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[RP] Le repos des héros

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AuteurMessage
Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyLun 8 Aoû 2011 - 21:15

19h09 10 février


-« Et voilà envoyé ! »

La mutante faisait fermement coulisser le clavier de son communicateur. Une petite musique confirmait que le message venait d’être envoyé à tout le répertoire des pensionnaires de l’Institut Moderne le 10 février 2052 à 19h10 exactement. Soit à peu prés toute la nouvelle génération mutante présente sur le continent. Avec un petit sourire Virginie envoyait un autre message à son complice dans l’équipe pédagogique de la bâtisse. La compagnie de transport avait accepté d’apprêter trois cars pour le retour de la fête évitant ainsi tout souci de sécurité au petit matin.

En somme tout était prêt. L’association de la londonienne et des autres fêtards du manoir avait été efficace. Ils avaient trouvé l’endroit parfait. Un ancien entrepôt récemment transformé en boîte de nuit. Pas n’importe quelle boite de nuit. La boite de nuit undergund. Celle des mutants. Celle que lus humains ne connaissait qu’à travers les rumeurs. Le gérant était un ancien membre de l’Institut. Il avait été surprit –ravi- d’entendre la jeunesse expliquer son idée demandant même des nouvelles de Miss Lemington et des autres.

En moins de deux heures les cartons d’invitations avaient été imprimés. Tout était fait avec une vitesse prodigieuse, c’était là l’avantage de vivre dans une société du virtuel. Tel un vent de révolte silencieux les organisateurs avaient transmis les informations. Virginie faisait des allers-retours entre les différents commerçants du quartier pour s’assurer que tout serait là. Une petite équipe c’était spontanément formée qui travaillait avec enthousiasme. Ce n’était pas si différent que de gérer les commandes. La jeune fille avait appelé son amoureux pour lui proposer de prendre un train et de les rejoindre à l’improviste. Après tout c’était sa fête aussi.

Tout le monde était invité, des employés aux professeurs, pour cette soirée. Parish avait même lancée une annonce sur le net pour les « indépendants » donnant simplement l’heure et le lieu. Le temps passait plus vite que l’éclair. Jusqu’à ce qu’elle se retrouve, avec les deux autres élèves, derrière les platines entrains de négocier avec le DJ. Chacun avait sa propre idée du programme musical tandis que les derniers détails du buffet se mettaient en place. Prise au cœur de toute cette activité Virginie rayonnait presque. C’était de ça qu’elle avait besoin pour ne pas sombrer elle aussi.

Elle surveillait l’heure comme une ado entrain de vivre sa première boume ce qui faisait beaucoup rire. Ses yeux épiaient le moindre coin d’ombre à la recherche d’un problème. Elle voulait que tout soit parfait. Elle voulait que tout le monde puisse enfin baisser sa garde et s’amuser pour de bon. Léa était déjà là soutien inébranlable de ces dernières semaines. Elle lui faisait un clin d’œil, en se dirigeant vers le bar, où des caissons de soda et de bière attendaient de servir. Les spots s’allumaient brutalement pour diffuser une lumière violine dans l’immense salle.

Le souvenir du bal de fin de lycée accentuait la pression sur ses épaules. C’était maintenant qu’elle pouvait briser la malédiction. Un vieux tube d’Adèle passait dans les enceintes. Les mutants entrains petit à petit et étudiaient le lieu avec curiosité, ou habitude, selon les cas. Leur camarade attrapait sa bouteille d’eau vide avant de redescendre par l’escalier de derrière pour rejoindre les cuisines. Olga avait accepté de participer sur le pouce. Elle dirigeait avec énergie les opérations. Voyant la blondinette passer dans l’allée elle la hélait avec une douce autorité.

-« Stop. Du calme jeune fille. On décompresse. Va en salle. Oust. »

Les yeux bleus papillonnèrent le temps que l’ordre prenne tout son sens dans l’esprit de Virginie. Elle ne voulait pas se poser. Son corps avait besoin de bouger. C’était tout le temps comme ça quand les émotions la dépassaient. Elle jetait un discret coup d’œil à sa montre. La cuisinière eu un petit rire maternelle.

-« S’il peut il viendra. Maintenant file poudrer ces joues ! »

Son rire portait les pas de la demoiselle jusqu’à une arrière salle. Les employés du club reconnaissaient sa silhouette et annonçaient que ses collègues étaient entrain de mètre les dernières affiches pour prévenir toutes protestations du voisinage. Bien. Tout se passerait bien. N’est-ce pas ? La communauté mutante était bien trop consciente des risques. La petite blonde se débarrassait de sa veste en vitesse, lissant le bas de sa robe par tic et filait vers l’accueil du bâtiment.



Dernière édition par Virginie Parish le Lun 19 Sep 2011 - 20:23, édité 2 fois
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Léon Asakura

Type Omega

Type Omega

Léon Asakura

Alias : Abyss
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans, mais en parait 28
Profession : PDG d'Asakura Corp.
Affinités : Koji, Samarah, Sinéad, Alex, Virginie
Points XP : 1250


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Hydrokinésie Hydromorphose Hydrogénèse
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMar 9 Aoû 2011 - 0:04

Honnêtement, Léon ne s’attendait pas à ce que Virginie prenne son rôle d’organisatrice de soirée aussi sérieusement. La demoiselle s’était chargée du moindre détail avec une efficacité monstre mais le plus surprenant était certainement la vitesse à laquelle elle avait mis tout cela sur pieds. L’ancien directeur devait reconnaître que la jeune femme avait fait un travail parfait, prévoyant tout le déroulement de la soirée, de sa promotion jusqu’au raccompagnement des fêtards chez eux, via des cars qu’elle avait fait spécialement loué pour l’occasion. Léon avait tenu à ce que Virginie le tienne au courant dans l’avancement du projet, en partie parce qu’il était le porte-monnaie de cette soirée mais aussi pour pouvoir freiner l’enthousiasme de la demoiselle lorsqu’il jugeait cela nécessaire. Mais dans l’ensemble, cette dernière était parvenue à rester modeste dans sa vision de la fête et Léon n’avait presqu’aucune fois posé son veto à ses idées.

L’ancien directeur soupçonnait Virginie de mettre autant d’énergie et d’aplomb dans ce projet afin de ne pas penser à autre chose. Il revoyait encore son visage blessé lorsque June leur avait interdit d’organiser une fête à l’Institut car elle ne voyait aucune raison qui mériterait d’être célébrer. Bien évidemment, Virginie et Léon avait parfaitement compris le sens de ces paroles et la jeune femme blonde semblait avoir été profondément touchée par la colère et les mots de l’humaine, bien qu’il était évident qu’ils n’étaient pas directement dirigés envers sa personne. De toutes les personnes de l’Institut, Léon avait très vite remarqué que Virginie était certainement celle qui savait le moins bien cacher ses émotions. Son visage montrait immédiatement tous les sentiments qui traversaient la demoiselle. Le mutant se demanda à quel moment il avait perdu cette candeur et cette innocence qui paraissaient encore tant vivace en Virginie, malgré le monde hostile dans lequel elle vivait. Il priait également pour que celle-ci conserve cet aspect de sa personnalité le plus longtemps possible.

Le mutant découvrit l’endroit où Virginie avait tenu à organiser la soirée au moment où elle lui présenta le contrat de location de la salle, où on pouvait lire le nom de l’endroit, son adresse mais surtout le prix de ladite location. Même si l’argent n’était pas un problème pour l’asiatique, ce dernier ne put s’empêcher de tiquer en voyant le prix car à cela s’ajoutaient l’achat des boissons et de la nourriture ainsi que le promotion de la soirée, sous la forme de plusieurs centaines de cartons d’invitations et d’affiches. Mais c’était Léon qui avait eu cette idée et au fond, peu lui importait le montant total de cette soirée car celle-ci était avant tout destinée à mettre du baume au cœur aux personnes touchées par les événements des dernières semaines. Ils avaient tous, autant qu’ils étaient, mérité d’oublier la dure réalité le temps d’une grande fête où leur seule souci serait de se demander quand est-ce que le DJ passerait enfin leur musique préférée. De plus, grâce à ses nombreux contacts, Virginie avait tout de même réussi à faire des coupes dans les frais. Par exemple, elle avait réquisitionné l’aide de la cuisinière du manoir qui s’était empressée de préparer toutes sortes de plats pour l’occasion, trop heureuse de pouvoir participer elle aussi à ce projet.

Le soir tant attendu arriva et Léon, qui s’était avancé dans son travail les jours précédents, quitta le bureau administratif de l’Institut de bonne heure. Koyuki et lui-même avait presque totalement rattrapé tout le retard accumulé, selon Léon, il ne leur faudrait plus que deux ou trois jours pour que l’Institut se remette totalement sur les rails, administrativement parlant. Le mutant regarda sa montre et vit qu’il était dans le temps. Il rejoignit sa chambre, prit une douche et enfila sa tenue de soirée. Il jeta un dernier coup d’œil dans la glace afin de peaufiner les derniers détails et lorsqu’il fut fin près, il prit la direction du garage où l’attendait son carrosse. Sur le chemin, le directeur par intérim put remarquer l’agitation qui régnait dans l’aile réservé aux étudiants. Ces derniers étaient tous plongés dans leur préparatif pour la soirée et l’on pouvait entendre les bruits de pas précipités allant d’une chambre à un autre, d’une chambre aux douches communes et inversement, les avis que les pensionnaires se donnaient mutuellement et tout cela, accompagné par un nuage composé de plusieurs parfums masculins et féminins, de déodorant et de laque pour ne citer que les plus importants. A en croire l’excitation qui régnait, il y avait fort à parier que le manoir demeurerait totalement silencieux ce soir, pour le plus grand bonheur de Sam’ et de June, pensa Léon. Arrivé au niveau du garage, le mutant s’approcha de sa voiture et prit place à l’intérieur. Cela faisait un moment qu’il n’avait plus conduit son engin et lorsqu’il se fut assis sur le siège du conducteur, il se rendit compte à quel point cela l’avait manqué. Léon posa son doigt sur le détecteur d’empreinte digitale, qui servait de clé de contact et après que la voiture ait reconnu son propriétaire et que le moteur se mit à tourner, l’asiatique ouvrit la porte du garage et démarra.
Le mutant remarqua la présence du car qui attendait les pensionnaires alors qu’il passait les grilles d’entrée de la propriété. Cela avait également été l’idée de Virginie et Léon félicita intérieurement la demoiselle.

Honnêtement, Léon avait eu très peu d’occasions de rouler à Londres et de ce fait, il connaissait vaguement le nom des rues et par extension, il ignorait où se situait l’endroit où avait lieu la soirée. Mais la technologie était là pour le seconder aussi le mutant s’appuya sur les directives de GPS pour se rendre sur les lieux. L’ancien directeur fut parmi les premiers à arriver à l’entrepôt reconverti en boite de nuit pour mutants. Après avoir rapidement discuté avec les vigiles à l’entrée, l’asiatique pénétra dans la salle et put enfin admirer le résultat final de l’énorme travail qu’avait effectué Virginie ces derniers jours. D’ailleurs, en parlant du loup, Léon aperçut la demoiselle qui se dirigeait vers sa position. Celui-ci fit un geste afin d’attirer son attention et lorsqu’elle fut à portée de voix, le mutant put finalement lui délivrer ses impressions sur l’endroit.


« Et bien Virginie, on peut dire que tu t’es donnée beaucoup de mal. L’endroit est… pas mal, très bien même. Je pense qu’on peut considérer la première partie de notre projet comme parfaitement accomplie et je suis certain que la seconde partie sera tout aussi parfaitement réussie. Combien de personnes attends-tu ce soir ? »
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Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
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MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMer 10 Aoû 2011 - 15:19

Nakor était sur le net, préparant des vacances pour le sud de la France, sont pays natale et sa région d'origine. Après tous ces événements récents, il avait quand même gagné le droit à quelques repos, de toutes les façons en ce moment les cours étaient très difficiles à donner, les élèves étant trop enclin à la discussion et aux rumeurs. Il reçu alors un message de Virginie. Se demandant bien ce que cela pouvait être il se dépêcha d'ouvrir le mail et le parcouru. Il n'en fallu pas plus au vieil homme pour acquiescer devant son écran et sans même donner de réponse à cette invitation, se leva, mis en veille son ordinateur et alla se préparer. Nakor aimait beaucoup les petites fêtes comme celle qui semblait se préparait, il aimait aussi danser et rire, boire un bon coup et ... mince! Le professeur stoppa net ses activités et se précipita sur son bar personnel. Il remua les bouteilles et en chercha une, il poussa alors un profond soupir de soulagement

"Haaaaa, te voilà toi! Et tu n'es pas vide ... je suis pas passé loin!"

Puis Nakor éclata de rire dans sa propre chambre comme le vieux fou qu'il était. Il posa la bouteille sur le bar et termina d'aller se préparer. Comme à son habitude, Nakor déplia son costume : un pantalon noir, un petit gilet, une veste et un chapeau. Il regarda alors ses chemises et choisit la bleue. Une belle chemise bleue, sur laquelle il enfila donc son gilet de serveur. Il mit ensuite son pantalon, mit sa veste, décida de laisser de côté sa cravate et se dirigea vers son bar.

"Les petits jeunes, ils sont gentils comme tout, mais ... ils n'ont certainement pas pensé à ma petite boisson préférée hein?"

Puis Nakor saisit la bouteille et se retourna. Devant lui était en lévitation une petite flasque en métal, la flasque personnelle du professeur. Le bouchon se dévissa comme par magie et Nakor put verser le contenu de la bouteille qu'il avait prélevé de son bar, dans la flasque. Le bouchon se referma et la bouteille vint jusqu'à la main du vieil homme. Bien sur il n'y avait pas de magie là dedans, juste de la mutation. Nakor jeta la bouteille qui désormais était vide puis se dirigea vers la sortie de l'Institut, fringuant avec sa canne, son chapeau haut de forme et son costume flambant. Il claudiqua jusqu'à sa voiture, jeta un coup d'œil en direction du car qui attendait là parmi d'autres et pouffa

"Hooo, je vais plomber l'ambiance chez les jeunes si je monte avec eux!"

Puis Nakor fit tourner le contact de sa vieille PONTIAC et parti en trombe de l'Institut. Le tableau de bord se releva alors et Nakor pianota sur son GPS. La voiture proposa alors deux modes de gestion : un manuel et un autre automatique. Nakor vociféra

"Manuel!"

Non mais et puis quoi, il savait conduire! Le volant fut donc libéré et le GPS indiqua doucement la direction à suivre. Nakor finit enfin par arriver devant la salle. Il parka sa voiture non loin de là et pénétra dans les lieux sans qu'on lui demande son reste, c'est que le vieil homme était un enseignant et donc quelqu'un de connu chez les mutants. Il y avait de la musique, des jeux de lumière et quelques secondes après son arrivée, il put voir déjà quelques mutants par ci, par là, dans les coins, étant encore trop timide pour oser s'avancer sur la piste et préférant siroter leur boisson. Par réflexe Nakor tapota sa poche intérieure, pour sentir sa bonne vieille flasque et approcha. Une nouvelle musique fut donc envoyée par le DJ, une vieille musique rétro, un brin proche de ce que Nakor appelait du rap. C'était ce fichu Pitbul. Le professeur s'esclaffa de rire et s'amusa seul sur la piste en faisant quelques mouvements que les rappeurs affectionnaient tant, en donnant des petits coups de poignée, le pouce et l'index relevés. Une momie qui faisait du rap, voilà ce que c'était. Puis explosant encore plus de rire à ses propres bêtises, Nakor s'approcha d'un pas vif et joyeux en direction de Virginie et de Léon. Il arriva le sourire aux lèvres et s'inclina en disant

"Monsieur Asakura!"

Mais comme si Nakor appelait les gens par leurs noms! Il explosa encore de rire et envoya une grande claque plus que puissante pour son âge, dans le dos de Léon tout en ajoutant

"Sacré Léon, content de vous voir ici avec une aussi bonne mine! Comment allez-vous?"

Puis se tournant vers Virginie, il ouvrit en grand ses bras et ajouta

"Et la plus belle de toute!"

Puis Nakor se permit de déposer un baiser sonore sur la joue de la jeune femme avant de terminer ainsi

"Dis-moi un peu, comment vas-tu?"

Puis Nakor attendit d'avoir des réponses avant d'aller plus loin. Décidemment quelle bonne idée que cette fête !
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Almare Dashek

Type Alpha

Type Alpha

Almare Dashek

Alias : Sekhmet
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 17
Profession : Aucune
Affinités : Alex qui l'a accueillie
Irgit la grosse peluche
Virginie une alliée inespérée
Points XP : 219


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Animorphose
Type: Alpha
Niveau: 0

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyDim 21 Aoû 2011 - 18:09

Almare se morfondait dans sa chambre, retournant dans sa tête les récents évènements, quand elle reçut le message de Virginie l'invitant à la fête

*Tiens elle a mon numéro* se dit-elle avec étonnement.

Elle n'avait en effet pas vraiment eu le temps de faire plus ample connaissance avec la jeune fille, celle-ci étant visiblement très occupée, alors qu'elle même ne savait guère quoi faire de ses journées en dehors des cours. Son temps libre se résumant à écrire des mails à ses frères, lire compulsivement tout ce qui lui tombait sous la main, et errer sans but dans le parc de l'Institut, elle décida d'aller à cette soirée. Cela lui permettrait de surcroît de faire connaissance avec les autres membres de l'Institut dans une atmosphère plus détendue que celle des salles de classes.

Elle posa le dernier roman dans lequel elle était plongée depuis un bon moment.


*Déjà à la moitié... pourvu qu'il y ait une suite!*
soupira-t-elle. Elle inséra le marque-pages à l'endroit voulu, et posa son livre sur la table de nuit. Elle se leva et après quelques assouplissements se dirigea vers l'armoire. Elle eût une grimace désespérée... elle n'avait pas eu le temps, ni le courage (car elle ne connaissait pas la ville), de sortir pour une séance shopping, et les maigres effets qu'elle avait rapporté d'Afrique risquaient de ne pas être à la hauteur de l'évènement...

Son regard accrocha un morceau de tissu blanc et son visage s'éclaira. La robe que ses frères lui avaient offert pour son dernier anniversaire! Elle l'avait presque oublié. Elle la prit et saisit ses affaires de toilettes avant de se précipiter dans les douches.

Une fois prête, elle se rendit dans le car et attendit que les autres pensionnaires arrivent, puis, bien installée côté fenêtre, elle observa attentivement le paysage pour être capable de retourner en ville seule quand elle en aurait besoin. Une fois arrivés, elle attendit que le car se vide de tous ces jeunes qui l'intimidaient par leurs cris et leurs conversations bruyantes avant de se faufiler derrière eux dans la salle.

Elle eût vite fait de repérer Virginie dans la foule et se dirigea vers elle. Une tête connue, c'était toujours plus rassurant!!!


Salut! Besoin d'un coup de main? demanda-t-elle une fois arrivée à sa hauteur. Elle offrait son sourire à la jeune fille qu'elle espérait pouvoir bientôt considérer comme une amie.
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Sinéad O'Hegarty

Type Sigma

Type Sigma

Sinéad O'Hegarty

Race : Humaine mutante
Clan : Institut
Age du perso : Trente-sept ans
Profession : Généticienne
Affinités : Sa fille : Aisling ; Des amis : Samarah, Koyuki, Léon, Nakor
Points XP : 1275


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Pouvoir: Concrétisation des rêves
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMar 23 Aoû 2011 - 20:28

Mardi 6 Février 2052, 19h

Elle n'avait même pas appris encore la nouvelle du réveil de Samarah – elle était en train de travailler dans les laboratoires, il était un peu tard et elle commençait à se dire qu'il était temps de quitter les lieux, quoique cela faisait quelques heures qu'elle était persuadée d'en avoir presque fini avec l'expérience qu'elle menait – que son portable vibra et, le retirant de sa poche, elle vit un message, signé Virginie Parish (le nom lui disait quelque chose – n'était-ce pas une élève ?), qui l'informait qu'elle était invitée à une fête pour célébrer le réveil de la directrice, Samarah Lemington.
Samarah était donc réveillée ?! À cette nouvelle, Sinéad fila vers sa chambre.


Samedi 10 Février 2052, soirée

Quatre jours plus tard, l'irlandaise devait faire face à de terribles choix, aux conséquences peut-être graves. Devait-elle s'habiller de noir, comme elle préférait d'habitude, ou au contraire marquer le coup et sortir du terne, prendre quelque chose de plus vif, de plus lumineux ? Elle hésitait fortement, comparait les tissus, le reflet qu'ils faisaient sur sa peau. Elle ne devait pas trop tarder : elle avait donné rendez-vous à Aisling, car elles y allaient ensemble, dans le Hall à 18h30. Or il était déjà 18h. Il fallait faire vite.
Alors, quoi ? Le noir serait-il trop sombre, à connotation trop forte pour s'en vêtir ce soir ? Peut-être. Elle préférait cette couleur mais, après tout, les autres robes de soirée qui se présentaient à elle étaient aussi plutôt bien. Alors et en définitive, que choisir ? Elle embrassa du regard ses tenues. Voilà, elle avait choisi.

18h29 : elle était juste à l'heure. Aisling était déjà là. Sa mère lui sourit, contente de la voir aussi bien que de n'être pas arrivée en retard.

« Tu es très belle » lui confia-t-elle.

En effet Aisling était très belle, suffisamment pour faire tourner la tête de tous les garçons à la fête ! La connaissant, Sinéad doutait toutefois qu'elle en profitât... à tort ou à raison ? Elle ne voulait pas qu'Aisling l'abandonnât ainsi – mais sa raison lui disait que cette sorte de jalousie était exagérée ou déplacée, que ce n'était pas en somme parce qu'Aisling avait un petit copain que celle-ci renierait sa mère. Et puis, bien sûr, de toute façon ça arriverait un jour... paradoxalement elle n'espérait pas à sa fille de rester vieille fille jusqu'à la fin de ses jours. Hélas, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point a dit un certain Pascal : en manifestent ces paradoxes, ces troubles où le sentiment est en duel avec la raison.

Elles parlèrent un peu sur le chemin, tentant de deviner qui serait là. Probablement tous les élèves de l'Institut – il y aurait, bien sûr, quelques rares exceptions –, et qui parmi les adultes ? Sûrement qu'ils seraient nombreux. Du moins, parmi les professeurs avec qui Sinéad avait parlés, aucun ne s'y rendait pas. Restaient Samarah, trop faible encore pour assister à sa propre fête de retour, et June, qui, Léon lui avait dit en la croisant le soir du 6 Février, ne devait pas être mise au courant de cette fête, et lui avait raconté la petite crise de nerfs de l'humaine. Sinéad avait immédiatement constaté à quel point cette mesure était malhonnête, et remarqué que, de toute façon, il était assez invraisemblable que June ne remarque pas la désertion des couloirs ce soir, par presque tous les occupants du bâtiment. Personnellement, elle aurait directement réglé l'affaire en en parlant à June – l'irlandaise comprenait tout à fait que celle-ci soit affectée par la mort de Kenjiss, d'autant plus que la grossesse devait la mettre sur les nerfs, mais tout cela n'était qu'excuses. Mais, après tout, ce n'était pas son problème. Elle avait ses propres chats à fouetter.

Il était 19h15 lorsqu'elles arrivèrent au lieu dit. Un quart d'heure en avance : il y avait eu un peu moins d'embouteillages que ce à quoi Sinéad s'était attendue. Eh bien ! soit. Elle se regarda dans le rétroviseur, à la volée. Tout allait bien. La mère et la fille descendirent, se retrouvèrent en un clin d'œil dans la grande salle. Aisling, comme Sinéad le lui avait dit, était très belle ; Sinéad n'était pourtant pas en reste. Contrairement à son habitude, donc, elle s'était vêtue vivement, sans trop en faire (elle abhorrait, en fait, ces vêtements « flashy », très « paillettes » qui attiraient sans faille le regard, et elle n'aurait jamais choisi d'elle même une tenue pareille) – et sa tenue, soignée, très propre, ne paraissait pas, ce soir, sévère. Les couleurs, donc, y étaient pour quelque chose : elle portait un mélange d'orange profond, de rouge carmin, et de blanc cassé, c'est-à-dire des couleurs qui rappelaient fortement celles d'un coucher de Soleil, et qui auraient pu fortement déteindre avec sa peau pâle, presque laiteuse, s'il n'y avait donc pas eu ce blanc, qui faisait l'effet de nuages, et qui était la clef de voûte, la basse qui faisait l'harmonie de l'ensemble. Son écharpe, qui était une fausse fourrure, était d'ailleurs elle-même tout à fait blanche, d'un blanc proche de celui de sa propre peau, sans être toutefois aussi pâle. Cela lui changeait des tenues uniformes, et même uniformément noires, et c'était bien ce qui faisait que ce soir, Sinéad n'apparaissait pas trop sévère, trop rigoureuse – elle avait, aussi, un air plus détendu qu'à l'usuel. Par cela, et plus que par ses vêtements qu'elle avait choisis avec soin, comme on l'a vu, elle s'était métamorphosée, elle était devenue plus jeune, plus belle, mais encore et surtout : plus vivante. La jeune femme, puisque c'est ce qu'elle était ce soir, scanna du regard la salle, et vit qu'il y avait un peu de monde.
À vrai dire, juste un peu : les organisateurs surtout, des adultes de l'Institut en avance. Il y avait Nakor, ce vieux français, professeur de physique, un peu cinglé (Sinéad le reconnaissait en toute amitié) et Mademoiselle Parish, qui avait été, à ce qu'elle avait pu en saisir, l'organisatrice de la fête. Virginie Parish, une élève qui était devenue peut-être plus qu'une élève – c'était même presque une adulte. Une adulte, Sinéad en avait peut-être une à côté d'elle : sa propre fille. Évidemment, elle ne la voyait pas comme ça. Elle l'avait vu naître et grandir. Pour elle, elle resterait à jamais sa chair et son sang, son amour, sa joie ! Il était bien plus facile de voir transparaître en Mademoiselle Parish une adulte, car elle ne la connaissait, somme toute, que depuis peu.

« Bonsoir ! » lança Sinéad, d'une voix presque enthousiaste, en arrivant au groupe.

En même temps débarqua une armada de jeunes mutants, faisant des sortes de bruit d'enfer ou de paradis chaotique, remplissant l'espace d'effluves et de cris, effluves d'un autre genre. Signe immanquable que la fête était lancée, on lança une musique, d'abord d'ambiance, assez basse, puisque l'heure n'était pas encore tout à fait à danser.

« Félicitations Mademoiselle Parish, je suis sûre que cette fête va être plus que réussie ! »

Elle salua aussi Léon et Nakor, échangea les formules de politesse avec les uns et les autres. La fête démarrait doucement. Est-ce qu'elle allait danser ? La mutante en doutait un peu. Quoique si elle trouvait un cavalier, elle pourrait bien valser un peu... elle regarda Aisling, lui posa, par réflexion, la question :

« Tu comptes danser ? »

Elle se rendit compte, aussi, que ses mots pouvaient être interprétés comme un poids, une sorte de regard : mais peut-être, quelque part, ça l'était. Elle résolut la tension, ajoutant, l'air léger :

« Tu vas peut-être trouver pointure à ta taille ! »

Certes, tous ces jeunes gens se connaissaient à peu près entre eux... mais dans un autre contexte : ils vivaient ensemble ; il était plutôt rare qu'on fît la fête à l'Institut ! Ce qui allait dévoiler, assurément, d'autres facettes de leurs personnalités. Les fêtards mettaient déjà de l'ambiance, certains plus gourmands attaquaient même le buffet.
Tout se déroulait dans une joie innocente et pétillante, et pour une soirée, on avait, d'un commun accord, mis de côté ces nuages sombres : mutation, racisme, lutte ; on était ainsi sur une sorte d'îlot calme, à l'abri de tout danger – et si le ciel n'était qu'une peinture, un produit imaginaire, cela ne dérangeait pas en réalité Sinéad qui trouvait, ici et à cet instant, un morceau d'une terre paisible.


Dernière édition par Sinéad O'Hegarty le Dim 30 Oct 2011 - 21:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMer 24 Aoû 2011 - 18:44

Debout dans le hall d’entrée de l’institut, Aisling attendait patiemment sa mère afin de se rendre à la fête organisée en l’honneur du réveil de Samarah, par Virginie. Fort heureusement, celle-ci avait revu ses ambitions à la baisse et avait finalement renoncé à organiser ladite fête, le jour même du réveil de la télépathe. En effet, laisser quelques jours entre les deux permettait ainsi de faire plaisir à la plupart des résidents de l’institut, tout en ménageant les sentiments de la pauvre June qui était sans le moindre doute partagée entre la joie du réveil de son amie de toujours et le deuil de son bien-aimé. Certes, c’était le dirigeant de la confrérie , mais elle l’aimait… L’amour était une chose bien étrange, songea alors l’adolescente, certainement aussi tolérante de par le fait que c’était là encore une chose qu’elle n’aurait jamais l’occasion d’expérimenter par manque de temps. Tant pis, cela faisait bien longtemps qu’elle s’était résolu à ce genre de choses de toute façon.

Patientant sagement, elle déclina poliment l’invitation de certains élèves de les accompagner en car, en leur expliquant qu’elle se rendait à la fête en compagnie de sa mère. Un transport privé, c’était là un des avantages de vivre à l’institut en compagnie de sa mère, sans le moindre doute et qui la différenciait encore des autres résidents. En fin de compte, tout ce qu’elle partageait avec les élèves de l’institut, depuis qu’elle avait décidé de poursuivre sa scolarité dans un lycée à Londres, c’était uniquement le toit et la nourriture… Encore que pour cette dernière, elle déjeunait en ville le midi car revenir à l’institut lui était bien entendu impossible en terme de temps. Finalement, on pouvait dire de la jeune fille qu’elle appartenait à l’institut, sans vraiment lui appartenir… Un curieux paradoxe, mais qui était très loin d’être sa plus grande particularité en vérité.

Lorsque Sinéad arriva enfin, Aisling la regarda descendre le grand escalier avec un air étonné dans le regard… Une telle diversité de couleur… Mais qui diable avait donc pris la place de sa mère, s’amusa-t-elle alors à penser, tout en se gardant bien d’en faire part à cette dernière afin de ne pas la mettre mal à l’aise. De toute façon, quoi qu’elle puisse porter et quelles qu’en soient les couleurs, sa mère était toujours très belle… C’était sa mère après tout, rien d’étonnant à cela. Lorsque sa mère lui avoua la trouver très jolie, Aisling afficha un sourire ravie mais un peu gêné. Il était vrai qu’elle avait fait un effort pour être plus présentable que à l’accoutumée, mais elle était loin d’être aussi ravissante que sa mère et sa surprenante, mais néanmoins très appréciable tenue. Pour sa part, l’adolescente avait optée pour une apparence masculine féminine, avec des escarpins noir, classique, aux talons aiguilles cependant osé de par leur finesse et leur hauteur, un pantalon à pince, noir lui aussi, qui épouserait peut-être un peu trop ses courbes généreuses héritées de sa mère, aux yeux de celle-ci. Pour ce qui était du haut de l’adolescente femme, elle avait sobrement optée pour une chemise à jabot semblable à celles de l’ancien temps, avec des manches légèrement bouffantes et de la dentelle aux poignets qui dissimulait en partie ses mains. Il y avait juste un délicat et joli camé de nacre en relief, cerclé d’argent finement ciselé, qui venait troubler l’immaculée de la chemise issu d’un temps passé en venant orner le jabot de sa splendeur discrète, qui maintenait ce dernier contre la chemise elle-même. Enfin, Aisling en était revenu au noir en enfilant par dessus ladite chemise, un élégant gilet de satin qui, la encore, venait souligner toute sa féminité encore grandissante. Lorsque l’on y songeait, on aurait pu s’imaginer qu’elle avait voulu être en adéquation parfaite avec sa mère… Si telle avait été son intention, c’était visiblement raté dans les grandes largeurs.

Mais qu’importe, sa mère la trouvait jolie et c’était tout ce qui importait pour l’adolescente. Une fois sur la route, elles discutèrent quelque peu afin de faire passer plus rapidement le temps à rouler en direction du lieu ou avait lieu la fameuse fête. Elles s’interrogeaient sur qui serait présent, qui ne le serait pas… Qui oserait se ridiculiser sur la piste, qui préfèrerait conserver un semblant de dignité.. Ce dernier point concernait d’ailleurs plus sûrement les adultes et les professeurs, que les jeunes mutants eux-même, car il est bien connu que lorsque l’on est jeune, on a absolument honte de rien, il suffisait de regarder ce qui était poste dans certains blogs pour s’en rendre immédiatement compte. Ceci, associé à la surprenant fluidité de la circulation, laissa finalement une impression de brièveté concernant ce trajet qui ne l’était pourtant pas. Sinéad se gara le plus près possible de l’ancien entrepôt réaménagé en boite de nuit par un ancien résident de l’institut si Aisling avait bien compris et ensemble elle quittèrent leur véhicule afin de s’engouffrer dans l’antre de la débauche festive imaginé par Virginie avec le soutien financier de Léon.

Accrochée au bras de sa mère comme le ferait un preux chevalier au bras d’une damoiselle, les O’hegarty firent leur entrée avec une classe et une distinction indéniable. Avec nul autre présent dans la salle qui n’était pas encore très rempli, on ne pouvait les confondre. Mère et fille ensemble, c’était assurément un régal pour tous les yeux intéressé. Après un bref instant à contempler la salle et les personnes déjà présente, Sinéad entraîna délicatement Aisling en direction du petit groupe composé de Virginie, Léon, Almare ainsi que le toujours aussi surprenant professeur Nakor. L’adolescente les salua à la suite de sa mère, puis elle lança au professeur Nakor dans un sourire qu’elle voulu facétieux :

‘’Vous êtes très élégant ce soir professeur… Vous avez l’intention de faire des étincelles sur la piste.. ? J’aimerais avoir votre forme lorsque j’aurais votre âge…’’

Le sourire de Aisling se crispa alors aussi discrètement que brièvement, lorsqu’elle réalisa l’absurdité de son propos… Comme si elle pouvait espérer atteindre l’âge vénérable du professeur Nakor, alors qu’elle savait parfaitement ne pas pouvoir, peut-être, dépasser ses vingt ans… Stupide, stupide, stupide… Pourquoi diable, s’obstinait-elle à sortir des absurdités qui la faisait souffrir ; quoi qu’elle puisse en dire.. ? Heureusement, sa mère intervint pour l’interroger, coupant ainsi court au douteux sujet. Sa mère lui demandait si elle comptait danser.. ? Ma foi, Aisling ne s’était pas vraiment posé la question en venant ici. Lorsque Sinéad se reprit quelque peu en précisant dans un sous entendu qui ne trompait pas sa fille qu’elle trouverait peut-être un joli garçon pour passer la soirée, celle-ci resserra légèrement son étreinte tendre sur son bras et lui répondit sur le ton de la confidence :

‘’Un gentleman digne de ce nom n’abandonne pas sa cavalière voyons, ce serait des plus inconvenant… Et je compte bien te réserver la première danse ce soir.’’

Aisling conclu sa petite tirade par un rapide clin d’œil complice adressé à sa mère… Après tout, l’ambiguïté de sa tenue lui permettait bien cette petite facétie. De plus, mais cela jamais elle ne pourrait l’avouer à sa mère, elle voulait partager le plus de temps avec elle, le plus de moment agréable et réjouissant, avant… Oui, avant que, d’une façon ou d’une autre, elle ne disparaisse définitivement de son existence. Dans un geste de quasi réflèxe, Aisling porta discrètement sa main libre à la poche avant de son pantalon… Ouf… Elle n’avait pas oublié ses comprimés de nicodine, fort heureusement, car avec le bruit et l’agitation de ce soir, elle allait en avoir besoin pour faire illusion le plus longtemps possible.
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Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 21:03

Nakor était arrivé à cette petite fête, lui qui adorait s'amuser un peu et danser. Il était venu donc, fringuant au possible et habiller selon sa meilleure mode. La musique défilait tranquillement, l'ambiance n'étant pas vraiment lancé. Ha ces jeunes, voilà qu'ils avaient tous envie de se jeter sur la piste et de se déhancher mais aucun n'osait. Trop gêné, trop peur du regard des autres, peur du ridicule, enfin tout cela revenait au même : il fallait que quelqu'un ose, qu'un des mutants dans la pièce se lance et entraine avec lui quelques personne pour que chacun puisse suivre et s'en aller sur la piste afin de pouvoir libérer son stress, ses envies et son imagination. Le vieil homme discuta donc avec Virginie et Léon avant que n'arrive la sauvage Almare que bien évidemment, Nakor salua en inclinant la tête et en ajoutant

"Ho! Ma chère."

Puis pour détendre l'atmosphère, Nakor se mit à rire en souriant à la jeune fille qui avait l'air un brin tendue. Le vieillard se tourna ensuite lorsqu'il entendit une voix qu'il connaissait. Il se retourna vivement et reçut le salut de Sinéad et de sa fille Aisling. Le maitre du métal eut à peine le temps d'ouvrir en grand les yeux qu'il lâcha

"Les demoiselles O'Hegarty, plus radieuse l'une que l'autre. Bien le bonsoir, je suis content de vous voir ici Sinéad. Aisling!"

Une inclinaison de tête en direction de la jeune femme que Nakor connaissait moins mais qu'il avait vu entrer à l'Institut au bras de sa mère ultra protectrice il y a quelques années de cela. Tout cela n'était même pas de la drague mais une vieille habitude que de saluer chaleureusement les gens que le vieil homme n'avait pas vu depuis fort longtemps selon lui. Mais voilà que la jeune fille prit la parole avec respect et hâte en même temps. Les propos d'Aisling firent sourire largement Nakor, qui ne put retenir une très large élongation de ses lèvres, allant presque d'une oreille à l'autre, avant d'ajouter, jouant les gênés.

"Mademoiselle, vous êtes une vile flatteuse!"

Nakor explosa ensuite de rire, avant de continuer

"Mais il y a des chances que je gagne la piste en effet. Quand au secret de ma forme et bien ... je vais vous le confier : il faut rire! Rire à chaque occasion, cela rallonge la vie, vous donne le sourire et vous donne aussi l'impression que votre vie n'a été qu'une suite de bonheur sans fin!"

Puis le vieillard glissa un clin d'œil à toute la compagnie autour de lui, comme un grand père livrant un secret important de la vie. Puis il entendit les O'Hegarty parler de danse. Il comprit vite que Sinéad était toujours une mère follement protectrice, qu'elle n'accorderait la première danse à personne d'autre qu'à sa fille et vise versa. Dans l'ombre, Nakor fronça son sourcil gauche, sans même bouger le droit, et jeta un rapide regard en direction du DJ. Un nouveau coup d'œil en direction de la piste encore vide et des murs tout autour remplis de mutant voulant aller danser sans oser le faire. Une piste donc libre et une ambiance sur le point d'exploser. Nakor se mit à sourire et dû lutter pour cacher son air intriguant. Il fit quelques pas en arrière alors que les discussions continuaient sans lui. Il arriva auprès du maitre de la musique et lui glissa un petit commentaire à l'oreille. Le DJ ouvrit de grands yeux, eut une sourire bonhomme et hocha de la tête en lâchant un clin d'œil et une remarque fort désobligeante

"Ca roule Papy!"

Nakor ne s'offusqua pas de cela et s'éloigna doucement, il posa sa canne sur le comptoir puis rejoint la troupe. Il se retourna vers le DJ et donna un coup sec de son index. L'homme saisit le signal et envoya une nouvelle musique. C'était de la salsa. Nakor ne tenait plus en place, il trépigna d'impatience et arriva dans le dos des deux O'Hegarty. Il saisit la main de chacune d'elle et ajouta en leur glissant à l'oreille

"Vous qui parliez de danse ... c'est à nous de jouer!"

De force, mais sans trop se faire prier, Nakor tira donc sur la piste les deux jeunes femmes. Etaient-elles paniquées? Le professeur eut le temps d'ajouter à leur oreille avant d'être au milieu de la piste

"Sinéad, montrons aux jeunes ce que l'on vaut! Et toutes les deux, laissez vous guider, si je lâche une de vos main pendant un instant, laissez vous porter par le rythme, remuez les jambes et je reviendrai vous chercher rapidement!"

Puis ils arrivèrent à destination. Nakor était un très bon danseur, il avait passé plus de soixante ans à danser et à prendre des cours de danse. Mais il ne fallait pas négliger qu'il était vieux et qu'il ne savait pas si ses deux cavalières savaient danser aussi. Il avait donc naturellement pensé à une salsa sur un rythme tranquille, qui lui permettrait de faire danser les deux jeunes femmes en même temps, au moins elles dansaient l'une avec l'autre et tout le monde était content. Et puis cela lancerait les festivités et tout le monde viendrait sur la piste. Par conséquent, avec une main douce mais ferme et guidante, Nakor fit tourner les femmes autours de lui, dans un sens, dans l'autre, l'une devant l'autre, puis inversement. Les faisant se croiser et rappelant de ne pas oublier de sourire lorsqu'elles passaient très proche du vieillard. Tous les mutants regardaient avec intérêt le petit manège du vieux fou. Cela donnait un spectacle sympathique (ressemblant un peu à CELA en plus rapide). La musique battait son plein, les filles et Nakor tournoyaient et petit à petit, enfin, des mutants vinrent sur la piste, osant inviter quelques mutantes téméraires. La sauce prit enfin et le DJ remarqua ce petit manège. Il n'allait rien lâcher et dés que la chanson du vieux se terminerait, il enverrait des musiques hyperconnues qui feraient rester sur la piste, les danseurs. La soirée était lancée. La musique de salsa prit fin et Nakor fit tournoyer une dernière fois ses danseuses. Il s'inclina alors et déposa un baiser sur la main de chacune d'elle avant de les remercier chaleureusement pour ce moment.

"Merci à vous mesdemoiselles, vous dansez divinement!"

Puis Nakor, un brin essoufflé, tendit la main vers sa canne qui arriva d'un coup sec, en lévitant au travers de la pièce très rapidement sans toucher personne. Il s'appuya dessus et retourna autour du petit groupe de mutant avec qui il avait commencé à discuter. Que diraient Virginie, Léon et les autres de cela? En tout cas voilà une bonne occasion de s'amuser de tout cela et donc de passer un bon moment. Nakor était content de lui et attendit la suite, cherchant son prochain coup. Humm, inviterait-il Léon sur la piste, de force, s'il cherchait à caractériser les talents de danseurs du vieil homme? Oui idée intéressante et encore plus amusante!
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Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyLun 19 Sep 2011 - 22:25

La jeune fille faisait un tour sur elle-même en entendant la voix de monsieur Asakura. Elle était soulagée qu’il arrive avant ses camarades. Son approbation était indispensable pour que Virginie soit un minimum satisfaite. Elle avançait vers lui en étudiant son faciès essayant d’en décrypter l’expression. Etait-il satisfait du résultat ?

-« Je me suis dit que c’était un bon endroit pour rassembler les notre. Personne n’a vraiment envie de fouiller un vieil entrepôt, pas vrai ? Vous avez vu les hommes à l’entrée ? Eux aussi ceux sont d’anciens élèves. » Elle avait reprit annuaire de l’Institut depuis son ouverture et passé un nombre incalculable de coup de file. Cela lui avait permit de voir combien ils étaient nombreux, combien ils existaient dans ce monde. Son sourire se détendait petit à petit. La tension de ses épaules diminuait. « Je dirai au moins 100 personnes… J’espère que ça va leur plaire ! »

L’arrivée de monsieur Nakor la freina dans un épanchement sur ses doutes concernant la soirée. Elle se mettait en retrait par politesse pour permettre aux deux adultes de discuter. Son regard était irrémédiablement attiré par les mouvements à l’entrée. Elle regardait qui venait, attendant, espérant de voir apparaître ceux qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Ses yeux se posaient sur le professeur et pétillaient de tendresse. Le compliment la mettait mal à l’aise mais elle retenait à ses lèvres un bafouillage. Quant au baiser elle l’acceptait maintenant sans problème ayant mûri.

-« Je vais très bien. Et vous ? »

Virginie préférait la pudeur. Elle ne savait pas parler d’elle comme certains savaient si bien le faire. Il fallait que quelque chose la bouscule pour l’obliger à se confesser. Elle gardait sous silence le chaos de ces derniers jours. Les différentes missions pour le Fil. La mauvaise rencontre devant le conservatoire. Tous ces micro-événements qui minaient chaque fois un peu plus son optimisme. Le monde était entrain de s’effondrer sur lui-même.

Almare approchait à son tour en souriant. Elle était très belle avec sa robe blanche. Pendant un instant la londonienne ne sut quoi lui répondre. Apriori tout était prévu. Apriori ils avaient pensé à tout. Mais Virginie connaissait ce désir de participer. Elle rendait son sourire à la jeune fille et répondait avec enthousiasme.

-« Pour le moment non ! Tu es notre invitée ! »

Elles n’avaient pas le temps de discuter que d’autres personnes se joignaient au petit groupe formé. La mutante saluait mère et fille d’un sourire de circonstance. Elle ne manquait pas d’apprécier leur élégance et leurs ressemblances. Durant une fraction de seconde elle revit le tableau d’elle et d’Alison à l’une des soirées.

-« Merci Miss O'Hegarty. Je… » Une main emprisonnait fermement son épaule droite. Mais Chris du l’appeler de vive voit pour que Virginie se rende compte de sa présence. Ils échangeaient tous les deux un air surprit. Un simple coup d’œil vers les cuisines lui indiquait la marche à suivre. « Pardon je dois aller vérifier quelque chose… amusez-vous bien. »

Chris observait, en s’esclaffant, le trio d’enfer prendre la piste d’assaut. Plusieurs danseurs se reculaient un peu intrigués. Parish reconnaissait la musique alors qu’elle traversait la salle. Les pas de danse venaient titiller ses pieds tandis qu’elle retournait à l’arrière. Elle poussait la porte des cuisines avec un air amusé. Un jour elle devrait inviter ce monsieur à danser c’était certain. L’apéro était lancé. Une ribambelle d’employée entrait dans la grande salle et proposait un verre à chaque personne présente. Le DJ surveillait l’opération et baissait progressivement le volume sonore pour attirer l’attention de chacun. Son coéquipier de soirée montait derrière les platines et attrapait un micro qu’il installait à son oreille.

-« Bonsoir ! Bonsoir à tous ! Normalement les filles ont fait leur boulot. » Il regardait effrontément les dernières verres passer d’une main à l’autre. « Voilà ! » Il tendait son propre verre devant lui avec bonne humeur. « Vous savez tous pourquoi vous êtes ici ce soir ?! » Virginie s’occupait des glaçons en surveillant le discours d’une oreille. Elle ne lui faisait pas entièrement confiance… Une frénésie silencieuse l’entourait bien différente de celle de la salle. « Nous en avons réchappé ! Il est temps de vivre comme tout le monde ! » Un petit air malicieux se dessinait sur la belle gueule du mutant. Ses cheveux en pique brillaient sous la lumière entrain de changer. « On espère que vous allez passer un bon moment ! Parce qu’il y en a une qui nous tyrannise depuis une semaine pour vous donner cette soirée ! » Le reste de l’équipe dispersée un peu partout riait sous cape. « Levons nos verres. A notre force à tous. Et au courage ! » Il lançait un signal à son voisin qui hochait du chef. « La nuit est à vous ! » Un tube du moment sortait des enceintes. Une pluie de confetti tombait du plafond. C’était une idée de la Parish…

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Sinéad O'Hegarty

Type Sigma

Type Sigma

Sinéad O'Hegarty

Race : Humaine mutante
Clan : Institut
Age du perso : Trente-sept ans
Profession : Généticienne
Affinités : Sa fille : Aisling ; Des amis : Samarah, Koyuki, Léon, Nakor
Points XP : 1275


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Concrétisation des rêves
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyDim 30 Oct 2011 - 23:59

En vérité, Sinéad était affreusement maladroite. Elle ne savait pas danser. Elle ne savait pas se libérer par la danse, se dévêtir de sa pudeur – car la danse dévoile plus que la nudité. Surtout, elle ne pouvait pas danser seule : elle pouvait se laisser entraîner, ou même entraîner l'autre dans une danse, dans un slow, une salsa, ou quelque danse à deux ; mais seule, elle se sentait là, dans son corps, trop pensante pour en faire quoi que ce fût. Elle n'avait pas non plus la témérité pour aller danser la première sur la piste ; elle n'avait pas ce courage, d'être seule, de rompre la glace. Personne n'était encore sur la piste. La musique donnait des envies, que personne n'osait suivre encore.
Sans Nakor, assurément, Sinéad ne se serait pas lancée dans la fosse aux lions. Mais voilà : l'homme de fer, le fou sympathique, l'ancêtre en somme, arriva derrière elle et sa fille, les provoqua, et les emporta vers la piste. C'était un défi ? Elle le relèverait !
Malgré tout elle avait de l'appréhension. Être devant autant de pensionnaires de l'Institut, danser juste devant leurs yeux... eh bien, Nakor allait voir ce qu'il allait voir. La salsa était assez tranquille, et si Nakor pensait qu'il allait s'accaparer Aisling, il était bien loin du compte ! Sinéad parfois réussit à la rattraper ; elles joignaient leurs mains qu'elles défaisaient l'instant d'après. Nakor menait tout de même clairement la danse. Sinéad ne regardait plus autour d'elle, sentait à peine que d'autres venaient petit à petit sur la piste, et que nombreux encore étaient ceux qui les regardaient. La chaleur montait à sa tête. La danse la prenait. Elle ne regardait plus qu'Aisling et Nakor. Des pas et d'autres pas, des tours et des mouvements de bras. Elle ne vivait plus qu'en rythme avec la musique. Et puis le son s'estompa, il y eut presque un silence avant une nouvelle piste. C'était fini, déjà, et Sinéad constata autour d'elle que des jeunes étaient venus danser, au son de musiques qu'ils connaissaient bien.

– Merci à vous mesdemoiselles, vous dansez divinement ! les félicita Nakor, essouflé.
– Oh mais tout le mérite vous en revient... quel danseur, Nakor, vraiment ! rétorqua Sinéad en quittant la piste.

Après quoi ils retournèrent tous les trois vers Léon. Sinéad jeta un œil à sa fille, lui sourit. Nakor, alors !... Il avait réussi à inaugurer la soirée avec la plus belle fille de l'Institut à ses côtés ! Vraiment, voilà un français, un vrai. Elle fit part de quelques murmures amusés de ses réflexions à sa fille et la prévint jalousement qu'elles danseraient quand même seules au moins une fois ce soir !
La musique continuait, s'abaissait progressivement. Elle remercia la demoiselle qui lui tendit une coupe de champagne (était-il bien raisonnable d'offrir du champagne à tous les pensionnaires de l'Institut, surtout aux plus jeunes ?) et jeta un œil vers le DJ quand une voix se fit entendre par les hauts-parleurs.
« Il est temps de vivre comme tout le monde »... oui, sûrement. Hélas on ne leur en laissait pas l'occasion : c'était le monde qui ne voulait pas d'eux, ou qui bientôt ne le voudrait plus. Sinéad s'efforça de reléguer des pensées pareilles au placard. Oui, ils étaient en vie. Ce qui était, somme toute, extraordinaire. Elle sourit aux mots du jeune homme, leva son verre à son ordre, regarda sa fille et lui sourit. Des confetti tombèrent soudainement. La musique reprit. La nuit était à eux. Sinéad trinqua avec sa fille, Nakor et Léon. Les adultes discutèrent quelques temps, de choses et d'autres, de presque futilités : du temps qu'il faisait en ce moment aux derniers potins de l'Institut, la conversation était bon enfant. Évidemment. Ce n'était pas l'heure de parler de ce qui les attendaient en rentrant ; et ça ne servirait à rien de discuter de ce qu'on n'avait toujours pas réussi à déterminer l'origine du problème de Léon. Sorte de nouveau vaccin à craindre ou problème individuel ? Rien n'était sûr. Elle n'avait que des idées. Rien de concret, vraiment. Il faudrait agir pour sortir de l'impasse.
Mais tout ça était remis à une autre fois, un autre jour ou un autre soir : pour l'heure, il s'agissait de s'amuser. De profiter. De regarder les jeunes danser... en attendant leur tour, elle pensa avec malice.

– Ah, vraiment... tous ces « tubes » ne me disent rien. Je me fais vieille... enfin, il faut bien que jeunesse passe...

Hélas, hélas, on n'a qu'une jeunesse... ce qui n'empêchait pourtant pas Sinéad de dire cela d'une sorte de ton neutre, presque positif, ni morne ni joyeux, qui était une sorte de constatation presque réjouissante : hélas, la vie passe... mais heureusement qu'elle passe, n'est-ce pas ? C'était ce qu'elle entendait par là.

La soirée avançait. Les esprits s'échauffaient, pour l'instant encore sages. La danse battait son plein, l'alcool n'était pas encore monté au tête et le buffet se vidait petit à petit, les plats finissant par ne plus être remplacés. Sinéad et Aisling dansèrent plusieurs fois, et cependant elles ne restèrent pas toujours collées l'une à l'autre. Aisling disparaissait quelquefois ; Sinéad supposait qu'elle était avec ses amis et en profitait pour aller discuter avec les quelques adultes qui avaient fait le déplacement. On parlait bon train, on s'interrogeait sans se lasser sur la grossesse de June, sur l'enfant à venir : garçon ou fille ? Et le prénom ? On se gardait de trop s'épancher sur cette question peut-être plus grave : mutant ou non ? Ce n'était pas qu'on se bandait les yeux sur les problèmes à venir. On ne faisait pas l'autruche. On voulait juste, le temps d'une soirée, être libéré de tous ces problèmes, respirer un air pur, et garder en mémoire une soirée où l'on se sentait bien. On voulait bien peu de choses, au fond : être bien. Était-ce déjà trop demander ?
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Aisling O'Hegarty

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Aisling O'Hegarty

Alias : Aucun pour le moment
Race : Mutante
Clan : Le nouvel institut
Age du perso : 17 ans
Profession : Lycéenne
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MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMar 1 Nov 2011 - 13:51

Le professeur Nakor était extrêmement malicieux, presque autant qu’un enfant en dépit de son âge déjà bien avancé. Amusé, Aisling avait toujours pensé qu’il atteindrait sans le moindre problème sa centième année… Dans une autre pensée, bien plus amère celle-ci, elle se disait aussi que, quelque part, chacun était le pendant de l’autre… L’un vivant très vieux et l’autre… Ce n’était pas qu’elle enviait le vénérable mutant, loin de là même, car cela faisait bien longtemps maintenant que l’adolescente s’était résignée à son funeste sort. C’était une simple constatation, uniquement et elle souhait bien sincèrement au vieux professeur de vivre encore de très, très, très longues années.

Lorsque celui-ci les entraina, elle et sa mère, en direction de la piste de danse, Aisling faillit refuser. Mais en vérité, il était assez difficile de dire non au vieille homme tant il semblait heureux de sa tentative à demi forcé de danser avec le clan O’Hegarty. Alors, en dépit de ses réticences, elle se laissa finalement entrainer sans offrir la moindre résistance, se contentant de jeter un regard volontairement résigné à sa mère. Une fois sur la piste de danse, la situation se compliqua très légèrement. Aisling n’était pas une afficionados de la danse, que ce soit en solitaire ou en duo… Alors, danser en trio lui était une difficulté supplémentaire. En fait, que ce soit dans une soirée ou bien encore dans une fête, il était presque certain de trouver l’adolescente près du buffet ou bien encore avec un verre à la main en train de discuter tranquillement tandis que les autres s’échinaient à ne pas être trop ridicule en se dandinant dans tous les sens au rythme de la musique qui défilait en un flot sonore ininterrompu. Il n’y avait que avec sa mère qu’elle acceptait de danser généralement. Pourquoi sa mère.. ? Ma foi, il n’y avait que dans son regard tendre et infiniment aimant, qu’elle ne se sentait pas gauche et ridicule en essayant de mouvoir son corps avec une grâce artistique digne de ce nom.

Une difficulté supplémentaire avait aussi fait son apparition : le style de danse qu’imposait la musique sur laquelle Nakor les avaient toutes deux entraînés… Une salsa, si elle ne se trompait pas… Autant dire que ce n’était pas tout à fait le genre de danse sur laquelle les jeunes gens de son âge se trémoussaient habituellement. Mais pour ne pas décevoir celui qui fut son professeur lorsqu’elle suivait encore sa scolarité à l’institut et aussi, surtout parce que sa mère était présente à ses côtés, Aisling décida de faire de son mieux afin de ne décevoir ni l’un, ni l’autre. Consciente que si elle se hasardait à prendre la conduite de la danse à trois dans laquelle elle avait acceptée de s’engager elle ne ferait que tout gâcher, l’adolescente avait donc sagement décidé de se laisser conduire alternativement par Nakor et Sinéad. Bien lui en pris, car ces derniers paraissait bien plus à l’aise que la jeune fille qui faisait de son mieux afin de donner l’illusion qu’elle suivait le rythme imposée par la musique sans trop de difficultés.

Passant de l’un à l’autre en se laissant finalement guider sans offrir la moindre résistance, les mains de Aisling se glissèrent successivement dans celle du vieil homme et de sa mère, tandis que ses jambes tentaient d’imiter les mouvements qu’exécutaient celle de Sinéad. L’un comme l’autre paraissaient se disputer l’adolescente au rythme des accords et des tournoiements qu’imposait ce type de danse, ce qui amusa celle-ci et fini par lui faire accepter de s’abandonner totalement aux bons soins de ses deux guides bien plus expérimentés qu’elle en matière de danse et, visiblement, de salsa. Tout en dansant, Aisling affichait un sourire radieux. Durant ce bref instant, elle oublia tout : Sa santé de plus en plus défaillante, ses mensonges à autrui la concernant, sa culpabilité pour ce qu’elle envisageait de faire dans un avenir plus ou moins proche… Mais en fonction de celui à qui il s’adressait, son sourire était d’une nature totalement différente. Le sourire adressé au vieux professeur était un mélange de amusement et de joie, tandis que celui auquel a mère avait droit était plus tendre, plus complice. Les regards que Aisling leur portait aussi, était de natures différentes. Vis-à-vis de Nakor, c’était un regard rieur et quelque peu attendri, comme on pouvait en avoir pour un grand-père à qui on tenait beaucoup. Mais celui qu’elle portait à sa mère était très différent, c’était un regard qui exprimait des choses que les mots ne suffisaient pas à retranscrire. Plus que celui des hommes, celui-ci exprimait tout simplement le langage du cœur.

Lorsque la musique cessa comme un rêve fuyant afin de laisser un rythme nouveau vrombir dans les hauts-parleurs, le professeur remercia la mère et la fille de lui avoir accordé cette première danse et l’adolescente enchaîna sur le propos de sa mère qui était en train de quitter la piste /

‘’Elle a raison, vous dansez vraiment bien professeur, vous avez du en faire craquer des filles lorsque vous étiez un jeune homme.’’

Le propos avait certes été amusé, mais non moqueur. Nakor était un excellent danseur et nul doute qu’il ne l’était pas devenu en l’espace d’une seconde. Ailsing et lui rejoignirent sa mère auprès des quelques adultes déjà présent, et tandis que les discussions reprirent Aisling pu constater combien tout cela avait, à sa grande joie, ravie sa mère. L’adolescente acquiesça même d’un mouvement de tête entendu, lorsque sa mère lui fit par de ses pensées murmurés concernant le ‘’talent’’ de séducteur du vieil homme. Il fallait bien l’avouer, c’était un charmeur sacrément charmant en dépit de son âge. Lorsque sa mère la prévint jalousement qu’elles danseraient cependant au moins une fois toutes les deux, Aisling lui répondit, à la fois amusé et clairement en accord avec ces quelques mots :

‘’Je ne voyais pas la chose autrement, chère mère adorée… Personne ne peux rivaliser avec une O’Hegarty, si ce n’est une autre O’Hegarty.’’

Ces mots avaient été ponctués par un levé de verre de champagne en direction de Sinéad, ce qui pouvait se traduire, en langage de mère, par ‘’je ne suis pas intéressée par le fait de danser avec les autres…’’ en l’occurrence, les autres étant bien entendu les garçons présent ce soir. Aisling avait un temps plus que limité à sa disposition, alors elle préférait le consacrer plus ou moins entièrement à celle qui l’avait mise au monde afin de lui offrir un maximum de merveilleux souvenirs lorsque viendrait le moment de…

La musique cessa peu à peu, pour finalement, disparaître et laisser un orateur prendre la parole. Celui-ci fit un discours, véritable plaidoyer pour la cause mutante, les exhortant à, enfin, vivre comme tous le monde. Si Aisling était en total accord avec ses mots, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu mal à l’aise. Elle était partagé entre sa nature de mutante qui la plaçait du côtés des ‘’opprimés’’ et sa nature ‘’d’humaine sans pouvoirs’’, qui la cataloguait comme simplement une sympathisante à la cause mutante. En soi cela ne la dérangeait pas, mais elle savait que pour quiconque n’en connaissant pas la raison, cette dissimulation pouvait passer pour de la lâcheté et de la honte vis-à-vis de sa condition de mutante… Ce qui, bien évidemment, n’était pas le cas… Aisling aurait été extrêmement fière d’annoncer à sa mère que, tout comme elle, sa fille était une mutante. Mais faire cela aurait malheureusement comme effets de lui dévoiler les effets désastreux lié à cette nouvelle. A la fin du discours, l’adolescente imita sa mère et porta un toast à l’encontre du vaillant orateur, avant que la musique et la fête ne reprennent leurs droits sur la soirée sous une pluie de confettis scintillants tombant doucement des hauteurs de l’entrepôt.

Tandis que les danseurs, plus ou moins doués pour certains avaient définitivement pris possession de la piste de danse, Ailsing et les adultes qui l’accompagnaient discutaient de tout et de rien. Volontairement ou non, les sujets fâcheux et cause d’inquiétude furent écarté au profit de choses plus badines. Sans doute, cela valait-il mieux pour ce soir. Lorsque Sinéad lança son propos sur la jeunesse, Aisling ne pu s’empêcher de sourire doucement. Oui, sa mère avait raison, il fallait bien que jeunesse se passe, mais…

‘’Et si la jeunesse ne passait pas, est ce que ce serait si grave que cela.. ?’’

Si le propos pouvait apparaître comme un désir non avoué de ne pas vouloir vieillir uniquement pour rester jeune, jolie, belle et pimpante, il n’en était cependant pas aussi futile Oui, la jeunesse doit se passer, pour laisser la vieillesse précéder le trépas après des belles et très longues années de vie… Mais si elle ne passait pas… Si l’adolescente arrêtait de vieillir, son mal n’empirerait pas comme elle sentait bien que c’était de plus en plus le cas… Elle n’en guérirait sans doute pas, mais au moins pourrait-elle continuer à vivre. Aisling demeura profondément songeuse durant de longues secondes, avant de finalement secouer doucement la tête et d’ajouter en buvant une nouvelle gorgée de sa coupe de champagne :

‘’Désolée, je crains que le champagne ne me soit monté à la tête plus vite que je ne l’aurais imaginé…’’

Une excuse vaseuse, tout autant que l’idée qu’elle tentait de justifier en agissant de la sorte. L’adolescente était vraiment incorrigible… Elle s’était pourtant résolu à son triste sort, pourquoi avait-elle parfois ces relents de regrets qui produisait alors tout ces ‘’et si.. ?’’

Voulant à tout prix faire oublier cette stupide intervention de sa part à Sinéad, Aisling déposa son verre sur une table et entraîna sa mère pour une nouvelle dans au milieu de la foule des danseurs en pleine effervescence. Ce geste fut réitéré plusieurs fois dans la soirée, l’adolescente accordant généreusement quelques pauses à sa mère tandis qu’elle partait se mêler temporairement à certains groupes de jeune gens de plus ou moins son âge. Finalement, la soirée passa sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, ce qui faisait finalement de cet soirée un évènement plutôt réussi.
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Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [RP] Le repos des héros [RP] Le repos des héros  EmptyMer 2 Nov 2011 - 17:36

Sinéad et Aisling furent au début un brin rétives, cela se ressentait dans la petite pression que Nakor devait maintenir pour les trainer sur la piste. Mais on disait difficilement non au vieil homme et puis maintenant que tous les trois étaient sur la piste, personne sur les deux femmes n'oseraient s'en aller. Mieux valait danser. Voilà bientôt soixante dix ans que Nakor dansait, il était donc un bon guide, il savait tenir ses cavalières et surtout il restait encore vif et habile à son âge, grâce à la manipulation constante de certains métaux dans son corps comme le fer dans le sang et les ions sodium et potassium dans son cœur. La chanson prit son départ et le vieux professeur entraina les deux cavalières sur la piste de danse. Sinéad releva la tête et sembla enfin sûre d'elle, ayant envie de montrer de quel bois elle pouvait se chauffer. Nakor gardait son sourire et regardait tour à tour Sinéad puis sa fille Aisling. Une lueur s'illumina doucement dans les yeux de la plus jeune membre du trio. Elle semblait enfin comprendre que même quand on ne sait pas vraiment danser il suffit de se laisser porter par le son et attendre que le cavalier revienne et indique dans quelle direction se déplacer. Elle semblait heureuse comme une enfant qu'elle n'était sans doute plus depuis peu de temps. Elle s'amusait et le montrait par un regard enjoué et un brin amusé. Cela fit sourire plus ouvertement le vieillard qui continua, content de son effet et du succès qu'il trouvait là : amuser deux femmes et lancer en plus la soirée. Que diable feraient donc les jeunes s'il n'y avait pas de vieux? Sans doute la même chose mais en nécessitant l'usure de bien plus d'heures et de misérable bière sans alcool. Ils terminèrent leur petite danse et Nakor salua ce qui se révéla finalement deux brillantes cavalières. Elles félicitèrent à leur tour le professeur avec une petite pointe de fraicheur dans leur propos. La mère parla puis la fille. Le vieil homme tendit donc la tête afin d'avoir l'oreille dans la bonne direction et lorsqu'il comprit ce qui venait de s'être dit, une minuscule microseconde plus tard donc, ben oui Nakor n'est pas encore gâteux! Il ouvrit de grands yeux, pour jouer les surpris et ajouta

"Ho! Holala."

Il ricana comme un bon papy qu'il était et ajouta

"Oui en effet, j'avoue mes crimes de danseur!"

Puis il ria plus fortement, de bon cœur, content de voir qu'à son âge et même si les deux femmes s'étaient amusé, il était encore capable de bien danser, car il y avait une minuscule pointe de dérision mais beaucoup de sincérité dans leur propos. Cela toucha le vieil homme. Ils retournèrent tous auprès de la petite troupe d'adulte. Nakor les laissa un instant afin de se rendre au comptoir. Il demanda au serveur ce qu'il avait en réserve.

"Hé papy, t'as envoyé du lourd, c'est cool!"

Nakor le regarda, avec de grands yeux interdits et marmonna dans sa barbe

"Mais quel fieffé gourgandin!"

Puis reprenant d'un ton plus élevé pour couvrir la musique

"Oui, oui, oui merci merci ... bon qu'avez vous à boire jeune homme?
-Ben de la bière sans alcool, des jus de fruits, des sirops de la limonade et ...
-C'en est assez ... par l'enfer, servez moi un grand verre d'eau avec deux glaçons!"

Le jeune homme regarda le vieillard en faisant une moue plus que désobligeante. Nakor se demanda ou avaient-ils encore trouvé un imbécile de la sorte. Pendant que l'homme choisissait un verre Nakor fouilla dans sa poche interne et voyant que le serveur allait d'abord remplir le verre de glaçon il hurla en levant la main

"Noooooooooooon"

Le serveur arrêta son geste et sembla, par un simple regard, ne pas parvenir à comprendre pourquoi.

"Je vous ai dit de l'eau et des glaçons ... pas des glaçons et de l'eau! Remplissez moi ce verre d'eau et attendez avant de mettre les glaçons ... hoooo et foutu bon sang ne me regardez pas comme si j'étais une équation mathématique du troisième ordre avec second membre variable!"

Nakor dévissa la flasque qu'il avait dans la poche et une fois que le serveur, fort mécontent posa lourdement le verre sur le comptoir, le professeur jeta un regard meurtrier au jeune garçon avant de vider un peu de sa flasque dans le verre. Le verre devint alors blanchâtre, puis de plus en plus blanc. Nakor se saisit d'une longue cuillère et touilla son verre afin que l'étrange contenu soit correctement réparti. Il dit alors

"Maintenant veuillez ajouter les glaçons et surtout je vous en supplie ne me demandez pas pourquoi!"

Le serveur, de plus en plus certain de ne rien comprendre, mit deux glaçons dans le verre et remarqua une forte odeur anisé émaner du verre. Oui, Nakor avait mit sa dose de pastis dans le verre d'eau! Non mais, vous ne pensiez pas qu'il allait se contenter de boire de l'eau. Avec tout le fer qu'il avait dans le sang, il allait rouiller! Il revint aux côtés des adultes et retrouva Sinéad et Aisling en pleine discussion à haute voix mais pour ne pas dire grand chose. Il se mit à sourire quand la mère prit la parole et leva son verre en disant

"Ho vous savez, moi même je n'écoute plus assez la radio pour être à la page mais ... autres temps autres mœurs Sinéad, il faut tenter de ne pas laisser son époque s'en aller sans nous!"

Il lança un petit clin d'œil amusé à la jeune maman et entendit ensuite les remarques de la fille. Un brin plus surprenant, mais encore plus intéressant. Sans même s'en rendre compte, sans même faire exprès, mais tout simplement parce qu'être un papy gâteau c'est à plein temps, le professeur répondit d'un air surprit

"Mais bien évidemment que non Aisling ... la durée d'une vie ne signifie en rien son intérêt ou sa profondeur. Les asiatiques ont pour habitudes de dire que la valeur n'attend pas le nombre des années ... il faut simplement se rappeler que chaque seconde qui passe est un peu plus importante que la précédente. En gardant ça en tête, on mène très vite une vie bien remplie, heureuse et avec son lot de bonnes et de mauvaises choses. Le reste n'est que fadaises ... fadaises qui, je vous l'accorde, sont toujours plus intéressantes quand le champagne les remplies."

Puis Nakor se mit à rire et décida de voir un petit peu comment les jeunes s'en sortaient sur la piste. Il finit de boire son verre et le posa ensuite, en retournant sur la piste, seul mais faisant son cinéma. Chaque jeune étant heureux de voir un vieillard faire l'imbécile, ils s'amusèrent tous grandement, Nakor plus fortement encore que les autres.
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[RP] Le repos des héros

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