Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [RP] Un étrange retour. Mer 13 Aoû 2014 - 2:01
Il tombait une pluie fine aussi froide que désagréable sur Vancouver et la Confrérie. C'était un temps maussade qui durait depuis quelques jours et dissuadait les plus placides des résidents de montrer le bout de leur nez. C'est pourquoi elle put conduire jusqu'à la porte principale sans le moindre souci. Les gouttes redoublèrent d'intensité lorsqu'elle arrêta son véhicule à cinquante trois centimètres de la première marche. Puis elle sortit, revenant sur des lieux qui l'avaient vu disparaître depuis bien longtemps à présent. Rien n'avait changé, en apparence.
Les graviers de l'allée crissèrent lorsqu'elle sortit de la voiture, indifférente aux ondées glacées et à la brise qui faisait cliqueter doucement ses énormes boucles d'oreilles. Twikjeya avait le visage inexpressif que tous lui connaissaient bien. Elle referma sans bruit la porte de sa voiture et la contourna d'une foulée lente, sa longue robe ondulant autour d'elle avec une lenteur quasi irréeelle. Elle s'arrêta une seconde, ses yeux morts se fixèrent sur la porte massive de la Confrérie, en suivirent les contours et remontèrent jusqu'au toit. Puis elle rabaissa la tête, la tourna de gauche à droite comme pour s'assurer qu'elle était bien seule et continua sa route.
Il était difficile de discerner en elle la femme trahie, blessée et abandonnée que les Confréristes avaient enterré à la hâte, trop pressés de se débarasser de l'ange des ténèbres qui les terrorisait d'un regard inquisiteur ou les glaçait d'un pragmatisme dépourvu de chaleur. La Dame Noire s'avança sur le perron, les cheveux au vent et posa la main sur l'énorme heurtoir de la porte.
Twikjeya était de retour. Déclarée morte après une analyse médicale poussée sur un cadavre broyé par une chute terrible d'une hauteur démentielle, enterrée dans le parc à côté de sa dernière victime, la mutante se dressait pourtant devant son ancien foyer avec une assurance troublante. Revenue d'entre les morts, assomant la logique de son implacable volonté d'acier, elle avait bravé les âfres de l'autre monde pour revenir hanter celui des vivants. La noirçeur caractéristique de sa tenue réhaussait encore le teint blafard de son visage, à peine atténué par le mince trait de ses lèvres couleur sang. Sa chevelure de jais à peine mouillée par ce qui se transformait peu à peu en une véritable averse reposant sur ses frêles épaules, ses yeux morts aux pupilles glacées dardées sur le heurtoir comme si elle pouvait l'arracher d'un frémissement des sourcils, elle patienta un instant encore dans cette posture étrange, comme si elle hésitait. Puis ses doigts arachnéens assurèrent leur prise, soulevant lentement l'énorme pièce de métal et le libérèrent aussitôt pour qu'il s'écrase contre la porte avec un fracas sourd. Et, couvrant les ondées, résonnèrent les premiers mots de la dame des glaces.
Je sais que tu m'as entendue Emmett. Ouvre moi. Maintenant.
Sa voix n'avait pas changé et n'admettait aucune contestation. Parfois douce mais souvent tranchante comme la pire de ses lames, Twikjeya entendait ne pas céder aux hésitations et larmoiement des faibles. La porte s'ouvrit presque aussitôt, comme si le majordome craignait déjà le courroux de celle qui n'éprouvait rien. La Dame Noire pénétra à l'intérieur presque aussitôt et emmena son ombre glacée avec elle. Twikjeya était de retour à la Confrérie.
Sim Keller
Type Alpha
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Dim 17 Aoû 2014 - 17:11
Sim appréciait davantage la Confrérie au fur et à mesure qu'il découvrait tous les avantages qu'il pouvait en tirer. Ainsi, il sirotait un Cochobiolatemilk en toute sérénité malgré le prix exhorbitant de la petite briquette. A dix sept dollars le pack de deux, c'était littéralement de l'or liquide dont il se délectait. Depuis la grande crise laitière de 2041, le prix du lait avait presque doublé mais c'était surtout l'aspect biologique de la briquette qui conférait au Cocho ce doux parfum de caprice bourgeois. En effet, produit issu de vaches non modifiées alimentées en herbe pure et naturelle, traites à la main et embouteillées dans de vrais bouteilles en verre, le Cocho était particulièrement apprécié par les afficionados des produits naturels, sains et délicieux (ne pas détruire les derniers hectares de jungles tropicales était un plus), qu'il s'agisse de hippies en manque, de terroristes biologiques de la pire espèce (encore qu'ils hésitaient à succomber au Cocho tant celui ci représentait les classes supérieures, les enfants du plus extrême des capitaliste).
Sim n'appartenait à aucune de ces catégories et il n'était que trop heureux de constater qu'il pouvait se goinfrer de bouffe au prix démesuré sous prétexte qu'il ne supportait rien de génétiquement altéré. La Confrérie prenait donc en charge ses petites exigences et il pouvait donc se bâfrer de Cocho à dix sept dollars, de viande tendre et juteuse à souhait en provenance directe des derniers élevages traditionnels argentins et de pousses d'épinards sans engrais chimiques. C'était une bénédiction pour le malin qui se sentait dans une forme étonnante depuis son arrivée à la Confr', bien loin de ses derniers mois chez Dimitry qui l'avaient vus frôler la syncope en avalant un litre de coca d'une marque étrangère. Son estomac sélectif avait manqué d'exploser immédiatement et il avait été alité pendant trois jours. Autant dire que se bâfrer de bonnes choses bien naturelles aux frais de la princesse (en attendant que ses haricots plantés arrivent à maturité) était une bénédiction.
C'était donc un botaniste au mieux de sa forme, roulant des mécaniques à souhait dans un marcel noir qui flottait autour de ses côtes efflanquées et laissait entrevoir ses os à peine recouverts d'une couche de chair, qui se baladait dans les couloirs de la Confrérie. Il avait dans l'idée vérifier quelques une de ses plantations à divers endroit du parc. La pluie ambiante le mettait définitivement au mieux de sa forme, c'était tout juste s'il retenait ses extrémités de se ruer dehors pour se gaver de l'humidité ambiante. Aussi débarqua il dans le hall avec sa paille au coin du bec, ses écouteurs crachant un mélange de rap street hardcore et d'électro gangsta à te faire s'évanouir le plus sourd des mutant.
Wesh Emmett, mon précoce préféré ! This shit is guuuud ! Il joignit le geste à la parole en brandissant sa briquette de lait chocolaté sous le nez du majordome, envoyant quelques goutelettes tacher le tapis. Si y a moyen d'en reprendre quand t'iras faire les courses, promis jte fais pousser du thé d'Chine en deux jours ! Merci mon lapin, t'es le soleil de mes nuits, sisi jte jure !
Puis il avisa la nouvelle arrivante et retira ses écouteurs, cligna une fois des yeux et rota. Elle était plus petite que lui mais dégageait une aura fort désagréable, même pour une plante. Lorsque les yeux morts se posèrent sur lui, Sim se surprit à envier le plus souterrain des tubercules.
Héla la demoiselle, le bar goth le plus proche, c'est à Vancouver, pas ici...
Il recula d'un pas pour la scruter de la tête aux pieds, puis haussa les épaules en reprenant sa contenance légendaire, congédiant un Emmett toujours muet d'un signe de main. Une femme, c'était une femme. On ne laissait pas passer sa chance, surtout qu'elle n'était pas laide. Pas bonnasse façon Elaine, plutôt le genre à se foutre des coups de rasoir sur le poignet en écoutant des chansons tristes, mais les originales, c'était son truc !
Bon, laisse moi deviner, t'es mutante, tes parents sont morts, t'as vécu orpheline, t'as un pouvoir trop dark trop terrifiant qui peut tuer tout le monde, t'es trop intelligente, t'es trop sociable sauf quand on s'en prend à tes amis, tu es fidèle en amitié et en amour, toussa toussa... Il reprit son souffle et une gorgée de lait. Oh et t'as un surnom à la con genre Dark Cocotte ou Black Death, qui ne décrit aaaaabsolument pas ton pouvoir mais qui t'as été donné par un de tes amis adolescent attardé.
Et le botaniste de hausser les épaules, de lever les yeux au ciel et de plonger la main dans une poche de son baggy. Ses écouteurs beuglaient toujours leur haine de la loi, de la police, leur amour des orifices taxés et des substances psychotropes. Il les éteignit au passage et extirpa d'une de ses poches sans fond la seconde brique de Cochobiolatemilk.
Bref, bienvenue à la Confrérie mademoiselle darkounette. T'es maigre comme un clou, sérieux, on va t'replumer. C'est quoi ton nom ? Moi c'est Sim. T'veux un Cocho ?
Et il lui flanqua la briquette sous le nez avec un large sourire, ravi de pouvoir mettre à l'aise la demoiselle qui avait l'air d'avoir vu trois guerres, deux génocides et autres meurtres tant ses yeux étaient... Vides.
Emmett n'eut guère à se faire prier pour se retirer immédiatement. Le majordome n'avait visiblement pas l'intention d'être le premier à affronter la morte et ne prit même pas la peine de discuter les ordres du nouvel arrivant. Twikjeya observa un instant l'anglais se retirer avant de reporter ses yeux morts sur le nouvel arrivant. Elle n'avait jamais vu cet homme et prit donc une seconde supplémentaire pour le détailler. Il avait un accent lourd et un aspect des plus inquiétant, tant pour son état physique que mental. La chirurgienne scruta ce visage anguleux, ces traits tiré et cette silhouette efflanquée débordant pourtant d'énergie, plongea sans hésitation son regard de glace au centre du maëlstrom de cernes. Elle y lut toute la duplicité du personnage, ses douleurs passées et présentes, soutint ses yeux durs, indifférente aux mauvaises ondes qui émanaient du malin. Elle suivit ses bras malingres, insensible à ses sarcasmes douteux, fixa la briquette qu'il lui tendait. La Dame Sombre n'avait pas besoin d'éprouver d'émotions pour comprendre qu'accepter ce présent, c'était donner à l'individu l'ascendant sur elle. A cet instant précis, ce misérable breuvage lacté représentait la barrière entre l'ordre et le chaos, tant il l'avait chargée de toute sa malice et sa méchanceté. Alors elle se saisit de son regard et ne le lâcha pas, laissant ses pupilles de glace le cristalliser sans animosité. Et sa voix froide et profonde s'éleva, implacable de précision.
Je m'appelle Twikjeya Elkash et c'est là les seuls noms que vous êtes autorisés à utiliser. Votre ignorance m'indique que vous êtes un nouvel arrivant à la Confrérie. J'en étais jusqu'à récemment la co directrice.
Elle marqua une pause et avança d'un pas. Ses boucles cliquetèrent un instant avant que le bruit ne s'évanouisse presque trop rapidement pour avoir existé.
J'ignore si vous outrepassez délibérement le règlement ou s'il a été modifié en mon absence, mais pareille écart de comportement n'est pas tolérable. Sachez donc qu'il est interdit de porter atteinte à la réputation de l'établissement. J'entends par là que votre familiarité déplacée et vos injures sont à bannir immédiatement. En outre, j'estime que vous n'avez à critiquer les nouveaux arrivants, bien souvent désespérement en attente d'un foyer leur fournissant réconfort et protection. Veillez donc à corriger promptement cette attitude. Commencer par m'indiquer votre nom complet est également une étape incontournable.
Twikjeya délaissa ensuite le malheureux pour lever les yeux vers le pallier du premier étage, s'attendant presque à voir débarquer quelques gros bras envoyés par sa rivale pour pallier à cette désagréable surprise. Le hall était trop calme pour ne pas abriter un danger imminent formenté par la dirigeante actuelle. Elle joignit les mains dans les longues manches de sa robe, revenant lentement à Sim qui n'avait toujours pas bougé, le détaillant plus attentivement.
Je suis néammoins heureuse de vous rencontrer jeune homme. Elle n'était probablement guère plus âgée que lui mais les épreuves n'avaient jamais marqué son visage au teint blafard, alors qu'il suintait littéralement le malheur. Je ne bois pas de lait, merci de votre sollicitude maladroite.
Votre visage et vos bras laissent supposer que vous avez traversé bien des épreuves, bien qu'il soit également possible que votre don draine votre énergie vitale. Vous dites faire pousser des plantes ? Nécessitez vous une quelconque assistance ? Je suis médecin. Et en parfaite santé, merci de vous en inquiéter.
D'étranges sillons vermeils ruisselaient le long de ses cuisses alors qu'elle restait strictement immobile, préparant sa mort pourpre pour quiconque oserait se dresser devant l'Ange de la Mort. Elle se savait autrefois la plus puissante de la Confrérie et de fort loin. N'avait elle pas failli les exterminer tous d'un revers de main alors qu'ils s'étaient ligués contre elle ? Maria serait elle assez stupide pour s'en prendre à elle immédiatement, de façon aussi peu subtile ? Twikjeya en doutait mais elle ne s'était jamais fiée à ceux qui agissaient au nom de leurs émotions. Alors elle se tenait prête à anéantir quiconque s'en prendrait à elle, tout en se forçant à garder le malin près d'elle, bien qu'elle ignore tout de lui et de ses affiliations, sans même parler de ses intentions. Il n'était probablement pas assez fiable pour quiconque si ce n'était lui même. Tout ce qu'elle pouvait déduire d'autre de ses yeux laids, c'était une avidité fort déplaisante et une ignorance profonde de l'étiquette élémentaire. Elle retroussa les lèvres une nouvelle fois dans une ébauche de ce qui avait été autrefois un sourire.
Je désirerais m'entretenir avec madame Aleksandrovna Yevgeniyen au plus vite. Pourriez vous me mener à elle je vous prie ?
Bloody Mary
Type Sigma
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Mer 22 Oct 2014 - 1:13
Une voix s'éleva dans le hall. "Éloigne-toi de cette créature, Sim' ! Les élèves aiment raconter qu'on perd trois jours d'espérance de vie à chaque mot échangé avec elle !"
Maria était perchée à l'étage, appuyée sur la rambarde en marbre, elle regardait les deux mutants en contrebas avec un petit sourire. "Voilà un visiteur que je n'attendais pas, ajouta-t-elle sans que sa voix ne vacille, attendez, je descends dire bonjour !"
Elle commença à se diriger lentement vers l'escalier en marbre, en claquant les talons de ses escarpins rouges sur le sol. Sa sérénité n'était que de façade, au-delà du fait que son esprit était en train de bouillonner, son nez la brûlait encore méchamment ! Et pour cause : quelques minutes auparavant, elle était posée à son bureau, exténuée par la rude soirée de la veille. Elle cherchait à lutter contre le sommeil en absorbant des litres de café brûlant. Elle étudiait, en baillant à s'en décrocher la mâchoire, le profil d'Adamo Manzo, le zombie fraîchement arrivé au Nouvel Institut quand la fenêtre reliée aux caméras extérieures s'ouvrit sur son écran. Dans ce contexte, voir Twikjeya s'extirper de la voiture garée dans la cour de la Confrérie Moderne lui avait fait recracher une gorgée de café brûlant par les narines.
Dans son esprit, alors qu'elle s'avançait vers l'escalier en marbre, une seule idée fixe se répétait indéfiniment : "Maudite sois-tu, Élaine !! Maudite sois-tu, Élaine !! Maudite sois-tu, Élaine !! Maudite sois-tu, Élaine !! Maudite sois-tu, Élaine !! Maudite sois-tu, Élaine !! "
Élaine était la cause de sa fatigue physique et mentale : la veille, la porte-parole bimbo lui avait offert une soirée odieusement épouvantable !
C’était le fameux bal annuel des élèves de dernière année ! Une petite fête traditionnellement organisée juste avant les examens, censée leur donner du courage pour les révisions. La soirée se serait déroulée, comme chaque année, dans une ambiance bon enfant si Maria et Élaine n'avaient pas livré, l'une contre l'autre, un combat sans merci.
L'objet de ce combat ? Ryan Boyle.
Ryan : bel étudiant de dernière année au physique de jeune premier et au sourire ravageur, doté d'une mutation lui donnant une endurance sans limite. Quarterback voué à entrer, un jour ou l'autre, dans l'équipe nationale de football américain, bourré de muscles, très sympa mais un peu benêt.
Élaine s'était donnée pour mission de lui voler son pucelage à cette soirée… "Par charité, affirmait-elle à qui voulait l'entendre, pour ne pas que sa première fois soit gâchée par une poule faisane sans expérience".
Hélas pour l'ensorceleuse, Ryan était issu d'une richissime famille écossaise ultra-traditionnaliste. Pour Lady Boyle -l'austère mère de Ryan- il était hors de question que son fifils chéri ne cède à la débauche avec une greluche alors qu'il était promis à un pieu mariage avec sa cousine Erin… Et c'est qu'elle ne rigolait pas avec les traditions, la Lady Boyle ! A chaque fois que Ryan revenait dans son domaine familial, le majordome télépathe lui sondait la mémoire pour s'assurer de l'intégrité de sa pureté virginale. Prendre le risque d'avoir un bâtard susceptible de lorgner sur la fortune ancestrale de la famille était hors de question ! Lady Boyle avait juré qu'en cas de dérapage entre les murs de la Confrérie, elle ruinerait la réputation de l'organisation dans tous les milieux aristocratiques d'Europe.
Maria avait d'abord cherché à faire entendre raison à Élaine, mais la capricieuse n'en avait pas démordu… Alors, à moins de l'attacher, de la bâillonner et de l'enfermer au fond d'une armoire pour le reste de l'année scolaire -ce que Maria n'avait hélas pas eu le cœur de faire- la solution avait été de tout mettre en œuvre pour éviter le drame.
Ç’avait été le branle-bas de combat ! Kyle s'était évertué à garder Ryan constamment dans son champ de vision. Daniel s'était chargé de chaperonner Élaine tout au long de la soirée, d'essayer de détourner son attention. Henry, sur un ordre de Maria, avait diminué psychiquement toute la tension sexuelle générée par la bimbo sur l'esprit des mâles de la soirée. Maria, quant à elle, n'avait pas lâché du regard le couple Élaine-Daniel, prête à intervenir violemment en cas de main baladeuse d'un côté ou de l'autre.
A une heure du matin, alors que la soirée était en train de se terminer et que Maria commençait à respirer, Élaine et Ryan s'étaient désintégrés sous les yeux ébahis de la meute de chaperons, tel le carrosse de Cendrillon se transformant en citrouille.
Élaine s'était arrangée pour faire de Wiktoria, une troisième année douée du pouvoir de faire apparaître des avatars tangibles, une complice. Manque de bol : au milieu de la soirée, à force de concentration, la polonaise s'était écroulée d'épuisement.
Il avait fallu la réanimer et partir à la recherche des tourtereaux envolés. On les avait retrouvés après une petite demi-heure de recherche, à l'extérieur, près du coin poubelle, dans une position de troussage aussi éloignée du Romantisme avec un grand R qu'un film porno portugais des années 70.
C'est pourquoi, aujourd'hui, Maria n'avait pas les yeux en face des trous, était sur les nerfs et ne se sentait pas opérationnelle pour gérer cette situation ! Elle aurait voulu dire à l'intruse de revenir demain. Elle descendait, marche après marche, les escaliers en marbre. "Henry a déjà capté ton esprit, affirma-t-elle à la visiteuse, un geste de trop et il te le comprime comme une vieille orange. Rupture d'anévrisme garantie !"
C'était faux ! Henry était en train de dormir à poing fermé, exténué d'avoir passé la nuit à essayer vainement d'effacer les souvenirs de Ryan, trop chargés émotionnellement pour pouvoir être oubliés sans son accord. "De plus, il te cache la présence de Kyle…"
En fait, Kyle était toujours à l'infirmerie, somnolent, au chevet de la petite Wiktoria. "… de Daniel et de Sergueï…"
Daniel et Sergueï étaient partis depuis plusieurs heures déjà, avec pour mission d'aller rendre une petite visite au majordome de la famille Boyle… "… d'Élaine qui te tient, en ce moment, en joue avec un pistolet…"
Élaine devait en ce moment être à la recherche d'une personne parlant anglais. Maria avait ordonné à Stephen de téléporter sans sommation la fouteuse de merde à Oulan Bator, pour ne plus l'avoir sous les yeux les prochains jours. "… Et d'un tas d'autres personnes dont je te réserve la surprise. Difficile de se défendre quand on ne perçoit pas ses adversaires, non ?"
Et non, il n'y avait personne de disponible dans cette putain de bâtisse ! Les élèves dormaient ou cuvaient, les adultes rattrapaient les erreurs d'Élaine.
Maria arriva enfin au rez-de-chaussée, mains dégantées, son revolver Smith & Wesson Model 60 pointé sur l'intruse. "Et puis, il y a ce bijou, pointé vers ton cœur… Si jamais tu bouges !"
Ça au moins, c'était vrai ! La seule once de vérité dans ce bluff gigantesque. Elle resta sagement à quelques mètres de sa cible, par sécurité. "Je dois dire que je suis assez étonnée ! Je ne pensais pas que tu aurais un jour le cran de revenir ! Je salue ton courage !"
Elle eut un sourire en coin : "Et aussi ta stupidité ! Venir se jeter dans la gueule du loup, c'est débile, non ? Et quelle drôle d'idée de te grimer ainsi ! Tu pensais me faire peur ? Tu pensais me voir défaillir ? Tu pensais me voir me jeter à tes pieds pour te supplier ? Et bien non, ça n'a pas fonctionné, c'était une idée idiote car je suis au courant de cet aspect de ton pouvoir… Et puis, je trouve que c'est un manque total de respect envers notre chère Twikjeya. Laisse-moi te dire que je suis déçue, Terry !"
Sim Keller
Type Alpha
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Dim 2 Nov 2014 - 1:21
La dernière connasse à avoir osé s'adresser à Sim sur ce ton avait fait la une des avis de recherche pendant quelques semaines. C'était une de ces salopes intellectuelles irritantes au possible, le genre à faire la leçon à quiconque avait l'audace de manger de la viande devant elles. Sim avait eut le malheur de commander un demi kilo d'entrecôte dans le restaurant huppé où il avait emmené sa future conquête, puisque cette sale petite arrogante était aussi bien dotée physiquement qu'intellectuellement. Malheureusement le rendez vous avait tourné court (ce qui l'avait d'ailleurs décidé à ne plus jamais tenter pareille mascarade pour finir au plumard, car tous comptes faits, les professionnelles étaient autrement plus rentables) à cause de cette foutue entrecôte. En tant que phytokinésiste avéré, Sim avait un amour pour la barbaque doublé d'une sacro-sainte mission, celle de venger les souffrances des millions de brins d'herbes ingurgités par les ruminants qui composaient une grande partie de son alimentation. C'était avec une ardeur vengeresse et une dextérité exercée qu'il tailladait le cadavre cuisiné avec une lueur mauvaise dans le regard.
Et donc, malheureusement pour lui, son autre bout de viande du soir avait décidé d'ouvrir sa gueule et de lui expliquer avec force persiflages méprisants et autorité suffisante le pêché mortel qu'il commettait. Sim avait donc patiemment écouté ses vitupérations intempestives (c'est qu'elle avait du temps pour causer la greluche, après s'être sustentée de la feuille de salade écologique et du demi céleri équitable qui composaient son repas), avait fait le dos rond et formulé moultes excuses maladroites entre deux bouchées sanglantes, puis il l'avait raccompagné en vrai gentleman, allant jusqu'à lui tenir la porte de son domicile. Et ce fut lorsqu'elle l'éconduisit d'un revers de main en lui indiquant la station de taxi la plus proche qu'il trouva enfin l'occasion de lui enfoncer ses pouces dans les yeux et de lui fracasser le crâne sur cette très jolie table en bois massif qui but avidement le sang de la malheureuse en souvenir de sa souffrance de feu sequoia géant. Puis il la tripota un peu et alla la découper dans sa baignoire. Elle acheva sa petite vie inutile en terreau de première qualité pour les quelques bois du coin.
Le mutant se grattait donc le menton, calculant le temps nécessaire à la recherche d'une pelle dans la cabane du jardinier alors que la pétasse goth vitupérait avec une arrogance incroyable. Il en était à se demander s'il pouvait jauger sa force pour ne pas la tuer sur le coup et s'amuser un peu avec ce qu'elle cachait sous sa grande robe lorsqu'une autre vipère mauvaise entra en jeu. Malheureusement pour les envies bestiales du phyto, Maria était armée. Sim recula prudemment de trois pas en apercevant la pétoire. Il connaissait les dangers du 357 dans la caboche. La blonde russe semblait en effet avoir succombé aux charmes d'un des flinguos les plus puissants du marché, ce qui n'était pas sans rappeler les besoins élémentaires de compensation masculine. En tout cas il n'avait aucune envie d'être aspergé de sang ou pire, de payer de quelques trous dans sa précieuse peau l'addition dangereuse d'une bourgeoise filiforme et d'un flingue au recul d'éléphant.
Ouais shoote moi cette connasse dans la rotule steuplé Maria... Elle te cherchait d'ailleurs la Twikyéyéyha.
Et il pivota sur place, balançant d'un revers fulgurant sa briquette de lait désormais vide. Elle rebondit contre le mur en laissant une trace sombre et atterrit environ à six mètres de la corbeille la plus proche. Le mutant soupira devant l'étalage navrant de ses piètres talents de basketteurs et brandit un index tout aussi osseux que ceux de son interlocutrice.
Sim Keller que j'm'appelle biatch ! Et avant que jme serve de tes trois kilos d'métal aux oreilles pour caler mon baobab dans ton gosier bien ouvert, jte conseille de m'parler meilleur, vu ? Le dernier enfoiré à m'avoir snobé, il se r'fait faire l'estomac en s'moment.
Et l'équipe de football américain de la Confrérie était privée de son attaquant vedette, celui même qui paradait voilà quelques jours aux bras d'Elaine. Après une altercation suintant la sueur et la testostérone dans la cuisine, fruit de la rencontre explosive entre l'insomniaque végétal et le stéroïdé qui subissait les contrecoups de ses cocktails médicamenteux, le géant blond avait été évacué en urgence sur un brancard, une fourchette à rôti plantée dans ses tripes béantes. Sim avait assuré qu'il avait glissé sur une tomate, l'accident bête quoi.
Faut lui apprendre l'respect à cette meuf Maria, sérieux ! Elle m'connait pas et elle me fait la morale, l'est plus coincée que toi jte jure...
Twikjeya Elkash
Type Gamma
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Dim 23 Nov 2014 - 23:33
Enfin elle se montrait, accrochée à son arme comme les païens à leur arrogance impie. Le regard mort de la dame noire suivit la descente de sa blanche némésis, toujours aussi sûre d'elle même. Mais Twikjeya n'avait que faire des menaces de ses adversaires, elle qui ne pouvait douter. Elle ne prêta qu'une oreille distraite aux menaces du grand haineux, tant elle le savait inférieur. La sombre prêtresse daigna tout de même lever une main qu'elle agita faiblement en direction du mutant.
Ne commencez pas un combat perdu d'avance monsieur Keller. Vous n'avez pas l'ombre d'une chance. Puis elle revint à Maria qui arrivait au bas de l'escalier. Ses doigts arachnéens cliquetèrent un instant pour finalement pointer un index osseux sur la russe au pistolet toujours braqué sur elle. Twikjeya ouvrit les lèvres pour laisser échapper quelques mots aussi affûtés que le meilleur des rasoirs, aussi froids que le pire des blizzards.
Cette arme t'es aussi inutile que ton télépathe Maria. Henry n'oserait jamais ne serait ce qu'effleurer mon esprit. Ce qui signifie que tu es seule à me menacer. Et qu'importe. Si toute la Confrérie se dressait contre moi, je l'anéantirais sans férir. Et ses boucles d'oreilles oscillèrent avec leur sonorité macabre si familière alors qu'elle haussait les épaules devant la méprise de sa consoeur.
Je ne suis pas Terry, Maria. Terry est lâche et bien trop conscient de ses limites pour oser se livrer ainsi. Je suis Twikjeya. Je suis celle qui a vaincu la mort. Je suis revenue des lîmbes pour achever ma destinée de ma poigne sanglante. J'ai vu l'Enfer et ses flammes éternelles, j'ai vu les démons et affronté leurs malédictions jusqu'à ce qu'ils courbent l'échine devant moi. Je suis morte et née à nouveau et tu ne peux rien contre moi.
C'est qu'il fallait l'entendre, l'ange de la Mort, déclamer ses psaumes de sa voix rauque caractéristique, emprunte d'une folie certaine et d'une assurance bien plus inquiétante. Et alors qu'elle s'exprimait, le sang qu'elle avait déjà répandu s'élevait en arabesques terrifiantes, dansant autour d'elle en une sorte de bouclier vermeil. Le message était clair. Terry ne pouvait reproduire les pouvoirs de ses copies. Maria ne pouvait que se rendre à l'évidence, Twikjeya était de retour, en dépit des lois scientifiques mais surtout logiques qui régissaient ce monde. Comment cette démone avait effectivement vaincu la mort était un mystère mais force était de constater sa présente présence.
Je suis celle qui t'a épargnée avec miséricorde alors que je t'avais à ma merci, toi et ton amant maudit. J'ai été généreuse en dépit de ta trahison. Baisse cette arme maintenant, avant que je n'abuse de ta faiblesse pour te réduire à néant. Et le sang flottait autour d'elle, prêt à la protéger ou à réduire à quelques lambeaux sanglants quiconque lèverait le petit doigt contre elle, l'immortelle.
Bloody Mary
Type Sigma
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Mer 17 Déc 2014 - 23:07
***Henry ??? HENRY ??***
Le visage grave de Maria restait figé dans une expression sérieuse et dubitative… Même lorsque les volutes de sang se mirent à dessiner des spirales ascendantes autour de la revenante. La ressuscitée autoproclamée marquait un point : aux dernières nouvelles, Terry Nohlann n'était pas capable de dupliquer les pouvoirs d'autrui ! Déjà, reproduire intégralement le physique d'une personne lui nécessitait un état d'énervement particulièrement exceptionnel, comme lorsqu'il avait appris "accidentellement" l'assassinat de Kenjiss par Twikjeya. ***HENRYYYYYY ?? J'ai besoin de toi... De toute urgence !!***
Maria gardait sans broncher le canon pointé vers sa cible. Une pensée floue, de faible intensité vint lui chatouiller l'esprit : ***Grrrmfff... Maria… J'ai vraiment besoin de dormir là, tu as mis fin à un rêve des plus agréables…***
***J'en suis sincèrement désolée, Henry… Mais c'est une situation d'urgence !***
***Et tu sais quoi ? Dans ce rêve, tu n'y étais pas ! Tu vois à quel point il était sympa ?***
Quelles étaient les probabilités qu'un mutant, doué de la capacité de copier le physique et le pouvoir de Twikjeya, au courant du caractère de Terry, étant informé de sa relation intime avec Daniel et de l'aversion que vouait Twikjeya à ladite relation, débarque aujourd'hui à la Confrérie pour semer le désordre ? Faibles, de toute évidence ! Mais par rapport à la probabilité d'une résurrection aux accents bibliques ? ***Et tout est toujours urgent avec toi ! Reprit Henry, tu veux quoi ?***
Les secondes s'égrenaient dans la réalité, Maria sentait son bras faiblir à force de tenir sa cible en joue. Mais surtout, le silence commençait à devenir pesant. Il fallait le briser ! "Sim, lança-t-elle à l'adresse du phytokinésiste, si cette fille est vraiment ce qu'elle prétend être, tu as affaire à la mutante lesbienne la plus dangereuse de la galaxie ! Deux bonnes raisons pour lesquelles tu dois t'éloigner !"
***Il y a une nana dans le Hall qui prétend être Twikjeya ! Reprit psychiquement Maria, qu'est-ce que tu peux m'en dire ?***
Quelques instants passèrent à nouveau. ***Elle a la même signature psychique morbide… Le même schéma délirant de pensées… et, de surcroît, elle est convaincue d'être Twikjeya ! Je pense que c'est bien elle !***
La bouche de Maria se tordit. Elle laissa mollement retomber son bras tenant le Smith & Wesson Model 60. ***Tu n'as plus besoin de moi ? Je peux me rendormir ?***
***Euh… Le retour de Twik ne te panique pas ? Même un petit peu ?***
***Avec un caractère de chiotte comme le sien, rien ne m'étonne ! Tu croyais vraiment qu'ils la garderaient en Enfer ? Satan doit être en train de se déboucher une bouteille de Champagne pour fêter sa sérénité retrouvée ! Allez, bon courage !!***
Fin abrupte de la communication. Henry venait de poser des barrières psy autour de lui pour ne plus être dérangé. A l'aide de la pointe du canon de son pistolet, Maria se gratta la tempe droite avec perplexité. "Bon… d'accord, admit-elle lentement après quelques instants de réflexion supplémentaires, je suis convaincue, c'est bien toi !"
Elle se tourna vers le hall et se mit à crier : "FIN DE L'ÉTAT D'URGENCE LES GARS !! CE N'EST QUE TWIKJEYA !! VOUS POUVEZ RETOURNER A VOS OCCUPATIONS !! MERCI DE VOTRE COLLABORATION !!"
Seuls les murs sourds reçurent inexpressivement les remerciements de Maria. "ET KYLE, TU PRÉPARERAS LA CHAMBRE DE TWIKJEYA, TU SERAS MIGNON !"
Maria voulut rengainer son revolver. Mais elle n'avait ni ceinture, ni holster caché sous son chemisier. Aussi prit-elle le soin d'essuyer son arme avant de la balancer à Sim. "Tiens, tu peux me garder ça, s'il te plait ? Fais gaffe, il est chargé !"
Puis elle croisa les bras et regarda la ressuscitée dans les yeux. "Je suis sincèrement désolée de ne pas t'accorder un accueil plus chaleureux, chère co-directrice, fit-elle sur un ton calme, mais, tu vois, nous avons eu une nuit très mouvementée ! Ryan Boyle a perdu sa virginité et Wiktoria Kazmareck est à l'infirmerie dans un état de fatigue préoccupant. Est-ce que tu peux simplement me dire ce que tu veux ? Que nous vaut l'honneur de ta visite post-mortem ?"
Maria ne paniquait pas, elle savait qu'elle avait encore un joker sous le coude. "Ou plutôt, non… Pas ici ! Allons au fond du parc, je veux te montrer ta sépulture ! Tu me raconteras tout en chemin !"
Sans attendre de réponse, elle s'avança vers la porte d'entrée. Elle connaissait l'Ange de la Mort. Elle savait que si Twikjeya avait voulu la tuer, elle l'aurait déjà fait de façon bien plus pragmatique, sans emphase ni théâtralité. "Tu viens avec nous, Sim ? Ajouta-t-elle en passant entre les deux mutants, ça me permettra de faire les présentations."
Sim Keller
Type Alpha
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Dim 21 Déc 2014 - 20:17
En temps normal, Sim se serait insurgé bien plus tôt de l'ignorance presque condescendante des deux demoiselles à son égard. Il se serait bien vite réaffirmé sur la scène burlesque qui prenait forme sous ses yeux, biceps et autres muscles tendus pour attirer les attentions des potentielles partenaires du coin. A ce moment précis pourtant, le phyto se gardait bien de lever le petit doigt en dépit de son caractère de cochon particulièrement obsédé. Tout d'abord parce que la gothopouffe poussait le vice jusqu'à affirmer son personnage avec force torrents vermeils à l'aspect tout à fait déplaisant, mais aussi parce que Maria et les brindilles qui lui servaient de bras ployaient peu à peu sous le poids de l'arme.
C'était le genre d'impasse mexicaine qui finissaient en général très mal et le larron n'avait aucune envie de faire partie des dommages collatéraux de cette histoire. Aussi avait il prudemment reculé à quelques distances des deux furies, bien décidé à immédiatement courir aller « chercher du renfort » au moindre éclat. Il n'était pas spécialement courageux mais encore moins stupide et ne tenait pas à sacrifier sa précieuse peau sans y avoir un intérêt tout particulier. Cela ne l'empêcha pas de répliquer sèchement à la sombre dame,
Twikjéjéyaya, jte prends quand tu veux. Et après on se battra si j't'ai pas trop épuisée.
Il n'en ouvrit plus la bouche pendant quelques minutes, se contentant d'observer. Chaque seconde qui s'écoulait le rassurait sur l'issue de la situation. Il avait souvent constaté que les adversaires qui l'ouvraient trop ne se tapaient jamais dessus en dépit des paroles les plus blessantes qu'ils se cracher au visage. A cet instant précis, les deux demoiselles à la tenue tout à fait étudiée et aux mimiques trop empruntées pour être naturelles ne valaient pas mieux que deux tas de muscles bardés de tatouages qui se tournaient autour en vitupérant sur les différentes occupations de leurs génitrices. Aussi l'homme plante se permit-il de lever les yeux au ciel, acerbe.
Ah je vois, c'est ton amour d'adolescente et tu l'as trompée, donc elle veut t'cogner. C'est mignon jte jure...
Puis il reçut le .357 de Maria dans les mains. Le mutant eut un sourire amusé, soupesa l'arme et se gratta le crâne avec, tout à fait rassuré à présent qu'il avait quelques kilos de violence contenue par son seul index entre les mains. Et puis, il savait que Maria craquait pour son côté bad boy, bien plus ghetto que Gray qui chouinait avec une tache de ketchup sur sa cravate.
Oh bah moi si je peux accompagner deux bonasses pour un petit tour dans les bois je dis jamais non hein... C'est qu'il en devenait grivois, maintenant qu'il avait de quoi calmer les ardeurs de la seule tarée encore armée. Il savait que Maria pouvait le dissoudre d'une caresse mais il avait un recours de type gros calibre entre les mains et cela lui plaisait bien. Et qu'importe le pouvoir de la darkobrunette, il avait rarement vu plus efficace que la collaboration de monsieur Horace Smith et Daniel B. Wesson. Il en devint donc poli, s'arrachant un sourire à celle qu'il ajouta d'office à sa liste de gazelle à bouffer avant de se tirer d'ici (soit toutes les occupantes femelles de la Confrérie au dessus de douze ans, ainsi que ce mutant métamorphe, parce qu'il était ouvert d'esprit).
Et donc Twikie, ils sont où tes piercings de rebelle ? Bien cachés j'espère ? T'es du genre à faire croire à ta mort pour dégager les huissiers ou quoi ? Raconte moi tout ma mignonne ! Et le Malin de glisser le magnum dans son jean comme le vrai Texan qu'il était avant de choper les deux midinettes par la taille, de leur caler une main sur l'arrière train et de les pousser vers la sortie.
Promenons nous, dans les bois...
Cette matinée s'annonçait sous les meilleurs hospices ! Il ne se faisait guère d'illusion sur ce qui allait lui arriver sur la tronche mais le Malin était du genre à encaisser les coups. Et force était de constater qu'il n'avait de toute façon rien d'autre à faire. Lorsqu'il n'était pas occupé à se goinfrer ou à faire pousser divers remèdes naturels pour quelques unes de ses commandes, il paressait dans un divan quelconque alors que la plupart des résidents étaient en cours ou occupés. Il avait bien tenté de choper Elaine mais la blondasse s'entrainait dix heures par jour pour maintenir sa silhouette de rêve et l'avait littéralement déposé sur place lors de son jogging matinal. Alors il bouffait, allait vider des chargeurs au stand de tir et bouffait encore. Puis il perdait dix sept kilos en allant faire pousser un peuplier dans le jardin. Et il recommençait. L'arrivée de la pétasse coinços, c'était ce qui lui arrivait de plus excitant depuis qu'il avait expliqué à Alix qu'il ne lui rendrait ses photos compromettantes qu'à certaines conditions.
Twikjeya Elkash
Type Gamma
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Sam 3 Jan 2015 - 14:48
Twikjeya resta de marbre devant l'arme braquée sur elle, attendant patiemment que Maria daigne ouvrir la bouche. L'ange des ténèbres était loin d'être naïve. Elle savait parfaitement que le silence prolongé de sa consœur cachait quelque chose, en l’occurrence une communication télépathique avec celui qu'elle avait toujours plus employé que n'importe quel dirigeant de la Confrérie. Que ce soit par curiosité malsaine ou par habitude, Maria scannait tous ses interlocuteurs grâce à son âme damnée. Aussi la slave envoya elle un message clair à cet espion fort indiscret. L'espace d'un instant, elle l'imagina attaché sur sa table d'opération, intestins à l'air et scalpel entre les côtes alors qu'une solution savamment dosée le maintenant tout à fait conscient et parfaitement muet et qu'un miroir lui permettait d'admirer la perfection de la dissection qu'il subissait.
Sors de ma tête Henry.
Puis sa consœur daigna ouvrir la bouche, admettant ses torts et envoyant son arme au nouveau arrivant au physique trahissant une vie de débauche. Twikjeya ne fit pas de commentaires mais garda une bonne dose de mortel vermeil à proximité. L'inconnu était probablement plus instable que Maria et autrement moins conscient du danger auquel il s'exposait en l'agressant. Ce qui le rendait d'autant plus dangereux. La sombre prêtresse inclina légèrement la tête, cliquetant doucement.
J'apprécie l'attention Maria, mais personne ne pénètre dans ma chambre.
Elle soutint le regard de la jeune russe de ses orbites morts, réfrigérant encore davantage l'atmosphère.
Je suis revenue. C'est tout ce qu'il importe, n'est ce pas ? La chaleur et les sentiments m'importent peu Maria, ne t’embarrasse pas de cette hypocrisie. Les évènements récents l'interpellèrent sans pour autant la départir de son silence habituel. Il serait toujours temps de rattraper les errements de l'ère Maria plus tard. Twikjeya ne s'était jamais fait d'illusion sur les capacités de sa consœur qui manquait singulièrement de plusieurs traits de caractères essentiels. Elle les compensait par une science des relations sociales dont elle se savait incapable, à plus forte raison qu'elle n'en comprenait toujours pas l'utilité. La chirurgienne hésita à poignarder Keller à la gorge lorsqu'il lui saisit les fesses en proférant quelques insanités graveleuses mais passa outre, se contentant de glisser hors de son étreinte avec souplesse, laissant sa main tenter désespérément d'accrocher le tissu de sa robe avant de se dégager tout à fait.
Décidez vous monsieur Keller. Vous ne pouvez me tuer et tenter de vous accoupler avec moi en même temps. Vous pouvez nous accompagner, à la seule condition que vous ne répétiez rien de ce que nous allons partager. Je serais sinon dans l'obligation de vous exécuter.
Il lui rappellait Kenjiss par certains aspects. A moins qu'il ne s'agisse d'un trait commun à tous les hommes de la planète, le mutant ne s'adressait pas à ses congénères féminines sans faire référence à leurs possibilités reproductrices toutes les cinq minutes. La sombre dame laissa Maria se débattre dans l'étreinte du Malin en s'éloignant de quelque pas, suivant le duo à distance.
Mes désirs sont évidents Maria. Je suis venue sauver la Confrérie de ton incompétence. Les élèves n'en font qu'à leur tête, les investisseurs officieux doutent de nos capacités et s'éloignent de plus en plus de nous. Les récents arrivants se désintéressent de notre idéal et ne sont pas utilisés aux mieux de leurs capacités. La jeune Hildred, par exemple, pourrait être louée à nos contacts russes qui nous ont promis plusieurs lance roquettes à plasma voilà un an. Ils ne se sont pas manifestés depuis la mort de Kenjiss mais leur trafic continue à croître.
Oh elle en savait tellement. Elle avait voyagé, elle avait espionné, enquêté. Sitôt sur pied, elle avait travaillé dans l'ombre, méthodique comme toujours, notant et recensant avec une ardeur proche de du syndrome neurologique.
Je suis venue récupérer ce que tu laisse végéter pour te concentrer sur la face publique de l'Institution. Tu ignore tout du monde souterrain de la Confrérie et cela nous affecte profondément.
Bloody Mary
Type Sigma
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Dim 26 Avr 2015 - 23:47
Si Twikjeya se libéra de l'emprise de Sim, Maria s'y agrippa davantage pour bien séparer les deux camps. Les menaces de Twikjeya n'avaient pas entamées le courage de Sim-le-pot-de-colle : il semblait prêt à jouer sa vie contre la probabilité infinitésimale que la promenade se termine en partie de jambes en l'air. Mais Maria ne protesta pas, il pouvait être un allié inespéré, même si elle était convaincue qu'au moment d'égorger l'ange de la mort, il chercherait à copuler avec, juste pour lui démontrer que c'était possible ! "J'entends bien tes reproches, Twikjeya, répondit-elle en soutenant le regard glacial de sa consœur, ils sont -pour la plupart- parfaitement fondés… Je suis prête à faire mon mea culpa…"
Elle était loin d'être une directrice parfaite, elle le savait, mais elle avait de bonnes excuses. "Cependant, avant de te transmettre les clefs du pouvoir absolu, il y a des choses te concernant qui doivent être éclaircies… Et je ne parle même pas de ta résurrection miracle !"
Arrivée sous le perron, Maria leva le nez au ciel. La perspective d'aller crapahuter sous cette pluie battante dans le parc la fit grimacer. Le sol allait être spongieux, un calvaire pour quelqu'un s'habillant de blanc. Mais, dans le cas d'un affrontement, la conjugaison de leurs pouvoirs respectifs, ajoutée au flingue que Sim tenait en main, promettait un spectacle bien sanguinolent : salissant pour le hall d'entrée et traumatisant pour tous les élèves qui passeraient par là. Il était donc judicieux de poursuivre cet entretien loin dans le parc.
Deux jeunes filles surgirent du rideau de pluie alors qu'ils étaient en train de descendre les marches du perron. Elles tenaient leurs manteaux sur la tête pour se protéger : "Sofia ? Amandine ? S'exclama Maria quand elles furent suffisamment proches pour être identifiées, mais qu'est-ce que vous faites dehors par un temps pareil ? Vous ne devriez pas être en classe ?"
"Bonjour Miss Yevgeniyen ! Bonjour Miss Elkash !" Répondit Sofia avec un sourire.
Sa diction était quelque peu gênée par le rail de chemin de fer qui lui barrait les dents. Elle jeta un coup d'œil discret à Sim mais, ne parvenant à mettre ni un nom et ni une fonction sur ce visage (ce n'était pas un des jardiniers ?), elle prit le parti de l'ignorer. "Vous avez oublié ? Avec la soirée d'hier, vous nous avez donné quartier libre ce matin !"
"On pensait trouver des grenouilles dans la mare, ajouta Amandine, la petite brune à l'air renfrogné et au regard fuyant, on dit qu'elles sortent les jours de pluie, mais j'ai l'impression que c'est une légende !"
Maria plissa les yeux d'un air suspect : "Des grenouilles ? Pour en faire quoi ?"
"… C'est pour notre devoir de sciences, Miss !"
La réponse de Sofia avait fusé un peu trop précipitamment. Ne voulant pas s'exposer davantage aux questions de la dirlo, elle agrippa sa complice par la manche et elles s'engouffrèrent dans le bâtiment en gloussant. Maria sourit à Twikjeya : "Sacrées petites menteuses… mais pas très futées ! Elles étaient tellement concentrées à construire leur mauvais bobard qu'elles n'ont même pas pris conscience qu'elles saluaient ton fantôme !"
Ils quittèrent le perron. D'une légère caresse sur la surface dorée de son pendentif, Maria fit apparaître un champ de force invisible anti-pluie au-dessus de leur tête. Il ne protégeait que Sim et elle. Elle ignorait si Twikjeya avait quelque chose de similaire pour éviter d'être trempée mais espéra mesquinement que non. "Le plus drôle c'est que ces deux là ont assisté à ton inhumation ! Sofia a même fait un petit discours en ton hommage au nom de tous les élémentaristes de la Confrérie. C'était émouvant !"
Ils firent une vingtaine de pas sous la pluie vers le chemin menant au parc. "Bien, reprit-elle tout à coup, maintenant que nous sommes hors d'atteinte des oreilles indiscrètes –j'ai confiance en celles de Sim- j'aimerais savoir dans quel état d'esprit tu t'es ressuscitée…"
En fait, elle n'avait pas tant confiance en Sim que ça, mais il était hors de question qu'elle discute avec cette psychopathe sans témoin. "Je ne vais pas y aller par quatre chemins : es-tu suffisamment fiable pour revenir parmi nous ?"
La question était brutale, elle l'étoffa : "Ton passage en Enfer ne t'a sûrement pas effacé la mémoire. As-tu oublié comment s'est conclue notre dernière entrevue ? Des insultes, des menaces de mort, du sang, des cris… Tu as perdu les pédales, tu as été dangereuse pour nous tous, et cela à cause de sentiments indignes de toi ! Mes questions sont : peut-on te faire maintenant confiance ? Quel est le risque que tu re-pètes un câble ? … Et aussi, qu'en est-il de tes envies suicidaires ? As-tu prévu un nouveau passage à l'acte prochainement ? Parce que je ne te cache pas que c'est un mauvais exemple pour nos élèves ! Qui me dit qu'on ne va pas te retrouvée pendue, demain, dans le hall d'entrée ?"
Ils venaient de parcourir une petite centaine de mètres, Maria s'arrêta et se retourna pour faire face au bâtiment de la Confrérie. Comme elle s'y attendait, des dizaines de nez surmontés de paires d'yeux ahuris étaient maintenant collés aux vitres. "Amandine et Sofia ont pris leur temps, mais elles ont quand même fini par réagir… Regarde-les tous !"
Les visages d'élèves apparaissaient de plus en plus nombreux aux carreaux de la Confrérie Moderne et regardaient dans leur direction : "J'imagine leur confusion ! Tu sais, je me suis arrangée pour que ton suicide ne soit pas désespérément inutile."
Elle ne quittait pas les élèves des yeux, elle leur adressa un salut jovial. "Le Monde entier est convaincu que tu as été lâchement assassinée par la BCGDCA, qu'ILS t'ont défenestrée alors que tu étais en pleine opération pour sauver la vie d'une superior en plein accouchement… En bonus, on a raconté que tu étais sur le point de trouver un remède au "Vaccin". Nous avons fait de toi une martyre, une héroïne de la noble cause superior !"
Elle se retourna et reprit le chemin du parc : "Et tu sais quoi ? Ça a marché au-delà de toutes mes espérances ! Attends de voir tous les cadeaux, toutes les fleurs et tous les messages d'amour qui ornent ton tombeau ! Nos élèves… Mais pas seulement… Tout plein de gens importants, de toutes les nationalités, sont venus fleurir ta tombe, je te montrerai le livre d'or ! Un orphelinat pour jeunes mutants a été ouvert en Russie, il est à ton nom ! Et je me suis arrangée pour que Nissja devienne pupille de la nation et profite d'une prime mensuelle à vie… Tout cela grâce au courage de sa maman ! Twikjeya Elkash était une parfaite martyre, es-tu certaine de vouloir la remplacer par une directrice de Confrérie psychopathe et suicidaire ? Réfléchis bien !"
Sim Keller
Type Alpha
Sujet: Re: [RP] Un étrange retour. Jeu 30 Avr 2015 - 15:48
Sim avait toujours adoré la pluie. Qu'il s'agisse d'un petit crachin ou même du déluge apocalyptique qui s'annonçait, le phyto sentait ses bourgeons frémir d'impatience. C'était donc avec un sourire toujours plus large que le mutant s'achemina vers le perron, profitant de l'occasion pour pétrir joyeusement l'arrière train de Maria qui ne résistait décidément pas à son charme de bad boy authentique puisqu'elle se pendait à son bras comme toutes les greluches qu'il moissonnait par dizaines dans ses rêves les plus infâmes.
Ils croisèrent un duo d'élèves qui ne lui prêtèrent pas la moindre attention et cela aurait pu le vexer s'il ne sentait pas déjà l'humidité ambiance exciter la plante en lui. Il n'omit toutefois pas de se retourner sur leur passage histoire de vérifier la qualité de la marchandise. La moche avec l'appareil dentaire ne l'intéressait pas mais les fesses de la mignonnette timide valaient le détour. Il faudrait qu'il se souvienne de vérifier son âge, histoire de savoir comment doser son petit cocktail miracle. Puis ils arrivèrent à l'extérieur et Sim se détacha de Maria avec une pointe de regret lorsqu'elle activa son dispositif parapluie. Ces appareils, ils le savait, valaient une petite fortune et il ne les découvrait que depuis son arrivée au Canada, généralement dans les mains de riches bourgeoises ultra lookées qui l'activaient en grommelant sur les malheurs de leur vie. Au Texas, il ne pleuvait jamais et lors de son séjour en Russie on leur avait toujours préféré les bonnes vieilles capuches de survêt' qui finissaient gorgées d'eau et ruisselaient dans le cou. Bref. Il laissa miss propre-sur-elle faire sa mijaurée coinços et écarta les bras sous la pluie en levant la tête, se foutant bien de ce que les pimbêches allaient penser. Instantanément, il se couvrit d'une fine mousse verte du plus bel effet dont émergèrent ça et là quelques feuilles et même une petite tige d'une vingtaine de centimètre au milieu de la cuisse. Sim gratta sa barbe végétale et en détacha une petite liane qu'il jeta derrière lui.
Soyez pas z'affolées les beautés, les vrais mâles ont du poil !
Et sans plus attendre, l'hybride végétal leur emboîta le pas, prenant garde à orienter la pousse de ses boutures très écologiques de façon à ne pas prendre racine. C'est qu'elles tentaient de percer sa chaussure, les saloperies ! Ceci dit, ses compagnes n'en avaient rien à carrer et semblaient se préparer à combat dans la boue tout sauf honnête alors que Maria lâchait les premières salves. Sim comprit environ 50% de ce qu'elle racontait, le combina désespérément à ce qu'il avait appris depuis son arrivée à la Confrérie et en vint péniblement à relier les points pour suivre la conversation. Alors il ouvrit sa grande gueule, trop heureux d'être ut... d'emmerder le monde
Heu Maria, jsais pas ce que tu comprends mais Darkogothos veut pas revenir sur les devant de la scène, elle veut magouiller en coulisse. On s'en tape qu'elle soit déclarée morte. En Russie j'étais déclaré mort tous les trois jours ! Et puis les élèves, suffit de demander à Henry de les calmer, comme la fois où Alice voulait m'dénoncer aux flics parce que jlai forcée à … Heu. Ou alors tu me dis hein, je leur fais un ptit cocktail maison, promis, 24h d'amnésie facile ! Et lorsque Maria désigna les élèves agglutinés sur la vitre, le Malin se retourna, les mains en porte voix.
TOUT VA BIEN. ELLES ONT JUSTE FAIM DE MOI. CA VA ETRE DEGUEU, MARIA AIME BIEN QUAND C'EST SUPER CRADOS HARDCORE, SURTOUT VENEZ PAS VOIR HEIN. SI VOUS ETES SAGES JVOUS RACONTERAIS. ET DITES BIEN A DANIEL QU'IL LUI FALLAIT UN VRAI MÂLE A LA BLONDASSE. Sim se retourna vers ses consœurs, ravi de son petit effet. Puis l'homme arbre lâcha une bordée d'injures en sectionnant net une racine de peuplier qui venait de percer son mollet pour plonger sur le sol. Le gaia masculin envoya un clin d'oeil à sa camarade russe. La blonde, pas la tarée. Enfin la blonde tarée quoi, pas la brune tarée.
Maintenant on est obligé d'leur tabuler rasater la tête, huhuhéhé.
Et cela n'avait bien évidemment rien à voir avec la sélection entière de l'équipe de foot qui cherchait à lui faire la peau pour avoir poignardé leur joueur phare.