Le métro a beaucoup évolué entre 2000 et 2020 ; ce fut un des moyens de transport les plus utilisés et on le disait plus écologique car moins polluant. Depuis, d’autres solutions beaucoup plus efficaces et radicales ont été trouvées. Alors, malgré les efforts des grandes entreprises ferroviaires (qui sont aussi chargées de s’occuper des réseaux sous-terrains), les métros sont dotés de technologies de bas niveau, plutôt anciennes en fait. Comme exemple, les trams n’ont été changés que deux fois en cinquante ans, la dernière en 2035. Imaginez leur état intérieur ; les sièges soutenus grâce à un système magnétique ne fonctionnent même plus, il est donc impossible donc de s’assoir.

Les stations de métros quand à elles tombent en morceau, les rénovations n'étant faites que très rarement, souvent après un accident, alors attention à ne pas vous faire écraser par un bloc de béton ou à ne pas vous faire électrocuter par un câble que les rats auraient rongé. Vous trouverez peut-être des vestiges de sièges, ou de distributeur datant de quarante voire cinquante ans... il n’y a presque plus aucun employé qui travaille à l’aménagement des stations.

Malgré leur état pitoyable, les trams sont de véritables "œuvres d’arts", recouvertes par des dizaines d’écrans de publicités animés et sonorisés. Aussi, les métros ne font plus aucun bruit grâce à un système de coussins d’airs, auparavant utilisé par l’armée pour les aéroglisseurs. Le métro n’attire plus comme avant, les "graffitis" ayant été remplacé par la publicité, et le brouhaha des conversations par des bandes sonores. En fait, ce lieu a perdu peu à peu tous ce qui faisait son humanité.