Prénom et nom : Alison Clark Webber

Surnom : Augure

Âge (Date de naissance) : 21 ans (18 juin 2031)

Race : Mutante.

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non

Origine : Amérique, Boston.

Clan : Indépendant. Pigiste et Détective. Des idées assez similaires à ceux du Contrepoison.

Pouvoir :

Pouvoir de discernement – Le gêne X affecte le cerveau d’Alis ; et plus particulièrement ses processus cognitifs afin de rendre concret toutes subtilités. Son cerveau remanie les phrases qu’elle entend en de nouvelles plus claires, absentes d’ironie ou de mauvaise foi. Son appréciation auditive n’est toutefois pas la seule altérée. Vue, toucher, goût et odorat seront aussi modifiés. Voix et hallucinations la plongent alors dans un univers de simplicité. Concrètement dans sa réalité, le menteur, même maître de soi, suera à grosses gouttes ; l’adversaire préviendra gentiment avant de tirer ; et un groupe d’oiseau pourra former une tête de mort pour la prévenir du danger. Il n’est pas question de divination, mais bien de discernement ; voix enrouée, main tremblante, fuite d’oiseaux pouvant justifier les délires précédents.

Spoiler:

Pouvoir de déduction – Son pouvoir de discernement ne repose plus sur ses seules observations, mais également sur sa connaissance et ses déductions. Si ça lui valait déjà de tout remarquer, ça lui vaut également aujourd'hui de tout deviner. Son pouvoir reste toutefois sous la base d'hallucinations, ce qui ne facilite pas le cheminement de sa pensée. On peut même dire qu'elle la complexifie, puisqu'il est peu pratique de convaincre de la culpabilité d'un homme quand on a dorénavant pour seul critère sa queue fourchue et ses cornes.

Spoiler:

Inconvénient :
- Ses illusions lui font perdre peu à peu la notion des réalités. Ses réactions pourront alors paraître disproportionnées.
- La distance de son pouvoir subit le revers de la perception humaine. Il est donc possible de le limiter, en lui bandant les yeux ou en lui bouchant les oreilles, entre autres choses.

Publiquement :

Pas même elle n'a conscience de sa mutation. Il est alors peu probable que d'autres sans rende compte d'un regard. C'est même ce qui lui épargna les tests de dépistage jusqu'à ses 21 ans. Il est toutefois possible qu'on le déduise un jour de ce qu'elle décrit ; ça ou une pathologie quelconque, la schizophrénie offre après tout les mêmes symptômes.

Aptitudes :
- Clé de poignet, clé de bras, Alis connait quelques techniques de soumission. Ça ne gère ni pouvoirs, ni techniques de combat, mais ça lui permet de maîtriser la petite brute de rue.
- Alis possède une moto de marque qui, couplée à son pouvoir de discernement, lui donne une certaine aisance au volant. Elle n'en sera que croissante et impressionnante avec ses niveaux.
- Pour avoir travailler dans la police, Alis a de bonnes compétences en investigation et sait contourner relativement la loi.
- Alis est une habile photographe.

Description physique :

Alis a le visage neutre, sans émotion ; peut être un peu hautin. Pour le reste, c'est du négligé. Ses cheveux noirs sont courts et dépareillés, ses habits ceux d'un garçon manqué. Malgré, elle masque difficilement ses traits fins et son allure chétive. Fumer n'arrange pas non plus son teint d'albâtre. Seule sa posture, droite comme un I, raffermit sa tenue, et lui donne plus de prestance qu'elle n'en mérite. Son long manteau joue sans doute aussi à la rendre plus carré des épaules. Sinon, elle porte souvent un calepin dans la poche arrière de son jeans, ainsi qu'un appareil photo autour du cou.

Signes particuliers : Elle a une moto à qui elle donne autant de crédit qu'une vie. C'est son compagnon d'aventure.

Histoire :

Juin 2031 (0 mois) – naissance d'Alis.  

Mars 2044 (12 ans) – radicalisation des comportements dans le nord des Etats-Unis. Les mutants sont interdits dans les transports en commun. Pressé qu'il était d'amener sa femme enceinte à l'hôpital, un couple se fait brutaliser en voulant prendre le métro. Alis prend pour la première fois conscience de la xénophobie présente dans les rues de Boston. Ça la marque d'autant plus qu'elle s'était intéressé tantôt à la venue du bébé, partageant bon nombre de mots chaleureux avec le couple.

Juillet 2044 (13 ans) – durant le courant de l'été, Alis impose sa présence à de jeunes mutants vivant dans les bas quartiers de Boston. Elle revient alors chez elle, plusieurs fois blessée ou offensée. Elle se fait rude, muette et sa famille s'inquiète, mais sa persévérance finit par payer. Les jeunes finissent par l'accepter. Bien que bourrue et secrète, elle se fait sensible et protectrice, si bien qu'on en oublie presque que son père travaille dans la police. Chacun s'engoue de sa tolérance et tous changent sous son influence.

Octobre 2045 (14 ans) - Décès du premier mutant de parents vaccinés à cause de « Génésis ». Il avait 14 ans. La presse internationale se révolte. La mère d'Alis se fait militante, sans doute parce que sa fille a le même âge et qu'elle se sent du même coup sensibilisé. A lire les articles et les témoignages que sa mère recueille, Alis a tout le loisir d'affermir sa capacité de jugement. S'inspirant, elle commence à monter sa petite revue de quartier avec ses amis. Appareil photo en main, ils sont jeunes et impatients, et se révèlent plus importuns qu'utiles. Mais ils dérangent aussi les partisans anti-mutants qui s'osent à moins d'écarts quand ils sont là. Leur petit groupe est donc plutôt apprécié dans le quartier, malgré peut être une absence de limites malavisées. Alison ne tient toutefois pas à défendre absolument la cause mutante ! Elle est neutre dans ce conflit Homo superior, Homo sapiens. Dire qu'elle combat les inégalités, ce n'est pas faux, mais ce n'est pas non plus le terme exact. Il n'y a que la vérité qui compte pour Alis, et peu lui importe que ce soit un mutant qui ait braqué une épicerie ou un groupe d'anti-mutants qui ait lynché un mutant dans une ruelle isolée. Pour reprendre l'événement de ses 12 ans, ce n'est pas l'interdiction des transports qui avait perturbé la jeune fille, mais le fait que d'autres se soient fais leur propre justice.

Septembre 2046 (15 ans) – C'est la rentrée scolaire. Alison, la petite fille modèle, flexible et tolérante, s'heurte à son premier conflit parental. On veut lui imposer le lycée à suivre et donc les études à poursuivre. Grâce à l'appui du Cercle où il travaille et dont le lycée tire ses fonds, son grand père a su lui réserver une place dans l'un des meilleurs instituts de Boston. Si les enseignants y sont d'élite, c'est surtout le parti pris de l'établissement qui dérange la jeune fille. Assurément, peu de mutants et pro-mutants fréquentent l'établissement. Ses parents ne sont pourtant pas anti-mutants, mais son père sait se montrer particulièrement grave en matière d'éducation, et sa mère pas assez trouble-fête pour s'opposer à l'avis de son mari. Ce lycée est une opportunité rare, et il est hors de question pour le père que sa fille passe à côté. Ça n'isole pas Alis, qui gagne par contre beaucoup en condescendance. Sa participation au journal de l'école y est pour beaucoup. Ses critiques sont fines et ne sauvent leur flexibilité que d'ironies habiles. Elle désespère d'ailleurs d'être si mal perçue.

Juin 2047 (16 ans) – Alison tombe sous le charme d'un de ses amis. Est ce les filigranes de glace qu'il fait paraître, ou son haleine toujours mentholée qui l'ont troublée ? Même ses mains glacées lui paraissent comme un bien maigre fardeau à côté. La vérité est qu'il est amoureux depuis bien plus longtemps qu'elle ne l'est. Alis s'est toujours fais inaccessible. Néanmoins, dans un ton de défi, il réussit à lui faire promettre un rendez vous romantique. Toutefois, au soir il s'effondre et meurt dans la nuit des conséquences du vaccin Génésis. Veillant à son chevet, jusqu'à son décès, Alis en oublie sa fête d'anniversaire et pose un lapin à toute sa famille. Quand elle rentre au petit matin, le mécontentement de ses parents fait déborder le vase, elle ne contint plus ses larmes. Le même jour, elle fume sa première cigarette.

Septembre 2047 (16 ans) – Lors de cette rentrée scolaire, la plume d'Alis change. Elle devient virulente et crue de vérité. Elle lui vaut d'être plusieurs fois convoqué par le directeur de l'école à cause des problèmes qu'elle engendre, mais elle même gagne en désinvolture et ignore. Elle crie sa liberté de dire, sa liberté d'agir. Elle se coupe les cheveux courts, fume en plein cours, gare sa moto sur le terrain de l'école. Son attitude lui vaudra de changer deux fois d'établissements. Forcée de prendre une année sabbatique, elle se lance dès lors dans l'écriture d'articles de blogs ; mais son attitude grabataire n'est guère plus appréciée de ses parents. De par son métier et sa notoriété, son père parvient tout de même à la faire rentrer dans la police.

Février 2048 (16 ans) – Étant sous sa responsabilité, Alis ne démarre qu'en assistant de son père. Elle récolte alors les preuves que ce dernier collecte, les amène au labo, lui ramène les résultats et prend des notes des témoins qu'il interroge. Il ne l'a jamais mené dans des perquisitions ou des filatures. Son expérience acquise se résume donc à un aspect procédurier et sans danger. Très indépendante, elle s'affranchit néanmoins très vite de toute direction, ce qui l'amène à examiner les lieux, trouver les preuves et interroger les témoins à la place de son père.

Mars 2050 (18 ans) – Son tempérament indépendant, son ton abrupt, surtout quand elle parle de mutants, ont toujours fais d'elle la préférée du grand père. Aussi quand Alis évoque sa volonté d'ouvrir son propre cabinet de détective, celui ci lui ouvre spontanément des fonds. Dans le même temps, les scandales révélées dans son blog font sa réputation. Anticipant et signant toujours d'un « A. », elles lui valent très vite le surnom d'Augure qu'elle s'approprie. Dès lors, nombreux journaux viennent aussi la solliciter. L'excès de zèle ne la freine pas, le moindre secret lui est insupportable. Elle se révèle néanmoins très sélective en matière de clients. La plupart finisse d'ailleurs vexé, ce qui relativise sa soit disante réputation. Alis peine à vivre correctement.

Mai 2051 (19 ans) - Alis est soupçonnée d'être un membre du contrepoison. À tord, mais non sans fondement, elle commence à avoir de sérieux problème avec le gouvernement. La suspicion n'est pas soudaine. Si elle ne nuisait pas autant à la cause mutante, si elle n'avait pas ses fans, si ses actions étaient moins légales, si sa liaison avec le Contrepoison était moins nébuleuse, alors peut être que la BCDGCA aurait agis plus tôt. Malgré, Alis constitue une nouvelle recrue tout à fait valide et ils ont sans piste. En faire une espionne ou un appât semble raisonnable, surtout depuis que la dite organisation s'est implanté en Amérique. La discrétion est néanmoins de mise, or Alis prend peur devant l'aspect kidnapping. Pris en chasse par des humanoïdes, elle quitte Boston en hâte. Un périple dans lequel la Lib Corp joue un rôle important. Depuis, Alis vit à Londres où elle a rouvert un nouveau cabinet.

Caractère :

Alis n'écoute que partiellement ce qu'on lui dis, ce qui en fait une audit plutôt désagréable. Elle a une obsession pour la transparence, qui lui vaut de traquer l'irrégularité, au détriment de toutes injonctions et tout démêlés. Paradoxalement, c'est donc sa vigilance qui la rend si dissipée. Cela dis, elle n'est pas très ouverte pour commencer. Elle se révèle sèche et pragmatique. Indisposée à la sympathie. Bourrue dans ses tentatives. Elle ne souhaite s'en tenir qu'à l'essentiel et ça se traduit souvent par un langage franc, cru de vérités.

Elle n'en est pas moins cultivée. Nonobstant leurs non-dits et leurs hypocrisie, elle se fait ainsi l'interprète des notables et autres lettrés. Elle reprend alors leurs propos, mi à l'interrogatif, mi à l'exclamatif, et dans des termes déjà plus accessibles aux roturiers. Tout ça reste rhétorique. Alis a surtout horreur de la manipulation et réagit farouchement à son encontre.

Notons la fadaise puisqu'elle même use de mensonges sans gêne, ni considération. Dans son désir cupide de tout savoir, il est plus juste d'admettre qu'elle prêche la malhonnêteté de ses tiers pour justifier son indiscrétion. Alis n'a que peu d'estime pour la sphère privé - la sienne comme celle des autres - et c'est donc un argument de défense dont elle a toujours un peu de mal à se soucier.

Mis à part ces points qui, minent de rien, la font passer pour une misanthrope inapte à la plus élémentaire diplomatie, Alis est d'une bonté rare. Ses réprimandes et insultes ne sont que le reflet de ses inquiétudes - son indiscrétion, celle de sa volonté d'aider. Elle est d'ailleurs bien incapable de tuer.

Ambitions : Que toutes vérités transparaissent


Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 28 ans
Votre addiction au net (en h/jour face ) : Variable.
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Grâce à Antoine Daniel.
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Parce qu'on m'a relancé, parce que j'ai aimé le tiramisu.
Est-ce votre dernier mot ? : ça serait ballot. J'rp comment sinon.

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Alis m'est trop personnel.