Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Prénom et Nom : Ce sont des informations importantes non ? Attendez que ça me revienne… Ah, je m’en souviens. Isobel Clara Gracie Baker.
Surnom : Bel ou Isy. C’est plus court et moins long à dire.
Date de naissance : Le 8 juillet 2031. Je le sais parce qu’il pleuvait ce jour-là. J’aime bien la pluie.
Avez-vous été vaccinée ? : Je ne crois pas. Papa aurait été contre. Il a horreur des piqûres.
Race : Ce n’est pas très poli comme question. Je crois que la réponse est « mutante ». Il faut que je demande à Papa.
Origine : Anglaise. Je viens d’une vieille famille noble, avec plein de vieux ennuyeux et de souvenirs périmés. Vous avez encore des couverts en argent, vous ?
Clan : Un clan ? Je ne sais pas ce que vous entendez par là. Demain je vais dans une école anglaise pour « gens spéciaux », c’est de ça que vous parlez ?
Pouvoir : Attendez que je retrouve le papier du médecin, il a noté plein de choses à ce sujet.
Polymorphe, adjectif. Sens : Qui peut prendre des formes diverses. Cette jeune fille a un potentiel singulier. Bien qu’elle soit une « métamorphe », elle est incapable d’imiter l’apparence d’une personne ou d’un animal. Elle a essayé de nombreuses fois mais le résultat a toujours été grossier et caricatural. (C’est intéressant, vous ne trouvez pas ?) J’ai l’intuition qu’il ne s’agit là pas que d’un manque d’entraînement mais de la nature propre à sa mutation. Celle-ci n’a pas pour but de la dissimuler aux yeux d’autrui, la pauvre enfant aurait bien du mal, mais plutôt de lui octroyer des atouts physiques dont elle n’a pas été pourvue à la naissance. (Je n’ai pas bien compris la phrase. Elle est insultante non ?) En analysant des échantillons de peau, j’ai découvert deux choses particulièrement fascinantes :
- Isobel peut modifier l’emplacement de ses membres, os ou organes. En quelque sorte, elle peut modeler sa masse cellulaire. Ainsi, elle peut revisiter l’organisation même de son corps et proposer des structures organiques encore jamais vues dans la nature. (Ça sonne bien.)
- La petite est aussi capable de dépasser, en termes de quantité, la masse cellulaire qu’offre son corps. Elle est capable de créer de nouvelles cellules pour se transformer de façon encore plus radicale ! Je me souviens de cette fois-là où elle s’est changée en espèce de tas de peau d’où jaillissaient des tentacules et des pointes d’os. Elle a trouvé cela assez amusant, mais son père en était tout bouleversé. Pauvre homme (Papa m’a offert une glace après ça. À la violette.) J’ai noté également que si ses possibilités de transformations ne sont limitées que par son imagination, créer des cellules lui demande une certaine dépense d’énergie. Les petites modifications n’entraînent pas ou peu de fatigue, mais dès qu’il s’agit de se métamorphoser plus en profondeur, le coût à payer est bien plus élevé. (C’est pour cela que je m'évanouis parfois.) J’ai aussi constaté que son appétit était accru après chaque séance. J’ai mis au point une échelle de mesure de son évolution, en me basant sur les critères du classement américain. Ainsi, je pourrai savoir avec exactitude le chemin parcouru.
Type Alpha : Les américains estiment qu’il s’agit du stade le moins avancé de la mutation. Les prémices en quelque sorte. Comme Isobel est encore jeune, je ne pense pas me tromper en la situant à ce niveau là. (Le docteur Phillman se trompe rarement. Ou bien on ne s’en rend pas bien compte, nous ne sommes pas médecins.)
Niveau 0 : Je synthétise les premières observations que j’avais pu faire de l’époque où Isobel découvrait encore ses pouvoirs. Je me souviens qu’elle ne les aimait pas beaucoup à l’époque. Elle se plaignait que sa peau « glissait » sans qu’elle ne pût y faire quoi que ce soit. Et effectivement, sa peau glissait réellement. J’ai moi-même assisté au phénomène à notre troisième séance, où son visage a coulé jusqu’à son cou. Fort heureusement, cela n’a duré que quelques minutes et je ne crois pas qu’elle ait été capable à ce stade d’en prolonger la durée. (Ah bon ?)
Niveau 1 : Isobel me l’a confirmé aujourd’hui, elle pense contrôler « à peu près » correctement les fluctuations de son organisme. Elle peut déplacer ses cellules sous réserve d’un effort de concentration et matérialiser de nouveaux membres. Enfin « membres », le terme est peu exact. Il s’agit davantage de tiges de peau flasque ou d’un flagelle que d’un membre évolué. J’ai surpris Isobel s’en servant comme d’un fouet, cette petite est maligne. (Oui, mais j’ai cassé le vase de Maman. Elle sera fâchée quand elle le découvrira.) Les modifications corporelles disparaissent au bout d’une dizaine de minutes - les cellules déplacées retournant à leur place initiale, tandis que celles qui ont été créées tombent en poussière. Je reprendrai la suite de mes observations lorsqu'il me sera possible de le faire. Espérons que cette école l'aide vraiment.
Aptitudes : Je sais coudre et compter de deux en deux. Je peins. Parfois. Je sais aussi cuisiner, Papa m’a appris, il ne voulait pas que je sois une « bonne à rien ». Je ne comprends pas comment on peut être « bonne » dans le « rien », mais c’est sans doute grave.
Description physique : C’est un petit peu compliqué comme question, vous y tenez vraiment ? Oui ? C’est bien pour vous alors. Maman est une belle femme. La preuve, Papa l’a épousée. Son visage est bien dessiné et… Ce n’est pas d’elle que l’on parle ? Ah.
Bien alors je crois que comme Maman, je suis jolie. Enfin, pas trop non plus, je ne voudrais pas avoir l’air de me mettre en avant. Les gens qui s’aiment ne sont pas de très bonne compagnie. C’est ce que dit souvent Papa. On me raconte que je suis un peu pâle, et que je devrais sortir un peu plus souvent. Je sors beaucoup pourtant mais le soleil n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier. Moi non plus, je ne l’estime pas vraiment. Je préfère la pluie. J’ai les yeux bleus, comme Papa. Il répète à chaque fois qu’ils sont plus beaux que les siens. Mes cheveux sont auburn, alors que ceux de Papa sont bruns et ceux de Maman blonds. Mais ce n’est pas grave, quoi qu’ils cachent tous les deux, je les aime quand même. Je ne sais pas que dire de plus, c’est très dur de se décrire simplement de mémoire. En revanche, je peux vous reparler de Maman. Non ?
Signes particuliers : Vous aimez la fleur dans mes cheveux ? C’est un bijou que m’a offert Maman. J’y tiens beaucoup.
Caractère : Je suis un peu tête en l’air. J’aime regarder les choses et parfois je me concentre tellement dessus que je décroche du reste. Cela me joue parfois des tours lorsque quelqu’un me parle et que je ne l’écoute plus du tout. Certaines personnes s’en amusent, mais d’autres en sont irritées ou deviennent véritablement méchantes. Ils me disent que je suis très malpolie et d’autres horreurs, ce qui me chagrine beaucoup. Peut-être qu’ils ont raison, mais je ne le fais pas exprès. J’ai aussi tendance à penser à haute voix. Maman m’a grondée le jour où on a enterré l’oncle Tony et que j’ai déclaré devant tout le monde que son cercueil serait plus joli en vert pomme. Cela n’a pas plu au reste de la famille, sauf Papa qui m’a soutenu et qui était d’accord avec moi. (Bien que lui préférait le vert foncé.) En parlant de Papa, il angoisse souvent à l’idée que je puisse mourir bêtement. Il craint surtout que je me fasse écraser par une voiture en traversant une rue. Il n’est pas très rassuré à l’idée que je parte dans cette école, il a même demandé à la directrice que quelqu’un m’accompagne à chacun de mes déplacements. J’aime beaucoup Papa, mais je trouve un peu étrange qu’il me couve autant. Je ne suis plus une enfant. Je ne suis pas une idiote.
Ambitions : Olalalala. Je ne sais pas, c’est un grand mot. Je veux déjà guérir et ne plus craindre d’avoir un pied à la place de la tête. Après, je verrai bien. J’ai tout le temps pour y réfléchir. Je suis encore jeune.
Publiquement : J’ai parfois quelques petits ratés morphologiques. Les gens qui y assistent ont souvent très peur. Mais c’est rarement arrivé jusqu’à maintenant. En plus, je ne suis pas certaine qu’ils puissent comprendre véritablement comment je fais cela. Moi non plus.
Histoire :
Il y a beaucoup à dire. De maintenant jusqu’à ma naissance, il s’est passé de très nombreuses choses. Mais je ne suis pas sûre que cela vous intéresse. Si vous, vous me racontiez votre vie, je finirais par m’endormir.
Il faut déjà savoir qui sont Maman et Papa. Maman est celle qui porte la culotte. C’est une grande dame, très riche et qui est forte dans son domaine. Je crois qu’elle gère une grande entreprise de bijoux, très connue dans le monde. J’ai déjà vu des magazines et des journaux qui parlaient de Maman. Il y avait beaucoup d’insultes dans leurs articles. Mais si elle n’est pas souvent à la maison, elle est toujours gentille avec moi sauf quand je fais des choses qu’elle estime bizarres. Je n’aime pas qu’elle me gronde, donc quand Maman me parle, j’écoute et je suis attentive. Papa lui est beaucoup plus discret. C’est un petit monsieur, un peu rondelet mais qui est chaleureux avec tous les gens qu’il côtoie. Contrairement à Maman qui est beaucoup plus froide, c’est une grande dame je vous l’ai déjà dit. Papa ne travaille pas, il s’occupe de moi et de mes « petits problèmes » avec l’aide du Docteur Phillman. Comme je ne peux pas aller à l’école, ce sont eux qui me donnent des cours pour que je ne sois pas trop inculte. Papa m’apprend à aimer les lettres et l’art, à apprécier la musique et l’histoire. Le Docteur se charge des matières scientifiques, comme la biologie ou la physique. C’est aussi lui qui m’apprend à me contrôler, il est intelligent c’est vrai, je crois pourtant que je suis à ses yeux une énigme. C’est sans doute pour cela qu’il a conseillé à Papa de m’envoyer dans ce fameux « Institut » qui gère les personnes comme moi. Je pars demain, je verrai bien ce qu’il en est.
Maman m’a eue assez tard, par rapport à l’âge moyen des autres mamans. Je ne sais pas si elle a été heureuse de cet événement, elle ne m’en a jamais parlé. Papa m’a expliqué que c’est surtout lui qui s’est occupé de moi, car Maman est retournée travailler trois jours après l’accouchement. C’était une période assez sombre pour Papa, et je le trouve courageux d’avoir tenu son rôle sans faillir. Sa sœur venait de mourir, quelques jours avant ma naissance, ce qui l’a terriblement affecté. Je crois que je serais aussi très triste si lui ou Maman mourrait. De ces instants où j’étais encore un bébé, je ne me souviens que d’une chose. Remmy, ma peluche. Un canard, tout jaune avec des yeux bleus. C’était un cadeau de la Cousine, pour mon troisième anniversaire. J’aimais beaucoup Remmy, et lui aussi en retour. Nous jouions souvent à cache-cache, mais je ne parvenais jamais à le retrouver. Lui était beaucoup plus doué, où que je me dissimulais, il réussissait à me déloger. Mais un jour il s’est éteint et n’a plus jamais parlé. Le lendemain, je rentrais pour la première fois à l’école. Mais ça n’a pas duré longtemps. Papa m’a retiré un mois plus tard de l’établissement. À priori, je faisais peur aux autres enfants à parler toute seule et à chercher à déterminer combien de temps une pierre pouvait rester immobile. J’ai été très peinée de partir. Mais il y avait plein de cailloux à la maison, donc ce n’était pas si grave.
Quelques années plus tard, mes « petits problèmes » ont commencé à faire leur apparition. C’est Maman qui a été la première à les remarquer. Il faut dire qu’à ce moment-là, mes mains s’étaient déplacées jusqu’à mon front. Il aurait été difficile de ne pas les apercevoir. J’ai éclaté en sanglots quand elle s’est ruée sur moi pour essayer de me les arracher. Elle criait beaucoup et Papa nous a rejoint complètement paniqué. De nous trois, c’est pourtant celui qui a repris son calme le plus rapidement. Il a fait sortir Maman de la pièce avant de revenir pour me rassurer. En tout cas, cela a marché puisque mes mains sont retournées à leur place. Des évènements de ce type-là, nous en avons eu beaucoup ensuite. Papa et Maman ont décidé qu’il serait plus sage de me garder à la maison le temps qu’on trouve un remède. Ils ont fait venir le Docteur Phillman qui est le médecin attitré de la famille depuis trois cents ans. (J’ai retrouvé une vieille photo de lui dans les archives de la bibliothèque. Elle datait du dix neuvième siècle, il est si vieux ?) C’est un monsieur un peu sévère mais il est très amusant. Nous l’invitons chaque Noël, et après avoir trop bu de whisky, il chante en latin ce qui fait beaucoup rire Maman. Je ne sais pas ce qu’il dit, mais ce doit être drôle. Comme je m'en vais à l'Institut, je ne le verrai plus. Mais il m'a dit que c’est un très bon établissement qui pourra m’aider, plus que lui ne pourrait le faire en tout cas. Il m’a aussi promis que durant mes retours à la maison, il viendrait me passer le bonjour et voir mes progrès. J’espère qu’il tiendra promesse.
C’est fini, non ? Je n’ai plus grand-chose à ajouter. Ni l’envie, je suis un peu fatiguée. Il se fait tard et je dois partir tôt demain. Je reprendrai, c’est promis. Je dois encore parler des courses d’escargots, de mes colliers de fleurs, de mes romans d'aventures préférés et des coquelicots. Faites attention à ceux-là, ils sont méchants. Bonne nuit à vous.
Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Pardon ? Ah. Non.
Dernière édition par Isobel Baker le Mer 3 Sep 2014 - 12:49, édité 8 fois