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[Un été gallois]

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Hannah Hugues

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Hannah Hugues

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyVen 17 Aoû 2018 - 21:59

-- Cardiff--

"Bonjour Hannah ! Je vais bien et toi ? Nous discutions, Aisling et moi, en attendant le reste de l’équipe. Ils ne sont pas avec toi ?"

Ainsi donc, Mme Powell avait elle aussi été contactée par June afin de faire partie de l’équipe d’intervention. Hannah était soulagée de voir un autre visage connu apparaître au milieu de ce mystère. Elle ne se doutait pas que deux personnes accompagnaient June, deux personnes qu’elle connaissait aussi. La jeune femme qui discutait avec Elie, Aisling, faisait apparemment aussi partie de l’équipe. Elle était très probablement irlandaise, à en juger par la sonorité de son prénom. Une autre Celte dans l’équipe ? Hannah sourit intérieurement à cette idée. Son nom ne disait cependant rien à Hannah même si, à bien y réfléchir, son visage lui disait vaguement quelque chose. Elle avait dû la croiser dans les couloirs de l’Institut. La jeune Galloise adressa un sourire un peu gêné aux deux femmes, en songeant qu’elle avait dû leur sembler impolie en interrompant leur discussion pour venir saluer Elie. Sa timidité commençait à reprendre le dessus. Essayez de chasser le naturel et il revient au galop.

« Je vais bien, merci, Mme Powell. Pour être honnête, je ne sais pas à qui June a fait appel pour composer son équipe. J’ignorais que vous en feriez partie, de même que votre amie, dit-elle en adressant un sourire à Aisling. Je suis à Cardiff depuis quelques jours et j’ai répondu à June que je rejoindrais l’équipe une fois qu’elle serait arrivée au Pays de Galles. »

Peut-être Elie ou Aisling savaient-elles qui avait été contacté pour la mission. Il y avait au moins déjà trois personnes. Mais inutile de se triturer les méninges, elle aurait la réponse à cette question dans quelques heures, lorsque June et ses acolytes seraient arrivés en terre galloise. Hannah ne pouvait cependant s’empêcher de s’interroger sur le but de la mission. Qu’allait-on leur demander ? Faudrait-il se battre ? Mme Powell ou Aisling avaient-elles des renseignements à ce sujet ?
« Est-ce que vous savez en quoi consistera la mission ? »

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Virginie Parish

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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptySam 1 Sep 2018 - 9:53


    Les yeux bleus de la jeune fille obliquaient en direction de son camarade de mission. Elle haussait un sourcil blond à le voir totalement absorbé dans la contemplation de leur voisine de route. Le magnétisme d'une atomique de cette envergure ne faisait pas de doute. Virginie savait que peu de femmes sur terre pouvait provoquer de telles réactions.

    Elle adressait un sourire incertain à June à sa question silencieuse. Malheureusement, elle n'avait aucune réponse à lui apporter. Cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas eu de contact avec Maria ou bien n'importe quel autre membre de la Confrérie. Ils étaient tous reparti dans leurs vies respectives...

    _ « Bonnes vacances Elaine...  »

    Vivi se penchait pour mieux voir la riche. Cette hasardeuse rencontre lui permettait au moins de la remercier correctement. Suite à une étrange après-midi londonienne les deux filles s'étaient quittées d'une étrange façon. Parish n'avait pas su quoi faire de l'énorme colis qu'elle avait reçu ensuite. Elle n'avait pas eu le cœur à s'en séparer. Certaines étaient vraiment très belle et la faisait rêver. Pour autant, elle n' osait pas porter l'une des robes non plus. Le style était vraiment trop différent du sien. Elle ne se sentait pas le droit de les arborer.

    _ « … Merci encore pour les robes. Elles sont... très belles.  »

    La remarque lancée à propos de Tony surprenait alors la blondinette. Elle se rabattait contre le dos de la banquette en glissant un regard à l’intéressé. Ses yeux suivaient doucement les lignes de sa silhouette. Sans doute, pour la première fois, Vivi s'apercevait qu'en effet le jeune homme avait des muscles. Luc avait occupé toutes ses pensées pendant si longtemps. Elle ne s'en était pas même rendu compte. Elle détournait le regard pour ne pas paraître impolie. Ses mains commençaient à jouer avec un cordon de sa tenue de Mutant.

    _ « Attention c'est vert...  » Le feu venait de glisser vers le bas. _ « Tu pourras dire à Maria que... je lui dis bonjour ?  » June n'allait probablement pas apprécier. Mais Bloody-Mary avait toujours été d'une vraie gentillesse avec Résilience. Virginie en était venue à la considérer comme une amie, elle aussi.

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June Appleby

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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyDim 23 Sep 2018 - 12:41

L’humaine détailla, cette fois d’un œil plus intéressé, la jeune blonde lorsqu’elle se présenta. Porte-parole ? Sérieusement ? Ils engageaient des lolitas pour garantir leur image à l’international maintenant à la Confrérie ? June ne put retenir un léger sourire. La Confrérie de Kenjiss semblait être tombée bien bas… Ce n’était pas pour rien que l’humaine ne connaissait pas Elaine, malgré ses nombreuses et probables unes de magasines : le monde du mannequinat était aux antipodes de ses préoccupations. L’univers de la mode, de Milan à New York, ne l’avait jamais intéressée. Elle le trouvait trop superficiel et hypocrite dans un monde déjà rongé par bien assez de maux.

Et ce n’était pas l’attitude de la jeune femme qui démentirait ses convictions. Pimpée jusqu’au bout des ongles et naïve au point de croire que la Confrérie puisse sciemment ignorer le lieu de villégiature de sa précieuse porte parole. Le seul qui pouvait se permettre ce luxe n’était plus de ce monde et encore, c’est parce qu’il avait été le grand patron que Kenjiss avait pu déconnecter tous les systèmes de localisation spatiale lors de ses escapades londoniennes…

"Dans ce cas, je ne voudrais pas vous retarder… Darling", rétorqua June, se moquant bien d’avoir ou non un accent

L’humaine se fichait des nationalités. Ayant récemment découvert une ascendance américaine, au moins du côté maternel, tout au plus pouvait-elle comprendre pourquoi Samarah s’était gentiment moquée de ses intonations lorsqu’elles étaient adolescentes.

"Je suis certaine que Londres regorgent de boutiques qui seraient ravies de vous accueillir"

L’humaine s’apprêtait à redémarrer lorsque son regard se posa sur le seul représentant masculin de leur expédition, qui semblait avoir complètement disjoncté au niveau cérébral depuis qu’il avait aperçu la pulpeuse Elaine. Un regard mal interprété par la bimbo, qui fut dès lors persuadée que June désirait garder le jeune homme pour elle. Et cela aurait presque pu faire sourire l’humaine si la remarque, volontairement  mesquine ou non, lancée par la porte parole n’avaient pas fait resurgir des souvenirs encore douloureux aujourd’hui. June ravala tant bien que mal sa tristesse et répliqua vigoureusement :

"J’espère que vous plaisantez ! J’ai l’âge d’être sa mère !"

Et en toute bonne mère (ou pas), June eut la seule réaction appropriée pour ramener Tony à la raison : le chantage ! Elle se tourna vers lui et déclara le plus sérieusement du monde, en insistant légèrement sur certains mots :

"D’ailleurs, si tu ne cesses pas de baver, je te débarque ici et adieu l’escapade ! J’ai besoin que tu sois opérationnel, dans le cas contraire tu ne feras que nous ralentir"

Elle avait évité de mentionner le fait qu’ils étaient en mission mais June savait que le jeune homme comprendrait le message. Du moins, s’il possédait encore deux neurones capables de se connecter pour traiter l’information. Dans le cas contraire, il ne serait de toute façon pas en état d’assurer son rôle durant leur investigation.

Virginie, qui jusqu’ici était restée en retrait les avertit qu’ils pouvaient redémarrer et en profita pour glisser sa requête à Elaine. Saluer Maria de sa part… L’humaine grimaça. Bien sûr, l’adolescente était libre de fréquenter les personnes qu’elle souhaitait. Mais June avait quand même bien du mal à voir ce que sa jeune assistante trouvait de fréquentable chez la nouvelle directrice confrériste. Il faut dire que leur unique confrontation lui avait laissé un souvenir cuisant : s’entendre dire qu’on n’était qu’une pute inférior n’était guère plaisant. La seule chose que June avait désormais envie de faire si sa route croisait à nouveau la sienne était de lui arracher les yeux. Cette fois, elle se tourna vers Virginie et déclara d’une voix ferme :

"Cela me fait penser que nous devrons avoir une petite discussion toi et moi !"

Ce n’était pas une menace mais les deux femmes allaient devoir mettre au clair deux ou trois petites choses si elles voulaient continuer de travailler sereinement ensemble.
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Tony DiFury

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Tony DiFury

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyVen 5 Oct 2018 - 16:28

*Whaaaaalaalalala mais mate moi c'te carrosserie de compète !!! La calandre, les airbags, les phares arrières... Y'a rien à jeter ! Et j'ose même pas imaginer ce qui se cache sous l'capot !!! Ça doit te scotcher les noyaux au fond du siège. J'savais même pas que c'était autorisé, des avions de chasse pareils ! C'est l'genre de modèle qu'on croise qu'une fois dans une vie, ça ! J'vendrai ma mère pour monter à bord dix petites minutes...



Euh, attends deux secondes... Je parle bien de la voiture là ???
*

Voici un résumé assez représentatif du boxon généralisé qui sévissait dans la caboche du grand blond, lequel arborait désormais l'air vif et le regard bovin du footballeur à qui on vient de demander de résoudre une équation au troisième degré. Comble de malchance, le court-circuit mental qui venait de frapper Tony avait également fait sauter le système de traduction : les paroles des trois femmes sonnaient comme une musique de fond dans une soirée trop bruyante, à peine différenciée par leur tessiture du ronronnement du moteur de leur décapotable. Le français assommé ne saisit absolument rien du sens de l'échange qui venait d'avoir lieu, ne saisissant que deux vagues termes : « Hildred » et « Brotherhood »... qu'il n'eut pas la présence d'esprit de traduire dans l'immédiat.

Fort heureusement, il fut sauvé de son état végétatif (qui végète à rien) par la voix vindicative d'une June qui venait de s'imposer dans son champs de vision.

"Hein oui pardon quoi t'est-ce ???" bredouilla t'il en papillonnant des yeux comme un ourson qui s'éveille de son hibernation.

La tirade de l'humaine portée par son regard vairon suffirent à rompre le charme, injectant ce qu'il fallait d'adrénaline pour que le gros bœuf reprenne ses esprits. Il réalisa alors à quel point il devait avoir l'air ridicule, car il venait de se faire prendre en flagrant délit de reluquage de fille. Se redressant sur son siège, il se drapa instinctivement dans sa fierté tricolore, bombant le torse en arborant l'armure scintillante la plus prisée de ce peuple : la mauvaise foi la plus absolue.

"Maaaaaaaaaaaaaaaais non ! Hein ! Déjà, je vois pas pourquoi tu dis ça, hein, d'abord... et puis en plus, je ne bave pas !!!" Répondit-il en essuyant vivement d'un revers du poignet la traînée de salive qui suintait jusqu'à son menton. "C'est … normal... pour un homme... de regarder une voiture comme ça ! Par pur esprit sportif et intérêt scientifique !!! Et là, tout de suite, on pense que... Hein ? Non mais ! Dis ! D'abord ! Bon..."

Les oreilles cramoisies par la honte et croisant les bras sur son large torse, il releva le menton et détourna la tête si théâtralement que ses cervicales craquèrent. Il choisit un carré de ciel bleu dans lequel il planta son regard, bien décidé à ne plus rien regarder de subversif pendant au moins les prochaines quarante-huit heures.
Il réalisa un peu tard que la plupart des interjections qu'il avait lâché dans sa langue maternelle ne serait absolument pas comprises par celle(s) qu'il essayait de convaincre, mais il était confiant dans leur capacité à décoder les intentions. Et puis il était trop tard. Il venait de passer pour un con dans les grandes largeurs, autant limiter les dégâts pour l'instant. Il ne put s'empêcher de marmonner dans sa barbe.

"C'est dingue... Une ZYT 5200, quoi, merde ! Sans déconner..."

Il jeta un rapide coup d'œil dans le rétroviseur, et réussit à accrocher subrepticement le regard de Virginie, qui s'empressa de regarder ailleurs et jouant machinalement avec un cordon de son uniforme. Et si elle croyait qu'il avait flashé sur cette bimbo blonde et qu'elle refusait maintenant de lui parler ? À cette simple pensée, il eut l'impression qu'une lame d'acier glacée venait de lui labourer les entrailles. Par réflexe, il sortit une cigarette et l'alluma, reportant son regard sur le coin de ciel qui n'avait pas bougé.

Pourquoi avait-il autant de mal à organiser ses pensées aujourd'hui ?
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Elaine Hildred

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Elaine Hildred

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyLun 8 Oct 2018 - 0:55

Elaine cilla imperceptiblement. Elle s’apprêtait, avec la meilleure volonté du monde, à répondre très gentiment à Virginie Parish lorsque la conductrice du tas de boue adjacent à sa beauté mécanique interrompit ces amabilités. Le ton sec de l’humaine rappelait inévitablement à l’Atomique Anatomique les vitupérations de sa mère envers le petit personnel lorsqu’elle apercevait les glaçons de son whisky émerger du liquide.

Avec un peu plus de jugeote ou d’intérêt quelconque pour ce que l’autre racontait, Elaine se serait sans doute tout autant offusquée des insinuations franchement sexistes de mademoiselle Appleby, mais les persiflages glissaient sur son armure d’égo, éclaboussant sans plus de dégâts son aura de beauté avant ruisseler sur le sol où ils étaient impitoyablement écrasés sous ses talons de trente cinq. En revanche, la jeune blonde avait à cœur de protéger ses jouets du sillage de jalousie qui embaumait derrière elle, principalement parce qu’elle s’enorgueillissait de se réserver le droit de les briser elle même.

Alors, Elaine tapota son tableau de bord et les servomoteurs de la ZYT se mirent en action. En une fraction de seconde, le siège passager avait disparu, déconstruit en un instant en une centaine de petites pièces qui se réassemblèrent à même le plancher du véhicule. Dans le même mouvement, le siège conducteur, orné de sa gracieuse passagère, basculait à droite tandis que la portière s’ouvrait, ouvrant le passage à miss Hildred qui s’évita ainsi l’indignité de devoir contourner son propre véhicule pour rallier celui d’à côté. D’un bond de gazelle qui déploya ses jambes de sauterelle, elle se jucha sur ses aberrants stilletos. Derrière elle, la ZYT se reconstruisit dans un silence stupéfiant, preuve de l’avancée considérable des nanotechnologies ces dernières années, si l’on exceptait son gaspillage dans des futilités telles que les améliorations médicales perpétuelles et autres aides aux pays en développement. Elaine s’épargna donc trois mètres de marche et passa une main sensuelle dans ses cheveux pour remettre de l’ordre dans sa crinière parfaite adoubée par les dieux des vents à cet instant précis. Elle toisa durant une fraction de seconde la décapotable devant elle, retint un hoquet de dégoût et enjamba la portière en dépliant sa gambette de trois mètre soixante douze, atterrissant avec grâce sur la banquette passagers, à côté de l’autre blonde du moment à qui elle adressa un clin d’œil ravageur.


Les boutiques de Londres, je les connais toutes, lady June ! Voilà s’que je propose ! Je garde le mignon opérationnel et vous foutez la paix à Virgichoupi, parce que ça sent un peu la persécution d’mutos tout ça !

Dans la mesure où Elaine était déjà confortablement installée sur le siège arrière, les options du petit groupe étaient limitées. Bien sûr, dans une débauche de violence d’une vulgarité sans pareille, June, peut être aidée de son assistant du moment, auraient pu tenter de l’extraire de force de leur véhicule. Sans être une combattante aguerrie, Elaine avait tout de même une petite expérience en matière de combat à mains nues. Dans son milieu, il n’était pas rare que les harpies s’écharpent avec une perversité à faire pâlir un tortionnaire professionnel. C’était à qui parviendrait la première à balafrer sa rivale, d’un revers d’ongle effilé ou d’un estoc vicieux à la coupe de champagne. Les blessures au visage étaient privilégiées car elles handicapaient durablement la carrière d’une jeune beauté. Aussi les soirées de l’élite prenaient elles un aspect autrement plus inquiétant lorsque l’on considérait que la moitié des canons de la soirée ne s’y présentaient que pour estropier leurs concurrentes. Des rumeurs évoquaient même des faux ongles renforcés au titane, afin d’être certain de frapper juste dès le premier coup, d’ouvrir la joue, de creuser les chairs, voire de percer la cornée dans le même geste.

Loin de toutes ces considérations, Elaine se pencha à côté de June avec un sourire qui permettait d’admirer sa dentition d’une blancheur éblouissante. Si rapide qu’on pouvait soupçonner une habitude de ce genre de pratique, elle lui plaqua ses lèvres à la commissure des siennes dans un smack sonore. Imprimant, dans un vermeil sanglant, la forme parfaite de ces babines qui brisaient tant de destins sur la joue de la conductrice, elle lui chuchota d’une voix trop innocente pour être honnête :


Soyez cool June ! J’serais sage.

Et sans attendre de réponse, elle expédia d’une pichenette manucurée la clope du français qui rêvassait et se rassit sans un mot supplémentaire, extrayant son rouge à lèvres de la pochette microscopique qui l’accompagnait et se mit en devoir de parfaire son application, ignorant avec un brin de mauvaise foi les passagers de la voiture, tandis que la sienne, obéissant à un ordre muet, effectuait un demi tour millimétré et accélérait brusquement, disparaissant en quelques secondes. Lorsqu’elle eut fini, et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, elle se tourna vers la consœur à sa droite et lui sourit.

A ton avis, je les garde rose ? Jaune ?

Il ne restait plus qu’à espérer que Virginie comprenne qu’elle parlait des hologrammes qui occultaient ses yeux, actuellement d’une couleur à rendre jalouse une églantine. Et que la malheureuse ait un quelconque intérêt pour les considérations esthétiques de celle qui venait de faire subitement irruption dans leur véhicule.
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyLun 22 Oct 2018 - 20:53


    Virginie fit comme ci elle n'avait pas remarqué la réaction de June lorsqu'elle parla de Maria. L'historique entre la Confrérie et l'Institut était ce qu'il était. Les idéologies étaient peut-être différentes. Mais après avoir vu, des ses yeux, ce dont le monde était capable contre une seule communauté... Eh bien l'expression « L'union fait la force » devait bien s'appliquer à eux, les mutants... non ?

    Elle sentit alors Tony s'agiter comme une anguille et l'observa. Un petit sourire lui venait aux lèvres qui était à la fois amusé et résigné. Certaines réactions étaient peut-être plus facile à avoir. Comme des sortes de réflexes inscrits. Quand un jeune homme voyait une beauté fatale il se mettait à saliver ? Ou bien était-ce plutôt que Parish cherchait une explication... Parce que dans le fond elle aimait beaucoup ce Français là aussi et qu'elle trouvait bien dommage qu'il se laisse berner par l'apparence ? Alors que cette pensée traversa la jeune fille ses yeux rencontrèrent le reflet de Tony. Une fraction de seconde ils échangeaient un regard, avant qu'elle fuit pour faire mine d'observer le paysage urbain.

    _ « Heu. Oui. Bien sûr, d'accord June quand tu veux.  » Répondit donc Résilience à la requête de sa collègue et ami.

    Bien entendu, comme toujours lorsque l'on prenait ce genre de tournure, Vivi se posa la question. Qu'avait-elle fait ? Car, elle était si prompte à faire des erreurs ? N'est-ce pas ? Luc avait été le premier à s'en rendre compte. Sûrement était-ce pour cela qu'il ne voulait plus d'elle dans sa vie à présent.

    Le son du mécanisme de la voiture voisine attirait l'ouïe hyper-sensible de la mutante. Ce qui la coupait de ses élucubrations personnelles. Elle fixa la machinerie avec une sorte de fascination enfantine. Ce genre de gadgetisation avait un certain pouvoir sur elle. Avec de grands yeux, elle suivit la démarche d'Elaine jusqu'à son enjambée parfaite.

    _ « Oh non mais Elaine ça va, ne t'en fait pas. Enfin merci beaucoup hein. Mais tout va bien.  » Mentit la jeune élève d'un ton exagéré. Seulement elle ne parlait pas de June. Elle retenait son cœur d'exploser.

    Elle suivit ensuite, assez impressionnée les actions de la « bimbo ». L'assurance qui se dégageait de cette jeune femme plaisait beaucoup à Virginie. En fait, toutes les femmes avec du tempérament avaient tendance à susciter cette réaction. L'adolescente n'arrivait même pas à les envier. Non. Elle était seulement fascinée. Elle se demandait comment elles faisaient. Et elle s'imaginait, un peu naïvement c'est vrai, que leur vie devait être beaucoup plus simple. Au son du moteur, Vivi se pencha en avant pour suivre la retraite du véhicule.

    _ « Wahou. » Songeuse elle revenait sur le siège avant de se faire interpeller. « Quoi ? …. Oh … heu. Rose plutôt non ? C'est joli le rose. » Argua-t-elle avec un timide sourire.

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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyMer 17 Juil 2019 - 22:24

Avoir partagé la vie de l’ancien chef de la Confrérie avait maintes fois mis les nerfs de June à rude épreuve. On aurait put croire que les réactions –parfois exacerbées- de certains confréristes ne surprendrait plus l’humaine. C’était sans compter le toupet de la jeune Hildred et ses manières de bimbo à qui on ne refuse rien...

Elaine ne manquait vraiment pas d’air pour s’incruster à bord du petit bolide rouge, sans la moindre permission ! Et il allait être difficile de s’en débarrasser, maintenant que sa ZYT machin truc avait filé à toute vitesse avant de disparaitre à l’horizon. Voilà donc que  l’équipe, stratégiquement constituée par June, se voyait affublée d’un membre supplémentaire dont elle ne connaissait rien (force de frappe ? endurance ? fiabilité ?). Passablement énervée, l’humaine ne parvenait pourtant pas à savoir si Elaine allait compliquer les choses ou au contraire leur être utile… Après tout, l’union faisait la force… encore fallait-il avoir confiance en ses coéquipiers.

"Fais comme chez toi, surtout… " déclara l’humaine alors qu’Elaine semblait déjà partie dans une discussion digne d’une fashionista avec Virginie.

Il était vital, en effet, de savoir qui du rose ou du jaune était LA couleur indispensable pour ses lunettes de soleil… L’humaine leva les yeux au ciel en redémarrant. Elle n’avait pas la moindre idée dans quoi elle et ses compagnons allaient mettre les pieds et la seule préoccupation de la mutante semblait être d’arborer le dernier accessoire à la mode…

*l’innocence de la jeunesse… ou la stupidité à son comble*
pensa-t-elle alors qu’elle laissait Harlow derrière elle

Tony avait tenté de rattraper son attitude douteuse en prétextant être tombé en pamoison devant la ZYT truc muche (elle n’arrivait vraiment pas à retenir le nom du modèle) mais l’humaine n’était pas naïve, encore moins aveugle. Néanmoins, June n’insista pas et c’est un tout autre sujet qu’elle aborda lorsqu’elle croisa le regard du jeune homme

"A quand remonte ta dernière séance avec Sam’ ?"

Elle savait que Tony s’entrainait avec son amie mais elle ignorait s’il était aussi assidu que Samarah le souhaitait. Les capacités de Tony se révélaient plutôt offensives et il était primordial qu’il apprenne à se maitriser. Pour sa propre sécurité d’abord, pour celle des autres ensuite. Or, June ne se souvenait encore que trop bien du vol plané qu’avait effectué –involontairement- le jeune homme peu après son arrivée à l’Institut.

Les dernières maisons disparurent lorsqu’ils quittèrent l’agglomération, laissant la place aux vastes champs et prés qui longeaient la nationale. Durant le trajet, June jeta plusieurs fois un coup d’œil dans son rétroviseur. L’état de Virginie l’inquiétait. D’ordinaire, son assistante se montrait plus pétillante de vie. Elle aurait bien voulu discuter avec elle au sujet de Maria, comme elle le lui avait suggéré, mais la présence d’Elaine rendait cet échange à présent difficile. Elle ne voulait pas l’accabler, bien au contraire. Juste mettre quelques petites choses au clair. Elle savait que l’adolescente prenait souvent les choses à cœur mais de là à ce qu’elle prenne son avertissement pour une menace ? Les deux femmes se connaissaient maintenant depuis plusieurs mois et Virginie devait se douter qu’il en faudrait plus que ça pour mettre à mal la confiance que June avait envers elle. Non… cette mine triste et lointaine cachait autre chose mais quoi ? L’humaine préféra ne pas insister. Virginie s’exprimerait lorsqu’elle en ressentirait le besoin et à ce moment-là l’humaine serait là pour l’écouter si la jeune femme l’acceptait.

Les heures passèrent et leur passage sur le pont surplombant le canal de Bristol annonçait doucement la fin du voyage. C’est lorsqu’ils arrivèrent non loin du Wales Millenium Centre qui trônait au centre de Cardiff Bay, que June s’écria :

"Terminus !"

Spoiler:

D’aucuns aurait décrit le bâtiment comme un chef d’œuvre d’architecture moderne. Pour June, beaucoup plus terre à terre, le centre d’art se révélait finalement assez… moche. Il était heureusement noyé dans la multitude de tentes et chapiteaux colorés de la foire d’été. En début d’après midi, celle-ci commençait d’ailleurs à accueillir les premiers visiteurs et le groupe de mutants se fondit sans trop de mal dans la foule.

"Que le repérage commence… Au moindre truc suspect, on passe via les communicateurs. Partez devant, je vais retrouver Elie"

Il était temps qu’ils profitent de la foire en bons touristes qu’ils étaient. N’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyJeu 18 Juil 2019 - 17:59

Un long doigt, qui se terminait par un ongle manucuré aussi acéré qu’une langue d’avocat, se détendit à la vitesse d’une balle de .44 Magnum et vint percuter la malheureuse cigarette qui fut aussitôt arrachée aux lèvres tremblotantes d’un Tony hagard, et qui fut donc lui-même arraché à ses ruminations mentales aussi délicatement que s’il s’était pris un sceau d’eau glacée en pleine face.

"Eh !!! Qu’est-ce que..."

Son regard remonta le long dudit doigt (didi dou, da dou da douuu…), débouchant sur une main qui débouchait sur un bras débouchant lui même sur une épaule, elle-même rattachée à une clavicule surmontée d’un cou au sommet duquel était fixée le visage surréaliste de l’Atomique, laquelle semblait avoir pris place sur la banquette arrière aux côtés de Virginie, délaissant son propre vaisseau spatial qui, quelque part à la périphérie de l’audition du français, se faisait la malle de son propre chef. La seule chose que le grand dadais fut capable d'articuler fut alors un très lamentable mais néanmoins expressif :

""

L’impérieuse et impériale blonde venait vraisemblablement de s’incruster dans le convoi pendant que le punk ramassait les miettes de son cerveau. Un nombre relativement conséquent de questions se matérialisèrent dans sa tête, mais un coup d’œil rapide à ses camarades l’informa que visiblement, la situation était relativement sous contrôle : Virginie faisait la conversation avec son petit air gêné et timide ordinaire, comme si elle connaissait l’intruse de longue date, et même si June avait la tête de quelqu’un qui vient de boire cul-sec un grand verre de vinaigre, elle ne semblait avoir aucune objection à formuler. Il n’y avait donc plus qu’à se faire à l’idée que le mannequin était désormais du voyage. Et qu’il n’était plus question de fumer avant d’arriver à destination.
June redémarra plus sportivement qu’elle ne l’avait fait jusque là, et Tony se cala plus profondément au fond de son siège, s’acharnant à se remémorer les exercices de concentration dispensés par la Cerbère, essentiellement pour ne pas penser au fait que le concentration d’œstrogène au mètre carré venait de grimper en flèche. Ses hormones ne lui faisaient faire que des couenneries récemment, et il préférait désormais la boucler définitivement, histoire de faire oublier le ridicule dont il se couvrait depuis quelques minutes.

Mais ça, c’était sans compter sur June qui, sans doute pour se distraire de la voix suavement criarde de leur passager clandestin, s’adressa directement à lui.

"A quand remonte ta dernière séance avec Sam’ ?"

Le grand blond se gratta la nuque, tâchant de remettre de l’ordre dans le merdier généralisé qui lui servait lieu de mémoire, aidé dans sa tâche par les nombreuses contusions qui constellaient son dos et les courbatures qui engourdissaient ses muscles encore fourbus. Le souvenir de l’entraînement en Salle des Dangers lui revint comme un flash-back du Vietnam : l’attaque des Sentinelles, les immeubles en flammes qui s’effondrent.... Cela réveilla également la douleur fantôme de l’estafilade qu’il avait reçu au sommet du crâne, et il passa un doigt précautionneux sur la fine cicatrice dont il avait écopé. Cela le fit brièvement sourire : s’il avait survécu à ça ET à la grande coupure internet de 2050, il était largement en mesure d’affronter ce qui les attendait à Caerdydd.

"À la semaine dernière. D’habitude c’est tous les deux jours, mais vu ce que j’ai mangé la dernière fois... elle a estimé qu’il valait mieux que je fasse relâche un moment. D’ailleurs, ôte-moi d’un doute : on est bien d’accord que les États-Unis n’ont jamais envoyés de Sentinelles sur le sol Européen, hein ? Juste histoire d’être sûr..."

Il s’attarda un instant sur le reflet de Virginie dans le rétroviseur. La pauvrette avait l’air de se faire littéralement écraser par la présence de la sulfureuse bimbo qui la jouxtait, et dont il avait plus ou moins compris qu’elle s’appelait Hélène (sans avoir la moindre idée que sa représentation mentale de l’orthographe de ce prénom était complètement aux fraises). Une petite LED s’alluma dans son cerveau (parce que les ampoules c’est tellement pas écolo), et il se tourna entre les sièges pour être visible de ses deux amies (et de l’autre aussi, par extension), son regard bondissant de l’une à l’autre.

"Au fait, je viens de me rappeler que Nakor m’avait incité à commencer les arts martiaux, histoire d’acquérir un peu de réflexes… J’ai déjà vu Vivi botter des culs de façon classieuse, et j’ai entendu dire que toi June, tu gères aussi. Alors si vous avez l’occasion une fois qu’on sera revenus, j’aimerai bien que vous m’appreniez deux ou trois trucs… Si vous le voulez bien, évidemment."

Il ponctua sa phrase par un grand sourire à Resilience avant de se remettre dans son siège, non sans s’arrêter une demie-seconde de trop sur les jambes interminables de la plantureuse invitée. Un nouveau saignement de nez le contraint à maintenir le silence durant le reste du trajet ce qui, tel Ulysse accroché au mât pour résister au chant des sirènes (et si reine il y a, c’est qu’il se fait mener par le mors, aux dents…), l’empêcha heureusement de se retourner pour renouveler l’expérience et passer encore plus pour un bellâtre obsédé. Il hésita même à descendre pour finir le voyage à pied. Enfin, en volant quoi…

Au bout de longues heures de voyage, la délivrance pointa le bout de son nez. Tout en manœuvrant entre véhicules et piétons afin de trouver une place pour se garer, la chef.e d’équipe donna ses directives avant que le groupe ne se sépare. La voiture à peine arrêtée en face de l’immense centre d’art, Tony en jaillit tel un diable sorti de sa boîte, s’éloignant de quelques mètres pour s’allumer une cigarette qu’il aspira comme un mort de soif se jette sur une gourde. Ceci étant réglé, il prit un instant pour observer les alentours, notamment la disposition des bâtiments. Les plus proches se trouvaient a plusieurs centaines de mètres, ce qui laissait une place considérable à la foule qui venait s’égayer entre les stands montés ça et là. Les lieux étaient noirs de monde, ce qui provoqua une petite moue chez Tony : impossible de s’envoler pour se poster sur un toit afin d’avoir une vue d’ensemble sur la zone, il se ferait aussitôt repérer, et tout le plan partirait à la baille.

Il était sur le point de s’éloigner lorsqu’il réalisa soudain que si June partait elle aussi de son côté, Virginie allait se retrouver seule avec l’Atomique. Même si cette dernière n’avait pas l’air bien dangereuse, il serait peut-être préférable de rester groupé si jamais le VRAI danger se pointait à l’improviste, caché derrière une crêpe au sucre de mauvais aloi. Il se rapprocha donc des blondinettes, tâchant au maximum d’éviter de regarder directement la moins habillée des deux.

"On peut se diviser maintenant pour couvrir plus de terrain, ou on peut rester ensemble… Qu’est ce que tu en penses ?"


Dernière édition par Tony DiFury le Dim 11 Aoû 2019 - 2:09, édité 1 fois
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Bloody Mary

Type Sigma

Type Sigma

Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptySam 20 Juil 2019 - 17:59

Adossé au mur, les bras croisés dans une attitude qu’il espérait ténébreuse, Billy Doyle regardait avec curiosité Henry, le télépathe, établir une liaison mentale entre son pote Stephen, le téléporteur, et la directrice de la Confrérie. Le quinqua au visage desséché et crevassé par l’alcool avait posé ses mains tremblotantes sur les fronts des deux mutants. Le trio fermait les yeux, conférant à la scène une allure religieuse, voire mystique. Il fallait garder le silence. Rien de plus simple pour Billy : sa mâchoire était bloquée par une bande de cuir noir qui lui interdisait d’ouvrir la bouche. Un inconfort nécessaire en raison de la nature dangereuse de son pouvoir. C’était aussi à cause de sa mutation qu’il ne pouvait pas être lié aux autres télépathiquement.
La mission qui se préparait serait son baptême du feu. Enfin la reconnaissance des adultes ! À son issue et, si tout se déroulait pour le mieux, il ne serait officiellement plus un élève, mais un aspirant-confrère, comme Stephen. La séance s’éternisait. Billy posa son regard sur le corps de miss Yevgeniyen, mis en valeur dans une petite robe rouge à paillettes.
Il souriait : il savait pourquoi elle l’avait choisi, lui, et pas un autre pour cette mission en duo.
Oh oui, il en avait pleinement conscience !
Ce n’était pas pour son pouvoir… Il ne le maîtrisait pas parfaitement, il était encore trop aléatoire, trop dangereux pour lui comme pour les gens proches de lui. Il l’obligeait à porter un dispositif électronique au niveau de son cœur.
Ce qu’il était capable de faire, un bon télépathe pouvait le réaliser. Et miss Yevgeniyen en avait des kyrielles en stock ! Mais aucun n’était aussi ténébreux et mystérieux que lui, aucun n’avait sa plastique de rêve. Plusieurs fois, il avait surpris la directrice à le reluquer dans les couloirs, alors qu’il avait le dos tourné. Il avait senti le regard bleu de Maria scanner son fessier rebondi. Elle était une femme avant tout, et de nombreuses autres avant elle s’étaient déjà arrêtées sur cette partie de son anatomie.
Billy, dit soudain Maria à haute voix, on t’entend. Essaie de fantasmer moins fort, tu nous perturbes !

L’interpelé écarquilla les yeux de surprise. Confus, il tenta un « désolé » mental. Stephen affichait un sourire hilare. Ses pensées s’embrouillèrent complètement, la panique était en train de le submerger.
Barre-toi d’ici, s’agaça Henry sans ouvrir les paupières, va dans le couloir, à au moins vingt mètres, on viendra te chercher !

Billy se redressa et sortit en traînant des pieds, tout penaud. Au moment où il allait claquer la porte, la voix de Maria s’éleva à nouveau.
Eh, Billy, arrête de prendre tes désirs pour des réalités : tu as le cul aussi plat que ma poitrine !

Il n’osa pas la regarder et referma doucement derrière lui.
Il était seul dans le couloir plongé dans les ténèbres. Dehors, il faisait encore nuit. À quatre heures du matin, presque tout le monde dormait. Il sourit pour lui-même : inconsciemment, la directrice avait confirmé ses doutes, elle lui avait donc bien reluqué les fesses ! Suffisamment, en tout cas, pour en apprécier la platitude. Si la mission tournait mal, s’ils se retrouvaient tous deux prisonniers ou planqués, il lui proposerait de les caresser, juste pour détendre l’atmosphère.
*Vingt mètres, on t’a dit, sale détraqué !* résonna la voix d’Henry dans son crâne.

Billy blêmit.
*Continue et c’est ton visage que je caresserai… sans gants !* vociféra mentalement Maria.

Il prit ses jambes à son cou et alla se perdre dans les couloirs des dortoirs. Il grimpa un escalier quatre à quatre, puis un autre, traversa dans toute sa longueur une des ailes du bâtiment et, hors d’haleine, s’assit par terre contre la porte d’un placard à balai. Son bâillon de cuir le gênait, il avait du mal à retrouver son souffle. Il se recroquevilla et resta concentré sur la lumière bleue pulsante émise par le module électronique rivé sur son cœur. Il se laissa hypnotiser par le lent clignotement.
La directrice… Elle avait beau le nier, mais il était certain de ses sentiments à elle. Un jour, il exaucerait son fantasme et userait de son pouvoir sur elle ! Il était certain qu’en son for intérieur, elle n’attendait que cela !

~~

Henry retira ses mains des fronts des deux mutants. La liaison mentale entre eux était établie. Comme à son habitude, la jeune femme se massait les tempes. Cela ne servait à rien, mais elle soutenait que ce geste lui permettait de chasser de futures migraines.
Stephen, dit le télépathe, veux-tu bien aller chercher ton camarade, s’il te plait ?

Et pas de téléportation, renchérit la directrice en levant un index autoritaire, garde toute ton énergie pour tout à l’heure.

Le garçon fit un sourire entendu et quitta la pièce en sautillant. Maria alla s’asseoir à son bureau. Elle attrapa sa vapoteuse et commença à tirer des bouffées aromatisées à l’anis étoilé en se balançant sur son fauteuil.
On a un peu de temps devant nous avant qu’il ne revienne, fit-elle d’un air mutin, alors vas-y, crache ce que tu as sur le cœur, Henry !

Elle connaissait son télépathe : quand il se triturait ainsi les mains, c’est qu’il était stressé. De plus, au départ de Stephen, il avait dressé un écran mental provisoire entre eux et le téléporteur. Elle lui jeta un regard de défi perçant. Il n’en fut pas impressionné.
Je vais aller droit au but, Maria : je n’aime pas la relation que tu entretiens avec tes étudiants garçons. Vois comment ce pauvre Billy est perturbé !

La directrice haussa les sourcils.
Tu as encore picolé ? Je n’entretiens aucune relation d’aucune sorte avec mes étudiants. Tu as halluciné !

Elle jouait avec lui.
Alors comment expliquer que tous les élèves masculins ne rêvent que de toi ? Ils se désintéressent même d’Elaine quand elle passe à la Confrérie. As-tu conscience à quel point cette situation est destructrice pour l’ego de nos demoiselles ?

Qu’est-ce que j’y peux, moi ? Je suis irrésistible ! Et tu noteras que les filles m’adorent.

Son sourire était malicieux, mais elle savait ce qu’allait lui répondre Henry. On ne trompait pas facilement un télépathe.
Tu utilises le jeune Padovesi, n’est-ce pas ?

Oui.

Il n’aurait servi à rien de mentir. Saverio, Italien, onze ans et déjà un pouvoir empathique intéressant. Il n’était pas encore capable d’induire des sentiments très marqués à ses camarades, mais générer des petits coups de cœur ou de la sympathie était dans ses cordes. Un mutant à très haut potentiel.
Quel est le but, à part les faire souffrir ?

Maria posa sa vapoteuse, soudain très sérieuse.
Premièrement, ils sont dociles. Ils me mangent tous dans la main… Ce qui n’est pas évident quand on a affaire à des adolescents bourrés d’hormones. Kenjiss régnait par la violence et la peur, je dirige par l’amour. Ensuite, tu le sais, les passions nuisent aux études. Depuis que j’utilise le talent de Saverio, il n’y a plus de problèmes de coucheries, de chagrins d’amour. Nous n’avons enregistré aucune TS depuis plusieurs mois.

Henry grimaça.
C’est malsain ! Un jour, ça tournera mal !

Ce n’est que le temps de stabiliser la situation.


Depuis la mort de Kenjiss, elle cherchait à établir un pouvoir collégial à la tête de la Confrérie. Mais les candidatures sérieuses pour une codirection ne se bousculaient pas au portillon. On frappa à la porte, Henry effaça l’écran mental.
Stephen entra, suivi de Billy, tout penaud. Maria garda le silence quelques secondes. Elle prit une bouffée d’anis étoilé en le toisant.
William Doyle, clama-t-elle, es-tu apte à oublier les suggestions que te susurrent tes hormones pour remplir ta mission ?

Le mutant, toujours bâillonné, hocha du chef. Derrière lui, Henry lançait un regard désapprobateur à Maria. Il mimait avec sa bouche deux mots : « torture mentale ». Maria souriait.
Parfait alors, dit-elle en consultant l’heure, il est près de 4 h 30 ici, soit midi et demi à Cardiff. Henry, tu as conservé l’esprit d’Elaine dans ta ligne de mire ?

Le télépathe grimaça. Établir une liaison avec la bimbo avait été une des expériences les plus éprouvantes de sa vie. Autant chercher à apprendre le vélo à un ours sauvage en étant couvert de miel. Il n’osait plus engager de conversations mentales avec elle, la dernière fois, elle lui avait collé une migraine carabinée pendant trois jours et trois nuits. Il ne se servait de son pouvoir que comme une balise GPS.
Elle est en ce moment avec des mutants de l’Institut, sur le parvis du Wales Millenium Center.

Maria tourna son attention vers les deux adolescents.
Résumons. Stephen, tu nous téléportes là-bas et tu reviens ici aussitôt. Dans le tiroir de mon bureau, tu trouveras des bonbons pour te remettre en forme. Tu restes en vigilance télépathique. En cas de grabuge, il faudra que tu nous ramènes à la Confrérie derechef. Il est possible qu’on reparte à cinq. C’est compris ?

Elle n’attendit pas qu’il confirme et se concentra sur le mutant à la bouche bloquée.
Quant à toi, tu seras mon soutien pour cette mission. Obéis à tous mes ordres, ne prends pas d’initiative. Je n’utiliserai ton pouvoir qu’en cas d’urgence. Pour être honnête, je ne sais pas trop ce qui nous attend là-bas, mais la présence des toutous de l’Institut est signe de grabuge. Il est possible qu’on soit confronté à quelque chose de puissant.

Elle espérait secrètement le retour de Louis-Désiré, le français aussi fou qu’omnipotent. Pourquoi n’avait-il jamais répondu à sa missive ?

~~

Billy vomissait ses tripes sur les pavés du parvis, le choc de la téléportation était terrible. Ils venaient de se matérialiser et Stephen s’était déjà éclipsé. Le mutant comprenait maintenant pourquoi la directrice lui avait demandé de retirer son masque avant de partir.
Je te laisse te remettre de tes émotions, dit Maria en s’accroupissant à ses côtés, respire un bon coup l’air frais européen et pense surtout à renfiler ton bâillon dès que possible!

Elle balaya la place des yeux et aperçut, à une vingtaine de mètres, la silhouette de Virginie Parish.
Viens me rejoindre quand tu ne seras plus aussi vert. Je pars devant !

Elle lui tapota gentiment l’épaule comme on flatte l’encolure d’un chien et réajusta ses longs gants écarlates.
Billy se sentait très mal, la tête lui tournait. Il se roula en boule quelques instants et regarda la Russe s’éloigner.
Il entendit sa directrice clamer, au loin, d’une voix chantante :
Hey, Virginie, ça fait une paye ! Viens là que je t’embrasse !

Il se releva lourdement et tituba vers les deux blondes. Il réajusta son masque, sa nausée n’empêchait pas son esprit de fantasmer. Cette robe rouge, ces chaussures aux interminables talons. Il les lui arracherait ce soir avant de la projeter sur son lit. Il se le jura !
Hélas, il ne savait pas encore que ses plans seraient bouleversés par la Grande Faucheuse Herself ! Comment aurait-il pu imaginer que ce mercredi d’été, et ce lieu, Cardiff, allaient être inscrits dans les prochaines heures aux côtés de son nom, sur un registre de décès ?
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Elie Powell

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Affinités : Virginie Parish, June Appleby
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Type: Alpha
Niveau: 2

MessageSujet: Re: [Un été gallois] [Un été gallois] - Page 2 EmptyDim 11 Aoû 2019 - 1:23

-Cardiff-

L’organisation de June n’était pas toujours très précise, comme leur confirma l’arrivée d’Hannah… seule. Elie pensait en effet être la première déjà sur place et elle avait compris que le reste de l’équipe la rejoindrait directement à Cardiff. Visiblement, ce n’était pas le cas… car Hannah se trouvait en ville depuis plusieurs jours. Pour vivre désormais à ses côtés la plupart du temps, Elie s’était petit à petit accommodée à ce « défaut » chez l’humaine. Lorsqu’elle partait en mission pour le Fil, tout devait être prêt et carré, pensé dans les moindres détails pour faire face à toutes les éventualités et maximiser leur chance de réussite. Avec les missions du Fil, Elie savait quand elle partait, mais elle n’était jamais sûre de revenir. June était avant tout une femme de terrain et cela se sentait… l’organisation au préalable, Elie était persuadée que l’humaine improvisait plus ou moins sur le terrain… Jusqu’ici, cela lui avait plutôt réussi, mais elle ne pourrait pas compter sur la chance éternellement.

Une heure s’écoula, durant laquelle le trio (de drôles) de dames dégusta une bonne partie de la carte du Pettigrew, scones à la clotted cream et strawbery jam compris. Il fallait reconnaitre que la réputation du salon de thé n’était pas volée. Elie apprécia les mets et savoura les thés qu’elle avait choisi (ce fut même difficile tant la carte était alléchante !). Tout en discutant, la mutante ne put que vérifier la véracité de l’observation de la jeune Aisling : la ville ne fourmillait pas d’activité ! Les congés scolaires expliquaient peut-être en partie le phénomène, mais Elie préféra se montrer prudente et nota dans un coin de sa tête que cela pouvait aussi être lié à la raison de leur présence ici…

Un premier message de June sur son communicateur interrompit le fil de ses réflexions. Le groupe avait fait une petite pause en cours de route, il ne leur restait plus que la moitié du chemin.

- Sur la route. Devrions être sur place vers midi. RDV à l’entrée de la foire -

La flamboyante mutante avait confirmé leur présence à l’heure dite avant d’entrainer ses deux acolytes pour une petite promenade digestive dans le Bute Park juste à côté du salon de thé. Cela leur permettrait aussi de tuer le temps en attendant l’arrivée de June. Même en partant à pied, elles arriveraient encore à Cardiff Bay avant l’humaine.


-Cardiff Bay-


L’horloge du Pierhead Building, le second bâtiment le plus imposant après le Whale Millenium Centre, tout de briques rouges construit, sonna les douze coups de midi lorsque le trio débarqua de pied ferme à l’entrée de Cardiff Bay. Ce bâtiment hébergeait aujourd’hui et depuis le début du 21e siècle une exposition sur l’histoire des docks du temps de leur prospérité, quand ceux-ci constituait une plaque tournante pour l’acheminement et l’exportation du charbon, extrait dans les mines du sud du pays. Aujourd’hui, le quartier portuaire avait été réhabilité en centre touristique. Oui, Elie aimait se renseigner sur l’historique des endroits qu’elle visitait. Et comme elle avait déjà pas mal bourlingué à travers le monde, elle pouvait se targuer d’avoir de bonnes connaissances géo-historiques, ajoutées à celles de son cursus scientifique.

"Visiblement, nous sommes en avance. On fait un tour de repérage ?" proposa-t-elle à Aisling et Hannah.

Celles-ci acquiescèrent d’un hochement de tête ravi. Et voila notre trio parti à la découverte de la Bay. Il ne leur fallut pas attendre plus d’une demi heure pour recevoir un second message de June.

-Sur place. Check de l’endroit en cours. On se retrouve devant le grand carrousel central-
 
Elie transmit l’information aux deux demoiselles qui l’accompagnaient.

"Ils sont arrivés. June nous attend au carrousel sur la place de la Bay. Continuez de vous promener dans les environs de la place, je vais la chercher !"

La mutante se faufila dans la foule (plus importante ici qu’en centre ville) et disparut rapidement de vue.
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[Un été gallois]

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