Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [Bureau] Koyuki Hara Lun 14 Juin 2010 - 16:11
Le bureau de la directrice du Nouvel Institut est tout à son image. Froid et dur. Deux couleurs façonnent cette pièce austère. Le blanc recouvre les murs, le noir étant dédié au sol, aux fenêtres, à la porte et aux meubles. A l'exception du bureau, fait de métal gris et d'un plateau de verre. Même l'ordinateur est blanc.
Une plante verte aux fleurs blanches trône fièrement vers l'une des fenêtres, seule tâche vive de la pièce. Pour le reste, le bureau est vaste et confortable. Il comporte entre autre un canapé en cuir et un écran géant.
Koyuki commençait à s'inquiéter sérieusement. Voici plusieurs jours que Sam' avait disparu. Elle qui était si attaché à l'établissement, et naturellement si prévenante... La directrice tentait par tout les moyens connus de joindre son "bras droit", en vain. Mais puisqu'elle était adulte, il fallait encore attendre pour la déclarer disparue à la police. De toute façon, la police était incapable de faire quelque chose d'utile. La japonaise était partagée entre l'envie de courir dès à présent à la recherche de son "amie", dans le monde entier si cela était nécessaire, et sa fonction de directrice. Sans personne de pouvoir à son commandement, le Nouvel Institut risquait bien de sombrer. Surtout vu le climat actuel. Depuis les événements de la TransAtlante, tout semblait avoir accélérer. De plus en plus de voix anti-mutantes s'élevaient, un rien mettrait le feu aux poudres. Elle devait protéger son école, assurer la sécurité des élèves.
Quelqu'un frappa à la porte du bureau. Le pouls de la mutante s'emballa sous l'effet de l'adrénaline. Deux solutions : soit c'était Sam', et elle allait se prendre un savon monumental, soit c'était une mauvaise nouvelle. Avant que Koyuki eu le temps d'ouvrir, une voix masculine s'éleva. C'était Nakor, le professeur. Il voulait lui parler, il y avait un problème. Le ton était pressant, anxieux. La manieuse de glace ouvrit la porte à la volée, avec une rapidité déconcertante. La température baissa de quelques degrés tandis qu'elle saluait l'ancien.
- Bonjoul, qué se passe t-il ? C'est au sujet de Sam' ? Jé n'ai plus aucunes noubelles...
Les deux adultes étaient sans doute désespérés. Ils confirmaient les craintes de l'autre. L'Institut entrait dans une crise majeure.
La voix de la directrice résonna, pleine d'accents venus d'un pays lointain que Nakor affectionnait pour sa constante antinomie entre technologie et culture antique des coutumes. Le vieillard ferma la porte de la directrice et répondit à sa bienvenue
"Bonjour Koyuki. Oui c'est au sujet de Samarah ... mais il est inutile de rester debout, nous allons devoir passer un peu de temps à discuter avant de se lancer tête baissé dans un quelconque projet!"
Nakor avança, imperturbable vers le fabuleux bureau en métal de la directrice et ajouta
"Si vous me le permettez!"
Puis il prit place et attendit que la quadragénaire en fasse de même. Nakor fit totalement abstraction du froid qu'il faisait dans la pièce. Il ne craignait pas de mettre en colère la japonaise. Il la savait puissante, plus qu'il ne l'était évidemment, mais cela faisait longtemps qu'ils se connaissaient et le vieillard savait qu'elle ne le tuerait pas. Au pire il aurait droit à une remarque acerbe sur son manque de bienséance. Mais étant âgé, il avait quand même bien le droit de prendre place sur un siège pour soulager ses vieilles jambes abimés. Une fois qu'elle fut assise dans sa rigueur asiatique, le vieux professeur, usant d'une voix forte et bien plus jeune qu'elle ne devrait l'être entama sa présentation des faits
"Je viens de rencontrer une élève de notre établissement, Mademoiselle Parish. Ainsi qu'un externe à nos services mais qui est plus qu'un sympathisant, le jeune Monsieur Treanez. Il est arrivé ici après avoir sauvé un jeune mutant d'une bastonnade qui n'est dû qu'a ce simple fait : il était différent des autres. Vous le savez bien Koyuki, il y a une recrudescence de ce genre d'événement depuis peu ... et en effet, cela fait trois jours que Samarah n'est plus trouvable nulle part, ce qui est très étrange. Ajoutons à cela que, grâce à Mademoiselle Parish, j'ai appris que Kenjiss de la Confrérie Moderne à disparu lui aussi ... depuis le même laps de temps. Et pour couronner le tout, la Lib'Corp s'intéresse de très prés à cette affaire. Il y a bien plus qu'une coïncidence là dedans pour que nous pensions au hasard. Je crois que nous devons agir rapidement! Et je dis bien nous! L'ensemble de l'Institut, chacun de ces membres et de ses élèves. De part le passé nous avons cherché à cacher un maximum de choses aux plus jeunes, afin de les protéger. Or nous possédons un vivier de dons extraordinaires, qui, sous la gestion des plus vieux, devrait nous éviter tout genre de problème. Vous avez dû entendre parler du Cercle! S'ils tentent une attaque contre nous, je veux que nous soyons en alertes, prêt à les accueillir comme il se doit! En même temps nous devons lancer des rechercher pour retrouver Samarah. J'ai déjà envoyé Virginie et Luc vers les routes du sud. Ils ont certainement trouvé quelques amis en route! Voila tout ce que je sais et tout ce que je pense de cette affaire Koyuki!"
Nakor attendit, il s'était permit de donner son avis à la directrice afin qu'elle oriente un peu son esprit et qu'elle puisse elle aussi se mettre en œuvre, discuter des idées du vieillard et prendre enfin une décision. Car il ne fallait jamais décider sur un simple coup de tête, ne faisant appel qu'à soit même! Nakor proposait donc une alternative, un moyen de réfléchir vite et bien, de discuter un peu, d'argumenter, de peser le pour et le contre puis de donner des ordres. Nakor était peut-être vieux, mais on pouvait encore compter sur le maitre du métal.
Koyuki Hara
Type Sigma
Sujet: Re: [Bureau] Koyuki Hara Dim 27 Juin 2010 - 14:17
Nakor ne se fit pas prier pour entrer dans le bureau de la directrice. Les deux mutants prirent place sur deux des fauteuils entourant le bureau, moelleux juste comme il faut. La discussion promettait d'être longue, alors Koyuki se leva, et tout en écoutant le vieux, prépara un thé au jasmin, son préféré. Elle ne lui répondit donc pas tout de suite, toute affairée qu'elle était à la préparation du thé. Son pouvoir la gênait légèrement, puisque bizarrement, l'eau refroidissait bien vite. La manieuse de glace apporta deux tasses ainsi qu'une théière fumante, les posa sur le plateau de verre du bureau, fit le service puis s'assit. Nakor avait parlé d'une voix vive et rapide. La japonaise prit son temps pour analyser les informations et formuler une réponse.
- Poul ce qui est de Sam, et donc de Kenjiss, je vais d'abol demander à Alfled s'il a eu quelque information.
Après ces quelques mots, Koyuki appuya sur un petit bouton situé sous le téléphone du bureau. Un hologramme d'une quinzaine de centimètres de haut apparu alors au niveau du haut parleur. C'était Alfred, le majordome du Nouvel Institut. Il n'avait malheureusement rien à dire au sujet de ses inquiétantes disparitions. Il avait seulement vu, grâce à son pouvoir, Samarah dans un endroit inconnu, de nuit. Elle était seule et emprunte à une grande mélancolie. Rien de très inhabituel donc. Il allait commencer les recherches de son cotés, contacter quelques vielles connaissances. La connexion prit fin après quelques formules de politesse, et la mutante en revint aux propos de Nakor.
- Nous ne pouvons pas plévenil tous les élèves. Ils selaient inquiets, sul le qui-vive. Je suis contle les enfants soldats. Ce n'est pas une solution envisageable. Pal contle, nous pouvons contacter les plus vieux, leul expliquer la situation et les entlainer. Ils plotégelont l'établissement et saulont galder la tête floide.
La manieuse de glace fit une courte pause dans son discours, bu une gorgée de thé puis reprit.
- Aussi, je clois que je vais devoil m'entletenil avec le blas dloit de Kenjiss. Nous allons devoil coopeler.
Nakor
Type Gamma
Sujet: Re: [Bureau] Koyuki Hara Mer 30 Juin 2010 - 18:41
La directrice préféra vérifier les propos du vieux fou en demandant à Alfred ce qu'il en était après qu'elle eut servi le thé et que Nakor avait dit tout ce qu'il savait et pensait. Nakor vit apparaître l'hologramme et attendit que tout cela finisse en buvant une gorgée de ce très bon thé. Décidemment les japonaises savaient toujours mieux faire le thé que tout le monde et en plus elle le servait plutôt froid que chaud, allait savoir pourquoi, en tout cas cela plaisait au vieillard. Ensuite Koyuki prit la parole et débita un discours que Nakor redoutait un peu. Puis elle termina sur quelque chose qui amena Nakor à rire. Il rit car la directrice venait de parler du bras droit de Kenjiss, ce qui devait donc être Maria. Nakor avait eut l'occasion de rencontrer la jeune femme dans la Trans'atlant, de danser avec elle, de sympathiser autant que faire se peut, puis de rencontrer de nouveau la jeune russe sur l'holomonde, lors de sa rencontre avec Adam Tesla. Nakor se rendit compte que Koyuki n'allait pas comprendre pourquoi le vieux fou riait, il reprit donc le discours
"Pardon ... je pensais à mon lien avec le fameux bras droit de Kenjiss et je me disais intérieurement que ni moi ni elle n'avions, je pense, prévu de nous revoir de si tôt!"
Nakor haussa ses épaules dans un mouvement d'impuissance puis il continua
"En ce qui concerne les élèves, c'est vous la directrice Koyuki, j'appliquerai donc vos ordres. Je suis censé faire cours aux dernières années dans une petite heure, ce sera l'occasion de les mettre au courant et de leur dire qu'ils doivent garder le silence et se tenir prêt. Je n'irai pas par quatre chemin ma chère, je redoute une attaque de l'Institut! Et je veux absolument que nous soyons prêt, nous ou les élèves si nous ne sommes pas là, à nous défendre. Nous serons d'accord sur un point : aucune vie ne devra être perdu de nouveau par la faute d'une congrégation d'imbéciles heureux qui pensent encore que les mutants sont une abomination ou autre chose du même genre!"
Le ton de l'enseignant s'était durci! Nakor aimait la vie et le monde, il accordait une grande confiance en l'avenir, mais lorsque le danger approchait sa communauté, Nakor pouvait devenir implacable et même dangereux pour ses ennemis. Ce qu'il garda pour lui c'est qu'il semblait que la directrice était resté trop longtemps sans dispenser de cours aux élèves : jamais un tel secret ne le restait complètement ou très longtemps! Même s'ils leurs demandaient de faire silence, les dernières années finiraient par vendre la mèche, par leurs propos, ou par leur attitude. Mais peu importait, tout ce qui comptait c'est que l'Institut se tienne prêt à recevoir la moindre menace et à l'écraser dans l'oeuf. Le vieillard termina sa tasse de thé et prit la parole une dernière fois
"L’idée d’une coopération est intéressant ou tout du moins nécessaire je crois. Si jamais vous en ressentez le besoin, je crois que je pourrai rentrer en contact avec Maria, de la confrérie, ou en tout cas je pense qu'elle m'écoutera un peu plus qu'un autre. Et si jamais elle daigne vous écouter, et donc, que vous vous passez de mon aide ... laissez tomber les bonnes manières, soyez directe et prenez garde, Maria a le chic pour taper dans le mille, et sa langue est une véritable épée! Ne lui cédez rien, ni émotion, ni étonnement! Rien, et elle devrait finir par vous écouter!"
Nakor hocha de la tête comme pour dire silencieusement oui à tout ce qui venait d'être dit et posa une dernière question très claire
Au milieu d'une des phrases de Koyuki, Nakor se mit à rire bruyamment, sans raison apparente. La directrice s'arrêta, courroucée que le vieil homme se permette un tel outrage. Alors il se reprit, non sans peine, puis lui expliqua qu'il connaissait Maria, le bras droit de Kenjiss. Ils avaient visiblement passé d'agréables moments ensembles. Voilà qui servirait pour la future rencontre. En fait, la manieuse de glace avait elle aussi rencontré Maria, mais c'était uniquement dans l'holonet, et elle avait été déconnectée sans avoir pu prononcer un mot. Un mauvais coup de son pouvoir, qui avait gelé l'ordinateur contre son gré...
Après ce petit intermède, Koyuki avait pu reprendre son discours. Mais Nakor n'avait pas tout compris. Elle ne voulait pas tellement cacher aux jeunes ce qui se passait dans le monde, c'était impossible, ils se rendaient progressivement compte que tout ne tournait pas rond. Ce qu'elle voulait, c'était créer une équipe de mutants super entrainés qui pourraient protéger les plus jeunes, et aider en cas de besoin. Il était vraisemblablement temps de reformer une équipe du même type que les X men, mais surtout pas de faire participer l'Institut dans son ensemble.
- Nakol, jé sais bien qu'il sela difficile de cacher des infolmations aux élèves. Cé que jé veux dile, c'est qu'il faut folmer les plus agés, poul qu'ils sachent léagil en cas de plobleme. Mais jé ne veux pas que les enfants s'inquiètent poul des questions d'adultes.
Le vieux redoutait une attaque meurtrière du Nouvel Institut. Il est vrai que tout comme la directrice, il avait vécu les événements qui menèrent à la scission du monde en deux parties : les anti mutants et ceux qui les tolèrent. Les paroles de Nakor ramenaient Koyuki à cette bien triste époque. Mais elle revint rapidement à la réalité et bu une gorgée de thé. Elle reprenait ses idées, en formulait mentalement de nouvelles. Après cet entretient, elle allait programmer un entrainement afin que les élèves le désirant puissent combattre des ennemis factices. Elle contacterait aussi les plus prometteurs pour leur proposer d'intégrer son équipe. Enfin, elle rencontrerait Maria. Pour cette dernière tâche, Nakor serait d'ailleurs le bienvenu. Il serait un atout dans la réussite du « plan », puisque le bras droit de Kenjiss était visiblement... particulière.
- Eh bien, Nakol, vous allez contactez Malia pendant que jé m'occupe des élèves. Votle couls sela annulé, le temps plesse et je dois voil les élèves au plus vite. Occupez vous de fixer un rendez vous, où bon vous semble, et nous ilons ensemble.
Koyuki fini sa tasse de thé froid puis se leva rapidement. Elle débarrassa le bureau avec cet habileté et cette grâce naturels, inhérents aux asiatiques. Elle s'apprêtait à sortir et invitait Nakor à faire de même. Ils allaient avoir beaucoup de travail dans les jours, voir les semaines, à venir. Il ne fallait donc pas perdre de temps.
La directrice de l'institut écoutait attentivement les propos du vieil homme tout en consommant son excellent thé glacé. Le vieux fou avait fini de donner son avis et Koyuki compléta sa réponse afin que les deux interlocuteurs soient sur la même longueur d'onde. Nakor hocha la tête et termina là dessus
"Très bien, de toutes les façons cela revient au même! Les plus âgés donc! Il faudra mettre en place rapidement un système d'entraînement complet afin qu'ils puissent au mieux travailler en équipe. C'est le maître mot d'une défense et d'une attaque efficace : l'union des forces en présence! Mais vous savez déjà tout ça, je ne fais que radoter."
Nakor gloussa tranquillement en se moquant de lui même et du fait qu'il aimait dire les choses même si elles étaient acquises pour tous. Puis Koyuki précisa les choses et donna ses dernières directives. Il était en effet plus sage que Nakor aille prendre contact avec la confrérie pendant que la directrice irait parler aux élèves. Le vieil homme hocha gravement la tête et conclu lui aussi rapidement
"Sage décision Koyuki, je vais de ce pas contacter Maria et nous irons ensemble voir ce que nous pouvons faire avec eux. Je vous rejoins devant ma salle de cours d'ici une bonne demie heure, c'est après tout le temps qu'il reste avant que les élèves arrivent pour mon cours. J'espère réussir rapidement à obtenir une réponse de la confrérie, nous aviserons ensuite de la marche à suivre. Merci pour le thé!"
Nakor se leva de sa chaise pendant que la directrice débarrassait la table, il se laissa guider jusqu'à la porte, comme la bonne éducation qu'il avait reçu étant jeune l'exigeait. Puis il termina par
"A tout à l'heure madame la directrice."
Puis Nakor partit précipitamment en direction de la chambre, il devait contacter Maria et le vieux fou connaissait une moyen efficace : l'holomonde. Il se dépêcha car la situation inquiétait un peu le professeur : si une organisation avait trouvé le moyen d'enlever et de séquestrer deux mutants aussi puissants que Samarah et Kenjiss, ils allaient tous avoir du pain sur la planche.
Les deux mutants n'avaient pour le moment plus grand chose à se dire. Koyuki allait s'occuper des élèves pendant que Nakor contactait la confrérie. Il fallait rapidement mettre en place un rendez vous avec les dirigeants par intérim de l'autre école. La directrice formait des plans dans sa tête, commençait même à être distraite, tant elle était absorbée par les tâches qui l'attendaient. Elle répondit vaguement à Nakor un "à toute à l'heure", puis sortit à son tour du bureau. Elle ferma la serrure plus lentement qu'à l'accoutumée. Il fallait que tous les jeunes sur la piste de Samarah reviennent rapidement au Nouvel Institut.
Toujours immobile devant sa porte close, la manieuse de glace écrivit un sms à l'attention de Virginie Parish. Demande express pour que la jolie demoiselle se dépêche de la rejoindre à l'école, afin de participer au plan d'attaque pour retrouver Sam.
bzzz bzzz : l'accusé de réception. La japonaise n'attendait pas de réponse, mais elle était sur que l'élève avait eu son message. Si elle ne ramenait pas ses fesses dans l'heure, elle aurait droit à un bon savon une fois toute cette histoire terminée. Et oui, c'est le lot des gens à qui on à l'habitude de faire confiance ! Ils n'ont pas le droit de décevoir !