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[RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres

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Eniss

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MessageSujet: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyJeu 26 Déc 2013 - 19:40

Comment j’en suis arrivé là, je ne le comprends toujours pas, même aujourd’hui. Pourtant, j’ai toujours été ce que l’on peut appeler un bon gars : propre sur lui – du moins autant qu’un drogué en phase terminale peut l’être –, attentif, blagueur, pas méchant pour un sou – sauf quand j’ai besoin de ma dose, j’avoue.
Il m’en est arrivé des trucs chelous. Par exemple, me retrouver à poil à trois heure du mat’ sous le périf avec une carotte dans le cul, j’ai fait, et je savais pourquoi. Demander à une fille l’heure pour lui rouler le patin de sa vie juste avant d’avoir le flic qui passait par là par hasard au cul, j’ai fait aussi. Applaudir à deux mains un type qui est tombé du septième étage sans se faire mal juste parce qu’il a du cul, j’ai déjà fait. Mais là…

Replaçons le contexte : Elaine – loué soit son décolleté – et moi-même sommes sortis intacts d’une jungle peu câline. Intacts au détail prêt que j’avais le bras droit en miette, mais bref passons. Était-ce mon charme insolent, ou mon charisme avantageux, Elaine – loué soit son petit cul rebondi – s’est mise en tête de m’habiller. J’ai dit oui, forcément, je ne suis jamais contre un prêt de tissu. Là où ça se corse, c’est qu’en fait elle voulait m’emmener dans des boutiques à une période de l’année qui ne correspondait pas aux soldes. Je ne savais même pas que les magasins de fringues ouvraient en dehors des soldes et, même à ces moments là, je me suis toujours fait jeter.

Je marchais donc ce jour là en compagnie d’une blonde magnifique et qui parlait très fort, qui riait, qui cherchait à se faire remarquer : bon, déjà, physiquement, elle violait à mon avis toutes les lois américaines sur la pudeur. Non pas que je sois un spécialiste du droit civil, hein, mais porter aussi peu de tissu si près du corps revenait pour moi à n’en porter aucun. Enfin, peut-être n’ai-je pas compris le concept artistique caché là-dessous. Elle était bien bonne en tout cas.
Je montrais l’exemple : gros pull en laine pour cacher mes ailes sanglée par un harnais issu des rêves d’un sadomaso, un jogging beaucoup trop large de couleur gris moche, baskets et chaussettes épaisses qui dépassaient de manière bien visible. Pour les curieux : non, je ne portais rien en dessous et cela se voyait.
Ce qui me faisait marrer, c’était tous ces mecs qui se retournaient sur mon passage. Bande de cons, j’avais envie de leur lancer des « hé ouais, l’est avec moi, tu voiiiiiis ». Je bombais le torse et me pavanais très largement au dessus de mes moyens, jusqu’à ce qu’on arrive devant un magasin dont je connaissais le nom : C. Klein.


- Hé, c’est pas une marque de sous-vêtements ça ?

Ni une ni deux, Elaine – loués soient ses deux seins fermes – me poussa dedans à la surprise du videur qui m’aurait volontiers dégagé de là et de la nuée de mâles qui avaient suivi notre ascension. Il y avait de nombreux slips comme je m’y attendais mais aussi des jeans, des manteaux, des écharpes… Et aucun article n’avait d’étiquette pour le prix.

- Euh… Vous croyez que c’est cher ? Z’êtes vraiment sûre de vouloir mettre votre fric là dedans ? Un pull trouvé dans une friperie m’irait parfaitement…
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Elaine Hildred

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyVen 27 Déc 2013 - 16:29

Elaine sentait son humeur s'améliorer depuis quelques heures. Bien sûr, il était rare qu'on ressorte d'une jungle meurtrière sans aucune séquelles, mais la plantureuse blonde n'avait que faire des dangers passés. Son énervement était davantage lié à des restrictions budgétaires monstrueuses qui faisaient passer un embargo économique pour une sinécure en comparaison de ce qu'elle subissait. Conséquence directe de ce manque de fonds, la malheureuse en avait été réduite à se débrouiller avec les moyens du bord. Elle avait abandonné l'idée de faire transporter sa ZYT 4800 écarlate en Angleterre devant les tarifs ignobles des transporteurs privés et en était réduite à utiliser sa très commune ZYT 4700, qui n'atteignait guère que le million et demi de dollars, bien loin du luxe outrageant et assumé de son modèle unique canadien.

Après une nuit dans des conditions épouvantables à bord de la suite première classe d'un transatlantique de luxe, Elaine et son nouveau compagnon avaient donc atterrit à Londre où les attendait son bolide rugissant. La jeune blonde tenait absolument à rhabiller son clochard de binôme sans savoir exactement pourquoi. Qu'il s'agisse d'une dette quelconque liée aux événements de la jungle, d'une envie pressante de posséder un faire valoir afin de la sublimer encore davantage ou tout simplement d'un nouveau passe temps dont elle se lasserait prompto, l'Atomique avait décrété qu'elle rhabillerait Eniss, de gré ou de force. Le malheureux était donc transporté de suites de luxes en bolides hors de prix, car il était hors de question de faire du shopping de qualité dans les boutiques très communes du Canada. Miss Hildred avait ses habitudes et ses fans en Angleterre, c'était donc en Angleterre qu'ils iraient !

Voilà pourquoi l'empâté mal fringué côtoyait celle que seul Photoshop était censé rendre réelle. Miss Hildred avait mit les bouchées doubles, puisqu'elle était d'une nature plutôt sulfureuse voire carrément incendiaire qui la dispensait des notions de pudeur ou de frilosité. Voilà pourquoi elle défilait dans les rues de Londre moulée dans un top microscopique violet qui tenait davantage de la brassière minimaliste rehaussant sa glorieuse poitrine soutenue par un pushup sulfureux de noire dentelle. L'ensemble s'arrêtait environ trente centimètres au dessus de son nombril et réinterprétait donc au plus juste les lois de décence publique. Ses jambes fuselées étaient gainées dans un pantalon en latex noir qui ne laissait que peu de place à l'imagination et complexait toutes les nanas environnantes en permettant un examen approfondi du taux de graisse inexistant de la jeune beauté. Pour finir, Elaine jouait l'équilibriste sur ses talons capable de faire s'évanouir le premier acrophobe qu'elle croiserait. En d'autres termes, Elaine attirait tous les regards des environs, détruisait des couples en passant devant eux et mettait littéralement la tête de son heureux compagnon à prix. Nul doute qu'en s'écartant de plus d'un mètre du malheureux Eniss, elle le condamnait à être déchiqueté par une foule de prétendants revenus aux instincts les plus primaires.

Chemin faisant, Eniss et Elaine arrivèrent enfin à leur quartier de destination et s’engouffrèrent dans le premier magasin désigné par l'ailé. La vitrine de ce dernier accueillit immédiatement une dizaine de larrons aux glandes salivaires en suractivité. Plus loin, dans la rue, deux amoureux se séparaient sur une gifle et un mariage explosait en plein vol. Mais la fautive était déjà loin et se régalait d'un mojito apporté immédiatement par un larbin qui bombait le torse pour qu'Elaine retienne le nom inscrit sur son badge. C'est que la bimbo possédait une carte fidélité gold dans n'importe quelle boutique du monde et profitait d'une célébrité dans le milieu ! Tous gardaient à l'esprit le malheureux et son entreprise de soixante dix employés en faillite qui avaient reçu la blonde le jour de leur fermeture. Ils contrôlaient à présent trente pour cent du marché mondial des chaussures. Avoir Elaine dans son magasin, c'était atteindre le chiffre d'affaire de Noël en une heure.

La blonde sirotait donc son mojito en observant son compagnon d'infortune, narquoise.


On s'en fout, on peut tout acheter, on a à peine commencé mon beau !

Elle leva un sourcil épilé.

C'est quoi une friperie ? J'sais pas si c'est cher moi, je m'en tape... prends s'que tu veux, on a budget illimité tu sais.


Ce n'était pas tout à fait vrai, mais Elaine doutait qu'Eniss parvienne à dépenser plus d'un demi million de dollar en sous vêtements. De toute façon, elle ne concevait aucunement le manque d'argent à venir et entendait bien faire plaisir au malheureux. Ou se faire plaisir en savourant le drogué dépendant à son porte monnaie, cela restait à éclaircir. Elle décolla donc son fessier atomique du mur où elle était accoudée et brassa large un présentoir.

Tiens v'la, on va commencer par ça ! Le boxer en soie, les caleçons avec les strass et le chtit string troooop sexy en dentelle noire, tu va essayer ? S'par là ! On va te faire tout beauuuu hihihi !  

Elle lui désigna la cabine grand luxe, déverrouillée pour l'occasion. A l'intérieur attendaient un demi litre de champagne, quelques coupes et gâteaux à la feuille d'or.

Après on va voir les pantalons oké ? Pis si tu vois un truc qui t'fait plaisir, tu pioche tu pioche hein mon mignon ! Ah et … va te faire foutre connard.

Elaine observa le malheureux éconduit se faire reconduire à la sortie par un vigile aux mains probablement capables de broyer le crâne d'un buffle adulte et lui jeta sa rose minable à la figure. Elle revint ensuite à Eniss.

Si tu t'sens pas à l'aise, on peut envoyer Boris calmer les connards hein !

Boris, c'était l'ex taulard tatoué qui marchait dix mètres derrière l'adorable petit couple et qui patientait désormais à l'extérieur du magasin en jetant un regard terrifiant à quiconque faisait mime d'avancer vers Elaine. Son garde du corps attitré avait été libéré jadis par son paternel pour ses capacités aussi dissuasives qu'efficaces en toutes situation. Cela allait non sans quelques inconvénients et accidents mineurs, mais Boris se serait fait tuer pour Elaine et elle lui accordait une confiance absolue en dépit de son regard fou, de sa fascination pour les lames et ses biceps trop énormes pour être faux. Son gorille était un psychopathe lunatique, mais il n'y avait pas mieux pour dissuader n'importe quel jet setteur allumé. Ou fracturer chaque os du corps d'un paparazzi ambitieux. Ou l'enterrer dans la forêt...

Dans tous les cas, Elaine veillait à la santé de son compagnon et ne s'offusquait absolument de son comportement légèrement bas de gamme. Elle était surprenante de compréhension pour les réticences du malheureux, comme si elle voulait absolument lui montrer à quel point le luxe était savoureux. La blonde rejeta ses couettes tressées sur ses épaules et sirota son mojito, économisant ses forces pour les dix heures de shopping à venir.
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptySam 25 Jan 2014 - 14:56


Malgré l'ambiance tendue dans le centre ville de Londres, Parish, avait décidé de s'y rendre pour faire les boutiques. Cette sortie n'était pas une partie de plaisir mais une nécessite. Koji l'invitait à l'opéra dans deux jours et elle n'avait aucune robe qui pouvait convenir à un endroit aussi classe. Quitte à investir dans une belle tenue elle se disait que c'était une occasion, de s'offrir quelque-chose de beau, qu'elle pourrait garder longtemps. Elle avait d'ailleurs hésité à demandé à son ami de l'accompagner, lui qui savait y faire, mais elle préférait enfin de compte lui faire la surprise.

Dés qu'elle remonta l'une des avenues les plus chics de la city, Virginie, ne se sentit plus à sa place. Rien qu'à leur façon de marcher, les passants, donnaient l'impression de venir d'un autre univers. Toutes les jeunes filles rêvaient d'avoir accès à ce monde. La blondinette ne s'était jamais permit d'y prétendre, car elle savait que celui-ci resterait inaccessible. Il lui faudrait certainement, prendre dans ses économies, pour pouvoir repartir avec un sac de l'une des enseignes. Mais avec la bonne robe, elle ne se ferait pas remarquer, à la soirée.

Puisque la demoiselle n'avait aucune idée précise en tête elle observait les vitrines, dans l'espoir qu'un mannequin attire son regard. Arrivée devant Calvin Klein, elle s'arrêta face à un duo homme/femme très élégant. Un instant, elle s'imagina avec Luc à la place de ces deux pantins en plastique, ce qui la fit sourire. Mais ce fut un plaisir fugace avant que son regard se teinte de chagrin. Néanmoins faisait confiance à son intuition, elle décida de rentrer tout de même dans la boutique.

La voix d'une vendeuse se fit instantanément entendre. Un coup d’œil sur la silhouette de la mutante, rendit l'attitude de cette dernière un rien condescendante. Le décalage culturel entre ces deux anglaises était frappant. Virginie tenta de ne pas perdre totalement contenance et essaya de répondre à la question. Ce n'était pas bien compliqué en soi. Elle cherchait une tenue pour aller à l'opéra. Même intimidé, elle parvint à préciser qu'elle cherchait quelque-chose de... sobre. Après lui avoir tourné autour pendant deux minutes la vendeuse la guida dans au rayon femme et sélectionna trois modèles, après quoi, elles allèrent vers les cabines.

Virginie remercia maladroitement la jeune femme avant de poser les cintres et de tirer le rideau noir de sa cabine. Elle étudia les trois robes, hésitant presque à les toucher, tellement elles lui paraissait précieuses. Mais il fallait bien qu'elle les essaye. Elle commença à se changer avec beaucoup de précaution. C'était une robe longue qui arrivait au cheville, d'un blanc éclatant et uni, d'une matière fluide qui collait au corps. La particularité se trouvait dans le dos où se dessinait un décolleté qui descendait jusqu'au bas du dos.

L'effet était très joli mais plutôt audacieux pour quelqu'un comme Parish. Elle n'était pas certaine de pouvoir assumer. Elle sortie de sa cabine et chercha la vendeuse des yeux. Ce fut en parcourant l'espace du regard, qu'elle aperçu un visage qui lui rappelait quelqu'un. Mais elle n'arrivait pas à remettre le nom sur le visage de cette jeune fille blonde.

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyDim 2 Fév 2014 - 15:17

C'est quoi une friperie ? J'sais pas si c'est cher moi, je m'en tape... prends s'que tu veux, on a budget illimité tu sais.

Je ne connaissais pas le sens du mot « illimité » associé à « budget ». Comment pouvait-on se permettre de tout acheter ? Au nom de quoi certains pouvaient-ils tout posséder alors que d'autres crevaient la dalle sur le trottoir minable d'en face ? Pourtant, en ce jour, c'est moi qui profitait du système et j'avoue que j'appréciais l'idée de me laisser aller à acheter tout ce qui me donnait envie.
Par exemple, je n'aurais jamais eu l'idée de prendre ce superbe boxer noir en soie rare de Chine ancienne, doublé de velours et comportant des motifs brillants et géométrique que je ne comprenais pas à l'époque. Je ne l'aurais même jamais vu en fait. Pourtant, je m'en étais saisi nonchalamment, le dos bien droit, en bon prétentieux que j'étais. Je me saisissais aussi d'un string léopard en négatif pour les couleurs, concept visiblement tendance et tellement 2053 – on était en 2052, c'est dire. Un slip doublé de fil d'or plus tard, je me dirigeais vers les cabines, goguenard.


Tiens v'la, on va commencer par ça ! Le boxer en soie, les caleçons avec les strass et le chtit string troooop sexy en dentelle noire, tu va essayer ? S'par là ! On va te faire tout beauuuu hihihi !  

- Oh oui, ce serait dommage de se priver, n'est-ce pas ?

Je rentrai dans la luxueuse cabine et regardais avec beaucoup de dubitation le gâteau.

- Mais mais... balbutiai-je, on peut manger et boire ?

Comme Elaine m'encourageait, je grignotais une part avant de m'absorber tout entier dans la lourde tâche d'essayer tous ces sous-vêtements.
Je me déshabillais à l'abri des regards indiscrets et j'enfilai le premier, le boxer noir en soie brillante et satin. Je m'y sentais tellement à l'aise que je failli avoir un orgasme, c'était comme si mon intimité se retrouvait dans un état confortable d'apesanteur, ni trop serrée, ni trop lâchée. Un bonheur de chaque instant, je sorti de mon abris en dandinant du cul de manière maladroite pour montrer le charme fou qui se dégageait alors de mes fesses. J'étais très content de moi, je m'imaginais avoir ma chance.


- Il me va super bien, non ? Je le trouve incroyable, un peu comme la nuit dernière...

Un clin d’œil plus tard, je me remémorais les derniers jours. Après l'épisode de la jungle, j'ai été sous sa protection pour une petite période et elle m'avait littéralement chauffé, tant et si bien que j'aurais tout fait pour elle. J'étais prêt à la moindre fanfaronnade pour lui tirer un sourire, et plus si affinité. Du moins, je l'espérais.

Je rentrai dans la cabine afin d'essayer la suite. Le slip doublé d'or et de platine était dans un style, alliant les couleurs jaune, rouge et gris dans un enchevêtrement complexe mais sobre de motifs géométriques abstraits mais tellement actuels. Du moins c'est ce qu'affirmait le cadre en dessous du piédestal sur lequel il reposait.
Je l'enfilais avec de multiples précautions, ayant peur de l'abîmer de quelques manière que ce soit. Dedans je me sentais un peu lourd, appesanti que j'étais par le métal onéreux qui se trouvait dedans. Pour autant il était aussi étonnamment confortable, le paquet était bien maintenu en place dans une coquille résistante mais souple grâce au renforcement en tungstène-platine situé sur l'avant. Je sorti de là en marchant tel un mannequin sur scène, la grâce et le charisme en moins.

Ce n'était pas tout, je retournais dans la cabine pour essayer le string négatif à dentelle. En temps normal, j'aurai largement ri et insulté quiconque aurait enfilé ce truc. Sauf que quand Elaine demande, on ne se pose pas de question, on le fait. Je sortis avec l'appareil moulé en négatif et des petites dentelles noires sur les côtés et le haut. Je me claquais la cuisse d'une manière qui me semblait aguicheuse avant de poser le pied sur un tabouret et de lancer un clin-d’œil à ma belle.


- Alors, il me va bien, hein ?

Au fond de la salle, j'entendis des huées viriles s'élever. Des jaloux, sans l'ombre d'un doute. Je me sentais tellement puissant dans mon string à quarante SMIC que je fis un peu de zèle et commençai à aguicher une fille qui essayait non loin de là une robe de soirée.

- Hé, t'as vu comme il me va bien ? J'en ai encore plein d'autres à essayer, tu comprends, ils sont tellement pas chers ces petits trucs là...

Je n'avais pas le temps de discuter, il me fallait encore essayer un modèle.
Je retournai fissa dans la cabine, m'enfilai une coupe de champagne avant de mettre un caleçon rose et bleu, incrusté de rubis, de jade et d'émeraudes de la taille d’œufs de caille. Pour lui éviter de tomber malencontreusement, des fixations renforcées pratiquement invisibles s'attachaient aux jambes et à la taille. Mes cuisses de poulet flottaient plusieurs fois dedans.
Je sorti avec en prenant bien soin de ne pas lever mes genoux trop haut afin de ne pas exposer mes valseuses à la lumière du jour et à l'indignation générale.


- Celui-là ne me convient pas trop mais les précédents, ça peut le faire. Z'en pensez quoi, Miss Elaine ? La demoiselle qui essayait une robe précédemment était encore là, je lui décochais un regard de biais qui signifiait « hé oué, c'est ma copine, tu peux pas test ».
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Elaine Hildred

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyLun 10 Fév 2014 - 17:06

Un observateur extérieur (il y en avait plein !) avisé (il y en avait moins) se serait demandé ce qu'Elaine trouvait à un clochard tout à fait lambda, n'était sa paire d'aile qui le différenciait légèrement du commun des chanteurs enivrés aux vins aussi délicats qu'une rasade de soude caustique. Hormis les piques jalouses que les lécheurs de vitres lançaient à celui qui s'improvisait mannequin avec guère plus de pudeur que la blonde pulpeuse qui l'accompagnait, aucun ne s'intéressait réellement au malheureux, si ce n'était pour s'imaginer à sa place.

A dire vrai, Elaine elle même ne savait pas exactement ce qu'elle trouvait à son compagnon d'infortune et elle s'en foutait bien. Comme toujours, l'écervelée allait de l'avant et ne s'attardait pas à des choses aussi futiles qu'une réflexion plus poussée que le choix de la couleur de son sac à main. Qu'il s'agisse d'un faire valoir, d'un jouet de chair ou d'une distraction venue d'un monde qui lui était tout à fait étranger, Elaine s'amusait bien avec Eniss et entendait bien le garder sous la main quelques temps. Ce n'était guère compliqué et même l'Atomique s'en était rendue compte, tant l'infortuné lui mangeait dans la main et accourait en remuant la queue à la moindre injonction de sa part. Pour autant, elle n'était pas méchante. Elaine avait beau être narcissique, suffisante, arrogante, insupportable, stupide, capable de violence, jalouse, pourrie gâtée, azimutée, caractérielle, vicieuse, hypocrite, capricieuse, maladroite, exhibitionniste, venimeuse, superficielle, matérialiste, potentiellement veuve noire et aussi naïve qu'un nouveau né, elle n'était pas fondamentalement méchante. Du moins pas sans un quelconque intérêt.

La paille de son mojito plantée entre deux lèvres charnues, elle observa distraitement son cavalier du moment, se délectant du spectacle et indiquant de l'autre main divers sous-vêtements affriolants qu'une vendeuse emmenait immédiatement en caisse. Grâce aux mensurations d'Elaine inscrites sur sa carte gold, le produit approprié lui serait immédiatement empaqueté avec moultes courbettes. En d'autres termes, l'Atomique dépensait un maximum en un minimum de temps et d'efforts.  


Moui c'est pas mal du tout choupinet chou ! Pas le dernier, mais le reste oui !

Un sifflement strident explosa dans la boutique, attirant immédiatement une grappe de serveuses fort jolies, mais qui paraissaient laides au fur et à mesure qu'elles s'approchaient de la blondinette.


Vous me mettrez toute la collection, aux mesures de monsieur.

Et l'armée de soubrettes de se ruer à l'assaut du malheureux, brandissant mètres et rubans, saisissants toutes les aspérités de son corps pour les osculter sous toutes les coutures avec un entrain qui aurait tout à fait sa place parmi les gardiens de prisons haute sécurité.

Eniss lui, jugea que la plaisanterie n'avait que commencé et alla se dandiner sous les yeux effarés d'une pimbêche qui essayait une robe pour un enterrement, aux goûts d'Elaine. L'héritière la plus riche du monde haussa un sourcil épilé et sourit discrètement, avant de reconnaitre la petite blonde. Oui, Elaine avait l'équivalent d'une mémoire photographique, dûment entrainée par dix huit années d'existences people où fixer une connaissance sans parvenir à se remémorer son identité était une faute impardonnable, presque aussi grave que d'amener de la mauvaise coke à l'apéritif. En l’occurrence, Elaine ne connaissait la petite que de vue mais cela lui suffisait. Elle déplia donc ses trois mètres quarante douze de jambes de gazelle et se dirigea vers la jeune femme, roucoulant d'une voix suave juste assez forte pour qu'Eniss l'entende.


L'est pas mal mon mec nan ?

Mon mec et pas ce mec. Si Eniss ne s'évanouissait pas à la seconde, Elaine ne s’appelait plus Elaine. Elle aimait garder une liste confortable de soupirants sous la main, même si ce spécimen là n'allait pas la draguer à coup de jet privés et de voyages surprises dans sa résidence secondaire. L'Atomique claqua des doigts et intima à une vendeuse d'aller chercher un costume en lin tissé par des vers à soies mutants apprivoisés pour le faire essayer à son compagnon. L'ensemble (slip assorti compris ! ) pouvait probablement racheter la totalité de la boutique à l'exception des fringues qu'elle contenait.

Sans se démonter alors que les assistantes papillonnaient autour d'Eniss, elle continua à papoter en fixant la connue relativement inconnue.


Mais je me suis pas présentée, Elaine Hildred ! Et toi ? Si Eniss te fait chier, tu m'le dis hein, il adore draguer les jolies poulettes. Elle redressa une mèche rebelle du geste le plus sexy qu'une femme pouvait décemment produire en restant habillée. Alala ces mecs c'est teeeeelllement lassant quand ils te courent après à longueur de journéééée ! Trop duuuuur.

De l'autre côté de la vitrine, les soupirants s'égayèrent tels des oiseaux effarouchés lorsque Boris jugea bon de sauvegarder l'extraordinaire postérieur de sa patronne d'une volée d'appareil photos apparus comme par magie. Le latex ultra moulant avait excité les jeunes coqs qui espéraient bien repartir avec une image inoubliable. A la place de la plus belle paire de fesse de l'univers, il y eut plusieurs doigts retournés et une paire de testicules remontées d'un coup sec d'une pointure 47. Tous se mirent donc à courir, à l'exception du touché à l'entrejambe, qui rampa à l'écart en bavant et pleurant. La boutique fut tout d'un coup beaucoup plus lumineuse maintenant que la vitrine était dégagée et Elaine reposa son mojito désormais vide, croisant les bras sur sa glorieuse poitrine.

Tu fais quoi dans la vie diiis ? On s'est croisée au show que l'malade a détruit naaan ? Jme souviens de toiiii ma chériiie !
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Virginie Parish

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyMar 11 Mar 2014 - 13:13


Virginie étudiait toujours son reflet dans le miroir, quand elle sentit une présence sur sa droite, et qu'une voix masculine l'interpella. L'allure de l'inconnu la surprit tellement, qu'elle se figea sur place, incapable de parler. Elle ne savait pas comment prendre autant d'exubérance venant de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. La gène rosit ses joues en une poignée de secondes. Sa timidité naturelle prit le pas sur tout le reste. Même si elle avait trouvé quoi répondre elle n'aurait fait que bafouiller. Toujours sous le choc, elle vit le jeune homme retourner dans sa cabine, sans avoir le réflexe de détourner le regard.

Après un dernière coup d’œil vers sa silhouette elle rentra dans sa propre cabine dont elle referma vivement le rideau. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle venait vraiment de voir un gars quasiment nu l'alpaguer. Cette rencontre avait quelque-chose d'absurde, qui ne collait pas du tout avec l'enseigne de la boutique. Tout en retirant la robe, trop moulante, Virginie fouilla sa mémoire. Mais, elle n'avait jamais vue Luc porter autre chose, que des boxers noirs très classiques. Lorsqu'elle se rendit compte, qu'elle pensait encore une fois au jeune homme, elle se fit violence pour s'arrêter et enfila la deuxième robe.

La scène sembla se répéter une seconde fois. La blondinette plantée devant le miroir, dans une robe à corset bleu lagon et exhibitionniste en dessous affriolant. Cette fois-ci la surprise ne fut pas aussi grande. Virginie baissa les yeux sur la silhouette du jeune homme qui lui tira un sourire amusé. Dans cette tenue, il avait l'air de se prendre pour un sultan mal habillé. Mais pouvait-elle dire ça à quelqu'un dont elle ignorait jusqu'au nom ? Heureusement une deuxième personne intervint juste au bon moment et lui épargna de répondre. C'était la jeune femme entrevue plus tôt.

Si tout était bizarre jusqu'à maintenant, ça le fût encore plus dés l'arrivée de miss Hildred. Virginie observa ce qui se passait comme si elle avait été la spectatrice impuissante d'une émission de télé-réalité sur la jeunesse dorée. Elle avait toujours crus que ce genre de vie n'existait que dans les films. Mais le comportement de cette jeune riche avait l'air complètement naturel... Les yeux bleus de Parish passait de l'un à l'autre, des habilleuses, au champagne.

- «  Heu, oh... oui, c'était là alors... au show... »

Une sorte de soulagement se lut alors sur les traits juvéniles de la mutante. Elle tenta un sourire poli avant de répondre aux différentes questions.

- «  Je m'appelle Virginie ... Parish. Et je... je travaille pour la Liberty Corporation... et vous... heu toi... tu fais quoi ? »

Etant donné effervescence qui régnait autour de la demoiselle, Virginie avait bien une idée de la réponse, qu'on allait lui donner. Néanmoins, elle ne voulait pas paraître mal élevée... surtout avec une jeune femme qui l’appelait aussi vite " ma chériiie". Quant à savoir si Vivi était bien une de ces "jolies poulettes" c'est à Treanez qu'il aurait fallu le demander.

Le retour de la lumière eu un effet magique sur la boutique. Tout comme celui du silence qui l'accompagna. Ce fût en voyant Boris reprendre sa place initiale que Parish fit le lien entre le nom de ma Elaine et un article qu'elle avait lu dans un gratuit du métro. Sa timidité resurgit d'un seul coup. Virginie n'était ni plus ni moins, que devant l'une des premières fortune du monde.

- «  J'espère que vous n'avez pas mal prit que je vous ait tutoyé "madame". Enfin, je ne vais pas vous... vous déranger dans vos essayages. Et il faut que je trouve une robe aussi. Mais, vous avez l'air de vous en être bien sortie après ce qu'il y a eu à l'émission. »

Virginie tourna son doux regard vers le jeune homme qui l'accompagnait et sentit encore plus stupide. Jamais elle n'aurait penser tomber sur l'un des couples les plus people de Londres.
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Eniss

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyVen 21 Mar 2014 - 0:21

Vous me mettrez toute la collection, aux mesures de monsieur.

Je pensais vraiment que c'en était fini de me faire déshabiller par d'habiles inconnues mais pas du tout ! Je fus submergé d'attentions délicates et de ce qui me sembla être d'érotiques caresses – alors qu'en fait il ne s'agissait que du mètre ruban qui me courrait dessus à la poursuite de mes mensurations. J'eus un sursaut et mes ailes, jusqu'alors plutôt timides, s'ouvrirent en grand dans la spacieuse et luxueuse boutique. Parmi la bouffée de plumes rousses, le temps s'arrêta histoire que la stupeur se laisse digérer. Heureusement le regard – et la carte bancaire surtout – d'Elaine veillait à ce que service soit accompli sans rechigner.
C'est ainsi qu'une fille n'eut que deux secondes pour hurler avant de se faire licencier fissa et remplacer par deux pimbêches manucurées, poudrées et excessivement souriantes. Cela me fit rire.

C'est entre deux coupes que mon Atomique lança :

L'est pas mal mon mec nan ?

Mon cœur stoppa net, je crus m'évanouir. Elle et moi alors, pour de vrai ? Genre, comme dans les films, sauf qu'on n'était pas dans un film ? C'était mieux qu'un rêve, le parfum enjôleur de ma douce m’enivrait et me portait, j'aurais eu un minimum d'autodérision, j'aurais même dit que je me sentais pousser des ailes. Ce rire de pêche, ces lèvres délicieuses...
Elle était en train de discuter avec une fille que je pouvais sans scrupule qualifier de cageot. Mais c'est moi le premier qui m'était pavané devant elle.
Quelle erreur ! Je le regrettait maintenant, elle me volait l'exclusivité. Il fallait qu'elle repose ses yeux sur moi, éventuellement qu'elle m'embrasse fougueusement devant la moche. J'eus donc une idée ridicule.

A moitié habillé de sous-vêtements, je me glissai derrière la cabine. Il y avait un secrétaire en or massif, une corbeille en osier rare de Russie et une lampe de bureau avec un long cou télescopique. Divers papiers jonchaient l'espace avec une certaine grâce et beaucoup de recherche esthétique.
D'un bond je me retrouvai sur le plan de travail, un autre, aidé de mes ailes, me propulsa à mi-hauteur entre le sol et le plafond. Je saisis une moulure en marbre d'une main et un angelot doré de l'autre puis, en changeant plusieurs fois d'appui, je me hissait par petits bonds successifs jusqu'à atteindre un lustre en érithryte incrustée d'hibonite.
Trêve de cailloux, je n'avais pas le temps de me pencher sur une aberration minérale, il me fallait attendrir ma belle.

Je me lançai, les bras bien écartés, dans le vide.

Quand j'y pense, on est là très haut dans mon top cinq des actes les plus stupides de ma vie. A tous ces biographistes qui auront droit de regard et de juger l'ensemble de mon œuvre, je ne tiens qu'à ajouter une chose : pour un regard d'Elaine, vous auriez certainement fait pire.

Je que je pensais être un looping gracieux se transforma rapidement en un, euh, comment dire ? Comment ça s'appelle quand on percute des soieries, des draperies hors de prix, qu'on ne voit plus rien et que l'on chute comme une pierre ?
Moui, bon, bref, le tas de tissus qui m'enveloppait eut au moins le mérite d'amortir ma chute. Face à l'hilarité générale, je sortis prestement ma tête de la et je dressais mes bras vers l'élue de mon cœur, toutes ailes dressées pour accentuer l'effet de majesté.

Et merde, j'avais atterri devant Sainte Ni Touche de la Paroisse.


- Elaine, balbutiai-je rongé de remords, attendez, laissez-moi vous expliquer, ce n'est pas fait exprès...
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyLun 31 Mar 2014 - 14:50

Tutututututu, ma chérie, madame c'est ma mère !

Elaine n'avait jamais été une dame, car elle était convaincue que lui donner du "madame" ferait immédiatement apparaitre crevasses, points noirs et autres cheveux gris sur son glorieux visage. Récemment divorcée, la jeune blondinette se battait contre les malédictions de l'âge depuis sa plus tendre enfance et il était hors de question que l'on la condamne aux cocktails trop chargés en whisky et aux richards de seconde zone comme toutes les malheureuses hideuses de plus de vingt cinq ans qui tentaient désespérément de se caser avant de devoir céder à la débauche la plus immonde en se livrant à de simples millionnaires. Autant se trancher immédiatement les veines.

Et c'est maman qu'on vouvoie aussi ma poulette ! Pis tu m'dérange pas, cette boutique je l'ai pas achetée. 'Fin j'veux dire, pas encore quoi.

L'Atomique jeta un coup d'oeil aux robes essayées par la blonde la moins mignonne de la pièce et ouvrit des yeux à s'y noyer.


Mais... dis poulette, tu va au couvent ou quoi ? T'as dix fois trop de tissus là d'sus ! C'est pas sérieux hein !


Et re claquement de doigt et nouvelle arrivée d'escl... de serveuses empressées de répondre aux moindres désirs de miss Hildred. Virginie fut donc pourvue d'un choix d'une dizaine de robes, toutes à sa taille, qu'elle était libre d'essayer. Il était peu probable qu'elles soient à son goût (et les mauvaises langues s'en seraient données à cœur joie en remarquant que les dix combinées n'était guère plus couvrantes qu'un mouchoir petite taille), mais Elaine avait sa conception très personnelle de la mode. Elle disposait en outre d'un avantage particulièrement agaçant sur quiconque foulait cette terre, à savoir que n'importe quelle tenue lui allait à la perfection. De la salopette à la burqa en passant par toutes les erreurs des créateurs au fil des années, la grande blonde sublimait chaque tenue dans laquelle elle coulait ses courbes parfaites à vous rendre jaloux un chirurgien esthétique.

Et puis ce fut la chute. Le crash, l'explosion de plumes et de hurlements des poulettes (les autres, pas Virginie, suivez l'actualité de la basse court bon dieu !) effarouchées qui évitèrent à grandes enjambées talonnées le boulet emplumé. Eniss s'écrasa avec pertes et fracas, gisant devant Elaine tel un... enfin tel n'importe quel mec à la fin de n'importe quelle soirée, lorsque les bouteilles se vident et qu'en dépit de la quantité d'alcool avalée, Elaine reste cette déesse inaccessible à la moindre caresse et que les prétendants finissent par se rouler au sol devant elle pour qu'un regard les sorte de la dépression qui s'annonçait carabinée. Inutile de dire qu'en ces circonstances, les talons d'Elaine avaient connu plus de larmes qu'un couple de catho lorsque leur fils leur présentait son "type qui en fait est pas tout à fait un ami."


Eniss...

Oh ce fut la fureur, l'embrasement, l'explosion de la bombe (héhé) qui passa d'Aphrodite à la Gorgone en une fraction de seconde. Elle leva ses bras au ciel comme si un hurlement de sa part pouvait déchainer la fureur des cieux. Mais Zeus n'ayant pas encore entrevu ses fesses, il n'en fut rien. Au lieu de ça, elle tapa du pied. Et croyez moi, cela fait un boucan de tous les diables, ces talons italiens.

ESPECE DE SALE SMICARD DE MERDE. Oui, c'était la pire insulte du vocabulaire Hildredien. Tu m'fous la honte devant tout l'monde ! Tu crois quoi, que j'vais applaudir pendant ktu casse tout ? Non mais sérieux quoi, t'es ouf ! R'commence ça une fois et tu fais une croix sur moi ! Et même une croix sur ça !

Le tout accompagné d'une claque sonore sur son glorieux postérieur qui résonna comme le meilleur instrument jamais forgé par l'homme. Elaine repoussa du pied les mains tendus du drôle d'oiseau.


Recommence, je te jure, recommence à m'foutre la honte et jte bute okay ? Sérieux, jte plante mon pied dans les couilles direct !


Il y eut un rire dans l'audience. Un seul, à dire vrai. Boris ayant dégagé tous les prétendants, il ne restait que le troupeau des vendeuses. L'une d'elle, une petite brune au minet de furet et au rouge à lèvre trop rose pour le bon goût, pouffa. Elaine lui décocha un regard étincelant et s'approcha en deux enjambées. Puis elle la gifla, de toutes ses forces. La malheureuse hurla et bascula sur le côté, mais l'Atomique la rattrapa par les extensions, déclenchant un nouvel hurlement. Et sa main revint, laissant une marbrure écarlate sur la joue droite de la malheureuse qui s'écrasa au sol cette fois. Ses amies affolées la relevèrent tant bien que mal et épongèrent son nez sanglant. Elaine rouvrit la main, brossa les cheveux qui y restaient accroché et s'éloigna d'un chaloupage dédaigneux.

La prochaine qui l'ouvre sur mon mâle s'fra trouer l'cul pour gagner sa vie avant même d'pouvoir dire ouf.

Elaine s'affala sur un sofa rescapé et tendit une main impérieuse. La déesse en avait fini avec les formalités et claqua des doigts.

CHAMPAGNE !

Et bordel z'avez pas de jupes en latex orange ? Allez ouste j'les veux !
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyMar 13 Mai 2014 - 23:48


L'aisance, voir la désinvolture de miss Hildred, ne faisaient qu’accroire la gaucherie de Virginie. En effet, la jeune fille, se voyait remise à sa place de simple roturière, en à peine trois phrases. Bien entendu, elle n'avait jamais eu honte de ses origines modestes. Elle ne cherchait pas non plus à changer de classe sociale. Mais elle regrettait maintenant d'être entrée dans cette boutique. Koji, lui connaissait tous les codes de ce genre d'endroit. Malheureusement, il ne les avaient jamais appris à sa camarade de cours. Si l'on put dire que Koji suivait encore des cours...

C'est pourquoi, Parish n'avait aucun moyen à sa disposition, pour anticiper la réaction de son interlocutrice et empêcher ce qui était sur le point d'arriver. Elle se contenta de regarder ses trois robes avec un air hésitant, ne sachant exactement si elle devait répondre à la question posée.

- «  Vraiment... tu trouves ? »

A leurs tours, les pupilles de la mutante s'écarquillèrent, face à l'intervention des employées. Elles étaient apparues d'un seul coup. Pendant un court instant, Vivi se demanda si elles n'avaient pas attendu que la milliardaire les sollicite. La vitesse d'exécution fût tout simplement sidérante pour une fille du commun. Elle ne su où donner de la tête devant la dizaine de proposition qu'on lui fit.

Pour un peu, le dérapage du jeune homme, intervenu au moment propice. Un léger sursaut fit reculer l'innocente mutante d'un pas. Elle battit deux fois des paupières avant de comprendre, dans quelle position avait atterrit "l'oiseau". Sans réfléchir, Virginie, abandonna maladroitement les robes sur une table et se pencha tout de suite vers le blessé, pour lui tendre une main secourable. Elle s'était penchée et patientait avec un sourire confus aux lèvres. On pouvait sentir combien tout cela, n'était pas évident à gérer pour elle.

Si elle n'avait pas été occupée à proposer son aide au jeune homme, sans doute serait-elle intervenue, pour secourir la pauvre serveuse. Cependant, la scène s'était déroulée très vite. Le cri de douleur fit relever les yeux à toute assistance. Parish avait soudain l'impression de rêver, tant cette altercation féminine, était loin de ce qu'elle avait l'habitude de voir. Les filles étaient rarement aussi agressives dans son monde. Même pendant le lycée il n'y avait pas eu de coups aussi traître. Virginie se sentie pleine de compassion pour la pauvre fille emmenée loin de son agresseuse. Elain était une sorte d'ouragan.

Une fois, la paix revenue, dans la boutique, le silence était légèrement gêné. Tout le monde, dans l'assistance avait été choqué par ce qui venait de se passer. Vi' attendit que le jeune homme se soit relevé et installé, avant de prendre une décision. Pour tout dire, Vivi était partagée entre l'envie de partir et celle d'avoir sa tenue. Elle trouvait toutes ces réactions disproportionnées. Elle se demandait si c'était le fait d'avoir autant d'argent qui rendait une personne aussi impulsive. Mais au moins, celle-ci devait connaître les canons de beauté de la haute société. Virginie avait tout intérêt à écouter ses conseils.

La jeune femme attrapa la robe la moins courte et fila vers sa cabine.

- « Je reviens... »

Moins de quatre minutes plus tard, la blondinette, étudiait l'image qu'elle renvoyait. Là aussi c'était très loin de tout ce qu'elle avait l'habitude de porter. Même l’excentrique Maria aurait hésité avant de sortir de la cabine. Pourtant, le tissu était beau. La matière épousait très bien la silhouette de Parish. Mieux, elle mettait chacune de ses courbes en valeurs. Plus, elle les affichait au monde entier. Un maillot de bain ne pourrait pas en faire autant. Virginie ne trouvait pas le résultat disgracieux. Il ne lui correspondait, tout simplement, pas du tout. Sa conseillère s'était trompée.

La mutante alla se poster devant les deux autres avec un air confus.

- «  Ça ne me va pas. »

Constat facile, alors que Virginie tirait tant et plus sur le bas de la robe, dans l'espoir de couvrir plus de peau. Puis le regard bleu timide appela la jeune riche à l'aide, alors que celle-ci buvait son champagne.
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyDim 15 Juin 2014 - 1:15

Virginie me tendit la main de manière secourable. Je la saisis avec ma droite et je me hissais debout. J'eus l'impression que c'était un camionneur qui venait de m'aider à me relever tellement sa poigne était ferme et sa stature solide. Pas puissante, non, juste solide, ancrée dans le sol, comme si un roc venait de m'aider à me relever. Pas un camionneur du coup, je dirais plutôt... un mur. Lorsque Virginie m'aida à me relever, j'ai eu l'impression de m'appuyer sur un mur.
Alors bon, il est vrai que je ne pesais pas bien lourd à l'époque, un tas d'os avec une peau maladroitement tendue par dessus pour éviter que les petits morceaux ne s'échappent. Une enfant de douze ans aurait très bien pu le faire mais elle aurait bougé un peu. Virginie : rien, pas le moindre recul. Un treuil à visage humain.
Je battis un peu des ailes pour retrouver mon équilibre et mon regard croisa le sien. Au travers de ses yeux pouvaient être contemplés de la bonté bien sûr, de la générosité et une infinie amabilité mais aussi, plus discret, quelques reflets sombres, un rien de mélancolie. Est-ce qu'elle était simplement dépassée par les événements, ou bien une graine de tendances psychopathes et agressives, je ne parvenais pas à distinguer l'un de l'autre. Faut dire aussi qu'Elaine me fondit dessus pour me donner une bonne leçon : le respect de la propriété.

Je pris la déferlante sans broncher, tout penaud, en regardant et en tortillant mes pieds. Je me sentais honteux. Elle avait eu raison, j'avais cassé un meuble ou deux dans ma chute, sans compter le lustre qui s'était mis à osciller dangereusement et la teinture que j'avais emporté en tombant. Rapidement pourtant quelques sous-fifres s'étaient activés, avaient déblayé les morceaux et un technicien spécialisé vérifiait les fixations des luminaires. Elaine n'eût pas le temps de gifler quelqu'un d'autre que le décor était remis d'aplomb. Juste à temps pour accueillir la prochaine malheureuse qui rejoint instantanément le club très ouvert des filles-qui-ont-eu-un-clash-avec-Elaine-et-qui-ont-été-déshéritées-dans-la-foulée.

En fin de compte, je n'avais plus qu'une envie : me libérer de son emprise. Je n'étais plus moi-même, je me serais damné pour un seul de ses regards mais... Je sentais que je perdais mon identité progressivement, je devenais son bouffon, son objet. Une créature à sa solde, prête à accomplir le moindre de ses désirs. Je ne voulais pas devenir comme Boris que je lorgnais d'un air morne : m'opposer à la Déesse revenait à affronter dans un premier temps le colosse et, soyons honnête, même avec un T-shirt bien mouillé je ne risquais pas de peser plus lourd qu'une seule de ses cuisses.
Au lieu de me lancer dans un combat contre le sacré, je murmurai juste un « Oui madame » un peu tristoune. Mes ailes pendouillaient pathétiquement.

Ah, tiens, elles n'étaient plus « mes putains de connerie de malédiction sa mère fait chier ces ailes » mais juste « mes ailes ». Et si, en fait, Elaine avait été l'un de mes premiers pas vers l'acceptation de ma mutation ? Il y avait eu Basile, bien sûr, qui s'y était attelé avec ses gros sabots et qui, neuf fois sur dix, n'arrivait qu'à me renfrogner de mauvaise grâce. Il y avait eu Angéline à qui j'avais tapé dans l’œil malgré ses grosses ailes blanches et son aspect à la fois ingénu et coquin. Maintenant il y avait Elaine... Sans m'en rendre compte, elle m'avait permis d'assumer totalement ma mutation. Moi qui en avais toujours eu honte, qui essayais de les cacher autant que possible, voilà que je me baladais librement, que je me pavanais même. J'avais tenté mon premier vol ! Qui s'était soldé par un gros échec, certes, mais tout de même, mon premier vol. Elle avait beau être une personne pédante, insupportablement nombriliste et difficile à cerner, je lui devais, en l'espace de quelques minutes, beaucoup sur le respect de moi-même.
Je me rapprochais donc d'elle, avec ce que je pensais être de l'élégance pure je saisis une coupe de champagne et m'en délectais de quelques gorgées. Voyant qu'elle était concentrée sur une collection de jupes oranges en plastique, j'en profitais pour lui faire un bisou sur la joue en murmurant un maladroit « Merci ma dame ».

A ce moment précis, Miss Parish venait de s'habiller. Je commentai alors ardemment et le plus subtilement possible le minois qui se plantait devant nous.


- C'est... A couper le souffle, vous êtes vraiment très belle dans cette robe, elle vous va parfaitement. La douce Madame Hildred a bien su vous conseiller, vos courbes s'adaptent parfaitement au tissu qui ne fait que rehausser un potentiel déjà très élevé.

Je me surpris moi-même à parler comme un expert de la mode. Des paroles creuses, je le réalise maintenant mais, à l'époque, ça me semblait la bonne chose à dire. Trop bonne d'ailleurs, j'eus peur de faire une gaffe, de m'attirer encore les foudres d'Elaine. Il fallait donc que je rajoute une remarque légèrement goujate pour bien montrer que je n'étais pas en train de la draguer sans scrupules.

- En fait, t'es un cageot limite bandante, sans plus.

Oui, je sais ce que vous allez me dire, « t'es pas finaud », « t'es vulgaire », « tu parles comme un connard de macho de merde»... Bon alors déjà, et d'une, non, je parle comme on parle dans la rue, sans faire des circonvolutions de bourgeois du genre « moui, la pédance de vos nobles courbes ne serait-elle pas à l'ampleur du matériau qui juxtapose le tissu avec vos grâces ? ». On se traite de connard et de tapette parce que c'est ce que l'on entend tous les jours, ce n'est ni agressif, ni obscène, juste notre « vocable », comme disait M. Manquart mon prof de français (je l'aimais bien, lui, il était sympa et tout).
Et de deux, je faisais ça pour Boris. Je ne souhaitais pas devenir moins mâle que je ne l'étais déjà, pas après qu'Elaine m'ait menacé de m'émasculer à coup de talon-aiguille et que le gros Boris ait roulé des mécaniques. Non, cela aurait été du suicide pur et simple. Qu'elle veuille me quitter, je pouvais le concevoir sans souci, je ne comprenais de toute façon pas ce qu'une bombe pareille pouvait trouver à un toxico décharné comme moi.
J'avais tout de même un peu honte de ma tirade, mes joues rosirent légèrement. Après, j'aurais tout le temps de m'excuser auprès de Virginie pour ce que j'ai dit. J'étais certain qu'elle comprendrait, d'autant qu'elle était franchement sexy.
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptySam 21 Juin 2014 - 0:59

Elaine commençait à être légèrement éméchée. Elle enchainait les verres trop vite pour calmer sa légère petite crise qui avait provoqué fort heureusement peu de dégâts en dehors d'un nez quelconque. La fureur de l'Atomique retombait peu à peu, proportionellement au magnum qui trônait dans son seau à glace sur une table transparente brusquement apparue à portée de la main manucurée de la plus belle anglaise de l'histoire des tabloïds modernes. Elle buvait trop, trop vite pour un estomac vide et un gabarit pareil.

Oubliant peu à peu les acrobaties de son pouilleux de compagnon, Elaine acheta encore quelques douzaine de jupes aux couleurs criardes qui auraient été une honte au bon goût si elles avaient été destinées à un autre fessier que le glorieux postérieur de la blondinette. Elaine achetait en gros, sans même savoir si la collection qu'elle commandait allait quitter l'une de ses innombrables gardes robes dispersées aux travers des continents. Elle avait trop d'argent, trop d'admirateurs et trop d'envies pour se contenter du raisonnable, ou de la perspective horrible de devoir remettre une panoplie déjà portée. Ce fut à la fin de la septième ou huitième coupe de champagne qu'Eniss se rappella à son bon souvenir en lui collant ses lèvres sur la joue dans une tentative maladroite d'excuses aussi pathétiques que touchantes. Malheureusement pour lui, la huitième merveille du monde ne l'entendait pas de cette oreille. Rendue agressive par son alcoolémie en développement exponentiel, Elaine l'attrapa par les cheveux et lui roula une pelle à faire fondre le Groeland avant de le libérer tout aussi brutalement. Puis elle susurra quelques douces paroles à l'oreille, d'une voix d'autant plus brûlante qu'elle refusait de perdre son jouet après l'avoir tant sermonné. Elle mania la carotte et le bâton avec une habilité démoniaque, une lueur un brin perverse au fond de ses splendides pupilles.


Si tu recommence à m'afficher ainsi, je te jure que je te balance à la rue, dans un trou à rat quelconque, en Inde ou un autre pays de pauvres... Maintenant va m'trouver ce que tu veux que j'porte pour sortir de cette boutique...


Puis Virginie fit son entrée d'un pas hésitant. La pauvrette n'était manifestement pas du tout à l'aise. Elaine jaugea la situation d'un œil expert, réfléchit quelques instants, ouvrit la bouche, la referma, se gratta le nez et reprit une gorgée de champagne. Puis elle se leva d'un mouvement fluidequi trahissait une habitude certaine en matière de déplacement alcoolisé. Elle reposa son verre d'une main ferme et se rapprocha de Virginie, immédiatment interrompue par son compagnon ailé, brusquement doué d'une prose à faire pâlir le plus urbain des poètes. Elaine leva les yeux au ciel, d'une part parce qu'elle estimait n'avoir besoin d'aucune aide en matière de mode, d'autre part parce qu'elle comprenait un mot sur deux à la tirade de son compagnon. L'homme de la rue venait de mettre K.O les plus grandes écoles qu'avait fréquenté mademoiselle Hildred, qui n'aurait pas été foutue de sortir le quart des expressions d'Eniss en dépit d'une scolarité au coût tout à fait indécent.

Fort heureusement, le mutant décida qu'il avait trop joué avec les braises du brasier Elainien et s'en prit directement à Virginie avec une verve que n'aurait pas renié une Atomique un peu trop alcoolisée dans une soirée branchée. Elaine se retourna donc vers son compagnon, fronça les sourcils, lui envoya un clin d'oeil et se retourna vers l'autre blonde du magasin, laissant l'autre pantois d'avoir été pardonné pour pareil affront à la gente féminine. Une main parfaite vint faire bouffer les cheveux de la jeune timide.


Eniss a raison tu sais ma belle, t'es bandante avec ça ! Moi je te dis, si tu t'sentais un peu plus à l'aise avec ce truc sur toi, tu serais absolument parfaite ! Franchement, si y a le quart des gonzesses de ste planète qui peuvent se vanter d'être bandantes, ce serait un foutu miracle, ouais !

Et Elaine de tripoter joyeusement Virginie avec une habitude qui éclipsait la pudeur, lui rehaussant les seins, lui bouffant les cheveux, lissant le tissu avant de tenter de desserrer les mains qui enserraient le bas de la robe, sans le moindre succès. Elle n'insista pas, peu désireuse de se faire humilier devant tout le monde par la force étonnante de la petite coincée et lui claqua un baiser sonore sur les lèvres.


Allez ouste t'es la plus bonasse du coin -a part moi bien sûr- ! Marche et remue moi les fesses ! Jte dirais si vraiment ça t'va pas une fois que tu m'auras fais UN TOUR ENTIER de ste boutique et pas avant ! Jte paie la robe au fait, évidemment.


Et la généreuse d'appuyer sa cambrure démoniaque le long du montant de la cabine et verrouilla son regard sur la jeune mutante, pour ne pas perdre une miette de ses mouvements. Elaine était dans son élément, imposant ses quatre volontés à son petit monde et régnant en maîtresse absolue sur les regards des environs. Et qu'importe s'il n'y avait que les pouvoirs combinés de son porte monnaie et de ses courbes divines qui lui assuraient de la compagnie.
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyJeu 3 Juil 2014 - 17:14


Face au relooking de Virginie se succédèrent coup sur coup, un déluge de compliment puis d’insultes, si bien que la jeune fille passa de la joie à l'incompréhension. Incapable de se voir comme une rivale pour Elaine, elle ne comprenait pas le changement d’attitude d’Eniss, dont l’avis comptait autant que celui de l’héritière. Elle le fixait, sans parvenir à cacher l’effet que provoquait ces propos insultants. Il lui faisait regretté d’avoir cédé à la proposition de sa compagne. En son fort intérieur elle savait qu’elle ne méritait pas d’être traiter comme cela. Elle n’avait rien fait qui pu motiver une quelconque vengeance chez lui. Tout au contraire elle s’était montrée polie et aidante avec lui quand il avait été en difficulté.

En fait, cette attitude agressive rappelait à la jeune fille, l’un des élèves de l’Institut. Un certain Christopher, dont les piques continuelles, commençaient lentement mais sûrement à l’agacer. Il en fallait pourtant beaucoup pour épuiser la patience de Parish. Il en fallait vraiment beaucoup. Peu à peu, sous la douceur quasi angélique de ses traits, s’entrevoyait une émotion secrète, qui modifia progressivement sa posture.

La brutale association d’idée, accompagnée du clin d’oeil amusé de l’autre fille, allumèrent une émotion nouvelle dans le regard azuré de la mutante. Il lui semblait que ce nouvel exemple de méchanceté -totalement gratuite- était finalement celui de trop. Celui qui justifiait une réaction différente. Que Résilience se sente le droit de penser de cette façon était d’or et déjà le signe qu’un déclencheur venait d’être actionné. Le fait qu’elle se soit si longtemps interdit la moindre répartie allait de paire avec son besoin de se fondre dans la masse. Cependant, depuis ce fameux jour, où elle avait eu une conversation -très productive- avec Miss Lemington, sa façon de raisonner mutait elle aussi.

Encourager Sam a être honnête, l’obligeait maintenant, elle aussi à faire de même, à évoluer. Ce n’était pas parce que la Nature l’avait pourvue d’une grande résistance, ce n’était pas parce que -d’après ses parents- elle était un monstre, qu’elle devait subir ce genre d’attaque. Aussi demanda-t-elle directement à désintéressé quel était le problème.

- « Est-ce que tu as un problème avec moi ? »

Elaine attira trop vite l’attention de la jeune fille, qui détourna à contre coeur son regard du mutant, pour le darder sur l’autre. Elle l’écoutait, la croyant à moitié, étonnée de retrouver un vocabulaire aussi vulgaire dans la bouche d’une fille qui avait eu accès aux études. A bien y regarder, c’était cette boutique en général, qui dégageait de la vulgarité. Le luxe, qui attirait d’abord le regard, était précisément, ce qui mettait Virginie mal à l’aise. Elle laissa cette blonde jouer avec ses cheveux sans broncher un premier temps.

Mais lorsque les mains baladeuses se mirent à palper sa poitrine, elle recula promptement, laissant l’émotion grandir en elle. Le summum fût de recevoir un baiser dont la familiarité n’effaça en rien l’impression qu’on l'accaparait son intimité sans scrupule. Plutôt que de reculer cette fois Vivi avança vers la jeune femme et l’attrapa fermement par le haut, la souleva à trois centimètres au-dessus du sol. Une tension imprévue surgissait pour s’installer entre les trois mutants.

- « Je ne suis pas une marionnette, ou un jouet, là où j’ai été élevée il doit y avoir un minimum de complicité entre deux filles pour faire ce que tu viens de faire. »

Parish n’avait pas haussé le ton. Pourquoi aurait-elle eu besoin de faire ça ? Elle savait qu’elle était celle qui dominait et pour une fois -la toute première- elle se servait consciemment de son avantage sur un autre. Tandis qu’elle repoussait tout élan de culpabilité, un plaisir inattendu se déployait en elle. Alors, elle songea à toutes ces occasions, où elle avait cherché à expliquer les actes des autres plutôt que d’y répondre, à toute cette énergie dépensée à pardonner l’hypocrisie, à tout ce qu’elle avait accepté uniquement pour être une bonne personne.

- « Je n’ai jamais vraiment comprit, comment les filles comme Maria et toi, vous faites pour être aussi… égo centrées. Ça doit être fatiguant à la fin, non ? »

Les yeux de la blondinette délivraient une accusation silencieuse. Il y avait tellement de chose qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Tant d’exemples criants de déséquilibré et d’injustice, dans cette société agressive. Comment, se disait-elle, comment pouvait-il y avoir tellement d’écarts de richesse, de droits, de devoirs entre les membres d’une même race ? Hildred n’avait donc jamais eu l’idée de regarder autour d’elle pour voir tout ce qui se passait ? Maintenant Vivi comprenait pourquoi cette fille lui rappelait Bloody Mary. Elles étaient toutes les deux de la même famille.

- « Je pense qu’enfin de compte, je vais me passer de vos conseils. En fait, je ne crois pas que j’ai très envie de vous ressembler. Je préfère rester la fille coincée, au “potentiel déjà très élevé” caché. » Cita-elle sans cacher son ressentiment à l’encontre du mutant.

Puis, lentement, sa main libéré la jeune femme, et retourna contre sa hanche. Exprimer un soupçon de colère avait transfiguré la petite londonienne. La gêne s’était envolée pour la force, lui donnant enfin une allure digne de son caractère, plus droite, plus ferme, plus valeureuse. Celle qui ne s’était encore esquissée qu’aux rares instants de combats sur le terrain. Alors, bien qu’elle n’exécuta pas un dixième du tour de la boutique, son pas fût aussi affirmé, et sûr que l’avait réclamé l'écervelé.

Virginie planta là les deux autres et retourna à la cabine pour remettre sa robe de départ. Le simple fait de s'exprimer venait de lui faire du bien. Mais plus encore, ce basculement, cette révolution intérieur qui commençait, lui ouvrait les portes d'une liberté inespérée.
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptySam 19 Juil 2014 - 19:27

Elaine était une demoiselle d'une carrure honorable et d'une force surprenante qui lui étaient d'une aide inestimable lorsqu'il lui fallait se débarasser d'un galant collant, remporter une jupette lors d'une baston de shopping d'héritières ou humilier n'importe laquelle de ses copines au tennis. Pourtant ses heures de gymnastique furent réduites à néant lorsque la blondinette qui lui concédait bien une tête décida de s'en prendre physiquement. Souffle coupé par un affront pareil, Elaine la vit se ruer sur elle, l'attraper sans ménagement et la soulever de terre avec autant d'efforts que l'Atomique pour claquer mille dollars. La malheureuse manqua de s'étouffer lorsque son dos heurta le mur, battant des pieds comme pour se convaincre qu'elle ne volait pas. Rien n'y fit. Virginie la tint en l'air pour s'adresser à elle alors que les pupilles écarquillées de la blonde platine la fixaient, encore trop incrédule pour y croire.

Il y avait un autre inconvénient que n'avait probablement pas prévu Virginie. Elaine portait une brassière qui masquait à grand peine sa divine voluptée. Saisie par son haut, la malheureuse fut bientôt libérée de toute entrave torsale et en fut quitte pour saisir ses seins nus à pleines mains histoire d'éviter les tabloïds londoniens. Lorsqu'elle regagna la Terre ferme, l'Atomique se rhabilla tant bien que mal, rouge de l'humiliation qu'elle venait de subir. Elle n'avait rien compris de ce que son adversaire lui avait lancé et elle n'aurait de toute façon pas écouté. L'Atomique maltraita sa brassière et son soutien gorge, luttant avec peine pour retrouver un minimum de décence -quoique- contre sa nature pulpeuse avait visiblement des velleités mai 68. Tremblante, ses longues échasses flageollantes, elle bredouilla quelques mots qui furent bien vite remplacés par une rage elle aussi divine.


SALE PETITE PUTE !

Il n'en fallait guère plus aux vendeuses qui avaient assisté à la scène pour s'égayer comme un groupe de moineaux. Personne n'avait oublié le sort de leur amie voilà quelques secondes et le visage cramoisi d'Elaine ne laissait rien présager de bon. Comme pour confirmer leurs dires, l'Atomique récupéra la bouteille de champagne pour la balancer dans un miroir. Le tout explosa avec un fracas aux sonorités clinquantes et trébuchantes. La mousse se répandit sur le sol tandis qu'une bonne demie douzaine de robes haute coutures furent à jamais altérées par la colère de la jeune femme.

JE SUIS LA REINE ICI CONNASSE ! M'EMBRASSER LES TALONS C'EST DEJA UN PUTAIN DE CADEAU !


Elaine ne tenta pas de poursuivre la jeune femme dans la cabine. Encore chamboulée par la démonstration de force de la gamine, elle fusilla littéralement Eniss du regard sans ajouter un mot. Quel intérêt d'avoir un mâle à sa botte s'il la regardait béatement ? Elle virevolta dans un tourbillon d'égo blessé, plus belle que jamais dans sa colère, irradiant la pièce de ses éclats divins, claqua le sol d'un coup impérieux de ses stillettos qui résonnèrent tels les premières notes de l'apocalypse.

Puis il arriva.

Aussi hideux qu'Elaine était belle, Boris chargea la boutique avec une lueur mauvaise dans le regard. Derrière lui, le dernier appareil photo à avoir survécu à sa première intervention était encastré dans la vitrine blindée, son propriétaire évanoui sur le trottoir, payant le prix fort pour avoir entrevu la poitrine d'Elaine. Le monstre tatoué défonça la porte plutôt qu'il ne l'ouvrit, son énorme lame déjà entre ses paluches de titan. Boris avait sa tête des mauvais jours, les meilleurs pour lui. Il n'avait pas attendu d'ordre d'Elaine pour intervenir, trop sûr de son fait. Sa maitresse voulait la peau de la connasse qui l'avait humiliée et il allait lui livrer. Les juges ne s'étaient pas trompés sur le monstre, ne laissant aucune chance à une quelconque réinsertion. Les trop nombreux cadavres mutilés qu'il avait semé dans son sillage témoignaient de sa violence, les entailles, de sa perversion. Boris était un meutrier, un individu au comportement irrationnel, violent, souvent autodestructeur, camé aux endorphines et avide de souffrance. Il n'y avait que les millions déboursés par Magnus Hildred pour le sortir de la prison où il attendait son exécution.

Il arracha le rideau de la cabine, saisit la blonde par l'épaule et l'observa se vider littéralement sous sa paluche assoiffée de pouvoir. Boris était un mutant vampire et personne ne devenait plus humain que sous sa poigne qui absorbait n'importe quel pouvoir, neutralisait son porteur et le réduisait à l'état de jouet pour le russe, sûr de sa force monstrueuse, de ses muscles d'acier et de ses désirs fous qui par dessus tout le rendaient dangereux. Ensuite venait le début de son jeu... Mais Boris savait qu'il y avait bien d'autres dingues dans son genre qui l'attendraient un soir dans son petit appartement s'il causait des dégâts non désirés par ses maîtres. Alors il s'abstint de débuter la série de sévices qu'il avait imaginé lorsqu'il avait vu la blondinette rentrer dans la boutique et se contenta de la fixer d'un regard où l'on pouvait lire l'enfer qui attendait quiconque lui serait livré en pâture. Mais il grommela d'un anglais incertain, d'une voix où la sauvagerie suintait littéralement.


J'en fais quoi ?

La bête attendait que la divine décide, ordonne, décrète. Elaine s'était assise, croisant les jambes et les bras dans une rage à peine contenue, hésitant encore sur la conduite à suivre. Elle savoura son triomphe avec une moue mauvaise.

Et maintenant, c'est qui le jouet hein ? C'est toi ! Je fais CE QUE VEUX t'as pigé ? Boris pourrait t'trancher la gorge ici, maintenant et PERSONNE viendrait t'aider. Tu va faire quoi hein ? HEIN ?!

L'Atomique se redressa, dardant le torse et bombant les fesses, ivre de son pouvoir soudainement revenu après une phase de faiblesse aussi brutale que terrifiante.

Excuse toi et je te laisse partir... T'es pas de mon monde, sache juste qu'on NE ME TOUCHE JAMAIS. JAMAIS.

Redevenue la déesse de ses lieux, elle se gorgea de pouvoir, savourant chaque instant où son regard croisait celui de Virginie réduite à sa volonté par la poigne de son psychopathe de garde du corps. Puis l'Atomique revint un instant à Eniss qui n'avait guère eut son mot à dire dans son duel de titans, ondulant d'une démarche qui ne laissait aucun doute sur ses intentions, le rallier à sa cause.


J'en fais quoi dis ? Si je la laisse à Boris, il va adorer, mais pas elle.


Dernière édition par Elaine Hildred le Mer 23 Juil 2014 - 12:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyLun 21 Juil 2014 - 22:16

J'ai été très choqué de son geste, elle m'allumait bien plus que de raison cette... Cette... Je-ne-savais-pas-quoi. J'étais troublé par le statut ambigu qui commençait à s'établir entre nous. Qu'étais-je pour elle, un objet ? Un amant ? Avait-elle des sentiments pour moi ? Un coup elle se montrait froide, distante, violente même et, l'instant d'après, elle me roulait des patins d'enfer. Je la désirais, bien sûr, comme 99,9% de la population masculine normalement constituée mais je ne savais pas dans quelle mesure je pouvais laisser mes mains déborder sur son bonnet.
De toute façon, je n'eus pas vraiment le temps de trop me pencher sur la question, j'assistais à un véritable combat de femmes... Ou de titans dopés aux hormones, je ne savais plus trop. Une érection - à peine cachée - plus tard, Virginie et Elaine se foutaient sur la gueule.


- Du calme, mesdemoiselles, du calme, bredouillais-je indistinctement dans mon coin. Je ne savais plus vraiment quoi faire, la situation m'échappait inexorablement, lentement. C'est le geste de Virginie qui m'a mis la puce à l'oreille.

Bon, oui, j'avoue, quand Elaine s'est retrouvée à poil, j'en ai un peu profité. Allez, disons que je me suis copieusement rincé l’œil, longuement, pesant chaque mot prononcé comme si c'était le dernier avant que l'Atomique ne se rhabille.
Ses deux seins fermes, à la texture douce et laiteuse, qui rebondissaient tendrement sous l'effet d'une traction vers de haut de son petit haut jamais assez mince si vous voulez mon avis. Je remerciais et maudissais intérieurement Virginie pour m'offrir ces douces délices hélas éphémères. Un clin d’œil, un baiser, la voir à poil... La tension montait crescendo ces dernières minutes, j'avais hâte, tellement hâte, de voir la suite ! L'étape suivante consistait vraisemblablement à ce qu'Elaine et moi nous isolions, dans une cabine, pendant que je lui ferais son affaire. Elle pousserait alors de longs gémissements de plaisir, me susurrant des mots sympas à l'oreille, m'expliquant que je suis le meilleur amant qu'elle ait jamais eu, à quel point elle réalisait qu'elle avait besoin de moi...

Sauf que non.

A la joie suivit la peur panique de me retrouver dans le sillage de Boris. Je le vis débouler de tellement loin ! C'était évident, je n'avais pas besoin de rhumatismes pour le réaliser, je l'avais déjà vu à l’œuvre plusieurs fois. En général, les amants trop... Zélés, disons, pouvaient s'en sortir avec un simple coma léger. J'avais cette chance d'avoir le droit d'être la la périphérie directe d'Elaine car elle me l'avait donné directement mais je m'étais toujours gardé de tout contact physique, de peur d'y perdre un membre et pas forcément le moins utile des cinq.
La machine se mit en marche et je sentis une vague de haine pure déferler sur nous bien avant que sa musculature puissante n'éjecte quiconque se dressait malencontreusement entre lui et l'héritière.
J'ignorais qu'il était lui même un mutant. Je l'avais vu fracasser du jeune mâle prétentieux au regard incrédule sans trop comprendre qu'il avait la capacité d'annuler celle des autres. N'importe quel télépathe se retrouverait impuissant dans son étreinte, n'importe quel cryokinésiste, n'importe quel générateur de portails, n'importe quelle jeune fille avec un pouvoir de résistance, n'importe quel mutant volant. Et s'il était capable d'effacer mes ailes par contact ? Et si, la solution à mon problème de mutation, c'était un Boris qui me tiendrait la main tous les jours à toutes les heures de la journée ? Que ce serait encombrant pour faire pipi...
Trêve de plaisanteries, le seul moyen de le battre était la force pure, naturelle, je ne voyais pas dans cette boutique qui aurait pu lui tenir tête. Même dans tout Londres, en fait. La jeune fille semblait avoir mal dans l'étau que je devinais implacable et on me demandait mon avis.


- Euh... Il faudrait la relâcher, elle ne pensait pas à mal j'en suis sûr, elle a juste été un peu brusquée par ce que je lui ai dit. En fait, je suis désolé, si elle a perdu le contrôle c'est ma faute, je crois que je l'ai poussée à bout.

J'essayais tant bien que mal de monter en quelques mots un plaidoyer suffisant pour que tout se termine sans trop de mal.

- J'ai beaucoup de respect pour Boris, hein, dis-je assez timidement, en surveillant le colosse, mais faut pas faire ça, elle a encore des choses à vivre. Je cherchais des mots qui pouvaient plaire à Elaine. Puis bon, elle s'imagine peut-être pouvoir un jour égaler votre beauté, faudra bien lui laisser cette impossibilité. La défigurer serait trop facile, la laisser échouer lamentablement est déjà plus glorieux.

Hé ben, j'étais pas peu fier de mon idée. Si avec ça elle ne la laissait pas tranquille, il ne me resterait plus qu'une option : saisir Elaine et l'embarquer loin en la paluchant. Avec un peu de chance, son gorille libèrerait la jouvencelle pour se jeter à mes trousses. J'en mourrais bien sûr mais heureux d'avoir pu accéder un instant, si bref soit-il, au sein des seins.
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyLun 1 Sep 2014 - 15:37


Virginie étouffa un cri de surprise en sentant une poigne d'acier se refermer sur son épaule. Elle leva très lentement les yeux en direction du patibulaire garde du corps dont les traits hideux lui firent un drôle d'effet. Il était impressionnant même pour elle. Une peur naturelle, se diffusa dans les veines de la jeune fille. Résistante ou non, elle était à peu près sûre qu'il était en mesure de la mettre en difficulté. Alors, que ses pieds quittaient le sol, un étrange phénomène s'enclencha en elle.

Parish sentait, qu'on était en train de lui prendre son énergie, de la lui voler. Son énergie se dilapidait à grande vitesse. Elle ressentait la force de cet homme, la douleur à son épaule, de la fatigue. Ses yeux s'écarquillaient de plus en plus de stupeur. Soudain, elle se retrouvait aussi vulnérable, qu'à ses treize ans. Pour la première fois, depuis longtemps, son instinct lui souffla qu'elle était en danger. L’adrénaline revint vivement surcharger son esprit.

Une petite lueur d’intelligence brilla dans le fond de ses prunelles. L'homme qui la retenait était un mutant. C'était lui qui faisait cela et il allait la tuer... Virginie pouvait le sentir dans son regard de fou.

La voix de la confrériste leur arriva et la blondinette regarda dans sa direction. Elle savait qu'Elaine disait vrai puisqu'elle sentait déjà la force blesser son corps. Il était tout à fait capable de lui trancher la carotide. Mourir, voilà une chose pour laquelle Vivi n'était pas du tout préparée. Elle débutait à peine sa vie. Bien sûre, la situation à Londres n'était pas des plus rassurante. Mais, elle avait envisager sa fin de façon un peu plus combative. Elle lança un regard terrorisé à Eniss qui semblait être le seul à se soucier d'elle.

Puis, elle attrapa au vol la chance qu'on lui donnait de se défendre.

- «  Oui ! Oui ! Je m'excuse. Je m'excuses vraiment de vous avoir touché. Vraiment. Je n'aurais jamais du faire ça. Je vous demande mille pardon !!! S'il-vous-plait ? »

Animée par le désir de vivre, Virginie hochait frénétiquement de la tête, en entendant les propos du compagnon de la milliardaire. Elle était disposée à appuyer n'importe quel mensonge susceptible de l'aider à se sortir de cette périlleuse situation. Miss Hildred pouvait dire tout ce qu'elle voulait. Parish n'était pas à même de répondre. Elle n'avait aucune fierté à défendre, aucun orgueil à sauver, seulement sa peau. Alors pour être sûre que le message de paix soit entendu elle ajouta une couche d'humilité.

- «  Oui, il a raison, je ne cherchais pas à mal. J'ai fais une bétise. Une grosse bétise. Pitié ?! »

L'air plus morte que vive. Elle avait perdue ses couleurs. La tête commençait sérieusement à lui tourner. Tout ce qu'elle était encore capable de penser, c'était qu'elle voulait continuer à vivre, rencontrer un autre garçon, tomber amoureuse encore, aimer, fonder une famille, vivre quelque part en paix, veillir avec les siens. Toutes ces choses dont rêvait toutes les jeunes filles banales comme elle. A l'idée que tout cela lui soit arraché, dans la souffrance, Vivi sentit les larmes lui monter au bord des yeux. Elle releva le menton vers sa tortionnaire et murmura la voix roque un dernier appel à la clémence.

- «  S'il-vous-plait... »

Quelle dure leçon, pour enfin comprendre, que sa propre vie lui était précieuse...

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyLun 8 Sep 2014 - 2:17

C'était une sensation merveilleuse que d'être la reine des lieux. Tous se pliaient à sa volonté, ils la craignaient et l'admiraient en même temps. Elle entendait les suppliques de l'une et les arguments pathétiques de l'autre. Elaine trônait littéralement dans la boutique. Jamais elle n'avait été plus belle, riante et terrifiante à la fois, sublimée par les mille lampes de la boutique. Elle avait une expression cruelle sur le visage, un sourire mauvais contrasté par ses lèvres carnassières, souligné par un maquillage qui accentuait ses yeux dardés sur sa victime. L'Atomique irradiait la puissance et la beauté incandescente de son être consumait quiconque osait la regarder sans l'humilité nécessaire. Elaine était ivre de pouvoir, excitée comme jamais de voir sa volonté immédiatement satisfaite. Le gouffre dans lequel l'avait plongé Virginie l'avait terrifiée et elle renaissait immédiament, tel le plus flamboyant des phénix. Les lèvres entrouvertes, elle haletait de tant de puissance, presque intimidée de voir sa volonté colérique assouvie. Pour peu, l'Atomique se serait jetée sur son compagnon ailé pour qu'il la prenne sauvagement et ainsi tenter d'apaiser le brasier qu'elle avait elle même allumé.

Mais il n'en fut rien, car elle avait une once de décence. Ou plutôt elle se préoccupait de tarir sa source inépuisable de riches prétendants en s'affichant trop proche d'un clochard drogué. Aussi se contenta elle de se regorger et de rejeter ses cheveux en arrière, superbe valkyrie qui posa un talon sur un canapé pour se pencher vers sa victime. Elle gardait tout de même une distance de sécurité, son instinct lui interdisant de se remettre en danger. Elaine souriait de toutes ses dents. Et sa voix claqua, sulfureuse brûlure dans l'atmosphère polaire du magasin.


Je ne suis pas assez méchante pour te livrer à un type pareil. Boris ne broncha pas sous l'insulte. Il était bien dressé. Libère la ! Et range cette lame, je te jure que je te l'enfonce dans le cul si tu déchire une seule robe !

Il y eut un timide rayon de lumière dans la pièce, ou peut être n'était ce que les cieux qui remerciaient la déesse de la beauté d'avoir été magnanime. Elaine leva les bras, s'étirant de toute sa silhouette divine, bombant ses formes irréelles dans une vision du paradis. Puis elle se mordilla distraiment un doigt en regardant Eniss.

Toi tu me plais dis donc. Tu sais trouver les mots. Je m'emporte parfois, hihi...

Et l'Atomique de pivoter immédiatement dans un grand bruit de déchirure alors que son talon arrachait la moitié du tissu de son luxueux repose pied. Une liasse de billets à t'assommer un rhinocéros adulte traversa la moitié de la pièce, rebondissant sur le comptoir derrière lequel s'était réfugiées les vendeuses affolées. Elles fixèrent la liasse, puis Elaine, puis la liasse, craignait de se recevoir une baffe de plus si elles remuaient le petit doigt.

Pour les dégâts. Je prends tout ce qu'on a essayé, plus les cuissardes là bas ! Envoyez les moi et facturez à mon compte. Inutile de préciser l'adresse, dûement enregistrée sur ses fiches de renseignement. Mettez également les robes de la demoiselle... toutes. Et les chaussures associées. Et la grosse bague en or là bas. Envoyez les à la dernière adresse de Virginie Parish.

Puis elle revint au titan qui n'avait toujours pas bougé et fronça les sourcils. Elle ne tenait pas à ce qu'il traumatise plus que de raison la petite blonde, il en allait de sa popularité. Elle le congédia d'un geste et Boris repartit d'un pas lourd monter la garde devant la boutique, s'acharnant plus que de raison à refermer la porte qu'il avait à moitié dégondée en rentrant. Elaine l'ignora superbement et arracha son talon à la ruine qui avait été un canapé. Elle rejoignit Virginie d'un pas pressé, faisant résonner ses talons italiens plus que de raison sur le sol de la boutique toujours silencieuse. La belle s'accorda une seconde pour savourer sa victoire et lui tendit la main, miséricordieuse mais réellement désireuse de la relever.

C'est oublié. Tu veux un verre pour te remettre de tout ça ? J'en ai marre de ce trou. Faut que tu m'en dise plus sur tes talents ma poulette, m'soulever sans effort, c'est flippant ! Tu m'plais bien toi. Bisou ?

Puis elle la lâcha aussitôt et repartit vers son compagnon, malheureux ignoré resté les bras ballant dans la boutique alors que les monstres s'affrontaient. Elaine toisa, certaine de son effet. Elle connaissait ces regards avides, ces envies inavouées qu'elle voyait luire dans ses yeux. Elle savait les provoquer et les éteindre d'une remarque acerbe, mais elle ne pouvait nier qu'il savait la flatter, bien plus que les bodybuildés plein aux as qu'elle mettait habituellement à genoux. Une main finement manucurée vint lui caresser le menton avant de l'attirer doucement à elle pour un baiser aux saveurs coquines qu'elle ne lui laissa qu'à peine le temps d'apprécier.

Ce soir, tu es à moi. Continue à me parler avec ces beaux mots, j'aime bien. En attendant, tu bois quoi ? Et où ?


Que c'était bon d'être la reine.


Dernière édition par Elaine Hildred le Sam 7 Juil 2018 - 15:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyDim 14 Sep 2014 - 20:54

Je ne suis pas assez méchante pour te livrer à un type pareil. Boris ne broncha pas sous l'insulte. Il était bien dressé. Libère la ! Et range cette lame, je te jure que je te l'enfonce dans le cul si tu déchire une seule robe !

Quelle volonté de bien faire, j'en étais époustouflé. Moi qui cherchai un moyen de sauver Virginie, c'était sans compter sur la magnanimité d'Elaine qui se montra, une fois de plus, à la hauteur de la réputation que je voulais bien lui donner. Non seulement sa cambrure sensuelle exacerbait toutes les jalousies mais, à l'intérieur aussi, elle montrait une grâce et une profondeur rarement égalée. Ce n'était plus une tête bien faite et un corps bien fait mais un esprit et un corps sublimés, touchant à ceux pour lesquels le terme « divin » est presque une insulte.
J'aimais bien Virginie en plus, j'étais super déçu de la voir ainsi, pleurant pour sa vie, se défendant corps et âme... J'avais failli pleurer devant sa supplique. Heureusement, elle et ma Belle allaient devenir les meilleures amies du monde sous peu. Du moins, je l'espérais. L'une et l'autre se pardonnaient, bientôt on mangerait du caviar ensemble.
D'ailleurs, à ce sujet, je pressais une serveuse de nous ramener à manger, quelque chose de cher. Toutes ces émotions m'avaient donné faim et, bien que l'Atomique ne grignoterait sans doute pas grand chose, mon appétit était grand ouvert et la pieuse me suivrait. Du moins je l'espérais, elle ne ressemblait pas aux filles qui se prenaient la tête avec un régime.


- Dites, vous pouvez ramener du caviar et des chips ? Devant le regard interloqué de la vendeuse, je précisais : chers, les chips, issus d'une variété de pomme de terre bientôt éteintes. Ou alors des chips de kiwi, l'animal hein, pas le fruit, ou du dodo, m'en fous quoi.

J'étais fier de mon idée et de mes maigres connaissances en espèces éteintes. J'en connaissais deux sûres, on m'avait dit que les pandas et les ours aussi avaient disparus depuis une petite décennie mais seulement un journal me l'avait dit, une fois. Bon, je ne lisais jamais le journal mais hein, ça n'était pas une connaissance fiable tout de même.

Trêve de connaissance et de délire docte, j'aurais sacrifié la pierre philosophale pour qu'elle me refasse son petit geste avec le doigt, qu'elle me redise, encore et encore que je lui plaisais.

Un instant, je lui plaisais ? Je lui PLAISAIS ?!

Le reste fut brumeux. Non pas par fainéantise de rappeler tout ce qui s'est passé à partir de ce moment précis mais plus parce que mon cerveau, ou du moins le centre hormonal, l'hippopotamus je crois, je ne sais plus, avait littéralement cramé sous l'importante pression qu'il venait de subir.

Ma vue reprit son fonctionnement et je vis la pauvre victime de Boris se relever péniblement en chancelant. Elaine me lança ceci :


Ce soir, tu es à moi. Continue à me parler avec ces beaux mots, j'aime bien. En attendant, tu bois quoi ? Et où ?

J'étais partager entre l'envie de la prendre tout de suite et... Non, rien d'autre en fait. La mayonnaise était montée, le lien entre nous passait crème, elle était cuite.
Je me rapprochai d'elle, la saisis dans mes bras fermement et lui susurra dans l'oreille :


- C'est toi que je veux boire, je veux ton corps, je te veux toute entière.

Je glissais mes lèvres sur son cou, les laissant franchir ce pas qu'elles désiraient depuis si longtemps, mes mains caressaient son dos.
Welcome in heaven.
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Virginie Parish

Type Sigma

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Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyMer 10 Déc 2014 - 10:51


    L’ordre de miss Hildred provoqua le plus grand des soulagements dans le cœur de la blondinette, qui leva timidement ses yeux vers « Boris ». Celui-ci ne daigna même pas la regardée. Mais Virginie n’en fut pas brusquée. Cet homme était si imposant qu’elle préférait qu’il garde des distances, même oculaire. Encore entravée par la force du mutant, elle suivait d’un œil les gesticulations de l’héritière. Elaine, ressemblait à une princesse qui faisait la loi dans sa salle de jeu. Oui, une enfant, qui jouait avec la fourmilière. Était-ce possible d’avoir autant de pouvoir sur les autres, simplement, parce qu’on avait un chéquier en or ?

    Tandis que Parish attendait d’être relâchée, elle faillit interrompre la jeune femme, pour lui dire qu’elle n’avait pas besoin de toutes ces robes. Mais, une infime pression sur son bras, l’intima immédiatement de n’en rien faire. Elle sentit son rythme cardiaque s’accélérer de nouveau, et la décourager d’agir. Il est vrai que venir contrarier les désirs de la confrèriste après l’avoir « agressée » n’était pas le comportement le plus approprié. Elle n’avait qu’à tout accepté. Rien ne l’obligerait à porter ces vêtements ensuite.

    Sans réellement comprendre ce qui se passait, Vivi senti ses appuis se dérober. Son corps s’effondra sur lui-même, l’accompagnant vers le sol de la boutique. Une impression diffuse de fatigue lui engourdissait les muscles. Elle ne savait plus comment gérer ce genre d’état. Elle avait oublié. Le sang tambourinait dans son crâne à vive allure. La faim et la soif assaillaient son estomac, qui avait besoin de carburant, pour repartir.

    Le matraquage du parquet se fit de plus en plus intense, jusqu’à ce qu’une main, amicale, apparaisse dans le champ de vision de la jeune fille. Virginie releva timidement le nez vers sa consœur pour l’observer. Elaine avait l’air de nouveau de bonne humeur, aussi accepta-t-elle son aide pour se remettre sur pied de façon plutôt approximative. À peine fut-elle sur pied que la main se déroba manquant de lui faire perdre l’équilibre une deuxième fois. Parish la vit s’éloigner et bafouilla d’une voix incertaine :

    - « Merci Elaine… et heu… oui, un chocolat chaud peut-être ? »

    Dés qu’elle eut retrouvé, un peu de ses esprits, que la demoiselle se retrouva confronter au flirt des deux mutants. Ils reprenaient là, où ils en étaient, avant d’être venus l’aborder. Il se dégageait d’eux une certaine osmose. Comme le personnel de la boutique Parish, regarda très vite ailleurs, trop gênée de s’immiscer malgré elle dans l’intimité d’un couple. Luc et elle ne s’étaient pratiquement jamais embrassés en public. Ils avaient gardé tous ces gestes complices pour leurs moments en tête à tête. Quand ils disposaient d’assez de liberté pour s’exprimer comme bon leur semble. Vivi se demanda, si autant de passion s’était dégagée de son propre couple ?

    Pendant que les deux autres finissaient de s’électriser l’un l’autre, Virginie suivit une vendeuse jusqu’au comptoir, pour lui donner l’adresse du Nouvel Institut. Après la scène dont ils venaient d’être témoins, il était inutile de chercher à cacher son appartenance à un groupe mutant. Pendant que la jeune femme notait les informations sur sa tablette, Parish scruta discrètement les murs de la boutique, pour compter le nombre d’appareils de surveillance. Puis, elle se saisit de son cellulaire et y entra les références du système se sécurité. Il serait plus prudent d’effacer toutes traces de cette altercation, des enregistrements. Ce serait ça de moins à donner en pâture aux autorités de régulation du « problème » mutant.


    Se sentant coupable de ce qui s’était passé, la blondinette en profita ensuite pour s’excuser auprès de son interlocutrice. Même si, la peur qui se lisait dans les yeux de celle-ci, lui laissa à penser, que ça ne servirait à rien. Quelqu’un s’était déjà chargé d’indiquer une fermeture exceptionnelle de la boutique. Une autre d’appeler une société de nettoyage pour venir remettre de l’ordre. Une dernière d’apporter le caviar et les chips réclamés par Eniss, sur une table du petit salon privé. Peu à peu tout revenait à la normale. Parish lança un regard vers Elaine et Eniss, pour voir où ils en étaient. Pendant un court instant, elle envisagea sérieusement de les laisser entre eux, et de rentrer au manoir. Mais l’idée d’avoir à faire une seconde fois au gorille herculéen lui fit prendre une voie plus sûre.

    - " On va le boire ce verre ? “

    Virginie s’avança vers la sortie de la boutique. Elle tira la porte cassée, avec beaucoup moins de facilité que Boris, ce lui la surprit. Sans doute faudrait-il du repos, avant que son corps retrouver ses capacités habituelles. Il avait été sacrément secoué. Mais, au moins Résilience se sentit, plus à son aise, une fois à l’air libre. Elle inspira un peu, vérifiant par la même, si ses poumons fonctionnaient toujours correctement. Elle suivait, l’agitation citadine, d’un regard un peu distrait. Tout en évitant soigneusement d’être dans la trajectoire du garde du corps d’Hildred. Cette étrange expérience, semblait avoir évacué tout le ressenti que cette jeune fille avait pu ressentir envers la riche.

    Ce quartier n’était pas de ceux dans lesquels Parish avait l’habitude de se balader. Elle le connaissait mal. Aussi s’en remit-elle au couple angélique, pour choisir leur prochain arrêt. Ils étaient plus indiqués pour trouver un endroit agréable. Peut-être qu’un moment plus convivial allait leur permettre de repartir sur des bases plus calmes. Une perspective un peu plus encourageante. Ils avaient bien assez d’ennemis à éviter, sans en ajouter encore, dans leur communauté. Et puisqu’ils étaient partis pour passer un peu plus de temps tous les trois, Vivi se permit enfin de poser une question directe au seul garçon du trio.

    - " Toi aussi, tu es à la Confrérie ? “

    La question était légitime. Eniss n’avait pas vraiment le style qui correspondait aux recrues canadiennes. Mais peut-être qu’il se contentait de suivre un groupe, pour suivre sa belle. Une idée, un peu romantique, qui donna le sourire à Virginie.

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Eniss

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyDim 25 Jan 2015 - 23:40

C'était une étrange situation que la mienne, je me rappelle encore de cet instant subtil où mes dents, à mi-chemin entre la bouche et les tétons d'Elaine, s'arrêtèrent suite à l'injonction de cette autre blonde qui tentait désespérément d'attirer mon attention. Je relevais la tête, mon œil torve – que j'imaginais alors terriblement sensuel et irrésistible – pointé droit sur elle. Ces fringues, avec lesquelles on l'avait vue précédemment, révélaient des formes assez peu catholiques et autrement excitantes que le poteau auquel elle ressemblait présentement, dans son habit du dimanche. Des pensées relativement sales me venaient, je les chassais d'un clignement.
L'alcool me montait à la tête et une sortie me ferait le plus grand bien.


- " On va le boire ce verre ? “

- Volontiers, je ne sais pas si je vais supporter encore de l'alcool mais un petit café me fera le plus grand bien.

Je n'avais bu que trois verres de champagne pourtant, ça n'aurait pas dû me faire un effet pareil... Je balayais mes doutes d'un revers de la main tendue vers Elaine, ma douce, qui finissait de payer la collection, avant que Boris ne frappe dedans en signe de dénégation. D'une simple tape, il faillit me fracturer les phalanges. Je compris que, dedans le magasin, le périmètre était sécurisé mais que ma proximité avec l'Atomique serait réduite une fois sortis dans la rue. Pas de soucis, j'avais appris à respecter les choix de Boris et mes hormones aussi. Je marchais donc dans la rue à côté de Virginie qui me lança une question ma foi pertinente.

- Je ne sais pas, c'est quoi déjà la Confrérie ? C'est comme l'Institut, c'est le truc avec plein de mutos ? J'aime pas trop ça, tous ces tarés concentrés au même endroit, ça me file les jetons. Puis je rajoutais, avec entrain, enfin, je ne dis pas ça pour toi, toi t'as l'air sympa.

J'étais très mal à l'aise parce que mon passé mutophobe revenait à la charge, dans la plupart de mes propos, de mes expressions. C'était comme une seconde nature, ça faisait partie de mes expressions, de qui j'étais, comment j'avais grandi. A la rigueur, j'aurais préféré parler cul et je me préparais à lancer une blague salace quand Elaine m'interrompit, royale.

On s'arrête ici.

Je levai la tête, le nom de l'enseigne ne me disait rien du tout. Ce n'était pas écrit avec des lettres anglaises, déjà, des lettres carrées, bizarres. A l'époque, le russe ne me disait rien. Je découvris plus tard que ce café était juste le plus cher de Londres.
Une douzaine de tables nous furent réservées, la nôtre plus les onze alentours, histoire d'avoir de la place et de pouvoir assurer la sécurité de la riche héritière. Nous étions placés en rond dans l'ordre Boris, Elaine, moi et Virginie qui bouclait sur Boris, en cercle.
Cette histoire de Confrérie m'intriguait et je décidais de mêler ma Pneumatique à la conversation.


- C'est quoi la Confrérie au juste ? C'est là où on est allés après la forêt, avec machine, là, Marion c'est la directrice, c'est ça ? dis-je avec l'accent d'un badboy de la banlieue.

Les noms m'intéressaient assez peu. En revanche, le galbe de ma voisine, c'était autre chose. Je profitais de l'arrivée du serveur pour glisser ma main sur le genou d'Elaine. Mon geste était assez peu discret et je n'avais pas compris que la surface de la table était semi-transparente.

Je commandais un café serré, j'espérais que mon début de migraine passerait. Je commençais à avoir froid.
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Elaine Hildred

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MessageSujet: Re: [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres [RP] Une journée en enf... dans les centres commerciaux hors de prix de Londres EmptyMar 27 Jan 2015 - 17:32

Ils finirent par échouer dans un rade miteux qui semblait être le plus bel endroit que Londres ait à leur offrir. Elaine l'avait désigné d'un index impérieux, parfaitement consciente que la capitale britannique n'atteindrait jamais le degré d'excellence des grandes villes canadiennes ou russes en matière de bars branchés. Boris exigea de réserver une douzaine de tables supplémentaires, ce que l'héritière lui accorda d'un haussement de sourcil. Elle faisait entièrement confiance au russe lorsqu'il s'agissait de prendre les précautions nécessaires à la sauvegarde de ses fesses. Bien que la journée ne soit guère avancée, l'établissement comptait déjà quelques dizaines de clients. Elaine en connaissait quelques un, des gens de son monde. Généralement des gosses de riches trop gâtés pour trouver de l'intérêt à quelque chose et qui venaient ici siroter une boisson quelconque pour dissiper leur gueule de bois en prévision de la partie fine de la soirée.

La blonde les ignora superbement bien qu'ils coulèrent quelques regards vers elle. Il existait une hiérarchie dans ce monde et les demoiselles au physique et au prestige d'Elaine se calaient au sommet de la chaîne alimentaire, bien plus haut que les bisexuels camés à l'apparence pseudo rebelle trop soignée pour être honnête qui constituaient la plupart des meilleurs partis masculins de cette réalité parallèle. C'était une société matriarcale au régime totalitaire incarnée par des parents richissimes qui se disputaient les réputations de leurs rejetons à grand renfort de procès, millions et autres méthodes bien moins avouables qu'ils se gardaient  de révéler au grand jour, tous soumis à une omerta digne des plus grands moments de la mafia sicilienne.

Elaine prit donc les choses en main et laissa sa cour restreinte s'assoir autour d'elle, indifférente comme toujours au reste du monde. Elle hésita une seconde au moment de commander (un serveur empressé avait accouru entre temps) et se décida pour une coupe du meilleur champagne. Elle était déjà parfaitement pompette et avait bien l'intention de le demeurer encore quelques heures. Les commandes arrivèrent en un instant et Boris se mit à siroter son lait chaud sucré avec délice, sa trogne de mercenaire psychopathe plissée dans un sourire terrifiant alors qu'il pompait ardemment le liquide au travers de sa paille rose en forme de cœur. Elaine retint un ricanement et but une gorgée avant de se réintéresser à ses larb... ses compagnons, octroyant une demie seconde de sa cuisse à Eniss avant de dégager sa main d'un revers sec, ravie d'avance de continuer à le faire saliver à l'idée de l'effleurer de nouveau.


Oui oui, il est à la Confr' aussi... Oui mon ange, c'est là qu'on est allés après la jungle, tu sais la p'tite maison un peu moche ? Genre pas bien luxueuse et tout. Bah c'est là. Ca défend les mutos et tout donc c'est cool quand même. Tu trouve pas ? On t'trouvera une chambre et tout.

Si la chose n'était pas encore assez claire, Elaine n'entendait pas laisser le privilège à Eniss de partager son lit plus d'une heure. Elle restait maitre du jeu en permanence, avec l'assurance que lui conférait l'habitude. Mais l'Atomique se lassa vite de cette discussion. Elle ne tenait pas non plus à s'étendre sur sa mutation, encore moins dans un lieux public. Si Eniss et Virginie assumaient leurs différences, elle avait quelques milliards de dollars qui la retenaient de faire de même. Elle reposa sa coupe, vidée d'environ sept cent cinquante dollars de champagne en quelques gorgées.

Bon, maintenant qu'on s'connait bien ma Virginoute, on va sceller notre amitié et tout hein ! Ce soir, on va danser, oui mes loulous ! J'vous ramène au Golden Club, on va bien s'marrer !


Et Elaine de n'attendre aucune réponse, de ne tenir compte d'aucune contestation en décrochant son communicateur. Elle s'emballait déjà à l'idée de terminer cette journée peu banale en apothéose, de repartir sur les chapeaux de roue après ses montagnes russes émotionelles.


Irinaaaaaaaaaaaaaa ! Ma poule, tu va encore faire des miraaaaaaaaaaaaacles ! Jveux trois entrées VIP pour le Golden Club ce soir, tu peux m'faire ça ? T'es la meilleuuuuure ! Et tu m'fais livrer trois tenues pour la soirée hein ? T'es une déesse chez les déesse ma chouuuuute ! Smack smack honey !


Contrairement à ce que cette débauche de surnoms laissait présager, Elaine ne venait pas d’appeler sa meilleure amie. Elaine n'avait pas de meilleure amie, si ce n'était des pétasses jalouses qui constituaient habituellement sa cohorte personnelle. Irina Charvko, son assistante, était la seule qui se tenait entre Elaine et les abysses de la stupidité, de la ruine et des désastres médiatiques en cascade que la blonde semblait tenter de provoquer tous les quart d'heures.

Elle était surnommée «Le Dragon » dans toutes les langues de la planète, possédait un charisme certain doublé d'un complexe de supériorité à faire pâlir n'importe qui. Hyper efficace en toute situation, accro à la caféine et trop intelligente pour gaspiller ses talents pour une misère, Charvko trouvait avec l'héritière Hildred un poulain parfait. Sa rémunération était tenue secrète mais elle était probablement tout à fait indécente. La russe possédait une liste de diplôme à faire vomir une imprimante, une autorité digne des plus grands dictateurs de la planète et un réseau justifiant à lui seul la drague tout à fait indécente des autres grandes star du showbiz qui lui promettaient toujours plus. Actuellement occupée à décrocher la lune pour la starlette, Irina mit très exactement dix sept minutes à lui obtenir les places désirées pour le club (complet depuis trois mois) et à mettre en route l'un des tailleurs personnels de la beauté blonde. Elaine savait pouvoir se jeter dans le vide sans parachute et pouvoir compter sur Irina pour la récupérer en plein vol tout en préparant un cocktail de réception pour son atterrissage.

L'Atomique raccrocha sans plus attendre et sourit à ses convives.

Pas de discussion, ce soir on danse. Alors Birbinie, ma choute t'as un copain ? Hihi ! Tu veux que j't'en trouve un ? Ou une ?! Parce que hein, c'est la frustration qui t'fait me taper !  J'ai une pote italienne, elle est graaave seule. Bon niveau thune c'est pas l'top par contre, son père est le leader mondial en bagnole de luxe mais il fait rien d'autre alors bon...
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