Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Remiël resta tétanisé pendant quelques secondes, puis la peur repris le dessus : il bondit en arrière en lançant ses couteaux. Le premier toucha l'arrête du casque du soldat en face de lui, le second s'enfonça dans son orbite droite, l'envoyant voler en arrière. Le mutant se stabilisa, sortis deux autres couteaux, et les lança aussi, touchant à la gorge un autre assaillant qui s'écroula dans un gargouillement.
Un troisième se jeta sur lui, des intentions meurtrières dans les yeux. Remiël esquiva en sautant sur le côté, mais dut parer avec la protection de son avant-bras gauche. Sa main droite jaillit, sa machette bien tenue, et dessina un sillon rouge sur la gorge du soldat, avant d'enchainer par un direct du gauche qui brisa net le nez de l'avatar, et le fit disparaître, mort.
Remiël reprit son souffle en regardant autour de lui. L'environnement virtuel l'avait désorienté et apeuré, mais l'adrénaline du combat et la non-réalité des soldats a calmé sa peur et le rend plus alerte que jamais.
« Tout le monde a l'air de se débrouiller … à peu prés … chier, j'ai plus de couteaux … m'en fous, j'vais tous me les pourrir ! Euh … p't'être pas, en fait. Quoique, c'est l'asiat' qui les commandes, donc si je la destroye, ça devrait se finir … ouais, mais elle fait peur … j'veux pas me battre contre elle … elle va me pourrir ... »
Le mutant tendit les bras et dit « couteaux », et en eu un dans chaque mains. Il les lança sur un soldat passant à proximité, le toucha à l'épaule. Redemanda des couteaux, les relança et acheva le soldat.
Il chercha Koyuki, la vit en train d'observer le combat derrière deux des ses hommes, et se dirigea vers elle en invoquant d'autres armes.
Les deux soldats l'aperçurent et se mirent en mouvement pour l'intercepter, armes levés. Remiël lança deux couteaux vers le premier soldat, qui para celui en direction de sa tête, mais reçu le deuxième dans la cuisse, entre ses plaques d'armures. Il s'écroula, blessé mais pas vaincu, pendant que (encore) d'autres couteaux étaient appelés. L'autre soldat assaillit le mutant de coups, que Remiël para du mieux qu'il pouvait (c'est-à-dire à l'instinct). Il contre-attaqua par un coups de pied qui obligea le soldat à reculer, puis un violent battement d'aile fit voler de la poussière du sol et aveugla le soldat pendant une simple demi-seconde. Remiël en profita : il se rapprocha d'un bond et bouscula le soldat de l'épaule, le faisant tomber au sol avec lui. La lutte dura une bonne minute, mais le soldat, désavantagé par la longueur de son arme, ne put rien faire d'autre que blesser à la hanche le mutant, qui se releva, les deux couteaux plantés dans son ennemi. Le mutant pris son temps pour viser et achever le premier soldat, immobilisé et sans défense.
Appelant d'autres couteaux, Remiël se tourna vers Koyuki, qui l'observait intensément, et les lui lança. La tension serrant sa gorge, le ventre noué par l'angoisse, il regarda voler les couteaux, l'un en direction des yeux de Koyuki et l'autre vers sa gorge.
Mérenbast continuait d’observer la scène de guerre qui se déroulait sous ses yeux, car c’est bien à cela que cette simulation lui faisait penser. Pas forcément guerre avec des chars, des avions et tout le tintouin comme dans les films de guerre à grand budget, mais guerre de gang par exemple. Les autres prenaient tous part au combat, à part Samarah qui observait à distance le déroulement des hostilités. Elle n’avait pas l’air d’avoir envie de bouger, donc l’égyptien en conclu que cet entrainement devait être de routine pour elle.
*Ben juste pour elle alors …*
Et oui l’immersion était un peu trop réussie pour Méren. Il avait beau savoir que leurs ennemis étaient strictement virtuels, la dernière utilisation de son pouvoir lui avait retourné l’estomac. *Bon bouge toi ! Tu crois qu’ils vont t’attendre pour te foutre un coup de katana ?!*
Méren essaiyait de s’automotiver autant que possible, mais la castagne n’était vraiment pas faite pour lui. Ou plutôt l’inverse. Parvenant enfin à se remettre debout, d’attaque, prêt à parer à toute éventualité, un bruit détonant parvint à ses oreilles, parfaitement identifiable. Le bruit d’un tir d’arme à feu. Il se mit à regarder frénétiquement partout autours de lui. Personne n’était armé à par les sbires de Koyuki, qui avaient des armes blanches. Puis il se rappela qu’ils pouvaient appeler des armes. Remiël par exemple faisait apparaître des couteaux de lancé. Quelqu’un devait donc avoir eu la bonne idée de demander une arme à feu pour dézinguer en toute sécurité les samouraïs. Sauf que comme il le constata par la suite, l’idée n’était pas si bonne que ça en fait. Il vi un guerrier avec un pistolet dans la main, et quelqu’un qu’il reconnu comme une prof chancelant, tombant (désolé je brode, j’essaie de pas trop en faire). Une fois de plus, il ne réussi pas à faire abstraction, à se dire que tout cela n’était pas réel. Dans les films classiques, Mérenbast serait certainement entré en mode berserk, aurait fait apparaître dans ses mains une arme quelconque et aurait pulvérisé le maudit guerrier qui venait de shooter Sinéad. Mais non. Ce n’était pas que l’envie n’était pas là. Mais il ne pouvait pas. Il venait d’assister à un simili meurtre tout à fait authentique avec tous les détails nécessaires. Complètement figé en direction de la scène du crime il ne se rendait même plus compte que la bataille continuait, que Remiël faisait un carnage dans les lignes ennemis en fondant droit vers Koyuki, idée pas si bonne que ça selon lui, que malgré la combinaison de combat qu’ils portaient, il commençait à faire bien froid (enfin bon il est habitué au climat égyptien aussi, c’est une circonstance aggravante), et que … la combi ! C’est vrai, comme ça, ça à l’air sacrément débile de croire qu’une simple combinaison de combat puisse faire office de gilet pare-balle, mais Mérenbast se raccrochait à cette idée. Au moins elle pourrait l’aider à tenir jusqu’à ce qu’il soit sur place pour voir l’état réel, ou plutôt virtuel, de Sinéad. Il ne comptait pas réutiliser son pouvoir. Sa seule option, enfin la seule à laquelle il pensa, était de faire comme les autres, c'est-à-dire invoquer une arme. Et là … ben il ne savait pas trop quoi choisir. C’est comme quand on meure d’envie de chocolat et qu’on arrive dans le rayon et qu’il y en a du sol au plafond sur des mètres et des mètres de long. On ne sait pas lequel choisir.
*S’il vous plait, j’en veux une au hasard, mais pas une arme à feu …*
Mérenbast n’avait aucunement envie que son arme ne se retourne contre lui. Fermant les yeux, il se concentra et sentit soudain un poids dans sa main droite. Il rouvrit alors les yeux, pour constater qu’une hache s’y trouvait. Bien sur, étant donné sa carrure, ce n’était pas une énorme hache à deux mains du style de celle qu’on brandit en hurlant et qui fait détaler l’ennemi comme un lapin. Non, le terme exact serait plutôt d’ailleurs une hachette, adaptée à son petit gabarit et aisément manipulable à une main. Enhardi par la présence chaleureuse de cette arme dans sa main, ce qui le surprit plus qu’un instant, il se mit alors à sprinter aussi vite que sa non sportivité le lui permit vers le samouraï qui venait de tirer sur Sinéad, se préparant à lui administrer un coup dont il se souviendrait. Pourtant, arrivé sur lui, et bénéficiant de l’effet de surprise, il ne pu lui administré un coup mortel. Dur pour un non violet de devoir faire usage d’une hachette sur quelqu’un, même virtuel. Il se contenta donc d’abattre de toutes ses forces son arme sur l’épaule de sa cible, ce qui fit tout de même un bruit pas du tout ragoutant et provoqua la disparition pure et simple du samouraï. Il aurait alors souhaité se penché sur la blessé, mais le comité qui l’accueillit n’était en rien de cet avis. Un petit groupe de guerrier lui faisait face, et cette fois il pouvait remercier le réalisme. En effet il était tellement concentré sur ses ennemis qu’il en oubliait ses peurs, ainsi que le froid. Bon, il ne devait pas les regarder dans les yeux, sinon il serait une proie facile, mais il n’osait pas non plus attaquer, craignant de se faire avoir par un programme qui devait avoir beaucoup plus d’expérience que lui ! Comme Méren ne bougeait pas, l’intelligence artificielle décida de jouer en premier, au grand mal de Méren, car le groupe de guerriers fondit sur lui. Se laissant guider par son instinct, il distribua des coups de hachettes à tout va, touchant quand même parfois sa cible. Mais il n’était en rien un guerrier, si bien qu’il fini par se prendre un coup de sabre dans le bras. La douleur aussi était réaliste. Tellement réaliste qu’elle lui fit lâcher un cri de douleur et qu’il laissa tombé son arme pour appuyer de sa main sur sa blessure virtuelle. Mérenbast était perdu. La douleur était insupportable, mais après tout ce n’était qu’une simulation. S’il trouvait la volonté, peut être que celle-ci disparaitrait. Mais s’ils avaient vraiment fait les choses correctement, cette blessure virtuelle allait avoir les mêmes conséquences sur ces capacités qu’une blessure réelle … *Alors là je suis vraiment dans de beaux draps !*
Faisant face au guerrier qui l’avait blessé, il ne pu qu’appeler à l’aide.