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[Fiche] William Grant

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AuteurMessage
William Grant

Type Alpha

Type Alpha

William Grant

Alias : Speed
Race : Mutant
Clan : Indépendant / Le Fil
Age du perso : 21 ans
Profession : Livreur chez Amazon, serveur à mi-temps.
Affinités : Personne. Tout le monde. Enfin ça dépend. Bouges, j'ai pas le temps....
Points XP : 200


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Super Vitesse
Type: Alpha
Niveau: 1

MessageSujet: [Fiche] William Grant [Fiche] William Grant EmptySam 17 Mai 2014 - 4:08

Prénom et nom : William Jay Grant

Surnom : Speed. Mais rien ne vous empêche de l'appeler Will.

Âge : 11 mars 2031. Il a 21 ans.

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non / Non plus.

Origine : Né aux Etats-Unis, il a grandi au Canada et vit actuellement à Toronto.

Clan : Indépendant / Le Fil. Moralement, il serait plutôt rattaché à l'Institut (duquel il se sent proche). Il a toutefois déjà coopéré avec la Confrérie, pour quelques livraisons ou évacuations (vu qu'ils sont les plus proches de son lieu de résidence).

Pouvoir : Super vitesse : William est capable de se déplacer et de réagir à une vitesse proprement stupéfiante, ce qui lui permet de se déplacer à la verticale voir même de courir sur l'eau. A force d'entraînement, sa peau est devenue plus résistante à la friction et aux petites coupures, afin de supporter la pression des grandes vitesses. Vous voyez la corne que vous avez sous le talon ? Eh bien c'est à peu près pareil sur tout son corps. Mais ne vous en faîtes pas, il a quant même la peau douce, ça ne l'empêche pas d'être blessé normalement (résistant à la friction, mesdames...).
Son métabolisme est plus rapide que la normale.
Avantages: Il guérit de ses blessures légèrement plus rapidement qu'un individu lambda. Par exemple, une fracture propre (donc pas ouverte, hein) du poignet guérit en une semaine, et son système produit rapidement des anticorps contre les infections. Bien évidemment, s'il se fait arracher le bras ou la jambe, c'est tant pis, il ne pourra pas la faire repousser, et ce pouvoir ne l'immunise pas non plus à la douleur.
De même, son temps de réaction et de réflexion est bien plus fulgurant que la normale.
Inconvénients : Cela le contraint à manger énormément (VRAIMENT énormément) et à dormir beaucoup, pour palier à la dépense en énergie. De même, il doit se méfier de la contrainte de la vitesse d'évasion (la vitesse théorique minimale impartie à un objet nécessaire pour que celui-ci échappe à l'attraction d'un champ de gravité) afin de ne pas partir dans le cosmos...

Concernant le combat, 3 facteurs déterminent les dégâts lors d'un impact : La solidité des deux corps, leur masse, et leur vitesse. Je vous laisse en tirer vos conclusions concernant deux objets de résistance égale (mettons, votre tête et son poing), sachant que la masse relative augmente selon la vitesse...

[Edit]: Il faut bien différencier la vitesse de croisière et la vitesse de pointe.
La vitesse de croisière est l'allure maximale que Will peut maintenir le plus longtemps sans s'épuiser outre mesure, sans puiser dans ses réserves. En temps normal et s'il est en pleine possession de ses moyens, il peut la maintenir pendant environ deux heures (si si, c'est un sportif accompli).
La vitesse de pointe est le maximum qu'il puisse atteindre, en donnant tout ce qu'il a, et qu'il ne peut tenir qu'une dizaine de seconde tout au plus (la seule exception étant un gros pic d'adrénaline provoqué par une peur ou une colère extrême, qui lui permet un sprint de 30 secondes).

Par exemple : William sprint dès le départ, et s'arrête au bout de dix secondes : Il se retrouvera physiquement aussi fatigué qu'un sprinteur après un 100m (mais devra manger beaucoup plus pour ne pas tomber dans les pommes, évidemment).
Autre exemple : William décolle, court pendant deux heures à sa vitesse de croisière et s'arrête : Son niveau de fatigue sera équivalent à celui d'un marathonien après sa course. Il est essoufflé et a les jambes qui tremblent un peu, mais peut repartir après quelques minutes de repos et un encas bien bien bien copieux.
Dernier exemple: William décolle, court pendant une heure cinquante-neuf minutes et 50 secondes à vitesse de croisière, et sprint les dix secondes pour arriver plus vite : Il est lessivé, à bout de souffle et au bord de la syncope. Il a des taches noires et rouges devant les yeux, les jambes flageolantes et il doit se reposer un très long moment avant de retrouver assez de force pour repartir.

S'il pousse au delà de sa limite d'endurance pour sa vitesse de croisière, non seulement il souffre d'hypoglycémie et de déshydratation grave, mais ses muscles le feront souffrir le martyr et l'immobiliseront pour un nombre d'heures proportionnel à l'effort fournit. S'il tire sur la corde en restant en vitesse de sprint plus de quinze secondes, sa température monte à plus de cent degrés, ce qui lui est fatal. Plus probablement, les crampes l'assaillent ou il perd connaissance, et il est bon pour un accident de la route, sans voiture...

Et bien évidemment, même s'il peut sembler imbattable, je rappelle tout de même qu'il ne peut pas donner tout le temps sa pleine puissance. Dans un lieu plus encombré, disons, qu'une moitié de route entièrement dégagée, il n'a tout simplement pas la place d'accélérer au delà de quelques mètres par seconde (même s'il réagit toujours aussi vite).


Niveaux:

Publiquement Il ne porte aucune stigmate visible. Et d'ailleurs, pour le voir utiliser son pouvoir, il faut vraiment se lever tôt... Cependant, vu sa façon d'être et le fait qu'il n'a honte de rien, on peut se douter...

Aptitudes : C'est un touche à tout bourré de talent. Il peut réparer un grille-pain sans prendre le jus, changer une roue, recoudre ses vêtements... Cela va peut être vous sembler idiot, mais il n'a pas le permis de conduire. Parce qu'il n'en a pas besoin, tout simplement. Il faudra qu'il le passe à l'occasion...
Il se débrouille sur un ordinateur, mais sans faire de miracles. De toutes façons, l'informatique est trop lente pour lui. Et puis il ne s'en sert que pour jouer, alors bon... Il est loin d'être bête, mais sa fainéantise crasse et son manque d'intérêt font qu'il n'était pas spécialement brillant à l'école, et a pas mal triché pour passer ses diplômes (sous le seuil radar, naturellement). Il s'est cependant replongé dans ses cours de physique et de biologie récemment, afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de son pouvoir.
Puisqu'il a pas mal voyagé au Canada, il a des notions solides en Français (Vive le Québec libre!!)
Il a une très bonne mémoire géographique, et sait s'orienter en pleine nature ou en pleine nuit.

Il pratique le combat de rue, dans sa forme la plus artisanale. Plus jeune, il a collecté pas mal de bleus et appris à encaisser autant qu'il donne. Depuis la découverte de sa mutation, vu qu'il a des réflexes digne d'un combattant chevronné, il rechigne de moins en moins à aller au contact. Il peut frapper son adversaire juste après que celui-ci ait donné un coup, donc à un moment où il ne s'attend pas à subir l'impact. Sur le tout venant, c'est assez dévastateur.
Depuis la mort de sa mère, il s'est tout de même assagi...

Description physique : Plutôt grand, fin mais bien charpenté (1m87, 80 kg), les cheveux d'un brun clair toujours ébouriffés à cause de la vitesse. Un visage anguleux mais agréable, des yeux bleus sombres, presque marrons. L'avantage indéniable de sa mutation, c'est qu'il lui est théoriquement impossible de prendre la moindre once de graisse. Ses muscles, sans être particulièrement impressionnants, sont néanmoins très dessinés et apparents, et ses "tablettes de chocolat" font se pâmer les filles et fulminer les mecs de jalousie.

Signes particuliers : Il rigole tout le temps, a toujours aux lèvres ce fin sourire qu'on peut prendre pour de l'arrogance. Et c'est normal, puisque c'est tout à fait ça. Il s'habille plutôt décontracté, et semble en permanence monté sur ressorts (sauf le matin. Il n'est vraiment pas du matin).
Lorsqu'il est en mission pour le Fil, il porte des lunettes de pilote pour perturber les logiciels de reconnaissance faciale, et des baskets à semelles renforcées (sacré budget, chez lui, les baskets. Il les bousille plus vite qu'une rock-star défonce sa piaule d'hôtel).

Histoire :

(Si une musique devait définir cette partie, ce serait celle-là... )

Il y a longtemps, dans la petite province de Des Moines, Iowa (Etats-Unis d'Amérique), naissait une petite fille que ses parents en bons américains prénommeraient Tiffany Darnel. Comme de bons américains, ils l'élevèrent dans une petite banlieue tranquille. Et comme de bons américains, ils flippèrent correctement quant la petite fille leur prédit la mort de sa grand-mère, au jour et à l'heure près, avec une semaine d'avance.

La petite, qui se plaignait de fréquents cauchemars, leur avait déjà fait le coup plusieurs fois. Elle leur avait prédit l'accident de voiture de tonton James, mais ce n'était pas étonnant, vu qu'il picolait comme un trou. Elle leur avait prédit que Jango se ferait écraser par une voiture, mais comme cet idiot de labrador passait son temps à jouer sur la route, ils ne l'avaient pas prise au sérieux. Mais là, elle avait carrément prévu les dernières paroles de la grand-mère. Car Tiffany était une mutante... Alors comme de bons américains, puisqu'ils ne comprenait rien, ils l'ont fait interner. Elle avait 14 ans.

Tiffany Darnel cessa de se plaindre de ses cauchemars, jurant ses grands dieux qu'elle était guérie, se conditionnant elle-même pour ne plus rêver. Personne n'avait compris qu'elle était mutante puisque, cliniquement parlant, ses symptômes n'avaient rien de différent d'une schizophrénie standard. Elle sortit de l'hôpital un an plus tard. Elle travailla dur et décrocha une bourse pour étudier à Seattle. A 20 ans, elle rencontra un étudiant en dernière année d'ingénierie du nom de Thomas Grant. Ils tombèrent éperdument amoureux. Ils se marièrent en été. La cérémonie fut grandiose.
Bien vite, le couple finit par attendre un heureux évènement. Tiffany laissa donc tomber ses études, pour se consacrer au bébé qui allait arriver le jour de ses 23 ans...

Ainsi s'achève la partie où tout va bien.


(Si une musique devait décrire cette partie, ce serait celle-ci...)

La grossesse de Tiffany Grant se passa relativement bien, jusqu'au sixième mois. Un jour... c'était la nuit d'ailleurs... un cauchemar. Violent, puissant, dévastateur, horrible : Des morts par centaines dans les rues de Boston, du sang coulant par hectolitres sur les rues goudronnées, les éléments déchaînés entre les bâtiments. Réveillée en hurlant, trempée de sueur. Le tout suivi d'un migraine atroce et de vomissements incontrôlés. Car on dit qu'on rencontre toujours sa destinée, et souvent par les chemins qu'on a prit pour l'éviter. Les flashs étaient revenus. Et cette fois, c'était sa propre mort qu'elle contemplait chaque soir. Elle avait beau clamer le danger à son mari, celui-ci ne la croyait pas.

Elle accoucha douloureusement le 11 mars 2031 à 9h26 du matin, trois mois après la pire tragédie qu'ait connu l'Amérique depuis 2001. Tiffany refusa la proposition du vaccin, la dernière nouveauté du gouvernement. Il n'en était pas question. Le médecin ne dit rien, mais nota tout de même cela dans ses registres...
Le petit garçon faisait le bonheur de ses parents, même en les empêchant de faire des nuits complètes. De toutes façons, Tiffany ne dormit plus jamais plus de 4h d'affilée. Ses visions se faisaient de plus en plus dures. Et la veille du premier anniversaire de William, elle eut la pire vision de sa vie : Des soldats, en grand nombre, dirigés par un individu sinistre en armure, débarquant dans leur petit appartement, tuant son mari, son fils, elle-même. Encore une fois, son mari ne la crût pas, mettant ça sur le compte de sa santé précaire et sur la peur qu'il arrive quelque chose à leur enfant. Comment faire comprendre qu'elle voyait l'avenir ?

C'est simple, elle ne le fit pas.

Elle envisagea, une seconde, de s'enfuir en laissant le brave Thomas derrière. Elle fut aussitôt assaillie d'une vision : Son mari mort, criblé de balles. Et elle, dans un train, avec son fils sous le bras. L'instinct maternel fut le plus fort.
Ce soir là, la mort dans l'âme, elle s'enfuit, emportant le petit William avec elle, laissant un mot paniqué pour enjoindre son homme à fuir le plus loin et le plus vite possible.
Dès qu'elle fut dans le train, elle contacta le Fil, pour qu'il l'aide à passer la frontière.
Plus jamais elle ne rêva de Thomas Grant.
Et William oublia jusqu'au visage de son père.


Et ainsi se termine le chapitre de la prime jeunesse de William.

(Si une musique devait décrire la jeunesse de William, celle-là ne serait pas trop mal. Au moins, ça fait une bonne bande son...)

"La perte d'un époux ne va pas sans soupirs:
On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.
"
la Jeune Veuve, Jean de La Fontaine

Eh ben sauf votre respect, m'sieur de la (femme) Fontaine, tu fais chier à avoir raison comme ça. Ma maman, elle s'est jamais remis d'avoir quitté papa comme ça. Alors elle a beaucoup voyagé à travers les plaines et les villes. Mais c'est vrai, elle pleurait souvent, et se consolait plus souvent encore. Le moindre gros dur qui passait, elle se jetait à son cou. Alors on vivotait, à gauche, à droite, au milieu. C'était des cons, la plupart du temps. Alors je leur faisait la vie impossible. Faut dire que j'était hyperactif. Même bourré de médocs, j'était une vraie tornade. C'est p'tet pour ça que m'man n'est jamais resté avec un de ces nazes plus de quelques semaines. Tant pis pour eux, tant mieux pour moi. On avait pas besoin d'eux.

J'ai suivi les cours comme j'ai put. Pas facile quant on change de ville tout les ans. Maman disait que si on restait trop longtemps au même endroit, des méchants pouvaient nous retrouver. Qu'est-ce que tu veux répondre à ça quant tu as 8 ans ?
Le plus dur, ça a été le Québec. Sans déconner, le français, c'est une langue à vous arracher le mâchoire. M'enfin, je m'y suis fait, j'suis pas la moitié d'un débile non plus. Bon d'accord, j'était surtout bon en sport. Surtout à la course, en fait. J'ai pas souvenir d'en avoir jamais perdu une seule, d'ailleurs.

Ah mais c'est vrai, c'est parce que je suis un mutant, comme maman, il paraît. Je m'en suis rendu compte à 15 ans. J'avais déjà des doutes, mais ce jour là, les choses se sont accélérées... littéralement.
Déjà, j'ai raté le bus. Alors je lui ai couru après... et je me suis retrouvé tête la première dans une poubelle, à l'autre bout de la rue. En arrivant au lycée, coup de stress ! Je m'était pris la tête avec le capitaine de l'équipe de hockey la veille, un vrai monstre, bête comme ses pieds. Il voulait crâner devant les nanas, c'est logique. Sauf que j'me suis pas laissé faire, devines. Et là, il m'attendait avec trois de ses collègues.  Il a tenté de me frapper... et le temps a comme ralentit. C'était dingue. Je le voyais bouger, mais ... enfin au ralentit quoi ! J'ai évité ses gnons, il s'est affalé par terre tout seul, comme un grand. J'ai rigolé. Il s'est relevé... et j'ai perdu connaissance. j'me suis réveillé à l'infirmerie. Crise d'hypoglycémie. C'te misère...

Quant j'ai raconté ça à maman, elle a d'abord pleuré... puis elle s'est ressaisie. Elle m'a dit qu'elle l'avait prédit. Puis elle m'a raconté ce qui est arrivé à mon père. Mon vrai père, ce crétin. Elle m'a fait juré de ne pas utiliser mes capacités en public, ne pas me faire remarquer, parce que ça allait attirer les chasseurs de mutants.

Sauf qu'à 15 ans, ce que te dit ta vieille, surtout quant t'as passé ta vie à cavaler et que t'as jamais vu l'ombre de la queue d'un humanoïde, ben tu t'en tamponne la nouille avec une pelle. Mais bon, pour lui faire plaisir, j'me suis retenu. Aussi longtemps que j'ai pu, je vous jure... environ 6 semaines.

Oh c'était des conneries d'ados. Faire danser quatre filles en même temps, mettre des punaises sur les chaises des profs une seconde avant qu'ils s'asseyent, dévaliser les vestiaires pour se faire de l'argent de poche, cacher une souris morte dans le casier de la principale, piquer des bombecs au supermarché... Ah, c'était le bon temps. C'était la vie à Vancouver...

Et pile le jour où je termine mon Bac...
J'avais éteint mon portable, pas qu'il sonne pendant l'épreuve, ce noeud. Je le rallume. Elle m'avait laissé un message. 17h45.

(la musique qui convient le mieux ici, c'est celle-là. Sa préférée...)

"Vous avez DEUX nouveaux messages...

-Message reçu, aujourd'hui, à 16h54
:

Will... Mon fils...  William Jay Grant... "(elle pleurait) "Je ne sais même pas par où commencer... Comment te dire que tu as illuminé ma vie, que tu as été mon plus grand bonheur ces dix-huit dernières années ?... Je ne peux pas... S'il y a bien une chose qui me crève le coeur, c'est de te dire que je ne serai pas là quant tu rentreras... Que je ne te serrerai plus jamais dans mes bras... Je ne te dirai plus jamais de ranger ta chambre, ou de ne pas rentrer trop tard... Je profite de ma malédiction pour te dire au revoir... Tout le monde doit mourir un jour, tu sais... Et mon heure est arrivée... Je veux que tu me promettes quelque chose, d'accord ? Ne laisses jamais ton don devenir une malédiction. Ne laisse jamais ce monde te dire comment tu dois penser, ou agir, ou aimer, ou... Ne fais pas comme moi okay ? Ne gaspilles pas ton potentiel, ne laisses pas la haine prendre le dessus, quoi qu'il arrive...
Tu vas devoir quitter la maison... Ne ralentis pas, d'accord ?... Prends soin de toi, mon chéri...
Et si jamais je te vois te pointer là-haut avant au moins une cinquantaine d'année, je te botterai les fesses pour l'éternité, t'as compris ?!?...
Je resterai toujours prêt de toi... à jamais...
...
Je t'aime...
"

17h49

Le message est à peine terminé que je me précipite. Ce soir là, j'ai couru. Plus vite que jamais. Effectivement, elle n'était pas à la maison. Je l'appelle, je la hurle. Pas de réponse. Je fais le tour des pièces en un battement de paupière. Personne. J'entend une voix dans ma poche...

"-..ourd'hui, à 17h37:

Bonjour Mr. Grant, ici le docteur Stinson, du Vancouver General Hospital... (silence gêné, respiration retenue)... J'ai le regret de vous annoncer que votre mère, Tiffany Grant, née Darnel, a été retrouvée inanimée et gravement blessée aujourd'hui aux alentours de 17h, devant une épicerie de la 39ème Rue. Les secours se sont rendus sur place aussi vite que possible. Son état était déjà critique, elle souffrait visiblement d'une importante hémorragie interne, et a été conduite ici d'urgence. Malheureusement, son coeur s'est arrêté à 17h15, et malgré les efforts des équipes de réanimation, elle... Je suis désolé de vous apprendre qu'elle est décédée durant le trajet... Des témoins disent avoir repéré un individu de grande taille, armé d'une arme de type militaire, et l'enquête est en cours...

Vous pourrez venir récupérer ses affaires personnelles à l'accueil, dès que vous ...
"

Je n'écoute déjà plus...
Des bruits derrière moi... une silhouette ... Quatre hommes... Deux dedans... et deux de plus dehors...
Je regarde la photo sur la table basse.
Elle et moi, pour mes 11 ans. Avec un mot, de sa main. Cours.
Je cours. D'ordinaire, les bords sont flous. Là, c'est tout le paysage qui est brouillé. Y'a maldonne. C'est pas sur moi qu'il pleut. C'est sur mes yeux.
Je cours à m'en arracher les poumons. J'ai de l'acide dans les veines. Mes jambes me brûlent. Je saigne du nez. J'ai mal. Mais je continue à courir. J'arrête de compter les secondes.
J'arrive dans un coin paumé, au bord du St-Laurent.
Je hurle.
Je m'assoit.
Je pleure...


Et c'est ainsi que ce termine la jeunesse de William Grant.

(Si une musique décrivait William, celle-ci serait particulièrement pertinente.)

Il n'y a pas si longtemps... dans la petite ville de Toronto, au Canada....

Je m'étire dans la lumière du matin qui perce à travers les volets. Hmm, ce rêve à la con... Oh tiens, ça bouge à côté de moi. J'explore les formes étranges qui remuent sous mes draps. Ma main rencontre une fesse, chaude, charnue, comme je les aime. Sa propriétaire gémit doucement en se réveillant.

Oh putain ! Urgence !

Je file dans la salle de bain, attrape ma brosse à dents, me savonne les ratiches et la langue, en détail, me rince la bouche avec le verre d'eau déjà plein, et retourne sous la couette. Ce qui me prend moins de deux secondes. Juste à temps. L'absolue bombasse qui se retourne et me sourit ne s'est aperçu de rien.

"Bonjour vous... tu as un sourire d'ange quant tu dors, tu le sais ça ?"

Et boum ! l'haleine fraîche en plein dans le nez !

"Hmmm.... Mais dis, tu t'es lavé les dents ?

Oui bien sûr... Hier soir avant d'aller me coucher..."

Te dire si ça l'impressionne, elle qui se sent la bouche pâteuse et des relents de rat crevé derrière les amygdales... Elle sourit sans respirer, se lève, me dit qu'elle va aller se rafraîchir. Je perd mon regard sur son merveilleux pétard qui, si on lui présentait, ferait que sa sainteté le pape tirerait un gros doigt à son voeux de célibat s'il était pas déjà occupé à traumatiser les enfants de coeur de la chapelle Sixtine. Encore une journée au paradis...

Sauf que le téléphone est pas d'accord sur ce point.

"Yellow...
-Salut Grant. T'es debout ?
-Salut Dona, mon p'tit sandwich... Non, j'suis pas levé, mais c'est gentil de demander...
-Alors sautes dans tes fringues, j'ai besoin de ton aide pour une évacuation. Il s'agit d'...
-Attends attends, je t'arrête tout de suite : c'est un homme ou une femme ?
-Quoi ? Quelle importance ?
-C'est capital.
-C'est un jeune garçon, environ huit ans, qui aurait besoin de..."

C'est le moment que choisit la sulfureuse créature pour revenir de la salle de bain, vêtue en tout et pour tout de sa toison pubienne, et de se coller contre moi.

-"C'est non.
-Quoi ?!?
-Nope, Niet, Nein, NoN, No way, si tu préfères. Je suis sur un dossier qui réclame toute mon attention, là...
-T'es sérieux ?
-Yep.
-Tu vas le laisser dans la merde ?
-Rien à foutre.
-...
-...
-T'es vraiment le dernier des salopards, William Jay Grant.
-Dona, Dona... mon cher p'tit coeur de mes très chères deux, exquis résidu de charognasse, si je te disait que le salopard susnommé a assez mal digéré la dernière course poursuite avec les humanoïdes et leurs foutues bécanes de compète, en particulier le moment où tu m'a dit de me démerder tout seul because tu n'arrivais pas à joindre cette magnifique connasse de confrériste parce qu'elle dormait, et que j'en ait classe de me faire des marathons entre les frontières pour tes beaux yeux de vache à lait, ça te vas mieux ?"
-...
-...
-Salle con...
-A tes souhaits."

J'évacue le portable sans ménagement, et recentre mon attention là où elle doit être. C'est des réveils comme je les aime, ça ! Tout commence plutôt bien, tout les voyants sont au vert... Sauf que la belle a la mauvaise idée de parler entre deux gémissements...

-Hmm... Mais dis (gag de répétition, humour...), tu m'avais pas dit que tu travaillait ce matin ?"

Pas conne, cette conne. Oui, je suis sensé attaquer les livraisons à 8 heures. Il est 10h passées.
Je saute dans mes fringues, m'habille aussi vite que vous pouvez, mais moins que je pourrai si elle ne me regardait pas. Juste le temps de ramasser mon portable, et de lancer par dessus mon épaule :

-"Désolé je dois y aller. Fais comme chez toi, y'a... de l'eau au robinet..."

Et je claque la porte.
Je fonce à travers les rues, je slalome entre les voitures, je chipe un hot-dog des mains d'un cadre moyen en passant, et en un peu moins de temps que pas longtemps, j'arrive devant  les bureaux d'Amazon, prêt à justifier mon énième retard.

Fermé.
Ben oui, on est dimanche.
Crétin de moi. Bien sûr que je lui ai dit que je bossai aujourd'hui. C'était pour qu'elle squatte pas mon appart' toute la journée, en me faisant des papouilles, m'appelant "mon chéri", et surtout, pas qu'elle se sente tomber en amour, cette cruche... Qui est le plus idiot des deux, pour le coup ? L'idiot, ou celui qui l'écoute ?

(Parce que des fois, quant faut y aller, faut y aller. )

J'exhale ma lassitude. Je lève les yeux au ciel. L'appel du devoir, hein maman ? Ne pas gaspiller mon don, c'est ça ? Je sais même pas pourquoi je continue à t'écouter, t'es morte alors que tu voyais l'avenir... C'est bête à en pleurer, tu trouves pas ? Ben merde alors, j'en pleure... Allez Will, ressaisis-toi...

T'as de la chance, m'man. Tu m'a bien élevé.
Je vis libre. Je n'ai pas de haine envers l'humanité.
Juste du dégoût envers ceux qui s'acharnent à ne voir que les différences, sans se préoccuper des points communs. Ceux qui t'ont tué. Qui ont tué papa...

Je veux pas éradiquer l'humanité pour la simple raison que des individus ont fait des conneries. Ce serait aussi bête et méchant qu'eux. Non... Mais si je peux leur faire payer, à ses ordures, je vais pas me gêner.
Je tiens toujours mes promesses.

Je compose le n° de Dona.

"-. Vas te faire...
- Atteeeeeeeends !! Je vais le faire, j'ai pu me libérer.
-Pardon ?
-Me fais pas répéter, t'as bien entendu.
-Entendu, ça oui. Mais j'y crois pas...
-Bon, ben si t'as pas besoin de moi...
-Okay, okay !! Le garçon devrait arriver dans deux heures à la gare de Rochester, dans le comté de Munroe, de l'autre côté du lac Ontario..."

Je réfléchis. Une seconde.

"-Ouais, je vois où c'est... C'est à 280 kilomètres si ma mémoire est bonne... Tu peux me dire à quoi il ressemble ?
-Je t'envoie sa photo... Tu veux vraiment tenter le coup ?
-...Okay ça va, il a pas l'air trop gros... dis lui de s'habiller chaudement et de se tenir prêt, je le récupère au vol et j'ai horreur d'attendre.
-Will, les autorités Américaines ont doublés leurs effectifs, toutes les routes sont surveillées de Buffalo à Olcott... C'est très risqué, et c'est loin...
-Des clous ! Tu me prends pour un débutant ou quoi ? J'vais passer par le lac, c'est quasiment de la ligne droite à partir d'ici... Ciao bella, j'ai du boulot..."

Elle n'entend qu'un souffle d'air qui grésille dans le combiné avant le clic qui termine notre conversation. Moi, je me tiens sur les berges du lac. J'ai mis ma tenue des grands jours, baskets à semelles renforcées. Quelques navettes patrouillent sur les eaux tranquilles. Je pouffe. Franchement, même avec un passager, si elles peuvent nous rattraper, elles méritent de nous avoir.

Je recule.

On m'appelle Speed.
Je ne fuis pas.
Je prend de l'élan.

"ROCK'N'ROOOOOOOOOOOLL !!!!"

Et comme dirait le veau
J'y go !!!

Caractère : Impulsif, déconneur. Impatient, il ne supporte pas de n'avoir rien à faire et de devoir attendre (et dieu sait que vu la lenteur des gens, il doit prendre son mal en patience). Indépendant, il ne supporte pas cette morale bien pensante, la passivité du grouillot lambda abruti par son holonet et son téléviseur, le mouton qui ne connait que son pré et qui est bien content de se faire tondre pourvu qu'on le laisse brouter tranquille. Arrogant jusqu'au bout des ongles, il sait de quoi il est capable, et n'hésitera pas à provoquer un pochetron, un gangster ou un motard s'il se fait renverser de la bière dessus, et une petite baston de bar (truquée par sa vitesse) n'est jamais de refus.
Il ne méprise pas vraiment les humains. Disons simplement que tout ce qui ne sort pas un peu de l'ordinaire l'ennuie profondément (en dehors des filles, qu'il collectionne presque comme des trophées). Oui, voilà : L'ennui. Il vit à 200 à l'heure. Alors forcément, s'il ne s'occupe pas, il s'ennuie à mourir. C'est pour ça qu'il cumule deux boulots, plus ses activités avec le Fil (enfin, c'est surtout pour cumuler les salaires afin d'amortir son budget fringues/bouffe). Le plus dur c'est d'avoir son quota d'heures de sommeil...
Il est aussi atteint du syndrome dit de la "moralité à géométrie variable spontanée", à savoir qu'il révise ses jugements selon la situation. Par exemple, il est contre le meurtre et la torture. Mais s'il choppe un mec en train d'essayer de violer une fille... je vous garantis pas qu'il se retiendra de le traîner à 300 km/h sur le bitume...

Ambitions : La liberté, c'est le maître mot ! Son rêve ? Voyager autour du monde, rencontrer des gens, se faire sa propre idée de l'humanité, aller suffisamment vite pour qu'aucune barrière ou frontière ne puisse le contraindre à passer sa vie au même endroit.


Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 22 ans
Votre addiction au net (en h/jour face ) : Du lever au coucher du soleil. Puis l'inverse.
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Le coup de fil à un ami
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : L'appel du devoir ?
Est-ce votre dernier mot ? : Pour l'instant....

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Yes, of course !

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Dernière édition par William Grant le Mar 20 Mai 2014 - 22:50, édité 9 fois
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