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[RP] Bienvenue cousin chéri !

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Bloody Mary

Type Sigma

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Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: [RP] Bienvenue cousin chéri ! [RP] Bienvenue cousin chéri ! EmptyMer 14 Mai 2014 - 22:59

Lundi 20 mai 2052
Deux iris bleu-glace fixaient la double-porte de la salle de récupération des bagages. Leur propriétaire, Maria, se mordillait nerveusement l'ongle du pouce droit pendant que son autre pouce restait suspendu à quelques centimètres au-dessus de la touche "n° urgence papa" de son portable.

Cela faisait un quart d'heure que l'avion en provenance de Russie s'était posé sur la piste inondée de Soleil, au-delà de l'immense baie vitrée. Logiquement, Sergueï allait pointer le bout de son nez d'un instant à l'autre.
Depuis dix heures ce matin -heure à laquelle elle avait appris par son père l'arrivée imminente de son cousin à Vancouver- la main invisible de l'angoisse lui écrasait la trachée.
Avec Sergueï, on pouvait s'attendre à toutes les excentricités, mais lesquelles étaient les plus probables ?

Maria estimait à soixante-dix pour cent les chances de le voir apparaître escorté par une meute de flics surarmés et des menottes en adamantium aux poignets.
La liste des incidents plausibles pouvant mener à tel dénouement était interminable : un passager trébuche contre le pied de Sergueï, l'avion s'attarde dans une zone de turbulences, une hôtesse le réveille en lui effleurant l'épaule au moment de l'atterrissage, un steward renverse une goutte de café sur sa serviette blanche en papier, un morveux le regarde un peu trop intensément en mangeant des bonbons, on passe un film d'action pendant la durée du vol, son voisin le surprend par un éternuement un peu fort, les toilettes se trouvent occupées au moment où il a envie…
Heureusement, Maria avait en main la solution pour résorber la crise : son père attendait son appel, près à libérer toute sa force de frappe diplomatique pour tirer son neveu des griffes de la police, indemniser gracieusement les familles des victimes et débloquer les fonds suffisants à l'achat de leur silence.

Le deuxième scénario, probable à vingt-cinq pour cent, s'avérait moins problématique d'un point de vue légal, mais catastrophique pour l'image de la Confrérie. Il était possible que Sergueï débarque avec un sourire niais aux lèvres, des vêtements froissés, un pantalon trop court révélant des chaussettes dépareillées, une trace de mousse au chocolat au coin de la bouche et un ballon de baudruche en forme de cœur gonflé à l'hélium à la main.
C'est dans cette perspective que Maria était venue à l'aéroport sans prévenir personne. Officiellement, la directrice s'octroyait une après-midi shopping seule et ne serait pas joignable pendant plusieurs heures. Il n'était pas question de présenter cet éminent membre de sa famille à tous ces chers subordonnés de la Confrérie Moderne avant un peu de relooking.

Elle estimait donc à cinq pour cent les chances que Sergueï pose le pied sur la terre canadienne en étant parvenu à conserver toute sa dignité… Et elle ne vivait pas une période particulièrement chanceuse de sa vie.
Par bonheur, il y avait peu de monde à l'aéroport aujourd'hui. Le lundi 20 mai 2052, comme tous les lundis précédents les 25 mai, c'était la Fête de la Reine Victoria. Tous les badauds crétins étaient occupés à défiler déguisés dans les rues de Vancouver, un fort taux d'alcoolémie dans le sang, attendant avec impatience les feux d'artifices lancés ce soir au-dessus de l'English Bay. Un déluge de pyrotechnie annoncé fièrement par la mairesse de la ville comme le plus formidable jamais vu du XXIème siècle.

Les lunettes de Soleil rivées sur le nez, sa large capeline blanche pour lutter contre la chaleur du Soleil qui perçait le toit vitré du hall de l'aéroport, elle attendait seule assise à une petite table de la buvette, un Black Moon –cocktail à base de vodka et de fruits noirs- à peine entamé, dressé devant elle tel un monolithe jovien.

Elle n'y tenait plus, sa jambe droite frémissait, l'appréhension lui avait collé une envie pressante de se vidanger la vessie… Mais si elle y allait maintenant, elle risquait de rater l'arrivée du cousin et cela, elle ne pouvait se le permettre, quitte à se faire dessus !

Elle ne retenait qu'un seul aspect positif de cette situation : l'angoisse était parvenue à lui faire oublier les détails de son rêve de la nuit précédente.
Ce rêve…
Glauque et étrange…
Il était question de Samarah Lemington, de Christopher, d'Élaine, de la dernière recrue de l'Institut pissant le sang et d'un baiser gênant… Tout cela sous l'œil d'une Twikjeya Elkash revenue d'entre les morts. Maria sentit un frisson glacé lui parcourir la colonne vertébrale…

Les dernières bribes de ces souvenirs dérangeants furent effacées par l'ouverture de la double-porte donnant sur la salle de récupération des bagages…
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The Heavy

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Alias : Sergueï Tereshkov
Race : Mutant
Clan : La Confrérie
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Profession : Garde du corps
Affinités : Bloody Mary
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MessageSujet: Re: [RP] Bienvenue cousin chéri ! [RP] Bienvenue cousin chéri ! EmptyVen 16 Mai 2014 - 21:31

"-... fait quoi, maintenant ? On peut pas le laisser là, quant même ?
-Non, mais t'a bien vu, Suzie s'est bousillée la main en voulant le réveiller...
-C'était courageux de sa part... Mais on va pas lui mettre des quiches en boucle toute la matinée, non ?
-Ah ça y est ! Il ouvre les yeux ! Eh monsieur, ça va ? Nous sommes arrivés à Vancouver, il faut descendre maintenant...
"

La voix fluette et passablement tremblante de l'hôtesse résonne faiblement dans les tympans du colosse, encore affalé dans les sièges de l'avion. Il ne comprend pas tout ce qui a été dit. Il a encore du mal à bien intégrer l'anglais. Mais "Vancouver" est un nom qui fait tilt dans sa mémoire. Il émerge complètement, dans un brusque sursaut qui arrache sa ceinture de sécurité (une ceinture de sécurité dans les avions... Inutile mais rassurant. Absolument efficace en cas de collision à 850 km/h à 10 000 mètres d'altitude. On sait jamais, des fois qu'il y ait un autre avion qui freine devant... L'illusion de la sécurité, sans déconner...) et achève d'écraser un accoudoir déjà passablement affaibli par les douze heures de vol sous l'avant bras massif du gros russe. Il essuie le filet de bave titanesque qui coule du coin de sa bouche, et papillonne bêtement des yeux.

-"Cпасибо." (ce qui se prononce plus ou moins "spaciba")

Il vient de remercier en russe. Pas grave, ça se comprend.

L'Hénorme rassemble ses affaires en même temps que ses esprits, c'est à dire difficilement. Il s'extirpe tant bien que mal de la rangée. Personne n'était à ses côtés durant le vol. Ceux qui avaient organisé son voyage avait réservées les places qui le jouxtait, pour laisser ses environs immédiats vierges de toute population, donc de victimes potentielles. Puis lui avaient administré une dose improbable de tranquillisant standard, pour chevaux donc. Il s'était installé, et en avait écrasé pendant tout le trajet.

La lumière l'aveugle un brin quant il passe la porte. Le pataud est à deux doigts de rater la marche, mais se rattrape in extremis à la rambarde. Il descend, lentement, précautionneusement. Il n'aime pas les escaliers, encore moins quant ils ont des roues. En bas, les passagers qui poussaient des soupirs d'exaspération deviennent bizarrement muets comme des carpes. Mieux, comme des tombes, quant le géant vient se mêler parmi eux. Avec sa chapka de travers, il ne comprend même pas que c'est à cause de lui que tout ce beau monde (essentiellement des touristes japonnais, alors c'est pas grave) a dût poireauter sous le cagnard pendant dix interminables minutes. Mais curieusement, une fois à l'ombre de sa carcasse, ça a l'air de leur convenir...

La navette dépose ses occupants à bon port. Lui, toujours mal réveillé. Qu'est-ce qu'il fait là déjà ?

Oh mais oui !! Tout lui revient : Canada = Cousine Maria !!! Il va revoir sa cousine ! Il va travailler pour elle ! Il va la rendre fière ! D'un coup, il se sent guilleret, joyeux, ouvre les yeux encore d'avantage sur le monde étrange qui lui tend les bras. Les affiches qu'il ne sait pas lire... Tant pis, il demandera à Maria de lui apprendre. C'est tout juste s'il ne se précipite pas comme un gosse en écartant les badauds sur son chemin, manière d'arriver plus vite. Non ! Le sergent lui a bien dit : Ne pas taper, ne pas bousculer, ne pas faire de mal aux gens, à personne, sous aucun prétexte ! Sauf si on pointe un flingue sur sa tête ou sur celle de Maria. Sinon, tonton Alexandrov ne sera pas content ! Et hop, retour au goulag, sans passer par la case cousine. Alors le gros bébé se fait sage, se retient...

La salle des bagages. Il a envie de sortir, de partir, de courir retrouver la fille de la soeur de sa mère. Mais une alarme retentit dans sa poche. L'holophone donné par le sergent. Un texte : "N'oublies pas le paquet, il y a Sasha dedans." Oh, qu'il est malin ce sergent. Et gentil aussi. Dommage qu'il pue des pieds. C'est fréquent chez les militaires. Peu importe, Sergueï n'aurait pour rien au monde pût oublier sa chère et tendre. Alors il attend.

Il a une de ses touches, Mr. Bibendum, à faire le planton dans sa veste kevlar, son pantalon cargo, ses grosses bottes et ses mitaines de cuir. Le temps paraît plus long quant on attend. Et encore plus quant on est impatient. C'est vous dire l'état d'excitation dans lequel il se trouve. Déjà, les portes s'ouvrent et les voyageurs qui ont récupérés leur bien s'enfuient vers d'autres horizons. Lui, nibe ! Il attend, encore, encore, et encore. Il ne reste presque personne dans cette salle. Le morfale trompe son ennui en avalant un sandwich à peine plus petit qu'un hippopotame, mais plus gras.

Il se lèche les doigts, s'essuie sur son pantalon. Et puis il la voit : La massive caisse d'acier, scellée, lumineuse, qui avance sur le tapis roulant en faisant pleurer les moteurs qui le meuvent. Il s'avance pour réceptionner son dû, lequel fait la taille d'un lave-vaisselle grandeur nature qu'on aurait muni de sangles pour le transporter sur le dos d'un gorille. Le gorille en question s'arnache donc de ce mignon sac à dos d'environ deux-cent kilogrammes et fait voile vers la sortie, pressé et heureux comme jamais.

Il franchit donc la double-porte. Qui se met à retentir et à sonner l'alarme comme un texan qui voit passer un barbu en robe.

Illico Presto (Décaféinato machiatto por favor), le hall de l'aérogare grouille de personnel de sécurité, qui viennent demander droit d'inspection de cette boîte pourtant marquée du sceau diplomatique de l'ami Ivan. Paniqué au milieu de cette masse d'agents qui gueulent putois, Sergueï cherche des yeux celle qui devrait être là. Celle qu'il n'a pas vu depuis bientôt dix ans, justement depuis ce fameux jour où elle n'était pas là. Il en pleurerait presque. Oh et puis tiens, il pleure carrément, même. Pas la grosse fontaine de larme et de morve de ton petit neveu quant tu lui a dit que t'avais mangé la dernière glace, non, plutôt le sanglot long des violons de l'automne qui blessent ton coeur d'une langueur monotone (désolé, c'était trop tentant).

C'est alors qu'il la vit.

-"MARIAAAAAAAAAA !!!!"
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Sim Keller

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Sim Keller

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Affinités : J'kiffe tout ce qui est vert, mec !
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MessageSujet: Re: [RP] Bienvenue cousin chéri ! [RP] Bienvenue cousin chéri ! EmptyJeu 22 Mai 2014 - 2:38

Il y avait des jours comme ça, où vos premiers voyageurs laissaient présager d’une sale journée. En dépit d’une affluence plutôt faible, le hall de l’aéroport était le théâtre d’une agitation plutôt inhabituelle tandis qu’une meute d’agents de sécurité se rue sur le fils caché de King Kong et d’une russe spécialiste du nucléaire, avec manifestement l’espoir de découvrir le saint Graal dans son lave-vaisselle portable. Sim contemplait tout ça avec un intérêt relatif, bien trop occupé à découvrir les merveilles du Canada, en l’occurrence le café correct.

Cela faisait bien deux heures qu’il poireautait dans le café de l’aéroport, enchanté de la qualité gustative exceptionnelle des expressos qu’il enchaînait avec une frénésie de plus en plus inquiétante. C’était d’autant plus inquiétant que l’établissement avait été classé dans les cinq plus détestables de la côte Ouest du Canada par un très sérieux holozine dédié aux gourmets du café. Sim n’en avait cure. Après une décennie en Russie où les serveurs vous apportaient un liquide probablement issu des résidus d’un dégazage pétrolier en vous soutenant la main sur le cœur que c’était une sélection des plus célèbres récoltes de Colombie, savourer le breuvage Canadien c’était découvrir une oasis après avoir couru un marathon en plein désert. Sim tuait donc le temps en mâchonnant les mignons petits biscuits disposés sur chaque coupelle qu’il noyait ensuite sous des flots de breuvages caféinés tièdes en souriant bêtement et en soufflant sur les miettes qui tombaient sur son jean.

Il n’avait pas encore décidé de la suite des évènements et hésitait encore à se trouver une chambre dans un hôtel peinard avant d’aller sonner à la porte de la Confrérie. Les quelques deniers dont il disposait encore lui laissaient encore de quoi s’adonner à pas mal d’orgies fortement alcoolisées avant de devoir reprendre le droit chemin, mais il n’avait pas l’intention de se réveiller un beau matin, complètement nu et encore embrumé par les restes d’une nuit mouvementée, face à un pistolet de fort calibre brandi par un porte flingue slave rigolard qui l’attacherait ensuite au lit avant de le découper à la petite cuillère pour l’envoyer en colis recommandé à ses comparses russes. Le botaniste ignorait exactement quelle avance il avait sur ses poursuivants et si même poursuivants il y avait, mais il entendait bien préserver sa belle gueule encore quelques temps.

C’est qu’il avait fière allure, le squelette ambulant qui jouissait de sa liberté toute fraîche. Dans une veste de cuir flambant neuve, avec une paire de lunettes de soleil à la mode sur le pif, il avait fait un effet terrible à la serveuse, du moins jusqu’à ce qu’il lui flatte son postérieur tout à fait délicieux. Sa riposte avait été nettement moins agréable et Sim avait dû se faire violence pour ne pas poignarder cette salope d’allumeuse après qu’elle ait manqué de lui décrocher la tête d’un crochet du droit foutrement bien envoyé. Il entendait bien faire profil bas pour quelques jours, ou en tout cas au moins sortir de l’aéroport avant de commencer les conneries et avait donc marmonné quelques excuses peu convaincante d’autant que ses lunettes avaient glissé dans l’altercation et que sa tronche balafrée avait convaincu la serveuse de se replier derrière le comptoir pour envoyer son confrère masculin le servir ensuite.
Sim hésitait donc toujours sur la conduite à tenir en sortant pour la septième fois des toilettes où il éliminait ses tasses aussi vite qu’il les buvait lorsqu’il l’aperçut, la blonde responsable de la Confrérie, dont le joli minois orne tous les prospectus. Le jeune mutant acheva donc de reboutonner sa braguette, fit un détour par sa place pour récupérer son sac à dos qui contenait ses rares effets personnels (principalement des pornos russes, quelques vêtements et un ordinateur portable ainsi qu’un guide de Vancouver) et se dirigea d’un pas résolu vers la mignonne que le destin avait placé sur son chemin.

Il n’avait pas fait trois mètres qu’il se fit arrêter par un cordon de sécurité que les douaniers mettaient en place pour tenter d’isoler « l’incident » du reste des autres passagers. Un maton large comme trois Sim dressa une main impérieuse devant le pif de ce dernier.


On ne passe pas monsieur, navré pour le dérangement.

Sim inspira profondément, lançant un sourire éblouissant à l’employé (ce qui parut davantage l’inquiéter qu’autre chose) et répliqua aussi sec, écartant les bras en rigolant.

T’inquiète mon gars, j’fais que passer, j’vais juste voir la dame là bas… Cognez le gros si vous voulez, promis j’regarde pas. Bref laisse moi passer et je promet de pas t'voler ton joli flingue

Je suis navré monsieur, je ne peux vous laisser passer, mais vous pouvez toujours faire un détour par l’arrière de la salle qui vous perme…

Le malheureux n’avait pas achevé sa phrase que le mutant lui avait glissé entre les pattes, littéralement. Feintant à droite puis à gauche comme un joueur de football américain, Sim eut tôt fait de propulser ses grandes pattes en avant, galopant au travers du cordon sans que quiconque puisse se retourner à temps pour l’arrêter. Il déboula sur la directrice de la Confrérie Moderne avec fracas, la regardant par-dessus ses lunettes de son plus beau regard, celui qui vaporisait les sous vêtements de toutes les femmes du monde.

Hey salut ! J’m’appelle Simon Keller mais pour toi s’ras Sim, je cherche la Confrérie Moderrrrrrrneuuuuuuuh !!!!!

Tiré en arrière par le colosse qui avait tenté de l’arrêter, il ne put que battre des bras désespérément pour tenter de retrouver son équilibre alors que le géant le tirait sans effort en martelant cette fois ses mots.

J’AI-DIS-ON-NE-PASSE-PAS.

Ce furent probablement les mots de trop pour un Sim recherché par ses psychopathes d’ex collègues, épuisé par douze heures de vol mais surtout sacrément remonté par le demi litre de caféine ingurgité. Sitôt son équilibre retrouvé, le mutant se retourna pour décocher un crochet du droit assaisonné d’une remise en question de la vertu de la mère du costaud qui le remettait à sa place comme un vulgaire porte bagage. Le tout dans la belle langue de Tolstoï, évidemment.

Le poing de Sim s’écrasa sur la joue de l’agent avec un petit bruit parfaitement ridicule évoquant une tomate trop mûre lancée contre un mur.

Sim regarda l’agent, puis son poing.

L’agent regarda Sim, puis porta la main à sa ceinture et envoya cinquante mille volt dans le corps malingre du mutant qui s’écroula au sol, raide comme un piquet. Deux de ses copains débarquèrent immédiatement pour aider à la maitrise du forcené et se joignirent à la fête, shootant Sim encore quelques fois « juste pour s’assurer que ce dingue soit bien calmé ! ». Sim Keller commença donc sa troisième heure sur le sol Canadien par tressauter comme un poisson à l’agonie, la mousse au coin des lèvres avec force bruit ridicules.

AGREUUUUBAHAAHAHAHAGWAAAAGWAAAAAGWAAAAARAAAHAHWAHAAAAA

Certains témoins de la scène trouvèrent même ça plus drôle que le gros bébé pleurnichard qui monopolisait toujours l’attention de la plupart des forces de sécurité et observèrent avec attention le moche au sol qui tentait visiblement de ramper loin des tazer. Il reçut donc la décharge suivante dans les fesses, ce qui eut pour effet de modifier la tonalité de ses beuglements.
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Bloody Mary

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Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
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MessageSujet: Re: [RP] Bienvenue cousin chéri ! [RP] Bienvenue cousin chéri ! EmptyMar 24 Juin 2014 - 23:05

Au moment où l'alarme se mit à résonner dans tout l'aéroport, Maria laissa mollement choir son pouce sur la touche d'appel d'urgence. La connexion mettrait une dizaine de secondes à s'établir, un délai suffisant pour lui permettre de déposer l'appareil sur la table et libérer ainsi ses mains.

Elle ôta ses lunettes de Soleil, les plaça précautionneusement dans leur étui blindé doublé en velours et rangea l'étui dans son petit sac à main.

"_ Sniejïnka ?"

Un visage miniature en projection holographique la regardait d'un air grave. Le sourire crispé de Papa ressemblait à une balafre. Il était tendu, Maria le voyait bien.
"_ Sergueï vient d'arriver…" dit-elle en fouillant dans son sac à main.

Une horde de flics armés jusqu'aux dents passa à côté d'elle à grand fracas. Ils beuglaient comme des ours des injonctions à l'adresse de Sergueï.

"_ PLUS UN GESTE ! BOUGE PAS ! DÉPOSE TON SAC ! LES MAINS SUR TA PUTAIN DE TÊTE !"

Ils avaient surgi en un clin d'œil des quatre coins du terminal et convergeaient vers le colosse.
"_ Et ça se passe comment ?" Demanda Alexandrov.

"_ MARIAAAAAAAAAA !!!!"

Elle extirpa un stylo à lèvres hors de son sac et le décapuchonna :
"_ Comme prévu, Papa !" Répondit-elle sans qu'aucune émotion ne transparaisse sur son visage.

Un petit miroir virtuel d'une trentaine de centimètres de côté s'ouvrit juste devant elle dans un petit sifflement électronique. Elle se mira quelques instants et chassa une mèche de cheveux de sa joue pour aller la coincer derrière son oreille.

"_ Très bien, j'appelle, soupira le diplomate en grimaçant, essaie de tempérer un peu les choses en attendant, ça ne devrait pas être long."

La communication fut coupée nette. Maria effleura sa bouche de la pointe de son stylo, les pixels colorants intégrés sous l'épiderme de ses lèvres (au prix d'une opération chirurgicale bénigne) virèrent au noir.
Tout de suite, voyant le résultat, elle grimaça.
Pas terrible !
Elle avait espéré que ça lui donne un visage sévère… pas emo-gothique !
Derrière elle, les agents de sécurité s'agitaient, pointaient leurs tasers vers le cousin vagissant.
Maria fit tourner une molette de son stylo et effleura à nouveau ses lèvres. En une vague, le bleu-turquoise submergea le noir. Voilà qui était mieux ! Plus assorti à son regard… Mais pas encore parfaitement satisfaisant…

Son esprit balayait le spectre des couleurs possibles quand elle se rendit compte qu'un type qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam s'était précipité vers elle et était en train de débiter un discours à raison d'une dizaine de syllabes par seconde.
Elle n'eut pas le loisir de lui demander de répéter : un flic tomba sur l'importun en question et lui plaqua violemment le visage contre le sol froid.
Maria se re-concentra sur son reflet et teignit ses lèvres en jaune clair.
Là, c'était pas mal !
Elle déconnecta le miroir virtuel et rangea son stylo à lèvres. Il était maintenant temps qu'elle s'y mette, la paternel devait être en ligne.
Elle se délia les doigts façon prestidigitateur pour chasser les fourmis, enfila son Black Moon d'une gorgée et s'essuya la bouche d'un revers du poignet. Elle laissa son chapeau sur la table du bar, elle le récupérerait plus tard.

Les voyageurs avaient été priés d'aller voir ailleurs. Étrangement, personne ne s'était soucié d'elle.
L'espèce de clodo qui était venu l'importuner était en train de passer certainement l'un des plus mauvais quarts d'heure de sa vie. Elle passa à côté de lui sans même lui faire l'aumône d'un regard.
L'inspecteur des douanes en chef –le plus gradé du lot - se planta fermement devant elle, faisant écran à la scène pitoyable où cinq de ses hommes surentraînés suaient sang et eau pour essayer de mettre Sergueï à genoux.

"_ Mademoiselle, fit-il en exécutant une ébauche de salut militaire, je vous conseille de passer votre chemin sans faire d'histoires. Nous n'aimerions pas être contraints de vous faire subir le même traitement qu'à votre ami. Fine comme vous l'êtes, vous ne supporteriez certainement pas la douleur aussi bien que lui."

Le pauvre type au look de clodo hurlait derrière elle comme si on lui enfonçait des aiguilles chauffées à blanc sous les ongles. Ceux qui étaient en train de le pourrir de la sorte prenaient visiblement leur pied à faire respecter la loi.
Il avait suffi de trois phrases pour que Maria classe le fonctionnaire face à elle dans la catégorie des gros cons intransigeants, sexistes, cow-boys et fiers de leur personne.
Pour Maria, un tel excès de confiance révélait un problème grave de micropénisme monotesticulaire.

"_ Je suis Maria Aleksandrovna Yevgeniyen, la directrice de la Confrérie Moderne."

Le ton avait été sec. Elle brandit son passeport sous le nez du cow-boy et lut le nom inscrit là où aurait dû être épinglé une étoile de shérif.
"_ Mike, c'est bien ça ? Vous êtes en train de faire en ce moment la pire bavure de votre vie, Mike. Celle qui vous coûtera votre place, celle qui vous vaudra de dormir sous les ponts d'ici deux semaines."

Mike se trouva le bec cloué. Le passeport avait l'air authentique. Il leva la main pour que ses hommes stoppent temporairement les ratonnades.
Le clodo était évanoui depuis quelques secondes, Sergueï, lui, les genoux enfin à terre, continuait à sangloter. Pour le calmer, on lui avait administré quelques doses de tranquillisant pour cheval.

"_ Ce monsieur (elle désigna Sergueï) est un réfugié politique venu tout droit de Nouvelle-Zemble. Il est protégé par l'immunité diplomatique d'Aleksandrov Yevgeniyen, l'ambassadeur de Russie au Canada… Vous aurez du mal à me faire croire que vous n'étiez pas au courant qu'il allait débarquer ici ! C'est pas comme si on ne vous avait pas prévenu il y a un mois ! Enfin bref, vous l'avez attaqué sans sommation, j'en suis témoin. C'est un casus belli."

L'anesthésiant dans les veines du colosse commença enfin à faire effet. Sergueï s'écroula lourdement au sol, inconscient.
"_ Dans quelques minutes, poursuivit Maria en rangeant sereinement son passeport, votre supérieur va vous contacter. Il vous engueulera vertement et essaiera de tout vous mettre sur le dos. Mais si vous êtes suffisamment vif d'esprit, vous pourrez lui rétorquer que Sergueï Tereshkov a bien été pris en charge par sa cousine Maria, qu'il est en ce moment même à l'arrière de sa voiture, qu'il fait une sieste et que vous avez même payé de votre poche le ticket de parking de la jeune dame."

Elle lui tendit ledit ticket. L'inspecteur avait blêmi au point de se confondre avec les murs blancs et aseptisés de l'aéroport. Les autres retenaient leur respiration.
"_ Si vous voulez, je vous laisse les clefs de ma voiture et si votre supérieur ne vous a pas appelé d'ici dix minutes, rien ne vous empêchera de nous coffrer…"

"_ Et… qui me dit que vous n'êtes pas en train de b… bluffer ?"

Il cherchait à reprendre un peu d'assurance mais sa voix, auparavant tonitruante, était en train de se briser.

Il allait ajouter autre chose mais son portable, accroché à sa poitrine, se mit à vibrer. Il jeta un rapide coup d'œil à l'écran.

"_ ON TRANSPORTE MONSIEUR TERESHKOV DANS LA VOITURE DE MADEMOISELLE YEVGENIYEN ! Hurla Mike à ses hommes en saisissant le ticket de parking de Maria, ET QUE ÇA SAUTE !!"

Son regard tomba sur Sim :
"_ Et lui aussi, il est avec vous ?"

Maria hésita quelques instants puis haussa les épaules :
"_ Je ne suis pas sûre… C'est peut-être son casse-croûte. Dans le doute, je le prends avec moi, si vous le voulez bien."

… Après tout, même si ce type s'avérait n'être personne de particulier, il lui aurait une dette envers elle ! C'était toujours bon à prendre !

~ ~ ~
Un quart d'heure plus tard, Maria était au volant de sa décapotable, les cheveux au vent, roulant à une vitesse excessive. Son chapeau était sur le siège avant, la route était déserte, un soleil de plomb faisait apparaître des mirages d'oasis sur le goudron.
Dans le rétroviseur, il y avait les deux mutants qui dormaient tête contre tête. Maria les vit cligner des yeux en même temps.

"_ Bonjour les gars ! Soyez les bienvenus à Vancouver ! Vous aimez les feux d'artifices ?"
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