Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
--In Game (Summer 2052) : Votre personnage peut évoluer librement en mode vie ou participer à l'Event 'Cymru'-- -- IRL : Nos personnages prédéfinis cherchent une plume pour leur donner vie !-- N'hésitez pas à nous rejoindre !
Sujet: [Chambre d'Alexia Evans] Dim 24 Aoû 2014 - 18:27
Lundi 30 Avril 2052
Le silence régnait au sein de l'Institut. La nuit était déjà bien avancée quand Alexia se réveilla d'un coup, prise d'une quinte de toux incontrôlable. Ses nuits étaient de plus en plus agitées et lui permettait de moins en moins de repos. La petite fille alluma sa lampe de chevet à tâtons alors que sa toux s'intensifiait. Elle s'assit sur son lit et se saisit de son inhalateur. La petite mutante l'utilisa sentant ses poumons lui faire mal, mais elle avait l'impression que cela lui faisait de moins en moins d'effet. Alexia je ta un regard à sa chambre. Cette dernière était assez simple, la fillette n'ayant pas encore accès à l'argent que ses parents lui avaient légué. De fait de son pouvoir et de son état de santé vacillant, la petite fille était seule dans sa chambre. Cette dernière se composait d'un lit simple, d'un bureau sur lequel on pouvait voir des livres, des cahiers, une trousse ainsi qu'un ordinateur portable.
Juste à côté, un étui à violon se trouvait accolé au mur à côté de la chaise. Quelques partitions étaient éparpillées à terre alors qu'une de ses dernières trônait sur un pupitre. Un singe en peluche se trouvait dans son lit. La chambre est plutôt bien ordonnée si on fait fi des feuilles de partitions qui trainaient. Les murs étaient décorés de posters de constellations ou d'étoiles. Sa vie ici était bien différente de celle qu'elle avait eu lorsqu'elle était à l'orphelinat ou même avec ses parents. Ces derniers lui manquaient beaucoup particulièrement lorsqu'elle se réveillait en pleine nuit comme cette fois. Elle aurait voulu que sa mère soit là pour la prendre dans ses bras comme lorsqu'elle était malade quand elle était petite. Mais la maladie avait fini par les emporter, la laissant seule au monde.
Alexia regarda sa montre. Il était minuit et elle ne savait pas si elle allait pouvoir se rendormir. De nouveau, la petite mutante eut une violente quinte de toux et elle commençait à avoir de nouveau mal à la tête. La demoiselle se leva et alla allumer la lumière de sa chambre. Puis elle se saisit de nouveau de son inhalateur et l'utilisa. La fillette ne comprenait pas pourquoi elle était aussi malade et fatiguée. Elle avait toujours été d'une constitution fragile, souffrant d'un asthme sévère. Mais cela ne l'avait jamais réveillé en pleine nuit. Devait-elle réveiller un adulte de l'Institut ou attendre que cela passe comme elle le faisait d'habitude ?
La petite fille attrapa le cadre photo se trouvant sur son bureau et s'assit sur son lit alors qu'elle fit prise d'une nouvelle quinte de toux. Une larme roula sur une de ses joues pour terminer sa course sur le verre du cadre. On pouvait y voir la photo de deux adultes entourant une fillette de cinq ou six ans. C'était la seule chose qu'elle avait emmené de son ancienne maison et seul souvenir qu'elle avait voulu garder de ses parents, souvenir qu'elle avait d'une époque où ils n'étaient pas encore trop malade à cause du vaccin. Concentré sur cette photo, espérant ainsi pouvoir oublier le mal de tête qui commençait à s'emplifier, Alexia n'entendit pas les pas qui s'approchaient de sa chambre.
Je me retourne dans mon lit, faisant maintenant face au mur. Je ferme les yeux. L’univers autour de moi ne disparait pas. Poussant un soupir, je me tourne encore dans mes draps, essayant de trouver une position plus confortable. Sur le dos. Le ventre. Le côté. A droite. A gauche. Rien n’y fait, je n’arrive pas à m’apaiser.
Et le noir qui refuse de se faire atour de moi…
Depuis que mes pouvoirs se sont révélés, c’est l’une des choses que j’arrive le moins à gérer… Bien que devenue aveugle, je n’arrive plus à ne rien détecter. Mes ondes partent et reviennent inlassablement. Essayez donc de dormir les yeux ouverts, vous comprendrez… Même si je ne me concentre pas, je ressens ce va et vient et inconsciemment, je ne peux m’empêcher de l’analyser et de reconstituer ce qui m’entoure.
Epuisant.
Poussant un profond soupir je me redresse. Cela ne sert à rien d’essayer de s’endormir comme ça… Je n’aurai pas dû prendre de café au dîner… Cela ne fait qu’empirer les choses.
Passant une main sur mon visage, je me frotte les yeux avant de me lever. Enfilant un pantalon et une chemise large, je ne prends pas la peine de mettre mon masque avant de sortir de ma chambre.
Refermant avec précaution la porte derrière moi, je m’enfonce dans les couloirs de l’aile ouest, mes pieds nus frappant avec légèreté le sol. Un long frisson remonte le long de mon dos tandis que je traverse le Hall, le parterre étant plus froid à cause de l’immense entrée. M’asseyant au centre, je profite du calme régnant sur tout l’Institut. Il est plus de 23h et presque tout le monde dort déjà.
Ou est parfaitement silencieux.
Je ferme alors les yeux et me détends. Autour de moi se trouve enfin le néant que je recherchais quelques minutes plus tôt. Mes ondes n’étant pas assez puissantes pour venir frapper les murs, je ne vois de nouveau rien. Et aussi étrange que cela peut paraitre, je trouve cela apaisant. Soupirant de plaisir, je finis même par m’allonger à terre.
Après tout, qui me verrait ?
Et c’est sans m’en rendre compte que je m’enfonce dans un sommeil léger.
~~~~~
Toux
Je sursaute plus que je me réveille. Me redressant rapidement, je tourne la tête à droite puis à gauche, par réflexe. Le néant m’entoure toujours, me rapprochant d’un mur, j’arrive à me réorienter et, m’immobilisant, je tends l’oreille. Au loin, j’entends quelqu’un tousser. C’est si léger que je me demande comment ça a pu me réveiller.
Enfin tant mieux… Cela m’aurait fait drôle de me faire lever par un élève passant par là pour aller prendre son petit déjeuner… Bon, je ferais mieux de retourner dans ma chambre. La toux s’intensifie alors au loin. C’est les sourcils froncés que je prends la direction de l’aile Est.
Me guidant au son, j’arrive devant une porte sous laquelle filtre un rai de lumière. Une violente quinte de toux s’y échappe. Je frappe doucement avant d’ouvrir lentement le battant.
" Ca va ici ? "
Je passe la tête dans la petite pièce. Je détecte rapidement une jeune fille assise dans son lit, quelque chose à la main. Au vu de sa taille, elle doit être relativement jeune. Un sourire chaud sur les lèvres, je m’avance doucement.
" J’ai entendu tousser violemment. Est-ce que ça va ? Tu as besoin de… "
En m’approchant du lit, je glisse sur ce qui me semble être une feuille de papier et me rattrape de justesse au bureau. Me redressant, je laisse échapper un petit rire.
" Voilà qui est dangereux de recouvrir ton parquet de feuilles ! Enfin… Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à l’infirmerie ?"