Prénom et nom : Ghost Uitshan
Surnom : Asgina pour la tribu, Grand Chef pour les connards.
Âge (Date de naissance) : 20 ans (25 septembre 2031)
Race : mutant.
Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non, Ghost fait parti de cette minorité mutante engendrée par des individus "normaux".
Origine : The United Keetoowah Band of Cherokee Indians, Oklahoma.
Clan : Neutre pour l'instant, il travaille comme Barman.
Pouvoir : Le pouvoir de Ghost ne s'applique qu'à lui même. En effet, son cerveau diffère de celui des humains dans le fait qu'il est une vraie usine à drogue. En clair, ses vésicules synaptiques mutantes lui permettent de sécréter (en théorie) n'importe quelle drogue et de se l'injecter directement dans le cerveau. Il pourrait (toujours dans la théorie) se rendre insensible à la douleur, provoquer à volonté des montées d'adrénaline, etc...
Dans la pratique... ça marche un peu moins bien. Il ne dispose pour l'instant que de deux types de drogues, un calmant et un hallucinogène, dont il ne contrôle ni les effets ni la production. Au moindre stress, il peut se retrouver en train de dormir comme un loir, ou perdu dans un monde d'illusions, incapable de différencier le rêve de la réalité.
- Spoiler:
Niveau 0 : Ghost n'a pas conscience de son pouvoir. Il survient aléatoirement en période de stress, tantôt par un hallucinogène, tantôt un somnifère. Les "crises" durent entre 5 et 15 minutes environ.
Niveau 1 : Ghost a découvert son pouvoir et peut commencer à le faire intervenir à volonté, mais en situation stressante, ses pouvoirs continuent de se manifester à leur guise... En cas d'utilisation volontaire, les effets de son pouvoir durent entre 10 et 20 minutes, le temps des "crises" demeure inchangé.
Niveau 2 : Ghost parvient enfin à éviter une crise quand elle se présente, et à garder l'esprit clair. Les effets de son pouvoir durent un peu plus longtemps s'il s'en sert volontairement, une trentaine de minutes environ.
Niveau 3 : Ghost peut désormais synthétiser des endorphines, qui le rendent insensibles à la douleur, et l'adrénaline.
Apparition d'un nouveau pouvoir : Réflexes Augmentés.
S'il n'est pas plus fort, il est assurément plus rapide. Le temps de réaction entre l'ordre donné par son cerveau et le mouvement exécuté par le corps est infiniment plus bref. Ça ne le rend pas plus intelligent néanmoins, et sans un entraînement approprié, réagir en faisant la première chose qui vous passe par la tête ne peut mener qu'à la catastrophe.
Niveau 4 : Les synapses de Ghost parviennent à "trier" les informations "internes" et "étrangères", et à ne prendre en compte que les "internes". Un sérum de vérité, un rail de coke ou un verre de vodka n'auront pas plus d'effet sur lui que s'il s'était sifflé un verre d'eau. Par contre, les anti-douleurs et autres médicaments ne marcheront pas non plus... Les effets de son pouvoir dure désormais jusqu'à une heure.
Niveau 5 : Ghost peut désormais utiliser plusieurs drogues en même temps, dont la testostérone (+15% qu'un homme moyen) qui stimule son agressivité .
Niveau 6 : Si on injecte une drogue ou toute autre substance psychotrope à Ghost, il devient capable par la suite de la "copier", et de la synthétiser à volonté. La durée de son pouvoir obéit désormais à sa volonté, il peut s'arrêter brutalement tout comme continuer des heures.
Aptitudes : Ghost a le niveau scolaire d'un élève de première. Les études n'étaient pas ce qui le passionnait le plus, mais il se débrouillait pour être au dessus de la moyenne, ce qui lui suffisait amplement. Descendant de Cheerokee, Ghost est bilingue. Bien qu'il refuse en temps normal d'utiliser sa langue ancestrale, sous l'effet de la colère, il lui arrive de lancer des insultes sans même s'en rendre compte. Il est très bon coureur et il se défend plutôt bien en escalade et en natation. Contrairement à ce que les crétins ne manquent pas de penser, il ne sait PAS tirer à l'arc. Mais il se fera une joie de leur faire une démonstration de massacrage de scalp pour un peu qu'on lui laisse le temps d'aller chercher sa paire de ciseaux.
Description physique : Alors Ghost, déjà, tu le présenteras pas à ta mère, c'est net. Sauf si ta mère est une anarchiste un peu clodo sur les bords, auquel cas elle en aura vu d'autres. Tout le monde le tutoie, faut dire, son mètre soixante-cinq et des poussières, ça aide pas à le vieillir. Tout en jambes, les épaules toujours voutées en avant, il avance les mains dans les poches, la tête rentrée dans les épaules. Et puis les cheveux trop longs, couleur goudron, et coupés à la mord-moi-le-noeud, on a déjà fait plus respectable.
Il est pas moche non plus, faut pas croire. Plutôt pas mal même, dans son genre. Son charme, c'est un charme de chat de gouttière. Le genre d'animal, les oreilles déchirées et le pelage emmêlé, qui disparaît un mois et puis qui revient un jour. Il rentre par la fenêtre de votre cuisine, il s'assoit sur son arrière train et il vous regarde, attendant que vous lui remplissiez sa gamelle. Comme un bon gros crevard de base.
Son visage contredit sa silhouette. Là où il marche comme un gosse trop vite grandi, il regarde comme un adulte. Il a une belle bouche, large, sensuelle, la machoire volontaire. Sa « grande gueule », comme il dit. Quand il les sort de ses poches, il révèle des mains d'homme à la paume calleuse, sillonnées de petites cicatrices plus claires, qui savent se faire caressantes. Des yeux aussi noirs que la tignasse qui les encadre, vifs malgré les cernes qui les cerclent. Expressifs, les yeux, comme tous les traits de son visage. Il ne se rase pas, vu qu'il est imberbe, mais même s'il avait du poil au menton, il aurait sûrement bien trop la flemme.
Signes particuliers : Amérindien, n'est pas conscient de son pouvoir.
Histoire :La naissance. Dans un supermarché minable, au sud de l'Oklahoma. Il ne s'en souvient pas, bien entendu, mais l'histoire lui a été raconté tant de fois qu'il pourrait la raconter comme s'il y avait assisté, de l'extérieur.
Sa mère avait commencé à avoir des contractions au milieu du rayon poissonnerie. Elle n'y avait pas prêté attention sur le moment, elle avait eu une grossesse difficile, beaucoup de douleurs, souvent. Comme si, déjà, Ghost donnait des coups de pieds à ses origines. Arrivée du côté de l'épicerie, elle avait perdu les eaux. Son panier s'était renversé, elle s'était effondrée. Il pouvait l'imaginer, elle, presque belle malgré son visage marqué par la vie, à quatre pattes au milieu des pots de confiture brisés, des pommes roulant sur le sol et des sardines en boîte, haletante, ses cheveux dénoués cascadant sur ses épaules. Si forte et si grotesque à la fois.
On avait appelé l'hôpital. L'ambulance était arrivée, mais trop tard. Une petite vieille du quartier l'avait aidé à donner naissance à son fils unique, à même le carrelage dégueulasse, sous les regards curieux des badauds qui s'étaient amassés autour d'eux. Il s'entendait presque hurler, les poings serrés, gesticulant comme une grenouille rougeâtre.
On les avait quand même transférés à l'hôpital, par précaution. Faire les tests de routine, voir s'il était en bonne santé. Il l'était. C'était là-bas, dans la chambre immaculée qui empestait le désinfectant et le lait rance, que son père les avait rejoint. Lui et toute la famille. Ghost était passé de mains en mains, comme un bibelot précieux. Gueulant tout ce qu'il pouvait de ses petits poumons de nouveau né.
Il avait été reconnu comme fils de la tribu.
L'enfance. Ses souvenirs ici sont assez précis. Comme autant de plaies cuisantes.
L'école. Où l'on reste assis pendant des heures. Où les professeurs, Cheerokee eux aussi ou alors ex-hippies sympathisants, lui serinent sans fin les malheurs de son peuple, l'importance du devoir de mémoire, l'importance de l'éducation, pour être plus, aux yeux du monde, qu'un sale indien pouilleux. Il se fout de son peuple. Se fout du devoir de mémoire. Se fout des yeux du monde. Lui, il aspire à une vie différente. À être comme ces ados, dans les pubs, qui boivent du coca assis sur un moto rouge, tandis que le soleil couchant jette un éclat de cuivre sur leurs cheveux blonds. C'est comme ça qu'il voudrait être. Au lieu de ça, au lieu des panoramas en Technicolor, du vent, du soleil et du coca glacé, il y a la tribu.
La tribu. Les adultes qui tiennent absolument à parler l'ancienne langue entre eux. Les veillées sans fin ou les vieux racontent encore et encore les mêmes légendes qu'il n'écoute que d'une oreille. Grand-Mère Araignée, ce genre de conneries. Les cérémonies traditionnelles, d'un ridicule qui le fait ricaner. Les visites touristiques organisées dans la réserve, où des grosses dames et des messieurs tartinés de coups de soleil venaient pour admirer les derniers spécimens vivants de ce zoo humain. Regarde ma chérie, les derniers indiens. Je peux leur jeter des cacahuètes p'pa ? Non, c'est marqué sur le panneau qu'on ne doit pas...
La ville, où il n'est rien d'autre qu'un fils de voleur de poules et de scalps, un peau rouge. Savoir lire et écrire n'y change pas grand chose. La ville où il voit ses cousins s'abîmer dans l'alcool, vomir leurs entrailles dans le caniveau, se faire dépouiller et finalement reconduire à la réserve. Pitoyable, pitoyable peuple que le sien.
L'adolescence enfin. Ses subits assoupissements, sans explication. Une seconde, il est réveillé et bien réveillé, les yeux fixés sur sa copie de mathématiques. La seconde suivante, il dort si profondément qu'on avait craint qu'il ne soit tombé dans le coma. Quelques minutes, tout au plus quelques heures, plus tard, ses yeux s'ouvrent, il se redresse. La tête lourde et douloureuse comme après une cuite. D'autres fois, il ne dort pas. Mais il rêve. Il rêve debout, les yeux grands ouverts. Les yeux vides. De subites crises d'angoisses, où il ne semble rien voir de ce qui l'entoure, criant des phrases sans suite dans le vide. De longues discussions qu'il a avec des gens qui ne sont pas là. Parfois même mort.
On l'emmène voir des médecins. On pense à la narcolepsie. Les symptômes correspondent parfaitement. Mais les tests se révèlent tous négatifs. Il n'est pas malade... Néanmoins, les analyses laissent à voir un taux anormalement élevé dans son organisme de substances chimiques.
Le centre de désintoxication. Les thérapies inutiles. Ses crises qui continuaient, insupportables. À chaque fois un peu plus intenses. À chaque fois plus perturbantes. La chambre d'isolement où il reste des heures seul avec lui même, sans savoir si c'est le jour où si c'est la nuit, à en devenir fou. Il supplie sa famille de le sortir de là. Se met à genoux pour la première fois. Eux ne voient pas d'amélioration de son état, malgré les promesses des médecins. Et les soins coûtent cher. Ils le reprennent avec eux, même si la plupart des experts leur conseillent de le faire interner dans un hôpital psychiatrique.
Adulte. Enfin. Mais on ne le respecte pas. On le méprise. On le craint. Les gens, ses voisins, sa propre tribu, pensent qu'il est cinglé. Dangereux. D'autres, moins nombreux mais assurément plus superstitieux, murmurent entre eux qu'il serait le dernier Chaman, en communication avec les esprits. Adulte, enfin, mais seul. S'il n'a pas appris à contrôler ses crises, au moins il a appris à en pressentir les symptômes et à s'isoler quand elles surviennent.
La route sous ses pieds. Ghost n'avait rien prévu en se levant. C'est simplement arrivé. Il est parti. Il s'est éloigné de la réserve, sentant une crise venir. S'est assis à même le sol. Le monde s'est repeint en bleu sous ses yeux, les buissons se sont changés en animaux furtifs et la poussière a pris des allures de brume sanglante. Et la route. Il n'a rien prévu. Ni sa destination, ni ce qu'il allait y faire. Il s'est juste dit : "Pourquoi pas ?" et il a marché...
Ses pas l'ont menés vers bien des routes, dans bien des voitures, des trains, des bateaux... Jusqu'à rejoindre Vancouver. Le bout du monde, à ses yeux. Il a l'intention d'y creuser son trou. Pas grand chose, une petite place dans un petit bar, mais sa place à lui. Où tout le monde s'en tape qu'il parte en vrille ou qu'il pionce, tant qu'il n'est pas trop regardant sur l'authenticité des cartes d'identités de ceux qui consomment...
Caractère : Ghost est ce qu'on appelle un "adolescent attardé toujours en crise". Refusant en bloc sa culture et sa famille, il n'aspire qu'à une chose : être "normal". Il ne supporte pas qu'on lui rappelle ses origines, que ce soit par plaisanterie ou par curiosité, et il prend très mal les surnoms qu'on peut lui donner à ce sujet. Et vu sa petite taille et que personne ne le prend au sérieux, tout le monde s'en donne à coeur joie.
À part cet aspect "écorché vif" de sa personnalité, Ghost n'est pas un mauvais compagnon, même s'il est un peu bourru. S'il voue une haine profonde à sa culture d'origine, il est toujours tolérant avec celles des autres. Humain, mutant, alien, robot mixer... Il n'en a rien à carrer. Fidèle et solidaire, il ne laissera jamais un ami dans la mouise sans rien faire. Il aime à être entouré de gens extravertis et bavards bien que sa nature peu loquace décourage parfois les autres de se lier avec lui.
Ghost ignore qu'il est un mutant. Il se croit simplement un peu fou sur les bords.
Ambitions : Ghost n'attends pas grand chose de la vie. Un travail, une maison, des amis, quelqu'un avec qui partager sa vie. Qu'on lui foute la paix. Si pour ça il doit se battre, il le fera.
Vous, derrière votre écran :
Votre âge (réel) : 22
Votre addiction au net (en h/jour face ) : Variable en fonction de mes emplois !
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Je suis une vieille d'évolution-x, Yasha
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Le fo' me manquait.
Est-ce votre dernier mot ? : Pink fluffly unicorn dancing on rainbow ?
NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Je préfèrerais autant pas :/