Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [Scénar 5] Need somebody help Ven 18 Juin 2010 - 16:04
France 23 janvier 2052, début de soirée
Léa avait accompagné June jusqu’en bas de son appartement, l’aidant à porter son sac dans sa voiture puis l’adolescente s’était engouffrée dans l’immeuble, l’air de rien, non sans avoir encore recommandé à l’adulte d’être très prudente. L’humaine l’avait gratifié de son plus beau sourire –en pareille circonstance- et l’avait encore une fois remerciée avant de disparaître à son tour à l’intérieur de sa voiture. June n’avait plus pris le volant depuis plusieurs mois et l’humaine sut que le voyage n’allait pas être évident du tout avec un ventre gros comme un ballon, mais elle n’avait pas le choix. Elle jeta un coup d’œil dans le rétroviseur. Une inconnue blonde aux yeux bruns lui fit face. Elle tenta de se rassurer. Elle n’en avait que pour quelques heures de voyage. Et seulement une frontière à traverser. Un bras de mer plus précisément. Mais elle revenait du bout du monde, ce n’était pas une centaine de kilomètres qui allaient l’effrayer, n’est ce pas ? Certes, cette fois, elle n’avait pas de jet. Juste sa voiture et un bateau à prendre. Elle aurait pu prendre le train –plus rapide- mais sans atteindre la paranoïa qui caractérisait les Etats-Unis, les contrôles étaient plus poussés qu’en bateau. Ceux qui voulaient traverser la Manche rapidement prenaient le train aujourd’hui. Or la jeune femme voulait quitter le pays le plus discrètement possible. Elle choisit donc de prendre le ferry, un moyen de transport plutôt devenu touristique de nos jours.
Si son état demeurait sa principale crainte durant le voyage, l’humaine se rendit compte qu’il joua également en sa faveur. Elle put prendre son billet à Douvres sans devoir attendre une éternité. Un employé lui demanda même si elle n’avait besoin de rien. L’humaine lui assura que non dans un sourire forcé. La seule chose qu’elle désirait, c’était de savoir où se trouvait son compagnon et surtout qu’il soit toujours vivant. Un souhait que ce brave homme n’était malheureusement pas en mesure de lui fournir. A bord du bateau, June s’isola dans le coin le plus reculé d’un des nombreux cafés. Elle aurait préféré rester dehors sur le pont, loin de tout le monde, mais le froid l’en empêcha. Twikjeya ne lui avait pas menti. Le temps était redoutable en ce mois de janvier. Et malgré sa veste qui lui tenait chaud, elle ne pouvait s’empêcher de frissonner par moment.
Elle devait rester calme. Plus facile à dire qu’à faire. Apprendre coup sur coup en moins d’une heure que le père de son bébé et sa meilleure amie avait disparu se révélait être difficilement gérable. Cela aurait pu être une coïncidence quelconque. Si sa meilleure amie n’était pas un Cerbère, gardien de l’Institut et le père de son fils, Kenjiss. Leader de la Confrérie. Pour la énième fois, l’humaine se demanda où ils pouvaient être. L’idée d’un affrontement était à écarter. Ce n’était pas possible. Ne restait que l’hypothèse d’un enlèvement… une idée qui était loin de la rassurer. Leurs ennemis étaient si…
-C’est pour bientôt ?
June tourna brusquement la tête sur sa droite, ses réflexions peu réjouissantes balayées par une voix féminine. Une jeune femme la regardait, assise à une table un peu plus loin, attentive et curieuse. Elle avait les cheveux bruns foncés, presque noirs, coupés courts et des yeux bruns.
"Pardon ?" -Le bébé, reprit-elle en observant son ventre, c’est pour quand ? "Oh…euh… dans un mois… un mois et demi" -Vous avez de la chance. C’est votre premier ? "Oui. C’est…. C’était pas vraiment prévu"
L’inconnue lui sourit tandis que ses mains gantées faisaient négligemment tourner une petite cuiller dans une tasse fumante. Probablement du café.
-Parfois c’est encore mieux comme ça…
L’humaine lui lança un regard étonné mais n’ajouta rien. Elle ne s’attendait pas à tomber enceinte et pour être tout à fait honnête, par moment elle avait encore du mal à l’accepter. Non qu’elle ne s’en réjouissait pas mais…
-Ce ne sera pas facile vous savez…
L’humaine sursauta.
"Pourquoi dites-vous cela ?" -Parce qu’élever un enfant n’est jamais évident. Ses yeux inspectèrent silencieusement la silhouette de June mais son sourire se voulant rassurant. Tout simplement. Mais c’est aussi la chose la plus merveilleuse qui existe. Alors… il faut en profiter et ne pas laisser passer sa chance.
L’inconnue porta la tasse de café à ses lèvres et la vida. L’humaine l’observait également en silence. Méfiante. Mais ce n’était pas une mise en garde. Seulement une évidence. Elle savait bien sûr que ce ne serait pas facile d’élever cet enfant, surtout vu les circonstances. Cependant, ce n’était pas impossible. June parvint à sourire légèrement. De toute façon, cette personne ne pouvait pas la reconnaître.
"Merci pour vos conseils..."
L’inconnue se leva de table et ajouta toujours avec un sourire bienveillant
-Mais de rien, c’est normal. Une mère et son enfant ne devraient jamais souffrir de l’absence ni de l’un ni de l’autre…
Puis, sans un mot de plus, l’inconnue sortit du café et disparut. June sentit son cœur rater un battement dans sa poitrine. Encore. Ses paroles… pourquoi lui avoir dit cela ? Pourquoi avait-elle l’impression que ses paroles… L’humaine inspira et expira péniblement
*calme toi June, tu es en train de virer complètement parano ma fille !*
L’humaine resta seule dans le café pour le reste du voyage. Quand le bateau arriva en vue des côtes françaises, elle rejoignit sa voiture. Non sans regarder autour d’elle et lancer des regards nerveux aux alentours. Mais elle ne revit pas l’inconnue qui l’avait abordée. Elle quitta ensuite le ferry rapidement. Il lui restait encore quelques kilomètres à faire. Elle arriva à destination à la nuit tombante. Boulogne sur Mer. Une petite ville côtière dans le Pas-de-Calais. Elle gara sa voiture le long des vieux remparts et pénétra à l’intérieur de la ville à pieds. Si elle se souvenait bien, elle devait prendre la prochaine petite rue sur la gauche… Oui, voilà. L’endroit n’avait pas changé depuis la dernière fois. June se planta devant la porte et hésita. Ca faisait longtemps… Elle sonna et attendit.
Pas longtemps. Une tête couverte de cheveux noirs hirsutes ne tarda pas à apparaître dans l’embrasure de la porte. L’homme à qui elle appartenait sembla surpris de voir une blonde, visiblement inconnue et enceinte débarquer devant chez lui à cette heure.
-Oui ? C’est pourqu…
June prit un air dégagé et souffla
"Salut Ern’. C’est moi…"
Le jeune homme examina l’inconnue qui lui faisait face des pieds à la tête – en s’arrêtant quelques instants sur son ventre - et s’exclama surpris
-Judy ?! Mais qu’est ce que tu fous ici et qu’est ce… ?
L’humaine lui envoya un sourire gêné
"Promis je t’expliquerai plus tard. Mais là…Ernie, est ce que tu peux me sauver la vie… encore une fois ?"
Le dénommé Ernie lui lança un regard surpris. Il connaissait bien la jeune femme et pour qu’elle vienne chez lui, à l’improviste et lui demander ça…
- Judy… dans quel pétrin tu t’es encore fourrée ?
Mais il s’écarta de la porte et laissa entrer la future mère chez lui en souriant. June lui rendit son sourire et disparut à l’intérieur de la maison. Elle murmura simplement
"T’as pas idée…Ernie, si tu savais…"
Virginie Parish
Type Sigma
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Ven 2 Juil 2010 - 0:51
Soirée du 23 janvier 2052, 19h22 heure de Londres, un nouveau message venant de Virginie Parish
*June c’est encore moi. Léa m’a prévenue. Mais j’ai besoin de toi… encore une fois. On cherche toujours Samarah. Il y a peut être une piste. Te souviens-tu, d’une photo de vous deux prise le… le 14 avril 2027. On a eu l’impression que le lieu était important pour elle. Ca doit être une forêt, ou un bois. Il nous faudrait le nom. S’il te plait, rappel-moi. *
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Sam 3 Juil 2010 - 18:59
Cela faisait exactement une minute et trente-six secondes que Bernie dévisageait June de la tête aux pieds, totalement incrédule. Pourtant, il en avait déjà vu dans sa vie des choses incroyables… Un silence étonnant quand on connaissait la réputation plutôt enflammée de ces deux-là. Il savait la jeune femme assez douée pour se foutre dans des situations pas possibles mais là… Il devait reconnaître que son amie avait fait, fort. Très fort, même.
Et si on reprenait depuis le début, c’est une bonne idée non ? Bernie inspira et expira lentement, le temps d’intégrer tout ce que la jeune femme venait de lui dire et laissa échapper un long sifflement, à la fois étonné et admiratif
-Attends, attends… donc… tu es en train de me dire que depuis tout ce temps, t’es planquée chez toi à Londres à cause de..., il jeta de nouveau un œil à son ventre.
Oui, lui aussi avait du mal à s’imaginer l’humaine enceinte. Rien d’étonnant à cela, il suffisait qu’il se remémore le regard noir qu’elle lui lançait quand il lui en parlait, simplement pour la taquiner -A cause de ta grossesse ? Mais Judy, être enceinte, c’est pas la fin du monde !
Il lui lança un regard prudent et ajouta précipitamment -Oui, oui je sais… pour toi c’est tout comme… du moins ça l’était à l’époque. Tu n’as décidément pas changé !
Bernie passa une main nerveuse dans ses cheveux noirs de jais. Etonnante, cette fille l’avait toujours été. Il l’avait su le jour même de leur rencontre voilà bien des années. Il observa l’humaine assise en face de lui prostrée dans une attitude qui ne lui ressemblait pas. Celle-ci n’avait plus rien dit depuis la fin de son récit. Elle venait visiblement de subir un choc et les ennuis ne faisaient que commencer, il le sentait. A nouveau, le jeune homme inspira et se leva pour faire le tour de la pièce, jetant de temps en temps un regard encore curieux sur l’humaine
-Tu sais ce qui se raconte dehors ? Tu es une personne importante maintenant pour la Lib’Corp. J’en ai entendu des rumeurs à ton sujet. Ton absence qui a malheureusement succédé au drame de la TransAtlante...
June se décida enfin à affronter le regard de son ami. Il n’y avait pas de reproche dans sa voix, seulement de l’étonnement. Et une inquiétude sincère. La jeune femme comptait toujours énormément pour lui. Et il savait leur amitié réciproque. Sinon, elle ne serait pas venue jusqu’à lui ce soir. June eut un sourire las. Une partie de son esprit était ici, dans cette pièce en compagnie de Bernie. Mais l’autre… oui l’autre pensait désespérément à Kenjiss et Samarah. Elle murmura, résignée
"Eh bien non, justement je ne sais pas. C’est bien la seule chose de laquelle je me suis tenue éloignée tout ce temps. Les rumeurs… Vas-y. Balance-les que je me mette à jour"
Après tout, avec la journée qu’elle venait de vivre, elle était prête à tout entendre. Plus rien ne pourrait l’emmener plus bas que terre. Bernie revint s’asseoir près d’elle, un verre d’eau à la main qu’il lui tendit. June accepta le verre, tel un automate.
-La moins absurde était que tu n’arrivais pas à surmonter la mort d’Helen… ou bien encore une mésentente entre toi et Miranda. Ce qu’elle a fini par annoncer aux journalistes qui la harcelaient dont ce Rickdan… quel vautour celui là. Enfin bref, elle lui a dit que tu étais malade et qu’il n’y avait aucune tension entre vous. Mais… toi enceinte, je dois dire que celle-là… je m’y attendais pas du tout
"Et les plus absurdes ?" questionna machinalement June, en redoutant déjà la réponse
-Eh bien tu vas rire mais… certains s’imaginaient déjà que… enfin tu vois, il parait que tu as bien enflammé une piste de danse il y a quelques mois et…
Il s’interrompit, soudain mal à l’aise
-Une minute…, il regarda à nouveau l’humaine, en s’arrêtant au niveau de son ventre avant de remonter vers ses yeux bicolores et lâcha dans un soupir, oh non… Judy… ne me dis pas que…toi et...
June leva vers lui une main lui intimant le silence.
"Je ne t’ai rien dit du tout. Mais ne me pose pas de questions... ne me force pas à te mentir"
Son ami se releva d’un bond, l’air déconfit
-Mais enfin Judy, tu... Il…
"N’est pas du tout ce que tu crois. Ni ce qu’on raconte d’ailleurs."
L’humaine n’avait pas la moindre envie de devoir se justifier devant le tissu d’âneries que déballait quotidiennement la presse. A son tour, June se releva –péniblement- du fauteuil et soupira "Bernie, s’il te plait, j’ai pas besoin qu’on me fasse la morale. J’ai besoin d’aide et d’un ami surtout. Est-ce que je peux compter sur toi ?"
Le jeune homme leva les yeux au ciel. Comme si… Il lui attrapa l’épaule et la força gentiment à se rasseoir
-Évidemment ! Quelle question stupide. Mais hormis ce léger… détail on va dire, quel est ton problème ? Et pourquoi as-tu besoin de moi ? Il risque pas de mal le prendre là ton copain ? Pas que ça me dérange que tu sois là au contraire, mais j’ai pas trop envie de finir mes jours écrabouillé contre un mur, si tu vois ce que je veux dire…
L’humaine parvint enfin à sourire légèrement. Elle avait toujours apprécié l’humour de Bernie. Elle passa une main sur son ventre, visiblement préoccupée
"C’est justement la raison de ma visite Bernie. Il ne risque pas de démolir ta porte car il a disparu. Et Samarah aussi… tu te souviens d’elle ?"
Bernie sentit un frisson lui parcourir l’échine lentement et hocha la tête. Il était impossible d’oublier le Cerbère si elle ne l’avait pas décidé. Et même plusieurs années après l’avoir croisée, il ne pouvait se départir de cette horrible sensation au fond des tripes à sa simple évocation
-Plutôt oui… c’pas le genre de nanas que tu oublies facilement si tu veux mon avis. J’ai jamais compris comment elle et toi… enfin bref. Tu dis qu’ils ont disparus ? Tous les deux ? Mais euh… ils sont pas genre super importants pour les deux plus grandes institutions mutantes du monde ?
L’humaine hocha à son tour la tête, d’un air grave. "Tu comprends donc mon problème à présent"
Bernie en resta muet de stupéfaction. -Ah… Ca veut dire que beaucoup d'autres risquent d'avoir des problèmes aussi alors...
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Dim 4 Juil 2010 - 23:53
L’humaine ne répondit rien. Ce n’était pas la peine. Ils pensaient exactement la même chose. Tant que la disparition de Samarah et Kenjiss n’était pas rendue publique, ils pouvaient considérer la situation ‘sous contrôle’ malgré son côté largement catastrophique. Et elle en était certaine, aussi bien la sombre dame des glaces qui lui avait rendu visite ce matin que Koyuki feraient en sorte de ne pas ébruiter l’absence inquiétante des deux mutants ennemis. Aujourd’hui, grâce aux technologies de communication ultradéveloppées, il suffisait de quelques minutes pour qu’une information soit relayée aux quatre coins de la planète. Il n’était donc pas très difficile d’imaginer la pagaille dans laquelle plongerait la communauté mutante en apprenant ce qu’il s’était passé au sein des deux institutions qui luttaient pour leurs droits…
Bernie n’en revenait toujours pas. A nouveau, il jeta un coup d’œil prudent vers son amie. Celle-ci restait désespérément muette, comme perdue dans un autre monde, très loin d’ici. Si June avait pu évacuer tout le stress accumulé au cours des 6 derniers mois durant son séjour paradisiaque en compagnie de Kenjiss au milieu du Pacifique, celui-ci était revenu au grand galop depuis ce matin et l’annonce de Twikjeya. -T’es complètement dingue, tu sais ça ? Tu n’as quand même pas… avec
Silence. Pour accepter la réalité qui se dessinait bien malgré lui sous les traits rebondis du ventre de l’humaine. Ernie se prit le visage entre les mains et soupira dans un murmure -Visiblement si… Mais c’est de la folie ! Ce type est un vrai malade. T’es au courant que c’est un tueur… un tueur d’humain !?
Cette fois, June réagit. Lassée d’entendre toujours la même chose. Samarah lui avait tenu le même discours. N’y avait-il donc personne qui ne serait pas choqué en découvrant leur relation ? Quand elle n’affrontait pas de la crainte, elle devait faire face à un dégoût marqué. Seule Virginie, derrière sa relative inquiétude avait semblé enthousiaste. Leur bébé… le symbole d’une paix possible lui avait-elle confié dans un sourire. Hélas… même June, malgré son optimisme naturel, en doutait fortement. Le monde devenait fou.
"Et toi, tu écoutes ce que je te dis, oui ou non ? La presse raconte n’importe quoi. Je suis toujours vivante, non ?"
L’humaine croisa les bras sur son ventre, visiblement énervée. Ne lui en voulons pas trop, il y a un moment où les nerfs lâchent. "Et puis j’en connais d’autres des tueurs… Parfois, c’est utile. Dois-je te rappeler que je ne serais probablement plus là aujourd’hui si tu n’étais pas intervenu ce soir-là ?"
Regard insistant sur le jeune homme, lourd de sens et sans équivoque. Bernie comprit le message sans difficulté. Il tenta cependant une maigre défense
-Il y a une différence entre de la légitime défense et des meurtres de sang froid, Judy… Ces types étaient en train de t’attaquer
L’humaine haussa les épaules. Son cœur ne se trompait pas. Elle portait en plus dans sa chair le sang du tatoué, elle simple humaine. Et ça, rien ne pourrait le changer désormais.
"Peu importe de toute façon, là n’est pas la question"
Bernie abdiqua, résigné. Il savait la jeune femme têtue, pire qu’une tête de mule. Quand elle avait une idée en tête et qu’elle était bien décidée, elle ne l’avait pas ailleurs. Il était impossible de la faire changer d’avis -Bien. Et que comptes-tu faire ? "Je n’en sais rien", avoua l’humaine -Mettre le Fil ou la Lib’ dans l’affaire ? "Seulement en dernier recours… A partir du moment où ils seront au courant, la nouvelle va se répandre comme une trainée de poudre. Il faut l’éviter au maxmimum" -Je n’ai pas d’autres solutions à te proposer "Je sais… pour le moment, je dois attendre et espérer de bonnes nouvelles. Si je suis venue chez toi, c’est parce que j’ai besoin d’une protection et d’un anonymat assuré. Je n’étais plus en sécurité à Londres. Tandis qu’ici personne ne me connaît…"
Bernie hocha la tête. Il était loin d’être le dernier des abrutis et imaginait sans mal le scandale qui éclaterait si l’on apprenait que… A présent, oui, il comprenait parfaitement pourquoi son amie vivait recluse dans son appartement depuis plusieurs mois.
Machinalement l'humaine saisit son communicateur dans sa poche. Un message. Le cœur qui bat. La main qui tremble. Un pic d’adrénaline. Un message de Virginie. Pas une bonne nouvelle, mais pas une mauvaise non plus. En l’écoutant, June fronça les sourcils. Une photo, une date… 14 avril 2027… Alors, elle l’avait gardée aussi ? Bien sûr que ça lui disait quelque chose ! Et s’ils étaient au courant, c’est qu’ils l’avaient écoutée et avaient fouillé dans les affaires de Samarah. June pria un instant pour que son amie ne lui en veuille pas. Qui sait les autres secrets que les jeunes avaient pu découvrir en fouillant dans son antre ? Mais c’était pour la bonne cause. June s’en persuada tout en rappelant son assistante
Virginie ? Oui…c’est bien une forêt. La Forêt d’Epping, entre Londres et Harlow. On allait s’y promener parfois quand on était plus jeune. Mais je ne vois pas ce qu’elle serait allée y faire… maintenant. Y a pas de raisons…
Les deux femmes s’étaient effectivement fait une promesse qu’elles n’avaient finalement jamais respectée… Se rendre sur les lieux au printemps aurait été approprié, mais en plein hiver ? June ne comprenait pas…
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Mar 14 Sep 2010 - 17:03
-T'es enceinte depuis combien de temps ?
Bernie avait brisé le silence qui prenait lentement possession des lieux. Après plus d’une heure de discussion ponctuée de larmes et de cris, le jeune homme était parvenu à calmer l’humaine en pleine crise d’angoisse. Il lui apporta un bol de soupe et attendit qu’elle le saisisse avant d’aller s’asseoir en face d’elle. June faillit se brûler en attrapant le bol mais elle apprécia le geste de son ami. Elle n’avait plus rien mangé depuis ce matin et un petit affamé à l’intérieur de son ventre commençait à le lui faire savoir. L’humaine trempa ses lèvres dans le liquide chaud et but une gorgée avant de répondre
"Bientôt 7 mois et demi…"
L’humaine jeta sans s’en rendre compte un énième coup d’œil sur son portable qui restait désespérément silencieux depuis le dernier message de Virginie tandis que Bernie accueillit la nouvelle dans un sifflement étonné
- Eh ben… si je m’attendais à ça… Tu peux te vanter d’avoir vraiment le don de me surprendre Judy !
L’humaine eut un faible sourire. Oui, cela faisait partie de ses capacités. Etonner les gens. Les surprendre. Depuis toujours, cette attitude était naturelle chez elle. Et c’était sans aucun doute cet attrait de sa personnalité qui avait séduit le jeune homme bien des années avant Kenjiss. Bernie continua de parler, laissant son amie déguster sa soupe à petite gorgée –un bouillon de légumes fait la veille, il lui en restait un peu et il se souvenait parfaitement que la jeune femme adorait cela-
-Ca fait quoi ? Quatre ou cinq ans maintenant ? "Presque six" -Si tu le dis… donc six ans qu’on ne s’est plus vus et ce soir tu débarques chez moi…à l’improviste et enceinte. Tu parles d’une surprise !
June ne put s’empêcher de sourire cette fois
"Avoue que ça aurait été moins drôle si je t’avais prévenu… tu aurais du voir ta tête quand tu as ouvert la porte…" -J’aurais bien voulu voir la tienne à ma place, se défendit Bernie en maugréant
Le sourire qui avait éclairé son visage quelques secondes disparut bien vite, rattrapé par la réalité et la situation
"Je suis désolée de t’entrainer ainsi dans mes problèmes, Bernie, mais… je n’avais nulle part où aller maintenant qu’il… -Tu vas arrêter de t’excuser oui ? Tu sais très bien que tu ne me dérangeras jamais !
Bernie avait interrompu l’humaine d’un geste de la main, agacé. Non pas par sa présence –lui était très heureux de la revoir, malgré la situation- mais par sa manie de croire qu’elle pouvait le gêner. Un air triste passa sur son visage. Comment pouvait-elle penser qu’elle le dérangeait ? Après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble ?
-Tu sais ce que c’est ? Enfin je veux dire si c’est un… "C’est un garçon, c’est tout ce que je sais et c’est bien suffisant comme ça", l’interrompit gentiment mais fermement June
Bernie la connaissait suffisamment pour comprendre sans mal le sous-entendu. Elle n’avait pas fait le test et ne le ferait sans doute pas, sauf cas de force majeure. Que son enfant soit mutant ou non, pour elle ça ne changerait rien. C’était plutôt du côté de Kenjiss que cela serait plus délicat si son fils ne se révélait pas porteur du gène X. Son ami n’insista pas
- Dans tous les cas, je suis content pour toi Judy…très étonné, te connaissant, mais content. Et malgré la situation, je te souhaite tout le meilleur
Ils n’avaient presque jamais parlé d’enfants entre eux. Bernie avait vite compris que l’humaine avait d’autres priorités dans la vie. D’ailleurs, malgré la curiosité qui le démangeait, il se garda bien de lui demander ce qui l’avait fait changer d’avis… à moins que cela ne lui soit tombé dessus sans crier gare. Aussi se contenta-t-il de murmurer - Je suis vraiment désolé que ça n’ait finalement pas fonctionné à l’époque entre nous tu sais… mais ça me fait plaisir de te revoir. Et je vais veiller sur toi, il jeta un œil à son ventre, enfin sur vous jusqu’à son retour, quitte à le rendre jaloux !finit-il par déclarer très sûr de lui. A part June, il devait bien être l'un des seuls à vouloir protéger l'enfant du leader confrériste...
Cette fois June réussit à rire. Les paroles de son ami la rassurèrent
"Alors ça, je ne te le conseille quand même pas. Si tu dois un jour l’affronter, je ne donne pas cher de ta peau" - Et alors ? "C’est un mutant, Ern’, l’un des plus puissants" -Même pas peur ! "T’es dingue !" - Pas autant que toi ! "Ca reste à prouver" -Je porte pas son fils moi… "Tu marques un point !"
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Mer 15 Sep 2010 - 0:31
"Merci, Bernie" -Pour ? "De m’avoir accueillie après tout ce temps" -Je t’ai déjà dit que c’était normal "Moi aussi, je suis contente de te revoir. Je regrette de ne pas être venue te voir plus souvent. Le temps passe si vite…Et..." - Je sais ton boulot t’accapare, c’est pas nouveau ça !
June n’ajouta rien. C’était d’autant plus vrai depuis ces dernières années. L’humaine avait toujours été une membre très active au sein de la Lib’Corp mais sa nomination en tant qu’assistante d’Helen avait encore augmenté son investissement. Et maintenant qu’elle occupait le poste de sous directrice suite à la mort de son amie, malgré son absence, la jeune femme n’avait plus beaucoup de temps libre –si tant est qu’elle en ait eu un jour ! Son retour au sein de l’association ne serait sans doute pas des plus calmes, surtout avec un bébé à charge. Mais, fidèle à elle-même, l’humaine ne s’était pas encore réellement tracassée avec ces questions qui lui poseraient vraiment problème d’ici deux mois ou trois mois, voire plus- et commencerait par une sérieuse –et sans doute houleuse- discussion avec Miranda.
"J’ai lu ton mail…"
Bernie lança un regard interrogateur à June avant de comprendre. Ce mail-là. Il fut surpris qu’elle y pense malgré la situation mais n’en laissa rien paraître. -Tu veux que je continue les recherches ?
June hésita. De sa décision découlerait probablement un profond changement dans sa vie. Un changement qui, s’il risquait de lui apporter certaines réponses aux interrogations qui la poursuivaient depuis longtemps, elle n’était pas certaine pour autant de pouvoir y faire totalement face. Malgré tout ce qu’elle pouvait prétendre et l’assurance dont elle pouvait faire preuve. Après tout, elle avait vécu dans l’ignorance pendant si longtemps. S’y habituant presque…
"Qu’as-tu comme informations pour le moment ?" -Son adresse et son identité. Mais il est possible que ce soit un nom d’emprunt. J’ai eu tellement de mal à le pister que ça m’étonnerait pas d’ailleurs
L’humaine inspira lentement, ses bras croisés sur son ventre. Elle n’aurait sans doute pas d’autres occasions d’en apprendre sur ses origines. Cela tombait simplement très mal… ou au contraire, très bien si l’on exceptait la disparition du père de son bébé. June s’entendit à peine murmurer
"Dis moi tout. Je cherche depuis si longtemps, je vais pas me défiler quand un début de piste se profile à l’horizon"
Bernie lui envoya un sourire ravi, ceux dont il avait le secret pour la rassurer. Il reconnaissait bien là la détermination de l’humaine, présente en toute situation
-Il s’appelle Franck Carillac. Et en ce moment, il habite dans un mas à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. Si tu veux, je peux mettre quelqu’uns de mes hommes sur le coup et… "Non, ça ira. Tu en as déjà fait beaucoup. J’irai… voir là-bas, par moi-même quand la situation se sera arrangée…"
Et puis, cela avait déjà été une expédition pour venir jusqu’ici dans son état. Elle ne se voyait absolument pas traverser toute la France enceinte jusqu’aux dents pour… elle ne savait même pas très bien au juste. Peut-être n’accepterait-il même pas de la recevoir… Mais au moins, pouvait-elle enfin mettre un nom sur une interrogation qui la rongeait de l'intérieur depuis trop longtemps, aussi factice fut-il.
"Pour le moment, je n’ai pas vraiment la tête à ça et il y a plus important. J’ai vécu sans savoir jusqu’à présent, je peux continuer le temps qu’on retrouve Sam’ et…, elle s’interrompit tout en passant une main sur son ventre, et son père. Il faut qu’on les retrouve, Bernie. Je n’arriverai pas à l’élever seule. Cette idée me terrifie, si tu savais..."
L’humaine recommençait à paniquer. Bernie le perçut avant même qu’elle ne lui confie sa crainte. Il s’approcha d’elle et la prit par les épaules, croisant son regard double dans le sien.
-June calme toi, je te promets que je ferai tout pour t’aider. Mais pour le moment, nous sommes limités. Tu ne veux pas prévenir la Lib’Corp, cela restreint pas mal nos possibilités de recherches. Il n’y a pas beaucoup d’autres organismes capables de nous aider sans faire de vagues. Soudain, Bernie se tut, comme traversé par une idée fulgurante.A moins que…
Sans prévenir, il se releva et se précipita vers son bureau. June le regarda traverser le salon en silence. Sans comprendre. Sa voix lui parvint depuis l’autre pièce -Tu soupçonnes une organisation en particulier ? "Le Cercle…" , répondit presque aussitôt l’humaine, machinalement
Elle y avait réfléchi tout au long du trajet jusqu’ici. Elle ne voyait qu’eux susceptibles tant moralement que techniquement capables d’enlever Samarah et Kenjiss en même temps et surtout de les neutraliser aussi longtemps. Bernie revint bientôt près d’elle, un téléphone portable à la main. Il observa attentivement June avant de lui préciser
-Ce que tu vas voir et entendre à présent ne devra pas sortir de cette pièce Judy, même mes hommes ignorent cette partie de mes activités
Intriguée, l’humaine acquiesça d’un hochement de tête. S’il fallait enfreindre la loi pour retrouver Kenjiss, elle n’hésiterait pas. Elle l’avait déjà fait, cela ne lui posait aucun problème. Mais que ce soit précisément Bernie qui le lui propose lui tira un vague sourire moqueur sous entendu, auquel il ne répondit pas, déjà occupé à appeler l’une de ses connaissances
-Tony ? Ici Tiger. Tout est calme sur la ligne ? Bien, alors écoute-moi attentivement, je veux que tu surveilles l’entièreté du Réseau. A la moindre anormalité ou agitation, fais-moi signe
June observa son ami, consciente qu’il utilisait probablement un nom de code pour s’adresser à… elle ne savait pas trop. Elle attendit qu’il raccroche avant de l’interroger du regard
"Tu m’expliques ?" -Si tu me promets de ne jamais répéter ce que je vais te dire à quiconque
L’humaine leva les yeux au ciel et Bernie se sentit stupide. Evidement. June serait sans doute la dernière personne à trahir un secret, il le savait parfaitement. Mais cette fois, c’était différent. June n’était plus vraiment une citoyenne lambda. June se battait pour la liberté des mutants, se trouvait être la sous directrice de la Lib’Corp et désormais la mère du fils du leader Confrériste. Bernie décida de tergiverser plus tard, quitte à prendre ses responsabilités, pour l’instant il y avait urgence -As-tu déjà entendu parler du Contrepoison, Judy ?
Son regard dubitatif répondit pour elle. Bernie s’installa à ses côtés et entama une explication dans les grandes lignes du fonctionnement et de l’origine de cette nouvelle organisation clandestine. Ses objectifs, ses membres. Tandis qu’il parlait, l’humaine l’écoutait attentivement, de plus en plus étonnée. Il s’écoula ainsi plus d’une demi-heure durant laquelle, la future mère alla de surprise en surprise. Non, elle ne connaissait pas ce réseau. Non elle ignorait que la Lib’Corp –ou au moins Miranda- était au courant de son existence. Mais pour ce qu’elle avait vu Miranda ces derniers mois et surtout vu la situation de cette organisation, elle décida de ne pas lui en tenir rigueur
"C’est bien joli de m’avoir révélé tout ça Bernie, mais je t’avoue que je ne vois pas en quoi cela va nous aider actuellement…" - Nous avons des contacts partout dans le monde. Si l’un d’entre eux remarque quelque chose, nous serons immédiatement avertis et nous aurons enfin une piste. En attendant, je te l’accorde, nous ne pouvons rien faire de plus…
June fut donc obligée de prendre son mal en patience. Au fur et à mesure que les heures s'écoulaient, elle se surprit même à prier...
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Sam 30 Oct 2010 - 19:44
L’humaine, épuisée et vaincue par ses émotions avait finit par s’endormir sur le divan. Bernie s’était alors contenté de la couvrir avec une couverture polaire, pour lui tenir bien chaud. Il la contempla dans son sommeil, prêt à décrocher son portable au moindre appel. Mais les heures s’écoulèrent en silence, plongeant lentement Bernie dans une attente interminable. Il se surprit à repenser à d’anciens souvenirs. Tout ce qu’ils avaient vécu à deux… Il secoua vivement la tête. Le passé était une période définitivement révolue. Et ce n’était pas vraiment le moment de se remémorer les derniers mois de leur relation. Comme pour s’en persuader, il fixa le ventre rond de la jeune femme, qui s’élevait lentement et redescendait au rythme de sa respiration.
Elle avait visiblement refait sa vie depuis tout ce temps… Et semblait comblée, même si elle n’avait clairement pas choisi le chemin le plus reposant pour y parvenir. Bernie esquissa un sourire. Non, vraiment, June n’avait pas changé. Malgré les épreuves de la vie qu’elle traversait pour en ressortir toujours plus forte, elle gardait sa personnalité et cette manie de ne jamais pouvoir faire les choses simplement.
June émergea brusquement pas loin d’une dizaine d’heures plus tard. Son premier réflexe fut d’observer les murs autour d’elle. Première constatation : c’était pas les siens. Bon, on se calme et on réfléchit. Qu’avait-elle fait la veille ? Voilà à bien des égards, une phrase magique. Dès qu’on se posait la question, les évènements avaient le don de vous revenir en mémoire en moins d’un centième de seconde. Enfin, la plupart du temps. Cela dépendait bien évidemment des circonstances qui vous avaient plongé dans le brouillard. L’humaine se redressa et jeta un coup d’œil à son humble hébergeur. Le jeune homme avait finit par s’endormir lui aussi, recroquevillé dans un fauteuil, il n’avait pas voulu laisser l’humaine seule. June sourit –Bernie avait toujours été un type attentionné- et décida de ne pas le réveiller tout de suite. Après tout, elle n’avait aucune idée de la tournure qu’allait prendre les évènements dans les heures à venir et un peu de repos ne ferait de mal à personne.
L’humaine saisit son portable et composa le numéro de son assistante. Elle n’avait plus trop la notion de temps –peut-être était-ce l’aube- mais elle savait une chose, elle n’avait toujours aucune nouvelle du front depuis son départ précipité qui remontait probablement à la veille maintenant. Il était plus que temps de se tenir au courant de l’avancement des opérations. Elle avait prévenu Twikjeya. June était parfaitement incapable de rester sans rien faire quand la vie des personnes qui comptaient le plus pour elle était en danger. Et se sentir impuissante était un sentiment particulièrement frustrant pour l’humaine qui le ressentait déjà bien assez souvent à l’ordinaire.
« Virginie ? C’est June. Avez-vous trouvé quelque chose ? Peux-tu me faire un topo sur la situation s'il te plait ? Rappelle-moi dès que tu auras mon message.»
Sa voix était fatiguée, presque résignée, pourtant elle restait lucide. June devait garder espoir. Ils le devaient tous.
Virginie Parish
Type Sigma
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Mer 8 Déc 2010 - 11:51
Alors que les moteur chauffent enfin la jeune assistante répond enfin à l'appelle de l'humaine:
Citation :
« C’est moi. Ça avance. L’équipe est prête. On est dans le jet. On va à Vancouver. La Confrérie a une piste. Je te rappellerai dés que j’en saurai plus. Toi, reposes toi, penses à t… ta santé. »
Léa McLane
Type Alpha
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Ven 11 Fév 2011 - 15:46
Message reçu sur son communicateur, de la part de Léa :
Citation :
"Le nid n'est plus utile après le passage du prédateur. La survie ne tient qu'à l'envol"
June Appleby
Humaine
Sujet: Re: [Scénar 5] Need somebody help Mar 1 Mar 2011 - 1:50