Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Dernière édition par Miss Lemington le Sam 30 Jan 2010 - 17:36, édité 1 fois
Deklan Fanel
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Lun 16 Nov 2009 - 2:50
Deklan cherchait irrésistiblement le souffle et la solution qui le mènerait à pouvoir protéger ce qui lui était cher. Pour l'instant, il ne pouvait qu'accomplir ce qu'on lui disait en attendant de tenir le destin entre ses propres mains, même si elles étaient tachées de sang. Mais désormais le sang n'était plus vraiment le problème principal. Il s'en était accommodé quelque part... Il portait sa lourde croix sur ses épaules, tel Atlas portant la Terre. Le jeune homme avait bien compris que son destin était de souffrir sinon il n'aurait jamais vécu autant de choses négatives.
Arrachant une feuille de papier au portoir, il assécha son visage trempé. Cela avait au moins le mérite de lui avoir rafraichi les idées. Prêt pour un nouveau round ! S'il voulait réussir ses plans, il devait passer chaque épreuve, car ce qui ne le tuais pas le rendrait plus fort.
Se regardant dans le miroir, il s'était demandé l'espace d'un instant ce qu'il était devenu du jeune Deklan prenant sa revanche sur tout. Depuis quand laissait-il l'adversité avoir raison de lui? Peut être qu'inconsciemment il jouait sur son arrogance pour reprendre du poil de bête et jusqu'à preuve du contraire ça marchait. S'il était un chat il aurait montré les griffes et hérisser son poil !
Il recula contre une porte posant une main sur son front comme pour rendre à son esprit le contact de la réalité. Un sourire parsema ses lèvres humides et remontant sa main, il renvoya quelques mèches de cheveux en arrière.
" Idiot... "
Deklan savait pertinemment que dans la vie, si l'on voulait quelque chose, il fallait l'arracher de ses propres mains. Il n'avait jamais rien accepté gratuitement et tout mérité par ses actes. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, se lança-t-il à lui même mentalement. En tout cas, cette petite rechute ne fut qu'un moment de faiblesse avant de redémarrer sur les chapeaux de roue.
Mais au même moment, il entendit une voix... Non pas dans sa tête. Qu'allez-vous imaginer? Qu'il était schizophrène? Bon il y avait la Bête qui résidait quelque part en lui. Cela voulait-il forcément dire que son inconscient créait défensivement une entité susceptible d'exprimer la frustration qu'il ressentait? Bon il y avait de fortes chances. Allez quand même étayer votre hypothèse auprès de lui, il vous en dira deux ou trois mots.
Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à notre voix qui provenait du micro de la scène, elle exprimait pleinement une certaine ardeur qui ne laissa pas indifférent notre archéologue. La soirée promettait d'amener un petit peu d'animation, ce qui ne déplut pas du tout à Deklan. Enfin jusqu'à ce qu'il comprenne de qui avait décidé de s'occuper de l'ambiance.
Le jeune homme arriva à la sortie de la pièce pour rejoindre la grande salle. Eut-il juste le temps d'y arriver qu'une rafale de balles étaient envoyés sur les gens présents sur la piste.
Le temps n'était plus à la rigolade. Il fallait intervenir mais sur son élan, Deklan hésita. Ce n'était pas l'interdiction d'utiliser ses pouvoirs qui le gênait. Quelque chose d'autre. En plus des systèmes de sécurité, il devait y avoir quelque chose de prévu contre ce genre de tentative. Des humanoïdes attaquant la TransAtlante, c'était sûrement prévu lors de l'organisation de ce projet. Enfin il espérait pour tout ceux qui étaient la cible des fous furieux armés.
Mais de toute façon Sam était au milieu. Deklan se doutait qu'elle interviendrait. Il la connaissait un minimum.
Ne sachant ce qui allait arriver ensuite, l'archéologue transforma les parois internes du couloir menant au coin homme en sable, en commençant par d'éventuelles caméras. Cela lui faisait une réserve suffisante pour intervenir. Chaque parcelle se voyait transformer comme ronger par des termites survoltées. En quelques secondes seulement, le couloir ressemblait à un couloir de tombeau ensablé. Accordez une petite prière pour tout ceux qui aurait une envie pressante en ce moment fatidique. Amen !
Par la même occasion, cinq cobras d'Égypte en sable (avec une petite partie de ses pouvoirs) se faufilèrent sous les tables en se rapprochant de la scène discrètement. Ils mesuraient chacun quatre-vingts centimètres, avaient la tête basse et le corps bien fin. Le sable était condensé pour former des écailles visibles à l'œil nu de la tête à la queue, et même une langue fourchue s'assumait de se montrer de temps à autres. Leur vitesse éclair les faisait agir sans retour possible. Au vu de l'affolement général, ils purent passer incognitos.
Deklan avait eu le loisir de croiser cet espèce durant ses expéditions et même d'en photographier de très près, c'est d'ailleurs pour cela qu'il pensa immédiatement à ce type de serpent ci.
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Lun 16 Nov 2009 - 21:05
Nakor parla encore un peu avec Maria, répondant autant qu'il pouvait et échangeant des mots avec la Russe aux propos au moins aussi sanglants que ses pouvoirs. Le vieil homme allait continuer à répondre et donner des informations sur ses pouvoirs quand soudain une femme vint les couper. Nakor n'écouta plus ce que les deux russes disaient, utilisant leur maudite langue étrangère. Mais cependant il écouta plus particulièrement les propos de la femme qui était monté sur les devants de la scène. Elle parlait et avait par là même décider de mettre un terme à la douceur piquante de cette petite soirée. Que le diable les emportent tous, Nakor n'allait plus s'amuser pendant un petit moment, sentant bien que cette inauguration ne finirait sur rien d'autre que sur des chapeaux de roues. Il vit l'amie de Maria se cacher derrière lui et une table, après avoir utilisé un pouvoir fort intéressant. Elle semblait contrôler son sang et en faire du métal. Oui très intéressant pour Nakor, mais peu importe la Confrérie ou l'Institut, des vies étaient mises en danger par la faute des humanoïdes qui se sentaient oppressé. La vitre éclata fortement derrière Nakor et c'est tout tranquillement, sans aucune crainte de la mort, qu'il dit simplement, mais dans une voix assez forte
"La confrérie est donc faite de lâche?"
Nakor s'adressait donc clairement à celle qui s'était jeté derrière une table, caché encore par le vieil homme. Il ne s’inquiétait même pas de savoir pourquoi la jeune femme le connaissait. Nakor se tourna alors vers la scène, voyant entrer ces imbéciles heureux, sur des engins incroyables. Ils faisaient beaucoup de bruit et s'apprêtaient à utiliser leurs armes. Nakor resta là, sans bouger, soufflant longuement, comme si quelque chose de fastidieux allait recommencer une fois de plus au cours de sa longue vie. Il joignit ses deux mains sur le pommeau de sa canne et resta sans mouvement. Il fallait observer ce qu'il se passait, qui était en danger, qui ne l'était pas, sur qui il pouvait compter et sur qui il devrait se méfier. Les balles fusèrent alors en direction du vieil homme. Bien sur son pouvoir se mit en marche et Nakor bloqua au vol ces foutus saleté de balle! Le même genre d'armement qui, des décennies plus tôt, avaient tué sa compagne et son enfant. Les balles se stoppèrent et restèrent en lévitation. Mais il n'en fallut pas plus pour que le sang du vieillard bouillonne de rage. Nakor se mit à vociférer au milieu du chaos
"Bande de fou sans cervelle, ne voyez vous donc pas que nous sommes plus puissant que vous? Qui pourriez vous tuer au beau milieu d'une assemblée qui compte parmi les mutants les plus puissants et les plus influant de la planète! Quittez les lieux maintenant ou vous mourrez tous."
Ce n'était pas réellement une menace, c'était presque un conseil. Oui, il donnait le conseil à ces fous de partir maintenant avant de tuer plus de personne. Nakor jeta un coup d'œil sur le coté, cherchant son nouvel ami le maitre du sable. Il espérait vraiment l'apercevoir afin de pouvoir se rapprocher de lui et peut être, attaquer ensemble dans ce chaos. Nakor devait rester concentré, il ne voulait pas relâcher les balles et quand ces fous auraient fini de le canarder, il relancerait avec force les balles à leurs envoyeurs. Malheureusement pour le vieux Nakor, s'il avait assez de force pour faire tout ça sans problème, il ne pouvait pas étendre son pouvoir à toutes les balles dans toutes les pièces de ce monstrueux engin volant. Cela fendit le cœur du vieillard, mais il était résolu à vivre avec ses capacités, en pleine conscience d'un âge bien trop avancé pour faire beaucoup mieux au milieu d'une fusillade dont il était la cible potentielle.
Deklan Fanel
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Lun 23 Nov 2009 - 2:20
Nakor venait de recevoir un méchant coup dans la jambe. Vu ce qui venait de partir de l'arme de la demoiselle, ça devait être du plasma. Il se demandait si le vieux professeur s'en remettrait un jour. C'était courageux de sa part mais rester en plan, au milieu et tenter de les résigner par la parole s'averraient inutiles. Si ces personnes avaient oser venir sur la TransAtlante et attaquer, c'est qu'elles avaient malgré tout pris en considération les risques. Pour Nakor, rien ne pouvait être fait sur le moment, ou bien ça prendrait un peu plus de temps.
Deklan se demanda si d'autres humanoïdes pouvaient être sur place. Après tout ils n'attaqueraient pas seulement la salle de réception. La salle de pilotage devrait être un endroit stratégique. Que faire? Immédiatement Une araignée de sable naquit en conservant une partie des capacités de l'archéologue et s'y dirigea en traversant les murs. Sa mission : protéger la salle de pilotage. C'est tout ce qu'il pouvait faire pour le moment.
Des personnes étaient blessées, voir mortes. Deklan n'avait rien pu faire. Se jeter en plein milieu n'aurait été qu'un suicide, surtout avec leurs armes à plasma. Se voir transformer en verre, laissa une perle de sueur couler sur le sable. Deklan s'était phasé pour être le plus discret possible. Ainsi il était possible qu'il soit plus silencieux qu'il ne l'était déjà. C'était les réflexes d'éclaireur qui refaisaient surface.
Il analysa la situation encore et un homme se fit frapper et envoyer contre un mur. Visiblement l'humanoïde avait une force extraordinaire. Certains gardes se rapprochaient d'autres mutants et ainsi que devant le couloir où Deklan se trouvait. Apparemment le sac à poussières n'avait pas été repéré. C'était une bonne chose. Plus longtemps, il passerait inaperçu et plus longtemps il aurait un avantage stratégique.
Le mutant avait à sa disposition un couloir entier de sable qui continuait encore à s'agrandir. Plus il avait de sable en sa possession et mieux c'était. Quelques veines de sable arpentèrent l'intérieur du sol comme une toile d'araignée. Cela pouvait servir à n'importe quel moment. Deklan avait aussi ses serpents qu'il avait envoyé un peu plus tôt. Ils étaient sous les tables, prêts à exécuter l'ordre de leur maître qui pouvait encore leur donner une mission à cette distance.
Un plan se créa immédiatement dans sa tête. Les problèmes majeures étaient les armes et équipements des individus, ainsi que la personne près du couloir qui pouvait sur un coup de chance le repérer et mettre à l'eau sa planque. Deklan prit alors une grande respiration et se lança.
Phase 1, diversion. L'attention des gardes devaient être dirigée. Deklan se focalisa sur quatre de ses cinq serpents.
* Cibles à désarmer et à neutraliser si possible. *
Immédiatement les serpents entrainant une partie du sol, se mirent à ramper lentement sur les carreaux froids, comme des prédateurs observant leur proie, avec une légère langue fourchue cogitant vers l'avant. Une fois la cible en vue, les créatures s'enroulèrent autour des jambes des gardes n°1, 2, 4 et 5 et cherchèrent immédiatement à transformer chaque vêtement, chaque équipement, jusqu'au masque en sable. Cette manœuvre permettrait d'ailleurs peut être aux autres mutants présents dans la salle de réagir.
* Phase 2 : Elimination du garde. * Mais Deklan n'attendit pas le résultat de cette attaque qu'il avait confié à ses poupées en espérant qu'elles mènent à bien leur mission. Pour le sableux, ses créatures étaient un peu comme des soldats, et il était leur général. Il pouvait ainsi organiser des attaques de groupe. Loin d'observer ce qui leur arrivait, Deklan se concentra pour réaliser une prise de gros gibier. Le sable du couloir et de toute matière qui avait été rongée s'amassa pour sortir silencieusement et se refermer comme un piège à loup en une attaque éclair sur le garde n°3 et l'attirer dans le couloir tout en transformant en grain chaque partie de l'équipement qu'il avait sur lui. Le but de la manœuvre était d'agir sans être vu ni entendu, en empêchant l'homme de tirer et en le prenant par surprise.
Deklan ne faisait pas partie de ce sable utilisé. Il évitait les risques d'être pris dans une rafale de plasma et penser d'ailleurs à changer de place au cas où un autre garde arriverait. Mais pour le moment, il était concentré sur sa capture.
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Mar 24 Nov 2009 - 22:34
Nakor avait arrêté un nombre important de balles. En effet, il y avait plusieurs raisons à cela : d'une, il se devait de sauver un maximum de vie, la sienne étant arrivé au zénith. Ensuite, à son grand age, son pouvoir ainsi déployé, il n'était plus vraiment capable, de se jeter derrière une table haute, sans se casser quoi que se soit. Alors quitte à rester sur place, autant utiliser son pouvoir pour sauver qui que se soit. C'est donc ce que Nakor fit! Le problème fut que la garce qui servait de chef à cette troupe tira à la vitesse de l'éclair, sur le vieil homme. Nakor ne pu arrêter la balle puisque ce n'était en aucun cas quelque chose de métallique. C'était une balle dite de plasma, c'est à dire un gaz ionisé chauffé et pressurisé! Ce genre de pistolet permettait de perforer pas mal de choses qui ne résistaient pas trop bien aux fortes températures. C'était étrangement le cas des os et surtout de la chair.
Nakor ne pu que se déplacer un peu pour que l'os ne soit pas percé de part en part. Dans son orgueil de faire fasse, Nakor fut puni, mais pas complètement, son petit mouvement lui permit de n'être touché que profondément dans la chair. Heureusement pour lui, car si les os avaient été touchés, Nakor aurait boité jusqu'à la fin de ses jours. Là, il mettrait du temps à guérir complètement, mais il guérirait et pourrait continuer à marcher sans s'appuyer plus que de raison sur sa canne. D'ailleurs, dans son état la seule chose qui lui restait à faire était de se soigner un peu. Nakor ferma les yeux et respira lentement, il devait déployer ses pouvoirs au mieux de se qu'il savait faire, c'est à dire en plongeant dans la manipulation des atomes de métal présent dans son corps. Il devait prendre le contrôle du fer qui se trouvait dans son sang et régulait son afflux sanguin : à son age, la cause la plus grande de mortalité était du au fait que les plaies ne coagulaient pas et donc que le sang coulait jusqu'au trépas.
Nakor concentra ses pouvoirs et fit appel à ses connaissances profondes en chimie, en biologie et donc en science. Il limita l'afflux de sang et donc força seule les plaquettes à venir autour de la plaies béantes. Il laissa passer le filet de sang nécessaire à la cloturation de la plaie et avança donc ainsi petit à petit, formant des cercles circulaires qui venaient combler la plaie en forme de trou. Petit à petit le trou diminuait! Très lentement! Nakor transpirait car il devait avoir un contrôle total de son esprit et ne pas se déconcentrer. C'est pourquoi il ne vit même pas les serpents de Deklan, ni même la folle au sang métallique passer à l'action. Nakor arrêta lorsqu'il n'avait plus la force de continuer! Il devait s'arrêter! Il devait reprendre son souffle et ses esprits. Il perdit donc un peu de sang, la plaie se refermant par les voies de la nature. Voila une bonne chose de faite : Nakor avait sa plaie refermé, il était fatigué mais pouvait encore agir quand il sentirait qu'on aurait besoin de lui et surtout, son sang ne coulant plus, il était bien, là, au sol à attendre, en reprenant ses esprits et en prenant compte de la situation. La russe était en train de se battre contre un de ces hommes et il semblait être drôlement fort.
Le souffle du vieil homme redevenait à peu prés convenable, au point qu'il se prépara. S'il y parvenait, et s'il trouvait le bon créneau, Nakor enverrait en grande vitesse, une balle en direction des pistolets à plasma! Comme ça, il viendrait en aide au plus grand nombre en détruisant une arme difficile à contrer. Nakor prit donc le contrôle mental de quelques balles et attendit là, sans bouger, sans même faire bouger les balles qu'il maîtrisait, attendant de voir si un créneau s'ouvrait, si quelqu'un le remarquait et lui demandait de l'aide dans ce sens, prêt aussi à oublier les balles pour peut être ôter les armures en métal des humanos de la salle. Nakor avait les yeux grands ouverts et le souffle encore court, mais la plaie ne saignée plus heureusement d'ailleurs, sinon il serait mort. Il attendait là, à terre, reprenant ses dernières forces et sachant que, même si la plaie était refermée, il ne pourrait pas marcher sur cette maudite jambe gauche, récemment percé.
Deklan Fanel
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Mar 1 Déc 2009 - 16:50
Deklan emprisonna le colosse dans sa masse de sable qui grignota comme des termites hulkéennes toute matière autour de l'humanoïde. Vêtements, armes, sac, tout y passa, jusqu'au gel sur ses cheveux s'il en avait. L'équipement qui faisait garder ses distances à notre ami sableux, finit par disparaître en sable et la sueur s'assècha alors sur le sable en forme masculine. Mais brusquement, le colosse se dégagea de par sa force brute et fonça vers lui.
Cela eut le mérite de surprendre notre ami en poussière qui n'avait pas eu encore l'occasion de juger de la force de l'individu à présent à poil. Et il vit alors un poing de la taille de son propre visage se diriger vers lui. Certes l'homme des sables n'en mourrait pas mais, au vu la discrétion qu'il avait voulu garder par rapport aux autres humanoïdes, c'était mal parti. Heureusement, ils étaient sur son domaine, le couloir était tout en sable.
Il aurait bien pu essayer d'esquiver l'attaque mais la force surhumaine de l'humanoïde était une réelle surprise et il ne vînt à Deklan qu'une seule idée qu'il appliqua comme un réflexe. Avant le point d'impact, le sable s'écarta pour laisser basculer le poing dans le vide et se refermer sur son bras comme un piège à loup. Malgré cela, Deklan put sentir la puissance de l'individu. Le souffle qu'il dégagea le laissa imaginer se prendre un coup telle que celui là en pleine poire. Sa tête aurait sauté comme une bouteille de champagne sûrement. Cet homme n'était pas normal. Même tout nu, il continuait à être un adversaire redoutable. Deklan imagina alors le potentiel de tous les êtres qui avaient pu subir des modifications. Décidément, il devrait y aller un peu plus fort avec lui.
Le sable sous le colosse commença à se dérober sous ses pieds, le sable du plafond lui tomba sur la tête et celui derrière lui, chercher à l'alourdir pour l'enfoncer plus rapidement dans le sol. Une partie du sable alla de même se loger dans ses poumons pour l'empêcher de respirer. Il aurait beau se débattre ainsi, l'utilisation excessive de son énergie ajoutée au manque d'oxygène le ferait bien plier.
Sur le même coup, Deklan sentit la perte des quatre serpents de sable qui étaient passé à l'attaque. Le dernier serpent était toujours caché sous la table en attendant un ordre de mission. Le sableux ne savait pas ce qu'il leur était arrivé. Il était trop occupé avec son garde. Mais bon d'autres otages avaient pu recevoir des dégâts. Il fallait agir pour eux en l'absence de Samarah. Deklan céda alors 30% de ses pouvoirs au serpent encore dans sa zone d'effet.
* Enfante et fait les neutraliser l'ennemi... *
Au même moment, du sol naquirent une soixantaine de petits serpents poupées. Après seulement quelques instants, ils se répartirent dans tous les sens depuis la table vers les gardes. Si un serpent devait disparaître, un autre renaitrait derrière lui. Quatre n'avaient pas suffis, peut être que plus pourraient faire mieux.
La situation s'enlisait de plus en plus, il fallait agir avant que les blessés mortellement ne meurent ou que les vivants ne deviennent ces même blessés.
Concernant la salle de pilotage, l'araignée de sable était arrivée devant la salle de pilotage. Il n'y avait personne à part les pilotes enfermés et barricadés. Sa mission était de protéger ce lieu. Elle commença à ronger des morceaux de plafond au milieu du couloir pour en faire écrouler une partie et bloquer l'accès. Ceci fait, elle s'accrocha au plafond, près de la porte d'entrée, attendant quiconque oserait venir.
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Dim 6 Déc 2009 - 22:41
Nakor était fatigué, ce n'était plus du tout de son age, maudit soit il! Mais tant pis, il était là, sa jambe, refermé et le souffle un peu moins court que précédemment. La douleur était suffisamment éteinte pour que Nakor garde les idées claires. Il observait la scène et admirait le combat de la compagne russe de Maria. Elle se battait comme une damnée. Le vieil homme détestait l'inactivité, qu'elle soit physique ou cérébral! Ainsi il décida qu'il devait activer un peu son cerveau. Nakor ferma les yeux, là allongé confortablement par terre, non loin d'un humanoïde. Il cherchait une solution qui lui permettrait de ne pas être massacré sur le champ. Si Nakor faisait fuser les balles sur les pistolets à plasma, cela se verrait et il ne serait pas difficile pour un sale rat d'humanoïde, que de venir briser le thorax d'un vieillard sénile. Il devait trouver une autre solution. Nakor cherchait dans ses connaissances scientifiques. Il se dit intérieurement
##Le plasma est un foutu gaz ionisé, mais généralement on utilise un plasma d'hydrogène ou d'hélium, au pire du lithium ... ce qui me met trop loin du premier atome métallique de la classification ... foutu bon sang de bois ... comment arrêter ce ... mais oui c'est ça!##
Nakor releva presque la tête pour observer les pistolets. Du plastique ou des polymère de plastiques ne pourraient en rien retenir une puissance de feu aussi destructrice, il fallait du métal, obligatoirement du métal pour contenir ce feu futuriste. Nakor se mit alors à sourire et se traita même intérieurement d'idiot. Comment n'y avait il pas pensé plus tôt, ces maudites armes n'était là que parce qu'elle était faite en métal, il ne serait pas compliqué de les désactiver en détruisant le coeur de l'arme à feu. Nakor referma les yeux et fit appelle à ses pouvoirs de mutant, il calma au mieux son souffle et concentra son esprit, il chercha les armes ... il chercha à ressentir le métal dont elles étaient fait ... ça y est ... elles étaient là, dans son esprit ... il plongea à l'intérieur et finit par arriver jusqu'au coeur de l'arme ... la cavité résonnante ou le plasma était amplifié par émission stimulé de particules élémentaires ... Nakor engloba le coeur de ses armes et le brisa en ordonnant au métal dont il était fait, de changer de formes et d'obstruer la sortie du plasma. Ainsi à la prochaine utilisation, les armes ne s'allumeraient même pas, car la cavité résonnante qui permettait à ces armes d'exister était déformée. Ou mieux encore, elles exploseraient dans les mains de leurs utilisateurs. Nakor avait presque envie de rire une fois qu'il eut terminé son oeuvre de destruction insonore ... à peine un petit pschiit! Mais d'avoir plongé aussi profondément dans la matière avait épuisé le vieil homme. Il se mit alors à transpirer un peu et à perdre de nouveau son souffle. Nakor dû donc se vider la tête et tenta de se calmer comme il pouvait.
C'est en faisant de son mieux pour ne pas attirer l'attention sur lui, et en respirant lentement mais sûrement, que Nakor fut réveillé par ... par Maria! Il balbutia alors en marmonnant
"Maria?"
Ce n'était pas vraiment une question, plutôt un étonnement de la voir là, au beau milieu de tout le monde. Elle s'approcha de lui et lui parla. Elle déposa des couteaux prés de son visage et lui demanda de la couvrir sous peu. Nakor se permit rapidement de lui glisser un coup d'oeil et reçu un baiser sur le front ... ce qui était étonnant venant d'elle! Enfin, c'était quand même agréable. Le vieil homme lui glissa quand elle partait
"J'ai désactivé leurs armes à plasma, le reste je m'en occupe!"
Nakor allait faire son travail. S'il y avait une fusillade, il ne pourrait pas arrêter toutes les balles dans tout le hall, mais il devrait pouvoir les bloquer autours d'une seule personne, et si elle était prête à passer à l'action en coordination avec lui, alors le vieillard ferait ce qu'il peut pour l'aider. Elle se mit à hurler en direction de l'humanoïde le plus proche, puis une explosion se fit entendre. Nakor se demanda si Deklan était dans le coin. Puis Maria appela encore l'humanoïde qui se décida enfin à approcher. Nakor ne réfléchit pas plus longtemps, ce ne serait pas la première fois qu'il tuerait un homme, ni la dernière si les dieux lui accordaient encore un peu de temps sur cette Terre. Nakor prit possession des couteaux, c'était beaucoup plus facile, car il n'avait pas besoin de plonger dans la matière au niveau atomique, un contrôle grossier lui permettait de manipuler avec aisance les couteaux. Lorsque l'humanoïde fut au plus proche, se préparant à attaquer Maria, Nakor projeta à une vitesse folle et avec une précision sans faille les trois couteaux. Deux partirent droit sur les yeux de numéro 1 et le troisième sur sa gorge. Il pourrait peut être en éviter un ou deux, mais les chances pour éviter trois armes d'un coup étaient tout de même maigre, alors soit Nakor lui arracher un oeil, soit il lui ouvrirait la carotide. Dans tout les cas, cela ferait un ennemi de moins. Il était ensuite grand temps que Samarah, ou Kenjiss se décident à entrer en scène, le vieil home avait largement fait tout ce qu'il pouvait. Nakor se prépara tout de même à stopper une pluie de balle, au cas ou elle viendrait
L'araignée venue aidée, se vit attaquer par un équipage ignorant. Ils estimèrent malgré tout utile de sortir du poste de pilotage. Si cela avait été un piège d'un humanoïde, il aurait marché avec succès. Le soldat aurait jailli alors pour leur broyer les os. Heureusement pour eux, la seule créature présente était une araignée de sable et elle n'avait pas eu l'ordre d'attaquer l'équipage. Elle se comporta alors comme une araignée normale et tenta d'échapper à ses chasseurs qui se jetèrent sur elle sans scrupule. Des braconniers ! Des assassins ! Des monstres ! Une si gentille créature à tendance légèrement gourmande mais serviable comme tout ! Honte à eux ! Elle les hanterait dans leurs cauchemars ! Mouhahahahaha ! Notre amie à 8 pattes eut quand même le mérite de bloquer entièrement le couloir.
Fin bref.
L'humanoïde qu'il pensait désormais hors combat revenait à la charge. Sale bête ! Rien à faire, il était persistant comme un cafard. Si Deklan pouvait, il l'écraserait comme un moustique mais dans ce cas là, il allait se cramer les orteils. La brutasse se tenait devant lui laissant découvrir sa structure métallique surchauffante. Véritable chauffage d'appoint.
" Sale vermine... ", lui cracha-t-il à frémissement de silice.
Le mastodonte le fixa de son œil rougeâtre qui en disait long sur ses intentions. Deklan était une cible verrouillée qu'il fallait éliminé. Et même si celui-ci n'était pas d'accord. Le sableux le regarda au même moment, sentant se mêler en lui diverses sentiments. Il était impressionné de ce que pouvait être cet être pire que des mutants. Le terme superior perdait tout son sens. Il avait aussi de la frustration de voir son adversaire lui résister autant. Et en même temps, il était heureux de trouver un adversaire aussi coriace. C'était une occasion d'apprendre et de tester ses capacités. Ce mélange laissait notre protagoniste dans un frisson d'exaltation. L'homme au regard vide reprenait vie quelques instants oubliant de plus en plus ses autres problèmes.
3 secondes suffirent au pseudo cyborg pour lui asséner une droite. La moitié du torse vola en éclat dans une pluie de verre. Même s'il aurait pu amortir le choc, la cristallisation ne fit pas un doute. L'arpenteur se sentit happer par la chaleur dévorante. C'était une véritable atteinte à sa vie.
* Mais c'est quoi ce monstre???! *
Deklan sentait que si le combat s'éternisait, l'homme le prendrait pour un punching-ball jusqu'à épuisement de l'un ou de l'autre. Il ne savait si son sable lui suffirait ni même si cela en pâtirait sur leur moyen de locomotion. Et puis toutes les personnes dans la pièce principale, il n'arrivait à se les sortir de la tête.
Le corps du sac de poussière se détacha de la partie vitrifier pour se reconstituer immédiatement du sable environnant. Le verre tomba sur le sol se faisant ronger par la légion rampante qui en fit un nouveau membre au rang de la bataille désert contre volcan. Deklan n'avait pas l'esprit tranquille, il n'était pas pleinement dans la bataille. Trop de choses à penser.
* Imbécile ! Tu vas te bouger oui? *, se lança-t-il à lui-même dans une frustration en expansion. Le sang froid commençait à fondre au contact du golem enflammé.
Immédiatement dans un mouvement de recul destiné à prendre de la distance avec son assaillant et dans un fusion avec le mur le plus proche, l'arpenteur agit pour libérer sa conscience. L'ange proclamait protection, le démon destruction. Il fallait satisfaire chaque partie de son être dans un même acte pour se satisfaire entièrement. Deklan étendit ses capacités à tout le sable environnant, notamment à la toile d'araignée tissée sous le sol de la salle de réception. Immédiatement une ouverture apparue sous les invités, les laissant chuter à l'étage inférieur. Il se fichait à proprement parlé de la hauteur. Le sol se referma à la seconde qui suivit pour redevenir la matière dont il était fait à la base.
* Tu veux jouer? On va jouer ! Chat perché? *
Il en était de même sous le titan qui réduisait en verre le sol de sable. Mais cette fois-ci le trou était beaucoup plus profond et laisser même une perforation dans la carcasse de l'appareil. Deklan misait sur trois facteurs. Le premier, le poids du gorille de métal. Le deuxième, l'aspiration dû à la différence de pression entre l'intérieur du TransAtlante et à l'extérieur. Le troisième, la chaleur de l'humanoïde qui ferait tout fondre et l'empêcherait de se rattraper à quoi que ce soit.
Pour ne pas pénaliser tout l'appareil, Deklan prévoyait de reformer la carlingue et les sols une fois débarrassé de son adversaire. Mais celui-ci avait montré tellement de ressources que notre ami resta sur ses gardes. C'est pourquoi il s'était enfoncé à deux ou trois mètres dans le mur à grande vitesse. Cela lui évitait aussi de se retrouver piéger dans l'aspiration bien sûr.
Quand aux serpents, ils continuaient à se multiplier et occupaient comme ils pouvaient les humanoïdes.
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Dim 20 Déc 2009 - 22:22
Que le diable emporte tous ces démons! Ces créatures ne pouvaient pas être touchés, elles évitaient tout et Nakor était bien trop vieux pour en affronter un directement. Quoi que, le vieux fou manipulait le métal! Mais ces humanos semblaient pouvoir déployer une force colossale, que Nakor n'aurait peut être pas pus contenir. Il observa alors le combat démarrer entre Kenjiss, qui ne tombait de nulle part et le robot humain qu'il avait essayé de tuer. Le vieil homme entendit alors Maria hurler dans sa direction, comme si de rien n'était, lui demandant de réactiver un pistolet à plasma. Nakor pointa alors un regard interrogateur en direction de sa jambe, la fit bouger lentement : cela lui faisait un peu mal mais il pouvait encore la déplacer, c'était très bon signe. Le vieil homme tendit la main vers sa canne, la saisit à pleine poignée et hurla vers Maria
"Il faudrait savoir à la fin!"
Puis le vieil homme ouvrit son esprit au monde métallique qui était autour de lui. Il envoya ses pouvoirs sur l'arme de Maria. La garce se déplaçait en plus! Elle ne simplifiait rien, car la manipulation à réaliser était très précise. Mais le vieil homme était expérimenté, sous l'effort il contracta sa main gauche en la faisant tourner un peu, visualisant dans son esprit le coeur de l'arme métallique. Il remit en place la cavité de résonance et hurla
"C'est bon"
Nakor avait le souffle court, mais il ne manquait pas d'idée, il réfléchit vite et vit qu'il y avait trop de folie, Deklan semblait déployer beaucoup de ses pouvoirs, et tous les mutants les plus forts de ce monde se battaient, pour une fois dans le même camp. Pour peu, les choses allaient empirer, le vieil homme chercha que faire alors. Mais son regard vint l'aider à trouver une solution! En effet, un humano était mort. Nakor sourit à pleines dents et étendit son pouvoir en direction de ce cadavre de métal. Le vieil homme força jusqu’à en avoir mal à la tête et arracha violement beaucoup de métal au corps de l'humano. Du métal qui s'éleva dans les airs et se mit à prendre une forme nouvelle. Nakor concentra ce métal en boule, puis le déploya en une sorte de grosse ceinture ... presque un corset! Nakor releva son torse, en s'appuyant sur ses vieilles mains fatigués et laissa son esprit faire le reste. Le corset approcha et enveloppa le ventre de Nakor et presque tout le torse du vieil homme. Une fois le corset scellé par entré en fusion du métal, le professeur de physique chimie déploya ses dernières forces : son corps se souleva alors de terre et s'envola vers le toit. Plus il montait plus son ascension était simple, en effet le plafond était plein de poutres métalliques énorme. Nakor se retrouva vite au milieu de son propre monde, un monde de métal, d'aimantation et de force froide. Nakor se posa sur une énorme poutre et s'aida de sa canne pour s'appuyer sur sa jambe non blessé. Le vieil homme était enfin tranquille, loin de la folie des combats, suivant sans problème toute l'action sous lui. Il en profita pour se reposer et rester attentif : si quelqu'un avait besoin de lui, il y avait tout le métal dont il avait besoin pour secourir quelqu'un. Et puis, plus il était proche des sources métalliques, plus Nakor avait de puissance à sa disposition. Mais tout de même, son pouvoir avait été beaucoup demandé, et surtout avec une jambe percée par du plasma quelques temps plus tôt, il n'était pas au meilleur de sa forme. Il lui restait encore de quoi faire donc, mais pas au point d'affronter un adversaire à la force colossale.
Miss Lemington
Type Omega
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Sam 2 Jan 2010 - 1:35
-SAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM ! On pique du nez ! "J’avais pas remarqué…"
Derrière sa réponse qu’elle avait voulu placide –ou ironique, avec Sam’ c’était toujours difficile de savoir-, la mutante tentait de ne pas paniquer. Et de surtout, garder son calme. Mine de rien, la zen attitude, ça pouvait parfois vous sauver la vie. C’est quand elle avait commencé à sentir le sol glisser sous ses pieds qu’elle avait comprit que la situation s’annonçait encore bien pire qu’elle ne l’était réellement. Après tout, quand on menaçait de s’écraser dans l’Atlantique, découvrir sa meilleure amie en train de coucher avec son pire ennemi, ça devenait tout d’un coup… franchement banal. Voire secondaire. Ou carrément insignifiant…
Par réflexe, June s’était agrippée au bras de la mutante, pour ne pas tomber bien que l’inclinaison de la station ne soit pas encore assez suffisante pour envoyer à terre ses passagers… les mieux lotis. Au contact de l’humaine sur sa peau, Samarah avait tressailli de surprise. Mais après avoir posé un coup d’œil discret sur l’étreinte de l’humaine qui lui traumatisait à présent le bras droit (June avait quand même une sacrée poigne), elle ne s’écarta pas, se contentant de surveiller le sol. Comme si une menace pouvait surgir de l’horrible mais non moins sublime moquette sous leurs pieds.
Si June avait sut qu’à cet instant précis, plus de la moitié des convives présents dans la salle de réception venait de basculer dans un aller sans retour vers les cales de la TransAtlante, elle s’en serait probablement mordue les doigts. Kenjiss était parti vers les étages inférieurs depuis plusieurs minutes à présent, mais elle ignorait s’il était bien arrivé à destination. Et très honnêtement, pour ses nerfs, il valait mieux qu’elle ignore aussi comment le tatoué s’y était rendu…
Tout comme il était préférable qu’elle apprenne le plus tard possible –voire jamais-l’assassinat de son amie par la pupille de son compagnon. En général, c’était toujours ce genre de ‘petits’ détails qui mettaient à mal une relation de couple pourtant solide. L’alarme qui retentit soudain dans toute la station, fracassant au passage tous les malheureux tympans des passagers encore vivants, acheva de piétiner son calme légendaire. Elle resserra encore son emprise sur le bras de la mutante qui pourtant ne chercha toujours pas à se dégager.
-Et maintenant on fait quoi ? "On dégage d’ici"
La réponse de la mutante ne s’était pas faite attendre, peu importait les recommandations de Kenjiss. Si la station menaçait vraiment de se crasher, il n’était pas question d’attendre sagement l’impact avec des eaux gelées, dix mille mètres plus bas, dans cette chambre -Vraiment ? Je croyais pourtant que tu ne voulais pas que je sorte d’ici ! "Parce que tu écoutes réellement tout ce que je te dis, peut-être ?"
La mutante soupira et entraina June vers la porte, qu’elle avait bien inutilement gardée désormais. Le malheureux morceau de bois sauta de ses gonds (c’était plus rapide) et c’est un étrange duo qui en franchit le seuil avant de se lancer précipitamment dans le couloir. Ni l’humaine, ni la mutante ne savaient vraiment où leurs pas les guidaient. Là où il y avait du monde… là où il y aurait quelque chose pour les aider… pour les sauver de la catastrophe à présent imminente. Dans leur course folle, toutes deux purent entendre les gémissements de protestation de la TransAtlante qui, doucement mais sûrement, continuait de s’incliner. Soudain, l’oiseau blanc eut un soubresaut et prit un angle critique vraiment inquiétant lorsque ses moteurs s’éteignirent
-Ca… c’est pas bon… pas bon du tout, Sam’, murmura l’humaine "Je m’en doute bien… mais à part courir, pour le moment, je n’ai pas d’autres alternatives à te proposer !"
Samarah était certes puissante, mais elle se savait bien incapable de maintenir cette station en l’air. Tout au plus, pourrait-elle peut-être limiter les dégâts à l’atterrissage et encore, elle n’en était même pas sûre… Ce dont elle était certaine en revanche, c’est qu’elle y laisserait probablement la vie. Et honnêtement, elle n’avait pas très envie de vérifier cette hypothèse tout de suite. Les deux femmes dévalèrent les escaliers et la salle de réception se dessina bientôt devant elles. La mutante sut bien avant de s’en approcher qu’il y avait un problème. C’était trop calme. Elle accéléra le pas, tout en s’assurant que June la suivait toujours (l’humaine s’était décidée à la lâcher au bout du deuxième escalier) et c’est une humaine ultra douée pour les changements de tenue instantané (les top model et les magiciens pouvaient aller se rhabiller !) ainsi qu’une mutante dubitative qui se retrouvèrent face à… un bien étrange chaos.
Bordel de merde !*
L’exclamation de June traduisit sa propre incompréhension. Une salle de réception presque vide se dressait devant la mutante et l’humaine. On aurait dit un champ de guerre après la bataille. Silencieux. Mortellement silencieux. Son regard sombre fit rapidement le tour de la pièce et accrocha deux silhouettes en particulier au plafond. Celles de Kenjiss et Nakor. Mais nulle part, elle ne nota la trace d’une menace humanoïde. June dut faire tous les efforts du monde pour décrocher ses yeux inquiets du plafond également et elle balaya la salle du regard. Un pincement au cœur. Aucune trace de Miranda, ni d’Helen… ni de tous les autres d’ailleurs
-Bon sang, mais qu’est ce qu’il s’est passé ici ? "Je… l’ignore"
La mutante s’était attendue à… beaucoup de choses certes, mais pas à ça. Elle en resta perplexe durant une fraction de secondes avant de se remettre sur ses gardes. Elle devait se tenir prête à parer toutes menaces en direction de June. Où étaient les Humanoïdes ? Et surtout, plus important, où étaient passés les passagers ? Des cris, surgis soudain de sous leurs pieds ne tardèrent pas à lui apporter une réponse. Toutes deux plongèrent le regard au sol… tout en réalisant l’horreur du carnage qui venait de se produire. Tentant encore de croire que non, ça ne pouvait pas être possible. Pourtant…
* en français dans le texte...
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Mar 5 Jan 2010 - 18:57
Nakor était terriblement concentré durant son ascension, au point de ne pas prendre garde à la jeune folle qui s'était accroché à lui. Il ne pouvait de toutes les façons pas la jeter en bas! Elle avait trouvé un canot de sauvetage et il était fort à parier qu'elle ne le lâcherait pas. La jeune femme fit même un commentaire étrange que Nakor salua par un arquement de sourcil droit puissant
"Un space cake ... foutu drogué ... bon je ne sais pas comment les choses vont tourner mais une chose est sure, la TransAtlante va sombrer ma poule ... alors tiens toi à carreau et surtout fou moi la paix!"
Nakor était passablement énervé, il n'avait jamais aimé les hippies et encore moins les arrivistes. Et il voyait en cette femme précisément le regroupement de tous ces traits de caractères. Il n'y alla donc pas de main morte et ne mâcha pas ses mots. Il ne pouvait pas se permettre de faiblir maintenant : sa jambe allait mieux et certaines personnes proches auraient peut être besoin de lui. Nakor ferma les yeux et serra fort sa canne qui était placé devant lui, entre les jambes. Nakor contracta ses muscles et calma au mieux son esprit, ce qui n'était pas évidement une chose facile. Heureusement le professeur de physique chimie était vieux et il avait vécu bien des choses, il avait eu tout le temps de dompter son esprit et d'en maîtriser les moindres recoins. Il s'imagina dans sa petite maison, dans le sud est de la France, tranquille au bord de l'eau, un soir d'été, lorsqu'une légère brise vient rafraîchir une journée rudement ensoleillé. Puis il fit abstraction du terrifiant hurlement et se concentra sur la poutre en métal sur laquelle il était posé. Il l'arracha de la structure métallique et l'éleva dans les airs. Ensuite il l'étira en jouant sur l'arrangement moléculaire de l'acier inoxydable dans lequel était fait la poutre. Le métal chauffa un peu sous les pieds du vieil homme et de la jeune femme puis s'étira lentement. Une fois une taille suffisamment sure, Nakor cessa sa manipulation du métal et prit place, assit, les jambes en tailleurs, sa canne en travers lui, posé horizontalement sur ses vieilles jambes. Nakor avait fabriqué un tapis volant en acier inoxydable de deux mètre cinquante sur six, d'une épaisseur fortement réduite, dû à l'allongement de la poutre dans tout les sens. C'est donc sur une plaque fine de trois centimètre que Nakor prit la parole
"Ecoute moi bien jeune fille, tu vas rester assisse et te tenir à carreau ... il ne faudra pas me toucher, je vais avoir besoin de trop de concentration!"
Puis Nakor ferma les yeux, il maintenait le tapis volant dans les airs, au dessus de la fausse au cadavre et fit sortir quelques cylindre du tapis : un sorti non loin de la jeune femme. A elle de comprendre que c'était à ça qu'elle devrait se tenir : un long tube solide, de quelques dizaines de centimètres de long. Nakor fit alors avancer le tapis, les yeux grands ouvert et glissa rapidement dans les airs! Il approcha très vite de Samarah et prit la parole une fois qu'il était non loin d'elle, un peu au dessus de sa tête
"Samarah, la TransAtlante va sombrer ans l'océan, il faut que nous partions d'ici, tant pis pour les autres, pour la confrérie et je ne sais qui! Mon pouvoir allier au tiens devrait nous aider à amener mon tapis volant en métal loin d'ici, je n'aurais pas la force de nous amener seul jusqu'à terre si nous sommes trop loin, tu pourrai prendre le relais quand je n'en pourrais plus ... qu'en dis tu? Vite!"
En effet, s'il devait embarquer sur sa petite fabrication, plusieurs occupants, et si la TransAtlante avait avancé trop vite, il n'aurait pas la force d'aller aussi loin et de toucher terre. Par contre si la télékinesiste de l'institut se joignait à lui, à tout deux, ils devraient y parvenir sans problème. Mais il fallait que les deux jeunes femmes prennent une décision rapidement, sinon Nakor partirait seul et prendrait le risque de rejoindre terre seul ... mais ce n'était pas gagné d'avance. Il se demanda aussi où était Deklan et hurla dans le vide
"Si le maître du sable est dans le coin, qu'il se bouge le cul et se ramène ici!"
Le vieil homme refusait de ne pas au moins essayer de sauver celui avec qui il avait discuté en début de soirée et qui avait été fort courtois avec lui. Le tapis de métal était toujours dans les airs et attendait là, pour pas longtemps.
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Attaque] Groupe 3 Sam 16 Jan 2010 - 3:16
(post groupé June-Sam)
Et puis, il y eut le cri. Un cri déchirant à vous glacer le sang. Un cri qui surpassa tous les autres. Et qui résonnerait encore longtemps dans la tête de l’humaine. June planta son regard effrayé dans celui, étrangement calme de la mutante. Par moment, elle enviait les nerfs de Samarah. Son amie était bien plus douée qu’elle en situation de crise. Enfin, quand elle ne pétait pas les plombs bien sûr. Mais là où June paniquait rapidement malgré sa manie de foncer sans réfléchir, Samarah parvenait à mettre ses émotions de côté, le temps d’analyser la situation afin de parer au mieux les évènements. En général. Parce que, ce que June ignorait à cet instant précis, c’est que les nerfs de Samarah ne valaient plus grand-chose. Avec tout ce qui leur était tombé dessus en moins d’une heure, la mutante était à bout. Mais comme d’habitude, elle le cachait. Dissimulation douloureuse pourtant bien pratique dans certains cas ou bien situation d’urgence. Comme un crash imminent de TransAtlante, par exemple. La seule consolation que pouvait avoir Samarah, c’est que si la TransAtlante venait à couler, ce ne serait pas la faute de ses nerfs. Après tout, ceux-ci ne s’en était pris qu’à Kenjiss et ce, pour une raison plus que valable. Ce soir, elle ne serait pas responsable.
Ou pas…
"J’aimerais pas être à la place de la pauvre fille en train d’hurler !", lâcha l'humaine qui hésitait franchement à se boucher les oreilles
L’exclamation de June remit le cerveau de la mutante en mode ‘action now et on rêvasse plus tard si on est toujours en vie’. Même si June avait voulu jouer un mauvais tour aux deux jeunes femmes confréristes au début de la soirée, pour rien au monde, elle n’aurait souhaité infliger à quelqu’un la douleur que la jeune slave devait à présent ressentir. Ce fut à cet instant qu’un caméléon descendit du plafond pour se précipiter sur les deux jeunes femmes. Ce cher Nohlann… Il détestait Samarah, cordialement, bien que celle-ci ne sache pas réellement pourquoi alors qu’elle ne lui accordait qu’une relative indifférence. Pour autant qu’elle s’en souvienne, elle ne lui avait jamais porté préjudice et surtout ne s’était jamais attaquée à ses neurones. Alors pourquoi tant de méfiance ? Simplement à cause des rumeurs qui couraient sur sa prétendue folie ? Ou bien parce qu’elle était d’en face ? Samarah l’ignorait. Pourtant, elle avait la certitude que la réponse à son interrogation était à portée de mains…La mutante fut donc légèrement surprise par l’excès de rage qui lui donna assez de courage pour se mesurer à elle. Elle avait remarqué, qu’en général, le caméléon était plutôt prudent et ne prenait que rarement le risque de s’opposer à la télépathe. Et la surprise qui se lisait à présent sur son visage ne lui laissa pas le temps de répliquer. Le mutant avait déjà filé ! June quant à elle n’avait rien dit, elle l’avait à peine regardé en fait. Pour le moment, cela valait peut-être mieux, d’ailleurs. Assez de souvenirs avaient resurgi dans son esprit pour ce soir, l’humaine avait eut sa dose.
Samarah n’eut également pas le loisir de réagir lorsqu’un deuxième enragé –et quel enragé !- lui sauta à la gorge. Vraiment, la mutante affichait un état second qu’elle semblait avoir bien du mal à quitter pour se laisser écraser ainsi. Kenjiss, tous crocs dehors, l’asséna de menaces plus guidé par la peur que par de réelles intentions. Ce qui lui épargna sans doute de se retrouver à nouveau projeter contre le mur. Même si elle ne pourrait désormais plus lui arracher les neurones un à un comme elle le voulait, s’en prendre à sa Confrérie si lui-même s’en prenait à l’Institut ne la dérangeait absolument pas. Kenjiss avait tout à intérêt à ne pas oublier ses paroles. Samarah ne toucherait pas la Confrérie tant que chacun resterait chez soi. En cas d’attaque… les règles changeaient radicalement. Et puis, June aimait visiblement son leader. Elle n’était pas certaine que ce soit le cas pour le bâtiment, ses occupants et sa doctrine. La mutante sentit un nouvel accès de colère monter dans ses veines. Et la flèche fusa. Elle ne pouvait pas parler de ça, à voix haute, mais elle pouvait toujours attaquer mentalement. Sa voix, glaciale et sarcastique transperça l’esprit du tatoué.
*et comment veux-tu que je sache ce qu’il s’est passé. Aurais-tu oublié ce que je faisais ? je ne peux pas rattraper vos conneries et contrer une attaque trois étages plus bas en même temps !*
Néanmoins, le mutant lui apporta la confirmation de ce qu’elle redoutait déjà. Il n’y avait pas beaucoup d’individus présents à bord capables de telles prouesses. Même s’il avait voulu bien faire, Deklan avait merdé. Et son excès de zèle allait coûter cher à l’Institut. Ca et son absence inexpliquée aux yeux de la foule. Si cela avait déjà frappé l’esprit du caméléon, il y avait fort à parier que le détail n’avait pas échappé à d’autres. Samarah jura entre ses dents. Qu’avait-elle fait pour mériter tout cela ? En fait, non. Oubliez la question. La mutante le savait très bien. Ce qu’elle avait fait… Elle devait payer maintenant. Mais les conséquences de ses actions lui semblaient de plus en plus lourdes. Particulièrement ce soir.
Kenjiss s’éloignait, sur les traces de Terry et June -malgré un léger pincement au cœur de voir son compagnon dans cet état- le suivit du regard. Apparemment, il connaissait la victime. Comment s'appelait sa pupille déjà ? N'était-ce pas justement une certaine Twikquelque chose ? Aie, aie aie. La jeune femme était prête à les suivre. Aider. Il n’y avait plus que cela qui comptait. Elle ne pouvait pas montrer qu'elle connaissait le tatoué. Dans une telle situation, c'était dur, presque impossible. Au moins en les suivant, pourrait-elle garder un oeil sur lui et s'assurer qu'il allait bien. De loin. Car la couleur de sa peau ne la rassurait pas du tout sur son état ! Garder la tête froide. Sauver un maximum de personnes. Trouver ses amis. Veiller sur son tatoué. Mais l’arrivée de Nakor mit fin à ses préoccupations. L’humaine regarda le vieux savant sur son tapis volant improvisé. Il y avait une personne dessus. Celle-ci ne semblait pas en très bon état mais elle était en vie. Tandis que l’humaine observait la blessée, se demandant pourquoi son visage semblait familier, Samarah refusa catégoriquement la proposition du vieux français, dans un sourire triste :
"Ce serait de la folie, Nakor. Le continent est trop loin, même à deux nous n’y arriverons pas. Vous avez trop tendance à me surestimer, crois-moi je connais mes limites"
En tout cas, celles qui risquaient de la tuer si elle les franchissait impunément
"Sans compter le froid qui risque de nous tuer à cette altitude avant d’atteindre l’océan. Rendez-vous aux capsules de survie sur ton tapis et tenez-vous prêts à embarquer si la situation s’empire. Je ne peux pas partir tout de suite…"
Terry avait raison. Elle s’était en effet absentée suffisamment longtemps de la scène. S’il y avait encore quelque chose à faire, elle se devait de le tenter. Et puis, elle ne faisait pas confiance à Kenjiss, elle devait trouver Deklan avant lui. Samarah hésita à lui confier June par la même occasion mais elle se ravisa. Elle préférait garder l’humaine près d’elle, prête à écarter le moindre ennemi qui aurait la mauvaise idée de venir lui chercher des misères.
"Je m’occupe de trouver Deklan. On vous rejoindra là-bas"
June, trop contente de pouvoir enfin se rendre utile ne se fit pas prier et emboita le pas de la mutante, en direction de la salle des machines. Samarah lui précisa néanmoins de rester près d'elle et ne rien tenter de stupide. June hocha la tête. Elle n’était pas idiote. Ce qui les attendait en bas ne serait certainement pas joli joli. Une voix s’éleva soudain dans la salle tandis qu’une fine silhouette se précipita vers les deux jeunes femmes.
« Je viens avec vous ! Je ne suis pas blessée, je pourrai certainement me rendre utile »
Miranda se tenait debout, le regard à la fois inquiet et soulagé de retrouver June vivante. Elle remarqua à peine son changement de tenue. Tant mieux. Celle-ci s’apprétait à parler mais sa supérieure la devança et le cœur de l’humaine se serra dans un étau d’angoisse.
« Je ne sais pas où est Helen… »
Le trio se dirigea sans plus attendre vers la salle des machines. L’enfer était prêt à les accueillir… Les trois jeunes femmes en avaient parfaitement conscience même si l’horreur qui les attendait dépassait tout ce qu’elles auraient pu imaginer. Samarah se donnait cinq minutes maximum. Après ça, elles fonceraient toutes vers les capsules, de gré ou de force… La mutante était prête à assommer la moindre contrevenante. Ecarter la moindre protestation qu'émettrait une petite humaine au coeur trop grand pour laisser mourir autant de gens. Par le moyen le plus rapide et efficace que lui permettait ses dons. Mais parfois, il fallait faire des choix. Même si ceux-ci étaient cruels. Et Samarah avait fait les siens depuis longtemps.