Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [Bureau de Kenjiss] Street Project Lun 8 Mar 2010 - 14:31
Après la récupération de Thimothé
Vanessa, fourbue, venait d'aller se prendre une bonne douche « améliorée » par quelques accessoires. Elle avait envie de chaire fraiche mais avait autre chose à faire avant ! Elle avait promis au directeur de repasser le voir pour lui faire quelques suggestions après son retour. C'était le moment. Reprenant sa tenue du rendez vous précédent, la même coupe et une touche légère de maquillage, elle retourna donc le voir presque aussi fraiche qu'un gardon. Qui ne l'avait pas vue revenir une demi-heure auparavant n'aurait jamais pu se douter de ce qu'elle venait de vivre. C'était là l'une des grandes connaissance et capacité des professionnelle du sexe : toujours paraître aussi rayonnante qu'au saut du lit... même si la plupart des gens ne ressemblaient pas à grand chose avant une douche et une grosse dose de caféine.
* Tous des camés !!! *
Le claquement de ses talons haut résonna dans les couloirs, annonçant son passage aussi sûrement que les cliquetis de métal affirmaient la présence des boucles d'oreilles de l'infirmière, bien fixées à ses oreilles pâles ! Depuis quelques temps, elle était devenue un centre d'attraction pour les regards juvéniles des étudiants de la Confrérie. Tous savaient qu'elle n'était pas pudique pour deux sous et connaissaient sa profession. Tous ou presque en profitaient, ne serait-ce que par le plaisir des yeux, ce qui flattait l'égo de la professionnelle là où celui des soi-disant « dames » s'en seraient senties outrées ou choquées. C'est donc avec un sourire charmeur et limite ravageur qu'elle déambulait une fois de plus dans les corridors avançant sous les regards en coin jusque devant la porte du bureau du directeur Kenjiss. Elle se figea devant, inspirant pour s'assurer de sa prestance et du maintien de son sourire, puis frappa trois coups fermes sur le lourd battant de bois.
* Pourvu qu'il soit encore là... Il est si souvent absent... *
Kenjiss
R.I.P
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Lun 8 Mar 2010 - 18:43
Kenjiss n'était pas exactement le genre à aimer rester des heures assis derrière son bureau. Le tatoué haïssait son bureau. Et il le haïssait encore plus lorsqu'il était planté derrière depuis plus d'une demie heure ! La poigne de fer du mutant écrasa la touche de son téléphone, qui s'éteint avec un couinement désespéré. Un entretien de plus expédié... Raclures de journalistes... Il s'était forcé à être aimable et souriant (oui, remerciez la videophonie, à présent tout à fait courante en 2051, il fallait sourire en téléphonant ! ). Et au bout d'une heure de concentration intense, il était inutile de dire que le retour de Tousled lui était complètement sorti de l'esprit... Le tatoué pensait plus descendre dans la salle d'entrainement et tester les nouveaux joujoux arrivés hier soir. Pas question de faire mumuse avec des gros flingues hein, juste vérifier s'il marchait ! Aussi les coups contre la porte brisaient ils tous les rêves de détente du tatoué.
'Trez !
Tousled
Type Gamma
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Mar 9 Mar 2010 - 15:51
La prostituée attendit quelques secondes qu'on lui réponde, puis posa la main sur la clenche.
* Hum, toujours aussi loquasse... Ou alors il est furax... *
Elle abaissa la poignée et poussa la porte en douceur, affichant son plus beau sourire, avant de franchir le seuil et de refermer la porte sur son passage. Elle avança ensuite avec un aplomb entre insolence et timidité, s'approchant du directeur pour s'installer face à lui.
* Allez, respire cocotte ! Dis toi qu'c'est un client comme un autre et écarte les jambes ! *
« Directeur. Comme promis, me revoilà. J'espère ne pas trop empiéter sur votre emploi du temps. »
Le regardant dans les yeux, elle nota une moue qui en disait long. Elle ajouta alors :
« Si votre temps est précieux, je peux aussi vous parler en vous suivant vers votre prochain rendez-vous ou sur vos activités, mais je ne voudrais pas imposer ma présence. »
* Arrête de tourner autour du pot... Oh p'tain, je sais pas comment lancer le sujet. Bon, calmos, attends au moins sa réaction, va pas monopoliser le temps de parole... *
Vanessa reprit son souffle et tenta de se calmer. L'excitation pointait pour se mélanger au stress de l'inquiétude déjà présente, face à un individu au physique si impressionnant ! Elle n'avait pas l'habitude de gérer ce genre d'émotion. En temps normal, son comportement se bornait à faire ce qu'on lui demandait, imposant ses conditions de professionnelle. Mais là, elle se trouvait face à un individu rompu aux négociations et à la haute politique, et sans doute également à un meneur d'homme des plus efficaces, autant en combat qu'en société. Ils ne jouaient pas dans la même cour, c'était évident !
Afin de l'amadouer un minimum, elle joua une fois de plus sur ses atouts propres, écartant les jambes juste ce qu'il fallait pour permettre à un regard oblique d'y percer le fruit défendu, mais suffisamment serrées pour que quiconque voulant éviter cette vue n'ait qu'à redresser les yeux afin de s'en prémunir. La dessus, au moins, elle avait du métier !
Kenjiss
R.I.P
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Ven 12 Mar 2010 - 22:39
Kenjiss se souvint en même temps qu'il avait un rendez vous privé avec une prostituée dans son bureau, que la dites créature arborait une robe délicieusement suggestive, qu'il était un homme pris et que, finalement, il n'avait jamais trainé avec une pute dans un endroit aussi... peu approprié.
Ensuite, Kenjiss se demanda pourquoi il avait les yeux plongés dans le décolleté de Tousled depuis environ vingt secondes. Puis il se souvint qu'il avait -encore- abusé des calmants qui débordaient du tiroir à sa droite. En parlant de déborder... TEUH TEUH.
Ah et enfin il se souvint que la succube vermeil lui parlait.
Vous ne me dérangez pas Tousled.
Si
Je vous en prie, mettez vous à l'aise.
Non ! Kenjiss s'assit lui même dans son fauteuil. Le cuir crissa agréablement tandis que de discrets petits mécanismes s'adaptaient parfaitement au dos de l'individu qui le surplombait. Le joujou idéal pour tous les stressés... Mais cela marchait aussi pour les balles anti blindages coincées dans le dos. Kenjiss laissa planer quelques secondes de silence. Il nota aussi que Tousled écartait gentiment les jambes. Que c'était mignon, la dame de la nuit qui testait timidement ses charmes sur le grand vilain directeur vraisemblablement frustré, aux fantasmes inavouables et qui était à coup sûr le type d'homme à chialer dans les bras d'une professionnelle une nuit sur deux. Mais Kenjiss ne chialait pas, Kenjiss était un mec, un pur, un dur, un tatoué qui ne s'effondrait en larmes que devant l'exceptionnel. Du style naissance...
S'il était un mâle alpha, le tatoué n'en restait pas moins un baroudeur qui avait vu son lot de magouilles et d'arrangements foireux. N'avait il pas lui même tenté le coup de "La pauvre beauté slave désespérée, qui cherchait un gentil oncle qui lui donnerait des sucettes en échange de quelques gentilles caresses" pour calmer un politicien véreux ? L'idée s'était révélée moins bonne que prévue lorsque Twikjeya avait cruxifié le vieux pervers au mur. Kenjiss avait jugé bon de faire péter la chambre et de blâmer une fois de plus la dangerosité de ces bonbonnes de gaz, tout en regrettant la disparition "D'un vieil adversaire avec qui j'aimais débattre".
En d'autres termes, Kenjiss évita soigneusement la très vulnérable entrejambe de la prostituée du regard, pour revenir se fixer sur son visage. June ne le castrerait pas pour un visage, si ?
De quoi vouliez vous me parler Tousled ?
Tousled
Type Gamma
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Ven 19 Mar 2010 - 15:58
Premier bon point, le regard du directeur était resté longuement vautré sur sa poitrine ! Il n'était donc pas insensible à ses atouts, et c'était tant mieux. Toutefois, il avait du répondant, du self contrôle, suffisamment quand même pour détourner les yeux et éviter de les descendre trop... ou tout du moins trop longtemps.
Bien que Kenjiss lui sortait les banalités de bienséance, Vanessa n'était pas totalement dupe, elle savait que toutes civilités n'avaient jamais de vraie que le son qu'elles produisaient à l'oreille. Ainsi, quand il lui demanda le but exact de sa visite, elle se lança.
* Allez cocotte, c'est à toi ! Foire pas tout... *
« Appelez moi Vanessa, je ne suis pas ici en tant que professionnelle et nous sommes entre nous. Enfin, c'est comme vous préférez. »
Elle le fixait droit dans les yeux, refusant de lui donner l'impression d'être distraite ou de manquer de maitrise personnelle. Néanmoins, il y avait comme un léger nœud qui se formait dans son estomac. D'une certaine manière, c'était la première fois qu'elle effectuait ce qui se rapprochait le plus d'un examen ou d'un entretien d'embauche. C'était bien nouveau que tout cela pour elle : un expérience unique qu'elle n'avait pas envi de réitérer de sitôt. Inspirant profondément pour se donner de la contenance et retrouver sa rectitude dorsale, elle reprit enfin après quelques secondes de silence.
« Déjà, j'ai eu l'occasion de voir pourquoi vous prétendiez avoir besoin de pilotes. Je suis partante pour commencer les cours aussi vite que possible. Maintenant, ce n'était pas le but principal de ma visite. Comme vous le savez, je ne me considère qu'à moitié comme une résidente – sans doute pour avoir dû compter essentiellement sur moi seule depuis la mort de ma mère – et j'ai songé à une proposition qui pourrait avoir du bon pour nous tous et permettre une meilleure transition entre « la Confrérie » et le monde extérieur. Ce serait une sorte de contribution, donnant de ma personne de façon différente qu'à mes habitudes, et impliquant une partie de mes ressources pour les mutants. Bien entendu, par contre, je ne saurais y parvenir seule et je viens donc vous suggérer mon idée, histoire de voir si vous seriez prêt à me suivre dans cette entreprise.
En quelques mois passés à vos côtés, j'ai pu remarquer la quantité impressionnante d'indépendant qui ne savent pas trop à quelle fondation se vouer, si vous me permettez cette allusion. Je comprends d'autant plus leurs réticences que la confiance est une chose bien compliquée à offrir quand on a toujours compté que sur soi-même et ses capacités propres pour s'en tirer dans ce monde, disons le, merdique ! »
* C'est bien, t'as posé tes pions, maintenant crache le morceau ou barre-toi ! Fait pas tout capoter pour des ronds de jambes trop nombreux... *
Vanessa avala une gorgée de salive, relativement discrètement, mais preuve évidente de son malaise face à une situation hors du commun pour elle.
« Je me proposerai donc volontiers pour faire un peu le lien entre ici et l'extérieur. Non pas comme porte parole à l'image de Maria. Non, ça c'est vraiment pas mon truc ! En fait, je songeai plutôt à laisser la porte ouverte à monter une équipe des rues. Un petit groupe de mutants qui serait au plus proche des problèmes courants, des petits trucs de tous les jours, et plus en contact avec la réalité de la rue. Il reste évident que je n'ai personne en vue encore, mais ce projet me semble intéressant. »
N'ajoutant rien pour le moment, elle préféra attendre la réaction du directeur avant que de poursuivre ou tenter de développer. Après tout, il ne servirait à rien de pousser la proposition si le non était catégorique, comme il valait bien mieux attendre les questions éventuelles plutôt que d'embrouiller son interlocuteur avec une trop grosse somme d'informations sur un sujet dont il n'avait aucune idée deux minutes encore auparavant.
Kenjiss
R.I.P
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Dim 21 Mar 2010 - 14:03
Le tatoué resta sagement silencieux pendant tout l’exposé de Tousled, n’autorisant même pas ses yeux à dériver sur le décolleté pourtant outrageusement ouvert de la prostituée. Si au premier regard, tout le monde se targuait de pouvoir lire en Kenjiss comme dans un livre ouvert, on se retrouvait bien vite à tenter de lire un traité de philosophie uniquement disponible en ancien roumain du sud en poussant un peu plus l’exploration du directeur de la Confrérie…
En revanche et Tousled ne pouvait pas le savoir, elle perdit toute l’indulgence du tatoué lorsqu’elle commença à parler de sa mère morte, de son monde merdique et de sa solitude… Kenjiss était au courant de tout ça. La moitié des mutants hébergés à la Confrérie avaient eut de sérieux problèmes avec le monde extérieur, et l’autre moitié avaient déjà été incarcérés pour une raison quelconque. TOUS les mutants ici présents avaient souffert des difficultés extérieures. Bien peu s’en vantaient. Et cela agaçait singulièrement Kenjiss que de voir Cosette lui exposer les malheurs de sa vie. Il se doutait bien qu’elle n’était pas devenue pute par plaisir ! Fort de ce constat, Kenjiss écouta calmement le reste de la tirade de la prostituée avant de déplier ses mains pour les poser à plat sur son bureau. C’était un foutu tic mine de rien…
Bon. Pas de problème pour les cours de pilotage, de toute façon tous les adultes confrères y passent. Il revoyait encore Twikjeya exiger de désactiver l’ordinateur de bord… En revanche votre projet m’emballe tout de suite moins. Cela sonne légèrement comme milice des rues, et imaginez la tête des médias quand ils apprendront qu’une bande de mutants sillonnent la ville pour aider leurs frères. Même si le but est clairement de les aider, on va se retrouver avec une côte de popularité en chute libre. « Kenjiss et ses milices », c’est accrocheur comme titre, et peu importe que ce soit faux. La presse nous dépècera vivant. Bien sûr, à titre personnel, rien ne vous empêche d’orienter des mutants paumés vers la Confrérie ou de proposer de les aider. Mais pour ce qui est de la création officielle d’une bande de mutants des rues, c’est niet.
Nous sommes déjà en relation avec certaines associations pour aider les mutants en difficultés, et ironiquement, c’est particulièrement bien vu des médias… Même si le but est exactement le même, les rabattre vers la Confrérie.
Mais je vous encourage à laisser votre oreille trainer un peu partout, si vous trouvez des mutants acceptables pour la Confrérie dans votre milieu, ne vous gênez pas. Le tatoué recroisa les doigts. Cependant, prenez garde à ce qu’ils ne présente aucun danger pour mes élèves. Je n’accueillerais pas un héroïnomane pédophile, même s’il a un pouvoir équivalent à plusieurs bombes nucléaires… A l’inverse, je ne tolèrerais pas non plus quinze péquenots gentils comme tout, dont les pouvoirs se résument à changer la couleur des murs ou à faire la vaisselle sans les mains. Malgré ce que nous prétendons à l’extérieur, nous recrutons une armée… Seul les pouvoirs des élèves n’ont guère d’importance, ils aident à sauver notre réputation…
La vie de la Confrérie était rythmée par ce mot… Tout était histoire de réputation, afin de dissimuler la plus grande menace mutante qui grandissait au sein de la bâtisse, qui prétendait toujours être la plus grande association humanitaire du monde…
Tousled
Type Gamma
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Lun 19 Avr 2010 - 11:39
Plus Kenjiss parlait et plus le cœur de Vanessa battait la chamade et s'emballait ! Elle n'était pas du genre à s'énerver mais, allez savoir pourquoi, en cette situation elle sentait la chaleur monter et battre à ses tempes, son souffle s'accélérer légèrement et ses paupières cligner un peu plus vite qu'à leur habitude ! Oui, c'était bien ça, elle s'énervait !
* Putain mais calme toi, qu'est ce qu'il te prend ??? *
Serrant légèrement les dents, elle soupira puissamment pour tenter de reprendre le contrôle sur elle-même. Elle avait entendu dire que ce type maîtrisait la gravité... Était-il possible que ce soit là une réaction épidermique de la prostituée et/ou de son pouvoir face à cet individu, ou alors est-ce qu'elle perdait tout contrôle d'elle-même devant ce mec – pas si impressionnant que cela, pourtant –.
Elle se retint toutefois de s'exprimer avant que le directeur n'en ait lui-même terminé de son monologue puis, haussant légèrement plus le ton qu'à l'accoutumé, elle répondit un peu brusquement – mais toujours dans l'habituel timbre respectueux inhérent à sa profession – :
« Mais bon sang, ça n'a rien à voir avec une milice ! »
Se caressant légèrement le cou dans un mouvement de va-et-vient du dos de son index et de son majeur droit, elle prit quelques secondes pour se re-concentrer et achever de calmer sa voix et sa respiration. Comment lui faire comprendre ce qu'elle avait en tête sans que ses propos ne soient immédiatement détournés ?
« Je songeais à un petite équipe de proximité, de soutien... pas une force de frappe ! En fait, je viens de là et j'y ai vécu longtemps, comme beaucoup d'entre-nous, certes, mais depuis que je suis dans vos murs, j'ai l'impression d'être dans un tout autre univers, complètement coupée de la réalité de la rue. Je ne sais pas d'où vous vous venez, mais je n'ai pas l'impression que vous ayez conscience de la manière dont ça se passe là en bas... »
* Pousse pas le bouchon trop loin non plus, paraît qu'il est susceptible... *
Vanessa avala une nouvelle gorgée de salive avant de reprendre.
« C'est tout bonnement cette différence d'univers qui m'a tant fait hésiter à vous rejoindre... bien que restant relativement indépendante comme je l'ai tout de suite signifié. Et c'est aussi pour ne pas perdre le contact avec la réalité que je refuse d'être constamment logée et immergée ici. J'ai eu la chance d'avoir suffisamment de côté pour me prémunir des problèmes quand Maria est venue me voir, ce qui n'est pas le cas des autres, ceux qui vous redoutent, ceux qui ne vous font pas vraiment confiance... à juste titre, peut-être, pour le peu que j'ai pu constater. Ne vous méprenez pas, je suis ici parce que je considère que vous êtes sans doute les seuls à pouvoir vous débarrasser des humanos', sans quoi je ne serai même plus devant vous ! Cependant, je suis plutôt douée pour faire entendre ce qui leur convient aux gens du commun... Et c'est là dessus que je comptais agir. Seulement, seule, c'est impossible. L'épisode désastreux que Terry et moi avons vécu – par ma faute, je le reconnais – avec ce tueur de ma collègue, c'est exactement l'illustration de ma demande ici. Si nous avions été plusieurs et mieux préparés, nous n'aurions pas eu à éponger un tel fiasco. Et, si nous avions été cette « association » de proximité, la défunte n'aurait peut-être pas eu peur de nous rejoindre, elle n'aurait sans doute pas terminé comme ça...
Alors oui, j'essaye de vous convaincre ! Oui, j'essaye de vous faire comprendre ! Mais c'est parce que je crois vraiment en l'utilité... plus... l'indispensabilité de ce projet ! »
Comment dire les choses autrement ? Bien entendu, elle aurait très bien pu claquer la porte et dire qu'elle quittait la confrérie pour monter son équipe sans eux, mais ça n'avait là aucun intérêt, sinon que de risquer devenir comme eux, insensible à la dure réalité des bas-fonds et rapidement détachée des vrais problèmes. Or, ça, elle ne le voulait pas, elle préférait pouvoir garder un pied dehors et avoir une chance d'influer un peu sur les décisions en leur démontrant ce qu'elle pourrait constater elle-même en dehors des murs protecteurs de cet endroit...
Kenjiss
R.I.P
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Lun 19 Avr 2010 - 20:31
[Pitié Tousled arrête d'écrire en rouge, je galère à te lire ] Kenjiss était un individu calme, posé et réfléchi. C'était du moins ce que s'évertuaient à faire croire au reste du monde une bonne dizaine d'attachés de presses bardés de qualifications (du moins autant que pouvaient l'être des attachés de presse...), et la tâche n'était pas des moindres. Mais il y eut quelque chose qui explosa en lui. Sans doute était ce le brutal changement d'atmosphère de la pièce, passant du "oh les jolies jambes" au désastreux "oh elle hausse le ton... " à plus forte raison que Tousled avait réagit en se méprenant complètement sur ses paroles.
En conséquence, Kenjiss vit rouge. Littéralement. Comprenez qu'un bureau fut explosé. Non non ce n'était pas qu'une métaphore. Une sorte de haine des meubles habitait Kenjiss, à moins que ce ne soit une habitude d'exploser tous les meubles qui se présentaient devant lui au moindre mouvement d'humeur... Saisissant son écran d'une main pour l'abattre avec une violence inouïe sur la planche de trois centimètres d'épaisseur qui lui servait de bureau, le mutant put entendre avec une satisfaction bourrée de testostérone un craquement sinistre... Avant qu'une sorte de bruit sec explose avec fracas. Brisé en deux, les deux parties du bureau s'écroulèrent avec fracas, entrainant tout ce qui se trouvait dessus dans une joyeuse chute qui se s'acheva inévitablement avec pertes et fracas. De son côté, Tousled se vit braquer un index monstrueux à trois centimètres du visage.
Ne haussez JAMAIS le ton en ma présence et encore moins dans ce bureau, c'est compris ?! Oui évidement, on aurait du mal à hausser le ton sur le bureau à présent... Et peu importait que Tousled n'ait monté que d'un octave, elle avait osé remettre ses décisions en doute. Et il n'y avait rien de pire que de remettre en doute les décisions d'un psychopathe bourré de testostérone arrosé d'une bonne dose de stress sans parler du mépris dont Tousled avait hérité sans y prendre garde. Le coup du "vous ignorez la réalité de la rue", ça passait relativement mal pour l'ex patron du gang le plus violent de New York. Malgré cela, très satisfait de sa prestation, Kenjiss se rassit sur son fauteuil, posant les pieds sur un des débris du bureau qui jonchaient le sol en laissant tranquillement son pouvoir se résorber. Une voix à nouveau calme s'éleva.
Ce n'est pas une milice mais ce sera perçu par la presse en tant que tel. Vous ne m'avez pas écouté. Nous sommes déjà sur la sellette en raison de notre passé violent, nous ne pouvons décemment pas monter des équipes pour écumer les rues. Vos soucis avec Terry sont uniquement du à votre manque d'entrainement et à votre manie de vous balader avec une arbalète à la con. On a acheté des flingues plasma figurez vous, servez vous en... Je vais en toucher deux mots au lézard d'ailleurs. Les pacifiques c'est gentil cinq secondes mais un bolt dans la tête ça vous épargne bien des ennuis.
De toute façon, nous sommes avant tout une école et il est hors de question de ramasser tous les glandus de la rue. Je ne veux pas voir mes élèves slalomer entre les putes et les dealers en allant petit déjeuner.
Tousled
Type Gamma
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Mer 21 Avr 2010 - 11:40
Sans aucune raison ni déclencheur réel, le directeur péta complètement les plombs, écrasant son bureau comme qui rigole ! Vanessa, surprise, fit un bond en arrière alors qu'une haie de poils surgissait du sol pour l'entourer à une vitesse vertigineuse, s'activant et s'entrelaçant dans le but instinctif de reformer un cocon autour d'elle. Cependant, sa structure s'arrêta net au niveau de sa bouche quand le doigt de Kenjiss s'arrêta devant son nez. Il semblait se contrôler, et le pouvoir de Tousled en fit autant, elle-même largement surprise de sa réactivité en cas d'agression flagrante et soudaine.
* Il se fout de ma gueule ce con ? *
Voilà la seule pensée qui traversa l'esprit de la prostituée quand son pseudo-supérieur se rassit pour reprendre son discours. Ce dingue semblait plus cyclotomique qu'une hystérique psychotique et schizophrène... Comment un mec aussi instable pouvait diriger une telle organisation et garder un tant soit peu de crédibilité face à la population et aux médias, désormais omniprésents avec les nouvelles technologies ? C'était inconcevable pour elle ! Il devait craquer en publique aussi, le doute n'était pas permis face à une telle réactivité épidermique sans raison aucune...
Reprenant son aplomb tandis que sa masse capillaire regagnait la structure du plancher dont elle était née, Vanessa se redressa, tourna les talons et prit le chemin de la sortie. Sans un mot elle clencha la poignée de porte et tira celle-ci puis, une fois dans l'entrebaillement, et juste avant de retirer le battant vers elle – et sans même se retourner, signifiant ainsi à Kenjiss qu'il venait de perdre tout le respect qu'il pouvait lui inspirer jusque là – elle sortit une dernière réplique. Son ton n'avait pas varié d'un dizième d'octave – elle n'avait plus que mépris pour le dirigeant de la confrérie, désormais – mais sa voix n'était plus la même : maintenant, elle avait cette voix qu'elle utilisait quand elle était cette bête poilue de Tousled en publique, dénuée de tout sentiment, de toute émotivité :
« J'en ai autant à votre service... Ne haussez plus jamais la voix sur moi ! Je ne le répèterai pas... Ah, et je ne répondrai qu'aux missions que je jugerai digne de ma présence. »
Elle était hors du bureau quand elle avait prononcé ces derniers mots, n'ayant donc pas dérogé aux ordres de Kenjiss, mais elle n'avait plus aucune envie de l'écouter ou d'effectuer une quelconque donation à l'intention de la confrérie... plus avant un moment ! Elle ne l'avait même pas salué ! Cette première entrevue en tête à tête était donc de très mauvaise augure quant à son avenir ici... Il aurait fort à faire s'il voulait un jour regagner le respect de la dame de petite vertu, et il s'en moquait sans doute comme de sa première couche, mais le caractère de la fille de joie ne souffrait plus guère la moindre notion de supériorité... surtout de l'un des siens... sans doute l'une des premières choses qu'elle ait appris entre ces murs.
Kenjiss
R.I.P
Sujet: Re: [Bureau de Kenjiss] Street Project Dim 25 Avr 2010 - 21:58
Digne de sa présence ?! Digne de sa présence ?! Mais elle est complètement ravagée ste nana ! Kenjiss suivit d'un œil torve la sortie en fanfare de Tousled. Non pas pour mater son adorable petit fessier qui se trémoussait sous sa robe de courtisane, mais plutôt pour tester l'exécution sommaire à coup de regards foudroyants. Bizarrement, ça ne marcha guère et Tousled émergea de son bureau intacte. En apparence. Car si la prostituée jugeait être indispensable à la Confrérie, elle se trompait lourdement.
Le tatoué trônait victorieusement sur les ruines de son bureau. Une recrue qui lui ordonnait de se taire, ça ne lui était encore jamais arrivé. Pas plus que d'assister à un tel crash au test psychologique sauce Kenjiss. Tousled était foutrement fragile... A croire qu'un humanoïde qui l'insultait une ou deux fois avait quasiment gagné la partie puisque la prostituée se jetterait sur lui sans réfléchir, honneur blessé etc. Le mutant fronça les sourcils. Un égo démesuré pour une prostituée, ça ne collait pas du tout... Mais Tousled n'avait pas fini de se faire laminer les chevilles. Le tatoué décrocha son comlink.
Twikie ? Kenjiss. Elle devait s'en douter. Outre le numéro de téléphone qui s'affichait, Kenjiss était le seul dans la Confrérie à appeller la dame des glaces "Twikie". Les autres préféraient un "Twik" encore plus court. A propos de Tousled, la nouvelle recrue. Elle est salement atteinte et se juge indispensable.... Oui.. Non non non non, pas de mise au point à ta sauce. Note simplement qu'elle est interdite de toute mission extérieure ne nécessitant pas ses talents sexuels... Ouais. Et d'accès au simulateur tant qu'on y est... Nan pas de cours de pilotage du jet non plus. Elle se croit indispensable, elle est très fière d'elle même, jvai la dresser moi. Quand elle en aura marre d'éplucher des patates, elle reviendra. Ou pas, j'ai pas besoin d'électrons libres.... See ya. Kenjiss se débrouillait en général assez bien pour cadrer les mentalités de ses pensionnaires. Ou les dompter, au choix. Sous ses apparences machistes à la réflexion fortement limité, le tatoué cachait bien son jeu. Et tout le monde tombait joyeusement dans le panneau. Bon, parfois, c'était légèrement plus compliqué. Mais dans le cas de Tousled, qui débarquait avec une proposition qu'elle transformait en exigence en ignorant tout des implications actuelles de la Confrérie et à la vision que les médias en avait, l'expérience n'avait pas duré longtemps. Si la prostituée ne pouvait résister à un petit entretien avec lui, qu'en serait il dans un monde d'hypocrisie et de violence ? Vanessa était peut être très douée pour sauver ses fesses mais ce n'était pas ce qu'on lui demandait.
En attendant, il restait quelqu'un à engueuler. Oh elle avait l'habitude de toute façon. Kenjiss aboyait beaucoup mais mordait peu, cela cadrait avec le personnage. Il n'en restait pas moins que Maria avait programmé son comlink pour qu'il baisse le volume lorsqu'il appellait... Kenjiss composa le numéro de la jeune russe en dégageant du talon un écran déjà brisé.
Mariaaaaaaaa ma choute, ma banquise adorée, youhouuuu, c'est le booooosss ! Comment va ma petite ourse de la banquise aujourd'hui, hihihi ? Kenjiss abandonna en quelques secondes ses ricanements stupides et sa voix à faire ricaner un gamin de trois ans pour retrouver ses intonations habituelles. La douche froide en quelque sorte, le concert de vomissement après le gazouillement d'un bambin... Dis... C'EST QUOI STE PUTE QUE TU M'AS RAMENÉE ? ELLE SE PREND POUR QUI STE FOLLE ?! Les dix minutes qui s'ensuivirent furent une fois de plus une parfaite caricature du patron ulcéré par ses subordonnées pourtant archi compétents.