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[Conservatoire des Arts]

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AuteurMessage
Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: [Conservatoire des Arts] [Conservatoire des Arts] EmptyLun 5 Juil 2010 - 0:15


13 janvier Conservatoire de Londres

En vérité, il n’y avait pas de cours de niveau deux ce soir, dans la B-2 au premier étage. Monsieur Peterson ne travail jamais le mercredi et ça il le savait. Mais le gardien s’était fait joliment manipuler par mademoiselle Parish. Il faut dire, qu’au bout de quelques semaines, les visages deviennent familiers. Et puis cette gamine est gentille avec lui. Elle lui dit bonjour chaque fois qu’elle arrive. Et au revoir quand elle repart, souvent en dernière d’ailleurs. Ça doit faire au moins trois mois maintenant, qu’il la voit courir à toute berzingue, dans le grand hall trois par semaines. Tout ça pour dire qu’il s’était fait avoir comme un bleu !

Ça, il l’avait comprit lorsque Neal est passé juste sous son nez. Celui-là il vient ici depuis qu’il sait marcher. Un futur professionnel des ballets. Il n’a pas décoché un mot. Il n’avait pas l’air très content de venir ici. Qui aimerait, traverser tout Londres sous la neige à vingt-et-une heure en pleine semaine ? Bref ils sont là haut tout les deux. Le gamin verrait de lui-même l’air étrange de la demoiselle. Tant qu’ils décampent avant onze heures…

La B-2, est la salle préférée de Virginie. Le sol est d’un bois chaud qui, au moindre rayon, luit comme de la cire d’abeille. Le mur du fond profite du sempiternel miroir, aussi haut et large qu’on s’y noierait sans le vouloir. Il y a toutes les barres qu’il faut. Un matériel de dernière pointe pour que l’acoustique soit tout à fait rentabilisée. Il y a un piano aussi. Mais Virginie ne sait pas jouer du piano ni aucun autre instrument. Elle y avait donc élue domicile depuis une petite demi-heure. Laissant flotter dans l’air la voix de Nancy, tout autour d’elle. Un morceau qu’elle aimait beaucoup doux et définitif.

Les yeux verts de David s’adaptèrent en quelques secondes à la demi-pénombre de la salle. Ce n’était pas normal. Toute cette scène était illogique. Depuis quand sa petite Parish restait dans l’ombre, immobile et non à danser, en robe et non en pantalon, avec… du wisky plutôt que du jus d’orange ! Il n’était peut être pas le plus attentif ses partenaires, mais tout cela lui indiquait le chemin à suivre. Douceur… Et même s’il était très silencieux deux yeux bleus l’aperçurent dés qu’il passa le seuil. Il n’y vit pas l’éclat ordinaire, ce pétillement quasi enfantin, mais une tristesse adulte et magnifique. Pourtant elle ne pleurait pas ou bien elle ne pleurait plut. Son sourire lui demandait déjà pardon… pardon de l’avoir sollicité dans un instant de faiblesse.

-« Tu sais, je crois que je serais bientôt prête pour notre porté. »

Il avançait jusqu’à elle regardant ce qui l’entourait avec pragmatisme. Le pull noir qu’elle avait toujours en sortant du cours. Cette bouteille abandonnée, à quelques pas, aux trois quart vide. Comment pouvait-elle tenir debout ? Son sac vieux épuisé sur l’une des chaises. Et son maudis téléphone qu’elle ne quittait pour ainsi dire jamais. Il voyait qu’elle n’était pas aussi assurée sur ses jambes, que ses mains tremblaient que son sourire luttait.

-« Je me suis entrainée. Mais maintenant je ne peux pas prendre la voiture. Tu comprends ? Ce ne serait pas responsable. Je pourrais provoquer un accident. Je pourrais même priver une famille d’un de ses membres. Ce serait affreux. »

D’accord Virginie, d’accord la belle, Il ferait le chauffeur. Sans s’embarrasser il se plaça juste devant elle. Aussi prés que les danses leurs avaient apprit à l’être. Deux jeunes anges blonds et délicats en touts points qui acceptaient l’aura de l’autre. Maintenant qu’il pouvait la regarder il voyait la trace des larmes. Il voyait l’émotion sur ses traits. Jamais elle n’avait montré la moindre tristesse depuis qu’ils se connaissaient. Il y avait quelque chose de plus, encore, quelque chose de beau en elle. Virginie ne s’en doutait probablement pas, mais, à cet instant elle dégageait toute la sensualité, toute celle qu’elle recherchait pour les mouvements avec lui. Et elle ne reculait pas, elle ne détournait pas le regard non plus. Qui l’avait rendue si… forte et vulnérable ?

-« Il n’y avait que toi que je pouvait déranger. Tu comprends. Il va falloir que tu m’emmène jusqu’à Essex. »

Voilà ainsi il savait. Qu’elle n’était pas comme les autres. Qu’elle vivait à la campagne londonienne, avec les mutants, parce que Virginie Parish était une mutante. Charmante façon d’apprendre son plus lourd secret ! Elle n’avait pas put se résoudre à inquiéter Koji. Koji qui avait tant souffert il y a si peu de temps. Encore moins Arthur. Trop jeune et plus innocent qu’elle encore. Quant à Luc. Luc, son Luc, son amoureux, son amant aussi maintenant, elle ne voulait pas qu’il la voit ainsi. Qu’il la voit si pitoyable. Alors David. Oui, David, parce qu’il était assez doux et assez respectueux pour ne pas la condamner. Il lui donnait déjà ce petit sourire complice, celui qui la faisait rougir les premiers temps.

De la même manière que l’ami il voulut lui prendre la main une nouvelle fois Virginie fuyait. Non pas parce qu’elle avait peur cette fois mais parce qu’elle ne le méritait pas ce geste. Pour se faire pardonner son refus et ses demandes elle lui offrit tout ce qui lui restait un rire résigné.

-« Ne te fâche pas David. Je n’ai jamais sut être tendre avec les autres. »

Elle alla chercher son sac d’un pas de délicat funambule. Là de manière désordonné elle fouilla ce sac de jeune fille. Les clés où étaient ses clés ? David la laissa faire sans un mot. Il était là c’est ce qu’elle lui demandait. Son regard tomba de nouveau sur le téléphone. Allumé. On ne pouvait lire les messages qu’en composant le code. Rusée. Il le glissa dans son sac alors qu’elle revenait. Mais une main chaude et ferme arrêta son geste. En relevant les yeux il vit un sourire qui lui serra le cœur. Et la jeune fille lui tendait le communicateur après avoir déverrouillé la sécurité.

-« Non non,tiens. Ecoute ce qu’on prévoit pour moi. »

Deux secondes plus tard une voix féminine accaparait toute son attention.

« Mademoiselle Virginie Parish domiciliée à Londres… Madison Cassidy à l’appareil, coordinatrice des admissions, au Centre de Recherche sur la mutation du gouvernement des Etats Unis. Je vous contact en ce jour du 13 janvier, pour vous confirmer la réception du courrier par lequel, monsieur Léo Anderson nous informe, de votre volonté de participer à la lutte contre la mutation. Ceci plus particulièrement en entrant dans le projet : Lutte contre les évolutions génétiques à caractère potentiellement dangereux. Je vous confirme également le versement de 1000 $, par Alison Parish, pour votre accueil dans notre centre à daté du 10 février 2052. Je vous recontacterais sous peu pour régler quelques détails. Bonne soirée. »

Qu’est-ce qu’on doit dire après ça ? Même anglais et même humain le camarade savait que le BCGDCA n’était pas des plus réglos. Il attrapa son bagage, le vêtement et lui indiqua la porte. Aller. ce n'est pas tout les jour qu'un petit bout de gentillesse comme cette fille avait besoin de soutient. Il avait déjà remarqué depuis un moment que Virginie aimait les plaisirs gastronomiques. Cette tentative de soulerie ne lui faisait pas peur. Une petite princesse ne dérive pas si vite sur les terres de la dépravation. Il allait lui offrir un peu de douceur... du lait pour la demoiselle !

-« Bon. Je crois qu’on va aller se prendre un dernier verre. Viens. »

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