Prénom et nom : Twikjeya Elkash. (à vos souhaits ^^)

Surnom :Twik’, tout simplement… Cependant elle ne l’apprécie guère.

Âge (Date de naissance) : 13 juillet 2026. Soit vingt cinq ans.

Race : Mutante

Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ?: Non.

Origine : Slave, sans plus de précision.

Clan : Confrérie.

Pouvoir : Twikjeya possède la capacité de synthétiser du métal à partir de son sang. Concrètement, cela signifie que la moindre goutte de sang en dehors de son corps (si elle reste en contact avec lui) peut être transformé, si elle le désire, en un alliage métallique se rapprochant fortement de l’acier.
La mutante est également capable de modeler la forme de sa création, à un degré rudimentaire toutefois ; hors de question d’obtenir une forme compliquée, du moins pour l’instant. Il n’y a aucune limite ou notion de fatigue directement liée à ce pouvoir… Si ce n’est celle de sa porteuse !
Twikjeya pourra produire une masse de métal d’une dizaine de kilos en se vidant entièrement de son sang, mais cela lui serait également fatal… Concrètement, passé le demi litre de sang, elle s’affaiblit considérablement. De manière générale, 20 mL de son sang donnent un morceau de métal de 5cm de longs, épais de 6 à 7mm... Avec la même quantité de sang, une feuille de métal épaisse d'un millimètre sera toutefois bien plus étendue.

Aptitudes :
-Twikjeya est d’une précision, d’une méticulosité, d'un pragmatisme et d’une dextérité sans faille. Elle peut même en devenir terrifiante... Ses doigts ne tremblent jamais et elle déteste au plus haut point l’imprécision et l’approximation… En gros, une maniaque du détail.
-C’est une chirurgienne hors pair.
-Culture générale particulièrement étendue.
-Capable de défier le meilleur escrimeur ou sabreur mondial avec tout ce qui lui tombe sous la main, de métallique, tranchant ou perforant.
-En revanche, Twikjeya possède une force de moineau asthmatique et une endurance de carpe hors de l’eau. Elle a également quelques difficultés avec les ordinateurs ou autres gadgets, ce qui lui vaut une curieuse réputation à l’hôpital…
-La mutante parle aussi bien russe qu'anglais, non sans un léger accent difficilement identifiable

Description physique : Description physique : 1m65 pour 39 kilos, Twikjeya aurait pu être une jeune femme magnifique mais sa maigreur quasi squelettique efface toutes ses qualités. Ses longs cheveux bruns encadrent un visage légèrement anguleux, marqué par deux yeux d’un bleu clair tranchant sur sa peau pâle. La notion de beauté s’arrête à son visage. Le reste du corps de la jeune prêtresse est en effet atrocement mutilé… Des centaines de cicatrices parcourent son corps en tout sens tandis que des plaies encore saignantes ne cessent de s’ouvrir à n’importe quel endroit. Des dizaines de scarifications ornent son torse, sa poitrine, ses jambes. Son dos montre des signes de flagellations quasi permanentes… Chose étonnante toutefois, aucunes de ses plaies ne sont infectées. La jeune femme dispose en effet d’anticorps particulièrement puissants, car sollicités en permanence…

Signes particuliers : Twikjeya a une fâcheuse tendance à détester les pantalons et s’habille le plus souvent d’une longue robe noire qui ne laisse rien paraître de ses mutilations volontaires.

Caractère : La douleur est le seul moyen d’expier… Chaque péché doit être puni… Twikjeya est une fanatique. Fidèle à une religion dont personne ne comprend les fondements, la jeune femme n’hésite pas à s’infliger les pires souffrances pour se faire pardonner de n’importe quel péché, ou ce qu’elle croit en être un. Elle développe également une sorte de masochisme étrange, chose qu’elle punit immédiatement par une souffrance encore plus grande. Twik’ n’affiche toutefois pas ses croyances au grand jour et refuse de les imposer à quiconque. Elle n’engagera jamais une conversation et sera laconique au possible… A vrai dire, personne n’a réellement tenté de la connaître, et elle s’en contente parfaitement.

Twikjeya n’en est pas moins particulièrement serviable, du moins à l’intérieur de la Confrérie. Elle refusera rarement un service et n’hésitera pas à aider les autres sans rien demander en contrepartie… En fait, personne ne l’a jamais vue s’énerver, et encore moins être désagréable. Elle est douce, coulante, presque soumise en permanence… Mais également capable de trancher une gorge d’un simple mouvement. Sans la moindre animosité. Et uniquement si la dite gorge le mérite.

Ambitions : Mourir au service de son Dieu, lorsqu’Il le désirera.  
Se débarrasser des parasites qui compromettent l’évolution mutante. Sans haine et sans remords. Simplement parce qu’ils le doivent.

Sainte Marie mère de Dieu !

Si quelqu’un devait réunir en elle tous les clichés connus sur les religieuses, c’était bien Sœur Marie Thérèse. Douce avec ses jeunes pensionnaires, férocement croyante et particulièrement à cheval sur la morale et le respect des bonnes mœurs, la jeune sœur était très apprécie dans ce couvent reculé au fin fond des steppes sibériennes. Le bâtiment acceuillait surtout des orphelins des environs, des gosses sans la moindre famille… Et avec une certaine efficacité. Dans certains milieux, la réputation de la bâtisse n’était plus à faire. En sortaient de jeunes filles parfaitement éduquées, à la beauté affinée par le froid sibérien… Le mariage rêvé pour bien des familles de la haute société. Le couvent comptait ainsi parmis ses ex pensionnaires une bonne proportions de femmes d’avocats richissimes, de milliardaires saoudiens ou autres politiciens âgé et très content d’apparaître au bras d’une jeune blonde pimpante, suffisament bien éduquée pour ne pas flirter avec ses gardes du corps… Bien évidemment, le couvent niait tout arrangement de mariage. Ce n’était pas de leur faute si l’excellence de leurs orphelines plaisait en haute sociét n’est ce pas ? En 2036 et malgré une sérieuse remontée du niveau de vie au début du siècle, la Russie n’avait pas les moyens suffisant pour mettre sous surveillance l’immensité de la steppe, à plus forte raison pour une affaire aussi peu juteuse..

Quoiqu’il en soit, les orphelines recueillies ici apprenaient vite à courber la tête, à respecter une discipline stricte, à savoir leurs leçons sur le bout des doigts (sous peine de se les faire taper à coup de baguette… )et surtout, surtout, à adorer le Seigneur.

Sans doute était ce pour ça que Marie Thérèse manqua de s’évanouir devant le carnage qu’elle comptemplait. Twikjeya, pourtant pensionnaire depuis plus de trois ans et donc censée être rompue à l’humilité et la sagesse qui regnait en ces lieux, avait non seulement dérobé un couteau au réfectoire, pour venir s’entailler le bras dans la chapelle. La petite fille était parvenue à enfoncer la lame suffisament profondément pour maculer de sang le socle de la statue de la Vierge sur laquelle elle s’était adossée… Affolée, sœur Marie Thérèse se précipita, avec force signes de croix, vers le corps inanimé de la petite fille de douze ans qui gisait sur le sol, inanimée.

Les deux ans qui suivirent furent marqués par cet incident. Indifférentes à l’excuse boiteuse de la petite brune (« Il y a quelque chose dans mon sang ! Ca doit sortir ! »), les braves sœurs ne la lâchèrent plus du regard, s’assurant qu’elle ne réitère pas pareil blasphèmes ! Un suicide et la profanation d’un lieu saint ?! C’était inacceptable ! Ainsi, en dépit de l’excellence de ses résultats et de sa gentillesse permanente, Twikjeya fut elle autant surveillée que les jeunes dévergondées de seize ans qui volaient régulièrement la vodka stockée dans l’infirmerie, et réservée aux situations urgentes…

Twikjeya était une exception dans le couvent. Outre sa chevelure d’ébène peu commune au milieu de toutes les blondes, la demoiselle n’avait pas une goutte de sang russe et avait été recueillie par une connaissance, plus à l’ouest, avant d’être envoyée ici.
A quinze ans, la petite fut adoptée. Les pensionnaires partaient en général à leur majorité mais les bonnes sœurs faisaient confiance au jeune couple venu la chercher. Pour une fois qu’il ne s’agissait pas d’un « bon ami du clergé » (et ils étaient rares dans un pays majoritairement orthodoxe !), vieux, riche, et qui bavait déjà sur les formes innocements offertes par les jeunes beautés…

Twikjeya eut donc la chance d’être adoptée par un couple parfaitement équilibré et sain d’esprit, dont le seul tort était d’être stérile. Les Miller, riches avocats américains, furent eux aussi comblés par la jeune demoiselle. Twikjeya s’adapta à une vitesse fulgurante à son nouveau train de vie en plein cœur de New York, apprit l’anglais à une vitesse presque terrifiante et broya conscencieusement la meilleur moyenne du lycée en trois mois… Particulièrement douce et agréable, la jeune demoiselle restait tout de même distante… Ce qui convenait parfaitement aux Millers. Ils voulaient une jeune adulte responsable et certainement pas une lolita délurée et indigne de profiter de leur fortune… Il n’y avait pas d’embrassade ou de câlins passionnés chez eux. Sans doute était ce pour cela qu’ils ne remarquèrent rien.

Ce n’est pas grave voyons… Laisse moi !

Rebecca Miller était particulièrement réputée au tribunal pour la férocité de ses réquisitoires et sa froide logique qu’il était difficile de mettre en défaut… Avec 95% de condamnations à une peine maximum, elle était devenue la terreur des accusés. En revanche et comme bon nombre de femmes overbookées, elle n’avait qu’un talent limité pour la cuisine… Y comprit en ce qui concernait le maniement du couteau de boucher lorsqu’elle décidait de s’y mettre !
Twikjeya n’avait même pas crié lorsque la lame avait déchiré sa manche, entaillant profondément son bras. C’était bien peu… Ce ne fut qu’en croisant le regard de sa mère adoptive qu’elle décida de pousser un cri perçant, espérant qu’il soit adapté à cette situation.

Je t’emmène à l’hôpital. Met ça !
Mais non… Regarde.

Rebecca Miller ouvrit des yeux terrifiés lorsque le sang qui ruisselait sur le bras de sa fille de dix huit ans se solidifia en quelques secondes, prenant d’abord un aspect rougeatre avant de briller d’un froid éclat métallique, ne laissant aucun doute sur sa consistance. Sans la moindre hésitation, Twikjeya posa le bandage sur sa plaie, dont ne subsistait qu’une large coupure vermeil sur son bras. Elle détacha l’étrange sculpture métallique qui, suivant les rigoles de sang, avait formé une sculpture étrange… La jeune mutante balança sa « Pieuvre alien agitant les tentacules » dans la poubelle en haussant les épaules.

Tu vois… Bon on le fait ce cookie ?

Malheureusement pour la jeune Slave, ce n’était pas rien pour les Miller que d’admettre que leur fille adorée était une mutante. Ils exigèrent d’en savoir plus. Appellèrent un médecin et tinrent à rester pendant la séance d’examen qui s’ensuivit… Et ce fut après avoir comptemplé avec une horreur croissante la ribambelle de cicatrices qui ornaient le corps de la demoiselle, ouvert un œil ahuri devant les trois agraphes artisanaes coincées dans la cuisse droite et le dos strié de marques de flagellation que les Miller appellèrent l’unité anti mutant. Leur racisme primaire aurait bien toléré une mutante calme et innocente, si elle était resté « dans son coin »… Mais une mutante menteuse, manipulatrice et dissimulant de pareilles énormités… Elle reviendrait à la maison quand elle serait vaccinée, pas avant, exigèrent ils avec force larmes et assurance de leur amour éternel.

Malheureusement pour le fantasme de la jeune femme parfaite rêvée par les Miller, le fourgon qui transportait leur mutante de fille vers sa vaccination eut quelques ennuis… Du type attaque au lance roquette. Kenjiss avait haussé un sourcil surpris lorsque le conducteur qui le braquait de son arme, instrument dérisoire, s’était effondré, un mince pieu de métal fiché dans la nuque…Révélant une jeune demoiselle au sourire satisfait. Le tatoué sourit à son tour. Il venait de trouver une autre partenaire…

Les sept ans qui s’ensuivirent furent autrement plus francs pour la jeune mutante. Etablie à Vancouver, avec la Confrérie, elle passa avec succès son diplôme de chirurgienne avec une bonne avance de quelques années sur la moyenne… Embauchée à l’hôpital de la ville, elle fut toutefois rapidement soumise à un régime étrange, en dépit de ses compétences : sa froideur et son caractère étrange était… perturbants pour l’équipe d’intervention. Aussi ne l’appellait on que pour des cas compliqués, tout en continuant à la payer l’équivalent d’un temps complet. Elle en profita. Bien que disposant d’un appartement d’une taille déraisonnable pour une personne seule, en plein centre ville, la mutante passe l’essentiel de son temps à la Confrérie, dévorant les énormes archives de la bâtisse… Connue de tous, mais particulièrement discrète, Twikjeya s’occupe, avec les autres adultes, des difficultés des jeunes mutants hantant les murs. A noter qu’elle bénéficie de la pleine confiance de Kenjiss, qui semble être le seul à en savoir un peu plus sur elle…

Voilà, c'est posté ^^ En attente des éventuelles critiques etc... J'en ai pas fais des masses, l'essence de ce perso étant entre autre son mystère ^^ Concierge de la Confr, à vos ordres !