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[Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé...

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Léon Asakura

Type Omega

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Léon Asakura

Alias : Abyss
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans, mais en parait 28
Profession : PDG d'Asakura Corp.
Affinités : Koji, Samarah, Sinéad, Alex, Virginie
Points XP : 1250


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Hydrokinésie Hydromorphose Hydrogénèse
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: [Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé... [Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé... EmptyLun 22 Nov 2010 - 8:44

Durant la soirée de l’inauguration de la TransAtlante, Léon avait reçu un appel en provenance de Chine. A l’autre bout du fil se tenait son fidèle majordome, qui s’occupait de l’entreprise familiale lorsque Léon se trouvait ailleurs, comme en ce moment par exemple. Ce dernier pressa le mutant de revenir le plus rapidement possible en Extrême-Orient car il s’était produit là-bas un événement très grave mais le vieil homme ne désirait pas en dévoiler plus à Léon pour une raison que le jeune homme ignorait. Cependant, le souci ou plutôt les soucis actuels de Léon, car il y en avait deux, étaient tout d’abord de trouver un moyen de partir de cet engin volant et ensuite, de pouvoir le faire à l’insu de Samarah dont il était certain qu’elle n’approuverait pas une énième fuite. La demoiselle avait été plus que claire ce soir, Léon devait se tenir à carreaux et à la moindre entourloupe, elle lui ferait regretter d’avoir croisé sa route. Aussi attaché qu’il pouvait l’être à sa camarade mutante, Léon n’en gardait pas moins ses distances car il était bien évidemment conscient du potentiel destructeur du pouvoir de Sam’ mais également de son caractère aussi dangereux que son pouvoir, peut-être même plus.
Pendant un instant, Léon avait sérieusement envisagé l’option d’appeler un jet de son entreprise avant de sauter par-dessus bord -un peu comme dans les films d’action où le héros saute d’un hélicoptère en vol pour atterrir au dessus de son objectif de mission- mais le seul problème était qu’il faisait nuit noire, et sans lumière il allait être difficile pour Léon d’user de son pouvoir pour éviter qu’il ne s’aplatisse comme une crêpe sur la surface de l’océan. Car même si le pouvoir de Léon lui permettait de détecter les points d’eau autour de sa position, son rayon d’action n’était pas assez large pour lui laisser le temps d’amortir convenablement sa descente. Voilà pourquoi il dut rayer l’option « sortie de super-héros » de ses possibilités de fuite. Le mutant des eaux devait réfléchir à un autre moyen, plus réaliste et moins héroïque, mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longuement à d’autres personnalités car la TransAtlante venait d’être attaqué. Par qui ? Léon ne savait pas trop et n’avait pas vraiment cherché à savoir qui étaient ces terroristes. Il profita simplement de l’occasion et de la foule en panique pour se fondre dans la masse et se diriger vers les capsules de sauvetage. Il se doutait bien que ce qu’il faisait tenait un peu de la lâcheté et de l’abandon mais l’appel urgent de son majordome lui faisait craindre le pire et il se devait de se rendre le plus rapidement possible sur sa terre natale. Même s’il n’en était pas certain, Léon savait que Sam’ et les autres pensionnaires de l’Institut sauraient faire face et survivre à cet accident, ainsi que les membres de la Confrérie. Les leaders étaient présents et les mutants avaient tous un contrôle poussé de leurs capacités spéciales. Tout irait bien, pensait-il.

A peine avait-il posé le pied sur la terre ferme qu’une voiture attendait Léon pour l’emmener à l’aéroport le plus proche, où il embarque par le premier avion en direction de la Chine. Tout le long du chemin, le mutant avait pensé plusieurs fois à appeler Sam’, afin de la mettre au courant de tout mais il craignait également que celle-ci fasse tout son possible pour ramener l’asiatique en Angleterre, où il était supposé remplir son rôle de directeur. Poste qu’il avait accepté de plein gré mais dont il n’avait jamais vraiment été à la hauteur, faisant ainsi tout peser sur les épaules de Koyuki et de Sam’. Finalement, peut-être qu’il n’était pas encore prêt pour être directeur… Ou alors serait-ce parce qu’il souhaite tout faire par lui-même qu’au final, il n’arrive à rien. Car son entreprise également pâtit quelque peu de ses absences répétées et de durée aléatoires. Cependant rien qu’à la pensée d’abandonner l’entreprise créée par sa famille, Léon sentait son cœur se serrer. Asakura Corp. était tout ce qui lui restait de ses parents, l’entreprise était devenue son seul héritage, le seul endroit où il pouvait encore sentir l’influence de ses parents et à l’idée de devoir se séparer de cet unique lien avec son passé l’effrayait. Il ne se sentait pas encore prêt à tourner définitivement la page… mais le sera-t-il un jour ?
C’est un Léon la tête pleine de regrets et d’interrogations qui posait le pied sur le sol chinois. Encore une fois, une voiture l’attendait avec à son bord celui qui fut son précepteur et qui, désormais remplissait le rôle de bras-droit du mutant au sein de l’entreprise. Malgré l’insistance de Léon, le vieil homme ne divulgua aucune information quant à la raison de son appel et ce, tout le long du trajet qui les emmenait à l’appartement de Léon. Lorsque le mutant posa les pieds dans son appartement de Hong-Kong, pour la première fois depuis longtemps, un léger sentiment de bien-être monta en lui comme pour lui rappeler à quel point il aimait cet endroit et surtout la vue de la baie depuis ses fenêtres. Mais cette vaguelette de bonheur n’altérait en rien l’inquiétude et les doutes qui encombraient l’esprit de Léon car maintenant qu’ils étaient arrivés là où le vieil homme voulait l’emmener, ce dernier n’avait d’autre choix que de cracher le morceau et lui révéler la raison de son appel, qui vaudrait à Léon une remontrance surement mémorable de la part de Sam’ mais également des autres pensionnaires.

« Bien, maintenant expliquez-moi tout. Pourquoi tous ces secrets ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que vous m’ordonniez de revenir ici dans les plus brefs délais ? »

« Vous feriez peut-être de vous asseoir, Monsieur. La nouvelle risque bien de vous secouer quelque peu. »

Léon rétorqua qu’il n’avait nullement besoin de s’asseoir et qu’il tiendrait parfaitement le choc. Il avait vu des pires, ajouta-t-il. Voyant qu’il n’avait plus vraiment le choix et que visiblement, il n’avait pas trouvé non plus un moyen d’annoncer cela de façon moins alarmante, le vieil homme annonça clairement et simplement que la petite sœur de Léon a été enlevée. Le majordome s’attendait à une immense démonstration de colère de la part de son maître, il fut donc surpris de voir que le mutant s’était contenté de rester immobile, le regard au loin, semblant fixer les bateaux qui naviguaient dans la baie. A le voir, on pourrait facilement penser que Léon était calme, voire presque rêveur mais un simple coup d’œil sur sa tempe où battait nerveusement une veine au rythme accéléré du cœur du chinois. Ne voyant aucune réaction, le vieil homme se permit de continuer et révéla au jeune homme qu’il s’agissait là d’un coup orchestré par le même gang de ravisseurs que lors du précédent enlèvement. A cet instant également, le majordome qui n’avait pas vu le moindre signe de colère de la part de Léon jusqu’à maintenant s’attendait à un éclat juste à ce moment… mais une fois de plus, il s’était avancé trop vite. En plus de la veine qui battait sur sa tempe, Léon avait à présent les lèvres pincés et les sourcils qui se fronçaient… signe qu’il n’était pas aussi calme qu’il pouvait paraître aux yeux de son ancien précepteur. Ce dernier prit une longue inspiration avant d’annoncer au jeune homme que les ravisseurs savaient, par on ne savait quelle raison qui il était réellement mais également qu’il était le mutant responsable du « massacre de la baie d’Hong-Kong » il y avait quelques semaines de cela.
A l’entente du mot « massacre », Léon tourna rapidement la tête en direction de son bras-droit qui s’était volontairement placé assez loin du mutant, et demanda à ce dernier ce qu’il entendait par massacre. Le vieil homme lui rappela alors les faits, bien que Léon ne les ait jamais vraiment oubliés, en lui disant que les ravisseurs faisaient allusion à un accident qui avait eu lieu à bord d’un petit bateau en plein milieu de la baie. Selon ses dires, une vidéo passait régulièrement dans les rues de la ville, précisant que toutes personnes susceptibles de savoir qui était le meurtrier en question devait se présenter au bureau des forces de défense le plus proche. D’ailleurs, à peine le vieil homme avait-il eu le temps de terminer sa phrase qu’un immense hologramme se mit en route au dessus de la baie de Hong-Kong, mais également sur tous les écrans publics qui se trouvaient ça et là dans tout la ville. Ce fameux hologramme montrait un enregistrement satellite où l’on pouvait voir un homme aux cheveux longs et blancs était en train de se débarrasser de plusieurs individus à bord d’un bateau, avant de plonger dans l’eau et de disparaître. Suite à cette vidéo, le fameux texte incitant les gens à dénoncer le mutant sur la vidéo.

Intérieurement, Léon se donna plusieurs noms d’oiseaux pour avoir été si imprudent cette fois-là. Il aurait du se douter que toute la baie de Hong-Kong était surveillée et que donc, le moindre de ses faits et gestes avaient été enregistrés par un des engins spatiaux qui tournaient autour de la Terre. Encore heureux, pensa-t-il, qu’il ait eu l’idée de plonger pour revenir sur la terre ferme car sans ça, les satellites auraient pu le suivre jusqu’à son appartement. Normalement, il n’y avait aucune raison pour que quiconque sache que Léon avait été changé de visage, à savoir qu’il s’était coupé les cheveux pour ensuite les teindre en châtain. Il était allé jusqu’à subir une opération des yeux afin de changer la couleur de celles-ci. Les seules personnes qui étaient au courant du changement qu’avait opéré Léon étaient son bras-droit qui se tenait devant lui, un peu en retrait et sa petite sœur, qui venait d’être enlevée.
Le mutant avait une confiance absolue en son ancien précepteur et il supposa que la fuite de son changement d’apparence devait provenir de sa sœur, que les kidnappeurs avaient du la faire parler. La seule pensée que l’une des ces immondes personnes ait touché ne serait-ce qu’un seul de cheveux de sa famille faisait monter d’un cran, voire de deux, la colère que le jeune homme essayait tant bien que mal à contenir en lui-même. Il savait pertinemment ce qui arrivait lorsqu’il laissait libre cours à ses émotions, Hong-Kong elle-même s’en souvenait. Depuis ce fameux jour où Léon avait appris l’exécution de sa famille, le plongeant dans une colère, une incompréhension et surtout une tristesse telles qu’elles avaient totalement oblitéré toute raison et maîtrise en lui, allant jusqu’à pratiquement causer le débordement des eaux de la baie… oui depuis ce jour, Léon s’était juré de ne plus jamais être l’esclave de ses sentiments et de garder en permanence le contrôle sur lui-même mais surtout sur ses pouvoirs. Le monde avait déjà trouvé bien des raisons de haïr les mutants, il était inutile pour le maitre des eaux de leur en donner davantage en détruisant une grande ville sur un simple coup de colère ou de tristesse.

Lorsqu’il commença à digérer les informations que venait de lui transmettre son majordome, Léon demande à celui-ci ce que les ravisseurs comptaient obtenir avec l’enlèvement de sa petite sœur. Le jeune homme laissa se dessiner une légère incompréhension sur son visage lorsque le vieil homme lui déclara que jusqu’ici, il n’avait rien demandé de particulier, telle une rançon ou une annonce publique, non il avait seulement exigé du bras-droit de faire revenir le mutant dans les plus brefs délais s’il souhaitait récupérer la demoiselle en entier. Une fois de plus, Léon dut faire un effort sur lui-même pour ne pas se laisser emporter lorsque l’idée qu’il pourrait récupérer sa sœur blessée voire pire, lui vint à l’esprit. Le vieil homme ajouta également que ce serait eux qui les contacteraient, au moment où ils apprendront que Léon serait arrivé en Chine.

« Mais comment vont-ils savoir si je suis arrivé ou non ? »

« Je n’en ai pas la moindre idée. Peut-être ont-ils posté plusieurs de leurs membres dans les aéroports, ou alors peut-être que la maison est sous écoute. »

« La deuxième option est improbable. J’ai fait installer des brouilleurs de signaux il y a quelques temps déjà, en plus de deux ou trois gadgets qui empêchent quiconque d’écouter à nos portes. Je l’ai fait en tant que directeur d’Asakura Corp., je ne pensais pas que cela allait me servir en tant que mutant. Le mieux à faire est d’attendre… de toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix n’est-ce pas ? »

Plusieurs jours passèrent durant lesquels les deux hommes ne reçurent aucun appel de la part des ravisseurs. Honnêtement, Léon s’attendait à être contacté dès son arrivée et si cela avait été le cas, il aurait pu leur faire rapidement comprendre une nouvelle fois à quel point il était dangereux de le contrarier et ainsi, il aurait pu tout aussi rapidement retourner en Angleterre pour recevoir une remontrance de la part de Sam’ et les choses auraient pu reprendre leur cours normal. Mais ce n’était pas le cas malheureusement.
Deux semaines environ après son arrivée, Léon prit enfin son courage à deux mains et contacta le Nouvel Institut par vidéoconférence. Ce fut bien évidemment Samarah qui reçut son appel et avant même qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche, Léon prit les devants et s’excusa pour sa fuite de la TransAtlante avant de lui en expliquer la raison. La demoiselle lui déclara qu’elle ne comprenait toujours pas pourquoi il n’était pas venu lui parler à bord de la TransAtlante, cela aurait facilité grandement les choses et elle lui demanda s’il pensait réellement qu’elle allait l’empêcher d’aller secourir sa sœur pour la simple et bonne raison qu’il avait un poste à tenir en Angleterre. Sur ce coup, Léon ne savait pas vraiment quoi répondre. Dans sa tête, tout était confus et il ne savait plus vraiment où il en était, entre ses devoirs envers le Nouvel Institut et ceux envers sa société et sa sœur. En le voyant si démuni à l’autre bout de la Terre, Samarah n’eut pas vraiment le cœur de continuer ses remontrances et lui suggéra l’idée de le destituer de son poste de Directeur du Nouvel Institut. Ce n’était pas une punition mais elle lui fit reconnaître qu’avec tous ses allers et retours entre la Chine et l’Angleterre, il n’était pour le moment pas le plus apte à diriger le refuge mutant. Elle le rassura en lui annonçant que ce n’était pas une décision définitive et que lorsqu’il se sentira prêt et que Samarah le sentira également prêt à reprendre efficacement et définitivement son poste au sein de l’Institut, il redeviendrait Directeur. Mais pour le moment, Léon avait encore des choses à régler dans sa vie et ce dernier reconnut que sa destitution du poste de co-directeur était peut-être pour le mieux du point de vue du Nouvel Institut. Bien évidemment, Léon fut triste et déçu de ne pas avoir été suffisamment à la hauteur de la tâche que son amie lui avait confié mais ce fut également en grande partie de sa faute si les choses se passaient ainsi. Vouloir avancer vers des rêves futurs tout en se raccrochant fortement à des souvenirs du passé… voilà où en était Léon en ce moment. Il n’était donc pas surprenant que le jeune homme ne parvenait pas à avancer puisque pour chaque pas en avant qu’il faisait, un événement le faisait reculer d’un pas également, le faisant constamment stagner au même endroit.

« Je… J’accepte ta proposition Sam’. Je renonce à ma fonction de co-directeur du Nouvel Institut. Tu as sans doute raison, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux à faire pour le manoir et ses pensionnaires. Je te recontacte dès que j’ai des nouvelles. A bientôt »

Sur cette déclaration, Léon coupa la transmission vidéo et s’enfonça plus profondément dans son fauteuil, les yeux rivés sur le plafond, repensant à la décision qu’il venait de prendre et ses conséquences sur sa vie. A présent, il n’était plus qu’un simple pensionnaire au sein du manoir, au même titre que toutes les autres personnes à l’exception de Koyuki et de Sam. En pensant à Koyuki, Léon ne put s’empêcher de se sentir désolé de devoir lui refiler l’entière responsabilité du manoir… Bien évidemment, Sam’ sera là pour l’épaule mais la Japonaise aura tout de même fort à faire. Désormais, elle avait le travail de deux personnes à faire et tout ça, sans que les délais d’exécution ne se soient rallongés en conséquence. Mais alors que le mutant était en pleine réflexion, son téléphone se mit à sonner et un numéro inconnu s’afficha. Sans regarder son écran, Léon attrapa son téléphone et répondit d’un ton blasé. Lorsqu’il réalisa qu’il était en train de discuter avec les ravisseurs, le mutant se redressa vivement de sa chaise et écouta attentivement la voix de l’homme qui se tenait à l’autre bout du fil. Ce dernier lui expliqua qu’il voulait que Léon paye pour le meurtre des hommes de main et que s’il ne se rendait pas au lieu du rendez-vous qu’il allait lui communiquer plus tard, il ne devait jamais plus espérer revoir sa sœur vivante. Sur ces belles paroles, l’inconnu raccrocha, non sans avoir précisé qu’il le rappellerait pour lui donner la date et l’heure du rendez-vous. Il serait bien évidemment inutile de préciser que cet appel avait été loin de faire plaisir à Léon. Cet appel n’avait eu d’autre but que de mettre le mutant en colère, ce qui avait très bien fonctionné. Ces crapules (en réalité, Léon avait utilisé un terme beaucoup plus expressif pour les désigner mais la morale a voulu que l’on change ses paroles par un terme plus approprié pour le grand public) avaient non seulement eu le culot de le faire attendre deux semaines et lorsque finalement ils l’avaient contacté, ce fut seulement pour le prévenir d’être présent à un rendez-vous qui n’avait même pas été fixé durant l’appel…
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Léon Asakura

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Léon Asakura

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MessageSujet: Re: [Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé... [Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé... EmptyJeu 25 Nov 2010 - 9:06

Les jours passèrent et toujours aucune nouvelle des ravisseurs de sa sœur, Léon était plutôt du genre patient mais il y avait tout de même des limites qu’il fallait éviter de franchir avec le jeune homme, surtout lorsqu’il s’agissait de sa famille -en l’occurrence, ici la limite avait été franchie dès le moment où ces déchets eurent l’idée de kidnapper à nouveau la petite sœur du mutant-. Les ravisseurs avaient intérêt à savourer ces instants où ils pouvaient faire tourner le chinois en bourrique parce que dès l’instant où ils croiseront la route de celui-ci, ils risqueraient de très vite déchanter, Léon pouvant être un vrai bourrin lorsqu’il s’y mettait et quelque chose (dans l’air peut-être) laissait à penser qu’il donnerait tout son maximum pendant les « explications », une fois qu’il saurait sa sœur en sécurité et hors d’atteinte. Si les médias avaient qualifié l’incident de la baie de Hong-Kong de massacre, qu’allaient-ils bien pouvoir trouver comme terme pour qualifier ce que Léon avait en tête de faire à ses adversaires…

Mystères autour de la baie de Hong-Kong.

Depuis environ une semaine, des phénomènes étranges ont commencé à se produire en ville, et plus particulièrement autour de la baie de Hong-Kong. Quelques personnes jureraient avoir été témoin de l’explosion de leur vase, de leur verre et même quelques tuyaux de canalisations. Un individu serait même jusqu’à aller prétendre que son aquarium de poisson tropicaux avait volé en éclats alors que le modèle était supposé être le plus résistant du marché. Mais plus inquiétant encore, les autorités chargées de la surveillance de la baie auraient également remarqué une activité anormale des eaux de la baie. A quelques moments de la journée, moments qui sembleraient d’ailleurs totalement aléatoires, les eaux de la baie s’agiteraient de façon anormale pendant quelques secondes avant de revenir calme. De plus, ces agitations sembleraient également monter en intensité même si pour le moment, les autorités déclarent que le risque d’inondation est encore très faible. La cause de cette activité demeure pour l’instant encore inconnu mais les scientifiques, après avoir rapidement sondé les fonds de la baie, écartent la cause d’une activité sismique, volcanique ou encore une présence de poche de gaz sous les eaux. Cependant, une étude plus approfondie est prévu dans les jours prochains afin de certifier ces déclarations.
Dans certaines parties de la ville, on murmurerait que ces incidents seraient dus à un mutant. Pourtant aucun des témoins n’étaient en mesure de confirmer la présence d’individus étranges au moment des faits. Les forces de sécurités tentent de rassurer les citoyens en déclarant que…


Léon n’eut pas l’occasion de continuer plus loin sa lecture de l’article qui relatait ce que son humeur de ces derniers jours avait causé. En effet, son téléphone s’était mis à sonner et le jeune homme avait balancé le journal qu’il tenait entre ses mains pour se précipiter vers l’appareil qui vibrait et qui chantait une ancienne mélodie en tant que sonnerie. Bien évidemment, la personne au bout du fil ne pouvait être que le responsable de tout cette affaire car personne d’autres n’était au courant de sa présence en Chine, mis à part son bras-droit et Léon lui-même (encore heureux pour cette dernière personne d’ailleurs). La voix était différente de lors du précédent appel et ce coup-ci, la personne à l’autre bout du fil semble être amusée par la situation actuelle. Celle-ci avait apparemment fait le lien entre les événements étranges des derniers jours et Léon et elle ne se gênait pas pour le titiller à ce sujet, faisant monter de plusieurs niveaux l’exaspération et la colère que ressentait le mutant depuis ces dernières semaines.

« On a du mal à garder son calme ? Faudrait quand même faire attention à pas noyer ta sœur par un bête excès de colère… Héhéhé »

« Ferme la enflure ! Dites moi ce que vous voulez, qu’on en finisse et que je puisse enfin vous exploser le crâne. »

« Oh là ! Mais c’est qu’on a l’air de mauvaise humeur…. Faut rester zen dans la vie, mon petit. Comme le disait un vieux maître chinois… »

« Enfonce le toi là où je le pense ton proverbe chinois ! Maintenant dis-moi où et quand a lieu ce rendez-vous ! »

« Du calme, du calme. Ca te jouera de mauvais tours si tu restes autant sur les nerfs. Je t’appelle pour te transmettre les informations que tu as l’air si impatient d’entendre. Viens à minuit ce soir sur les docks, on se retrouvera là-bas mais si tu as dans l’idée de nous mouiller, vas falloir revoir ton plan parce que tu ne verras ta sœur qu’une fois qu’on se sera mis d’accord. C’était le message au mot près. A ce soir, Mr Asakura. »


La liaison fut coupée dès que la personne eut finie de réciter son texte, laissant un Léon plus déterminé que jamais à mettre un point final à toute cette histoire. Il s’assurerait que plus personne ne vienne l’embêter lui ou sa famille et pour bien se faire comprendre, le jeune homme avait bien l’intention de laisser un souvenir bien marquant dans les esprits des ravisseurs. Il ferait en sorte qu’à l’entente du mot « eau », une peur bleue s’empare d’eux… Oui, Léon peut être très convaincant, mais également très violent lorsque les circonstances s’y prêtent. Le massacre de la baie de Hong-Kong en était d’ailleurs un bel exemple, même si la plupart du temps, le jeune homme épargnait ses adversaires si ces derniers se rendaient. L’ancien directeur du Nouvel Institut était loin d’avoir les mains propres mais qui, de nos jours, pouvaient se targuer de les avoir… surtout lorsqu’on était mutant. Cependant, c’était loin d’être une information dont il était fier aussi lorsque cela était inutile de citer cette dernière, le garçon préférait s’en abstenir. Il était (avait été) la figure publique du camp qui se disait vouloir une cohabitation pacifique entre humains et mutants alors que se mettraient à penser les gens s’ils apprenaient que le leader de ce camp avait commis plusieurs meurtres… même si ces dernières avaient toujours été justifiées, un meurtre restait un meurtre.
Léon jeta un coup d’œil sur sa montre, qui indiquait six heures du soir. Il lui restait donc encore un peu de temps pour se préparer avant de se rendre sur les lieux du rendez-vous. Le jeune homme en profita pour mettre de l’ordre dans ses affaires et dans son esprit. Partir l’esprit embrouillé procurait à l’adversaire un avantage non négligeable même si Léon était presque certain de pouvoir se débarrasser des minables qui avaient osé kidnapper sa petite sœur. Des personnes prêtes à user de tels moyens pour faire pression sur une personne ne devaient pas vraiment représenter une réelle menace pour un quelconque mutant. La dernière fois, il ne lui avait pas fallu énormément de temps pour se débarrasser de ces ennemis et même si cette fois-ci, ils prévoyaient d’être plus nombreux ou mieux armés, cela ne ferait pas de grande différence quant au résultat final. Aussi, en guise de préparation, Léon demanda à son bras-droit de lui réserver deux billets d’avion pour le premier vol en direction de Londres demain matin, lui assurant d’un ton confiant qu’il en aurait largement fini avec cette histoire d’ici là. Pour la première fois depuis un mois, Léon était de bonne humeur : les choses commençaient à s’arranger, en leur donnant un rendez-vous, les malfrats venaient de signer leur arrêt de mort et dans quelques heures, le mutant pourrait de nouveau serrer sa petite sœur contre lui et la ramener au Nouvel Institut, où elle resterait à ses côtés désormais. Dans la tête du jeune homme, il n’était plus question de la laisser seule en Chine. Il était désormais clair que beaucoup de personnes, par des moyens que Léon n’avait toujours pas découvert, avaient été mises au courant de son lien de parenté avec l’héritier Asakura et même si ce dernier allait faire en sorte que les individus qu’il allait rencontrer ce soir n’aurait plus la possibilité d’embêter personne d’autre, ce genre d’individus grouillait de partout et qui sait combien de temps un autre groupe d’écervelés aurait l’idée de recommencer le même coup… Le changement d’environnement allait surement être brutal pour la jeune demoiselle mais elle aurait son frère auprès d’elle pour l’aider et elle serait entourée par une flopée de mutants, autant dire la meilleur protection au monde. Léon n’envisagea même pas un instant, la possibilité qu’il pourrait se retrouver face à une difficulté ou pire perdre la bataille et de ce fait, il ne prit pas la peine de réfléchir à un plan de secours. Or si la confiance en soi était une qualité, l’excès de confiance au contraire, était un défaut qui pouvait rapidement se retourner contre la personne concernée. C’était là une leçon que le jeune mutant n’allait pas tarder à apprendre à ses dépens…

Ladite heure de rendez-vous arriva finalement et Léon, comme prévu, se rendit seul sur les lieux du rendez-vous qu’on lui avait indiqué par téléphone. Contrairement à la dernière fois, le jeune homme n’avait pas apporté de valise remplie d’eau car d’une, il n’avait aucune raison d’apporter une valise, les ravisseurs n’ayant demandé aucune rançon et de deux, ces derniers devaient surement être au courant de ce petit tour. De toute façon, le pouvoir du mutant lui permettait de repérer les points d’eau assez facilement et si se présentait le cas où les malfrats le conduisaient dans un endroit dépourvu d’eau, le jeune homme pouvait tout aussi bien en créer même si cela allait lui demander un énorme apport d’énergie, risquant de compliquer la bataille par la suite mais Léon n’aurait peut-être pas d’autre choix que de recourir à cette possibilité. Si cela devenait nécessaire pour assurer le sauvetage de sa sœur alors le mutant n’hésiterait pas une seconde à utiliser cette facette de son pouvoir, au risque de se retrouver à bout de forces par la suite.

** Tiens encore le coup soeurette. Tout cela sera bientôt fini. **

« Oh… tu m’as l’air bien sûr de toi, Léon. »


Le jeune homme se retourna brusquement à l’entente de son prénom et découvrit qu’un individu était apparu en plein milieu du quai, alors que Léon aurait juré n’avoir vu, ni ressenti personne jusqu’à maintenant. Cette apparition surprise mit un peu le mutant sur ses gardes, qui se concentra pour sonder à nouveau les environs grâce à son pouvoir de détection. Mais mis à part les eaux de la baie, celles circulants dans les canalisations en dessous de ses pieds ainsi qu’une sorte de bassin pas très loin, le jeune homme ne ressentit aucune présence vivante, mis à part la sienne et celle de l’individu qui lui faisait face. Par conséquent, toute l’attention de Léon se reporta sur cet inconnu dont il n’arrivait pas à voir le visage, caché par la pénombre qui les entourait. Ce dernier n’avait pas bougé d’un pouce depuis qu’il s’était subitement présenté aux yeux du chinois et ne montrait aucun signe d’agressivité non plus. Il semblait attendre une réaction de la part du président d’Asakura Corp. et celui-ci ne savait pas vraiment quoi penser du fait que cette personne se soit présenté toute seule, apparemment non armée, devant un ennemi qu’elle devait savoir être un mutant. Etait-elle à ce point si sûre d’elle-même ou alors pensait-elle avoir le dessus parce qu’elle avait un otage précieux aux yeux de Léon ? Sur ce dernier point, l’individu n’avait pas tout à fait tort car tant que le grand frère n’était pas certain que sa petite sœur était saine et sauve ET en sécurité, il se devait d’éviter de faire le malin et de risquer la vie de celle-ci.

« Où… »

« … est ta sœur ? Pas très loin, j’imagine. Je ne suis pas le cerveau mais qu’un simple exécutant. »

« En gros, tu n’es qu’un toutou docile aux basques de ces malfrats. Si ça te plaît tant que ça de lécher les bottes des gens, vas faire un tour chez les Confréristes. Leur porte-parole raffole de ça. »


La pique de Léon fut mouche car l’individu fit un mouvement qui trahit sa surprise. Le mutant profita de ce bref relâchement pour déclencher les hostilités en balançant une salve d’eau en direction de son ennemi. Mais il ne parvint pas au bout de son attaque car une douleur fulgurante s’empara de son cerveau, qui le mit à genoux, la tête entre ses mains. Le jeune homme avait l’impression qu’une décharge électrique était en train de parcourir tout son cerveau, brûlant chaque recoin de son esprit au passage. La douleur était telle qu’il ne pouvait retenir ses cris qui résonnaient sur les quais déserts et à chaque seconde, Léon avait le sentiment qu’il était en train de devenir fou. Ses poings se resserrèrent sur ses cheveux, donnant l’impression qu’il était sur le point de les arracher, son visage avait viré au rouge et ses yeux étaient grands ouverts et l’on pouvait y lire à quelle point la douleur qu’il ressentait à cet instant était intense. A cet instant, la mort lui semblait beaucoup plus douce et Léon commençait à envisager la possibilité d’en finir, si cela lui garantissait qu’il n’aurait plus à souffrir.
Après ce qui lui avait semblé être une éternité, la douleur s’arrêta nette, laissant un Léon à terre recroquevillé, le souffle haletant, les yeux remplis de larmes et les mains encore tremblantes. Il ne réalisait pas encore ce qui venait de lui arriver alors que l’inconnu s’était avancé jusqu’à lui. Ce dernier utilisa son pied pour mettre Léon sur le dos afin de pouvoir voir son visage où demeuraient encore quelques vestiges de ce que l’inconnu venait de lui faire subir.

« La prochaine fois, mesure tes paroles si tu ne souhaites pas que je te grille le cerveau. »

« Co… comment… »

« Comment je fais ça ? C’est simple, je suis un mutant moi aussi. Mais alors que toi, tu agis sur l’eau moi j’agis sur l’esprit des gens. »


Un mutant ? Léon n’avait pas du tout envisagé cette option. Il n’aurait jamais pensé qu’un mutant s’acoquinerait avec des malfrats de seconde zone. Cette découverte changeait complètement la donne et le mutant devait bien reconnaître que les choses ne se dérouleraient peut-être pas aussi facilement qu’il l’avait pensé au début. Il prit conscience du potentiel destructeur du pouvoir qu’avait Samarah. Celle-ci l’avait déjà maintes fois menacé de lui griller les neurones mais d’aussi longtemps qu’il connaissait la Cerbère, il était persuadé qu’elle n’était pas le genre de personne à faire souffrir les gens par pur plaisir sadique. Pas étonnant qu’elle n’aimait pas particulièrement la foule… un accident pouvait si vite arriver. Cependant, cet individu qui semblait avoir le même pouvoir que son amie, n’avait pas hésité une seconde à utiliser cet aspect de leur pouvoir commun. Léon avait la sensation qu’on venait de lui frire son cerveau et le simple fait de réfléchir le faisait souffrir en ce moment.
L’individu lui flanqua un coup de pied dans les côtés (comme s’il ne souffrait pas déjà assez le garçon) en lui sommant de se lever rapidement et de le suivre s’il ne souhaitait pas qu’il recommence à jouer avec son esprit. Léon se remit lentement sur ses pieds qui semblaient encore faibles à cause de cet assaut mental et suivit le mutant jusqu’à l’entrée d’un entrepôt des docks. A première vue, rien ne semblait différencier cet entrepôt de tous les autres qui se dressaient tout autour des deux mutants mais étant donné que le mentaliste avançait d’un pas certain, Léon n’avait d’autre choix que de croire qu’il savait où il allait. Après être entré dans l’entrepôt, le mutant conduisit le jeune homme jusqu’à des escaliers qui descendaient assez profondément sous terre. Jusqu’ici, Léon, qui s’était plus ou moins remis de cet assaut, ne ressentait toujours pas la présence d’être vivants dans les environs aussi se demandait-il où pouvaient bien se cacher les cerveaux de cette histoire, étant donné que son guide lui avait avoué n’être qu’un simple exécutant. Au bout de plusieurs minutes de marche, le mentaliste s’arrêté devant une porte blindée, frappa trois fois dessus et attendit. Le mutant aquatique était perplexe, selon sa capacité de détection des eaux, ils se trouvaient devant ce qu’il avait pensé n’être qu’un simple bassin d’eau mais à y voir de plus près –façon de parler- il se rendit compte que la quantité d’eau qu’il ressentait juste en face de lui était trop insuffisante pour que cela soit un bassin.

** Mais si ce n’est pas un bassin, qu’est-ce que ça peut bien être ? **

La réponse aux interrogations de Léon ne tarda pas à montrer le bout de son nez, alors qu’aux trois coups donnés par le mutant, l’immense porte blindée s’ouvrit dans un brouhaha énorme. En lieu et place du bassin se trouvait être une immense pièce où les attendaient une trentaine d’hommes, armes au poing. Ces derniers regardèrent Léon avec un sourire narquois au fur et à mesure qu’il s’enfonçait plus profondément dans la salle. Derrière lui, il entendit la porte blindée se fermer et être verrouillée, surement pour éviter qu’il ne lui prenne l’envie de leur fausser compagnie. A l’opposée de la porte, siégeait un homme obèse qui fumait un cigare à l’odeur atroce et qui lui aussi, regardait Léon avec un sourire victorieux dessiné sur ses lèvres. Le mutant des eaux s’arrêta au centre de la pièce comme le lui avait ordonné le mentaliste, qui avait continué son chemin derrière un rideau situé dans le dos de l’homme au cigare. Le mutant réapparut au bout de quelques secondes, accompagnée par la petite sœur de Léon, qui avait les yeux et la bouche bandée ainsi que les mains attachées. Le tissu qui recouvrait ses yeux était imbibé d’eau, ce qui laissait supposer que la demoiselle avait pleuré et cette simple supposition accrût la colère de Léon, qui tenta de se retenir pour l’instant. Le mentaliste pour sa part, arborait un visage neutre sauf lorsque son regard se posait sur la petite sœur de Léon. Dans ces moments-là, les traits de son visage se radoucirent et ses yeux brillaient d’une lueur qui ne pouvait tromper personne cependant, cette découverte était loin de plaire à Léon qui sentit sa colère monta d’un nouveau cran.

« Sois le bienvenu Léon Asakura. Je crois t’avoir entendu prendre connaissance du pouvoir de mon ami ici présent. Sache qu’à la moindre entourloupe, il n’hésitera pas à faire subir le même sort à ta sœur alors t’as intérêt à te tenir à carreaux !»

Le dénommé Léon arracha son regard du mentaliste pour le poser sur l’homme obèse qui venait de lui adresser la parole. Ce dernier était répugnant. Il donnait l’impression d’avoir été incrusté dans sa chaise tellement son corps occupait le moindre espace de ladite chaise. Sur son costume, on pouvait pratiquement deviner le contenu de son précédent repas tellement celui-ci était imbibé de sauce, de tâches de graisse et de morceaux de nourriture mais l’individu semblait n’en avoir cure. Ce dernier continuait de tirer sur son cigare à l’odeur immonde et à la fumée suspecte, qui trahissait la mauvaise qualité du produit. D’après la façon dont il parlait et de la manière dont il était à l’écart des autres personnes présentes dans la salle, Léon supposa que c’était le chef de ce gang qui venait de s’adresser à lui. D’un regard noir et d’un ton sec, celui-ci lui demanda ce qu’il attendait du mutant.

« C’est simple… Il y a quelques mois, tu as assassiné plusieurs de mes hommes de main. Aujourd’hui, tu dois payer. Je t’ordonne donc de rejoindre mon clan. Avec toi, je n’aurai aucun souci pour m’emparer du pouvoir à Hong-Kong et devenir ainsi le chef de la mafia ! »

Pour un peu, Léon aurait éclaté de rire au visage du gros homme tellement sa proposition était grotesque, tout comme la personne qui l’avait formulé d’ailleurs. Comment cet individu pouvait croire que le mutant accepterait de rejoindre son groupe de voyous minables ? S’il devait envisager d’entrer dans le monde de la mafia, le jeune homme préférerait largement travailler seul que d’entrer dans un clan comme celui qui se trouvait devant ses yeux. C’était là, plus ou moins fidèlement retranscrit, les paroles que prononça Léon à l’attention du « chef » de gang qui siégeait de manière ridicule devant lui (plus ou moins fidèlement car le mutant avait usé d’autres termes certes plus expressifs sur ce qu’il pensait mais également moins destinés au grand public et le ton de sa voix montrait de façon très explicite ce qu’il pensait de ce groupe de mafieux de seconde zone). Ce dernier prit un air choqué en entendant la réponse de Léon avant d’exploser de colère. Il s’excita sur sa chaise, risquant de la rompre à chaque instant à cause de son poids, hurlant en chinois que le président d’Asakura Corp. n’avait pas d’autre choix que d’accepter s’il souhaitait récupérer sa sœur. Ce dernier rétorqua dans sa langue maternelle que cette menace montrait à quel point le soi-disant chef et son gang était risible et pathétique. L’homme au ventre proéminent continua de vitupérer dans son coin pendant cinq bonnes minutes, crachant et bavant à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Léon se félicita de s’être arrêté au milieu de la pièce, à bonne distance de cet imbécile. Cela lui avait épargné une douche qu’il n’avait pas demandé. Lorsqu’il fut à court d’injures, le bonhomme reprit peu à peu son calme et ordonna au mentaliste d’intervenir selon le plan qui était prévu. Ce dernier prit alors la tête de la petite sœur de Léon entre ses mains, approcha la sienne et embrassa la jeune fille devant le regard médusé de Léon. Le mutant entra alors dans une colère noire et se précipita en direction de son ennemi, qui avait lâché son appât et se tenait désormais face à sa proie. Mais alors que le jeune homme fonçait vers son adversaire, il sentit de nouveau l’intrusion de ce dernier dans sa tête mais alors qu’il se prépara mentalement à supporter la douleur d’un assaut mental, Léon sentit qu’un immense voile noir recouvrit son esprit…
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[Chine-Hong-Kong] Parce qu'il faut bien terminer ce qu'on a commencé...

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