[RP]Shopping ou tourisme?? ( Virginie )-(terminé)

Pouvoir · Type Gamma

Les rues commerçantes étaient bondées. Depuis 9h du matin, heure à laquelle il était arrivé à Londres, Luc n'avait pas vu les rues se désemplir, bien au contraire. Il savait de réputation que la bousculade ne s'arrêtait jamais ici, mais il fallait le voir pour le croire.

Venu pour la conférence sur l'évolution, Luc était arrivé bien en avance pour avoir le temps de visiter un peu Londres. Mais maintenant il se retrouvait coincé, balloté par les mouvements de foule vers les magasins, devant ces devantures toutes plus attirantes que les autres, malgré des prix exorbitants. L'étudiant comprenait pourquoi ces rues étaient tant redoutées par les banquiers et les bourses, tout se prêtant à acheter à grand prix quelque chose que l'on ne portera jamais et que l'on oubliera au fond d'un placard au bout de deux jours. La mode fashion de Londres quoi.

Luc finit par réussir à s'extraire tant bien que mal du flux continuel de touristes qui comme lui sont là pour tuer le temps, ou des anglais ou anglaises qui en habituées faisaient du lèche vitrine. Ca des vitrines ce n'est pas ce qui manquait. Mais Luc s'intéressait de plus près aux petites libraires, les quelques rares qui existaient encore au temps du livre numérique. Il en connaissait une ou deux à Paris, mais ici c'était une véritable mine d'or. On pouvait trouver de tout, du bouquin d'images pour enfants aux vieux traités poussiéreux que personne ne lira jamais, que ce soit aujourd'hui ou dans 30 ans. La plus particulière fut la boutique ésotérique. Sombre et peu reluisante, il y avait trouvé des livres qui tenaient de la légende dans les milieux... peu catholiques. Il y acheta un livre sur l'Égypte ancienne, une période toujours faste en légendes et en mythes.

Son achat dans son sac, Luc décida de se trouver un café ou une brasserie où il pourrait se poser un peu. Mais toutes les terrasses avaient l'air pleines à craquer. Il repéra une table où il ne semblait y avoir personne, mais en approchant il vit qu'il y avait une jeune demoiselle déjà attablée. En ayant marre de courir les rues pour pouvoir se poser un peu, Luc prit son courage à deux mains et s'approcha.

Excusez moi, mais puis-je m'asseoir? Il n'y a plus aucune place partout ailleurs...

Luc espérait plus ou moins qu'elle ne le prenne pas pour un drageur, ce qui lui vaudrait surement un refus.

PS :Pensez à justifier vox textes svp ^^'

Pouvoir · Type Sigma

On était samedi, Virginie profitait d’une après midi de relâche dans sa formation, pour quitter un peu plus les murs de l’Institut et de l’hôpital. Elle était allée au parc pendant quelques heures. Le printemps était en place et elle en profitait le plus possible. C’était si rare dans cette cité. Ce petit break vert lui permit de se vider un peu la tête. Entre vie familiale et vie personnelle elle n’avait plus le temps de souffler ces derniers temps. Et à vrai dire elle commençait à être sur les rotules. Elle n’aurait jamais envisagée d’être aussi occupée en revenant sur Londres.

Vers cinq heures, la petite blonde toujours gourmande se mit en quête d’une pâtisserie. Elle refusa immédiatement d’aller dans le centre commercial, et lui préféra les grandes rues piétonnes. Bien sur il y avait du monde, bien sur il y avait trop de monde. Mais avec les derniers mois ses angoisses se canalisaient un peu mieux… un peu mieux seulement. Et puis avec la pratique elle avait une parfaite technique pour limiter les bains de foules.

Enfin après avoir éviter une famille de touriste qui s’émerveillait devant une veille librairie elle trouva un petit café. Il lui inspira une certaine confiance il était de taille plutôt discrète et la terrasse n’était pas encore tout à fait pleine. Elle avança vers la table la plus éloignée qui donnait sur la rue. Ainsi elle pourrait fuir à tout moment si besoin. Elle posa son sac sur la chaise libre en face d’elle et lissa sa robe blanche.

Ses yeux sombres détaillèrent le spectacle des pavés. Voir tout ces gens, inconnus, fourmiller avait quelque chose de terriblement hypnotisant. Petit à petit elle réussit à oublier qu’elle était entourée de partout. Et petit à petit elle se détendit et profita de la musique de la vie urbaine. Une jeune femme vint prendre sa commande : une limonade et un morceau de tarte à la rhubarbe.

Petit à petit le café fut assaillit de couple, de groupe d’amis, ou d’autres âmes solitaires. Virginie les observait, imaginant leur vie. Voila un moment qu’elle n’avait plus regardé le monde avec autant d’attention. Une légère brise apaisait la chaleur faisant voler ses cheveux autour de son visage. Elle passait son temps à les éloigner faisant tinter ses bracelets multicolore.

A un moment une silhouette se dessina en face d’elle. A contre jour elle devina un jeune homme. Il avait parlé d’un air hésitant, ce qui était rare autour d’elle. Pour une foi ce n’était pas un regard enjôleur ou méprisant, juste fatigué et quémandeur. Avec empressement, ne voulant pas paraitre impolie, et touchée par cet air la petite mutante libéra la chaise :

-« Allez s’y, je vous en pris. »

Elle se redressa un peu voulant faire bonne mesure devant ce total inconnu. Immédiatement elle lui lança un petit regard d’excuse en voyant toute la place qu’elle s’était permis de prendre. Et rapidement, avec des gestes maladroits, elle poussa vers elle sa petite assiette à moitié pleine et son verre.

Son ouvre achevée elle eut un petit sourire timide.

-« Vous avez eut de la chance c’est une vrai chasse à cette heure pour trouver un place. »

Devait-elle se présenter ? Peut être oui. Puisqu’ils se retrouvaient nez à nez. A son accent elle devinait qu’il n’était pas de Londres. Il avait l’air jeune quoi que plus vieux qu’elle. Le silence s’installa doucement, et elle s’en voulut.

-« Pardon, je n’ai jamais été très douer pour débuter les conversations. »

Et voila elle passait pour une idiote au bout d’une minute, un record ! même pour elle…. Elle se mordit la lèvre en se fustigeant intérieurement n'osant plus ouvrir la bouche.

Pouvoir · Type Gamma

La jeune femme accepta sa demande avec un sourire timide. Luc lui souria en en retour, souffla un merci de soulagement en plaçant la chaise pour qu'il soit en face d'elle pendant qu'elle dégageait une partie de la table sur laquelle elle s'était largement étalée. Il s'assit avec un soupir de soulagement, appréciant l'ombre du parasol. Il n'aimait pas le froid mais là la chaleur et le slalom imposé dans ce dédale le crevaient à grande vitesse.

En attendant qu'un serveur ou une serveuse passe pour prendre sa commande, Luc observa la demoiselle en face de lui. Elle semblait assez timide, et ses gestes étaient imprécis, surement dû à un sursaut d'émotions. Il arbora un sourire amical en la voyant gênée à cause de lui.

Oui vous avez raison, les bar et les cafés ici sont pris d'assaut, j'ai de la chance d'avoir trouvé une table à cette heure.

Elle semblait avoir le même âge que lui, du moins c'est ce que pensait Luc. Et assez jolie en plus. Il évita de la dévisager en détail plus pour ne pas la gêner que pour sa propre gêne.
Elle essaya de démarrer la conversation mais semblait avoir du mal. Luc eu un petit rire mental. D'habitude c'était lui qui s'emmêlait les pinceaux et qui ne savait pas quoi dire pour animer une conversation.

Vous inquiétez pas, je suis pas mal dans ce genre là également.

Il préféra continuer, ne pas la laisser dans l'embarras.

En tout cas je suis content de pouvoir me poser. Trois heures de marche ici ressemble plus à un marathon. Je ne pensais pas que Londre était aussi épuisante. A moins que ce ne soit valable que pour les touristes... vous êtes du coin, mademoiselle... ?

Super la conversation. Luc avait l'impression de passer pour le pecno de base qui est venu juste pour jeter un oeil sur la ville, faire semblant de faire du tourisme et dépenser son argent dans des articles hors de prix vendus dans les rues de la City.

Il détourna le regard un instant, observant le flot ininterrompu de passants. Les trois quarts étaient des étrangers. Le développement ces dernières années des moyens de transports avaient démocratisé les voyages longues distances, donnant presque l'impression de ne prendre qu'un transport en commun pour une station à quelques kilomètres de son point de départ. C'est grâce à celà qu'aujourd'hui Luc se trouvait à Londre aujourd'hui, et qu'il repartirai ce soir pour son appart en France.

Luc revint à la jeune femme, qui n'avait pas encore répondu. Il s'était juste perdu dans ses pensées l'espace de quelques secondes... Il en profita pour la détailler d'un peu plus près.
Assez petite, blonde, un joli petit minois pas très bronzé, c'est le moins que l'on puisse dire, une paire de grosses billes d'un bleu profond qui attirait le regard du jeune homme. Oui elle était jolie, et sa timidité apparente la rendait encore plus craquante. L'étudiant finit par se dire qu'il avait finalement de la chance aujourd'hui. Il aurait pu tomber sur un thon. Mais qu'importe, il était pas là pour draguer.

Pouvoir · Type Sigma

A le voir on aurait crut qu’il avait trouvé une ile ou se rattacher après des heures de lutte avec la mer humaine. Virginie en eut un sourire intérieur se rappelant ses propres aventures urbaines. Lorsque l’on n’y était pas prêt Londres pouvait devenir un véritable calvaire. Heureusement la paix pouvait se trouver à un coin de rue.

Il semblait pour le moins amical, un franc sourire. Et il accepta de voler à son secours pour reprendre l’ébauche de leur dialogue. Elle en soupira discrètement de soulagement. Ce genre de comportement pouvait la faire passer pour une cruche sans nom. Mais pouvait elle vraiment faire semblant d’être une oratrice ? Non, elle ne trichait pas.

Il avait raison un vrai marathon pis que ce fameux tour de France. Il fallait aimer se dépenser pour vivre dans une telle métropole. Donc c’était un visiteur. Elle le soupçonnait déjà mais entendre l’entrain dans sa voix lui tira un petit sourire aux lèvres. Tout le monde adorait Londres… malgré son monde.

Il se détourna un instant. Il est vrai qu’elle n’avait pas répondu mais cette question la faisait réfléchir. De toute manière toute intervention extérieure la faisait réfléchir. Est-ce qu’elle était du coin ? Une bonne question. Reste à savoir si elle se sentait vraiment du coin. Car oui elle était née ici. Oui elle y avait passée son enfance. Mais se sentait-elle londonienne pour autant ? Pas encore non.

Ses yeux foncés se posèrent sur lui un instant avant qu’elle réponde. Sans vraiment le réaliser elle étudia le profil qu’il lui présentait. Il avait la peau claire, les cheveux bruns. Elle avait put entrevoir la couleur de son regard. A n’en pas douter il avait du charme. Un charme qui lui convenait tout à fait à vrai dire.

-« Eh bien j’apprends à le connaître encore aujourd’hui… et vous de quelle contrée vous êtes vous éloigné monsieur ? »

C’est là que débarqua la charmante serveuse qui était venue un peu plus tôt. Elle regarda le jeune homme, puis lança un regard complice à Virginie en demandant ce qui pourrait faire plaisir. La jeune mutante ne savait pas comment interpréter ce petit aparté. Il s’agissait d’un quiproquo. Et elle sentait déjà ses joues se réchauffer par la gêne.

Quand ils furent de nouveaux seuls elle reprit dans une spontanéité toute personnelle :

-« Je peux savoir… comment vous vous appelez ? ce sera plus simple je crois. »

C’était le début de la soirée maintenant. Le ciel allait commencer sa descente. Les gens en étaient encore plus bruyants, sentant les fêtes nocturnes se rapprocher. Malgré ses craintes la petite blondinette appréciait réellement cette atmosphère de paix. Peut être parce que pour une foi elle n’était pas toute seule pour la sentir.
Alors qu’un groupe de jeunes passaient en riant aux éclats, Virginie continuant avec ses pensées posa sa question d’une voix douce et calme.

-« Qu’este vous venu cherché ici ?

Et la réponse l’intéressait sincèrement. Elle le regardait avec attention essayant de le deviner. Qui était-il ? Elle voulait le savoir. Souvent intuitive la gamine se laissait emporter par ses impressions. Et celle qu’elle avait maintenant lui semblait prometteuse, ou en tous cas positive. Et ce n'était pas si souvent que cela que ça arrivait.

Pouvoir · Type Gamma

Luc la vit réfléchir à sa question. Il trouvait ça étrange. Comme si on pouvait se demander si on habitait ici ou pas. Lui aurait répondu oui ou non. Peut être qu'elle ne voyait pas la question comme lui la voyait. Mais il écarta ces interrogations. Elle semblait enfin se décider de la réponse. Mais comme par hasard la serveuse arriva à ce moment, là. Il commanda un soda bien frais. Il avait besoin de se rafraichir, et ce de toute urgence.

Surtout quand il vit le regard et le sourire de la serveuse. Il comprit que voir deux jeunes ainsi emmenait les gens à penser qu'ils étaient un couple. Il sentit pendant un instant le sang affluer dans son visage, et devina qu'il était en train de devenir tout rouge. Il tenta de reprendre le contrôle, laissant la serveuse presque hilare, bien au delà du fameux flegme britannique.

Luc ramena son regard sur la fille en face de lui, mi amusé mi gêné. Il préféra oublier ça et repartir sur les questions posées quelques secondes plus tôt.

Et bien je viens de France, le pays à la gastronomie tant célèbre mais pas si bonne que ça certaines fois, à la tour Eiffel qui est en fait juste un mikado géant, et il y a encore plein d'autres adjectifs...

Luc souriait, le regard un peu dans le vague. Même s'il n'était pas né en France, c'était un pays qu'il appréciait. Tranquille, il pouvait étudier comme il le voulait. Et voyager un peu quand il le voulait.
Et il était temps de passer à la deuxième question, ou plutôt aux présentations.

Je m'appelle Luc, Luc Treanez. et je pense que l'on peut se tutoyer, j'ai l'impression de prendre 10 ans comme ça ajouta-t-il avec un petit rire.

Bizarrement avec le soir qui approchait, les mouvements changeaient. Il ne restait presque plus que des jeunes, de son âge ou non, la plupart en groupes, qui se préparaient à sortir ce soir. Cette ville ne dormait jamais.
Luc se tira de son petit écart mental et revint vers la jeune femme. Elle semblait avoir pris un peu d'assurance. Et son regard franc était joli à observer quand les hésitations le quittaient.

Je suis venue pour la conférence sur l'évolution, qui pour les purs scientifiques pouvait être intéressante mais pour des étudiants comme moi ou des gens normaux, on est passé à coté du suicide collectif. C'est dommage car le sujet en lui même pouvait être intéressant.
Et maintenant je visite, n'ayant plus grand chose à faire.

Elle semblait intéressée, et intriguée. Luc avait l'impression qu'elle montrait maintenant sa vrai personnalité, et celà plaisait à Luc. Il n'aimait pas quand quelqu'un restait sur la défensive.

Et vous alors? Vous ne m'avez toujours pas dit votre nom.

Pouvoir · Type Sigma

La France charmant pays d’après les livres d’histoire. Elle comprenait que la mention de cette nation puisse faire sourire le jeune homme. Elle-même avait toujours été très attirée par le reste de l’Europe. Mais sa peur de l’inconnue avait quelque peu réfrénée ses envies… comme très souvent. D’ailleurs si sa mère ne l’avait pas exilée chez sa sœur jamais Virginie n’aurait connue les Etait Unis. Pourtant elle les avait aimés.

Et puis la définition de la Tour, la célèbre tour Effel la fit rire spontanément. Si elle s’était attendue à une telle considération d’un français pour sa dame de fer… L’image était amusante et tout à fait pertinente quand on avait un regard objectif sur la construction. La statue de la liberté serait ainsi un pion des échecs, une reine ? Et Big Ben ?

Il continua de lui-même répondant encore un peu plus à sa curiosité. Luc, Luc Treanez, cela ne lui semblait pas tellement français. Mais il est vrai que ça ne voulait rien dire. L’histoire familiale pouvait créer de fameux mélange. Ce mélange génétique qui faisait qu’ils étaient toujours là à évoluer… jusqu’à… la mutation parfois. Non il ne fallait pas commencer à penser à ça. Surtout pas.

Heureusement son interlocuteur était en train de rire ce qui lui offrit une jolie porte de sortie dans ses réflexions. Entendre les rire avait toujours eut le don de la détendre, de la mettre un peu plus à l’aise. Sans le savoir ce garçon combattait toutes les névroses de Virginie par sa liberté d’acte.

-« D’accord pour le tu alors Luc Treanez. »

Chacun dans son monde revint vers l’autre avec sérénité et bonne humeur.
Malgré elle Virginie sentit son petit cœur rater un bon quand elle entendit un mot banni de sa vie : « normaux » Il avait mit beaucoup d’humour dans son explication mais elle n’avait put manquer d’entendre ça. Peut être parce qu’elle était trop concernée, pour se détacher du sens de ce genre de mot. Elle but une gorgée de sa boisson en le regardant.

Il n’avait pas l’air d’être de ces gens anti mutation. D’autant plus quand étudiant il allait assister à ce genre de conférence… Elle chassa d’une pensée ces mauvaises ondes apparues. Elle ne voulait surtout pas gâcher ce bon départ. Ha non. Elle se concentra donc sur tout le reste de son discours et pour une foi retrouva son calme sans difficulté.

-« Tu es un futur, Pierre Curie… c’est bien son nom… ce français qui a bouleversé le monde ? »

C’était l’un des rares noms qui l’avait marquée dans ses cours de français au lycée. Elle était contente de pouvoir montrer un t’en soit peu d’intérêt pour le pays dont il était originaire. Parce qu’en dehors de toute bonne volonté, elle désirait que cette conversation se poursuive.

Et vous alors? Vous ne m'avez toujours pas dit votre nom.

C’est vrai elle ne s’était toujours pas présentée… encore une preuve se sa trop grande discrétion concernant elle même. Elle bougea un peu posant ses mains sur la table. Encore des bagues colorées aux formes fantaisistes à la plupart de ses doigts. Et une couche de vernis vert pomme qu’elle affectionnait particulièrement. Elle souriait.

-« Je m’appelle Virginie… Parish… Virginie oui. »

Prise dans sa lancée et profitant de sa volubilité inhabituelle la jeune fille reprit avec une pointe d'humour dans la voix:

-« Tu n’as pas voulut visiter la ville avec les autres étudiant je vois… aurais devant moi un partisan des balades solitaires ? »

Une autre jeune femme apparue et commença à déposer des petites lanternes sur les tables. Une très jolie idée. Un sourire d’enfant émerveillé se dessina sur le visage de la jeune mutante. Le jeu d’ombre et de lumière était magnifique. Elle aimait cela. Le café devenait l’un de ses endroits mystérieux de ses romans.

Un instant elle regarda toutes les tables de la terrasse appréciant le spectacle offert. Cette ambiance prêtait au secret et à la confidence. Et Virginie se laissait toujours envahir par ce qui l'entourait. Peut être cela ne servait il à rien mais elle avait envie de partager son impression avec Luc. Avec un enthousiasme tout simple dans la voix elle avoua à son compagnon de table :

-« Je trouve que la pénombre créer un peu de magie… tout parait plus… énigmatique. »

Suite à quoi elle reprit un petit morceau de tarte avec un air de malice dans les yeux. Il faisait de très bonne pâtisserie ici. Sa gourmandise naturelle n’en était plus conquise. Elle reposa doucement sa cuillère et continua dans ses questions avec la même attention.

-« Cette petite visite t’as permit de trouver des choses intéressantes ? Je crois que la bibliothèque à un fond assez pointu sur la science… il y a les musés aussi et les libraires. »

Ce qu'il y a de bien avec cette gamine c'est que le besoin d'aider l'autre lui faisait immédiatement oublier toutes ses barrières. C'était étrange, c'était ainsi... et pour vue que ça dure.

Pouvoir · Type Gamma

Luc commençait à bien s'amuser. La voir se détendre le rendait d'humeur plus joyeuse. Il avait trouvé dommage qu'elle semble si... coincée?? Non, plutôt empêtrée dans la timidité. Elle souriait et riait franchement à ses tentatives d'humour.
Il rigola la référence de Virginie avec Pierre Curie.

Je vois que vous connaissez plutôt bien la France. Non j'en suis bien loin. Et lui était chimiste alors que moi j'étudie seulement les cailloux. Je suis une formation de géologue. Et les cailloux c'est moins intéressant que ce qu'il a découvert lui et sa femme.

Accoudé à la table Luc prit une gorgée du soda qui commençait à se réchauffer, alors qu'il l'avait oublié dans la conversation. La sensation de fraicheur qui descendait dans sa gorge était apaisante. De plus la température ambiante baissait, devenant plus agréable. Juste ce qu'il fallait.
La jeune femme se présenta à son tour. Virginie Parish... décidément un joli nom qui sonnait bien quand elle le prononçait, même s'il sentit une hésitation teinter sa voix.

Et bien enchanté Virginie.

Il observa ses mains et ses poignets, tous recouverts de bagues et de bracelets, fantasy ou non, qui cliquetaient à chaque mouvement de bras. Il trouvait ça marrant de toujours vouloir couvrir ses bras de toutes sortes d'objets qui finalement se révélaient encombrant. Lui même ne supportait pas d'avoir quelque chose à son poignet ou avant bras. C'est d'ailleurs pour cela qu'il préférais porter des vêtements à manche courte quelque soit le temps. Une habitude prise avec l'escalade.

Il écouta en souriant la question de Virginie, comprenant qu'elle se moquait gentiment de lui.

Oui et non. D'une part je suis venu seul, car peu d'étudiant de ma licence aiment écouter des cours de biologies, ça doit être pour ça d'ailleurs que nous sommes en géologies petit sourire mais visiter une ville avec quelqu'un est plus intéressant je trouve. Tout seul on finit vite par s'ennuyer.

La nuit n'était pas loin de tomber maintenant. Les lueurs dans la rue, d'ailleurs positionnée dans l'alignement de l'astre solaire, viraient au rouge, provoquant un jeu d'ombres et de lumière magnifiques, surtout vu depuis l'ombre de la terrasse. De plus une des serveuses commençait à installer des lanternes pour le soir. Virginie semblait ravie de ce spectacle, et cela provoquait un grand sourire amusé sur le visage de Luc.

Oui, j'ai l'impression que tout change en permanence, que ce qui semble invisible prend une dimension intrigante. Les gens deviennent sombres et changeants, les objets prennent des allures de fantôme, rien n'est pareil...

Se cacher dans l'anonymat de la pénombre avait été un rêve pendant un moment, surtout quand Luc avait découvert son pouvoir, mais aujourd'hui il acceptait et s'affirmait.
Mais le moment n'était pas aux souvenirs, douloureux ou non. Il revint au présent, pour répondre à la dernière question de Virginie.

Et bien, j'ai effectivement vu qu'il y avait pas mal de choses qui ont titillés mon attention, mais la bibliothèque attendra une prochaine visite je pense. J'ai eu assez de science pour ce séjour avec la conférence. Je me suis contenté d'un livre sur l'Egypte antique, une période que je trouve passionnante, pleine de magie, dans une petite librairie un peu plus loin.

Ca parait tellement loin maintenant. On ne vit plus que pour l'argent, ou la survie, c'est tout comme... on détruit tout sur notre passage et on n'accepte pas les différences. J'aurai bien aimé vivre à cette époque où on ne cherchait pas forcément à expliquer tout de manière rationnelle et scientifique, où l'on croyait encore en la magie et les miracles. Tellement loin...

Pouvoir · Type Sigma

Ha. Elle s’était donc trompée. Le fameux monsieur était chimiste. Zut alors. Elle mangea un autre morceau de sa tarte et se rappela que oui en effet il y avait eut une Marie Curie. Un sacré couple ! ce n’est pas elle qui trouverait de telles idées ! Ils étaient de ses grands personnages historiques qui devenaient immortels. De quoi faire rêver… juste rêver.

Les cailloux ses deux grands yeux noirs s’élargirent posant par eux même la question.

-« Comme les volcans ? Ou les pierres précieuses ? »

Il avait dit enchanté… elle en eut le rose au joue un court instant. Les gens n’était pas « enchantés » à l’ordinaire, la trouvant sans intérêt ou pi gourde. Elle lui offrit donc un charmant sourire et confirma sans sa moindre trace d’hésitation :

-« Moi aussi je suis ravie de cette rencontre fortuite. »

Elle écouta sa réponse en le regardant si à l’aise. Il faisait une licence ? C’était combien déjà ? Trois ou quatre après le diplôme de fin d’étude. Mais quel âge avait-il ? Elle but une petit gorgée de sa grenadine ne le quittant pas des yeux et aperçue son sourire. Il avait l’air de prendre ce manque d’intérêt avec philosophie. Virginie aurait été plutôt chagrinée si personne ne s’intéressait à la danse qu’elle aimait tant. Mais ils étaient différents après tout.

Lui aussi semblait apprécier le spectacle de la nuit. N’avait il pas froid si peu vêtu ? C’est en l’observant qu’elle remarqua que ses bras étés musclés. Un sportif. Ils allaient bien s’entendre. Même si on ne pouvait pas surnommer la petite mutante hyperactive. La voir ne rien faire comme ce soir était assez rare. C’est simple elle n’aimait pas s’ennuyer.

A l’écouter Luc ressentait la même chose qu’elle concernant les secrets nocturnes. « Rien n’était pareil » oui. Et tout devenait possible aurait elle put ajouter. Mais elle se tut préférant écouter la vie. Les étoiles se découvriraient bientôt. Mais ce soir pas besoin d’étoile filante pensa t elle. La fraicheur s’installa là comme une reine paresseuse. Sa robe d’été ne suffirait plus à maintenir une chaleur corporelle normale très longtemps.

Elle changea de position se laissant ses muscles se détendre. Écoutant la voix du jeune homme sans l’interrompre. La tête penchée légèrement comme pour écouter une histoire son regard tomba sur le tatouage de son bras droit. Tiens. Il était sombre et le dessin plutôt marqué. Qu’est ce que cela pouvait bien représenter ? Trop tard un autre sujet accapara son attention.

-« Tu aime l’Egypte ? J’aurais beaucoup aimé y aller … voir le Sphinx et la rives des morts… »

Ca parait tellement loin maintenant. On ne vit plus que pour l'argent, ou la survie, c'est tout comme... on détruit tout sur notre passage et on n'accepte pas les différences. J'aurai bien aimé vivre à cette époque où on ne cherchait pas forcément à expliquer tout de manière rationnelle et scientifique, où l'on croyait encore en la magie et les miracles. Tellement loin...

Virginie laissa de nouveau un silence entre eux trop étonnée pour répondre. Ce jeune homme venait de redonner en quelques phrases sont propre ressentit sur leur société ! C’était déroutant. Dire que tout le monde la traitait d’idéaliste lorsqu’elle débutait ce genre de discours. On lui riait au nez en lui disant gentiment de grandir un peu plus vite.

Mais ça… si elle s’était attendue à croiser la route d’un jeune étudiant français utopiste. La surprise passée elle avoua la voix pleine d’optimisme discret :

-« Je trouve que tu parles très bien. Et à vrai dire j’aurais adoré vivre à une autre époque moi aussi. Pas seulement l’Egypte mais la Grèce aussi. Ou même l’Italie et ses peintres. Enfin une époque ou la beauté de l’âme prime sur tout le reste. »

Elle s’arrêta heureuse de pouvoir parler librement de ses espoirs impossibles. C’était beaux de rêver mais leur siècle à eux était à des millénaires de tout ça. Une ombre passa sur son visage quand elle pensa à toutes les horreurs que ses contemporains continuaient de perpétrer. Il n’y en avait pas un pour racheter l’autre. Elle en avait eut quelques exemples.

-« Aujourd’hui il faut juste être humain, beau, intelligent… plus le droit à l’erreur. On est de retour pour la race supérieure et sans tare. Il n’y a qu’à voir comment est regardée la mutation. »

Oups… elle était peut être allé trop loin là ? S’il était anti-mutant ? Non vue ses idées… elle le regarda dans les yeux essayant de traduire son expression. Elle-même demandait seulement par un petit sourire de ne pas partir en courant. Être pro-mutant effrayait la majorité de la population. Même si Virginie n’acceptait pas encore tout à fait son statue elle se refusait aussi de nier les aberrations de son monde.

-« Ma mère m’a toujours dit d’éviter certains sujets en bonne compagnie pourtant. »

Elle décroisa ses jambes blanches, puis les recroisa à l’inverse. Une simple façon de se donner de la contenance.

Pouvoir · Type Gamma

Luc faillit avoir un fou rire quand il vit les yeux de Virginie s'agrandir comme deux petits ballons quand il prononça le mot cailloux. C'était pareil partout, quand on parle de cailloux tout le monde a les mêmes images en tête, les puissants volcans et les pierres précieuses. Pierres qui avaient presque été toutes récoltées dans les mines d'ailleurs. L'homme toujours, et son insatiable envie de posséder tout ce qu'il trouve.

Oui comme les volcans. Mais il n'y a pas que ça. Les roches, les granits, les gneiss, les dunes, les sables, la boue aussi, tout concerne la géologie. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi les courants marins, l'atmosphère,... tout ce qui concerne la planète au sens physique du terme.

D'ailleurs, en parlant de pierres précieuses, il faut savoir que ce que l'on nomme ainsi ne sont en fait que des pierres mortes, des rebuts de la terre, autrement moins intéressants que les roches que l'on va récolter au fond d'un océan et qui vit, qui se transforme au grès des temps, et dont on ne retrouve que des traces une fois qu'elles sont retournées au sein de notre chère terre.

Luc s'arrêta là, craignant de se montrer trop rébarbatif avec ses super explications scientifiques. Pour une fois qu'il avait une conversation autre que sur les cours avec ses potes de classe.
La conversation vira sur l'Egypte.

Moi aussi j'aimerai bien y aller, ne serait-ce que pour pouvoir grimper sur une pyramide et voir l'ensemble du delta à nos pieds. On essaye de convaincre nos chers profs qu'il y a des truc intéressant à étudier mais pour l'instant allez savoir pourquoi ils préfèrent aller dans le vercors... c'est moins exotique comme destination non?

Luc la regarda. Elle semblait surprise de ses paroles. Il avoua qu'il y avait été peu être un peu fort, révélant ainsi d'un coup ce qui n'avait pour lui que l'aspect d'un rêve qui ne se réaliserait jamais. On ne change pas la nature humaine d'un coup de baguette magique. Mais elle semblait d'accord avec lui. Son regard s'assombrit.

Il ne faut pas trop rêver quand même, nous ne connaissons que certains aspects de ces civilisations, et je suis sûr que celui qui était trop différent n'était pas plus accepté que les mutants aujourd'hui. Regarde Galilée qui a été punis et mis à l'écart pour avoir simplement dit une vérité différente de celle de l'Eglise, et Copernic avant lui. En egypte celui qui proférait un avis différent de celui des prêtres ou du pharaon était systématiquement éliminé. Depuis la nuit des temps l'homme refuse ce qui est différent de lui et détruit ce qu'il ne peut contrôler.

Luc ne pouvait s'empêcher de penser à ses parents à cet instant, qui devaient se cacher dans un endroit plus qu'improbable, poursuivis par les cauchemars de ce qu'ils avaient connus aux US. Et en voyant l'expression sombre passer sur le visage de virginie, il devina qu'elle en avait connue des vertes et des pas mûres elle aussi. Était-elle une mutante? Il avait un doute maintenant. Deux fois elle avait fait allusion aux mutants et avait eu des propos pros mutant, mais il n'avait aucune certitude. Et puis pourquoi pensait-il à ça?? Il en était bien un lui aussi.
Ces sombres pensées passées, il retrouva un petit sourire.

Votre mère est sage, mais il ne faut pas non plus se taire, sinon ceux qui vous sont opposés n'en seront que confortés. Mais il ne sert à rien non plus de tout clamer sur les toits.

D'ailleurs en parlant de toit, je pense que ce serait une bonne idée que l'on continue cette conversation ailleurs que sur une terrasse de café où vous allez prendre froid fit-il avec un clin d'oeil

Pouvoir · Type Sigma

Eh bien ! Son domaine d’étude regroupait bien des choses. Un seul mot pouvait étiqueter tout ça. Il avait d’ailleurs parfaitement résumé : Le physique de la planète. A côté de ça son simple diplôme de fin de lycée faisait triste mesure. Et maintenant qu’elle savait que ce cursus existait elle comprenait encore moins qu’il y ait peu d’élève.

L’attention qu’il mit à rétablir la vérité lui plut. Elle voyait bien que ce sujet le passionnait. Il parlait des cailloux avec tant de facilité. Pour sa part Virginie avait juste collectionné les plus belles pierres des plages étant petite, ça s’arrêtait là. D’ailleurs sa mère s’en était débarrassée à la première occasion. Quoi qu’il en soit elle trouvait l’expression jolie des « pierres mortes »

-« Merci de m’éclairer un peu. »

Non elle ne trouvait pas cela ennuyeux. Au contraire ! Elle ne demandait qu’à en apprendre plus. Mais la conversation filait déjà. Elle ne savait pas vraiment comment était le Vercors mais au ton de Luc elle imaginait bien que ça n’avait rien d’emballant. L’enseignement ne faisait pas de voyage pédagogique très intéressant de son point de vue. Peut être pour empêcher que ses protéger ne reste sur place.

Mais après tout il fallait laisser sa chance à chaque paysage. La jeune mutante c’était laissé plusieurs fois laisser surprendre par les beautés cachées du monde. Elle souriait.

-« Il y a surement de jolis coins là bas aussi. »

Luc doucha gentiment son enthousiasme concernant les civilisations anciennes. Certes. La différence effrayait, effraierait toujours. C’était ainsi. Ce jeune homme avait de la culture. Depuis le début de leur entretient les références affluaient pour appuyer son opinion. Ce qui ne facilitait en rien son manque de confiance en elle. Pourtant elle sentait qu’il n’y avait chez lui aucun désir de l’abaisser.

-« Peut être que dans un siècle les gens regarderont cette période avec critique et se demanderont pourquoi toute une partie de la population était rejetée… qui sait. Je l’espère pour les nouvelles générations.»

En effet Virginie n’imaginait pas un instant que ses enfants subissent cette mesquine ségrégation. Et puis l’homme allait toujours vers le progrès n’est ce pas ? A chaque époque ses problèmes. Même si les racines restaient les mêmes. D’ailleurs elle ne comprenait pas de sa place ce qui inquiétait tant. La diversité était la richesse de ce monde. Celle là même qui leur permettait de perdurer. Enfin…

-« Il y a aussi une par d’éducation dans l’affaire. Si on est ouvert d’esprit. Les pouvoirs peuvent influencer la pensée mais pas la contrôler. Excepter dans les pir dystrophie. »

Elle se rappelait tous ces romans « prophétiques » qui avaient perturbés son sommeil de collégienne.

Au sourire du bel étudiant son propos n’avait pas jeté de froid. Tant mieux ! Cela dit elle eut un sourire indéchiffrable en entendant le compliment s’adressant à sa génitrice. Ca il n’y avait pas plus sage… ou plus obéissante aux convenances que madame Parish. Ce qui avait provoqué pas mal de disputes mère fille pendant quelques années.

D’après lui il fallait donc trouver un juste milieu entre silence et opinion. Ce n’était pas une mince affaire. Surtout quand on était aussi introvertie que la blondinette. Son verre était presque vide. Elle le termina d’une gorgée en souriant.

D'ailleurs en parlant de toit, je pense que ce serait une bonne idée que l'on continue cette conversation ailleurs que sur une terrasse de café où vous allez prendre froid.

Elle arrêta son mouvement et le regarda dans les yeux. Bon premièrement il était assez attentionné pour remarqué son manque d’épaisseur face à la brise. En plus… il voulait continuer de parler avec elle. C’était une bonne nouvelle. Non plus c’était une première. Jamais elle n’aurait pensé sympathiser avec un voisin de table dans un café. Qui plus est aussi intéressant que lui. Elle termina de poser son verre et demanda hésitante :

-« Ou voudrais tu aller dans ce cas ? Un endroit qui te permettrait de mieux connaître l’ambiance de cette ville. Mmm… une envie particulière ? »

Tranquillement la mutante attrapa son sac en tissu à ses pieds. Elle en sortie un porte-monnaie tout vieux et fatigué. Pouvait-elle se permettre de l’inviter ? Comment allait-il l’interpréter ? Un petit coup de vent fit glisser ses cheveux devant son visage et elle pesta gentiment.

Pouvoir · Type Gamma

Luc eu un petit rire amusé quand Virginie ajouta qu'il pouvait y avoir de jolis coins dans le Vercors. Il fallait ne pas connaitre pour ne pas savoir que c'était peut être un des coins les plus paumés, où seuls quelques randonneurs audacieux et avide de solitude aimaient se rendre.

Je vois que tu ne connais pas ce coin. Humm, à quoi pourrait-on le comparer... des collines, des bois à profusions, ah, ça c'est sûr, y'a matière à étudier, mais tellement rien à faire d'autre. La plus grande ville du coin dépasse même pas les 10 000 habitants. Je trouve qu'il y a mieux. Après, les profs s'amusent à nous lâcher ici et là avec juste une boussole et une carte numérique pour nous guider, et on doit arriver à un point précis, et faire les relevés de sols. On doit pas dévier de la ligne droite, même s'il y a une rivière ou une falaise. Costaud comme épreuve.

Virginie revint sur le fait qu'à n'importe quelle époque, l'homme a toujours rejeté ceux qui étaient... différents. Oui, c'est dans la nature de l'homme d'être effayé par ce qu'il ne connait pas, mais n'étions nous pas plus évolué aujourd'hui pour ne pas pouvoir accepter une nouvelle différence? Oui, l'éducation y joue pour beaucoup, mais nous ne faisons rien pour y remedier, et Luc trouvait ça dommage.

Avec un peu de chance oui les mutants seront acceptés. Nous verrons. Mais je ne me fais pas non plus d'illusions. Après à nous de transmettre ce message à la prochaine génération.

Bon cette parenthèse sombre mise à part, Luc trouvait Virginie d'agréable compagnie, et semblait s'ouvrir plus facilement que tout à l'heure. En même temps face à un inconnu, on est la plupart du temps sur la réserve.
Elle sortit son portefeuille pour payer sa consommation. Luc sourit et lui fit signe de le ranger.

Laisses, c'est pour moi. Pour m'excuser de t'avoir dérangé tout à l'heure.

Il fit signe à la serveuse et lui paya les deux consommations, sans laisser le temps à Virginie de protester. Puis il se leva et attendit que Virginie fasse de même.

Par contre en échange, je pense que tu pourrais me montrer quelques endroits sympa à voir à Londres le soir. Je ne connais absolument pas, et je ne saurai où aller. Seras-tu mon guide ce soir?

» [Fiche] Virginie Parish (terminé)
» [RP] Dans le silence d'une nuit... (Virginie) - terminé
» [Préquel] Open space du NYNW (Master-Virginie Parish-Jimmy Gornt)-(terminé)
» [Chambre de Virginie P.]
» Absence(s) Virginie P.

[RP]Shopping ou tourisme?? ( Virginie )-(terminé)

[RP]Shopping ou tourisme?? ( Virginie )-(terminé)

Sujets similaires

Sujets similaires