inévitable

"Les ennuis n'ont jamais vraiment disparu pour les mutants… "


Le climat des dernières semaines, tendu et bercé de suspicion ne lui rappelait que trop bien une sombre période de sa vie, au lendemain de Boston. Une période, fort heureusement que  Virginie était trop jeune pour avoir connue, mais dont elle devait irrémédiablement avoir entendu parler. Cette catastrophe avait eu une telle incidence sur la population à l’époque qu’elle avait marqué au fer rouge toute une génération, et plus particulièrement les mutants. Ce jour-là, un fossé s’était creusé entre la race humaine et les mutants. Un fossé qui aujourd’hui ne cessait de s’accroitre de plus en plus…

Virginie sembla comprendre le souhait de Terry de ne pas se présenter à l’Institut et elle n’insista pas. Mais lorsqu’elle évoqua l’idée d’une possible réunion des deux entités mutantes et malgré toute sa bonne volonté, le mutant parut dubitatif. Si certains membres de la Confrérie et de l’Institut affichaient un certain degré de tolérance les uns envers les autres, il n’était pas certain que tous en étaient vraiment capables. Certes, Twikjeya n’était plus des leurs mais… il restait Maria. Et du côté de l’Institut, que pensait réellement Lemington ?

Pour autant qu’il s’en souvienne, les rares rencontres entre la Russe et la télépathe avaient à chaque fois frisé la catastrophe. A croire que ces deux femmes-là n’étaient pas faites pour s’entendre… Terry parut réfléchir quelques instants, comme s’il considérait réellement cette éventualité réalisable dans un avenir proche, avant de déclarer

"Nous y gagnerions certainement des avantages, ne fut-ce que tactiques"

Après tout, ne s’étaient-ils pas réunis pour aller porter secours à Kenjiss et Lemington ? Certes par la force des choses, mais ils l’avaient fait…au moins une fois

"Cela dit, je pense que nous finirions tôt ou tard par entrer en désaccord sur certains points de vue…"

Dont le plus évident : homo sapiens.

Kenjiss, en tombant amoureux de June avait franchi la limite. Il en avait perdu la vie… Ce qui confortait le mutant dans son idée que la Confrérie n’était hélas pas encore prête à revoir ses idéaux.

Terry soupira, au moment où le groupe d’extrémistes avait franchi les portes du wagon. Dès leurs premiers pas dans l’allée centrale, un vent de méfiance avait envahi les voyageurs. Terry sentit les muscles de la demoiselle en face de lui se raidir. Lui-même, instinctivement, se tenait sur ses gardes tout en continuant d’écouter la jeune fille. De temps en temps, il jetait un œil aux autres personnes présentes. Certaines semblaient boire les paroles du meneur de groupe, les acceptant presque comme une évidence. D’autres tentaient de les ignorer.  Soudain l’un de ses acolytes s’en prit à Virginie. Réagir immédiatement aurait sans doute détruit leur unique chance de rester incognito. Terry resta donc, au prix d’un immense effort de volonté, assis sur la banquette du train. Mais il ne quitta pas des yeux la mutante ainsi que l’homme qui la menaçait.

Du peu qu’il connaissait l’adolescente, il devait au moins lui reconnaitre une chose : elle ne manquait pas de cran. Virginie garda son calme, malgré un sentiment de panique évident. Elle trouva même le courage de leur répondre… quelque chose de surprenant. L’homme s’éloigna de quelques pas et Terry enchaina alors le plus naturellement du monde comme s’il continuait une conversation qu’ils avaient commencée avant l’arrivée des crânes rasés, au cas où l’homme les écouterait encore :

"… comme je te le disais, je suis vraiment navré que votre histoire se soit terminée "

Bien qu’il ne connaissait strictement rien à l’histoire dont il était question ni celui qui l'avait visiblement laissée tomber. Cela dit, il était réellement désolé pour la jeune fille. Ce n’était jamais des moments agréables à vivre. L’un des hommes du groupe leur jeta à nouveau un coup d’œil. Mais Terry fit mine de l’ignorer et continua dans le rôle qu’il avait endossé

"Mais tu sais ce que l'on dit, il vaut mieux être seule que mal accompagnée… "

Un adage que lui-même mettait à profit depuis quelques temps. Et puis, ne connaissant pas les détails de l’histoire, il préférait se garder de l’éternel rengaine ‘les hommes sont tous les mêmes’ car il n’en pensait pas un mot, premièrement. Et deuxièmement, il n’était sans doute pas le mieux placer pour en juger.

C’était à présent le meneur du groupe qui jeta un œil dans leur direction. Le mutant croisa ‘innocemment’ son regard avant de le reposer sur Virginie. Il se voulait détendu malgré la situation (pas facile) et sincère (il l’était), mais à cet instant, il pria intérieurement pour qu’on ne le reconnaisse pas. Sans être une tête que l’on avait pu souvent apercevoir au sein de la Confrérie, il avait déjà fait des apparitions publiques aux côtés de Kenjiss par le passé. La dernière en date remontant au drame de la TransAtlante… il espéra vivement que dans la panique qui s’en était suivie, aucune caméra de sécurité n’avait retransmis de gros plans sur sa tête… Car si on le reconnaissait comme membre actif de la Confrérie, il serait déjà plus difficile de leur faire croire qu’ils n’étaient pas mutants et qu’en plus, ils ne complotaient pas contre le genre humain… surtout face à des extrémistes, visiblement décidés à ‘casser’ du mutant.
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptySam 8 Mar 2014 - 16:09


    Viriginie et Terry, avaient beau, êtres deux mutants, ouverts d'esprit et plutôt calmes, ils ne pouvaient pas à eux seuls, changer des décennies de traditions. Il aurait fallu un mouvement de conscience collectif pour briser les a-priori des uns et des autres. Peut-être que les mutants de ce siècle, n'avaient pas encore assez souffert, pour passer outre. Malheureusement, tôt ou tard, cette société leur imposerait une nouvelle épreuve.

    - «  Peut-être que c'est ce qui finira par nous condamner les uns et les autres. »

    Le sujet ne pu se prolonger plus avant, car les ennuis du présents, s'imposèrent. L'ambiance qui s'installait dans le train ne faisait que donner du crédit à la réplique de la jolie blonde. Elle avait fait de son mieux pour ne pas leur apporter d'ennuis. Elle ignorait elle-même où est-ce qu'elle avait trouvé le courage de répondre à son agresseur. Mais elle l'avait fait et une part d'elle se sentit fière, d'avoir été capable d'agir correctement.

    Son regard se concentra de nouveau sur le confrériste. Terry Nohlann avait l'air d'être un homme gentil et attentif. Aussi sa compassion ne surprit pas Virginie. Elle lui en était reconnaissante. Par les jeux du hasard, il était le premier, avec qui elle partageait la nouvelle de cette rupture sentimentale. Puisque Koji jouait au fantôme, et que Samarah, n'avait pas été en état pour aborder ce sujet. Affirmer cette séparation à voix haute avait quelque-chose de douloureux.

    - «  C'est ce que Luc à du se dire ... »

    Mais Virginie n'en voulait pas au jeune français. Elle ne se sentait pas non plus en colère. Elle souhaitait, surtout que Luc soit heureux, là bas à en France, à Nantes. Cette ville qu'elle n'aurait probablement plus l'opportunité de découvrir.

    Lorsque le chef de la bande, se tourna pour la seconde fois, en direction de leur banquette Parish, commença à paniquer. Son ouïe sur-développée, lui permit ensuite de capter l'échange qui suivit entre les deux humains. Le contenu, lui fit peu à peu perdre les jolis couleurs de son visage. Elle jeta un coup d'oeil au panneau d'information placardé sur la porte de droite pour se repérer. Puis elle souffla, d'une voix blanche, à son confrère:

    - «  Le leader t'as reconnu. On descend à la prochaine station. Et on court. »

    A peine avait-elle terminé cette phrase, que deux des hommes, avançaient d'un pas nonchalant dans leur direction. Virginie se tendit comme un arc. Elle avait déjà son sac à la main, prête à bondir, d'une seconde à l'autre. Dés que les lumignons de l'arrêt furent visibles, elle saisit la main de Terry et le tira avec elle droit vers la sortie.

    La gare, où ils débarquaient lui était inconnue tout comme ces souterrains là. Mais ils n'eurent pas le temps de réfléchir. Une partie du groupe, descendait, pour commencer à les suivre. Leurs rires, et leurs moqueries, tonnaient à quelques pas dans leurs dos. Résilience opta pour aller vers la droite. Elle courait vite et bien, malgré la peur qui lui dévorait les entrailles. En réalité, elle n'avait pas peur pour elle, mais pour celui qui était à ses côtés, et aussi pour ces fous furieux, qui leurs voulait des ennuis.

    Ils s'enfonçaient au milieu de la foule des voyageurs. Virginie, faisait son maximum, pour contrôler son agoraphobie. Cependant, ses yeux bleus irradiaient de plus en plus de panique. Elle était complètement désorientée. Tant et si bien, que malgré la menace persistante, son pas se mit progressivement à ralentir.
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Terry Nohlann

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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptySam 3 Mai 2014 - 2:32

Le mutant aurait voulu se concentrer sur les dernières paroles de Virginie, pour qui il était sincèrement désolé, mais toute son attention fut attirée par le groupe d’hommes qui avait envahi le wagon. Et qui visiblement, ne leur voulait pas que du bien… La confession de l’adolescente ne fit hélas que confirmer ce que Terry redoutait : sa tête était désormais bien trop connue à son goût !

Virginie fut plus rapide que lui. Lorsque le train entra en gare, elle était déjà debout, prête à bondir hors du compartiment, entrainant le mutant avec elle. Terry avait en effet saisi la main de la demoiselle sans plus de cérémonie lorsqu'elle s'était refermée sur la sienne et lui emboitait désormais le pas. Il bouscula un vieil homme et son chien mais n’eut guère le temps de s’excuser. Derrière eux, les hommes accéléraient le pas.

Terry eut à peine le temps de lire le nom du patelin où ils étaient descendus dans l’urgence. Waltham… Ironie du sort, il n’était finalement plus très loin de sa destination initiale. Ils ne s’attardèrent pas sur le quai et déjà Virginie se précipitait hors de la gare. Heureusement pour lui, le mutant ne souffrait pas d’une mauvaise condition physique et il put sans trop de difficulté calquer son pas de course au rythme de l’adolescente. Au détour d’une rue, il précisa inutilement :

"Ils sont toujours derrière nous…"

Ce ne serait sans doute pas aussi évident qu’il l’aurait voulu de les semer. Tandis qu’ils courraient, les évènements des derniers jours tournaient en boucle dans la tête du caméléon. La vérité sur la mort de Kenjiss, la visite de Maria dans son bar, ce coup de fil énigmatique, le comportement de la population qui –pour le peu qu’il en avait vu- lui rappelait bien trop l’attitude adoptée par les foules au lendemain de la catastrophe de Boston… Cela faisait beaucoup de choses. Trop de choses.

Terry avait toujours été d’un naturel patient. Mais cette haine gratuite et cette avidité de violence, ce fut la goutte de trop. Ils voulaient cogner du mutant ? Ils voulaient mâter un Confrériste ? Eh bien, ils allaient en avoir ! Même si Terry n’était plus certain d’appartenir à la Confrérie, il avait été Confrériste durant une bonne partie de sa vie et son idéologie avait guidé le mutant pendant de longues années.

Terry freina brusquement. Plus déterminé que jamais. Au contraire de Virginie, il n’avait pas peur. Non. Il sentait plutôt la colère sourde qui le rongeait depuis plusieurs jours refaire surface dangereusement.

"Ca suffit ! On ne va pas continuer à fuir !"

Le mutant observa rapidement les alentours : ils approchaient d’un carrefour. La rue sur leur gauche donnait sur un parc tandis que les autres menaient toutes à des habitations, soigneusement identiques ou presque, comme l’étaient ces demeures de banlieue.

"Par ici !"

Il se remit à courir, tenant toujours fermement la main de Virginie dans la sienne. Il lui exposa rapidement son plan, alors qu’ils passèrent les grilles du parc, laissant l’agitation de la rue derrière eux.

"Ils veulent se battre ? Dans ce cas, ils ne vont pas être déçus. Ils sont trois, nous ne sommes que deux… mais nous avons l’avantage de notre mutation sur ces Inferiors."

Terry ne négligeait en effet jamais ce ‘léger’ détail. Et pour l’avoir déjà vue à l’œuvre, il savait que celle de l’adolescente était en lien avec la force. Ou du moins, un don se rapprochant d’une capacité physique. Elle avait la force et lui la discrétion. Cela pouvait faire bon ménage…

"On va leur laisser une dernière chance de s’en sortir, dit-il, soucieux d'éviter un affrontement de plus à l'adolescente, s’ils ne la saisissent pas… dis-toi qu’ils seront seuls responsables de ce qui leur arrive ! Tu n’auras rien à te reprocher. Ni, maintenant, ni jamais ! Tu m’entends ?"

Le mutant crut bon de prévenir la jeune fille de ses éventuelles intentions. L’Institut n’appliquant pas forcément les mêmes méthodes que la Confrérie lorsqu’il s’agissait d’affronter un tas d’imbéciles extrémistes. Et si Terry, dans la mesure du possible avait toujours prôné la non-violence dans la gestion des conflits… Aujourd’hui, il n’en n’était plus question. Le mutant avait fait des concessions pendant trop longtemps !

Ils s’étaient engagés dans une allée secondaire bordée de bancs. Et petit à petit, le mutant se transforma. Il ne faisait pas encore appel à cette particularité de son pouvoir très souvent. En fait, il ne s’était métamorphosé totalement qu’une seule fois jusqu’à présent… Ce soir-là, il avait pris l’apparence d’un tatoué, sous une sacrée montée d’adrénaline provoquée par la révélation de Maria. Aujourd’hui, il n’avait que sa colère pour nourrir sa transformation.

Virginie aurait ainsi droit elle aussi à une révélation : la métamorphose du caméléon qui venait s’ajouter à son camouflage. La jeune femme se trouva donc bientôt aux côtés d’un…. parfait inconnu, ou presque. Sous ces traits nouveaux, se cachait toujours le mutant qu’elle avait entrainé dans sa course folle. Il avait rajeunit de quelques années et perdu quelques centimètres également. Ses cheveux courts et noirs avaient disparus au profit de cheveux mi-longs bruns. Il ressemblait à s’y méprendre à un adolescent qu’il avait aperçu avant de monter dans le train à Londres…

Lorsqu’ils arrivèrent au bout de l’allée, il eut juste le temps de faire asseoir Virginie sur un banc à côté de lui avant de la faire disparaitre, une main posée sur son épaule tandis que son bras semblait nonchalamment posé sur le rebord du banc…

"Tant que je te touche, ils ne te verront pas. Mais si le contact est rompu, on n’aura pas le choix, on devra attaquer, murmura le mutant à l’oreille de l’adolescente. Ce sera eux ou nous… "


Il espéra avoir été assez clair sans pour autant trop la brusquer. Terry était bien décidé à en découdre si cette bande d’idiots attentait à sa vie, ou bien à celle de sa jeune partenaire d’infortune

Il n’y avait plus qu’à attendre. Des éclats de voix ne tardèrent pas à se faire entendre en haut de l’allée…
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyVen 30 Mai 2014 - 22:41


    Se fondre dans le paysage du quartier résidentielle ne fût pas très difficile. Pour n’importe quel passant, un peu distrait, les deux mutants ressemblaient à un couple. Peut-être, étaient-ils pressés d’arriver avant le début d’une séance de cinéma, ou bien encore de rattraper le retard qu’ils avaient pris dans les transports. Car rien, sur leur visage n’indiquait qu’ils étaient une menace. L’étaient-ils ? L’Histoire était la même à chaque fois. Condamner le tout pour les fautes d’une partie. Pourtant, ils cohabitaient sur cette planète, depuis les prémisses de l'humanité.

    Le futur en déciderait-il autrement ? Le système se chargerait de les exclure, ou non. Un signe distinctif pour les identifier parmi les autres. L’obligation de vivre au banc de la société. Des précautions telles qu’en prirent les plus grands… dictateurs. Menant inexorablement jusqu’à la disparition de l’une des deux parties. Cette hypothèse, de plus en plus réaliste, saisie la jeune fille, qui ne trouva recours que dans la présence de son confrère, s’accrochant à sa main avec la force d’une désespérée.

    - « Je ne sais pas faire du mal aux gens… »

    Pourquoi Parish se sentait-elle fautive à présent d’être une non-violente ? N’était-ce pas la preuve que le monde changeait ? Résilience pourrait-il changer avec lui. Elle n’avait jamais sut être agressive. Il n’y avait que le péril des autres qui provoquait chez elle assez d’émotion, pour lui faire oublier ses réserves.

    Ils choisirent un banc et s’installèrent. Épaule contre épaule.

    Virginie serra fermement son sac contre son torse. Elle s’imposa calme et immobilité, appliquant les règles qu’elle avait apprit pour faire de la méditation. Peu à peu son souffle devint calme et régulier. Son corps aussi statique qu’une pierre effleurée par le vent. Elle se rendit compte, que tout en sachant que Terry, avait le bras posé sur son épaule, elle n’en sentait ni la texture de sa peau sur la sienne, ni même la chaleur, à peine le poids. Les effets secondaires de sa mutation continuaient de s’étendre. Et la seule mutante qui avait été capable de la rassurer à ce sujet, n’était malheureusement plus de ce monde.

    - « Hey toi, t’aurait pas vu deux mutos passer par là ? Un grand brun et une petite blonde.»

    La nature imposait une sorte de paix dans cet endroit. Un oiseau chanta à quelques pas de là. Le rire d’une femme parvint même jusqu’à eux. Rien pour entretenir la rage de ces trois jeunes extrémistes. La jeune anglaise fixa le leader, comme si elle pouvait lui transmettre, un message de paix. Instinctivement, son corps s’appuya légèrement contre celui du caméléon, de peur que le subterfuge ne cède. Plusieurs longues secondes s’écoulèrent avant que le trio ne soit convaincus et commence à rebrousser chemin.

    Virginie n’osa pas bouger pendant encore un bon moment même après que leur silhouettes aient disparues de l’horizon.

    - « Si seulement on pouvait tous se cacher comme ça. »

    Elle garda son sac, collé à son torse, incapable de se décider à bouger. Le soleil rendait ses cheveux lumineux, aussi lumineux, qu’une auréole dorée. Cachant des traits qui n’avaient pourtant rien de monstrueux. Ils étaient tout au contraire doux et bienveillants, semblables à ceux de toute les jeunes filles de son âge. Un long soupire souleva sa poitrine alors qu'elle songeait à toutes ces personnes qui les détestaient, sans même les connaître. Une pointe de tristesse lui vrilla le ventre en se souvenant que sa propre mère la confierait volontiers aux personnes compétentes, pour régler son "problème". Quel était ce monde étrange ?

    - « Il vaudrait mieux que je retourne à l'Institut. Tu as raison. On ne sera jamais vraiment à l'abri des ennuis. »

    Après un quart de tour Virginie tendit un main honnête à son confrère. Elle lui était reconnaissante de leur avoir évité une confrontation directe avec ces hommes. Elle avait beau être une élève assidue en cours de défense, ce n'était pas pour autant qu'elle voulait les mettre en pratique au quotidien. Les missions pour le Fil suffisaient largement à la mettre en condition de lutte. Enfin de compte, cette jeune fille aspirait à une vie simple. Malheureusement, plus elle s'intégrait parmi les mutants et moins elle y parvenait. Il n'y avait qu'à observer tout ce qui s'était passé depuis un an.

    - « Bon courage à la Confrérie. Pourras-tu passer mon bon jour à Maria ? J'ai été distante avec elle la dernière fois, maintenant je me rend compte que c'était idiot. On est tous dans le même camp. »

    Elle passa son sac à son épaule et se releva en douceur. Malgré la menace, elle était plutôt contente d'avoir croisé Nohlann. De tous les membres de la Confrérie, il était certainement, celui qui lui inspirait le plus confiance. Elle se tourna vers lui, le fixant dans les yeux, avec un léger sourire aux lèvres.

    - « Il faudrait qu'on est une occasion de se croiser pour une vraie bonne occasion un de ces jours ! Si ça se trouve dans quelques années on se battra sous le même drapeau. »

    Une occasion qui ne serait, ni un enterrement, ni un combat contre des mutants supers puissants, ni une fuite contre des chasseurs de tête. Autrement dit, quelque-chose qui s'apparentait de plus en plus à un joli rêve. La blondinette, inclina amicalement la nuque en signe de salut, avant de se mettre en marche vers l'une des allées principales du parc. Elle suivait le chemin, en regardant droit devant elle, prenant garde à ne pas paraître impatiente, ou mal à l'aise. A force de marcher dans les rues, sous le nez d'humains mécontents ils commençaient tous à avoir une expérience du camouflage.

    Une dizaine de mètres avant d'atteindre la sortie, Parish perçut le bruit de bottes qui frottaient l'herbe. Elle s'arrêta où elle était, sachant très bien, ce qu'elle allait voir, une fois qu'elle aurait fait volte-face.

    - « Je vous avais bien dit qu'ils étaient encore là. Il est où ton copain la blonde ? »

    L'homme avança vers Virginie avec un air goguenard. Il dégageait une telle confiance en lui que ça en était surprenant. Bientôt, la distance se réduisit à deux pas. Une lame sortie de la manche de l'inconnu. Un rayon vint en frapper le versent.

    - « T'en es une aussi le paris. Alors c'est quoi ton truc ? Hein ? »

    Le couteau dansait devant le visage de Virginie. Une façon de lui faire peur. La demoiselle fit donc un pas en arrière avec prudence. Mais la distance fût aussitôt annulée par un pas en avant de l'agresseur. Celui-ci voulait en découdre. Il cherchait une confrontation. Résilience se fit violence pour étouffer ses principes. La situation ne s'arrangerait pas avec des mots cette fois. Elle le savait bien. Il lui fallait agir. Les décourager pour avoir une chance de rentrer. Elle avança vers l'humain d'un pas souple et lui fit une clé qui lui bloqua le bras. Maintenant une pression consciemment douloureuse elle attendit ensuite de voir l'arme tomber sur le sol.

    - « Je ne veux pas d'ennuis... »

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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyJeu 24 Juil 2014 - 2:40

Un signe négatif de la tête fut leur seule réponse. Le trio semblait en attendre davantage mais le jeune garçon qu’ils avaient apostrophé ne leur fournit aucune information supplémentaire. Ils semblèrent déçus mais finirent par rebrousser chemin.

Un fin sourire se dessina sur les lèvres du mutant, à présent dissimulés sous les traits d’un adolescent. En plus d’être complètement cons, ces humains n’étaient pas très observateurs. Terry avait les cheveux noirs et non châtains. Enfin, il aurait pu les avoir châtains s’il l’avait vraiment voulu… Il les regarda s’éloigner d’un œil attentif. Il sentait toujours la nervosité de la jeune femme à ses côtés.

"Se cacher n’est pas une solution, on ne devrait même pas devoir nous cacher, les mutants ont autant le droit de vivre que ces raclures !"
finit-il par déclarer lorsqu’il fut certain de ne plus être entendu par leurs poursuivants

On aurait pu le croire fou, à parler dans le vide mais le mutant n’était pas réellement seul et quelques instants plus tard, la silhouette de Virginie se matérialisa à nouveau, comme si elle surgissait du néant. Elle avait rompu le contact avec le mutant et celui-ci secoua légèrement son bras. Inconsciemment, il l’avait également tendu plus que nécessaire, tout en sachant très bien que c’était parfaitement inutile. La pression exercée n’influençait en rien son pouvoir de dissimulation. L’adrénaline semblait avoir également envahi le corps du mutant…

Virginie se releva et tendit sa main en direction du mutant pour le saluer. Terry la prit dans la sienne et la serra délicatement, avant de se rendre compte que ce genre de précaution était sans doute inutile vis-à-vis de la jeune femme au vu de sa mutation. On ne se refaisait pas… maudit réflexe envers la gente féminine !

"Sois prudente
, s’entend-il lui dire, ils sont peut-être encore dans les parages"

Une vie simple… Elle n’était sans nul doute pas la seule à y aspirer et vouloir atteindre ce bonheur simple de profiter de la vie telle qu’elle se présentait à vous au quotidien. Un idéal sur lequel le mutant avait lui aussi tiré un trait il y avait de ça très longtemps, lorsqu’il avait décidé de rejoindre la Confrérie, rebâtie par Kenjiss. Virginie l’encouragea dans ses projets avant de s’éloigner ! Il sourit, si elle savait dans quel pétrin il s’était mis à la Confrérie…

"Je le ferai dès que je le pourrai"
, promit-il tout en sachant qu’il n’en ferait sans doute rien avant un bout de temps, Terry ayant pris une certaine distance avec la Confrérie dont il avait jadis promit de défendre les idéaux depuis les évènements de son bar et les manigances douteuses de Maria.

Dans le même camp.... Tout comme Kenjiss l’avait été. Et pourtant, cela n’avait pas empêché la dame de glace de commettre l’irréparable. Tout comme cela n’avait pas été un obstacle aux plans à priori funestes de Maria à son égard

"Un ADN en commun, oui… mais ça n’en fait pas forcément ton alliée", murmura-t-il plus pour lui-même que pour l’adolescente, sans savoir qu’elle l’entendrait peut-être grâce à sa mutation

Le mutant la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision. Les dernières paroles de Virginie résonnaient dans sa tête. Il se releva à son tour et se mit en route, pensif. Peut-être qu’un jour, ils auraient effectivement une meilleure opportunité pour discuter de la situation des mutants, qu’en plein milieu d’une fuite, d’un attentat ou bien d’un sauvetage catastrophe ! Et cela arriverait peut-être bien plus tôt qu’elle ne le pensait…

Il n’avait fait que quelques pas lorsqu’il entendit le cri de douleur de l’homme dont Virginie venait de retourner le bras

*eh merde !*

Alerté, Terry fit demi-tour sans hésiter et se précipita dans la direction empruntée par Virginie. Ces ordures l’avaient retrouvée… ou simplement attendue. Mais le problème était le même : la jeune femme avait désormais des ennuis. Le mutant avait repris son apparence normale, dans laquelle il fallait l’avouer, il se sentait quand même plus à l’aise pour combattre.

Lorsqu’il arriva à hauteur du groupe qui encerclait l’adolescente, il aperçut directement le leader qui menaçait Virginie et son sang ne fit qu’un tour. Le couteau tombé à terre grâce à la manœuvre de Virginie, fut happé par le filament que Terry projeta hors de son poignet. Celui-ci le ramena ensuite à sa hauteur et sans hésiter renvoya le couteau qui se ficha dans la poitrine de l’extrémiste. Celui-ci surprit par la douleur s’effondra au sol en gémissant. Ses deux acolytes tout aussi surpris que leur leader par l’apparition du mutant et le retournement de situation n’eurent pas le temps de réagir. Les couteaux qu’ils avaient sortis leur furent promptement arrachés de la même manière qu’à l’homme qui se vidait à présent de son sang. Le mutant les attrapa et prit ses cibles en joue

"Elle vous l’a dit, son truc à elle c’est de vouloir éviter les ennuis…"

Un coup d’œil furtif mais explicite en direction du leader à présent presque inconscient à terre et Terry accrocha à nouveau le regard des ses ‘cibles’. Le dégoût se lisait dans son regard, la colère dans sa voix

"Est-ce que le message est passé où je dois parfaire mon explication ?"

La menace était claire. Sa voix ne tremblait pas. Terry était déterminé. Si ces deux-là faisaient mine d’approcher, il les abattrait sans hésitation…
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MessageSujet: Re: [RP] Une épaule ? [RP] Une épaule ? EmptyVen 14 Nov 2014 - 12:19


    L’intervention opportune du caméléon changea irrémédiablement la fin de la scène. Tel que cela arrivait parfois, dans le feu de l’action, les événements se succédèrent à la vitesse de la pensée.

    Terry réagissait avec la vivacité des individus rompus à la défense. La jeune fille se retrouva débarrassée de son agresseur principal en une expiration. Elle le regarda tomber à terre, sans savoir, si elle devait se sentir soulagée ou horrifiée. Ses yeux plongés dans le regard déjà lointain de l’humain semblaient perdus. Ils glissèrent en direction de la blessure. La lame était fichée dans la poitrine, quasiment jusqu’à la garde. Pareille perforation était mortelle.

    Les mouvements fébriles des deux autres hommes attirèrent ensuite l’attention de Virginie. Elle vit la peur déformer leurs traits. Toute haine avait finalement disparu devant la menace de mourir. L’instinct de survie les amena à prendre la décision la plus raisonnable. Ils jetèrent un dernier regard à leur camarade puis décampèrent sans demander leur reste. La panique les faisait courir de façon totalement désordonnée. Sur le chemin, ils manquèrent de peu de se prendre une poubelle dans les jambes. Une minute plus tard, ils avaient quitté le par ce fuyait dans Londres, vers une cachette inconnue.

    Dans l’allée, le calme était revenu. La nature, elle-même s’était tue. Parish laissa tomber son sac au sol et le suivi dans la descente pour s’agenouiller au chevet du cadavre. Elle tendit timidement sa main vers l’arme sans pour autant oser la toucher. Ses doigts se refermèrent dans le vide et son bras revient le long de son corps. Les épaules alourdies par un sentiment de culpabilité, elle contempla le visage de cet inconnu avec une sincère compassion. Le choc bloquait les mots au fond de sa gorge. Jamais elle n’avait voulu que les choses en arrivent à cette extrémité.

    Mais, plus haut déjà, l’incident était en train d’être signalé aux forces de l’ordre. Vivi capta le son déshumanisé. Même si, elle ne pouvait pas comprendre précisément le contenu, elle savait ce que cela signifiait. Le code d’alerte passait du gardien à aux policiers, les plus proches. Dans peu de temps, cet endroit serait rempli de gardiens de l’ordre. Les ennuis n’allaient pas tarder à prendre une autre ampleur. Les deux mutants avaient grand intérêt à s’éclipser. Ils n’avaient pas beaucoup de temps devant eux pour se mettre à l’abri. Mais, au moins, cela força la demoiselle, à s’extraire de sa léthargie.

    « Terry… »

    Après avoir baissé les paupières de l’humain, Virginie se releva, et avança près de son protecteur. Elle lui attrapa la main droite du mutant, pour qu’il choisisse ou non de les dissimuler. Visiblement, cette agression l’avait secouée. Elle agissait davantage par réflexe qu’autre chose. D’ailleurs, son visage, autant que sa voix étaient blancs comme la mort. La preuve, si besoin était, qu’elle avait dit la vérité à ce confrère. Sans doute, pour cela, n'était-elle pas sûre de pouvoir être reconnaissante, qu'on ait tué, pour la sauver.

    « Ils seront là dans trois minutes. Il faut qu’on se cache. Je connais une planque. »

    Fuir était devenue une spécialité depuis quelques mois. Même à l’Institut on commençait à leur apprendre ce genre de chose. Néanmoins, Parish avait un avantage sur la plupart de ses camarades. En tant que recrue du Fil, elle avait appris ce genre de choses depuis un moment et elle connaissait Londres sous une autre facette. Une fois repérée dans l’espace, elle les guida discrètement, jusqu’à l’une des cachettes du réseau. C’était, pour l’instant, la seule solution, rapide, qu’ils avaient à leur porter.

    Le trajet ne fût pas très long. Ils arrivèrent dans une rue tranquille. Il s’agissait en façade d’un magasin fermé, dont les locaux étaient mis à la vente. Parish les emmena à l’arrière du bâtiment. Elle dé actionna l’alarme en pianota un code d’entré. La porte s’ouvrit lentement sur une pièce en apparence vide. Une lumière bleue émanait de l’un des murs du fond. Tout était silencieux. Virginie poussa son complice à l’intérieur sans un mot. Elle surveilla la rue, vérifia une fois de plus, que personne le les avait suivi, avant de rentrer à son tour.

    « Ici on devrait être à l’abri. Le temps qu’ils arrêtent de chercher. »

    La blondinette s’installa à même le sol, en tailleur, le dos appuyé contre un mur. Elle sortit un téléphone de son sac. Malgré la mesure, de ses gestes, ses nerfs étaient visiblement tendus. Avoir fait ce genre de choses plusieurs fois, de les rendaient pas plus facile pour autant. Malheureusement, la situation ne donnait pas de choix. Ils allaient faire en sorte que tout cela se finisse bien.

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