Prénom et nom : Simon Keller Junior

Surnom : Sim. Vous voyez le niveau de recherche, hm ?

Âge (Date de naissance) : 12/04/2028

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? :Négatif !

Origine : Du Texas, comté du coinpaumé, village du chaipaoù, lieu dit du trouperdu  

Clan : Confrérie

Pouvoir : Maitrise des plantes
Sim a la main verte ! En sa simple présence, n'importe quel végétal se renforce considérablement. Cela draine néanmoins ses forces et il lui faut produire l'énergie nécessaire, de façon humaine (repos, nourriture) ou botanique (eau, sels minéraux, soleil, etc)

Spoiler:

Publiquement: Rien de spécial, sauf s'il fait évidemment pousser un baobab devant votre nez... Ou que vous êtes un inspecteur des stups EXTRÊMEMENT bien renseigné. Sim n'est pas une cible prioritaire.

Description physique : Sim a bien vadrouillé dans des milieux tout sauf recommandables et cela a déteint sur son apparence. En d'autres termes, il ressemble à un junkie à demi paumé. Son visage maigre et anguleux semble avoir oublié comment sourire. Quelques nuits de sommeil supplémentaires lui feraient sans doute le plus grand bien tant les cernes semblent avoir élu domicile sous ses yeux. La faute à un peu trop d'investissement dans une croissance verte voyez vous. Sim est grand, Sim est maigre, et Sim se fait régulièrement contrôler dans la rue pour une vérification de routine "vous n'avez aucun produit stupéfiant sur vous monsieur, mh ? ". Des cheveux sombre perpétuellement en lutte contre la gravité et un teint blafard viennent compléter le personnage. Le producteur préféré des hippies arbore également quelques anneaux aux oreilles et plusieurs marques et cicatrices. La faute à de mauvaises fréquentations, voyez vous.

Signes particuliers :
-Vivre avec les plantes, c'est bien. Vivre comme une plante, c'est vite chiant ! Sim a hérité de ses vertes compagnes nombres de petits traits de caractères tout à fait invivables. Il est ainsi incapable de manger autre chose que du parfaitement bio et se sent très mal en présence d'environnement totalement artificiels.

-Il supporte la vue d'une fleur coupée ou d'une récolte de légumes. En revanche, les grandes échelles l'effraient. Sim est incapable d'assister aux moissons, trop de cris des cultures en détresse.

-Il craint particulièrement les mélanges chimiques, les désherbants et autres mélanges de synthèse. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais montrez lui un bidon de javel et regardez le s'évanouir ! Empoisonnez le avec un doliprane ! Le feu n'est pas son élément favori et il déteste les glaçons.

-Comme la plupart des plantes tropicales dont il a hérité nombre des caractéristiques, il apprécie également une exposition régulière au soleil, supporte mal le froid ou un changement brusque de température, a une fâcheuse tendance à adorer une saturation en humidité insupportable pour un mobilier classique... Enfin vous voyez le topo quoi.

-Ses années d'errances dans les bas fonds de la société lui ont donné l'amour des armes à feu et la haine de toute forme d'autorité. Il est capable de vous dégotter un flingue chez des hippies, de l'alcool chez les alcooliques anonymes, un mac do chez un anorexique ou même un porno dans un couvent ! C'est un débrouillard qui n'a d'instinct que pour les activités profitables ou nuisibles à autrui.

-Il adore les femmes de petite vertu qu'il paie avec générosité, en substances ou en espèces sonnantes et trébuchantes.

-Ses diverses activités illégales lui ont rapporté une somme confortable qui a été aussitôt placée sur un compte en banque de paradis fiscal. Lequel a été verrouillé suite à diverses enquêtes judiciaires.

- Il ne fume pas. Les plantes, ça aime l'air pur.

Histoire :

I Une enfance idyllique.

Simon Keller junior, fils de Simon Keller et de Josh Keller, naquît dans un merveilleux petit patelin au fond du Texas. Les habitants du coin avaient d'ailleurs oublié jusqu'à son nom, illisible sur l'unique panneau du coin criblé d'impact de balles diverses. Dans ce trou perdu où tenir un fusil et apprendre à tirer droit primaient sur l'éducation élémentaire, Simon vécu une enfance tranquille et sans trop d'histoires. Papa buvait, tapait sur Simon et sur maman qui buvait, se tapait le voisin qui à son tour tapait Simon et buvait en compagnie de papa. Keller Senior tenait avec plus ou moins de rigueur une armurerie et dépensait davantage en whisky et en flingues qu'en nourriture et en travaux d'entretien. Aussi le mobil home familial n'était il qu'un ensemble branlant, puant et insalubre, à l'image des résidences environnantes.

C'est dans cet environnement idyllique que Simon vécut heureux jusqu'à son adolescence, période où il commença à s'intéresser à des activités bien plus intéressantes que tirer sur les écureuils ou mettre le feu à la voiture de l'instituteur. Comme tous les galopins du coin, Simon gagnait quelques dollars par semaine en se rendant au Mexique voisin, récupérait un petit sac de drogue pour une dizaine de pesos et le revendait aux gars du coin, s'arrangeant ainsi un petit pécule qui lui permettait de s'acheter quelques fringues pas trop trouées et parfois même de la nourriture correcte.

Keller Senior, qui vivait ses deux passions de plus en plus intensément, trouva vers ses quarante ans une fin idyllique, à savoir qu'il se tira dans la tête au fusil à pompe en glissant sur une mare de vomi, conséquence directe des deux litres de whisky matinaux qu'il venait d'ingurgiter. Sim et sa maman en furent fort attristé, maman parce qu'elle allait devoir se mettre à travailler au lieu de picoler paisiblement en fumant des joints et Sim parce qu'il allait devoir quitter immédiatement le domicile familial. D'après maman, il la gênait fortement. Notamment en ressemblant trop à la sale trogne de son père et en coûtant trop d'argent à la famille (qui se résumait à elle et Sim).

II L'apprentissage de la vie

Simon se mit donc en route avec autant de regrets que la fois où il avait coupé le respirateur de grand mère. Dans son sac à dos, il avait rassemblé ses maigres possessions. Un canif, deux ou trois vêtements, quatre vingt dix sept dollars et sept cents, un lance pierre, trente balles, un pistolet, une bouteille de bière et une grenouille qui faisait koua lorsqu'on appuyait sur le bouton sur sa tête. A l'intérieur de la grenouille, il y avait dix grammes de cocaïne d'une qualité plus que douteuse.

Après un kilomètres et demi de marche, Sim tomba sur Billy et sa bande. Du haut de ses treize ans, le malheureux ne faisait guère le poids et il fut promptement délesté de son sac à dos, de sa grenouille, de son canif, de son pistolet, de son lance pierre et de ses quatre vingt dix sept dollars et sept cents. Il gagna dans l'histoire un coquard, un doigt cassé, deux côtes fêlées, une dizaine de bleus et quelques estafilades.

Il continua donc son chemin en claudiquant, passa la frontière et fut bientôt arrivé à la casa d'Adan, le mexicain qui lui fournissait la drogue qu'il revendait aux Etats-Unis. Adan avait bon cœur et il prit le garnement sous son aile, lui fournissant boulot et protection. Sim fut donc payé trois dollars par jours pour surveiller pendant vingt et une heures la plantation de marijuana d'Adan.

Adan n'était pas stupide et remarqua bien vite que les plants poussaient bien plus vite que ceux de ses concurrents. Il en vint à faire des dizaines de récolte par an et recommanda à Sim de se taire sur ses capacités hors du commun. Sim n'était pas stupide et se tut donc. Car que ce soit au Mexique ou au Texas, il y avait trois choses que l'on détestait. Les homos, les noirs et les mutants. Seulement Adan raconta à son patron l'histoire du gamin aux mains vertes et le Senor Miguel fut tout d'un coup très intéressé par le jeune homme.

C'est ainsi qu'à ses quatorze ans, Sim vit arriver dans la grange pourrie d'Adan une énorme Mercedes à bord de laquelle on l'invita. Le Senor Miguel le regarda droit dans les yeux, lui sourit et lui parla de l'énorme somme qu'il avait à lui proposer pour un petit boulot très facile pour lui. Le Senor Miguel jeta également sur les genoux de Sim une liasse de dollars plus grosse que tout ce que Sim avait vu jusque là et il fut très heureux d'accepter l'offre d'emploi du Senor Miguel.

III Stairway to Heaven

Sous la direction du Senor Miguel, les évènements prirent une tournure différente. Il était hors de question de veiller, aussi longtemps soit il, sur un malheureux millier de plants dans une grange moisie. Le Senor Miguel gérait une organisation d'échelle internationale et les infrastructures étaient à l'échelle. Embarqué sans plus d'hésitations dans un vieux coucou qui ne franchissait chaque kilomètre qu'avec une bonne centaine de prières, le gamin du Texas atterrit quelque part dans les lointains plateaux colombiens, qui abritaient des hectares et des hectares de plantations. Là, Slim apprit. Encadré en permanence par deux individus peu recommandables à la gâchette facile (précaution superflue, il était peu probable que le gosse risque sa vie en traversant des milliers de kilomètres de jungle inhospitalière pour fuir des milliers de dollars), il découvrit peu à peu sa mutation. Grâce à cette école unique en son genre, il parvint à créer des plants particuliers, résistants et particulièrement prolifiques.

Plusieurs années s'écoulèrent, au rythme monotone des récoltes parfois entrecoupés d'alertes. Les militaires tentaient par moment une incursion pour détruire quelques hectares, sans beaucoup plus d'effet. Mais le senor Miguel se moquait bien de perdre quelques milliers de kilos, il voulait surtout préserver son petit prodige à la main verte qui valait infiniment plus. Pour Sim, ce fut une longue et ennuyeuse évolution. Il n'y avait guère que de pauvres paysans qui bredouillaient lorsqu'il leur adressait la parole, un bar miteux dans un village encore plus pourri que son trou du Texas (!), quelques prostituées trop laides pour l'intéresser réellement et surtout un ennui omniprésent, même après avoir assimilé des encyclopédies entières de botanique. Passées les premières années, la surprise de faire pousser un cactus sur la neige d'un sommet et la découverte de divers psychotropes agréables, Sim s'ennuyait. Il faisait pousser de la coca, encore de la coca, toujours plus de coca et encore de la coca.

Par chance, les millions de tonnes de coca d'excellente qualité finirent par interpeller bien pire qu'une bande de flics des stups, de militaires mandatés par la DEA ou encore des mercenaires un peu trop gourmands.

IV La mère patrie.


Si le Senor Miguel était parvenu à tenir ses rivaux narcotraficante à distance, généralement à grand renfort de coup de scie, de litres d'essence et de pneux usagés, il fallait bien davantage pour effrayer Dimitry Yessourtovich. Il existait bien des organisations criminelles dans le monde, mais nulle n'était plus violente que les troupes de Dimitry, même selon les critères russes. Aussi la rencontre des deux empires du crime fit elle long feu. Les forces paramilitaires de Dimitry débarquèrent à grand renfort d'hélicoptères et de véhicules blindés sur les malheureux sicaros du Senor qui ripostèrent une demie seconde avant de se disperser. Dimitry rentra en personne dans la villa de Miguel et lui régla son compte avec son arme favorite, la scie sauteuse. Puis, il crama la baraque. Et les champs environnants. Et la vallée environnante. Et soixante dix huit millions de plants de coca. Et un nombre incalculable de paysans. Lorsque ses avions eurent terminé leurs passages au napalm, Dimitry remonta à bord de son hélicoptère, fixa d'un œil mauvais le pauvre texan de dix sept ans recroquevillé sur le siège en face de lui et dégaina le flingue le plus massif que Sim ait jamais vu, même pour un redneck. Il ne fut que trop heureux d'accepter l'aimable proposition de Dimitry.

C'est ainsi que notre héros devint un engrais vivant pour les propres cultures de Dimitry, lequel dégagea un chiffre d'affaire records à la première année d'exploitation de ses champs de pavot sous serre en Sibérie. Et personne ne vint déranger Dimitry, parce que personne n'avait la puissance de feu nécessaire. Mais surtout, le russe prit soin de Sim. Loin de le considérer comme un simple larbin, il lui accorda plus d'argent que nécessaire et également, luxe suprême, des jours de congé. Le tout sans humanisme, mais simplement pour augmenter la productivité de Sim. C'était un calcul simple, une plante entretenue poussait mieux. Sim fut donc libre de faire ce que bon lui semblait de ses vacances, comme monter dans un avion pour Moscou, y vendre sa came, s'accoupler avec diverses poupées de silicone, se battre en boite de nuit, fuir les coups de machette des proxénètes du coin et plein d'autres choses normales pour un adolescent de son âge.

V Le début du début.

Toutes les bonnes choses avaient une fin néanmoins. Personne n'osait s'attaquer à Dimitry sinon ses propres hommes, formés par Dimitry et donc foutrement plus méchants que ce dernier car beaucoup plus avides de pouvoir que le chef en place... S'en suivit une sale histoire où les flics ripoux vinrent se mêler aux mercenaires cokés avec intervention de quelques politiciens hauts placés et autres joyeusetés. L'affaire prit une telle ampleur que les journaux titrèrent bientôt des formules accrocheuses telles que "Pire que les Allemands en 1941, les dealers en 2052 !" et autres formules chocs qui entrainèrent une intervention de l'armée sur les bases des trafiquants. En d'autres termes, alors que la situation dégénérait joyeusement, Sim prit la poudre d'escampette.

A vingt quatre ans, dont la plupart passées en compagnies de trafiquants au mieux immondes, Sim avait mûri vite. L'adolescent taciturne s'était rapidement mué en un sale type taciturne, un survivant qui mit à profit ses connaissances du milieu pour en sortir AUSSI VITE QUE POSSIBLE. Bien évidemment, une partie de ses anciennes connaissances en profitèrent pour lui coller la charmante étiquette de balance, davantage pour trouver un bouc émissaire à leurs malheurs qu'en cherchant réellement à savoir ce qu'il en était. Sim reçut donc force menaces de morts et autres propositions scabreuses dont la plupart impliquaient des outils rouillées, sa génitrice et une génératrice électrique, voire quelques animaux. Il réfléchit rapidement, exclut les destinations où les diverses mafias étaient fortement implantées, chercha les organismes capables de le protéger sans l'inculper immédiatement sitôt reconnu et décida donc de s'orienter vers la Confrérie Moderne, qui avait l'avantage d'accueillir les mutants défavorisés sans trop poser de questions, si il en croyait ses diverses informations. Avec un peu de chance, ses talents en botanique suffiraient à le mettre à l'abri quelques années, le temps que tout ça se tasse.

Caractère : Sim est un sale type. Des années d'errances plus ou moins légales en compagnie de personnages plus ou moins aimables, plus ou moins dangereux et une enfance loin d'être facile ont aisément modulé le jeune homme en un individu au mieux inquiétant, au pire totalement flingué. Égoïste au possible, Sim est une ordure. Une fille ? Il la drogue. Un mec ? Il le cogne. Un pauvre ? Il le frappe. Un riche ? Il le vole. Il en tire un plaisir malsain autant qu'un bénéfice matériel. Et si vous pensez qu'il est du genre à voler sa sucette à un enfant, détrompez vous. Il est plutôt du genre à lui casser le bras pour ensuite piétiner sa sucette devant le malheureux.

Bien que capable de se lier d'amitié avec des gens qui lui veulent du bien (et les belles plantes, aussi), le jeune mutant préfère amplement la compagnie de ses plantes, jouir des plaisirs simples de la vie comme marcher pieds nus sur une terre humide, lézarder au soleil et accélérer une photosynthèse. Et se fabriquer soi même toutes sortes de substances amusantes et récréatives.

Ambitions : Mec, la planète sera recouverte de mes ptites chéries !

Vous, derrière votre écran :

C'est Elaine, vous emballez pas.

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Nop !