Après l’assaut de l’appartement dans lequel il vivait avec son père spirituel Evolo, Jo fut téléporté à quelques mètres au dessus de la décharge publique qui se trouvait non loin. Sa chute ne fut pas des plus agréables. Il était inconscient et son pied droit traversa un vieil écran cassé. Les lames de verre brisées laissèrent des plaies ouverte tout le long du mollet. Il resta plusieurs secondes ainsi étendu sur les débris, rendu inconscient par les irrégularités gravitionnelles et magnétiques qu’il avait subit lors de son court voyage par téléportation. Ce fut l’immense explosion qui suivie qui le fit reprendre conscience. Il ouvrit les yeux et tourna la tête en direction du bruit et vit très distinctement le grand panache de fumée qui s’élevait et indiquait sans aucun doute possible le lieu de l’explosion.

Son premier reflexe fut de vouloir se lever pour aller voir. Il n’avait aucun souvenir de la façon dont il était arrivé là, mais il avait l’intuition que quelqu’un avait besoin de lui là-bas. Un nom lui vint alors à l’esprit : « Evolo ». Il ne se rappelait pas qui était cette personne mais il savait qu’il l’avait connu, qu’ils avaient été proche et avait une incommensurable envie d’aller l’aider. Il tenta alors de se lever, mais sa jambe droite se déroba sous son poids et ce fut à ce moment là qu’il réalisé qu’il était blessé. Il s’assit alors et regarda autour de lui. Des montagnes de gravats, d’appareils électroménagers, de morceaux de voitures et d’écrans brisés s’entassaient autour de lui. L’odeur était insupportable et un effondrement sur le monticule voisin lui fit prendre conscience que la stabilité de sa position n’était pas vraiment certaine.

Jo pris alors son courage à deux main et se leva, essayant de prendre le moins possible appui sur sa jambe blessée. Il descendit clopin-clopant du tas d’ordure sur lequel il avait atterri manquant de tomber tous les deux pas. Une fois arrivé sur la terre ferme, il s’assit sur un vieux frigo renversé pour reprendre son souffle. Il mit alors la main dans sa poche et y sentit quelque chose. Il le sortit, il s’agissait d’un petit écran qui ne demandait qu’à être activé. Guidé par son intuition et ne sachant pas vraiment ce qui allait en dérouler, Jo appuya sur l’écran au niveau du triangle. Une vidéo se lança alors. C’était une vidéo en gros plan d’Evolo, Jo le reconnu tout de suite même si une seconde auparavant il n’avait aucune idée de son visage.

Salut John, si tu regarde cette vidéo c’est que je suis mort. De toute façon ils auraient toujours fini par nous retrouver, j’ai longtemps espéré partir avec toi, mais c’était apparemment impossible. Normalement tu devrais avoir été téléporté quelque part en Europe. Fais attention aux gens que tu ne connais pas et méfie toit de tout le monde. Le Cercle te recherche et ce ne sont pas des gens qui abandonne à la première difficulté ou qui ont des scrupules à employer des méthodes peu orthodoxes. Enfin je t’ai mis un peu d’argent dans ton manteau, désolé ce sont des dollars mais tu devrais trouver un bureau de change. Bon chance et tiens toi caché.

Le message était court mais grâce à lui Jo y voyait un peu plus clair. Apparemment il était recherché par une organisation puissante qui ne lui voulait pas du bien et la seule personne qu’il connaissait était morte pour lui sauver la vie. Il ne savait pas exactement ce qu’était l’Europe ni pourquoi il fallait changer ses « dollars », mot qui désignait il l’avait compris les bout de papier sur lesquels le mot « dollar » était inscrit à coté de nombre et qu’il avait trouvés dans sa poche. John les compta rapidement il avait 300 dollar en billet de 10.

Il était en train de réfléchir à ce qu’il allait faire quand un rat vint lui mordiller les orteils. Il le chassa d’un mouvement rapide et, réalisant qu’il était au milieu d’ordure, se leva et quitta la décharge en boitant. Il marcha sans savoir où il allait dans les rues des quartiers pauvre de Salt Lake City.

Jo marchait lentement dans les rues qui s'éloignaient de la décharge. Il forçait sur sa jambe blessé afin de ralentir le moins possible et de ne pas trop laisser paraître qu'il était blessé mais l'illusion commençait à perde de l'efficacité. En effet au fur et à mesure des centaines de mètres qu'il parcourait, le boitillement s'accentuait et devenait de moins en moins camouflable.

N'ayant aucune idée de qui il était, ni de où il était il ressassait les seules informations qu'il avait sur le monde et sur sa vie : la seule personne dont il avait ne serait ce qu'un vague souvenir était morte et une organisation apparemment très puissance voulais sa peau. Plus il analysait la situation pour essayer d'en comprendre plus, plus il se disait qu'il était difficile de faire pire.

L'humanoïde amnésique avançait ainsi , perdu dans ses pensées et essayant au maximum d'oublier la douleur violente qui, à chaque pas, lui lancinait la jambe droite un petit peu plus. La méthode n'était pas des plus efficace parce qu'au fur et à mesure qu'il se concentrait pour pensait à autre chose, la douleur envahissait chacune de ses pensées.

Malgré la faible distance qu'il parcouru, il sembla à Jo que cette marche dura une éternité. Mais alors qu'il faisait une énième pause pour reprendre son courage à deux mains et continuer de marcher, une forte odeur de souffre arriva à ses narines. Il chercha alors autour de lui d'où pouvait venir cette odeur étrange qu'il ne connaissait pas et remarqua alors un homme blond de petite taille, il est sur de cette catégorisation bien qu'il ne se souviennent pas de la taille de quelqu'un en dehors de la sienne, encore un des mystère de sa mémoire qui sont sur le moment les derniers de ses soucis mais dont il compte bien percer les mystères un jour.

Cet homme semblait connaître la vie, l'experience et les souffrances endurées se lisaient sur son visage et dans sa démarche. De plus il ne semblait pas faire partie d'un organisation agressive. Enfin toujours est-il que Jo eut envie de lui faire confiance, pensant à une réminiscence de sa mémoire passé et imaginant un lien entre cet homme et son bienfaiteur Evolo. Ce dernier était effectivement la seule personne dont Jo avait une idée précise qu'il ai existé et qu'il aurait put reconnaitre sur une image et il lui semblait donc logique que toutes les personnes qu'il lui semblait connaître ou face auxquels il avait une impression de déjà-vu avaient des relation avec Evolo. L'impression de déjà-vu qu'il avait actuellement était beaucoup plus probablement due à sa fatigue qui entraînait un temps de réaction important de ses sens mais Jo avait besoin de quelqu'un alors autant aller vers un qui lui semblait naturellement bienveillant.

Jo s'avança alors, tout en boitant plus fort que n'importe quand avant, vers le mutant téléporteur qui était apparu à quelques mètre de lui et lança un timide :
"Excusez moi, monsieur. Vous savez où je pourrais trouver un soignant?"

Ses mots était hésitant et son vocabulaire pauvre à cause de l'amnésie causé par la téléportation ratée qui avait décidément effacée un grande part de sa mémoire, mais il espérait qu'il aurait réussi à se faire comprendre et que le petit blond qui se trouvait en face de lui l'aiderai.

Le fait que Jo s'adresse aussi directement à lui et ne s'étonne pas de son apparition au milieu de nulle part, semblait troublé le petit mutant blond et Jo cru un instant le voir légèrement sursauter quand il se retourna pour voir qui lui avait adressé la parole. Le mutant regardait autour de lui comme pour cherche quelque chose ou quelqu'un et Jo l'imita pour essayer de comprendre ce que ce dernier cherchait. Suite à la réflexion d'Alex sur la non-fréquentabilité de l'endroit, Jo ne put qu'acquiescer en son fort intérieur. En effet les bâtiment décrépi qui bordait la rue et les déchets tellement proche de la décharge dont il venait de s'extraire, ne donnait pas vraiment envie de s'établir sur place.

A la courte question qui suivi, Jo ne savait quoi répondre. En réalité il ne connaissait pas la réponse mais il avait diverses hypothèses. L'une d'elle, celle qui lui semblait instinctivement meilleur quoique contraire à ce qu'il avait compris rationnellement, était que l'explosion dont le petit homme blond parlait, et donc celle qu'il avait vu il y a quelques instants, était que c'était l'explosion qu'Evolo avait causé pour couvrir sa fuite. Mais il était censé être en Europe et même s'il ne savait pas exactement ce que cela signifiait il avait cru comprendre que c'était loin puisque ça lui permettait d'échapper longtemps à ses poursuivant. Il décida alors de répondre quelque chose qui n'était pas faux mais qui dissimulait son ignorance totale:

"Non ce n'est pas moi qui à fait explosé le bâtiment. Enfin je ne me souviens pas l'avoir fait."

Après avoir pronocé cette réponse dont il n'était pas vraiment très fier, il décida d'enchaîner afin de glaner des information pour clarifier sa situation :

"Et est ce que c'est l'Europe ici? On m'a dit que j'allais arriver en Europe mais je ne suis pas sur que ça ait marché?"

En disant ça il n'avait aucune idée de l'effet que ça pourrait avoir, il savait juste que le message d'Evolo lui disait qu'il était arrivé en Europe et que cela contredisait son instinct. Il n'avait aucune idée de ce que l'Europe était mais il se disait que maintenant qu'il avait abordé ce type autant essayer d'en profiter pour comprendre le plus possible sa situation personnelle.

L'homme qui était en face de lui, avait demandé à Jo s'il était à l'origine de l'explosion qui avait eut lieu dans les parages et Jo lui avait répondu et pourtant celui ci avait l'air d'avoir du mal à croire. Jo ne comprenait pas cette hésitation, il ne connaissait pas le concept du mensonge. Qu'on puisse avoir à décider si on devait croire quelqu'un ou pas, lui passait complètement au dessus. Il allait essayer de convaincre le blond qu'il était innocent quand celui mentionna le fait qu'ils n'étaient pas du tout en Europe mais aux États-Unis d'Amérique, ce qui apparememtn était même très loi d'après le ton que son interlocuteur avait pris et "Amérique" devait expliquer en grande partie cette éloignement vu l'insistance qu'il y avait eu sur ce mot.
Quand Alex insista sur les termes "pays de la liberté et des droits civiques", Jo ne compris pas pourquoi et se résolu d'éclaircir au moins ce point. Après quelques mots qui semblèrent à Jo des occasions pour nouer un contact humain, l'homme se présenta et Jo décida donc de faire de même à sa façon:

"Salut Doug', moi je crois que je m'appelle John enfin si le type dans vidéo s'adresse bien à moi."

Il repris sa respiration et décida d'utiliser l'opportunité de la vidéo pour expliquer sa question sur l'Europe qui avait eu l'air de troubler le blond :

"Enfin je me mets de plus en plus à en douter puisque d'après cette vidéo la personne qui l'écoute doit être en Europe. Je conçois bien qu'une vidéo peut être vue en plusieurs endroit, mais pourquoi nommer un lieu alors? Vous n'auriez pas une idée.Et sinon vous sauriez pas où je pourrais me soigner si c'est pas un "hôpitaux"."

Jo ne savait aps ce qu'était un "hôpitaux" mais apparemment ça aurait pu lui permettre d'être soigné dans d'autres circonstance, mais s'il y avait une chose dans la vidéo pour laquelle il avait intérêt à faire comme si elle était vrai c'était bien le fait qu'il était recherché. En effet savoir si son nom était John ou pas, n'aurais pas de grande conscéquence à court terme, tout comme de savoir s'il était plutôt en Europe ou à Salt Lake city ou encore aux Etats-Unis d'Amérique comme disait Doug'. Par contre s'il était recherché par des gens qui ne lui veulent pas du bien, il n'avait pas interet à se montrer et quelques heures ou quelques jours caché avait moins de chances de le tuer s'il n'était pas recherché que quelques minutes dans un lieu public très fréquenté s'il l'était effectivement

[HRP - Pas très inspiré :/ - HRP]

"Salut Doug', moi je crois que je m'appelle John enfin si le type dans vidéo s'adresse bien à moi."

Curieuse réponse, tout de même. Plus il voyait ce gars, plus Alex trouvait que quelque chose clochait. Aussi bizarre que cela semblait, cela n’avait rien à voir avec la situation, mais plutôt avec le personnage. Autant le téléporteur avait eu l’occasion au cours de 2 dernières décennies de rencontrer des gens louches. Comme le dénommé Murphy, sorte d’hybride spirituel entre une secte louche et des humeurs écologistes douteuses, qu’il avait croisé lors de ses pérégrinations dans les bars américains. Ils n’avaient échangé que quelques mots, mais leur rencontre avait marqué Turner. Dans tout les cas, celui-là rentrait directement dans le top ten.

Et puis, cette question là, à propos d’une pseudo vidéo qu’il aurait regardé. Qu’est-ce que c’était que cette réflexion, croyait-il vraiment qu’il se trouvait en Europe ? Et qu’est ce que c’était que cette put*** de vidéo ?! Il avait hélas trop peu de temps à consacrer à cet inconnu. Chacun sa merde, comme on dit !

« Hôpital » vieux, « Hôpital », c'est au singulier.

Ben écoute … Je ne sais pas moi, chez toi ! Tu dois bien avoir un p'tit nid douillet ou connaitre un pote, non ? T’façon si ce n’est pas méchant … Il y a pas de raison de s’inquiéter. Par contre, je m’inquiéterai d’abord de savoir comment j’échapperai aux autorités, je serai toi je commencerai par ne pas rester ici plus longtemps, tu vois.

Parce que, à mon avis les poulets, eux, ils vont être ravis de t’accueillir. Entre nous, le coup de l’amnésie … Ca ne marche pas à tous les coups. Trop classique. Enfin bref, moi en tout cas je ne vais pas faire de vieux os, alors bonne chance !

Sans plus d’explication, Alex jeta des coups d’œil furtifs dans le ciel, à la recherche d’un drone de recherche. Peut être y en avait-il déjà un, c’est pourquoi il ne fallait pas trainer ! Alex était déjà assez mal vu par le gouvernement américain, pas la peine d’en rajouter une couche, et pas la peine non plus de recevoir une deuxième dose de vaccin … Il s’en passerait très gentillement. Cela dit, l’histoire de ce type le turlupinait … C’était pour cette raison qu’il avait choisi de ne pas disparaître dans un nuage de soufre.

Décidément plus Jo parlait et plus son interlocuteur semblait déstabilisé, à croire que ce qu'il disait n'avait aucun sens. Et cela troublait beaucoup Jo, il avait l'impression de réagir normalement, il répondait aux questions qu'on lui posait et cherchait seulement à savoir où soigner sa blessure au pieds. Mais visiblement ses paroles ne suffisaient pas pour qu'il se fasse comprendre. Mais ce fut quand il parla de la vidéo, et spécialement quand il tenta de partager ses doutes au sujet de la véracité des informations qu'il en avait tiré, que Doug' puisque le petit homme blond qui était apparu quelques minutes plus tôt devant lui avait dit qu'il se prénommait.
La première remarque qui lui fut faite par ce Doug' en réponse à son évocation de la vidéo fut une remarque sur les fautes qu'il faisait en parlant. Cela fit penser à Jo que malgré le fait qu'il ai complètement perdu la mémoire et qu'il ne sache plus rien de l'organisation du monde il avait réussi à parler presque normalement, décidément sa mémoire lui réservait bien des surprises. Cela le fit repenser un instant à la façon dont i avait reconnu sans hésitation Evolo sur la vidéo bien que celui-ci n'ai pas dit son nom. C'est alors qu'une idée lui vint à l'esprit, Doug' n'avait pas l'air de lui vouloir du mal, sinon il aurait pu le faire depuis longtemps et d'après les gens qui sont à la recherche de l'humanoïde n'allaient pas tarder à arriver. Jo décida alors de tenter le tout pour le tout et de montrer cette vidéo à cet homme qui avait déjà commencer à s'éloigner lentement.
Il pris alors son courage à deux main et accéléra le pas pour rattraper Doug' et lui dit:

"Je sais que mon histoire est folle, mais je n'ai aucun souvenir datant de plus de dix minutes. Tout ce que je sais vient de cette vidéo que j'ai trouvé dans poche quand je me suis réveeillé dans la décharge avec le pieds en sang."

Il venait de déballer son histoire, enfin celle dont il se souvenait, en quelque seconde la balançant tel un seau d'eau glacé au visage de ce petit homme blond et il lui tendait un petit écran sur lequel passait encore en boucle la vidéo où on reconnaissait clairement le visage d'Evolo. Bien changé depuis la fin de l'institut de Boston à cause de la barbe et des cheveux longs mais encore aisément reconnaissable surtout pour quelqu'un qui l'aurait déjà recroisé depuis.

Salut John, si tu regarde cette vidéo c’est que je suis mort. De toute façon ils auraient toujours fini par nous retrouver, j’ai longtemps espéré partir avec toi, mais c’était apparemment impossible. Normalement tu devrais avoir été téléporté quelque part en Europe. Fais attention aux gens que tu ne connais pas et méfie toit de tout le monde. Le Cercle te recherche et ce ne sont pas des gens qui abandonne à la première difficulté ou qui ont des scrupules à employer des méthodes peu orthodoxes. Enfin je t’ai mis un peu d’argent dans ton manteau, désolé ce sont des dollars mais tu devrais trouver un bureau de change. Bon chance et tiens toi caché.

Le volume n'était pas très élevé mais les paroles étaient bien compréhensible, on voyait en fond l'organisation caractéristique des lieu de vie de l'orphelin ukrainien : des pièces mécaniques et électroniques entassé dans tous les sens et des plans nombreuses machines jonchant le sol. Visiblement dans l'appartement où cela avait été tourné les fenètre était rare et l'éclairage au néon n'était pas des plus chaleureux mais le bordel ambiant ne laissait aucun doute sur le fait que ce soit un lieu de vie.

Une histoire folle ? C'était sans conteste un pléonasme ! Et pas qu'un petit ... Ceci dit, ses explications tenaient la route sans trop tanguer. D'ailleurs, pour appuyer son propos, il emboita le pas du nabot et lui montrât son mini écran portatif qui contenait LA fameuse vidéo. Celle qui semblait contenir la réponse à la curiosité de Turner Jr. Sans vraiment la regarder, un des deux yeux du téléporteur fut tout de même attiré par cette vidéo.

D'abord, Alex vit un homme d'une quarantaine d'années passées, un léger accent européen sur les lèvres. L'introduction à ces images ressemblait d'ailleurs étrangement à un vieux film d'action, mais passons. Mis à part l'homme qui était au centre des attentions, en arrière plan on pouvait distingué des brics-à-bracs invraisemblables. Des fils pendaient ici et là, un tournevis manquait dangereusement de tomber dans un bocal de liquide à l'origine improbable. Bref, tout portait à croire que ce gars était un petit chimiste en herbe ...

... Néanmoins, Alex (enfin, Doug'), avait été interpellé par le visage de cet homme. Il l'avait déjà vu ici, à Salt Lake, il y a à peine quelques semaines. Comment s'appelait-il déjà ... Volo ... Mince ! C'était ... Un homme d'affaires ! Il se souvenait. Ils s'étaient rencontrés dans un bar du centre ville, et avaient échangé un verre tout en bavardant. D'après ses souvenirs, Alex allaient se réapprovisionner en pièces ... Ou quelque chose de ce genre. Toujours est-il qu'ils échangèrent quelques mots. Il lui avait donné son nom ... Un nom improbable, pas américain ... Oui ! Il lui avait dit qu'il était Ukrainien.

Mais la vidéo défilait déjà ... Il parlait de l'Europe, de téléportation. D'un danger aussi et du ... Cercle ! Comment ce gars connaissait-il le Cercle ? Les américains n'en avaient pas peur normalement. Absorbé par la vidéo, il en avait oublié la présence de John, qui tenait le petit engin entre les doigts. Mais ce gars ... Quel était son nom ? Volo ...

Les yeux du téléporteur grossirent comme deux énormes billes. Son rythme cardiaque augmenta, et s'il n'avait pas eu des poumons artificiels, sa respiration aurait été plus forte encore. Comment ne l'avait-il pas deviné avant ? Il n'y avait plus aucun doute. Cet homme, ce ... Chimiste en herbe, ukrainien qui plus est n'avait pas été n'importe qui autrefois.

Volodymyr Vynytchenko.

Murmura Alex, mais toutefois compréhensible par l'humanoïde.

Où as-tu connu ce gars, John ?!

Mais il ne laissa pas John répondre, ses yeux furetèrent tout autour d'eux et d'un geste vif mais précis, il attrapa la manche de l'humanoïde sans demander son avis.

On décampe, ne t'inquiète pas, c'est indolore.

Les deux hommes disparurent soudainement dans un nuage de soufre, ne laissant plus que ce lieu aussi vide que d'habitude ...

[HRP - La destination, c'est le magasin d'Alex, à l'intérieur dans l'atelier perso du téléporteur. Si tu veux posté ici ou là bas, comme tu veux ^^ - HRP]

Jo fut ravi de la réaction de celui qui lui avait dit s'appeler Doug' quand il réussit à le rattraper pour lui montrer la vidéo. Il avait déjà pensé qu'il ne manquait plus grand chose pour le convaincre quand il l'avait vu commencer à s'éloigner. En effet malgré le fait qu'il n'ait vraiment pas envie de rester dans le coin, à cause des forces de l'ordre d'après ce qu'il avait dit, il avait gardé une vitesse qui avait permis à l'humanoïde de le rattraper.

Jo fut donc ravi quand il vit que le regard de Doug' était happé par cette vidéo qui contenait les seules traces de son passé. Apparemment il reconnaissait Evolo, il mit quelques instant devant la vidéo à hésiter puis quand il sembla faire le lien et prononça un nom complexe dont Jo n'avait aucun souvenir. Cela sembla bizarre à l'humanoïde, mais comme le début de ce nom avait une forte ressemblance avec le nom qui lui était venu à l'esprit en regardant cette vidéo : "Evolo", il se dit qu'il s'agissait sans doute d'un des pseudonyme de cette homme, dont il sentait qu'il était son père, qui devait en avoir beaucoup pour se protéger de ces gens, le Cercle, qu'il semblait craindre par dessus tout.

La question qui suivi fit sortir Jo de ses pensées : Doug' voulait savoir où est-ce qu'il avait connu Evolo. Jo s'apprêtait à répondre, près à se lancer dans la longue histoire de ses souvenirs disparus et de ses déductions a partir de ses vagues impressions quand une impression bizarre empli tout son corps. Une odeur de souffre empli ses narines et la rue qui s'étendait jusque là autour de lui disparu en un instant.