Prénom et nom : Léa McLane
Surnom : Un surnom? Léa a un prénom très court, et de plus elle n'aime pas qu'on le déforme, car c'est sa défunte mère qui l'a choisi.
Âge (Date de naissance) : 16 ans, 15 Décembre 2036 (Si je sais encore compter.)
Race : Mutante
Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non.
Origine : Londres
Clan : Institut
Pouvoir : Guérison (sur les autres) - Détection de mutants
Niveau 0 : Léa ne peut pas directement soigner la blessure, mais elle peut supprimer _ ou réduire, quand c'est grave _ la douleur. Lorsqu'elle "anhesthésie" une personne, elle ne pas recommencer avant une heure. Peut théoriquement parfois savoir si une personne est mutante ou non
en la touchant, mais cela ne s'est produit qu'une ou deux fois, c'est très rare.
Niveau 1 : Possibilité de guérir des hématomes, des petites coupures, des écorchues et des ampoules...toutes ces petites choses minuscules, sans gravité, mais qui nous pourrissent la vie. La détection s'étend à cinq mètres s'il n'y a pas de mur entre, mais est toujours aussi rare.
Niveau 2 : Peut soigner des entorses ou des muscles froissés, ainsi que de petites maladies (rhume, toux, otite, grippe - liste exhaustive). A condition d'être en forme, elle peut soigner une personne toutes les demi-heures, ce qui fait deux en une heure. Elle ne peut toujours pas détecter de gens à plus de cinq mètres, mais cela fonctionnera même si un mur les séparent (N.B. : s'il y a deux murs, cela ne fonctionnera pas). Il est toutefois toujours aussi rare.
Niveau 3 : Peut soigner des plaies ouvertes (si il n'y a rien qui les obstrue à l'intérieur) ou des brûlures pas trop graves (thermiques uniquement, d'une taille inférieure à celle de sa main), ainsi que les maux de tête ou nausées. Peut détecter les mutants de façon plus fréquente, sur une distance de dix mètres sans qu'il y ait de murs entre ou de cinq mètres ou ça fonctionne comme s'il n'y en avait pas, même s'il y en a plusieurs.
Niveau 4 : Peut guérir les fractures simples et les luxations. Elle peut soigner une personne tous les quarts d'heures, si elle n'est pas fatiguée. Peut détecter les mutants à dix mètres même à travers un mur.
Niveau 5 : Peut guérir plaies ou brûlures plus importantes. Détection de mutants à dix mètres quelque soit la circonstance et à vingt mètres en l'absence d'oblstacle.
Niveau 6 : Peut guérir des fractures avec déplacement. Elle doit toujours laisser un quart d'heure avant la personne différente, mais désormais elle peut le faire même si elle n'est pas très en forme. A ce stade, lorsqu'elle croise une personne, elle saura sytématiquement si elle a des pouvoirs ou non, avec toutefois une marge d'erreur pour les humains enfants de mutants, qu'elle repèrera comme des mutants si elle est fatiguée et sur lesquels elle aura des doutes le reste du temps, cela fonctionnant dans un rayon de vingt mètres, obstacles ou non. Toutefois, si elle a un doute, seul un contact physique permettra une certitude à 100%.
Améliorations technologiques : uniquement pour les humanoïdes, n'oubliez pas de préciser s'il possède un lance-flamme intégré, une vision nocturne ou que sais-je. Tout comme le pouvoir pour un mutant, vous n'avez le droit qu'à une seule capacité "spéciale".Aptitudes : Léa est très douée en dessin, c'est sa seule passion dans la vie, son échappatoire. Quand elle dessine, elle oublie tout. Toute petite déjà, alors que les autres gosses couraient partout, ne tenaient pas en place, elle était capable de passer des heures assise dans un coin avec son crayon et son carnet, qu'elle ne quitte d'ailleurs jamais.
Description physique : Léa est une fille de taille moyenne, pas vraiment grande pour son âge, mais pas une naine non plus. Elle est très mince, seulement quarante-sept kilos pour son mètre soixante. Ses cheveux châtains, longs et soyeux, s'illuminent de reflets roux lorsqu'ils accrochent le soleil. Ils seraient suffisamment légers et maniable pour n'importe quelle coiffure...si elle se prenait le temps. Mais comme elle ne se le prend jamais, ils sont perpétuellement en bataille. Quand elle dessine, toutefois, elle les accroche avec deux crayons pour ne pas les avoir dans les yeux. Ses yeux, d'ailleurs, sont d'un très beau vert, lumineux, et on y lit un déconcertant mélange de force et de douceur. Elle a le teint assez pâle.
Signes particuliers : Allergique à l'aspirine et à la pénicilline.
Ne quitte jamais son sac à bandouillère bleu électrique qui, en dehors de ses papiers, contient un bloc, différentes sortes de crayon et tout le nécessaire pour dessiner.
Histoire : Vanessa Scott, la future mère de Léa, avait dix-sept ans lorsque John McLane, le frère aîné de sa meilleure amie, qu'elle admirait en silence depuis des années, daigna enfin s'intéresser à elle. Ils flirtèrent quelques mois et, un jour, ses règles n'arrivant pas, elle fit un test de grossesse...qui s'avéra positif. Elle se confia à sa meilleure amie qui en parla à son frère. Pas pour trahir Vanessa, non, juste pour qu'il prenne ses responsabilités. Il les prit...en partie. Il l'épousa et s'installa avec elle, mais il buvait et fumait toujours autant, la trompait allègrement, rata son bac car il ne s'était même pas pris la peine de réviser... et se planta au rattrappage pour la même raison. Comme il avait redoublé la sixième et la troisième, et était de fait trop vieux, on ne lui offrit pas de redoubler.
La mère ne voulait pas savoir si elle attendait une fille ou un garçon. Elle voulait que ce soit une surprise. Malgré les frasques de John, elle l'aimait. Pour sa part, il se fichait royalement du sexe de l'enfant. Il s'était installé avec elle uniquement parce que, en tant que père de l'enfant, sa soeur et ses parents ne l'auraient pas lâché s'il ne l'avait pas fait.
Après la naissance de l'enfant _ une fille, qu'elle appella Léa Ebrill Abigail _, elle dût arrêter ses études, car elle n'avait pas de quoi les payer en plus de faire tourner la marmite, et qu'elle était trop fière pour demander à la vieille tante chez qui elle avait vécu de ses treize ans _ lorsque ses parents avaient eu un tragique accident de voiture _ à son mariage, et à laquelle elle avait raconté qu'elle voulait devenir pensionnaire pour ne plus la charger. Elle obtint donc un travail de nuit, mal rémunéré mais demandant peu de diplômes. Elle partait travailler à dix-neuf heures, rentrait à sept heures puis dormait jusqu'à midi. Toutefois, malgré son manque de disponibilité, elle aimait passionnément l'enfant et faisait tout pour la rendre heureuse. Quand au père, lorsqu'il ne passait pas la nuit à des soirées dont il revenait tard dans la mâtinée puis dormait toute la journée, assommé par sa gueule de bois, après avoir invariablement raccompagné une fille chez elle ; alors il se rendait dans des maisons closes.
Au début, l'enfant passait ses nuits chez Laetitia, l'amie de Vanessa et la soeur de Scott, à laquelle la jeune mère cacha toujours le comportement de son mari, prétextant simplement que les hommes ne savent pas s'y prendre avec les enfants.
Lorsque Laetitia se maria, l'année même où Léa entra en primaire*, elle ne put évidemment plus continuer à la garder. Il fut donc décidé qu'elle était assez grande pour passer la nuit toute seule lorsque _ comme c'était souvent le cas, on ne pouvait pas compter sur lui _ son père n'était pas là.
Une froide nuit d'hiver, Léa était seule dans l'appartement et l'orage grondait. Elle était terrorisée et ne savait que faire. Elle s'enveloppa donc dans son drap et décida d'aller frapper à la porte des voisins, qu'elle n'avait jamais vus. Evidemment, étant elle-même mariée avec un type pas net, sa mère ne lui avait jamais dit de ne pas parler aux inconnus.
Lorsque June _ qui d'autre? _ ouvrit la porte et vit sur le seuil cette petite fille, elle commenca par la faire entrer _ car, contrairement aux appartements, le couloir n'était pas chauffé. Puis elle et Bernie demandèrent à l'enfant ce qu'il lui arrivait.
- Maman travaille, papa est encore à une fête et moi [z]e suis toute seule et [z]'ai peur de l'ora[z]e.
June la rassura et lui offrit un chocolat chaud. Puis, après que tous se soient présentées, ils lui offrirent de rester pour la nuit.
Le lendemain, à son réveil, Léa déclina leur invitation à petit-déjeuner, promit de revenir les voir et rentra dans son propre appartement. Elle eût la surprise de ne pas y trouver sa mère _ il était sept heures et quart, et elle n'était jamais en retard _, ni son père, d'ailleurs, mais ce n'était pas étonnant, et lui, elle s'en fichait ; seulement un policier.
- Eh! Qu'est-ce que tu fais là?
- C'est [ss]ez moi d'abord! Où est ma maman?
- Oh, tu es...Hier soir, en allant au travail, sous l'orage, quelqu'un a cogné sa voiture et s'est sauvé après.
- Elle a pas eu trop mall, [z]'espère. Elle rentre quand, dis?
- Elle ne rentrera pas. Elle est...elle est quelque part ou le ciel est plus bleu, où le soleil brille plus fort et où personne ne boit.
- Pourquoi elle m'a pas emmenée avec elle?
- Je...tu sais, elle n'a pas eu le choix. Ils l'ont emmenée sans lui demander son avis.
- Ben vous êtes [z]endarme, non? Allez la [ss]er[ss]er si elle s'est fait kidnapper!
Derrière, son collègue, qu'elle n'avait tout d'abord pas vu, lança :
- Ecoute, Barry, te crève pas le cu...écoute la mioche. Ta mère, elle est morte.
Du haut de son jeune âge, Léa ne savait pas tout à fait ce que cela signifiait, mais il y avait une chose dont elle était sûre : les gens morts, on ne les revoyait plus après. Alors, elle fut très triste, car elle aimait très fort sa maman, et fondit en larmes au milieu du salon. Le premier flic fit un pas vers elle, mais son téléphone sonna. Il prit la communication, puis partit.
Lorsque, une demi-heure plus tard, qui lui sembla durer un demi-siècle, son père rentra à la maison, elle avait finit par se calmer, et était dans cette état de plénitude qu'on éprouve quand on a beaucoup pleuré, cette sensation que plus rien ne peut nous arriver, puisque le pire est derrière nous. Il lui demanda où était sa mère : il avait faim. Elle lui répondit qu'elle était morte et que c'était les policiers qui l'avaient dit.
Il se rendit à la police, évidemment, car c'était ce qu'il était censé faire, mais seulement lorsque sa cuite fut entièrement passée. On lui confirma ce que sa fille lui avait dit. Il se présenta à l'enterrement "pour la forme", avec sa fille, mais ne prévint pas sa soeur. Il ne se recueillit d'ailleurs jamais sur sa tombe.
Les allocations qu'il recevait pour Léa, et qui avaient augmentées depuis qu'il était père célibataire, peinaient à financer sa consommation d'alcool, de tabac, et la nourriture, sans parler des factures. Il cessa de sortir, préférant boire nonchalamment affalé dans un fauteuil avec des amis plus que douteux. Comme sa fille était trop jeune pour cuisiner, il se faisait livrer des pizzas ou des repas de fast-food, et elle se contentait de ses restes.
Il ne commença à regretter sa femme que lorsque les factures et le loyer arrivèrent. Ne voulant pas devoir se passer d'eau, d'électricité ou de téléphone, il vendit sa voiture afin de pouvoir payer pendant un ou deux ans, à condition de se restreindre un peu en alcools et tabac. Cela le frustrait, et il finit par décider tacitement que c'était la faute de Léa, car si elle n'était pas là, jamais au grand jamais il n'aurait épousé Vanessa. Parfois, lorsqu'il avait trop bu, il la frappait.
Il y avait deux choses qui lui permettaient de supporter le quotidien. D'abord, le dessin. Pendant que les autres enfants couraient ou jouaient, à la récréation, elle noircissait des pages et des pages comme si sa vie en dépendait. Ensuite, June. Lorsque cette dernière était là, ce qui n'était pas toujours le cas, Léa allait de temps à autres lui rendre visite. Elle trouvait toujours là une oreille attentive, un peu de compréhension, du calme et un bon repas chaud.
Même si ses notes n'étaient pas brillantes, car elle n'avait pas de bonnes conditions de travail chez elle, Léa était une fille intelligente. A dix ans, elle arrivait à remplir seule les fiches d'impôts ou les factures, imitait la signature de son père _ ce qu'elle faisait aussi sur ses bulletins, car elle s'en moquait, et que June, bien qu'elle lui montrât lorsqu'elle était là, ne pouvait signer _ et envoyait les sommes requises.
Dans l'appartement de June, elle rencontra Virginie, son assistante, qui devint sa première véritable amie.
Elle a avoué il n'y a pas très longtemps à June qu'elle était une mutante, puis a rejoint l'Institut.
*N.B. : En Angleterre, la primaire commence à cinq ans, et non six comme en France.
Caractère : : Ayant eu une enfance assez difficile, elle hésitera toujours avant de faire confiance à quelqu'un qu'elle ne connaît pas.
: Lorsqu'elle parle avec des gens qu'elle ne connaît pas, elle les laisse meubler la conversation, ne disant quasiment rien. Avec ses proches, elle est plus causante, mais jamais bavarde. Elle n'aime pas parler pour ne rien dire.
: Léa est une jeune fille calme et posée qui analyse la situation avant d'agir. Toutefois, ses proches se rappellent tous d'au moins l'une de ses décisions-éclairs, dans ses moments d'impulsivité, soit parce que ça leur a sauvé la vie, soit parce que c'était le truc le plus stupide qu'ils n'aient jamais vu (et, bizarrement, c'est toujours des deuxièmes qu'elle entend parler).
: C'est plus fort qu'elle, Léa ne peut pas s'empêcher d'aider les gens qui ont des problèmes, même si elle ne les connaît pas.
: Léa dit toujours la vérité à ses proches, sauf, dans certains cas, pour les protéger. En revanche, avec des gens en qui elle n'a pas confiance, elle est capable de mentir comme un arracheur de dents de façon plutôt crédible.
: Léa ne supporte pas qu'on face du mal aux gens auxquels elle tient et se battrait bec et ongles pour les protéger.
: Même si Léa a de l'humour, elle prend assez facilement la mouche et peut se fâcher pour une broutille, mais ne le restera pas longtemps.
Ambitions : Plus tard, Léa aimerait bien devenir illustratrice.
Vous, derrière votre écran :
Votre âge (réel) : 15 ans
Votre addiction au net (en h/jour face ) : Très variable (entre 30 min et 3-4 h, pouvant aller - rarement - jusqu'à six heures dans "jours geek".
Comment avez-vous connu Generation-X ? : Sur le Forum Annuaire "From Hell"
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Parcce que j'ai beaucoup aimé le contexte et que j'ai adoré Léa dès que je l'a
vue lue
Est-ce votre dernier mot ? :
NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? La réponse peut bien entendu être négative (le personnage appartient avant tout à son joueur) mais dans le cas d'une réponse positive et d'un départ définitif, votre personnage deviendra alors un 'adoptable' mis à disposition d'un joueur qui serait intéressé par le rôle.Je ne pense pas que ça arrivera, mais le cas échéant bien sûr que oui, après tout elle est prédèf'.