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[RP] Mademoiselle Parish, vous êtes des notres.

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AuteurMessage
Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: [RP] Mademoiselle Parish, vous êtes des notres. [RP] Mademoiselle Parish, vous êtes des notres. EmptyDim 4 Juil 2010 - 4:20

10 août 51 au Jazzy Cof Londres

Le chef des lieux se nommait donc bien Joé, il le lui avait dit, quand pour la centième fois Virginie lui avait sorti un « Bonjour monsieur ». Il avait bien comprit à présent qu’il faudrait faire avec la présence de cette jeune fille. D’ailleurs elle n’était pas comme tous les habitués. Ce n’était pas une heure particulière, qui lui faisait franchir le seuil de son bar. Non. Elle pouvait surgir au petit matin et filer en finissant de dévorer un pain au chocolat. Ou bien arriver à une heure creuse, s’assoir et lire jusqu’à la fermeture. Ou bien encore tard dans la soirée, comme une ombre toujours un peu trop lumineuse pour son âge, qui vient écouter les artistes. Qu’une seule et unique fois, elle était venue avec quelqu’un. Il s’en souvenait, parce que ce jeune homme qui l’accompagnait, avait réussi à la faire rire. Le genre de rire que l’on garde comme une petite fragrance de bonheur. On apprend beaucoup de choses sur les personnes qui s’habituent à son bar. Parce qu’au fur et à mesure des visites la personne abaisse sa vigilance. Elle laisse trainer sa vie, à ses pieds, ou sur la table. On commence à entrevoir les expressions silencieuses du corps. On sent l’aura quand elle contrariée, excitée, ou tranquille. Alors insidieusement on commence à s’y attacher, à veiller sur eux sans le leur dire, à apprendre leur histoire sans poser aucune question. Il aurait put en écrire des romans sur ses petits arpenteurs de comptoir.

Cette petite miss aurait eu un chapitre. Avec sa petite silhouette angéline, ses robes de jeune fille et ses grands yeux bleus. Un genre de petit chaperon rouge extirpé des vieux contes de sa grand-mère. Une gentille gamine, comme on en fait plus, dans ce monde de fou. En voyait-on beaucoup, aujourd’hui, des enfants qui écoute du jazz, qui apprécie le jazz, plus qui aime goûter aux tentatives culinaire de sa chère et tendre ? Il aurait aimé savoir d’où venait cette londonienne. Ce qu’elle faisait de ses journées pour avoir toujours aussi faim. Et pourquoi, quand elle croyait que personne ne la regardait, tout disait qu’elle appréhendait ? Que pouvait craindre une petite perle de la vie ? Elle avait déjà comprit le principale, douceur et respect. Voilà tout ce qui pouvait traverser l’esprit d’un vieux loubard en voyant la troisième assiette vide de sa cliente. En plein mois d’été elle ne perdait pas une once de son appétit. Un vrai gouffre inassouvi. C’était bien plus agréable de la servir que tous ces petits bureaucrates pressés et inattentif. Elle était entrée de bonne heure ce matin. Elle avait le même sac sur l’épaule, le même sourire poli et la même place attitrée. Depuis plus d’une heure son visage était penché au-dessus d’un étalage d’unes du jour. C’était comme si elle cherchait -toujours- quelque chose. Comme si chaque évènement de ce pays méritait qu’elle s’y attarde. Mais qu’elle âge avait-elle, pour être aussi concernée par tout cela ? Il ne lui donnait pas plus de seize ans. Sa fille ne lisait pas la presse à cet âge. Elle sortait, elle fleurait et toutes ces joyeuses activités d’adolescente. Alors qu’elle âge pouvait bien avoir cette demoiselle… trente ans déjà ?

La porte, ouverte, lui fit détourner le regard. Tiens un nouveau visage. Si les barmans veillent sur leurs protégés ils savent aussi la prudence avec l’étranger. On ne sait jamais ce que peut amener la ville. Aucune trompette ne pouvait arrêter un homme saoul. Aucun verre ne pouvait stopper un perturbateur sans casse. Joé l’étudia. Démarche souple, salut de circonstance au tenancier, regard calme et sérieux. Des vêtements propres, repassés, harmonieux : un pantalon de toile blanc et une chemise courte sur le même ton, des chaussures de bonne qualités, une paire de lunette dans la poche gauche au niveau du cœur. A son teint peut être mexicain, hispanique… Il avance vers la petite. Elle, elle relève les yeux une seconde trop tôt. Joé jette un coup d’œil au cas où. Le monsieur sourit avant de parler d’une voix aussi posée qu’un chanteur de flamenco.

-« Virginie. Bonjour. Je sais que vous allez vous inquiéter. Vous poser mille questions. Malgré cette méthode je vous assure d’une chose : Je viens de la part d’une personne qui, j’en suis certain, va vous intéresser. »
-« … Smith ? »
Le premier nom, le premier visage apparu. Elle n’avait eu aucun contact avec la mutante depuis son enquête en avril.
-« Non. Lindsay est assez occupée, l’EP n’est plus son seul soucis à présent. »
-« J’imagine oui. »
Oui. Il y avait tant de sujets sur lesquels se battre ici.
-« Ceci-dit, elle a apprécié votre prise de parole, contre la « dichotomie de notre société ».
-« Qui êtes-vous ? »
La seule question qu’elle oserait poser si frontalement à un inconnu aussi avertit.
-« Un allié. Tony. »
-« Comment… »
-« Virginie, vous rappelez-vous, quand vous avez décidé de vous intéresser à la question mutante ? A l’injustice ? Toutes ces idées. »
-« Oui. Quand… j’ai été chez ma tante à…
-« New York. Oui. Nous le savons. Vos recherches grâce au NYNW étaient assez futées. »
Il lui coupait l’herbe sous le pied à chaque pas. Comment savait-il ?
-« Jimmy m’avait dit que je ne laisserais aucune trace. »
-« Monsieur Gornt est trop jeune pour être le meilleur des hackers. »
-« Il va bien ? »
Si par un simple prénom il pouvait identifier ce jeune homme alors peut être…
-« Très certainement. Mais je ne suis pas ici pour cela. L’Institut vous a-t-il ôté le goût d’écrire ? »
-« Non. Bien sûr que non. Mais je n’ai ni talent, ni poids nécessaire. »
Dans le petit journal elle n’avait que… fait du travail de pigiste basique. Aucune véritable liberté d’expression. Aucun moyen d’entrainer réflexions et plume !
-« C’est faux. … Votre regard est aussi incisif que les dissidents. Il manque juste de pratique. Et c’est là que nous intervenons. Votre travail au service de la LC confirme que vous avez les capacités attendues. »
-« Mais… attendue pour quoi ? »
Oui. Pour quoi au juste, elle ne comprenait toujours pas.
-« Faire partie de la nouvelle rébellion. »
-« Quoi ! Moi ? Mais je ne suis qu’une… »
-« Jeune fille ? La liberté n’a pas d’âge. Je vous l’ai dit, vous avez les moyens de nous aider avec vous. Et je pense que vous le voulez. Sinon vous ne nous auriez pas cherché. »
-« Ca ne fait pas dix jours. »
Elle s’était décidée sur un coup de tête en lisant un article sur la vaccination et ses effets secondaires possibles. Elle avait aimé la formulation sans détour le regard brute.
-« Nous sommes rapides. »
« … »
-« Que contiez-vous faire ? Nous encourager. »
-« Peut être oui. »
-« Virginie. Le monde est entrain de bouillir. Et même si la question mutante est la plus visible, elle n’est pas la seule. Mademoiselle France pourrait vous le dire. »
Valérie ? Ils la connaissaient aussi. Mais où allait-elle ?
-« Que ne savez-vous pas sur moi au juste ? »
-« Une chose peut être. Ni le New York City Ballet, ni le Royal Ballet School ? »
-« Cela fait plus d’un an que je n’ai pas… pourquoi me dire ça ? »
-« Vous êtes de retour à Londres maintenant. Bien. Voila votre clé d’entrée. Ne la montrez à personne. Détruisez-le une fois lu. Il y a tout ce que vous avez… envie de savoir. Ne vous tracassez pas pour la suite. Tout ira bien. Veillez sur mademoiselle Appleby surtout. Sa force est indispensable de nos jours.»
Un petit disque. Il n’était pas plus grand que sa paume. Elle le regarda sur la table entre eux. Une simple goutte gravée d’un seul trait.
-« Oui oui d’accord. Merci. Oui merci et… à bientôt ?”

L’écrivain se relevait déjà. Il lui adressa un sourire, le premier de toute cette entrevue forcée. Un beau sourire, chaud et sincère. Mais la demoiselle était encore trop surprise, trop bousculée pour réagir promptement. Il repoussa tranquillement la chaise. Voilà qui était fait. Le Contrepoison continuait de se diluer. Et Joé lui resta un long moment à étudiée une petite londonienne plongée dans l'avenir.


Quelques jours plus tard
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