Prénom et nom : Camille (Arlington) Mayfield

Surnom : Archie (ce surnom lui vient du célèbre savant Archimède) ou Cam'

Âge (Date de naissance) : 41 ans – 26 août 2005

Race : mutant

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? :  Non

Origine : Mère anglaise, père américain, née en France, double nationalité anglo-américaine (depuis qu’elle a du fuir l’Amérique, elle dit qu’elle est anglaise).

Clan : L'Institut

Pouvoir :

Elle peut contrôler la pression des choses qui l’entourent. Enfin ça c’est dans ses rêves ! A l’heure actuelle, ça marche surtout avec l’eau et il faut qu’il y ait contact. Et puis, ça fonctionne aussi dans l’air… mais elle manque d’entraînement. Enfin elle sera sans doute capable de le faire dans d’autres éléments, en vieillissant (encore un peu plus).

Une pression est une grandeur intensive rapport d'une force sur une surface (définition donné par Wikipédia). Et justement, c’est au niveau de cette force que réside son pouvoir. Elle peut à volonté, l’augmenter ou la diminuer.

Un des résultats dans l’eau est de modifier la poussée d’Archimède (elle peut donc faire couler ou faire flotter toute sorte de chose). Après la durée dépend de son état de fatigue, si elle reste immobile et calme, elle peut tenir longtemps, mais si elle est en mouvement, cela durera moins longtemps (même si son endurance a augmenté au cours de ces années).
Il est évident que son pouvoir dépend également de la surface sur laquelle elle l’exerce, plus celle-ci sera grande, plus vite elle sera fatiguée. Elle peut utiliser son pouvoir sur des surfaces éparses (par exemple, plusieurs personnes qui marchent sur l’eau avec elle), il est entendu que plus ces surfaces seront éloignées les unes des autres et moins elle pourra exercer son pouvoir longtemps sur celles-ci.
Elle sait qu’elle peut le faire dans n’importe quel liquide dont le soluté est l’eau.

La première fois que ça s’est produit dans l’air, elle a failli en mourir, enfin elle a tout de même réussit à faire pression sur un mur pour l’empêcher d’exploser (c’est un peu comme si quelqu’un essayait de pousser la porte et que vous vous poussiez dans l’autre sens pour qu’il ne l’ouvre pas !). Cependant, elle n’arrive pas encore à maîtriser ce pouvoir et cela dépend encore beaucoup de ses émotions. D’ailleurs quelques vases à l’Institut, ainsi qu’une porte et un guéridon au manoir familial en ont déjà fait les frais. Ajouter, que lorsque que cette facette de son pouvoir se manifeste, elle n’a d’effet que sur les objets inanimés et pas sur les êtres vivants. Cela est sûrement lié à son manque de maîtrise.
En général lorsqu’elle modifie la pression de l’air, elle ne peut le faire qu’une fois, je m’explique, elle produit un effort intense (soit une explosion ou une implosion) de courte durée. Pour résumé, elle n’arrive pas à gérer correctement son effort et puisse visiblement autant d’énergie pour écraser un vase ou pour faire exploser un bureau en bois (c’était le sien et elle l’aimait beaucoup ce bureau ! Quelle idée a pris à ce laborantin de l’énerver …)

Evolution possible :
- le contrôler dans l’air : faire exploser ou imploser des objets, d’abord de petite taille puis de plus en plus gros.
- le faire avec d’autres liquides ou solides. Pour l’instant c’est l’air dont elle modifie la pression, mais on peut envisager qu’elle puisse à terme, changer la pression dans les solides, par exemple faire exploser un glaçon « de l’intérieur ».
- le faire dans l’eau sans contact direct (agir à distance, de plus en plus éloigné au fur et à mesure que son pouvoir progresse).
[Je ne sais pas dans quel ordre ces évolutions vont se produire, j’imagine que cela dépendra du rp et de vous.]

Citation :

Je le précise quand même, son pouvoir va de paire avec des contraintes physique, notamment une fatigue en fonction de l'intensité et de la durée d'utilisation. Plus elle montera en niveau et plus elle pourra le faire longtemps ou sur des surfaces plus entendues, mais ce n'est pas wonder woman non plus XD

Niveau 0 :

• Modification involontaire de la pression de l’eau
  

Niveau 1 :

• Contrôle de la pression de liquides, en particulier l’eau : nécessité qu’elle soit en contact avec l’eau
  

Niveau 2 :

• Contrôle de la pression de liquides : peut se faire par un objet interposé, une voiture par exemple
  
• Modification involontaire de la pression de la matière : uniquement sur de petits objets, type vase, stylo,… en tout cas pas au delà d’une porte et cela ne marche pas sur les objets massifs. Elle pourra faire exploser une porte en contreplaqué, mais pas une en chêne massif, par exemple.
  

Niveau 3 :

• Contrôle de la pression de liquides (idem niveau 2)
  
• Contrôle de la pression de la matière : toujours sur de petits objets
  

Niveau 4 :
Augmentation de son pouvoir :

• Contrôle de la pression de liquides : peut le faire sur des zones plus étendues ou plus longtemps
  
• Contrôle de la pression de la matière : peut le faire avec des objets plus gros ou plus massifs : petite partie de mur en brique, porte en chêne, …
  

Niveau 5 :

• Modification involontaire de la pression de l’air
  
• Augmentation de son pouvoir de contrôle de la pression de la matière : pourrait le faire sur des objet plus gros : une colonne par exemple
  
• Contrôle de la pression des liquides (idem niveau 4)
  

Niveau 6 :

• Contrôle de la pression des liquides et de la matière (idem niveau 5)
  
• Contrôle de la pression de l’air : peu créer une onde (ne choisit pas la longueur d’onde), densifier l’air jusqu’à ce qu’il paraisse dur,…
  

Aptitudes :

C’est une sportive dans l’âme et elle pratique ou a été initiée à de nombreux sports Mais aucun d’entre-eux ne peut lui servir en combat. Par contre lors de déplacement, ou de fuite, elle peut conduire pas mal d’engin motorisé, tel que motos-neiges, bateaux, scooter des mers et voitures naturellement ! Elle a tout les permis qu’il faut. C’est toujours ça de pouvoir opéré une retraite stratégique, non ? Par contre si par malchance ces engins tombent en panne, inutile de compter sur ses talents de mécanicienne ! Elle sait les conduire/piloter, mais pas les réparer, ni les entretenir… quoique vous pouvez tout de même lui demander de faire le plein d’essence.
Je suppose que c’est aussi ici que je précise qu’elle sait piloter un hélicoptère.
Au départ, la seule technique de combat qu’elle connaissait venait de ses cours d’auto défense qu’elle avait eu à la faculté. Avec les années, disons, qu’elle sait se sortir de situation délicate, mais on ne peut pas vraiment dire qu’elle sait se battre.

Description physique :

On peut dire que Camille est assez soucieuse de son apparence, normale puisqu’elle est de temps à autres sous les feux des projecteurs (entendez par là qu’elle est amenée à aller de temps à autre avec ses grands-parents à des soirées mondaines, elle n’est tout de même pas une star de cinéma) ! Une description rapide me ferait juste dire que c’est une grande brune, mais cela ne suffit pas pour que vous la reconnaissiez si jamais vous la croisez, n’est-ce pas ?
Elle a des traits assez fins et féminins, marqués par l’âge mais pas suffisamment pour qu’on lui puisse deviner celui-ci. Et tant mieux, elle adore faire plus jeune que ses 40 ans passé. Elle aime à dire que ses yeux noisettes  prennent des reflets or au soleil, mais malgré ce qu’elle raconte c’est tout de même rare !
Sa stature droite et digne lui donne parfois un air suffisant à la limite de l’arrogance, elle en profite lorsqu’elle veut impressionner des personnes, voir les remettre à leur place. Mais en général, ce n’est pas du tout son caractère et elle sait adoucir et faire oublier cette impression de dureté par un magnifique sourire, le plus souvent amicale.
Dans ses déplacements ou dans ses gestes, aucune hésitation, lorsqu’on la voit, on sait de suite qu’on a à faire à quelqu’un qui a de l’assurance et de l’expérience également. Bien que ses muscles ne soient pas saillants, son corps est celui d’une sportive à n’en pas douter, malgré tout, sa silhouette reste très féminine.
Ses tenues sont toujours soigneusement choisies par elle en fonction des circonstances. Sa garde-robe est très vaste et va de la robe de soirée au jean.

Signes particuliers : Elle a une cicatrice de quelques centimètres sur le haut du bras gauche, séquelle qu’elle garde de l’attentat.

Histoire :

Le petit calepin s’ouvrit et les yeux parcoururent les lignes écrites il y avait une vingtaine d’années.

"Mon père est Robert Arlington, il était avocat, spécialisé en droit international, quand à ma mère, Margaret Mayfield (de son nom de jeune fille), elle travaillait dans la domaine bancaire. Ils se rencontrèrent à New York et un an plus tard ils se mariaient. A la naissance de mon frère Thomas, ma mère arrêta de travailler, mais elle n’était pas beaucoup présente entre les différents clubs ou organisations auxquels elle prenait part.
Puis mon père fut envoyé à l’ambassade de France et c’est là que j’entre en scène. Je fus le petit plus qui pimente une vie devenue trop routinière. Mes parents n’avaient pas prévu d’avoir un deuxième enfant, mais il furent très heureux de m’avoir (je le tiens de source sûre : mon frère). Ma scolarité se passa tranquillement dans une école privée de la capitale et à cette époque je pensais que mon frère n’était qu’un tortionnaire. Mais ce n’était en fait que des taquineries, c’est d’ailleurs lors d’une de ces chamailleries que j’ai découvert mon pouvoir. En fait on ne savait pas qui de moi ou de Tom était un mutant et comme le climat de se prêtait pas à l’existence paisible d’une telle personne à l’époque, on s’est tu, se promettant même de garder le secret et ne jamais rien se cacher. Ce sermon nous a rendu très complice et, pendant longtemps, Thomas a été le seul dépositaire de mon secret. Déjà à cette époque, on faisait des paris, je savais que j’allais perdre à chaque fois mais c’était plus fort que moi, je n’arrêtais pas de me dire "cette fois c’est la bonne je vais gagner", mais rien n’y faisait. Nul argent n’a jamais été mis en jeu, juste des défis sportifs. C’est ainsi que j’acquis un sens de l’équilibre hors pair, plus les années passèrent et plus les sports que je devais pratiquer (pour avoir perdu) étaient extrêmes, mais j’anticipe…
Quelques mois plus tard après l’incident (qui révéla que l’un de nous était un mutant), toute la famille déménagea pour Londres. Pour ma part, j’étais sûre qu’on avait découvert notre secret, mais Tom me dit que ce n’était pas du tout ça et qu’on devait ce changement au contexte international. Bref, ma vie en Angleterre ne changea pas beaucoup de celle que j’avais en France. Hormis que mes grands-parents nous offraient toutes sortes de choses. Aucun incident ne s’était reproduit et je commençais à penser que j’étais guérie, comme lorsqu’on a la grippe par exemple. Ce n’était pas du tout le cas comme devait me le montrer l’incident de la piscine. Lors d’une garden-party, où m’avait invité une amie de l’école, un garçon plongea alors que mes jambes étaient dans l’eau et qu’une peste m’énervait. Ce jour là (comme tant d’autre) c’était mon frère qui m’avait accompagnée et je lui demandais de me ramener sans attendre, évitant de regarder vers la piscine qui peu à peu devenait rouge de sang. En fait, le garçon saignait simplement du nez, ce qui était spectaculaire, mais pas très grave. Naturellement, pour ma part, j’étais persuadée de l’avoir tué. Peu de témoins avaient assisté à la scène et tout le monde se dit que le garçon avait mal plongé, un point c’est tout. Même une fois que je su que je n’avais fait aucun mort, je gardais l’impression d’être un tueur sanguinaire, un monstre et je décidais de ne plus sortir de ma chambre ! Naturellement, il est des promesses que l’on ne peut pas tenir. D’ailleurs cela fit sourire Tom lorsque je lui parla de ma décision. A force de patience, il réussit tout de même à me faire sortir, surtout en me promettant qu’il m’aiderait pour avec mon pouvoir.
Les années qui suivirent furent partager entre les entraînements avec mon frère et ma scolarité normale ou presque puisque j’étais dispensée de natation. J’appris tout de même à nager en même tant qu’à me servir de mes pouvoirs, avec mon frère à mes cotés dans notre piscine privée.

Des années après, mes parents décidèrent de rentrer à New York, la situation politique s’était calmée et mon père en avait assez de travailler avec son beau-père… Cela correspondit avec mon entrée à la faculté, je choisis d’entrer à Yale, ayant pour but de devenir biologiste.  Mes entraînements furent plus espacés, mais les contacts avec Tom restaient très fréquents, tout comme nos paris d’ailleurs. Bref, il n’y eut rien d’extraordinaire (si ce n’est que je décrochais mon diplôme, comme me l’a si bien fait remarquer mon frère).

Pour fêter nos diplômes, une amie m’a invité avec plusieurs autres dans sa résidence d’été. Nous étions dix amies… aujourd’hui, nous ne somme plus que trois… Mon cœur se serre en repensant à cela, je me sens tellement responsable de ne pas avoir sauvé tout le monde. La résidence était celle du Gouverneur de l’Indiana et notre amie était sa fille. Un après-midi comme tous les autres qui avaient précédé, tout le monde prenait un bain de soleil en plaisantant ou en faisant des commentaire sur les garçons rencontrés en boîte la veille. En revenant, les filles ont voulut faire un jeu mais j’étais fatiguée alors je décidai d’aller m’allonger un peu, tout comme quatre autres filles et en fait de sieste, une discussion s’entama dans la chambre qu’on m’avait attribué… et là tout bascula en une seule déflagration.

Alors que l’explosion aurait du détruire toute la maison un mur a résisté, je pense que c’est moi qui l’ai maintenu ainsi. J’ai senti l’air se modifier quelques instants avant le choc, je pense que j’ai fait pression sur le mur, cela l’a empêché de voler en milles morceaux. Mais il a tout de même  volé, nous étions cinq dans la chambre, cinq que le mur a protégées et nous sommes cinq à avoir été entraînées avec lui dans les airs puis dans l’eau.
Après le choc avec le mur, j’étais blessée, je ne saurais dire exactement où mais je souviens que j’avais déjà mal. En sentant le contact avec l’eau, je me suis dit que j’étais sauvé, que nous étions sauvé, j’allais utilisé mon pouvoir et nous remonter… Mais j’étais épuisée, je ne pouvais faire aucun mouvement et tout finit par devenir noir.
Je me suis réveillée dans la chambre d’une clinique pour apprendre que des pêcheurs et des plaisanciers étaient venus à notre secours. Mais sur cinq, nous n’étions plus que trois, l’une de nous était manquante et on cherchait encore son corps, on ne l’a toujours pas retrouvé aujourd’hui… L’une était morte en arrivant à l’hôpital. Les deux autres avaient quelques fractures et moi, j’étais dans le coma depuis deux mois.
Quand à celles qui se trouvaient dans la maison, elles étaient toutes mortes… On accusa un type du coin, soit disant qu’il aurait voulu s’en prendre au Gouverneur. Mais je ne crois pas que ce soit lui, j’ai examiné les dossiers de la police, j’ai eu le temps pendant mes longs mois de convalescence et de rééducation. Mais l’homme en question était un mutant, les autorités n’ont donc pas du chercher plus loin !
Alors qu’avant une carrière de biologiste cellulaire m’attendait, aujourd’hui je n’ai plus qu’un mot à la bouche : JUSTICE ! Mon frère a contacté des gens qui connaissent de gens qui ont des connaissances et il m’a parlé d’un Institut qui pourrait peut-être m’aider, j’ai pris contact avec eux et on a accepté de me recevoir."

Histoire (suite) :

Elle prit le stylo pour compléter le récit.

"Cela fait vingt an que je n’ai pas écrit dans ce calepin, je viens tout juste de le retrouver dans la demeure des Mayfield en Angleterre. Mais commençons par le début… L’institut que j’avais contacté était à Boston et comme mon frère y était journaliste je décidais de passé quelques jours (qui devinrent quelques semaines) chez lui avant d’aller à la rencontre d’autres personnes comme moi. Finalement le jour de l’an, il me mit au défi de m’y rendre, ce que je fis. J’arrivais assez tard, mais fut très bien accueillie… jusqu’à ce que j’aille garer ma voiture, là, je fus prise dans un affrontement auquel je ne compris pas grand-chose sur l’instant. Une fois tout le monde revenu à la raison, je compris mieux et j’ai décidé de mener quelques recherches. Malheureusement, je n’eu pas le temps de le faire. D'abord, je surpris une discussion de Sam où il était question qu'elle se rende à Londres à la recherche de réponses. Comme c'était bientôt l'anniversaire de ma grand-mère et que je ne l'avais pas vu depuis longtemps, je décidai de me joindre à eux ! Et puis après qu'on eu parlé un peu, il s'avéra que Sam était intéressée par certains des amis que j'avais en Angleterre, notamment dans la police. On prendrait le jet de la famille, cela irait plus vite que d’essayer d’avoir des places sur une ligne classique.
Le soir avant le départ, je restais éveillée tard pour étudier encore notre plan de vol plus deux ou trois autres choses (le cadeau que j’allais faire à ma grand-mère par exemple). Mais, on attaqua l’Institut. Je réussis à m’enfuir avec quelques autres. Comme ceux avec qui j’étais ne connaissaient pas grand monde dans les environs, notre point de chute fut l’appartement de mon frère.
Et de là notre fuite fut organisée. Tom mit mes parents au courant de notre secret et par petits groupes on alla à Washington. De là, nous sommes partis dans l’avion qui devait nous convoyer le lendemain matin.
Mais, ceux qui étaient restés me pensait sur la conscience et quelques temps après le jet me ramena, non pas aux Etats-Unis, c’était trop dangereux, mais à Cuba. Tom y connaissait quelques personnes et avec l’aide de certains d’entre nous, on mit sur pied un réseau d’évacuation. Nous étions très bien organisés et peu de nos trajets échouèrent, cela était notamment du au fait, qu’on employait jamais deux fois le même chemin, ni le même pouvoir pour ramener les gens. Cela dura environ deux ans, après, non seulement tous ceux qui voulaient partir l’avait fait, mais en plus, c’était devenu très difficile à cause de la BCGDCA.  
Je rencontrais beaucoup de personnes et je me fis même des ami(e)s très chers. Mes parents financèrent au départ puis ensuite des dons virent des autres mutants, notamment d’Angela qui y mit presque tout l’argent qu’elle avait. Elle a également été d’une grande aide pour ce qui est de la logistique sur île, même si l’organisation était bien, avec Angela cela a été encore mieux !

Ensuite je suis rentrée à Londres chez mes grands-parents.
De là, je repris mes activité de biologiste cellulaire et je travaillais sur le soi disant vaccin contre la mutation et sur ses effets. D’ailleurs c’est toujours  l’objet de ma recherche et je suis devenue l’une des spécialistes incontournables sur ce sujet.
Mon frère était également venu en Angleterre peu de temps après moi, il avait à présent une famille, mais cela ne l’empêchait pas de continuer à être journaliste d’investigation pour le Times. D’ailleurs de temps à autre, je l’accompagnais dans ses missions, histoire de couvrir ses arrières (je lui devais bien ça !).
Nos parents sont venus plus tard, mon père ayant été victime d’une tentative de meurtre. En fait, j’avais un oncle, dont je n’avais jamais entendu parler et qui en voulait à mon père, parce qu’il était l’aîné et héritait de tout. Aussi, cet inconnu qui était pourtant de ma famille avait essayé de tuer son propre frère. Je comprends pourquoi mon père ne parlait jamais des siens et n’avait gardé aucun contact avec les membres de sa famille. Il tint tout de même à s’expliquer, en fait c’était avant qu’il ne rencontre maman, lorsqu’il avait hérité de tout il s’était débarrassé de tous les pique-assiettes qui se la coulait douce en profitant de l’argent des autres et en méprisant ceux qui travaillait dure.
Les affaires des Arlington furent liquidées et mon père mis l’argent en lieux sûr. Pour être sûre que ce fou ne récidive pas (ou ne retrouve trop vite notre trace), toute la famille reprit le nom de Mayfield. Le mariage avait été célébré à Londres donc difficile de retrouver leur traces dans les archive matrimoniales de New York !

Et puis Sam a vaillamment entrepris de faire renaître l’Institut, nous avions fuit l’Amérique ensemble et étions restées en contact. La demoiselle était revenue très tôt en Angleterre et avait semble-t-il trouvé des réponses à certaines de ses questions. Elle m’a parlé du projet, pas vraiment pour que je l’aide mais juste pour lui dire ce que j’en pensais… et je trouvais que cela était une excellente idée ! Je me joignis à elle (et quelques autres), pour créer un endroit de vie convenable et paisible, comme à Boston. Il se trouve que Sam avait une belle propriété  à laquelle vint s’ajouter un domaine de chasse des Mayfield qui était juste à coté. De toute façon, ce terrain était à l’abandon depuis des années !  Cela donnait une belle superficie et aussi la place pour de futur agrandissement, peut-être… parce que le bâtiment principal est déjà vaste, surtout une fois qu’il fut rénové.
Sam laissa la direction à Koyuki qui lui demanda de retrouver Léon. Je n’étais pas emballé par l’idée de voir Sam utiliser Cérébro. Je n’avais jamais vu l’engin à l’œuvre mais on m’en avait parlé. C’était trop dangereux pour Sam de l’utiliser, je manifestais mon mécontentement d’abord en parole, après tout il y avait d’autres moyens pour retrouver les gens, puis voyant qu’on ne m’écoutait pas, je mis à faire celle qui boudait. Comme une petite fille à qui on aurait refuser quelque chose sauf que moi en plus je marmonnais sans cesse. Peut-être qu’à force  cela les énerverait et elles renonceraient, mais rien n'y fit et je du me résigner. Tout de même je suis contente que Sam ne s’approche plus de cet appareil vu l’état dans lequel elle en ait ressortie !
Mais bon, une fois retrouver, Léon ne fut pas long à nous rejoindre en Angleterre.

Et voilà, cela fait plusieurs années que l’Institut a repris sa fonction d’accueil des jeunes mutants. Maintenant que nous sommes vraisemblablement accepté par la plus part des gens, nous pouvons presque vivre comme tout le monde.
Quant à moi, je partage ma vie entre mes recherches que j‘effectue à l’Institut, naturellement. De temps à autre, il m’arrive également d’aider les jeunes pour leurs problèmes liés à leurs pouvoirs ou à leurs devoirs de biologie ! Et puis pour finir, je vais de temps à autre donné des conférence de part le monde sur la dangerosité du soi disant vaccin et sur ses effets néfaste. Et puis, lors de ces déplacements, j’en profite aussi pour voir ceux que j’ai fait passer autrefois et qui se sont éparpillés à travers le monde."


Elle referma le carnet, elle s’arrêterait là pour cette fois. De toute façon, l’avion allait atterrir, les séminaires scientifiques étaient toujours fatiguant, surtout dans une ville aussi animée que Paris. Alors une fois au sol, elle passerait dire bonjour à sa famille puis rentrerait chez elle, à l’Institut.

Caractère :

Camille est le genre de personne sur qui on peut compter. Le fait d’être mutante ne lui pose pas vraiment de problème. Pourtant, pendant longtemps seul son frère a été courant, mais avec les évènements de ces vingt dernières années, ils ont bien du mettre leur famille au courant.

Elle a un caractère assez tranché et ne lâche rien, cette force de caractère peut parfois devenir un défaut lorsqu’elle s’entête de trop. Elle n’a pas peur de grand-chose, ou plutôt si elle a peur, elle est quand même humaine après tout, mais les paris avec son frère lui ont donné l’habitude de ne pas céder à l’effroi et à tout essayer.
Malgré son assurance, elle reste tout de même marquée par les grands épisodes de sa vie, notamment l’explosion à laquelle elle a survécu ou encore sa fuite des Etats-Unis. Pourtant elle refuse de se laisser abattre et veut continuer à vivre. Les longs mois de rééducation et l’aide qu’elle a apporté à ceux qui voulait fuir, lui ont laisser penser qu’elle était plus utile vivante que morte, pourtant elle se coupable de tous ceux qu’elle n’a pas pu sauver…comme si cela était de sa faute.

De temps à autre, elle a besoin comme le plus part des gens, de faire le point, en général, elle fait cela avec son frère. Ils sont très proches, même encore après toutes ces années. Elle ne peut même pas envisager de le perdre, cela serait la fin du monde pour elle. Elle chérit les souvenir qu’elle a de ses grands-parents qui sont mort depuis une dizaines d’années.

Malgré toutes les épreuves qu’elle a traversé, Camille reste pourtant toujours la même que celle qui a débarqué à l’Institut au mauvais moment. Certains vous dirons peut-être qu’elle est devenue un peu plus sage ou plus calme avec le temps… mais méfiez-vous des apparences, ses colères restent impressionnantes ! Mais cela ne vaut que pour ses recherhces et si elle s'excuse ensuite ce n'est que parce que Koyuki le lui demande pour ne pas perdre du bon personnel. Camille a un profond repecst pour Koyuki et Léon qui dirigent à présent l'Institut et ils font parti des rares personnes à pouvoir la faire changer de voie lorsqu'elle s'entête.

Ambitions :

Elle garde espoir que d’une façon ou d’une autre le vrai criminel de l’attentat qui a coûté la vie à ses amies soit mis derrière les barreaux.
Mais maintenant, sa principale motivation est de trouver un remède contre les effets dévastateur du vaccin, elle pense qu’elle le doit à ceux qu’elle n’a pu sortir.

[ Il peut y avoir des modifications notamment en fonction de la fiche de certaines personnes ^^ ]