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[RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut)

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MessageSujet: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptySam 14 Aoû 2010 - 10:46

(Janvier 2052)

La traversée de la Manche a toujours été quelque chose d’incertains, tant ce tronçon maritime est capricieux. Aussi Léo s’était-il préparé en conséquence. Et eut bonne raison, car la traversée s’était avérée plus longue que les treize jours de prévu, et tant mieux d’ailleurs, car treize jours de navigation portaient malheur. Ce fut seize jours de traversée de la Manche avec longer la côte Sud de la Grande-Bretagne pour le voilier Alcyone. Seize jours et quinze nuits à rebondissements, qui, comme à chaque sortie en mer, furent retranscrites assidument dans le carnet de voyages de l’océanographe. Ces mêmes écrits, où il prenait grand soin de ses mots, il en envoyait une copie à Ophélie, qui lui serait lue. Il écrivait en hypotypose, du moins faisait-il tout pour. C’était une manière comme une autre de faire vivre à Ophélie quelque chose, elle qui ne pouvait plus.

Une fois que Léo eut dépassé Osea Island, le port d'Maldon n’était plus très loin. Là il mouilla dans la baie, louant pour une durée indéterminée un espace d’amarrage. Une tâche administrative qu’il n’aimait guère. Certes le statut de mutant ne s’affichait pas sur son visage, pas plus que dans cette partie du globe il soit une tare indéfectible et source de poursuites comme aux États-Unis ; mais être mutant restait une chose qui mettait mal à l’aise quelques personnes. Et Léo ne voulait pas, plus, revivre un accident avec son pouvoir. La capitainerie ne posa pas de questions, tout du moins plus que nécessaires et habituelles, tout pour rassurer l’océanographe en expédition. A terre, il prépara son vélo, dernier transport avant l’Institut. Le vent était, en ce début d’après midi de janvier 2052 était cru, froid et mordait la peau découverte. Qu’à cela ne tienne, Léo se mit en route sur son vélo une fois l’Alcyone fermée et assurée. Il avait 46 kilomètres environ entre lui et la ville de Harlow depuis Maldon, ce qu’il estimait à cinq bonnes heures de vélo, dernière étape avant son arrivée.

Il était plutôt content d’arriver à vrai dire. Pas qu’il fut poursuivi ni foncièrement tenu par le temps ; ou encore que la traversée le déplut – il adorait les défis de la nature –. Non, en réalité il se sentait tranquille d’arriver quelque part où il pourrait mieux comprendre son gène, certain qu’il y avait quelqu’un doté du même pouvoir. Il en était sûr. Dans le pire des cas, un pouvoir similaire, qui puisse lui apprendre quelque chose pour calmer le danger qu’il était. La route fut en apparence courte pour Léo, qui, plongé dans ses réflexions, ne vit pas passer les deux dernières heures de trajet, jusqu’à ce qu’en bordure d’Harlow, qu’une fine neige se mit à tomber.


- Quel timing, plaisanta l’océanographe tout haut pour lui-même, en s’arrêtant sur la route de l’Institut.

En arrivant devant le grillage, c’était l’heure entre chien et loup, heure qui n’allait pas durer, aussi descendit-il du vélo pour marcher à côté. Tirant sur la grille pour l’ouvrir quelque peu, assez pour passer son vélo, Léo la referma avant de reprendre son chemin, plus lentement, chassant la neige de ses lunettes. Il valait mieux de le faire maintenant, que de risquer son pouvoir “attaquer“ quelqu’un dès son arrivée. La traversée du parc fit penser à la traversée du couloir de ses salles d’examens de fin d’études d’océanographie. Longue, mais exaltante. Ici, il allait être aidé. Un départ dont il avait besoin, bien que la persécution en France n’avait pas réellement lieu. Reste qu’être ce qu’il était, quand il était découvert, le mettait parfois sur la touche. A force de tergiversations intérieures sur lui-même, Léo en était arrivé au niveau de la porte. Laissant son vélo sur ses pieds, l’homme s’ébroua, chassant par l’occasion quelque flocons perchés sur sa tête avant de s’avancer vers la grande porte d’entrée.


**Mazette ; ça c’est quand même du manoir.**

Léo frappa à la porte trois coup lents, il était temps pour lui de faire connaissance avec un nouveau monde, et alors qu’il y pensait, quelques vers de Frost lui vinrent en tête, mettant un petit sourire en coin pendant l’attente d’une réponse

**Two roads diverged in a wood, and I-
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.**


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Virginie Parish

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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptyVen 20 Aoû 2010 - 1:20

L’entre chien et loups du 14 janvier 2052

La neige tombait encore aujourd’hui sur toute l’île. Une couche blanche, sur la terre des britishs, la transformant en une terre glacée. L’air était plus pur pendant cette période. La chaleur était plus vraie. Les contrastes plus forts et durables. On connaissait encore les hivers froids ici. Les vrais mois où les flocons de posaient en cristaux sur les surfaces. Tout ce blanc pouvait faire mal aux yeux. La réverbération créait parfois quelques mirages et une ruelle pouvait passer pour un parterre de diamants. Un signe comme un autre, que la fée blanche avait encore un peu de pouvoir, sur le conté du vieux Merlin. Ce qui était plutôt heureux. Car tous les enfants perdus d’Angleterre aimaient à pouvoir compter sur lui. C’était le cas depuis des années pour cette jeune fille revenait vers la maison des mutants.

Il faut dire que l’année 52 n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices. Il était encore frais, ce retour en catastrophe, avec un Koji au bord du gouffre. Elle essayait bien sûr de ne pas le couver. Elle essayait vraiment de ne pas l’étouffer. Mais c’était si difficile. La convalescence de sa mère était trop récente encore. Il lui était impossible d’être objective sur les questions médicales. D’autant plus lorsqu’il s’agissait de Koji. Tout cela lui rappelait aussi New York. Il y a tout juste un an maintenant, elle faisait les ménages au Lenox Hill Hospital, elle voyait les patients au jour le jour. A croire que la vie se faisait un malin plaisir de la ramener vers… le soin.

Puisqu’elle allait même devoir donner de sa personne. Madison Cassidy le lui avait bien dit. Dans moins d’un mois elle mettrait à profit le hasard génétique. Comment avait-on put tout organiser dans son dos ? Après tout elle était majeure. Mais les Etats-Unis ne s’encombraient probablement pas des droits de l’homme concernant les mutants. Etre allé jusque là prouvait au moins une chose : Virginie n’était plus attendue chez les Parish. Dire qu’elle n’y avait même pas prit garde pendant ton son séjour là bas sur l’autre continent. Elle n’avait rien vu venir. Molly, de son nom Black, n’avait que rarement parlé de politique avec sa nièce. Mais elle avait dû aider ces parents dans toutes ces démarches.

A vrai dire, même un tour de magie, n’aurait put chasser le dégoût qui s’installait dans les tripes de cette jeune fille. Depuis quelques mois la vie avait prit un air, un semblant d’air, de naturel. Elle avait un toit. Elle avait des amis. Elle avait des projets et même maintenant des responsabilités. Tout ce qu’elle avait pensé ne jamais pouvoir avoir. Tout ce dont son passé avait été ignare. Oui. Depuis quelques mois elle avait commencé sa vie. Mais voilà que coût sur coût on mettait des coups de burin dans ses fondations. Koji ne s’était pas sentit assez en confiance pour lui parler. Sa mère la détestait au point de la vendre à…

C’était… cet insinueu découragement qui l’avait poussé à manquer les cours. Elle avait demandé à David de l’héberger la nuit dernière. Même si le risque, de croiser quelqu’un en pleine nuit, était minime elle n’avait pas voulu le courir. Qu’auraient pensé tout ces gens ? La voir saoule. Assez lâche pour se comporter comme une débauchée. Samarah l’aurait peut être vue. Non. Elle refusait cela. Le méprit, qu’elle avait lut dans le regard de son entourage quand son père buvait, elle ne supporterait pas qu’on le lui adresse. C’était pire qu’un coup de couteau.

Ses pieds l’avaient menée un peu partout. Dans ses habits sombres qui aurait reconnu sa silhouette malheureuse ? Elle avait beaucoup marché. Elle avait surtout beaucoup réfléchit. Pouvait-on condamner quelqu’un à dix-huit ans ? Virginie n’avait aucune envie de rejoindre la « Lutte contre les évolutions génétiques à caractère potentiellement dangereux ». Elle voulait rester elle-même. Elle voulait continuer de faire vivre Sand Petal ! Il faudrait donc… combattre. Cette certitude la faisait frémir de tout son être. Jamais elle n’avait put prendre des armes pour elle-même.

C’est finalement sous le bleu du début de soirée, qu’elle fût déposée devant l’allée, qui menait au portail. David y avait tenu. Pour une fois Virginie Parish n’avait opposée aucune résistance. Elle se demandait si son absence devrait être justifiée… et ci c’était le cas… comment ? Vingt-quatre heures c’était si peu dans la vie d’une enfant. Pourtant cette journée était l’aube d’une nouvelle voie.

En approchant du manoir, elle aperçu plus haut le dos d’un homme qui repoussait le fer forgé. Il se déplaçait en vélo ? Un moyen de locomotion bien téméraire ! Elle ne reconnaissait pas cette silhouette. Comme de bien entendu timidité et prudence lui firent prendre son temps. Les nouveaux venus n’étaient pas rares à l’Institut. Mais ici comme ailleurs elle préférait avoir ses repères. Inexorablement la distance qui les séparait diminuait à mesure de son avancée et de l’attente de cet inconnu sur le perron.

Malgré tout Virginie était une personne bien élevée. Qui plus est, elle avait comprit assez vite que se mettre de côté pour les autres, éloignait –pour un temps- ses propres soucis. Alors elle monta les quelques marches d’un pas vif. Sa mine était sans aucun doute froissée mais son sourire sincère. Elle le dépassa rapidement et ouvrit la porte devant lui, comme un maître d’hôtel pressé de faire oublier le vent. Personne ne venait attaquer l’asile des mutants en se déplaçant sur deux roues, si ?

-« Bonsoir monsieur. Je vous en pris rentrée vite. Il fait un peu froid pour attendre ici. »

Accompagnant le geste à la parole elle libéra le passage et laissa la lourde porte se refermer mécaniquement. Male fagotée et le teint un peu trop claire elle ne faisait peut être pas la meilleure hôtesse du monde. Cependant ses mèches blondes un peu volage lui donnait un petit air innocent pas tout à fait fictif. Ses grands yeux bleus l’observaient avec une attention respectueuse.

-« Je ne suis qu’une élève ici. Mais je peux vous emmener voir madame Hara la directrice ? »
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Artie Chastel

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MessageSujet: Re: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptyDim 22 Aoû 2010 - 0:46

14 Janvier 2052. 9 jours avant la disparition de miss Samarah Lemington.

Artie tourna à l’angle du couloir en glissant sur le parquet ciré. C’était dangereux en chaussettes, mais il ne s’en souciait pas, au vu de son âge. A demi-essoufflé mais l’air fortement amusé, il tomba nez-à-nez avec une figure ridée encadrée de rouflaquettes blanches, figure qui n’eut pas la moindre expression de surprise face au surgissement brusque de l’enfant-lune. Ce dernier ne s’arrêta même pas et s’exclama par-dessus son épaule, alors qu’il reprenait sa course dans les couloirs du manoir :


- ‘Scusez, m’sieur Alfred !

Alfred, le majordome de l’Institut, secoua la tête avec un air faussement agacé. Il l’avait vu survenir avant même de le voir, bien entendu… en revanche, son don de clairvoyance ne l’avait vraiment pas préparé à voir ce garçon, celui-là même qui était arrivé ici craintif et au plus bas de son moral, reprendre peu à peu de sa vigueur et de sa joie de vivre au fil des mois. Oui, ce garçon même qui semblait ne plus jamais pouvoir sortir de sa prison de solitude. Et pourtant, il avait fini par briser ses menottes d’âme égarée et isolée, pour enfin aller vers les autres. Ces autres, le vieux majordome en avait une vague représentation : des personnes de sa tranche d’âge, qui pouvaient, qui savaient l’écouter. Il y a toujours une solution à tout et le problème que représentait l’isolement d’Artie n’avait pas dérogé à la règle. Restait à savoir quelle apparence prenait désormais ladite solution.

Alors qu’il s’apprêtait à reprendre son chemin, il eut une nouvelle prémonition et se recula légèrement. Quelques secondes plus tard, un deuxième jeune garçon jaillit devant lui, l’air encore plus excité qu’Artie : un sourire qu’aurait eu un enfant bien plus jeune que lui étirait ses lèvres qui n’avaient rien de bien rose en raison de son teint pain d’épice. Ses cheveux courts, sauvages et fauves encadraient un visage aux traits à la fois élégants et bestiaux. Une lueur indescriptiblement ésotérique luisait dans ses yeux mordorés, traduisant difficilement ce qu’il ressentait en ce moment même : était-ce de l’amusement, de la démence, ou une cruauté fanatique ?

Ou les trois ?

Le garçon – Ulrich, il s’en souvenait maintenant – passa en trombe devant le vieil homme et fila comme une flèche à la poursuite de quelqu’un… Alfred fit une moue dubitative un bref instant. Ce garçon ne lui inspirait pas confiance, mais si le jeune Arthur l’avait choisi, c’est qu’il y avait bien une raison… ou qu’il n’y en avait pas. Le petit bonhomme était tellement penché en avant dans sa course qu’on avait l’impression qu’il était sur le point de s’élancer sur ses quatre membres… comme un félin.

Alfred le regarda s’éloigner, resta immobile un instant au coin du couloir, haussa les épaules puis se remit en quête d’une tache à accomplir. Après tout, il avait bien d’autre chose à faire que de tergiverser sur ce que cet adolescent considérait désormais comme bonheur trouvé.


Artie dévala bruyamment l’escalier menant au rez-de-chaussée, une main tendue frôlant la rambarde, faisant fi des quelques élèves qui circulaient sur les marches. Il les évita aisément et s’apprêta à tourner à l’angle mural de l’esclalier. Mais, sans savoir trop pourquoi ni comment, il finit par se raviser et sauta par-dessus la balustrade, atterrissant sans dommage en bas, soit une poignée de six marches encore. Il resta un instant immobile, proprement stupéfait, puis s’élança à travers le hall, cherchant où se cacher afin qu’Ulrich ne le trouve pas. Ce petit jeu, bien qu’un peu dépassé pour son âge, l’amusait beaucoup, étrangement. Il savait au plus profond de lui, sans trop vouloir se l’avouer, que c’était une sorte de décompresseur, pour oublier un peu son récent passé.

Il jeta un coup d’œil en arrière, sans cesser sa course, et sentit alors qu’il se percuta contre quelque chose de mou et dur à la fois, de mobile, en somme, de vivant. Il recula, désorienté, et leva la tête vers un visage qui lui sembla au premier abord inconnu :


- Euh… excusez-moi… je vous avais pas vu…

Un deuxième coup d’œil lui permet de confirmer que c’était bien un inconnu qu’il avait en face de lui. Un adulte, à l’allure plutôt simplette, lui faisait face. Il faisait une tête de plus qu’Artie et portait des lunettes noires qui masquaient son regard, ce qui ne plaisait pas du tout au garçon. Il détourna un instant le regard de celui, masqué, qui lui faisait face et ses yeux bruns accrochèrent le bleu bien familier d’un regard qu’il aimait tant à rencontrer :

- Salut Virginie ! lança-t-il d’un air jovial, l’air soudain moins contrit de son inopportunité.

Apparemment, elle l’accompagnait. Ce qui signifiait aux yeux de l’adolescent pâlot qu’il n’y avait rien à craindre de cet individu. Fort de la compagnie de la charmante jeune fille, Artie se tourna vers l’inconnu et s’exclama, un grand sourire barrant son petit visage :

- Bonjour ! Vous êtes nouveau, c’est ça ?

Cette familiarité soudaine lui était venue du fait qu’il avait constaté que même ceux qui se pensaient les plus refoulés sur Terre étaient acceptés ici sans problème, ce qui, en ce sens, lui réchauffait le cœur et lui donnait réellement l’impression d’avoir trouvé comme une deuxième famille. C’était encore un peu trop tôt pour dire ça, mais généralement, Artie devinait bien.
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MessageSujet: Re: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptyVen 10 Sep 2010 - 8:49

Spoiler:

edit Alex : Tu seras fouetté et flagellé par Sam ! Moi, je m'en vais grignotté mon pop-corn .... Wink

edit Sam' : non mais écoutez-le celui-là XD Comme si c'était moi la méchante... pas de soucis Léo, on a tous une vie Wink


De mémoire, Léo n’avait pas été accueilli nulle part comme il venait de l’être. Premièrement, celle qui lui ouvrit le sésame était une jeune fille qui venait de l’extérieur, lui qui s’était préparé à entendre des pas venant de derrière la porte. Chose qu’il ignorait, cet Institut serait assurément un nid à surprises. Lorsque Virginie ouvrit la porte, Léo marqua un temps. Ce n’était pas tant de l’hésitation qu’une réflexion. Il se trouvait sur le point de mettre un pied volontaire dans un engrenage qui peut être allait l’isoler du monde mais l’ouvrir à un autre. Les balances du pour et contre s’agitèrent au grand étirement deux secondes, durant lesquelles, machinalement, il ramena son vélo à lui avant de sourire à la jeune fille, qui l’observait, comme un chat..

**Comme un chat curieux…**

- Bonsoir,ajouta-t-il enfin, un pied dans le manoir, et merci pour la porte..

Le hall, imposant et grand le rassura sur un point, sombre réflexion éclair comme il en avait foison : Il pouvait laisser son vélo sans qu’il ne soit un obstacle majeur au déplacement, en attendant d’avoir vu le ou la responsable de ce lieu qui d’ailleurs était… Il ne le savait pas. Réflexion qui le frustra de n’avoir pas relevé cette information. Heureusement pour lui, son hôtesse lui souffla alors le nom de Miss Lemington. Décidément, cette petite se montrait des plus serviable et accueillante. L’air respirait déjà la vie dans le hall, une vie agitée, la même que l’on retrouve dans un campus. Quelque chose en Léo le fit intérieurement sourire, alors qu’il emboitait le pas pour rentrer. A peine l’eut-il fait qu’un Objet Courant Non Identifié lui atterri dedans. Sous le coup, Léo cru choir sur son vélo suite au boulet de canon qui s’était extirpé, selon l’océanographe… De nulle part. Au vu de son air changeant comme un temps de montagne et de son visage, il devait être âgé de moins de 16 ans. Mais aborder un inconnu avec une telle aisance laissa Léo quelque peu perplexe, marquant un léger blanc dans la conversation.


- Oui, je viens d’arriver,reprit-il en hochant la têteJ’arrive de Saint Malo. Et oui, ça serait très sympa de me dire où je peux trouver la directrice. Et peut être où poser ça, sourit-il en soulevant son vélo un instant. Il serait possible de la voir ?


Léo se demandait quel genre d’institut pouvait être celui-ci, à voir des jeunes. En arrivant, il avait noté l’aire conséquente du terrain, et maintenant, une fois dedans, il confirma ces présomptions. Il avait une idée. Si tenté qu’il faille se rendre utile ici, il se proposerait comme étant capable d’enseigner la biologie et biologie marine. Mais peut être que ces deux jeunes n’étaient que deux exceptions, quoi qu’il en douta, se remémorant les informations qui furent grappillées à gauche et à droite avant de venir. Ce qu’il fallait désormais faire, et c’était habituellement difficile, était de réaliser une bonne impression. Aussi bon soit l’institut dans sa volonté, peut être, et Léo n’en doutait qu’à moitié, fallait-il prouver que l’on pouvait compter sur ces murs pour être libres. Sappé d’un bête T-shirt, pull veste, avec un pantalon cargo et chaussures de marche, le mutant se réprima de n’avoir pas enfilé une chemise avant d’être rentré. Tant pis.

**Et mal rasé. Rah con de moi. Tant pis aussi !**


Mais la pensée venue, elle fut chassée. Il y avait dans ces lieux réellement quelque chose de rassurant, qui poussait à se détendre. Toutes ces années en France n’étaient pas comme elles auraient pu l’être aux Etats-Unis, mais il restait un écart entre les mutants et les humains. C’est ainsi, il en aurait toujours un, et parfois Léo le créait pour se protéger. Sauf ici. Lui qui, naturellement effacé, se sentit capable, c’était rare, la capacité de parler sans baisser le ton au niveau d’un chuchotement, ni à marcher de sorte qu’on ne l’entende pas venir. Il restait à voir la directrice, et espérer qu’il puisse venir ici. Il en avait besoin. Comme tous ici.
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MessageSujet: Re: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptyMar 14 Sep 2010 - 9:50

Il n’y avait aucun signe d’impatience dans la physionomie de cette jeune mutante. Elle pouvait décemment comprendre la symbolique que représentait ce pas vers l’intérieur. Surtout que son expérience de la chose avait été beaucoup plus brusque. Intégrée malgré elle dans un entrainement alors qu’elle venait… visiter ? Mais tout cela était –déjà- du passé. Depuis des dizaines d’autres entrainements s’étaient suivis pour tenter de la former.

-« Mais de rien monsieur… »

Toutes les étapes d’une entrée à l’Institut étaient connues de chaque pensionnaire. En anticipant sur la première, Virginie, développait ce sens aigue de l’assistance. D’aucun pouvait trouver cela infantilisant, quelque peu horripilant, mais elle le faisait si naturellement. C’était d’ailleurs bien pire à la Liberty Corporation, quand elle devait recueillir les volontés de parfaits inconnus, souvent en danger. D’expérience, en expérience ses capacités sociales s’étaient attisées, au point qu’elle aurait put trouver un travail dans le secteur sans être totalement déstabilisée.

C’est son ouïe qui comprit avant le reste de son corps ce qui allait arriver. Les pieds fous des deux joueurs créaient un bruit repérable à plusieurs mètres. Sachant que deux individus allaient apparaitre dans ce hall, elle ne pensa pas une seconde que ce fût dans une bousculade. Aussi songea-t-elle trop tard à attraper le manteau de la victime pour l’éloigner. Retenant son souffle elle reconnu consécutivement ses deux voisins de chambre, Arthur et… Ulrich.

-« Tout le monde va bien ? »

Tout en vérifiant que le nouveau venu gardait l’équilibre elle s’approcha des deux adolescents et d’abord aida l’artiste en herbe à se relever. Sa force brute, maîtrisée à chaque mouvement, souleva l’enfant de terre avec une délicatesse inouïe. Résultat d’un contrôle de soi permanant qui rendait la mutante fiable. Un regard –scrutateur- des pieds à la tête la rassura rapidement. Ils n’avaient tous les trois rien de cassés. Plus réservée avec l’enfant félin elle lui proposa une main pour se redresser. Il y avait entre ces deux là une espèce de retenue que Virginie ne voulait surtout pas abimer. Son regard retourna vers son protégé –encore inconscient de l’être- le saluant avec un rien de tendresse.

-« Bonsoir Artie. »

La voix du monsieur attira son attention. Un instant elle ne sut qu’elle devait être sa réaction. St Malot c’était la France ! C’était ce pays d’où venait le plus joli brun de la planète. Un élan de joie lui percuta l’esprit. Bien sûr Nantes et St Malot ce n’était pas tout à fait la même chose. Pourtant c’était l’hexagone, la petite Bretagne, le pays de Luc, la terre de son béguin. Est-ce que ces cinq derniers mois de cours de langue auraient servis à quelque chose face à ce francophone ? Virginie n’osa pas se mettre à l’épreuve. Cependant une chaleur supplémentaire animait sa silhouette, gommant un peu de ses moribondes pensées.

-« C’est un long voyage ! »

Elle affirmait cela avec tout l’optimisme du monde. Son amoureux le faisait, ce trajet, au moins une fois par mois pour revenir à l’Institut. Certains le connaissaient maintenant, les sportifs de cette communauté surtout, et les gens de sa classe. Tout le monde l’appréciait cet étudiant étranger. Pas si … lointain que ça. Elle s’était d’ailleurs promis de lui faire une surprise pour le 14 –février-, si seulement on la laissait libre d’agir. La demoiselle, replaça son sac de sport sur son épaule, avec un enchanteur sourire. Sans attendre elle attrapa le moyen de déplacement du voyageur comme si c’était une boite de conserve.

- « Ne vous embêtez pas avec ça, il y a un local en bas, je m’en occupe. »

Il n’allait pas se rendre au sous-sol avec bagage et fatigue sur le dos, c’était hors de question. Elle lança un regard aux deux plaisantins se demandant comment opérer. Il était un peu tard, mais la directrice n’avait pas vraiment des horaires de lycée. Peut être la trouveraient-ils dans son bureau avant le diner ? Ceci dit Virginie préférait éviter une confrontation. Elle savait que le premier trimestre de l’année n’avait pas été brillant. Ses absences -à répétitions- lui avaient déjà valu des avertissements. Plus que tout elle n’avait aucun désir d’affronter encore la sévérité d’une autorité. Alors autant tenter la dérobade…

-« Les garçons, vous lui montrez le chemin ? Je rattrape Alfred pour que tout soit préparé. »

Elle regardait surtout Artie. Depuis cette rencontre fortuite au Conservatoire, elle essayait de veiller sur lui, sans le montrer. Son mal-être l’avait touchée, et elle était soulagée de voir qu’il allait mieux. Vraiment. A présent c’était elle qui avait besoin d’un rien de solidarité. Dans ces topazes, où aucune fatigue n’apparaitrait plus jamais, cette jeune fille laissait entrevoir une demande muette.


[HRP: Pas de souci, l'ami Wink Je risque d'être lente aussi. ]
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MessageSujet: Re: [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) [RP] Amarrage Léonide (First Post/ Libre à qui veut) EmptyDim 19 Sep 2010 - 20:34

Pendant qu’Artie détaillait encore le nouveau-venu du regard, Virginie tendit une main à Ulrich pour l’aider à se relever. Les deux garçons commençant vraiment à se connaître, Artie ne fut pas surpris de voir son ami lancer un regard méfiant à la belle danseuse, puis se redresser en ignorant insolemment l’aide. Pas étonnant. C’était qu’Ulrich n’acceptait l’aide que de peu de gens en raison de son orgueil et de sa dignité exacerbés. D’une certaine façon, Artie était fier de ne pas faire partie de la liste rouge dudit orgueil, bien qu’à cet instant il éprouva une certaine gêne pour Virginie.

- Les garçons, vous lui montrez le chemin ? Je rattrape Alfred pour que tout soit préparé.

Elle ne semblait pas gênée par ce qui venait de se passer. Elle fixait Artie, qui ne sut rien faire d’autre que lui adresser un sourire contrit avant d’acquiescer. Il lança un regard désapprobateur à Ulrich qui y sembla totalement indifférent. Artie le prit un instant par le bras alors que Virginie s’éloignait, vélo dans les mains :

- Pourquoi tu l’as ignoré ?

- J’avais pas besoin d’aide, répondit simplement Ulrich. Je suis assez grand pour savoir me relever tout seul.

- La question n’est pas là, siffla Artie en jetant un coup d’œil pour voir si le nouveau ne s’impatientait pas. C’est mon amie et elle voulait juste t’aider, ok ? Elle est super gentille et j’aimerais que tu ravales un peu ta fierté au moins pour moi.

Leurs regards se croisèrent, durs comme le fer, et Artie se sentit rougir. Il ne se départit néanmoins pas de son expression sévère et Ulrich finit par sourire.

-Bon bon, si ça peut te faire plaisir, d’accord. Je serais gentil avec elle. Mais qu’elle commence pas à me traiter comme si j’étais son petit frère adoré.

Il se dégagea doucement de la poigne d’Artie, qui ne le tenait pas avec force d’ailleurs. Le petit malade le remercia d’un sourire en coin et son ami au teint mat se tourna alors vers l’inconnu :

- Venez, on va vous emmener chez la dirlo.

Ils prirent tranquillement la direction du bureau de miss Hara. Artie ne l’avait jamais rencontré, juste vue brièvement de loin. Elle avait une réputation à littéralement vous glacer le sang. Artie appréhendait un peu de la rencontrer. Il avait bien envie de planter le nouveau devant sa porte et de se barrer aussitôt, mais qu’allait penser Virginie s’il faisait ça ?

Il observa Ulrich, son seul ami depuis son arrivée ici. Il y avait Virginie, bien sûr, mais c’était différent. Avec Ulrich, il pouvait se défouler, s’engoncer dans des délires totaux ou encore raconter des blagues bien lourdes ou fallacieuses avec lui, le genre de plaisanteries qui ne font rire que les garçons. Avec Virginie, c’était un tout autre genre d’amitié. Bien qu’Ulrich lui eût promis d’être à son écoute, Artie se sentait plus à l’aise avec la jeune fille pour ce qui tenait lieu des confidences. Il aimait voir ses yeux bleus si doux dans les siens. Avec ça, il se sentait en sécurité. Comme une marmotte dans son terrier.

Il ralentit, soudainement attiré par un détail. Remarquant son attitude, Ulrich haussa les sourcils :


- Quoi ?

Artie avait froncé les sourcils. Il s’approcha de lui et scruta son visage.

- Tes pupilles… dit-il. On dirait qu’elles sont…

Ulrich détourna immédiatement la tête.

- Ouais je sais, grogna-t-il, j’ai vu ça dans le miroir ce matin. C’est rien.

- Tu… hésita Artie. Tu te transf…

- C’est rien, je te dis, ok ? coupa Ulrich avec une expression qui fit froid dans le dos du jeune pâlot.

Artie n’insista pas. C’était clair comme de l’eau de roche, la mutation d’Ulrich avait fait un pas en avant. Ses pupilles s’étrécissaient, lui donnant une allure plus animale. Et Artie doutait bien les voir s’amincir encore plus par la suite.


- Nous voilà arrivés, annonça Ulrich d’un ton un peu brusque en s’arrêtant devant une porte, et Artie se rendit compte qu’ils se trouvaient dans l’endroit le moins fréquenté du manoir, en raison de l’absence de personnes dans les environs. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Ulrich n’attendit pas et frappa à la porte.
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