[Salle des machines] The End Of All Hope ? (Jack, Virginie )

Pouvoir · PNJ

Les films montraient généralement des héros sans peur face à des machines infernales qu’ils désactivaient en tapant ou tirant un peu partout sur les tuyaux qui dépassaient. En général, le résultat était particulièrement jouissif, avec force jets de vapeurs et explosions dont l’ampleur dépendait du budget disponible… Dans la réalité, détruire tout ce qui passait était la meilleure solution pour finir coupée en deux par un ventilateur désaxé ou tout simplement carbonisée par un jet de plasma brûlant en provenance du tuyau qu’on avait très intelligemment brisé en deux.

En humanoïde intelligente, Jessie avait donc commencé par éliminer le seul mécanicien encore présent avant de s’attaquer au panneau de contrôle, tapotant sur l’écran tactile avec une dextérité impressionnante. Jack put ainsi apercevoir du bout de son couloir les tuyaux de la salle des machines cesser de vibrer, les réacteurs perdre de leur éclat et surtout les mots rouges vifs qui s’affichèrent sur l’écran principal.

ALERTE : POUSSEE INSUFFISANTE POUR MAINTENIR PLATE FORME EN ALTITUDE.

ACTIVATION REACTEUR DE SECOURS ECHOUEE

MODE MANUEL OPERATIONNEL - ACTIVATION IMPERATIVE

10 000 METRES AVANT IMPACT

Pour ajouter au dramatique de la situation, une alarme spécialement étudiée pour être la plus désagréable possible se mit à mugir. Jessie restait indifférente au vacarme ambiant, finissait ses réglages en tournant le dos à son ennemie, inconsciente même de sa présence derrière elle.

Pouvoir · Humanoïde

[justify]Jack avançait maintenant à pas lent, tendant l'oreille à tout les bruits qui lui parvenaient, en triant les sont propres à la structure et ceux provoqués par les occupants du gigantesque appareil. Voilà cinq minutes qu'il s'était lancé à la poursuite de la chef des terroristes, armes à la main. Il avait tenté de la rattraper avant qu'elle n'ai le temps de se cacher on ne sait où dans ce labyrinthe.
Mais il l'avait quand même perdu de vue. Cependant, il trouva sur sa route deux ou trois cadavres frais. Ils avaient tous été abattu d'un tir dans le front. Elle était précise et ne perdait pas de temps. Jack voyait dans toute les traces qu'elle laissait derrière elle le travail digne d'un professionnel. Il devait se méfier.

La piste vermeille l'avait conduit vers les couloirs techniques. Il ne savait pas encore où elle se dirigeait, ni quel étaient ses intentions, mais Jack comptait bien l'arrêter une bonne fois pour toute, et lui tirer les vers du nez. Il en était sûr maintenant, c'était pas le Cercle qui les avait envoyé. Ils étaient trop désorganisé et loin d'être suffisamment entrainé pour qu'ils appartiennent à l'illustre agence.

Alors qu'il réfléchissait à une solution pour la retrouver sans perdre de temps, Jack entendit un coup de feu. La voila enfin. Elle était toute proche. L'agent s'élança immédiatement du côté d'où venait le coup de feu. Il atteignit rapidement une grande porte sécurisée. Il était marqué dessus " Salle des moteurs ".

L'humanoïde lâcha un grognement.

La sal***!! Elle compte balancer le vaisseau au fond de l'Atlantique.

Il poussa doucement la porte, qui était restée légèrement entrouverte et jeta un coup d'oeil. Il ne la voyait pas d'où il était, mais entendait un clapotement typique de quelqu'un qui tapais sur un clavier des instructions. L'agent, précautionneux, vérifia que la porte n'était relié à aucun piège, puis poussa légèrement le battant. Il pu la voir, un peu plus à gauche. Elle lui tournait le dos, visiblement concentrée sur l'écran en face d'elle.

L'agent du cercle se prépara à rentrer quand l'alarme des moteurs se mit en marche. Et merde. Ca avait commencé. Il profita du bruit de l'alarme pour se glisser dans la pièce. Il avança jusqu'au cadavre qui trainait un peu plus loin. Le mécanicien. Ca sentait pas bon.
De sa position, il ne pouvait lui tirer dessus, il risquait d'endommager les appareils et de condamner le vaisseau à une chute certaine vers les eaux froides de l'océan. L'agent décide de repasser aux anciennes méthodes. Il passa la bandoulière du fusil à l'épaule, et dégaina le couteau de combat qu'il avait récupéré sur le cadavre de l'humanoïde qu'il avait descendu.

Très bas sur ses jambes, presque accroupis, il approcha la tueuse. Quand il se jugea suffisamment près, il se redressa d'un coup et plaqua une main sur le visage de la femme et appuya son couteau sur sa gorge blanche, assez fort pour faire perler le sang sous le tranchant.
Il lui murmura à l'oreille:

Et bien?? On pensait être seule à se balader dans les couloir?? C'est pas bien d'aller dans les zones interdites, non non c'est pas bien... Surtout pour faire des bêtises.

Jack jeta un coup d'oeil aux écrans. 10 000 m. C'était tout ce qu'il restait avant que le dirigeable moderne ne s'écrase en mer, précipitant vers une mort certaine les passagers. Jack allait devoir faire vite pour relancer les moteurs.

Pouvoir · PNJ

La Transa s'inclinait... S'inclinait... Jessie ne bougea pas pendant quelques secondes, presque choquée par le fait d'être menacée maintenant. Puis elle parla. Lentement. Détachant chaque mot, ruisselante de haine.

Silence. Esclave humain.

Jack sentit une main se plaquer contre son estomac. Et fit un vol d'environ trente mètres, traversant le couloir pour s'écrouler sur le sol, évitant par on ne sait quel miracle l'impact contre un mur... Lorsqu'il rouvrit les yeux, l'humanoïde put s'apercevoir qu'il se tenait juste en dessous d'une petite mutante blonde qui ne savait pas exactement ce qu'elle faisait là. Jessie elle, se plaça dans l'encadrement de la porte, tendant une main menaçante vers eux.

Tirez vous... Vous ne pouvez plus rien faire.

9000 mètres.

REACTIVATION IMPERATIVE
ALERTE COLLISION !

Pouvoir · Type Sigma

Ce complexe était trop grand, pour que la jeune fille puisse trouver la salle au trésor, du premier coup. L’inclinaison globale lui donnait l’impression étrange d’aller d’elle-même vers la noyade. Ses doigts serrés ne pouvaient se détacher de cette arme d’argent. Un revolver qui lui donnait de quoi s’amarrer à la réalité. Ils étaient entrain de sombrer. Le métal contre sa peau était réel. Toute cette soirée était bien réelle.

Elle n’avait croisé personne…. Un plan branlant, sur le mur du couloir, lui indiqua son itinéraire. Tout droit gamine. Le pont extérieur… la peur, dans son ventre, créait une formidable dose de stimulant. La douleur sur son front s’éclipsait, ses muscles se révélaient très réactifs. C’était comme si son corps était parcouru d’une énergie aussi soudaine qu’efficace. La mutation ? Ses émotions pouvaient-elles entrainer de telles réactions ?

En quelques minutes la blondinette entrait dans la queue de l’appareil. Un panneau lui confirma que sa destination était toute proche. C’est à ce moment qu’une sirène infernale envahissait l’espace sonore. Virginie avait sursauté et levé un regard vers le plafond. Ce genre d’alarme… ce n’était pas bon signe. Guidée, tout à la fois par le désespoir et l’espérance, la jeune élève accéléra le mouvement. Plus vite. Pour vu que tout le monde ait le temps d’atteindre les sas de secours. On lui apprenait à être réactive à l’institut. Analyser. Agir.

La porte de la salle des machines se dessina devant elle. Porte entre-ouverte… Un sourire éclaira ses traits. Peut être qu’il n’était pas encore trop tard. Ses pieds se mirent à courir. A vrai dire, ils durent se résoudre à cesser, à quelques mètres de la victoire. Un corps venait de la percuter de pleins fouet. Un papillonnement de prunelles bleues. Juste le temps de comprendre la réaction de sa chaire. Une douleur minime. Deux battements de cœur manqués. La mutante le dévisagea. Elle ne posa aucune question. Elle voulait juste s’échapper de cet emprisonnement soudain.

Sans rien demander la fille se retira de dessous cet inconnu. Ne lui laissant pas le choix, vive et pour une fois brusque, pour une fois. Plus à l’aise peut être l’enfant retrouva sa position verticale en quelques mouvements. Debout, au milieu du couloir, elle n’accorda pas un regard à l’homme. Toute son attention accaparée par une jeune femme qui apparaissait à l’autre bout. Elle !

Tirez vous... Vous ne pouvez plus rien faire.

La voix virtuelle appuya le diagnostique. Moins de mille mètres. Virginie se retourna d’un seul coup vers Jack. La panique et la colère faisaient briller ses grands yeux d’adolescente. Il n’y avait qu’une chose à faire. Dehors les hésitations. Avec les poissons elle n’aurait plus la possibilité de rien. Elle pensa à tout ces innocents. Face à l’humanos elle déverrouilla la sécurité du pistolet.

-« Je ne sais pas faire avec les machines. Fait-le. Moi… »

Déjà elle lui tournait le dos. Déjà elle avançait vers Jessie. Sa démarche était calme. La détermination avait mit à l’amende tout ce qui aurait put l’empêcher de faire… une folie. Ses doigts ancrés à l’arme ne tremblaient toujours pas. Virginie compta ses pas. Au dernier moment. Elle voyait de mieux en mieux la meurtrière. Pour se convaincre il lui suffisait de songer à tous les autres. La salle de réception recouverte de mort.

Elle avança au maximum. Sans un mot. Quand la distance lui sembla suffisante… Virginie releva la main pleine au bout d’un bras solide et tendu. Ses poumons s’étaient suspendus dans leur travail. Elle ne bougea pas d’une once. Excepté la phalange qui poussa le mécanisme destructeur. Il y avait une chance sur… Une chance. Cela au moins, si ça ne la tuait pas, l’occuperait.

Pouvoir · Humanoïde

Jack eu l'impression qu'il venait de louper quelque chose. Pendant un instant, il était sûr qu'il était en train de plaquer un couteau sur la gorge d'une femme, l'instant d'après il était en train de voler à travers la pièce. Il crut l'espace d'un instant qu'il allait percuter avec violence une parois de la salle des machines, ou bien écraser au passage quelques appareils électroniques. Comme dans les films quoi. Mais non. Il percuta quelque mais qui amortit le choc et l'arrêta dans sa course sans dommage majeurs.

Allongé par terre, Jack se demanda ce qu'il venait de se passer. Quelque chose remua en dessous de lui, et le poussa sur le coté pour se dégager. Il vit avec étonnement une fillette se relever comme si de rien n'était. Elle ne le regarda même pas. Mais le plus étonnant, c'était le flingue qu'elle avait la main.

Jack se releva, en poussant un soupir. Même les gamines devaient se battre maintenant? Mais dans quel monde vivait-on? Il détailla la nouvelle venue. Un peu petite, blonde, assez fine, vêtue de ce qui avait dû être une robe de soirée... Mais c'était pas ça qui attirait son attention. C'était sa prestance. Elle ne tremblait pas, comme figée dans la glace. Et c'était une attitude qui la rendait dangereuse. Non pas pour son adversaire. Mais pour lui et elle même. Il sentait que ce qui la faisait tenir debout ici même, c'était un mélange d'émotions qu'il connaissait bien: haine, colère, tristesse... un dangereux cocktail. Il allait s'apprêter à lui dire de partir, qu'elle n'avait rien à faire ici mais elle le devança.

Et il ne vit que la confirmation de ses soupçons. Elle était menée par ses sentiments. Il ne pouvait rien faire pour la dissuader. Au point où il en était.

D'accord gamine... mais ne la laisse pas s'approcher de toi. Elle te briserait en deux.

Il prit le fusil qu'il portait à l'épaule et l'arma sans un regard. Il fixait maintenant l'humanoïde, le regard neutre, son esprit se concentrant au maximum.

Et toi... tu m'as traité d'esclave. Mais de qui est-tu l'esclave toi?

Un coup de feu. C'était la gamine. Jack épaula et tira une rafale sur l'humanoïde pour dégager l'entrée. Elle pourrait surement esquiver les tirs, mais il avait juste besoin d'avoir l'entrée libre. Il se précipita dans la salle, le fusil toujours à l'épaule. Il continua tout droit, laissant la gamine occuper la femme. Il fallait qu'il redémarre les moteurs, c'était la priorité.
Il courut jusqu'à un pupitre de commande, et commença à fouiller dans les menus jusqu'à trouver l'indication de la section moteur, ce qui lui prit plus de temps qu'il aurait aimé. Il jeta un coup d'oeil à l'altimètre. Il continuait à s'affoler, affichant aussi vite qu'il pouvait les chiffres qui diminuaient.

Pouvoir · PNJ

Jessie ne sut jamais exactement pourquoi un humanoïde fila droit devant elle après l'avoir vaguement visé de deux trois tirs maladroits, avant de se jeter sur les pupitres. Il était soit très confiant dans sa vitesse de sprint, soit elle avait devant elle un masochiste qui aimait particulièrement recevoir des coups sur les fesses.

En attendant, ce ne fut pas sur son arrière train que Jack encaissa la vengeance de l'humanoïde, mais la demoiselle lui agrippa brusquement les tifs pour lui éclater la gueule dans le pupitre de commande, non sans pester contre l'apparition de gros mots dans les affrontements dramatiques.

La situation était donc très mal engagé pour notre ami aux bras aussi naturels que les cuisses de Lance Amstrong, et ce fut non sans plaisir que Jessie vérifia que son nez était bien cassé en lui meulant une ou deux fois supplémentaire sa sale tronche de tueur de mutant sur un pupitre pourvu de plein de petits boutons et de mignonnes petites manettes qui avaient à cœur de lui transpercer son visage de playboy.

Je me suis libérée de mes liens... Tu n'es qu'un tas de boulot sans âme, imbécile (Notez que chaque phrase était assortie de quelques coups bien assenés. Fort heureusement pour Jack, le Cercle finançait intégralement la reconstruction maxillo-faciale)

Ironiquement, monsieur le super soldat fut sauvé par son exact opposé, à savoir la demoiselle aux yeux de biche apeurée qui réussit à se souvenir de la leçon numéro 1 des films américains, manier un flingue. Il n'y avait hélas pas de héros sans peur ni reproche pour lui tendre un calibre d'un air viril en lui faisant la sempiternelle leçon du "Tu le braque sur l'enculé d'en face et t'appuie sur la détente", mais mademoiselle Parish s'était fort bien débrouillée. Le jet de plasma traversa la pièce en sifflant pour percuter l'épaule de Jessie, qui fit aussitôt jouer des réflexes surhumains pour se jeter à terre, esquivant un éventuel second tir... Jack put donc retrouver l'équilibre et cesser d'embrasser les diverses commandes du pupitre tandis que l'humanoïde jetait un coup d'œil à son épaule qui émettait une charmante odeur de poulet rôti à point.

Malheureusement pour l'adorable Virginie, le héros américain absent n'avait pas pu lui prodiguer le conseil qui allait avec le flingue, à savoir "Vider un chargeur entier sur l'mec d'en face poulette". C'était un conseil particulièrement avisé, comme Virginie put le constater lorsque son monde de lapin et de petites fleurs (déjà mis à mal par un massacre qui n'aurait pas déplu à un réalisateur de film d'horreur en mal d'hémoglobine quelques instant plus tôt) vola en éclat. La petite blonde avait put apercevoir Jessie se relever en gémissant de douleur, tendre une main valide vers elle... Deux seconde après, la malheureuse filait vers la tueuse, comme attirée par un aimant géant. Avant d'être cueillie par un direct à la mâchoire impressionnant, capable d'assommer n'importe qui. La surprise fut néanmoins partagée. Tandis que Virginie s'interrogeait sur la force impressionnante d'une frêle adversaire, Jessie fixait sa main qui avait émit un craquement bizarre en percutant la petite mutante... L'humanoïde essaya de bouger un doigt, grimaçant en constater qu'ils viraient tous au violet.

Putain de mutants...

6000 mètres
Vous allez tous crever !
Ce message n'est pas réglementaire mais qui ira fouiller les dossiers "alertes sous 8000 mètres" d'un bâtiment qui explose en vol dans une simulation sur deux ? Jsui payé 8$ de l'heure moi, faut bien que jme marre... J'espère pour les pauvres ahuris qui matent ça qu'ils sont SEULEMENT en simulation ! Sinon... Z"êtes morts. Enfin on sait pas, on a jamais testé.
Signé : Zetruprogr@mmeurdegénie.

Pouvoir · Type Sigma

D'accord gamine... mais ne la laisse pas s'approcher de toi. Elle te briserait en deux.

Virginie était trop nerveuse pour sourire au conseil de son antagoniste. Il ne savait pas, bien sûr. Il ne savait pas, que depuis ses 12 ans une évolution génétique défiait les lois humaines. A ce stade, bien sûr, l’adolescente était résistante. Certes pas invulnérable. Quoi que les examens, de la semaine passée, avaient montré un renforcement caractéristique de l’épiderme et de la structure osseuse. Niveau deux sur l’échelle de l’évolution. Jusqu’où cela allait aller ? Personne ne pouvait répondre. Déjà sa peau ne différenciait plus certaines sensations…

A la différence de son cœur d’ailleurs. Un organe, qui lui fût proprement écœuré, par la vision du crâne d’Ortiz entrain de se faire maîtriser par une fluette. L’enfant avait vu bien trop de sang, ce soir, pour en éloigner tout à fait l’odeur de son environnement sensoriel. Mais ce morceau de chaire en charpie lui rappela touts les autres. Il était l’icône imprévu d’un déchirement de l’humanité. Elle revit la marre rouge, qui suivait la peur de Valérie, celle qui avait entourée la brune confrériste. Celles encore dont elle ignorerait la provenance à jamais.

Ces visions instantanées, d’un carmin prophétique, avaient probablement ralentit sa traversée. Pouvait-on exiger beaucoup d’une innocente ? Elle ne connaissait pas cet homme. Il avait même l’air dangereux dans son assurance. Mais Jessie avait cette aura malfaisante. C’était celle qui les menait au tombeau de Poséidon. Virginie entendit les voix de ses conseillés les plus inattendus. Elle n’avait pas réussit à regrouper les troupes… Impossible. Mais *Il faut que vous retrouviez cette fille, OK ? /C'est elle la meneuse et je pense qu’elle nous prépare un sale coup ! /Tu peux t'occuper de ça ?"*Elle avait dit oui.

Alors oui… un jet de lumière fit échos à sa seconde réponse. *Oui je peux m’occuper de ça. Ils ne mourront pas à cause d’eux encore !* Cela eu deux effets immédiats. D’abord la femme saigna. Ensuite le matraquage de son confrère cessa. Et Virginie, elle, ne bougeait pas. Son cerveau essayait de différencier tout ce qui était entrain de passer dans ses circuits. Du dégoût, de la peur, de la honte. Elle aurait dû tirer une seconde fois. Oui, elle aurait dû. Mais l’arme lui donnait l’impression d’être un flambeau de feu démoniaque. Tout ce qu’elle désirait. Tout, c’était le lâcher. Le lâcher et trouver un endroit où s’effondrer. Elle venait de tirer sur un être vivant.

La nausée monta. Mais Virginie n’eut pas le temps de réaliser. Son corps était entrainé. Elle ne comprit pas. Comme si son enveloppe corporelle était le pantin d’une force invisible. Ses yeux étudiaient la main tendue à quelques pas. C’était cette… fille, qui faisait cela ? Une mutante ? A quoi, la jeune élève, s’était attendue en venant ici ? Rien. Tout faire pour sauver un monde. Que pouvait-elle faire, si son adversaire avait un tel pouvoir ? Elle n’avait pas peur. En tous cas, pas peur pour son propre sort. Jessie pouvait bien la donner en pâture aux sirènes.

Et l’autre ? L’homme ? Que faisait-il ? Pourrait-il faire quelque chose ? Peut être que si Virginie retenait la fille. Elle pouvait au moins faire ça… Bam. Un coup lui percuta la joue. La mutante avait conscience qu’il s’agissait d’un coup puissant. Très puissant même. Comment était-ce possible ? Qu’est ce que cette monstrueuse tueuse était ? Elle était trop forte pour être tout à fait humaine. Pourtant, dans sa réalité, la douleur avait une tout autre échelle. La surprise de ses saphirs fit échos à celle de son adversaire. C’est vrai Jessie était puissante… Mais Virginie l’était peut être un peu plus, sur certains aspects.

Putain de mutants...

Il n’y aurait pas de seconde chance. La blondinette en avait une conscience aigue. Elle était face à un carrefour. Son choix pouvait faire basculer. Tuer. Tuer ou mourir. Tuer ou voir les autres mourir. Elle imagina les corps sur la berge de l’atlantique. Ca ! Jamais.

-« Je suis désolée. »

Virginie l’était. Réellement. Aller au point de non retour. Sa main libre attrapa la gorge de la femme. Elle serra. Elle serra de toute sa force unique. Elle serra comme elle aurait fait pour sauver quelqu’un d’une chute définitive. Et dans la même seconde la main armé vola jusqu’à la tempe de… de sa victime ? La jeune fille ne tremblait pas. Elle avait dépassé ce stade depuis un bon moment. Le cadavre du mécanicien servait de clé de sauvetage à sa détermination.

La voix du programmeur brisa le silence. Un sentiment d’urgence la rendit encore plus dangereuse. Le monde du soleil laissait la vu à celui de la survie. Dans ce monde là, la violence avait de toutes autres conséquences. Virginie ne pouvait pas faillir. Non pas maintenant. Du haut de ses croyances elle voyait sa responsabilité. Son ton fût celui d’une menace directe et claire.

-« Dis lui comment faire. Dis lui comment faire pour reprendre le contrôle. L’acier s’appuya fermement sur la peau. Son doigt prêt. Maintenant ! »

Pouvoir · Humanoïde

Jack avait rarement prit une telle dérouillée. En tant que soldat, il en avait connu d'autres, que ce soit des blessures ou des bleus résultants d'affrontement avec des mutants, mais là c'était d'un autre genre. Ce n'était pas un mutant qu'il affrontait mais un être du même genre que lui, entre l'homme et le mutant. Il savait qu'elle était costaud pour une fille, surement renforcée par une amélioration placée dans les bras pour augmenter sa force. Mais il avait été imprudent. Il avait compté sur le fait que la gamine agirait plus vite pour attirer l'attention de l'humano... mais ça ne c'était pas passé ainsi.

Il avait d'abord sentit une poigne de fer l'attraper par ses cheveux, ses beaux cheveux violets qui lui donnait un air plus... inhumain. Et la suite fut encore moins glorieuse. Il prit plusieurs pains dans la figure ou le ventre, qui furent atténués par le gilet par balle qu'il avait enfilé un quart d'heure plus tôt, ce qui lui sauva plusieurs côtes. Par contre ça n'empêcha pas son nez de se casser. Mais la douleur de cette dernière blessure fut noyé par l'assaut furieux de son ennemie.

Par la suite, il se fit gaiement raboter le visage sur un pupitre, ressentant tout les boutons et les manettes s'agrippent joyeusement à sa peau pour la déchirer. Décidément elle avait décidé de mettre en application l'expression "lui refaire le portrait ". Jack réussit à sauver on ne sait comment ses yeux et ses oreilles de l'arrachement. Mais ça devait être à la suite du programme. Programme qui fut interrompu.

En effet un sifflement et une vague de chaleur passa à quelques centimètres du corps de l'agent du cercle, brulant au passage l'épaule de Jessie. Jack en profita pour se dégager et se mettre un peu à l'abris. Il passa une main tremblante sur son visage, sentit toutes les coupures, et surtout son nez qui était de travers. Il jura plusieurs fois avant de se taire, les mouvements de sa bouche réveillant les autres plaies. La douleur l'empêchait de penser correctement. Il inspira une ou deux fois profondément, posa sa main gauche sur nez, et tout en expirant il replaça son nez dans l'axe. Il ressentit une brusque douleur qui le fit gémir.

Put*** de b***** de me**** !!!!! Je vais la crever cette sal*** de fille de p****!!!!

Il se releva en prenant appui sur le pupitre qui avait servit à le défigurer, et vit la gamine aux prises avec l'humanoïde. Jack en était sûr, elle allait se faire buter. Chose qui n'arriva pas à sa plus grande surprise. Jessie elle même en était étonnée, et d'ailleur sa main se demandait elle aussi ce qu'il venait de se passer. Jack eu la même idée que Jessie: une mutante... Il venait d'être sauvé par une mutante.

Soudain une voix résonna dans la salle des machines, avec un message éloquent bien que peu réglementaire. Jack se souvint de son objectif. Il devait arrêter la chute du TransAtlantique. Il hésitait entre son envie de foutre une raclée à Jessie, faire son boulot de tueur de mutant, et sauver la machine volante. Il décida à contre coeur de retourner au pupitre de contrôle.

Pissant le sang par le nez, la tête qui bourdonne à cause de la douleur, il arriva tant bien que mal aux commandes. Il navigua rapidement dans les menus principaux, filtrant tout ce qui concernait le pilotage et les moteurs. Il mit deux trois minutes à trouver le sous-sous-sous menu concernant l'alimentation des moteurs, et appuya simplement sur un icône indiquant alimentation coupée. Il vira du rouge au vert, et un shéma indiqua l'arrivée à nouveau d'énergie vers les moteurs du vaisseau de croisière. Les moteurs se mirent à doucement bourdonner.

Maintenant qu'il savait que les moteurs fonctionnaient, il se retourna vers les deux filles qui se battaient. Il marcha tranquillement en laissant tomber son sac et le fusil qui était encore en bandoulière, et dégaina son pistolet. Arrivé juste derrière Jessie, il pointa son pistolet, et tira plusieurs balles, vers les épaules et les jambes, voulant neutraliser définitivement l'humanoïde.

Tu n'ira pas plus loin, salope.

Pouvoir · PNJ

Jessie ne s’attendait certainement pas à être domptée par une gamine qu’elle espérait assommer en un seul coup deux secondes auparavant, mais ce n’était pas pour autant qu’elle entendait se mettre à bavarder… Son regard croisa celui de Virginie, sans que la moindre once de peur ne fasse frissonner son beau visage.

T’es pas prête à faire ça gamine… Stu veux savoir comment faire, commence par être crédible. Si je parle pas, tu me tue, et je vous tue dans un crash dix secondes après. Retourne faire mumuse avec tes copines, retourne draguer en boite, laisse maman s’occuper de ça…

Malheureusement pour la terroriste en herbe, Jack déjoua son plan machiavélique en trente secondes chronos. Plus efficace que Jack Bauer, l’humanoïde franchit sans difficulté les terribles bugs de window édition Transa et réactiva les moteurs en un tour de main. Un petit exploit pour quelqu’un qui ne devait plus avoir les idées très claires après sa raclée…

Le grand oiseau blanc frémit lorsque tous ses moteurs s’activèrent à pleine puissance. Tout d’abord, il ne fit qu’accélérer, se rapprocher de l’océan à toute vitesse… Puis ses gouvernails jouèrent dans les courants aériens. Il y eut un craquement déchirant lorsque la masse énorme de la TransAtlante se redressa petit à petit, tirant sur l’acier qui émettait des bruits inquiétants. Quelques passagers poussèrent des cris en se demandant si la Transa n’allait pas se déchirer en plein air… Elle tint bon finalement. Les hurlements de l’acier torturé cessèrent lorsque le paquebot des airs revint à une trajectoire horizontale, se rétablissant à deux mille mètres à peine de l’océan.

Jessie en aurait pleuré de rage. Quelques secondes supplémentaires et rien n’aurait pu sauver les passagers… Elle contint ses larmes. Ce n’était qu’une défaite. Un contretemps fâcheux, mais rien d’irréparable. En revanche, elle risquait d’être fortement irréparable si son ancien adversaire tirait à bout portant… La jeune femme fixa l’arme d’un œil ironique.

Le macho revient ? Quoi tu va me desc…

Le reste de sa phrase fut emporté par la volée de balles qui filèrent vers elle. A cette distance, elle n’avait aucune chance d’y échapper… A plus forte raison que mademoiselle Parish brusquement transformée en une valkyrie vengeresse quoi que puisse dire l’oiseau de mauvais augure, la tenait toujours fermement.

Mais Jessie était une jeune femme pleine de ressources. Après avoir survécu dans un camps d’entrainement abritant un bon millier de mâles privés du moindre plaisir depuis un an, et ce en étant la seule femme à dix kilomètres aux alentours, ce n’était pas une mitrailleuse qui tirait à bout portant qui allait lui faire peur…
Une fois de plus, les étranges capacités de l’humanoïde jouèrent. Jack put ainsi voir très distinctement ses balles se loger dans la paume droite de la jeune femme. Jessie les contempla quelques secondes, puis tendit la paume… Elle manqua son tir. De peu. Jack se fit tirer dessus par ses propres balles, qui filèrent à deux centimètres de sa tempe droite, coupant une mèche de cheveux au passage…
Mais Jessie n’avait clairement pas attendu une réaction. Une autre main fut plaquée sur Virginie. La pauvrette décolla à nouveau, percuta violement le plafond et redescendit aussi sec, tout aussi brutalement. Le temps que les deux compères reprennent leurs esprits… Ils ne virent que la silhouette en robe briser la vitre au bout du couloir, leur adresser un doigt d’honneur fort peu délicat en comparaison du baiser langoureux des vamps qui peuplaient les films d’action, et se jeter dans le vide, sombre oiseau en chute libre… Quelques secondes avaient suffit à Jessie pour s’évanouir. La TransAtlante avait finalement été sauvée par le duo le plus improbable qui soit.

Pouvoir · Type Sigma

La réplique de Jessie, au lieu d’augmenter la peur, cristallisa sa colère. Peut être n’était-elle pas crédible. Oui peut être bien. En attendant c’était bien elle, du haut de ses dix sept ans, qui la tenait maintenant en respect. S’il y a une chose, que l’entrainement de l’Institut lui avait apprit, c’est que les forces n’étaient pas toujours celles que l’on voit. Dans dix secondes, quoi qu’il arrive, les événements seraient celés. Il n’y avait donc plus de retenue à s’imposer. L’humanoïde ne la craignait pas, bien, parfait. La jeune mutante avait juste besoin qu’on lui obéisse.

-« Tu ne l’emportera pas au paradis. »

La grande machine volante vibra, comme pour accompagner ses paroles. Elle vit Ortiz concentrer sur les écrans de contrôle. Il avait un air assuré. Un air, qui libéra enfin la respiration de la jeune fille. Elle sentit sous ses pieds le sol glisser. Son équilibre joua avec l’inclinaison, sans la moindre faiblesse. C’était un peu, comme sur la piste, lorsque le cavalier improvisait une figure fantaisiste. Le crissement du métal fut la musique contemporaine de cette improvisation. Virginie serra les dents. En silence, elle pria, n’importe quel dieu de soutenir cet amas de technologie. Encore un peu…

Puis… le calme. L’arme quitta automatiquement la tempe de l’accuser. Car en effet, Virginie n’était et ne serai jamais, prête à tuer. La mine de l’ennemie lui procura un intense sentiment de soulagement. Quoi d’autre, si ce n’est la défaite, pouvait déformer ainsi le fasciées ? Elle ne fût pourtant pas assez naïve, pour relâcher son étreinte, sur la gorge de sa prisonnière. Il faudrait la livrer aux autorités présentes sur l’appareil. Tout crime méritait un jugement. C’était sans compter sur la fureur d’un homme blessé. Il y avait là des similitudes avec le comportement de Luc, la colère de Nakor…

Il s’était pourtant rapprocher d’un air calme. Il aurait put la mettre en joug. Attendre que le ballon se pose. Faire en sorte que cette folie se finisse sans fracas. La violence appelle la violence dit-on. Virginie l’avait, entendu, sentit, à présent elle le vit. Chaque balle, raisonna à son oreille, comme le gong de la mort. De si prés elle en sentit le frémissement dans l’air. Son cœur s’était suspendu à leurs frappes. Juste le temps suffisant, à ses yeux, pour discerner deux actions impensables.

Tu n'ira pas plus loin, salope.

Les projectiles se retournaient contre l’employeur. Une main prit à nouveau le commandement de ses mouvements. Sans avoir put dévier l’attaque de Jessie, Virginie, ne put non plus éviter sa nouvelle chute. La surprise l’empêcha de crier. Plusieurs mètres parcourus à une vitesse inhumaine. Même son corps résistant en ressenti les effets. Elle aurait d’ailleurs était incapable de se relever, avant que la silhouette ne brise le verre. Il lui fallait d’abord reprendre le pouvoir sur son système nerveux. Ses os tremblaient dans tout son être. Là, sur le sol, elle laissa la douleur essayer de la faire céder. C’était étrange. Chaque centimètre de sa peau avait absorbé les effets. De sorte, que la mutante était sonnée, seulement sonnée.

Lorsqu’elle décida de se rassoir. La Trans A était sereine. La piste d’atterrissage allait bientôt apparaître. C’était une donnée difficile à accepter. Après tout ce qui venait de se passer. Etait-ce possible ? Son esprit lui jouait peut être des tours. Ses yeux septiques étaient inquisiteurs. Le tireur était un peu plus loin. La gueule, parce qu’il ne s’agissait plus que de cela, la gueule en morceau. Mais vivant. Virginie s’en réjouit durant une seconde. Avant que la réalité ne l’écrase… encore.

Cet homme était un chasseur de mutant. Inutile de dire, qu’il savait que mademoiselle Parish, faisait partie de cette catégorie. Ses beaux yeux bleus le détaillèrent le temps d’une inspiration. Elle se souviendrait. Ne jamais croiser ce visage à nouveau. Puis, vive comme elle savait l’être, la blondinette se releva. Maintenant que tout était stable, elle se contenta de fuir. Il ne savait pas son nom. Il ne connaissait qu’une petite blonde couverte de bleu ciel et d’hémoglobine. Le plus vite possible l’enfant retrouva la foule mortelle. Et pour la première fois peut être, elle fut heureuse, d’être au cœur de la marrée. Elle cherchait les autres sans oser se faire remarquer.

Pouvoir · Humanoïde

Jack eu du mal à discerner les mouvements que fit Jessie. Tout ce qu'il comprit c'était que par un miracle elle avait réussit à se dégager, et lui renvoyer les balles à la figure. Il eu de la chance, aucune d'entre elles ne le toucha, mais elles eurent le mérite de le distraire. L'humanoïde se dégagea complétement de la prise de la blondinette, et s'enfuit. Jack la vit sauter dans le vide par une fenêtre, disparaissant comme une ombre qui se fond dans la nuit. Jack baissa son bras.

Jack resta ainsi immobile, les yeux fixés sur la fenêtre où venait de disparaitre Jessie. Il se sentait étrangement calme, alors qu'il venait de voir disparaitre la seule piste qui pouvait le mener à l'origine de l'attaque. Peut être parce qu'il avait réussit à sauver un bon millier de vies.

L'humanoïde ne bougea pas plus quand Virginie se releva et s'enfuie par le couloir. Il savait pourquoi elle fuyait. Il savait qui elle était. Même s'il ne connaissait pas encore son nom. Il ne ferait rien de plus aujourd'hui. C'était étrange pour un homme comme lui de laisser filer une mutante. Mais bizarrement il s'en fichait. Il savait qu'ils se retrouveraient un jour. Et cette fois il ferait ce pour quoi il était fait: la chasse aux mutant.

** Profite bien de tes jours de joie et de tranquillité, fillette. Car la prochaine fois ne sera pas la même... je t'éliminerai comme j'en ai éliminé bien d'autres auparavant. Tu ne pourra pas te cacher de moi, aucun lieux ne sera une protection contre moi. A bientôt **

La chevelure blonde disparu au tournant. Jack s'assit enfin, et passa une main prudente sur sa mâchoire. Le moindre contact, mouvement, le faisait frémir. Elle était surement cassée. Et pas qu'elle. Il sentit plusieurs douleurs au niveau de sa pommette ou de ses côtes. Il s'était fait massacrer, dans les règles de l'art. Jack savait qu'il allait passer sur le billard. Pas que pour ça d'ailleurs. Son épaule droite le faisait souffrir comme jamais. Il avait trop tiré sur l'articulation. Elle n'était pas assez renforcée pour résister aux tractions phénoménales auxquelles il l'avait soumise lors de son affrontement avec le porc épic.

Il lui faudrait du temps avant d'être à nouveau opérationnel. Peut être un ou deux mois. C'était pas bon de son point de vue, vu qu'il était plus un agent de terrain, mais au moins il aurait du temps pour enquêter sur tout ça.
Jack fouilla dans sa ceinture et sortit un petit communicateur. Il appuya sur un bouton plusieurs fois selon un code bien precis avant de le remettre dans une poche. Dans quelques minutes un discret transporteur se collerai à la cloison extérieure la plus proche de la salle des machines, un trou serait découpé, deux ou trois individus tout en noir en sortirait et irait récupérer l'agent blessé qui attendait bien sagement pour l'embarquer et repartit aussi discrètement qu'au début.

» [Humano] Jack Ortiz
» Ambre Eireen (et Jack Sullivan)
» [Fiche] Jack Ortiz (terminé)
» [Chambre de Virginie P.]
» [Institut] Virginie P.

[Salle des machines] The End Of All Hope ? (Jack, Virginie )

[Salle des machines] The End Of All Hope ? (Jack, Virginie )

Sujets similaires

Sujets similaires