Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [RP] A la grille, on a dit Lun 24 Jan 2011 - 22:09
Parce qu'on m'a dit de le faire, on placera les évènements qui vont suivre dans un jour indéfini, trois semaines précédant les évènements dramatiques dont font aujourd'hui face les deux communautés surhumaines. Le temps était acre et sale, l'air sentait l'humidité, le sol suaintait, bref, on pouvait pencher à penser à un orage dans les environs. Pour le moment, l'eau n'était pas aux portes d'Essex et restait gentiment accroché à son gros nuage de coton, là-haut, loin dans le ciel.
Le cadre est un peu posé, revenons donc sur les faits et gestes de Scott Buchanan, notre antihéros au grand coeur. Depuis son départ d'Ecosse, il a réussi plus ou moins à obtenir la localisation de son but actuel: l'Institut. Il venait d'arriver dans ladite ville où le manoir composait un pan non négligeable de la localité. Mais notre jeune homme préféra tout d'abord s'asseoir sur un banc de la rue.
A vrai dire, il venait de se coltiner un cumul de 14h de bus, de 17h d'autostop et 3h30 de marche à pied, avec un sac qu'on dirait qu'il y a un nain dedans (un nain vivant, pas un nain de jardin), le tout sous une cochonnerie de soleil qui tapait avec toute la force qu'il avait (comme si ça le faisait marrer, le saligaud). Alors ouais, Scott avait d'abord envie de savourer sa victoire sur Magellan et prouver que lui-aussi pouvait trouver son chemin.
Il posa ses fesses sur le bancs métallique, faisant glisser son sac de marche le long de son bras droit (manquant d'emporter celui-ci sous le poids monstrueux des affaires que Scott avaient embarqué) et souffla un coup. Pfou. Nan sérieux, je veux pas m'acharner dessus, mais quel genre d'imbécile heureux a besoin d'emporter 6kg de vieux livres pour un voyage comme ça ? Parce qu'au final, la fatigue qu'il se sera épargné en lisant deux des 37 bouquins de cette pile au lieu d'écouter l'histoire de son chauffeur de bus (qui avait fait les deux guerres du golfe, oui monsieur. Et la première guerre mondiale aussi, tant qu'on y est ?), ben il aura perdu cette énergie bien des fois en portant ce sac en marchant.
Mais je m'écarte du sujet. Revenons à nos moutons (si peu nombreux dans ces contrées pourtant fort verdoyantes). Scott, après avoir soufflé un peu et pris une rasade dans sa gourde remplie d'eau, reprit son sac, le faisant coulisser dans le sens inverse à précédemment, de sorte à le remettre sur son dos. Il s'accrocha ensuite au banc pour ne pas tomber par terre et se pencha en avant pour faire un contre-point de gravité afin d'éviter que son corps ne soit projeté en arrière sous l'influence de la force terrestre cumulée au poids non négligeable de son attirail.
*Pu*ain-pu*ain-pu*ain-pu*ain-...*,pensa-t'il alors suffisamment fort pour qu'un télépathe du pays de galles se demande qui était l'andouille qui venait de plomber sa relaxation transcendantale.
En effet, les quelques minutes de pause qu'il s'était offert lui avaient presque fait oublier le formidable encombrement des affaires qu'il avait alors sur le dos à présent. Marchant tant bien que mal, de la même façon qu'il était parvenu jusqu'ici, il arriva jusqu'à la grille de l'établissement prisé et hésita un instant avant d'activer la sonnette. Faisais-t'il le bon choix ? Est-ce que ces gens était le meilleur endroit où aller ou devait-il plutôt profiter de sa jeunesse pour voyager, traverser le monde et dégager la moitié des affaires de son sac ? Il pesa encore une fois le pour et le contre, décidant enfin qu'avoir fait tout ce voyage pourri pour renoncer une fois à l'arrivée, ce serait quand même un formidable gâchis, et le gâchis, c'est pas bien. Il songeait aussi qu'il faudrait penser à prévenir ses parents un de ces quatre. Mais de toute façon, rien ne pressait vraiment.
La vérité, c'est que Scott ne pensait plus vraiment à ses parents. Il se voyait déjà intégré au cycle de la vie, seul, amenant peut-être un jour une jeune fille pour la présenter à ses futurs-beaux-parents, mais rien de vraiment transcendant au final.
Se débarrassant de ces pensées confuses, il prit son courage à deux mains, en choisit une, puis choisit un doigt de cette main et l'utilisa pour actionner le bouton de la sonnette de l'Institut. Et une deuxième fois. Et encore.
Il arrêta à la 17ème fois quand il vit l'ombre de quelqu'un bouger à travers la grille.
Miss Lemington
Type Omega
Sujet: Re: [RP] A la grille, on a dit Jeu 17 Fév 2011 - 23:54
La nuit porte conseil parait-il. Surtout lorsqu’on ne dort pas.
Une mince silhouette traversa l’allée de graviers avant de se fondre dans le parc de l’Institut. A l’intérieur du bâtiment, le repas du soir venait de se terminer et les pensionnaires profitaient de leur soirée, soit au coin du feu dans la salle commune, soit en petit comité dans leur chambre. Les plus jeunes étaient en congé depuis plusieurs jours à présent et on ressentait entre les murs du refuge pour mutants cette ambiance particulière de fin d’année. Celle qui plane sereinement entre le lendemain de Noël et l’attente de la nouvelle année.
Noël avait été célébré à l’Institut quelques jours plus tôt. Mais Samarah n’avait pas eu le cœur pour se joindre à la fête. La mutante n’y avait fait qu’une brève apparition, un peu avant le repas, puis la Cerbère avait rejoint ses quartiers en toute discrétion. Sa maigreur, de plus en plus importante, ne s’étant pas arrangée au cours des derniers mois, elle s’exposait encore moins qu’avant aux regards extérieurs. Seule, elle restait en compagnie de sa mélancolie et sa rancœur. Pourtant celle-ci s’était légèrement apaisée depuis sa discussion nocturne avec Virginie dans le salon. Le chemin des deux mutantes s’étaient croisés par hasard et avait donné lieu à quelques confidences exceptionnelles. Pour la première fois depuis longtemps, la mutante s’était confiée à quelqu’un. Et, par la même occasion, avait appris que Virginie était au courant de l’état de June.
Le destin avait parfois l’art de manier l’ironie du sort de façon bien surprenante…
La mutante, après quelques pas, s’était adossée contre un arbre et avait bien vite abandonné les terres de la réalité pour voguer vers les rivages de ses réflexions. Ses yeux sombres, plongés dans l’infini du vide. En vérité, Samarah était perdue. Réellement. Elle ne savait plus du tout où elle en était, ni ce qu’elle devait faire. Et c’était un sentiment plutôt désagréable pour quelqu’un qui aimait pouvoir contrôler les choses. Pire encore, c’était chez la mutante un besoin presque viscéral. Sentir que rien ne pouvait lui échapper la rassurait. Or, depuis plusieurs mois, tout lui échappait. June, ses pouvoirs, son corps. Jusqu’à son envie de vivre…
Ce fut une couleur étrange qui la ramena à l’instant présent. Une empreinte inconnue qui s’imprima dans son cerveau. C’était très étrange. Samarah la ressentait plus qu’elle ne la ‘voyait’ dans sa tête. Les empreintes mentales étaient individuelles, propres à chaque personne. Et lorsqu’une d’entre elle pénétrait l’esprit de la télépathe, celle-ci ne l’oubliait plus. La mutante pouvait grâce à cela reconnaître bien des personnes avant qu’elles ne se présentent devant elle.
C’est ainsi que la présence de notre ami fut trahie bien avant qu’il ne commence à s’acharner sur la sonnette de l’Institut.
Samarah resta un instant sans bouger. Elle n’avait aucun moyen de s’en assurer réellement mais l’empreinte ne lui semblait pas néfaste. Tout au plus curieuse car unique dans son genre. Et puis si cet individu représentait un danger potentiel, il aurait sans doute tenté une autre entrée, un peu moins bruyante. Plus discrète peut-être… plutôt que d’assurer à tout l’Institut qu’il se trouvait bien devant la porte d’entrée. Et surtout, il n’aurait pas hurlé dans la tête de la télépathe –certes, sans le vouloir- trahissant ainsi pour de bon sa présence
L’exclamation l’avait surprise. Il est des choses auxquelles on ne s’habitue jamais. D’un mouvement fluide, elle fit demi tour et se redressa. Même s’il n’avait pas crié, elle savait à présent où il se trouvait précisément.
Ce fut donc la silhouette de la redoutable Cerbère que le voyageur aperçut entre les arbres. Bien que redoutable n’était plus vraiment adapté à la situation. S’il ne la connaissait pas, l’inconnu ne verrait apparaître devant lui qu’une fine silhouette, un peu trop maigre dont les traits du visage creux et tirés dénotaient une fatigue de plus en plus importante. Cependant, la mutante restait fidèle à elle-même. Et c’est de sa voix naturellement froide et distante qu’elle accueillit l’étranger
Sans qu’il ne put le prévoir, la grille s’ouvrit devant lui sous l’injonction de la mutante "Bonsoir. A moins que vous ne soyez perdu, je pense que vous avez trouvé ce que vous cherchiez…"
Elle n’avait pas fouillé ses pensées. Pas encore. Elle ne le connaissait pas. D’habitude, elle l’aurait déjà fait sans qu’il ne s’en rende compte. Mais aujourd’hui, elle était fatiguée. Et puis, en général, les gens qui avaient le courage de sonner –pardon, s’acharner sur la sonnette- avaient une bonne raison de le faire
La mutante détailla l’individu des pieds à la tête, d’un rapide coup d’œil. Jeune et lourdement chargé. Manifestement, il avait fait un long voyage. Pas de chance pour lui, celui-ci se terminait par l’accueil de la Cerbère. Or personne n’ignorait ici, y compris la mutante, que tous aurait préféré rencontrer un autre membre de l’Institut lors de son arrivée en ces lieux plutôt qu’elle…
Néanmoins, si un jeune lézard n’avait pas fuit devant elle, Samarah pouvait espérer qu’un jeune adulte en ferait tout autant, malgré son air triste, loin d’être agréable et souriant, non ? La mutante tenta de sauver les apparences –in extrémis, en se montrant serviable et polie malgré tout, comme d’habitude "Je crois que vous pouvez cesser de martyriser cette pauvre sonnette. Tout le monde vous a entendu. Avez-vous besoin d’aide ?"
Invité
Invité
Sujet: Re: [RP] A la grille, on a dit Sam 19 Fév 2011 - 18:46
Ah ouais.
Bon, y'a des trucs à éviter, comme par exemple (je prends au hasard), énerver plein de gens alors que tout ce qu'on souhaite, c'est se faire accueillir par ces gens. Ca peut prendre plein de formes différentes, comme "ne pas mettre une punaise sur la chaise de son prof" ou "ne pas faire pipi dans le pot de fleur de Tata".
En l'occurrence, ici, c'est plutôt "ne pas s'acharner sur une sonnette qui résonne bien fort" et "ne pas hurler en pensée en présence d'une télépathe".
Là, Scott fut surpris par l'ouverture automatique de la porte et osa un porte à l'intérieur de l'enceinte avant de voir arriver une jeune femme.
"Bonsoir. A moins que vous ne soyez perdu, je pense que vous avez trouvé ce que vous cherchiez…"
"Euuuuuh..." Mais au fait ? Qu'est ce que Scott cherchait ? Ah oui. L'institut des mutants.
"Je crois que vous pouvez cesser de martyriser cette pauvre sonnette. Tout le monde vous a entendu. Avez-vous besoin d’aide ?"
"Pour tout dire, je gèle de froid, et il me semble avoir entendu dire que vous acceptiez des visiteurs. Je préfèrerais discuter de ma venue autour d'un café plutôt qu'à la grille. D'autant qu'à vue de nez, là, il va pleuvoir d'ici pas longtemps, et les pluies de Décembre, c'est froid." Scott avait réellement froid, à vrai dire. En même temps, la marche en hiver, faut être à moitié con, aussi. M'enfin. Avec un peu de chance, la jeune femme allait l'inviter à entrer pour discuter et il pourrait se réchauffer tout en discutant du pourquoi et du comment.
Si tel n'était pas le cas, il injurierait son interlocutrice par la pensée avec des **Ah la grosse vache préfère les gens qui ont froid, hein ?**. Mais bon, on y est pas encore, on verra ça plus tard.
Miss Lemington
Type Omega
Sujet: Re: [RP] A la grille, on a dit Lun 28 Fév 2011 - 1:22
Samarah observait le jeune homme en silence. Au moins, il ne s’était pas sauvé en courant. Elle le sentait méfiant, mais vu la situation, elle ne lui en tint pas rigueur. Il avait froid… c’est vrai que la température n’était pas de plus agréable ces dernières semaines mais étant donné le peu de considération que la mutante portait à son propre corps depuis quelque temps, c’était un détail… comment dire… auquel elle n’accordait plus vraiment d’importance. Aussi avait-elle tendance à oublier que ce n’était pas forcément le cas pour tout le monde.
"Vous ne vous trompez pas. Nous accueillons ici qui le désire..."
La mutante fit un pas de côté et invita l’inconnu à la suivre. Lorsqu’il fut à l’intérieur du parc, elle referma la grille d’un regard. Celle-ci grinçait et pour un peu, aurait presque pu donner l’impression de se refermer sur un futur prisonnier. Mais heureusement, l’Institut n’était pas une sinistre prison. Juste un refuge gardé par une Cerbère.
"Venez, nous serons en effet plus à l’aise pour discuter à l’intérieur"
Mais pas autour d’un café, non certainement pas. Pour la mutante, c’était un thé ou rien.
Tandis qu’ils avançaient, Samarah sentait l’étranger dans son dos curieux, comme lorsqu’on découvrait un endroit pour la première fois. On ne peut s’empêcher de lancer son regard dans le moindre recoin, à la recherche du moindre danger. Cela la fit légèrement sourire. Le plus grand danger ici n’étant pas dans les murs, mais plutôt bien devant lui…
Une chaleur bien méritée accueillit les adultes dans le Hall de l’Institut et une fois encore les portes de la bâtisse se refermèrent derrière le visiteur sans qu’il ne put s’y attendre. Samarah envoya un message télépathique au majordome afin qu’il prépare de quoi satisfaire l’estomac du voyageur
*Alfred ? Nous avons de la visite. Prépare une tasse de café pour notre visiteur. Nous serons dans le salon*
La réponse du vieil homme ne se fit pas attendre
*Bien, vous faut-il autre chose ?*
*Non ça ira, apporte-lui simplement quelque chose à manger aussi… Je suppose qu’il doit rester un peu du repas de ce soir. Sinon, demande à Olga, elle se fera un plaisir de lui préparer quelque chose*
Si elle ne mangeait plus ou à peine depuis plusieurs mois, Samarah ne veillait pas moins à ce que ses pensionnaires ou tout visiteur qui franchissait le seuil de l’Institut puisse se nourrir. Tant qu’Olga, la cuisinière, ne se mettait pas en tête de la forcer à manger, tout allait bien
L’échange télépathique n’avait duré que quelques secondes, pendant lesquelles la mutante n’avait pas quitté du regard le voyageur qui ne se doutait sans doute de rien
"Suivez-moi, nous serons mieux dans le salon pour discuter"
Une fois encore, la mutante l’invita à le suivre et Scott put bientôt profiter de la chaleur du feu qui brûlait doucement dans la cheminée du salon. Les quelques pensionnaires qui étaient dans le salon se hâtèrent de sortir lorsqu’ils virent arriver la Cerbère accompagnée d’un inconnu. D’une part, par crainte, d’autre part, par politesse. Ils n’avaient pas besoin d’entendre ce qui allait se dire…
"Bien, installez-vous, Alfred notre majordome, va arriver avec de quoi vous restaurer, en attendant vous pourriez peut-être me dire à qui j’ai à faire ?"
Mettre un nom sur un visage, c’était toujours mieux non ? Surtout pour faire connaissance et discuter des raisons de la venue du voyageur
Miss Lemington
Type Omega
Sujet: Re: [RP] A la grille, on a dit Ven 8 Avr 2011 - 14:14
[HJ : La Cerbère t'aurait-elle effrayé au point de ne pas revenir ?^^']
Edit : Manifestement oui... en tout cas, c'est toujours plus sympa de prévenir quand on ne compte pas revenir
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Sujet: Re: [RP] A la grille, on a dit
[RP] A la grille, on a dit
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