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[Fiche] Eniss Mapplethorpe

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AuteurMessage
Eniss

Type Alpha

Type Alpha

Eniss

Race : Mutant
Clan : Indépendant
Age du perso : 23 ans
Profession : Accro du rock et d'autres trucs
Affinités : Basile, ses sœurs, sa mère, les employés du Mathisse, Angeline, bombasse Elaine.
Points XP : 430


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Vol-Modulation sonique
Type: Alpha
Niveau: 2

MessageSujet: [Fiche] Eniss Mapplethorpe [Fiche] Eniss Mapplethorpe EmptyMer 18 Mai 2011 - 23:06

Prénom et nom : Eniss Mapplethorpe

Surnom : "Grosse merde" ou "P'tit con" sont des surnoms qu'il utilise souvent lui-même à son propre égard.

Âge (Date de naissance) : 23 ans (11 décembre 2028)

Race : Mutante

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non/non

Origine : USA, banlieue de Seattle.

Clan : Indépendant.

Pouvoir :
Spoiler:


Aptitudes : Eniss est un guitariste et chanteur accompli, et frôle la médaille d'or des techniques de drague les plus lamentables.

Description physique : Comme la plupart des toxicomanes aguerris, Eniss a d’autres soucis que son physique. Pourtant, il fut un beau jeune homme : roux, brun, les yeux marrons, un corps élégant et une plastique remarquable, il avait beaucoup de succès auprès des filles avant qu’il ne tente de les draguer.
Ses vêtements sont vieux et rapiécés, à l’image de son corps dévasté par des substances illicites. Cependant, une touche rock subsiste, vacillante.
Bien sûr, il dispose aussi d’une paire d’ailes encombrantes qu’il doit sans cesse cacher pour passer inaperçu. C’est le seul point sur lequel il fait des efforts : T-shirts moulants, lanières en cuir, courroies, morceaux de tissu, il peut utiliser n’importe quoi pour plaquer ses ailes dans son dos, ce qui lui donne une sorte de bosse. Il n’est pas rare qu’il se promène avec un grand sac-à-dos (volé).

Signes particuliers : Eniss est héroïnomane et, pour éviter que ça se sache, menteur.

Histoire :
Citation :
********** Maman, j’ai fait des nouilles ! **********

Je suis né dans un environnement plutôt pauvre… Bon, tu le sais très bien, tout ça, tu es la mieux placée pour ça. Pourtant c’est avec nostalgie que je me rappelle de cette époque : je jouais avec les copains, dans la rue, insouciant, sans me poser de question autre que « vais-je battre William aujourd’hui ? ».
Mon jeu préféré était sans doute le jeu du mutant. Tu te rappelles ? L’un d’entre nous incarnait un « anormal », comme on les appelait, et les autres devaient le débusquer et lui inculquer les bonnes manières. Quand j’étais le méchant, les autres n’arrivaient pas à m’attraper et j’excellais dans la traque, me distinguant à la course.
Je t’entends encore hurler mon nom pour me dire que le repas était prêt.

Bref, tu travaillais beaucoup, selon des horaires que je ne comprenais pas. Parfois tu partais tôt le matin, parfois tu rentrais dormir quand je partais à l’école. Illogique.
C’était compensé par la fierté que j’éprouvais, quand on me demandait ce que tu faisais dans la vie, lorsque je disais que tu sauvais des vies. Tu étais mon héroïne, sans mauvais jeu de mots.

Une autre de mes satisfactions était d’être capable de vivre seul. Il est arrivé plusieurs fois que je rentre, le soir, bien avant toi. Dans ces cas je faisais mes devoirs, cette idiotie administrative, avant de préparer le repas – une casserole de pâtes, un steak haché, rien de très compliqué en fait. Tu te rappelles ? Tu me disais merci, me serrais dans tes bras. A chaque fois que je préparais ce repas, c’était comme si la gastronomie s’invitait sous notre toit. Tu avais ton petit ange, on se parlait.
Tu ne savais pas, à l’époque, à quel point ce surnom symboliserait ma décadence.

A l’école je m’en sortais encore. Rien de bien transcendant, mes connaissances ne cassaient pas des briques, mais j’avais un niveau convenable pour un enfant. Il faut dire que, mis à part le strict minimum syndical, je ne mettais pas trop d’ardeur à l’étude.
Après tout, s’amuser tout le week-end avec les copains était au moins cent fois mieux.
Surtout me battre avec William : le salaud, il était plus fort que moi alors que j’avais deux mois de plus. Il fallait que je me mesure à lui, sinon mon honneur aurait été roulé dans la farine.


********** La musique adoucit (un peu) les mœurs **********

Je ne me rappelle pas à quel moment, exactement, j’ai dérapé. Vers la fin du collège, déjà, certains professeurs me sortaient par les yeux. Quand il ne fallait pas faire de bruit on devait dire ce que l’on voulait faire plus grand, choisir sa voie, se projeter loin. Sans compter leur manie de vouloir nous faire travailler comme des galériens. Et puis quoi encore ? On n’est pas des machines, on a des besoins.
Le souvenir qui persiste de cette époque est une sensation désagréable d’étouffement. J’avais tellement envie de vivre, libre, hors de ces règles érigées en dogme pour « le bien de la communauté ».
Hah ! Au moins, à la maison, je pouvais respirer sans que quelqu’un ne soit en permanence sur mon dos. Tu n’as pas à t’en vouloir de ce que je suis, tu m’as bien élevé, j’ai fait mes choix. Tu peux me croire, je les assumerai.

Si, au lycée, des camarades ont appris que j’avais deux petites sœurs, deux jumelles, dont le père a disparu avant la naissance, un peu comme le mien. Personne n’a voulu comprendre mon besoin de corriger ces mauvaises langues, tout le monde m’a stigmatisé de violent. Sauf toi, bien sûr, tu m’as toujours protégé.
A tous ceux qui pensaient que j’étais infâme, j’espère ne pas vous avoir déçu. Quand j’y repense, les dessins obscènes mettant en scène le Proviseur et une prof de français – oui, c’était bien moi, j’en ai un peu honte que tu le saches – avaient valu son renvoi à elle. J’ai dû toucher juste.
Tu te battais alors littéralement pour prendre ma défense. J’aimais bien, comme on ne se parlait plus beaucoup je me sentais être ton fils.

Heureusement, il y avait ma guitare. Elle fut ma première source de plaisir, même si sa conception avait nécessité de tomber à un moment d’un camion. Tu ne le sais pas mais je l’ai toujours.
D’accord, mes premiers accords furent ridicules mais, à force de persévérance, j’appris vite à reproduire ce que j’entendais sur les albums que j’écoutais à la maison. Yellow Submarine, par exemple, m’a pris bien trois mois à décrypter et à jouer. Je n’atteignais pas le niveau de John Lennon mais je sentais que je m’en rapprochais. William lui prenait des leçons de batterie et c’est sur un terrain musical que nos affrontements se poursuivaient.
J’ai moi-même écrit des chansons sur le thème de l’injustice, qui me tracassait alors beaucoup, mais rien de très satisfaisant. Mes vers sur l’argent et la corruption n’arrivaient pas à donner suffisamment de corps à la mélodie, je jugeais mon style trop facile. Ce n’est que plus tard que j’appris le terme de « poncif ».

Ces années de collège n’étaient pas mauvaises. En réalité je sais où tout à basculé. Je t’ai accusé, j’ai hurlé ma haine, je ne le regrette pas. Je suis sûr que tu comprendras.


********** Le jour où j’ai trébuché, puis chu **********

Au lycée je devais coucher avec une fille. J’avais 16 ans, quand même, William était avec sa copine depuis déjà cinq mois et ils avaient déjà tout fait. Il nous racontait les détails, ça devenait énervant, je devais rattraper mon retard. Le problème était d’en convaincre une, ça donnait quelque chose comme ceci :

- « Salut Emy, comment tu vas ? »
- « Eniss ! Bien, et toi ? »
- « Super. Super… Dis, je voulais savoir, t’as de beaux yeux quand même. »
- « Hihi, merci » répondit-elle timidement, en rougissant.
- « Je suis un très bon coup, ça te dirait d’essayer ce soir ? »

C’était maladroit, je sais, pourtant j’avais tout soigné : allure impeccable, je respirais la confiance, je m’étais brossé les dents après le self. Devine quoi, elle est restée silencieuse avant de me dire tout juste au revoir. Elle ne m’a plus jamais adressé la parole, cette cruche.
Comme si j’avais voulu d’elle.

Non mais en fait c’était très compliqué avec les filles. Une fois j’ai essayé les flatteries (« tu sais, ton père devait être un voleur, car il a placé toutes les étoiles du ciel dans tes yeux »), la prétention (« hé, t’as vu, je soulève trente kilogrammes en développé couché »), l’humour (« hé, je suis un mutant, une partie de mon corps peut s’allonger à l’infini »), la pitié même (« allez, je veux bien coucher avec toi ce soir pour que tu connaisses au moins une fois le plaisir ») mais rien n’y fit. Soit elle pouffait, soit elle hurlait de colère, soit elle me regardait avec dédain mais, tout le temps, elle me tournait le dos.
Remarque, je n’étais pas désespéré au point de trousser une moche. J’avais mes principes, d’autant que le nombre de mutants augmentant sans cesse, je me demandais si certains spécimens n’était pas des hybrides, des femmes-cageot.
Je me demande si mes propos te choquent. Je reste ton fils, et fier de l’être.

C’est à ce moment là que le monde s’est écroulé.
En sport on étudiait la natation. Forcément, tu sais que le sport était ma matière favorite mais, dans celui-ci en particulier, j’étais le meilleur, même William ne me faisait pas d’ombre. En revanche tu sais moins pourquoi j’ai été malade une semaine, je ne l’ai moi-même compris que plus tard.
Ce jour-là, les copains commençaient à pouffer dans mon dos, au vestiaire.

- « Je ne te savais pas comme ça », dit l’un.
- « Comme quoi ? »
- « Les petites plumes dans le dos, c’est… Mignon, hah, la tarlouze ! »
- « Les peti… Hein ?! »
- « Allez, fais pas ta coquine, on te laissera tâter du bois avant de partir. »
- « Mais que… QUI M’A COLLE DES PLUMES DANS LE DOS ! TOI, LA BOULE, RETIRE-MOI CA TOUT DE SUITE ! »

J’étais vraiment en colère, cependant je ne comprenais pas comment on avait pu me jouer un tour pareil. Je crois que c’est le sentiment d’impuissance qui m’avait irrité à ce point, l’idée que l’on se joue de moi à mon insu sans que je ne le sache.

M’arracher les plumes m’avait fait un mal de chien mais j’y étais arrivé, le problème c’est que plus je les arrachais, plus elles poussaient. Il y avait aussi deux bâtons qui me sortaient du dos.
Puis j’ai passé une semaine au lit, je t’avais dit que j’avais mal à la gorge et aux yeux mais que je ne voulais pas voir de docteur. En fait il me poussait des ailes, deux putains de grosses ailes, avec les plumes et tout.

C’est dans ma chambre que j’ai réalisé, en me regardant de profil dans le miroir : deux ailes de poulet étaient apparues, dans la douleur. C’est le jour où j’ai compris que j’étais un mutant, que mon corps, anciennement idéal, était difforme. J’ai pleuré comme je ne l’avais jamais fait devant le symbole de ma vie détruite. C’était loin de ce qui se disait dans les journaux, je ne me sentais pas capable de rendre fou les gens rien qu’en les regardant mais quand même, des ailes !
C’est là que j’ai dérapé. J’aurais dû t’en parler, tu aurais compris, comme tu l’as toujours fait, ou au moins tu m’aurais défendu.

Au lieu de ça j’ai hurlé ma haine. Ma vie étant foutue, j’ai précipité les événements.
Le lycée ne m’a plus trop vu, toi non plus d’ailleurs. J’ai rencontré un « ami », quelqu’un m’a proposé un produit à chauffer – une pierre soi-disant asiatique – en me garantissant que ça m’aiderait à me sentir mieux. C’était déjà trop tard.

Tu ne comprenais plus mes sautes d’humeur. Je rentrais maussade le soir, le temps de jeter le sac dans ma chambre j’en ressortais euphorique, puis j’avais l’air blasé, lointain, vide.
C’est au cours d’une dispute où je t’ai frappé que je me suis enfui, la veille de mes 17 ans. Ma première crise de manque.


********** Pendant ce temps **********

Si je devais te faire un résumé de ces trois dernières années, en un mot, je te dirais « bof ». La vie hors de la maison a un certain charme, en général je gagne ma vie en jouant de la guitare, je la perds en achetant de l’héroïne. Je me suis rendu compte que le corps n’a pas tant besoin que ça de nourriture, tant que la tête est satisfaite.
Je me traine un véritable boulet ses ailes causeront ma perte, comme elles ont fait que je t’ai perdue. Sans arrêt je suis sur mes gardes, prêt à m’enfuir à la moindre plume qui dépasse. Je devrais me livrer mais… Toujours pas. Pour ça je suis un lâche, j’ai peur d’être torturé, d’être tué, de recevoir ce que pourtant je mérite.

Maintenant cette vie est terminée. Il y a deux jours j’ai passé une excellente soirée avec une fille et, pendant l’extase, je n’ai pas pu me retenir et j’ai étiré mes ailes. Sur le moment la fille a cru avoir une hallucination et m’a appelé « mon ange ». Sauf que, le lendemain, quand les autres sont arrivés… Je te laisse deviner, les médias sont friands de scènes où de bons civils lapident d’odieux mutants.
Le pire, c’est que je ne peux pas les blâmer, à leur place je ferais pareil. C’est contre-nature, donc les mutants doivent disparaitre.
Donc je dois disparaitre. Pour le bien de tous je le devrais, pourtant je n’arrive pas à m’y résoudre.

Que me reste-t-il ? Pour l’instant, je ne me sens pas capable de te revoir. Tu ne me reconnaitrais peut-être même pas, tant j’ai maigri. Je ne peux plus vivre sous les ponts, on me dénoncerait et les organisations gouvernementales me tomberaient dessus.
Heureusement j’ai rencontré Basile, un français. Un type un peu louche, il a été trop bon avec moi sans rien demander en retour. Il est mutant, lui aussi, mais c’est moins voyant. En un sens je le déteste pour la chance qu’il a. Je vais vivre assez loin d’ici, grâce à la musique je m’en sortirai. Un jour je reviendrai te voir, quand j’irai mieux et que j’aurai compris à quoi tout cela rime. D’ailleurs tu verras, je te chanterai ma version d’une chanson française qui s’appelle « Maman, Papa » – forcément, je l’ai transformée en « Maman, maman ».
J’espère que les petites se portent bien.

En attendant pense un peu à toi.

Gros bisous.

Eniss

P.S. : Merci de ne jamais avoir acheté de poulet ou d’œufs, aujourd’hui la vue d’une cuisse de dinde me fait mal cœur, ne parlons même pas d’en manger !


Caractère : Le premier trait à remarquer chez Eniss est sa fierté. Que ce soit son goût pour la musique, son physique, son enfance, tout est pour lui source de satisfaction. Tout sauf son côté mutant, qu’il cache abondamment. A cause de ça il considère qu’il lui faut le top du top, le meilleur, que cela seul lui sied, ce qui lui vaut quelques désagréments lorsqu’il doit se frotter à la réalité, surtout si l’on considère un deuxième trait.

L’ange vit dans l’immédiateté, l’idée de devoir se battre, ou même attendre, pour obtenir quoi que ce soit lui est tout à fait inconnu. Ceci explique son comportement avec les filles, entre autres. Sa relation avec la drogue amplifie d’autant ce trait qu’elle lui procure un plaisir immédiat.
Du coup il fait difficilement face à la frustration, les seuls moyens dont il dispose pour l’extérioriser étant la colère et le cynisme. Il arrive à se contrôler s’il ne fait pas une crise de manque, par contre ses manques peuvent le rendre violent envers n’importe qui ou quoi.

L’ange rouquin est aussi quelqu’un d’excessivement anxieux. Non pas qu’il craigne pour le lendemain – il vit dans le présent immédiat – mais il craint que les gens ne découvrent ses ailes, source de tous ses malheurs. Il est même fier d’être héroïnomane !
Sur ce point la seule personne qui le mette mal-à-l’aise est Basile Feuillade. Le français ne le juge pas mal pour son don génétique et cela tracasse Eniss. Les mutants sont détestables, selon lui, ils doivent donc être détestés. D’un autre côté, se percer le bras serait quelque chose de hautement condamnable.
Cette logique le fascine, un peu comme un pouvoir hypnotique. Eniss sent une discordance avec son mode de pensée qui se retrouve bousculé, ce qui lui crée un attachement tacite envers le montpelliérain.

Autre point : la vie dans la rue, couplée à la drogue, a fait sauter pratiquement tous les tabous dus à la société, hormis celui des mutants. Il accepte toute consommation de produits illicites, ne juge aucune profession, ne considère pas la luxure comme un vice. En bref il a peu d’à-priori sur le monde qui l’entoure, raison pour laquelle les gens le considèrent quasiment vide.
Quasiment car il vit essentiellement par et pour la musique. Sa guitare le suit en permanence, ses concerts au Mathisse le comblent de satisfaction puisqu’il y est en général apprécié, sa voix éraillée rajoutant un charme au rockeur qu’il incarne.

Par contre il est capable de manifester beaucoup de bonne volonté, s’il est de bonne humeur, du type à garder patiemment les enfants des voisins gratuitement, ce qu’il ne ferait finalement pas puisqu’il a besoin de se droguer régulièrement.
De plus il garde une profonde affection pour sa mère qu’il est persuadé d’avoir déçue à cause de ses ailes.


Ambitions : Aucune pour le moment.

Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 25 ans.
Votre addiction au net (en h/jour face ) : environ 10 minutes, le temps de lire mes mails, sauf si une certaine motivation me pousse à plus.
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Un vieux souvenir de Evolution X.
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Je me suis réveillé en sursaut.
Est-ce votre dernier mot ? : Non, une autre catégorie suit.

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Le personnage n’étant pas à moi au départ, je ne vois pas comment m’y opposer.


Dernière édition par Eniss le Ven 20 Mai 2011 - 16:14, édité 5 fois
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