Prénom et nom : Nathaniel Albenco

Surnom : /

Âge (Date de naissance) : Il est né le 6 février en 2022, il est aujourd’hui âgé de 29 ans

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non, il a passé la plupart de son enfance en France.

Origine : Française et Espagnole

Clan : Indépendant, il travaille dans un hôpital en tant qu’infirmier.

Pouvoir : Nathaniel à la faculté de dévorer les maux physiques et mentaux par simple contact. De ce fait il peut soulager quelqu’un de ses fardeaux, dussent-ils être totalement insoutenables pour l’esprit humain. Il est une sorte d’anesthésiant aux effets éphémères. On pourrait presque dire qu’il est guidé par un idéal de bonté, mais à travers son apparente abnégation, il ne fait que soulager son addiction. En effet, il est devenu totalement accro aux malheurs d’autrui et cette faim qui le ronge est à la fois source de désastres mais aussi d’un plaisir exquis.
Les blessures qu’il engloutit, Nathaniel ne les détruit pas, il les emmagasine dans son corps et son esprit peut pleinement avoir accès à ces souffrances. Les douleurs sont sa drogue, elles le détruisent mais lui procure un bonheur sans pareil, la sensation, non ! la conviction de savoir qu’il existe bel et bien. Pour pouvoir conserver toutes ces peines, le jeune homme a un haut niveau de tolérance aux afflictions, seule sa volonté lui permet de continuer de marcher et vivre alors que nichent en lui des tourments qui feraient s’écrouler un monde.

Niveau 0 : La base même du pouvoir de Nathaniel. Sa mutation lui octroie une résistance inhumaine à la souffrance, tant physique que morale. Mais comme la douleur, le doute ou le malheur ne l’atteignent plus, il perd tout ce qui fait de lui un être humain. Sa morale, sa sensibilité, ses émotions, il n’a plus rien de tout ça.
Juste un néant intérieur, et qui a faim.

Niveau 1 : À la façon d’un vampire, Nathaniel peut désormais pomper les souffrances d’autrui par simple contact. Il est capable d’effacer toute impression de douleur, quelqu’en soit la cause, une blessure ou un deuil. Après utilisation du pouvoir, ses victimes se sentent comme engourdies et vides, et ce qui les faisait souffrir n’éveille en eux alors plus qu’indifférence. Bien que cet état soit temporaire, il peut s’étendre sur plusieurs semaines.

Niveau 2 : Les émotions ont une odeur. Cette identité olfactive, Nathaniel est désormais à même de la déceler. Que ce soit la colère, la joie, la tristesse, il peut désormais percevoir ce qui anime ses congénères. Une utilisation plus subtile de cette capacité lui permet de repérer le mensonge dans un discours, si les mots ne sont pas en adéquation avec les sentiments ressentis.

Niveau 3 : Toutes les vies, les souvenirs, les histoires que Nathaniel a volés sont contenus dans son propre esprit. Ce dernier cependant ne peut en retenir une infinité, et si Nathaniel venait à dépasser ses limites psychiques pendant une durée trop longue, il pourrait bien devenir fou. Sa mutation évoluant, il est désormais capable de transférer tout ce qu’il a absorbé à un autre être et s’épargner les affres de la démence. Pour sa victime en revanche, c’est autre chose. S’impose à elle des émotions étrangères, des personnalités qui ne lui appartiennent pas, elle est vouée à plus ou moins long terme à une perte identitaire. Un esprit fort psychiquement peut cependant s’épargner un tel sort, sans pour autant en supprimer tous les effets.

Apparition de la naissance empathique: Nathaniel peut désormais créer des émotions artificielles chez un être conscient. Toutefois cette faculté ne permet pas de créer des sentiments trop complexes, aussi se contente-t-il de manipuler des émotions « brutes ». Ici, il lui est possible de générer une fascination perplexe chez sa victime, sorte de transe béate où cette dernière se retrouve vulnérable pendant plusieurs minutes. (Ne nécessite qu’un contact visuel avec sa cible).

Niveau 4 : Le panel de sentiments volés s’élargit. Nathaniel ne se cantonne plus aux douleurs, il lui est désormais possible de pomper les affects positifs tels que la joie, la gaité, ou le désir. Ce qui générait ces émotions n’éveille alors plus qu’indifférence. Bien que cet état soit temporaire, il peut s’étendre sur plusieurs semaines.

Naissance empathique: Sa maîtrise empathique est telle, que Nathaniel est maintenant capable de créer un sentiment de peur exacerbée. Sa victime est prise d’une terreur soudaine et se retrouve incapable d’agir de façon cohérente. Son environnement et ceux qui l’habitent ne se réduisent alors plus qu’à des figures menaçantes et horrifiques qu’elle recherchera à fuir de toutes les manières possibles.

Niveau 5 : Nathaniel peut enfin s’attaquer à non plus un seul individu, mais à tout un groupe. Mais bien que la zone d’effet de son vampirisme s’élargisse, l’efficacité de celui-ci s’en trouve réduite. Il ne peut qu’absorber des émotions de façon superficielle, et les effets du pouvoir ne durent alors plus que quelques heures. (La zone d’effet ne peut excéder quinze mètres, et il ne peut y avoir plus de dix personnes vampirisées à la fois).

Naissance empathique: Toutes les barrières morales et identitaires s’effondrent, ne laissant plus qu’une fureur exacerbée. Nathaniel peut plonger sa victime dans une rage animale et primitive, forçant celle-ci à attaquer tout ce qui l’entoure. Cet état ne peut être maintenu que quelques minutes.

Niveau 6 : Le voilà en cet instant au paroxysme de son évolution. Il n’absorbe plus seulement les douleurs ou les joies, mais l’essence même de sa victime. Il l’évide de son humanité, de sa personnalité, de ses souvenirs et la transforme en coquille vide. Elle vit encore, elle respire, voit et entend, mais à l’intérieur il n’ya plus rien car tout ce qui la caractérisait a été effacé. En bref, Nathaniel peut ramener un individu à l’état de feuille vierge, sans histoire ni passé.

Naissance empathique: Il peut désormais manipuler des sentiments on ne peut plus complexes, et bien plus longtemps. À ce stade, Nathaniel génère un profond sentiment d’insécurité et d’intense paranoïa chez sa cible, et ce pendant plusieurs jours.

Niveau 7 : L’esprit est sa matière, et Nathaniel sait parfaitement le manipuler. Il est capable de façonner la conscience d’un individu et de la canaliser dans un sanctuaire, un monde onirique où ni la souffrance ni le malheur n’ont leur place. Coupé complètement du monde extérieur, la personne se rétracte dans son propre esprit, y cherchant réconfort et bonheur. Le corps quant à lui reste derrière, inerte et sans vie. Mais comme dans un rêve, il est difficile de se rendre compte de la nature du sanctuaire, puisque tout ce qui y demeure a autant de réalité que la réalité même.
Toutefois, si un tel endroit pourrait être perçu comme une prison psychique, il possède également des vertus curatives indéniables pour l’esprit. Ce dernier est purgé de tout ce qui le torture, tous les affects négatifs sont ainsi évacués puis supprimés. Contrairement à l’absorption empathique, le sanctuaire ne s’accompagne pas d’une perte identitaire.
Il n’a que pour but d’offrir un renouveau.

Naissance empathique : S’il crée toujours les mêmes émotions, Nathaniel peut désormais les générer sur plusieurs personnes. On parlera de contagion empathique. Dès qu’un individu est affecté par l’une des émotions su-cités, il peut contaminer ses voisins simplement en les touchant. La durée des émotions reste la même, mais se cumule à chaque nouveau contact entre personnes contaminées.

Améliorations technologiques : /

Aptitudes : : Il a pratiqué dans sa jeunesse de nombreux sports très dangereux, allant de l’escalade sur des monts rocheux à mains nues à de la chute libre à très haute altitude. Il ne ressent pas la peur et la douleur il l’a contrôle, même s’il se sait mortel, il n’hésite pas à foncer vers le danger par pur plaisir masochiste.

Description physique : Le regard tranquille et les traits fins, un demi sourire incompréhensible aux lèvres, le profil séduisant. Nathaniel est auréolé d’une certaine beauté, grave et naturelle, sans tâche et qui diffuse une tranquillité tamisée. De par son physique avenant, il inspire la confiance et la sympathie, il envoute par la sérénité qu’il émane de lui.
Il est habillé le plus souvent de quelque chemise simple et élégante, rien de trop apparent mais qui pourtant souligne son aura si particulière.
Nathaniel se donne à voir presque, il est généreux à sa manière, son maintien et son jeu corporel sont presque semblables à ceux d’un comédien, et acteur c’est ce qu’il est. Sa vilénie ne s’est pas inscrite sur son visage, ce dernier est pourtant trompeur et faux, il est la principale arme du jeune homme, celle qui lui permet de devenir le confident des blessures cachées ou à moitié révélées pour pouvoir s’en nourrir par la suite.

Signes particuliers : Quelques cicatrices sur le corps, qu’il s’est lui-même infligé lors de son enfance après la découverte de son « don ».

Histoire :

« Tu n’offres rien aux gens, ni conseil, ni amour, ni réconfort. Tu leur octroies un refuge illusoire, un abri éphémère. Après tout, tu arraches leurs peines pour t’en repaitre, et ensuite ? Tu ne les accompagnes pas vers une quelconque rédemption, tu les abandonnes en route et tu les laisses ainsi, vides et déboussolés, ne sentant en eux qu’un grand vide là où il y avait autrefois une araignée qui les gangrenait. Pourquoi faire preuve de si peu d’intérêt ? C’est vrai quoi, ils ne le méritent pas selon toi ? Tu les considères trop faibles pour endurer ce que toi tu supportes et ainsi, par mépris, car il s’agit bien de mépris non ? Une forme exacerbée de condescendance qui te pousse à les tarir, à les assécher littéralement de toute leur essence, à ôter ce qui fait d’eux des humains ! Nos chagrins sont notre histoire, et tu ne nous rends pas service en nous les enlevant. Évidemment, tu aurais pu dire que tu fais cela car tu veux nous venir en aide, que cela te semble juste, mais non même pas. Tu ne te défends pas lorsque je dis que tu es un monstre, tu restes là passif à me regarder, avec dans les yeux des souffrances inextricables qui ne t’appartiennent même pas ! Pourquoi aimes-tu tellement goûter aux malheurs d’un mari infidèle, d’une femme violée, d’un accidenté de la route, d’un tueur d’enfants ? Tu as soif d’horizons, tu veux éclaircir tes jugements ? Non c’est beaucoup moins spirituel que ça, tu es drogué aux sensations extrêmes, rien de moins. Ingurgiter l’existence de quelqu’un d'autre n’éveille probablement rien en toi, tu ne fais plaisir qu’à toi-même, tu n’as ni morale, ni éthique, ni remord, tu es juste de la douleur et tu t’y complais dedans. Les problèmes sans solution t’ont toujours fasciné, or les blessures de tout à chacun en trouvent rarement, et ça c’est ce qui te plaît. Dans ton cas l’Enfer n’est pas pavé de bonnes intentions, c’est juste une faim insatiable. »

Confidence silencieuse.

« Tu te souviens Marie, quand on le voyait qui courrait là, dans le jardin en riant et en se roulant dans l’herbe ? Comme il était mignon ce petit garçon à cette époque ! Il a bien grandi Marie, tu as un beau fils, et lorsque je l’ai revu le mois dernier, après dix ans, quelle surprise cela a été ! Il s’est embelli certes mais a à peine changé, c’est je crois le plus frappant. Oh ma petite Marie, je t’envie presque de ton enfant »

Les échos d’une cuisine poussiéreuse.

« Je n’ai jamais été seul, ni maltraité, je n’ai jamais eu le sentiment, la moindre impression que l’on ne m’aimait pas. Pour ainsi dire j’ai été et suis encore aujourd’hui, la plus belle chose qui soit arrivée à mes parents, Marie et Aymeric Albenco. Je suis leur fils, un garçon plein de bonté et d’empathie, c’est cela qu’ils disent de moi, c’est ce que tout le monde dit. Le jeu est l’une des choses que j’aime le plus, l’art du déguisement, le théâtre, je me souviens encore de moi sur scène à seize ans, jouant Hamlet lors de la représentation de fin d’année. Il parait que j’étais plutôt bon à cette époque, mais l’écart entre ce que je suis aujourd’hui est tout de même abyssal. Ma vie est mon théâtre ! Je suis l’épaule sur laquelle on peut s’appuyer, qui vous console dans les moments difficiles, celui qui vous dit que tout ira bien, que la vie reprendra son cours et que le temps effacera les blessures. C’est peut-être vrai je ne sais pas, je ne pense pas un mot de ce que je dis, jamais. Certes j’ai eu mes moments d’ingénuité, jusqu’à mes dix ans du moins. Innocent, candide et naïf, je n’avais rien à l’époque pour sortir du lot, rien qui puisse me faire croire que j’étais singulier. Un enfant banal parmi une foule d’autres enfants tout aussi inintéressants. Et il fallut attendre un accident de voiture pour m’aimer enfin ! Lorsque l’engin m’a percuté et brisé quatre cotes et un jambe, j’ai cru que j’allais mourir. Mais la sensation en elle-même n’était pas si désagréable que cela en y réfléchissant.
Forcément, je conçois que découvrir à cet âge une telle chose a quelque chose de malsain, une sorte de perversion de l’enfance. Pourtant je m’y suis habitué relativement rapidement je dois dire, et ai pris du plaisir à faire mon apprentissage (car il s’agit bien de plaisir et rien d’autre, je regrette juste d’avoir eu à faire cela seul). Bien évidemment j’ai toujours su garder le sourire, et personne ne s’est jamais douté de mes réelles envies. J’étais l’Ami, celui qui inspire la confiance au premier regard et cet auto-aveuglement que s’infligent les gens sur mon sujet me sert toujours aujourd’hui. Scolairement, j’étais le bon élève mais sans plus, il était primordial pour moi de ne pas me faire remarquer, m’intégrer et le bonheur ressenti par cette tromperie n’en était que plus délicieux. Je crois que j’aurais eu les capacités d’être quelqu’un, un avocat ou un politicien brillant je ne sais pas. Mais non, je me suis contenté d’infirmier. Enfin je ne jette pas la pierre sur ce corps de métier, c’est un emploi exigeant et très fatiguant. Mais j’ai une telle distance vis-à-vis de ces détails bassement humains que l’on pourrait me croire méprisant. Ma seule motivation à faire ce que je fais, c’est de constater d’un pur point vue ludique la souffrance de tous ces malheureux malades. Rien d’autre ne m’amuse plus que de voir un deuil, une famille éplorée, la maladie mais surtout la folie. La démence est un spectacle réjouissant, c’est simple et grotesque, il s’en dégage une honnêteté fascinante, les artifices s’écroulent et l’on peut enfin voir l’homme tel qu’il est. Et pouvoir l’endurer soi-même, cela relève de l’incroyable ! Qui peut se vanter d’avoir été fou et d’en être revenu ? Moi. Il n’y a plus rien que je ne connaisse sauf peut-être la mort. Pourrais-je un jour prétendre l’avoir vaincu? J’ai quelques doutes, mais après tout pourquoi pas ? Je n’ai rien de commun avec l’humain, je suis un monstre raisonnable, c’est tout. »

Caractère : Nathaniel est un comédien, un artiste de la tromperie et de la duperie. Il sait contrefaire l’amant, le poète, l’ami et bien d’autres rôles dans lesquels il excelle véritablement. Il est un caméléon, une succession de masques prédéfinis qu’il enfile selon les situations, mais seul il n’est personne. Sa personnalité se résume à cela, il n’en fait jamais trop, il est juste. Il réagit avec une authenticité permanente, et il est impossible de démêler le comédien du personnage, les deux sont inextricables l’un de l’autre. Nathaniel est l’allégorie de la fausseté véritable, celle qu’on ne parvient jamais à percevoir car trop bien dissimulée sous des couches d’humanité.

Ambitions : Nathaniel n’a ni rêve, ni projet. Il est à peine acteur de sa vie et se laisse porter par les événements, qu’importe le prix. D’ailleurs ce dernier n’est jamais assez élevé, et rien n’a jamais pu entailler la conviction inébranlable de Nathaniel qu’il existe quelque chose qu’il ne puisse un jour endurer.