Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Voilà déjà une quinzaine d’heures que le téléporteur, bientôt arrivé à la quarantaine, était rentré de Vancouver, de sa rencontre avec un très vieil ami. Depuis, il était rentré chez lui faire un petit somme et au réveil, en avait profité pour passer à la boutique.
Doug’, comme il se faisait appelé à Salt Lake City, avait répondu à l’appel d’un particulier à propos d’une bécane qui ne fonctionnait plus. Alex avait sauté sur l’occasion et sur sa boite à outils pour se changer les idées et avait laissé le magasin aux commandes de Micky, son seul et unique employé (et d’ailleurs la seule et unique personne au courant de sa condition de mutant).
De toute manière, ce dernier avait l’habitude de faire marcher la boite tout seul ! Alex était en effet souvent absent pour des raisons qui l’échappaient totalement, quoi que pour une fois, il savait que c’était pour un particulier. Il n’allait pas s’en plaindre, il avait rarement son patron sur le dos. Qui ne rêverait pas de se débarrasser de lui ?
Bref, toujours est-il qu’Alex s’était rendu à l’arrêt de tramway le plus proche à pied, car il avait perdu sa sale habitude à utiliser son téléport n’importe quand. Et, tandis qu’il attendait patiemment que le Trax démarre (c’est ainsi qu’est appelé le tramway à Salt Lake City), il sortit un morceau de papier où il avait noté l’adresse de son prochain client et la rentra dans un mini moniteur, incrusté dans la paroi du trame.
Ce petit écran n’était en fait rien d’autre qu’une carte de la ville virtuelle qui lui permettrait de savoir où il devait se rendre. Un genre de GPS pour piétons, en quelque sorte.
Après une visualisation rapide du lieu, « Doug’ » nota dans sa tête que ça se trouvait à East South Street, coin de la ville qu’il ne connaissait qu’assez peu finalement. D’un coin de l’œil, il aperçut le temps de trajet d’une demi-heure environ et des coups d’œil surpris qui fixaient son petit bout de papier.
Eh oui ! A l’ère où les PDA régnaient en maitre et où la technologie était omniprésente, un réparateur d’électronique un peu miteux utilisait encore l’antiquité qu’on appelait papier.
Deux jours. Deux jours que Jack attendait, patientait. Officiellement en permission, Jack n'était pas pour autant en repos. Le Cercle, son véritable employeur, l'avait expédié ici à cause de rumeurs circulant sur la présence éventuelle d'un ou de plusieurs mutants.
Il avait passé la première journée à se balader, attendant que son détecteur réagisse, écoutant les ragots, se renseignant aux bons endroits. Il avait d'ailleurs flairé une piste pendant quelques heures, jusqu'à qu'il comprenne que le monstre c'était enfuis depuis quelques jours. Il avait hésité à partir sur cette piste, mais ses ordres étaient clairs. Il devait rester ici, et nettoyer complètement la ville.
Ce genre d'ordre l'énervait profondément. Il aurait très bien pu suivre la piste du fuyard, et lui régler son compte en moins de 3 jours, et ensuite revenir finir le travail. Mais non, les supérieurs, si on peut les appeler comme ça, n'étaient visiblement pas encore confiants en ses capacités, malgré deux années de succès.
Le pire, c'est qu'un autre homme devait le rejoindre pour l'aider, dont il ne connaissait ni le nom ni les capacités ni son engagement. Et le retard, voilà une autre chose que Jack détestait. Quand on vous donne un boulot, vous l'exécutez, de suite, sans perdre de temps. Et celui là faisait tout l'inverse.
Bah, qu'importe. Jack s'estimait assez compétent pour remplir sa mission à bien, qu'il soit seul ou à deux. Attablé à une table, Jack buvait une demi blonde, à l'ombre d'une terrasse. Il observait la foule qui passait devant lui, caché derrière des lunettes de soleil foncées. Aucuns de ses détecteurs ne réagissaient, ce qui lui faisait commencer à croire que ces infos venant du Cercle étaient erronées. On ne peut jamais compter sur des infos fiables sur ce genre de renseignements.
Il lâcha un soupir de frustrations. Son poisson avait filé maintenant. Et il ne pouvait rien y faire. D'ici demain il enverrai un rapport au Cercle, indiquant que la ville n'était plus soumise à un danger mutant, et il rentrerai chez lui prendre un peu de repos avant de reprendre du service.
Il paya sa consommation, et se dirigea vers son hôtel. Sa route l'amena à croiser le Tram local, le Trax comme l'appelle la population locale. Il le laissa passer, quand soudain il sentit son détecteur réagir. D'instinct, sa main se porta à sa ceinture, où cachée par son manteau de cuir était attaché un pistolet de bon calibre. Il sortit le PDA de sa poche, et observa l'écran. La cible s'éloignait. Trop vite pour quelqu'un qui marche. Un véhicule?? Non, trop linéaire. Le tram!! L'humanoide se tourna vers le trammway, le regardant s'éloigner. Il rongea son frein, le laissant partir. Par contre, il accosta quelqu'un qui semblait être un local.
Excusez moi. Savez vous où se dirige cette ligne?
L'homme le détailla un instant, avant de se décider à répondre.
Il va vers le quartier de East South. Mais il repassera dans une dizaine de minutes si vous voulez le prendre.
Non ça ira. Merci du renseignement.
Jack s'éloigna d'un pas vif vers l'hôtel qu'il occupait. Il avait enfin une piste. Une du genre bien chaude encore. Un air carnassier passa fugitivement sur son visage. La chasse allait pouvoir commencer.
Indigo portait des lunettes de soleil et s'était habillée de brun. Elle devait retrouver un "Ancien", un des premiers sujets expérimentaux qu'on avait transformé en humanoïde. On lui avait montré une photo, un type dans la trentaine avec des cheveux de couleur indéfinie mais louche, tirant sur le violet, qui encadraient un faciès neutre. Il donnait l'impression de pouvoir vous poignarder en gardant la même expression. Indigo espérait qu'il n'allait pas se la jouer le-type-sobre-qui-fait-bien-son-boulot-sans-sourire. Elle savait que, comme tous les humanoïdes, il avait été recruté sur ses capacités et sur ses apriori sur les mutants. Et beaucoup des autres humanoïdes qu'elle avait pu croiser avaient adopté une attitude condescendante, persuadés d'être l'élite de la race humaine. Elle espérait ne pas tomber sur un extrémiste du même genre. Mais les seules données qu'on lui avait laissé sur son partenaire était la photo et le fait qu'il travaillait depuis deux ans déjà pour le Cercle. Une sacré pointure en somme.
Comme celui qu'on les avait envoyer capturer, d'après les informations qu'elle avait eu. Ce mutant avait quand même réussi à dissimuler sa présence en plein cœur des USA, et depuis un bon bout de temps si le contact ne se trompait pas. Il fallait au mieux le capturer pour lui faire avouer tout ce qu'il savait, au pire l'abattre sur place pour qu'il ne s'enfuit pas. Enfin ça, c'était surtout la partie neutralisation. Avant, il fallait déjà le localiser. Et pour ça, rien de tel qu'une technologie de pointe.
Le Cercle n'avait pas lésiné sur les moyens, comme à son habitude dès qu'il s'agissait d'une histoire de mutant. Elle n'avait pas de détecteur, seul son coéquipier en était muni. En revanche elle trimballait un générateur de champ d'annulation, un GCA qui était censé désactiver les pouvoirs. Apparemment ça ne marchait pas à tous les coups et comme le sien était portable (enfin portable... il tient dans le sac et il fait à peu près vingt kilos) il n'avait pas un champ d'action très large, à peine quelques mètres. L'objet prenant une place considérable dans le sac, Indigo s'était contenté ensuite du "matos de seconde zone" c'est à dire pas grand chose, vu qu'elle n'avait pas envie de courir après un mutant tout en transportant deux valises. Elle avait donc pris un flingue qui ne risquait pas de s'enrayer et qui était connecté à ses lunettes pour afficher l'angle de tir, quelques couteaux, la clef de son hôtel, une bonne poignée de traceurs qu'elle gardait dans les poches de sa veste, et un petit tube lance-fléchettes anesthésiantes qui malheureusement devait être rechargé après chaque utilisation mais qui pouvait s'avérer d'une efficacité redoutable en cas d'attaque surprise. On lui avait envoyé d'autres équipements à son hôtel, dont des armes plus lourdes, mais elle n'y était pas encore passé et préférait établir le contact avec son partenaire pour commencer. Surtout que c'était lui qui avait le détecteur.
Indigo sortit du tram qu'elle avait dû prendre pour aller à son hôtel. Car le Cercle ne les avait délibérément pas logé à la même enseigne, histoire d'éviter tout risque selon eux. Indigo ne voyait pas très bien en quoi un mutant isolé pouvait utiliser le fait qu'ils soient dans le même hôtel, mais les ordres étaient ainsi et quand on est dans l'Armée, on respecte les ordres. Aussi quand elle l'aperçut de loin, alors qu'elle était juste devant la porte de l'hôtel, elle se fit discrète puis lui emboita le pas dès qu'il l'eut dépassé. Elle attendit qu'ils soient dans un endroit relativement désert dans l'hôtel pour l'aborder, à l'abri des oreilles indiscrètes.
Bonjour, moi c'est Indigo. Vu votre air empressé je suppose que vous avez découvert quelque chose. A moins que vous n'ayez rien d'autre qu'une envie pressante...
J'ai avec moi le GCA, dans mon sac. Si vous voulez on commence maintenant, à moins que vous ne préféreriez continuer les présentations. Vous êtes mon supérieur hiérarchique pour cette mission, donc je suis à vos ordres.
Les rues défilaient, le soleil brillait et les oiseaux chant... euh, non, n'exagérons rien quand même. Quelques minutes passèrent avant que la tram ne s'arr^te enfin à la gare souhaitée. Quelques personnes montèrent, d'autres, comme Alex, descendirent à pas feutrés.
L'ambiance du jour était au calme comme souvent à Salt Lake d'ailleurs. Il fallait dire que depuis que les mutants avaient été « officiellement » chassés du pays, les statistiques qui avaient été faites ces vingt dernières années démontraient une baisse presque excessive du stress. Les résultats étaient flagrants et les commentaires incisifs à propos des mutants avaient fusés de toute part. N’en déplaise à certains …
C’était donc dans un silence de mort que c’était passé le cours voyage du téléporteur, et la South Street presque vide n’y avait pas changé grand-chose. Du coin de l’œil il apercevait d’ailleurs les caméras de sécurité qui avaient fleuri au printemps de la gloire des extrémistes du gouvernement, laissant fondre comme neige au soleil les libertés individuelles des individus dits « normales », mais encore plus celles des mutants.
Rares étaient ceux à se dévoiler en public, de peur d’être dénoncés et emmenés dans des lieux inconnus pour le commun des mortels. Oh, oui, Alex ne connaissait que trop bien ces fameuses chambres d’ « Extinction des pouvoirs ». Il y avait déjà goûté, une fois, et le terrifiant vaccin (expérimental, selon lui) avait bien failli le tuer ! Et puis il avait été relâché, pensant qu’il n’aurait plus jamais la faculté de d’user de son don.
Les années passèrent et la confiance s’installa. Il faisait désormais confiance (du moins, autant que faire se pouvait) aux habitants de cette petite ville paisible, rêvant du jour où le statut des mutants serait enfin justement considéré.
D’ailleurs, il se souvenait d’une anecdote. Dans le temps où l’Institut était encore au sommet de sa gloire, et où chaque mutant pouvait venir y trouver un refuge, Alex, qui y vivait alors, discutait avec l’un d’eux. Une sorte d’Homme-Chat qu’on appelait Le Félin. Tout deux avaient eu de très nombreuses conversations. Et lors d’une d’elle, Le Félin, bien plus âgé que Turner, lui expliqua comment vivaient les mutant avant l’ère de Charles Xavier.
Dans un sens, cela ressemblait à ce qu’il se passait aujourd’hui. Obligés de fuir, les mutants étaient persécutés et lâchement abattus. Le moindre signe de mutation était considéré comme un blasphème ici. Alex avait eu de la chance jusqu’ici, et elle l’avait fait sortir de mauvais draps un nombre incalculable de fois …
… 159, 160. 161 South Street. C’est là. Une demeure paisible, au milieu d’un quartier d’habitation américain de base. L’archétype même des beaux quartiers, avec jardins tondus « juste ce qu’il faut », la petit niche du chien dans un coin et le chemin dallé menant au portique d’entrée.
La famille … Wanderberg ? Tiens, ils sont pas américains de souche ceux-là.
Jack venait de rentrer dans l'hôtel quand quelqu'un l'aborda. Une femme. Elle se présenta comme étant Indigo. Son partenaire apparemment. Jack lui lança un regard froid. Vous êtes en retard.
Ils prirent tout les deux l'ascenseur, allant jusqu'au septième étage. De là, ils tournèrent à gauche pour atteindre la chambre numéro 709. Jack ferma la porte derrière Indigo, si tel était son nom, puis alla vérifier la chambre. Rien n'avait bougé, son appareil de contrôle n'indiquait aucune émission électronique étrangère, et enfin ferma les rideaux.
Il alla allumer son ordinateur sans un mot, tapa sur l'holoclavier pendant une ou deux minutes, avant d'enfin regarder indigo. Jeune, elle semblait avoir a peine atteint les 18/19 ans. Surement pas beaucoup d'expérience. Jack soupira intérieurement. Ils lui avait refilé une novice on dirai. Bah! Il ferait avec.
Vous pouvez laisser votre sac ici, nous n'en aurons pas besoin, du moins pour le moment. Comme vous l'avez dit tout à l'heure, j'ai trouvé une piste. Le mutant se dirigeait vers le quartier de South East. On va essayer de le retrouver, de l'identifier et de savoir de quel pouvoir il dispose. S'il est fiché, ce sera facile. Sinon on recueillera un maximum de renseignements sur lui, où il habite, quelles sont ses activités, ses connaissances ... tout en somme. Je n'ai pas envie de me jeter dans la gueule du loup sans savoir où je vais. Donc pas d'actions irréfléchies si vous ne voulez pas que je vous descende moi même... comprit mademoiselle?
Il se leva du lit, et alla ouvrir une des armoires. Il en tira une grosse valise qu'il posa à plat sur le sol. Il l'ouvrit et en sortit un petit sac a dos, qu'il remplit avec du matériel photographique et son ordinateur dans la poche principale, et sur les cotés deux ou trois chargeurs peu volumineux, qui correspondaient au fusil compact, de la taille des pistolets mitrailleurs d'il y a 50 ans, qu'il posa à côté. Il prit deux chargeurs supplémentaires qu'il glissa à coté des munitions spéciales de son pistolet. Il mit son fusil à l'épaule et passa son manteau par dessus. Il vérifia qu'il pouvait le saisir sans problème puis se tourna vers Indigo.
Équipez vous léger. Une voiture de location nous attend en bas. Nous partons à la pêche aux infos.
Depuis trois heures déjà, certains passants avaient constaté la présence d’une jeune fille assise à la table d’un café, en soi rien de bien étonnant, sauf qu’elle n’avait esquissé le moindre geste depuis son arrivée, tout son corps était raide, son visage semblait gravé dans la pierre, il aurait été aisé de la confondre avec une statue sortit tout droit d’un livre sur la Grèce Antique. Insone, du moins la chose qui paraissait avec son visage, fixait l’hôtel face à elle et son attention n’avait jamais vacillé, pas le moindre instant. Elle le vit d’abord lui, l’homme aux cheveux violets, droit, grand et menaçant, un air d’avidité chasseresse sur la figure, suivit quelques instants plus tard par la jeune fille à la plume, jolie et insouciante. Sa première mission avait été conçue pour être la plus simple possible, trouver l’homme et la femme qu’on lui avait montré sur des photos, les suivre, les observer et valider ou non la réussite de leur mission à eux. Même si pour 411, cela n’avait aucun sens. Jeanne lui avait réexpliqué ce qu’il devait faire, point par point, en divisant linéairement toutes les étapes qu’elle avait inscrites sur un bout de papier, papier désormais dissimulé dans la poche de la fausse Insone(qu’elle ne manquait pas de consulter toutes les dix minutes). Et malgré la soi disant facilité de cette mission d’observation de base, trois mois de préparation furent nécessaires. D’abord réapprendre à côtoyer d’autres personnes que les six que 411 connaissait depuis son enfance, ceci à travers de nombreuses promenades dans les rues qui entouraient le centre. Aujourd’hui, il s’était à peu près habitué à l’effervescence de la ville et n’en était plus effrayé. Et le voilà maintenant, assis sur cette chaise, en extérieur, attendant simplement que quelque chose se passe, afin de pouvoir se mettre en route. Sauf que le patron de « l’Angelot » ne l’entendait pas de cette oreille. Il s’était lassé de voir cette étrange jeune femme immobile, qui n’avait pas daigné commander quoi que ce soit et rétorqué au serveur qu’un sourire crispé : - Excusez moi mademoiselle, si vous ne commandez rien, vous pouvez pas rester ici, je suis quelqu’un d’occupé vous voyez, et vous occupez une place sans payer, ça va pas du tout ! 411 se souvint. Jeanne se tenait en face de lui, les sourcils froncés et les traits crispés : - Lorsque tu te trouves au milieu d’un groupe de gens, tu fais comme moi. Il faut que tu donnes l’impression d’être occupé, que tu es en train de faire quelque chose, quelqu’un qui erre sans but est remarquable. À l’inverse quand tu es entouré que de quelques personnes, ta seule arme est ton sourire.
Revenu à l’instant présent, c’est ce que fit la fausse Insone, dévoilant des dents d’une blancheur parfaite. Seulement 411 avait oublié le reste des paroles de Jeanne Johnson, sur le fait qu’il n’était pas toujours bénéfique de sourire tout le temps sans prendre en compte le contexte. Joseph Etzano est ce qu’on pourrait décrire comme un homme sympathique, calme et agréable, charmant avec sa famille, ses voisins et surtout ses clients. Du moins jusqu’à maintenant. Son épouse l’avait trompé trois mois plutôt et elle était tombée enceinte du bâtard d’un autre. Et quand il vit cette fillette qui se tenait assise en souriant, tandis que sur ses épaules pesaient une lassitude et une tristesse infinie, il perdit son sang froid et devint quelqu’un d’autre, transformé par la colère. Il saisit Insone par le bras sans ménagement, l’injuriant de tous les noms, 411 était peu habitué à la violence gratuite, malgré tous ces entrainements au combat. Et lorsqu’il se sentit soulevé, il se recroquevilla sur lui-même tandis que Joseph le tirait vers le haut , et une fois que la jeune femme fut debout, il la poussa en dehors de la terrasse, déterminé à se débarrasser de ce parasite. 411 retomba sur ses fesses, fixant incrédule cet homme qui fulminait et une fois qu’il eut déversé toute sa rage, il fit demi-tour et s’engouffra dans le bar. Les gens autour, estomaqués et surpris aussi (la plupart connaissaient Joseph depuis longtemps et ne l’avait jamais vu dans cet état), aidèrent la fausse Insone à se relever, dans une volonté presque insipide d’aider. Tout en remerciant ses « sauveurs », Moisson reporta son attention sur la façade de l’hôtel, il devait réussir ce qu’on lui avait confié, cela ferait tellement plaisir à Jeanne.
[Bon vu que Indigo et son joueur ne sont plus là en ce moment, Alex et moi on s'est mit d'accord pour la faire sauter. S'il y a besoin d'elle je demanderai à ce qu'on la pnjise, sinon pour des actions simples je les ferai moi même. ]
Jack et sa nouvelle partenaire sortirent de la chambre, pour rejoindre l'entrée de l'hôtel. Un jeune garçon d'hôtel vint à leur rencontre, leur annonçant que la voiture réservée les attendait devant l'entrée. Voilà du service rapide. Jack déposa une pièce dans la main du garçon et prit les clef qu'il lui tendait. Les deux humanoïdes descendirent les quelques marche d'un pas tranquille jusqu'à la berline qui les attendait juste devant l'entrée.
Jack mit le matériel à l'arrière, avant de monter pour s'installer au volant. Il démarra et partit rapidement vers le centre ville, avant d'obliquer vers le quartier d'East south, guidé par le GPS de l'engin qui aux abord ressemblait à une voiture de classe moyenne, mais avec quelques options qui peuvent être intéressantes, et surtout un moteur survitaminé capable de telles accélérations que les anciens dragsters pourraient envier.
Ils ne mirent pas longtemps avant d'arriver dans le dit quartier. Jack alluma un appareil destiné à repérer les mutants, d'une façon qu'il ignorait. Plus puissant que le détecteur de sa montre, sa porté s'en retrouvait grandement améliorée. Ils tournèrent dans le quartier pendant près de 1h30. Plusieurs fois Jack cru avoir capter une cible, mais c'était juste des parasites. Légèrement exaspéré, Jack décida de refaire un tour dans quelques rues par lesquelles ils étaient déjà passé. Soudain, un bip fort et clair retentit dans la voiture. Jack faillit piler, surpris par le bruit. Il regarda son écran. Il y avait bien quelque chose. Il ralentit un peu, laissant l'appareil affiner l'origine du bip. Quand il obtint une direction, Jack se gara sur le côté droit de la rue, et arrêta le moteur.
Jack contrôla l'appareil de détection, et repéra la maison indiquée. A l'aide de ses jumelles électroniques, il put voir le nom des propriétaires. Mr et Mme Wanderberg. Pas un nom américain ça. Il fit signe à Indigo, puisque tel était son nom, de faire une recherche sur cette famille. Pendant ce temps, Jack prit son appareil photo et se prépara à mitrailler tout ce qui bougerai dans son champ de vision. Le moment le plus long et le plus important d'une traque allait commencer.
** Que le jeu commence ... **
Un sourire carnassier aux lèvres, Jack s'installa confortablement, attendant le moindre mouvement.
Avançant sur l'étroit chemin dallé, "Doug' arriva sous le portique d'entrée. C'est alors qu'une voix féminine mais familière retentit des hauts parleurs latéraux, mais minutieusement cachés.
Bienvenue à la demeure Wanderberg monsieur. Que puis-je faire pour vous ?
Il s'agissait en fait d'une intelligence artificielle industrialisée à grande échelle pour le confort des classes moyennes, elle s'occupait notamment de l'accueil des visiteurs. Alex connaissait cette voix, étant donné que c'était un gadget assez répandu aux états-unis.
Bonjour, je suis le réparateur. Mr. Wanderberg m'a donné rendez-vous ici.
Je vais l'avertir.
Il y eu un petit grésillement, signe de la coupure du système et du début de l'attente pour Alex. Il avait de la chance, les propriétaires devaient déjà être là, sinon il aurait été prévenu par cet étrange mais ingénieux système électronique. Du coup, son regard divagua et passa respectivement sur les nains de jardins aux sourires maladroits fièrement posés sur le gazon, sur la niche du chien (cirée et nettoyée tout les jours ?) sans chien, puis sur la pelouse, tondue avec le zèle d'un professionnel. Enfin, de fil en aiguille, son regard se posa nonchalamment sur un véhicule modeste qui venait à peine de se garer lorsqu'il entendit le cliquetis du système de verrouillage de la porte. Un homme droit, grand mais habillé simplement se présenta au mutant, sourire colgate et brushing impeccable.
Vous êtes Doug' ? Entrez ! Je vais vous montrer la bête ! Haha !
Alex entra, mallette d'outils en main, avec l'air faussement ravi de rencontré son client au rire narquois et insupportable. Il ne se doutait pas que, de la rue, quelqu'un de peu scrupuleux (:p) l'épiait.
Epoussetant son pantalon poussiéreux, Insone perdit de vue pendant quelques secondes ses deux cibles. Et lorsqu’elle entendit le bruit d’un moteur qui démarrait, elle releva brusquement la tête, une lueur surprise au fond des yeux. Elle bouscula les quelques personnes qui l’entouraient encore et vit une voiture démarrer avec en son sein les deux autres humanoïdes. Elle fit chuter un homme et partit en courant derrière le véhicule. On vit une femme traverser la route à toute allure manquant de se faire écraser plusieurs fois. On vit à travers toutes les rues que traversèrent Jack et Indigo, la même femme inexpressive se presser hâtivement. Le plus remarquable était que malgré la distance parcourue, son visage ne reflétait aucune fatigue.
Lorsque le véhicule cible ralentit son allure, Insone fit de même, il n’était plus nécessaire de pourchasser la voiture comme un chien le ferait. Profitant ainsi de la vitesse moindre de l’automobile, elle jeta un coup d’œil autour d’elle, plus par professionnalisme que par réelle curiosité. C’était une banlieue typique, une route très large et bitumée, des maisons coquettes et des gazons parfaitement tondus, le cadre n’aurait pu être plus idyllique. À un moment donné, l’auto s’arrêta à un feu rouge et l’humanoïde s’approcha de ses confrères un peu plus et ce malgré son statut de piéton. Pour distancer Moisson, il aurait fallu au moins une formule 1 ! Toutefois Insone remarqua un phénomène étrange, lorsqu’elle s’approchait trop, il y avait comme un grésillement dans sa tête et elle perdait progressivement l’usage de ses membres. Jeanne lui avait expliqué que certains appareils pouvaient avoir de tels effets, elle lui avait également conseillé de ne pas trop s’approcher de tels engins. Et il semblait que ses confrères faisaient usage de ce type de machines, ce qui posait un soucis pour la suite de la mission. Il lui faudrait rester constamment en retrait. Lorsque la voiture démarra à nouveau, Insone lui laissa un peu d’avance et ralentit sa course. Tous trois firent le tour du quartier pendant plus d’une heure, visiblement Ortiz et Indigo (Insone avait retrouvé leurs noms sur son papier) cherchaient quelqu'un ou quelque chose. 411 toujours à distance du véhicule, se dissimulant de temps en temps derrière un arbre, commençait à se lasser de ce petit jeu. Quelque minutes plus tard la voiture se gara, chose qu’attendait Insone depuis un très long moment déjà. Cependant, le chauffeur et sa compagne ne descendirent pas. Ils attendaient quelque chose, et visiblement Moisson allait devoir les imiter.
HRP:Mauvais, mauvais, navré...Tiens Luc au passage, est-ce normal que tu n'ai plus d'avatar?
Alex D. Turner
Type Sigma
Sujet: Re: [RP] Visite impromptue (Ouvert) [Alex+Humanos] Mer 14 Oct 2009 - 10:45
La porte se referma, et l'hôte de la maison emmena le mutant dans la pièce où régnait une antiquité aussi vieille que le réparateur. Assise sur son trône de poussière, la machine, inanimée depuis des lustres, n'avait plus jamais donné signe de vie depuis que le propriétaire avait senti un mince fumet de brulé en sortir. Généralement, les gens ont tendance à paniquer, mais vraisemblablement, Monsieur Wanderberg s'en fichait éperdument. Bref, la question fatidique tomba :
Vous pouvez faire quelque chose ? Parce que, de toute façon je le jete sinon.
Je dois pouvoir y faire quelque chose. Sans doute simplement de la poussière qui a grillé un circuit. Laissez moi quelques minutes.
Alex ouvrit sa malette, et chercha dans sa valise à trésor un outil antique appelé "Tournevis". Il s'en servit pour éventré la bête malade et découvrir ses maux. Et le diagnostic s'avéra juste, car il fallait simplement changer la carte mère et son processeur, tombés en rade complète.
C'est bien ce que je pensais. Si vous voulez le réparer complètement, je vous enverrai quelqu'un qui se chargera de remplacer les pièces abimées. La note ne devrait pas être trop salée, rassurez-vous ...
S'obligea-t-il à préciser en voyant la tête du bonhomme, qui se sentit soudain rassuré. Après avoir rhabillé la pauvre unité centrale de sa coque, le téléporteur salua son hôte et se fit raccompagner à la porte. Mallette en main, il traversa le jardin -en veillant bien à utiliser le petit chemin de dalles tout mignon !- et arriva sur la rue. D'un air nonchalant, il jeta un œil à sa montre-gps et se dirigea vers la station de tram la plus proche. Celle par laquelle il était venu, donc.
[HRP - C'est court mais bon, je vois pas trop quoi dire de plus Xd - HRP]
Jack Ortiz
Humanoïde
Sujet: Re: [RP] Visite impromptue (Ouvert) [Alex+Humanos] Mar 27 Oct 2009 - 14:09
L'attente ne fut pas longue. Environs 7 minutes après que Jack se soit garé, deux personnes sortirent de la maison. Jack saisit son appareil photo, et se mit à canarder les deux hommes. Il ne savait pas lequel des deux était le mutant, alors autant faire comme si les deux l'était. Il pris des photos sous tout les angles de leur visage, ciblant précisément les yeux, peut être l'un des marqueurs les plus fiables à l'heure actuelle pour l'identification, le marché du changement d'yeux étant à l'heure actuelle peu fiable et extrêmement cher.
L'un des deux hommes partit vers la porte de sortie, et s'engagea dans la rue. Le détecteur lui fit un bon quand il réagissait au mouvement du porteur du gène mutant. Jack pu donc affirmer avec une presque parfaite exactitude que le mutant qu'il avait repéré était l'homme qui s'éloignait à présent de sa voiture. Jack attendit un peu qu'il s'éloigne, avant de démarrer la voiture. Il passa l'appareil à Indigo. Télécharge les images, et balance les à la base de donnée. Je veux tout savoir sur lui, nom prénom, date de naissance, femme, amante, ou amant je m'en branle. Sort tout. S'il est fiché ça serait encore mieux. Au moins on saurait à quoi s'attendre.
Jack démarra en trombe, prenant la direction de l'hôtel. Il ne pouvait pas suivre le mutant avec ce véhicule, bien trop visible. En démarrant, il vit l'espace d'un instant une gamine, ou plutôt une adolescente, pour tout le monde est un gamin, qui semblait suivre la voiture du regard. Drôle de regard d'ailleurs.
Il reprit la route de l'hôtel, roulant un poil trop vite ( quoi c'est pas grand chose 90 km/h, regardez taxi 1,2,3 et 4 ), et envoya quelques voitures dans le décor en grillant les feux rouges. Même si l'électronique permettait d'éviter la plupart des accidents aujourd'hui, il arrive encore que les logiciels ne sachent pas quoi faire quand un taré vous double en passant à 2 cm de la carrosserie et vous pousse légèrement pour pouvoir se rabattre.
Jack et Indigo retournèrent rapidement jusqu'à la chambre, laissant le chauffeur de l'hotel se demander qu'est-ce qu'il y a bien pu se passer avec cette bagnole en voyant les traces et les enfoncements, qui commençaient à se résorber. L'agent de la BCGDCA balança sans remord pour le matériel qu'il contenait par terre, et saisit son ordinateur. L'holoécran indiquait qu'ils avaient une réponse pour l'identification. Un peu fébrile, Jack ouvrit le message. Son visage indiqua très vite une grande déception. C'était un rapport sur les Wanderberg. Rien de particulier, à part que le mari était féru d'anciennes machines que l'on osait appeler ordinateur. Rien de comparable par rapport aux appareils que tout le monde pouvait se procurer, et encore moins par rapport au matériel dont disposait l'agence pour qui les deux humanoïdes bossaient. Il ferma l'écran, et se leva pour se rendre jusqu'à la fenêtre, en se frottant le menton où un semblant de barbe commençait à pousser. Au moins il pouvait écarter cette famille là de son collimateur.
Pendant qu'il réfléchissait, un bip discret le ramena à la réalité. Il se retourna et vit que l'holo écran s'était rallumé. Une autre réponse du QG. Peut être qu'il allait enfin avoir ce qu'il voulait. La réponse s'afficha.
Voyons voir... tient il y a la réponse de deux bases de données. L'une du QG et l'autre des registres civils. Commençons par celle du QG. Alex Douglas Turner, 38 ans, a été fiché car vacciné, a fait partit de l'Institut Xavier avant qu'il soit détruit, et notamment du groupuscule X-Force, tient c'est un téléporteur... ça ne va pas être facile de l'avoir celui là. J'espère que la machine d'Indigo marche correctement et nous lâche pas avant que l'on ai pu le maitriser.
L'autre fiche maintenant. Douglas, tient il s'est pas foulé pour changer de nom. Il a un petit commerce de réparation en tout genre. Ok j'ai l'adresse.
Un grand sourire aux lèvres, Jack se tourna vers Indigo.
Et bien nous allons pouvoir passer à l'action... préparez votre matériel
[HRP - Je suppose que tu vas aller à la boutique d'Alex, vu que tu as l'adresse. Si c'est pas le cas dis-le moi, je posterai ^^ Si non ben, je passe mon tour, je vois pas quoi dire d'intéressant Xd Vu qu'il va se contenter de rentrer ... - HRP
Sujet: Re: [RP] Visite impromptue (Ouvert) [Alex+Humanos] Dim 24 Jan 2010 - 17:42
[Hum... n'ayant pas trouvé de suite, je vais poster un nouveau sujet dans la rubrique Doug's Shop. J'édite et je met un lien dès que j'ai fini de poster.]