Forum de Jeux de Rôle Futuriste - Inspiré des Mutants de Marvel (X-Men)
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Sujet: [Fiche] Artie Chastel Dim 31 Jan 2010 - 17:13
Prénom et nom : Arthur "Artie" Chastel
Surnom : Tail
Âge (Date de naissance) : 05 Juillet 2038 (13 ans)
Race : Mutant
Avez-vous été vacciné/Etes-vous nés de parents vaccinés ? : Non/Non
Origine : Angleterre, Londres.
Clan : Institut
Pouvoir : Attitudes et mutations morphologiques reptiliennes.
Niveau 0 : Le jeune garçon a des maux de ventre et de tête fréquents. Sa vision se trouble quelquefois et ses sens sont légèrement désorientés. Des premiers lambeaux de peaux commencent à se détacher lors de ses démangeaisons de plus en plus fréquentes.
Niveau 1 : Les premiers vrais symptômes de mutation apparaissent : outre des morceaux de sa peau qui commencent à se détacher sans que cela ne lui fasse le moindre mal, ses réflexes se sont légèrement intensifiés et il a l'impression de pouvoir contrôler sa température corporelle. Et il n'y comprend goutte.
Niveau 2 : Sa peau le démange de plus en plus. Il n'ose plus y toucher maintenant. Sa langue commence à se scinder en deux, devient bifide au bout et capte les odeurs qui entourent son propriétaire sans qu'il puisse les distinguer correctement.
Niveau 3 : Les démangeaisons sont si intenses qu'il finit par craquer : il s'arrache littéralement la peau, découvrant alors une autre peau, celle-ci recouverte d'écailles ! Du reste, ses dents s'aiguisent de jour en jour, jusqu'à devenir complètement des crocs. Ses pupilles se rétrécissent, se transformant en fentes verticales. Et pour couronner le tout, une queue lui pousse au bout du coccyx, juste au-dessus des fesses, une queue de reptile puissante et hérissée de pointes... tout comme son dos, en fait. La métamorphose est totale.
Niveau 4 : En même temps qu'Artie s'habitue à sa nouvelle apparence, une autre mutation apparaît : la capacité pour le jeune homme de grimper sur des surfaces verticales solides. Bien utile si l'on veut passer inaperçu dans certaines situations... du reste, ses mues continuelles en font pester plus d'un, à l'Institut : pas facile de laisser des peaux traîner partout sans se faire engueuler par qui que ce soit...
Niveau 5 : Artie a compris que pour survivre, il va devoir se battre. Aussi son agilité et sa rapidité s'améliorent, en plus de ses incroyables réflexes. En revanche, les arts martiaux ne lui sont malheureusement pas innés...
Niveau 6 : Artie a finit par s'adapter totalement à ses facultés. Non seulement c'est un combattant hors-pair, mais aussi un gamin qui a le don de laisser traîner ses morceaux de peau partout où il passe lorsqu'il mue. Ses sens se sont affinés, sa langue peut percevoir une multitude d'odeurs, distinguer les personnes qui peuvent lui être hostiles ou pas qu'en les "sentant". Sa queue lui offre un équilibre parfait lorsqu'il se bat ou qu'il est suspendu au plafond, tête en bas, dans le vestiaire des filles, là où personne ne penserait à lever les yeux... son sourire est mortel, au sens propre du terme : le jeune garçon a développé une toxine contenue dans des glandes maxillaires qui lui permet de blesser ses ennemis ou encore de se maudire lui-même lorsqu'il essaye encore et toujours de se ronger les ongles... heureusement qu'il est immunisé contre son propre poison. Et pas besoin de manteau en hiver, puisqu'il maîtrise sa température corporelle comme un chef, désormais.
Description physique :
Arthur est un garçon de petite taille, il ne fait pas plus d'un mètre cinquante-sept. Il est bien spécial car sa mutation est visible en permanence : il a la peau écailleuse, des yeux aux pupilles verticales, une dentition acérée et une langue fourchue. Une rangée d'épines descend le long de sa colonne vertébrale... et de sa queue de lézard, longue et plutôt massive. Pas facile pour choisir les bons vêtements. Ses écailles sont d'un noir brillant nuancé de bleu, ce qui peut-être pratique pour se déplacer dans l'ombre sans être vu. Ce qui l'est moins, ce sont ses deux yeux reptiliens brillants comme des émeraudes dans l'obscurité. Il a des cheveux bruns assez courts, et c'est bien la seule chose de normale chez lui. Ses paupières sont doubles : une paire horizontale, visibles et banales, et une autre verticale et dissimulée, comme chez certains serpents ou lézards.
Signes particuliers :
Assez chahuteur.
Histoire :
Né à Londres, il n'a jamais connu son père, qui est parti avant sa mise au monde. Sa mutation ne fit pas son apparition tout de suite, et c'est pour cela que les douze premières années de sa vie furent assez tranquilles.
Puis, à l'âge de treize ans, en 2051, il fut hospitalisé après un grave malaise...
- Alors docteur, vous croyez qu’il va s’en sortir ?
- La question n’est pas de savoir s’il va s’en sortir ou non… nous cherchons plutôt à savoir ce qu’il a.
- Eh bien, ce n’était pas un malaise ?
- Si si, mais il n’y a pas que ça… en fait, en l’examinant, nous avons pu remarquer certaines petites anomalies…
- Des… anomalies ?
- Voyez par vous-même…
Artie sentit qu’on soulevait ses draps. Il y eut une exclamation étouffée et il entendit sa mère demander :
- Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!
- Justement, lui répondit l’homme, nous pensons que votre fils est en train de devenir un… un mutant.
En entendant ces mots, le cœur d’Artie fit un bond dans sa poitrine, mais il continua de feindre de dormir.
- Un mutant ? fit sa mère. Vous êtes sûr ? Ça me paraît invraisemblable…
- Je comprends, déclara celui qui était le médecin, mais regardez ces… espèces d’écailles. Ce sont les signes avant-coureurs d’une mutation prochaine.
- Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi pas lorsqu’il est né ?
- Les mutations, pour certains, apparaissent à l’adolescence. De toute manière, nous avons notre vaccin pour remédier à cela…
Un vaccin ? se dit Artie. Qui dit vaccin dit piqûre… et il haïssait les piqûres.
Il entrouvrit les paupières. Sa mère, grande, les cheveux blonds coupés courts, lui tournait le dos et l’homme aux tempes grisonnantes à côté d’elle était de profil. S’il se levait maintenant, il serait immédiatement repéré… Il devait s’en aller. S’enfuir. S’il restait, il mettrait sa mère dans l’embarras… il connaissait la réputation des mutants. Si cela venait à se savoir…
Sa gorge se noua. En quelques paroles, son destin avait changé du tout au tout. Il ne pouvait plus rester. Et en plus, il détestait les piqûres…
Artie referma les yeux lorsque le docteur se mit à bouger. Il avait trop peur qu’on se rende compte qu’il était réveillé, surtout parce que cela ficherait son plan d’évasion en l’air.
- … Alors dans ce cas, il est préférable de lui appliquer tout de suite, dit le médecin. Venez avec moi…
Il y eut des bruits de pas, une porte qui s’ouvre et se referme. Parfait. Ou plutôt non. Pas tout à fait… il s’apprêtait à s’enfuir pour ne plus jamais revoir sa mère avant très, très longtemps… Pour sa sécurité à elle…
Il retira sa couverture et s’assit sur son matelas. La main tremblante, il détacha avec une grimace la perfusion attachée à son bras. Il se leva, pieds nus sur le sol froid, et s’approcha de la fenêtre de sa chambre d’hôpital. Il déglutit en jetant un coup d’œil : deux étages étaient sans doute largement suffisants pour vous transformer en crêpe étalée sur le parking au moindre faux mouvement.
Tiraillé entre l’envie de filer loin d’ici et de retourner dans son lit, Artie ouvrit la fenêtre à contrecœur. Il passa une première jambe – facile avec une robe de chambre –, puis une deuxième en s’accrochant bien au rebord. Essayant de ne pas regarder en bas, il tâtonna du bout du pied une prise plus basse. Il descendit très lentement jusqu’en bas, cherchant toujours un bord d’appui sûr. Dix minutes plus tard, il sauta le dernier mètre et atterrit sur l’herbe grasse, les membres tremblants. Dans sa poitrine, son cœur faisait de tels bonds que le garçon se demandait s’il n’essayait pas d’en sortir. Il avait réussi… et curieusement, il ressentait une petite pointe de déception.
Dissimulé derrière un buisson, il regarda à droite, puis à gauche. Personne sur le parking. C’était maintenant ou jamais. Levant la tête, il jeta un dernier coup d’œil à l’étage où il se trouvait puis se mit à slalomer entre les voitures. En repensant à sa mère, ses yeux s’embuèrent mais il chassa les premières larmes d’un revers de main, sans s’arrêter. Il prit la direction du parc et y entra, courant comme un dératé, les pieds mis à mal par les cailloux. Plusieurs personnes sur sa route le dévisagèrent, mais il ne s’arrêta pas, et redoubla de vitesse. Il passa le parc et alla se réfugier dans une ruelle proche, reprenant son souffle bruyamment. Considérant qu’il était hors de portée désormais, il s’effondra contre le mur, la tête entre les mains, et se laissa aller à pleurer de tout son soul.
Londres, six heures du matin. Les premiers bateaux commencent d’affluer le long des docks, leurs sirènes vomissant de longues et graves notes qui résonnent à travers une partie de la ville. Artie se réveille en sursaut. Il a bien changé depuis son évasion de l’hôpital, il y a une semaine : il a maigri, son teint est devenu plus pâle, mais son état ne s’arrange pas… il perd de plus en plus de peau. C’est affreux. Horrible. Et pas très beau à voir.
- Hey, petit…
Artie se retourna brutalement. Ses sens s’étaient aiguisés et il faisait fi de la moindre chose suspecte désormais. Au bout de la ruelle où il se terrait, une silhouette se découpait sur le demi-disque orange que formait le soleil en train de se lever. Elle s’approcha de lui et il se recroquevilla encore plus sur lui-même qu’il ne l’était. La silhouette – manifestement un homme –, s’arrêta à quelques mètres de lui.
- Ça va ?
La question semblait particulièrement inquiétante aux yeux du jeune garçon. De toute façon, tout lui semblait inquiétant ces derniers temps. Il ne répondit pas et attendit de voir la réaction de l’inconnu, dont il ne voyait toujours pas le visage tapi dans l’ombre.
Enfin, l’homme fit quelques pas en avant, et Artie put voir son visage : c’était un homme avoisinant la quarantaine, bien habillé, aux yeux sombres qui lui faisait face. Même si son visage était grave, Artie s’aperçut qu’il n’en avait pas peur.
- Tu n’as pas l’air en très bon état… souffla l’inconnu.
Artie sentit le rouge lui monter aux joues, et sa gorge se serrer. Il avait raison. Il avait fait fuir tous les clochards du coin.
L’homme sourit, mais ce n’était pas un de ces sourires que l’on rencontre généralement dans ce genre d’endroit sombre et humide, un de ces sourires de pervers ou de faux-ami. Non, celui-là, c’était un vrai sourire, quoiqu’il n’enlevait rien aux yeux froids de son propriétaire.
- Tu es un mutant, je me trompe ? demanda-t-il.
La honte menaçait de submerger Artie. Les yeux baissés, il hocha lentement la tête. Une vive lumière la lui fit brusquement remonter. Ébahi, il vit qu’une boule d’énergie bleutée était apparue dans la paume que tenait ouverte l’homme. Le sourire de celui-ci s’élargit.
- Tu n’es pas le seul dans ce cas, dit-il.
Il s’agenouilla devant Artie qui le fixait d’un œil inquiet.
- Je m’appelle Adam, déclara-t-il, l’air soudain plus sérieux. Adam Morshower. Et toi ?
Artie déglutit, et consentit enfin à ouvrir la bouche. Comme il n’avait pas parlé depuis des jours, sa voix était rauque et sa langue pâteuse :
- Arthur. Je m’appelle Arthur.
Il ne voulait pas donner son nom par mesure de sécurité. Il n’était pas fou non plus.
- Arthur, répéta le dénommé Adam.
Son sourire s’agrandit de nouveau.
- C’est un beau prénom.
Mais Artie, lui, n’avait aucune envie de sourire.
- Qu’est-ce que vous voulez ? demanda-t-il plus durement qu’il ne l’avait voulu.
- Je veux t’aider, répondit simplement Adam. Fais-moi confiance, je connais un endroit où tu seras en sécurité… - Tu veux parler de la Confrérie ? lança une voix derrière lui.
Aussitôt après avoir entendu ces mots, le visage d’Adam se crispa. Il perdit son sourire et se retourna, poings serrés.
- Toi ! siffla-t-il.
Cette fois, sa voix avait quelque chose d’effrayant. De terriblement effrayant.
- Tu comptes grossir vos rangs avec ce gamin ? répondit le nouveau-venu du tac-au-tac.
- Cela ne te regarde pas, gronda Adam dont les mains se mirent à luire du même éclat bleu que la boule d’énergie de tout à l’heure. Dégage avant que tu ne le regrettes.
- Oh, mais je regrette déjà, répliqua calmement l’autre.
Sans crier gare, Adam projeta son bras en avant et un orbe d’azur fila en direction de son adversaire. Artie poussa une exclamation de stupeur mais avant qu’il n’ait pu faire un geste, l’inconnu avait levé le bras à une vitesse surréaliste et une espèce de bouclier orange était apparu devant lui, bloquant l’attaque de l’agresseur. Ce dernier ne se découragea pas pour autant. Au contraire, il continua d’attaquer l’autre en lui balançant sans arrêt des boules de plasma, que le bouclier stoppait sans aucune difficulté.
- C’est inutile, finit par dire l’inconnu.
Avec un grognement, Adam fit un geste vers sa manche, et Artie entraperçut une lame brillante entre ses doigts. - Parle pour toi ! cracha-t-il avant de s’élancer sur l’autre.
Le bouclier de ce dernier s’estompa lorsqu’Adam le traversa et tenta de poignarder le mutant sans nom. Celui-ci le bloqua sans peine, et d’un revers lui coinça le bras dans le dos. Adam lâcha le couteau avec un cri de rage.
- Tu vas le payer, siffla-t-il, les dents serrés.
- Avec joie, mon mignon, susurra l’inconnu.
Il le lâcha et, d’un puissant coup dans le dos, l’envoya valser parmi les poubelles où il resta là, assommé pour un bon bout de temps.
L’inconnu resta encore quelques secondes immobile à la sortie de la ruelle, puis s’approcha lentement d’Artie.
- Il ne t’a rien fait ? demanda-t-il au garçon.
Artie hocha négativement la tête, puis recula un peu lorsque l’homme lui tendit la main.
- Viens avec moi, dit-il d’un ton qui laissait entendre qu’il ne fallait pas le faire attendre.
Artie, sans qu’il sut pourquoi, lui obéit. Il lui prit la main et se releva, frigorifié par l’air matinal. Cela faisait une semaine qu’il portait sa robe d’hôpital…
Le regardant des pieds à la tête, l’homme lui dit :
- On va te trouver des habits, ensuite je t’emmènerais à l’Institut…
- A quoi ? coupa Artie, un peu effarouché.
- L’Institut, répéta l’homme, c’est une école pour les mutants comme toi. Tu y seras en sécurité, crois-moi. Viens, il faut faire vite, avant qu’il – il désigna du doigt le dénommé Adam étalé dans les ordures derrière Artie – ne se réveille.
Ils sortirent de la ruelle. A cette heure-ci, les quais commençaient tout juste à se remplir d’ouvriers, de marins… mais pas assez pour qu’on puisse remarquer ce drôle de couple sortant d’un endroit assez inhabituel.
Artie suivit donc son mystérieux sauveur – il ne savait pas s’il fallait l’appeler comme ça – sur plusieurs pâtés de maisons, tentant de rester le plus discret possible.
Ils étaient à présent devant la devanture d’une boutique de vêtements. L’inconnu fit signe à Artie de se cacher entre deux bâtiments, puis il entra dans le magasin. Il ressortit une bonne vingtaine de minutes plus tard, un sac rempli à la main. Il rejoignit Artie et lui donna le sac, avant de lui tourner le dos. Sans se soucier de savoir si les vêtements lui iraient ou pas, Artie déballa le contenu du sac et enfila sous-vêtements, pantalon et sweat-shirt. Le pantalon lui tombait un peu, mais le garçon n’avait jamais été aussi heureux de paraître normal.
- Viens, lui ordonna l’homme.
Cette fois-ci, Artie le suivit en sachant pourquoi. Il avait trouvé sa perle, il n’allait pas l’abandonner ! Qui que puisse être ce type, il était sympa. Au sens où il aidait Artie, parce que niveau apparence, c’était pas encore ça… malgré le fait qu’il semblait bien jeune, dans les vingt-cinq ans, il portait le long de la nuque une balafre qui semblait avoir été gagnée dans un combat comme celui auquel Artie venait d’assister. Son visage pointu et pâle n’affichait aucun sourire, aucun signe pouvant montrer qu’il était quelqu’un de bienveillant. Ce qui n’inquiétait pas outre-mesure l’adolescent. Etrange. Cela aurait été quelques semaines plus tôt, il en aurait eu une peur bleue, mais là…
Les deux garçons tentaient de marcher le plus normalement possible, sans paraître pressés. Artie se gratta la joue et quelques lambeaux de peau se détachèrent. De pire en pire.
Le garçon voulut demander son nom à l’homme, mais il s’abstint. Ça n’avait pas l’air d’être le genre à perdre du temps dans les situations où ce luxe n’était pas permis.
Ils tournèrent à l’angle d’une rue. Ils étaient à présent arrivés à l’extrémité Nord de Londres. Les maisons laissaient de plus en plus place à une longue route bordée soit d’arbres, soit d’étendues herbeuses.
Artie marchait sur les talons de son sauveur, silencieux mais l’esprit fourmillant de mille et une questions. Qui était donc cet homme exactement ? Pourquoi l’aidait-il ? Et pourquoi cet… Institut ?
« Je connais déjà la réponse à cette dernière question, se dit Artie. Parce que je suis l’un des leurs, maintenant. Je suis un mutant. »
Non, pas « maintenant ». En fait, il l’avait toujours été. Seulement, il a fallu un peu de temps pour que tout le monde puisse s’en rendre compte, tout comme lui.
Ils marchèrent ainsi, pendant deux ou trois heures, Artie n’aurait su le dire. En tout cas, il n’avait jamais marché aussi longtemps de sa vie. Enfin, ils arrivèrent dans une petite commune appelée Harlow, et Artie sut alors qu’ils se trouvaient désormais dans le comté d’Essex.
Ils traversèrent la ville jusqu’à prendre par l’Est. De là, le paysage se ruralisait de nouveau : la campagne faisait place à la ville. Ils avaient pris la route qui bientôt disparut pour être remplacée par un simple sentier entre les hauts arbres d’une forêt.
Artie n’avait toujours pas d’inquiétude, même si l’homme continuait de le traîner dans cet endroit isolé et qu’il ne connaissait pas. Il avait comme un pressentiment… qui se confirma lorsque le duo sortit d’entre les arbres, sous le soleil presque plein et le ciel nuageux et dense.
Devant eux se dressait une haute bâtisse majestueuse, composée de plusieurs parties et d’un immense terrain herbeux et tapi de gravier par endroits, avec de grands arbres de part et d’autre. De là où il était, Artie apercevait du monde qui jouait sur la gigantesque pelouse.
- On y est, annonça enfin l’homme. Bienvenue à l’Institut.
Artie releva sa manche et se gratta furieusement l’avant-bras qui le démangeait. De la peau s’en détacha.
Ils étaient arrivés.
Caractère : Artie est un garçon en général bien chahuteur, mais les récents événements ont bouleversé en lui beaucoup de choses. Pour le moment, il se sent perdu et a besoin d'être rassuré.
Ambitions : Aucune pour le moment.
Publiquement : Quiconque croise Artie sur son chemin ne verra qu'un garçon de treize ans à l'air pâle et fatigué, ce qui en inquiétera ou intéressera sans doute plus d'un. Il peut aisément cacher ses mues avec des vêtements, sauf l'été lorsqu'il fait trop chaud et qu'il doit s'habiller léger. Heureusement que les gens peuvent encore prendre ça comme des coups de soleil à cette période de l'année, sa pâleur aidant à justifier la facilité avec laquelle il peut attraper ces derniers.
Vous, derrière votre écran :
Nicolas, 16 ans, bourguignon. Je compte bien devenir écrivain ! Mais pour le moment, je souhaite passer en Littéraire, et voir par la suite. Pour mon MSN, voyez mon profil.
Votre âge (réel) : 16 ans Votre addiction au net (en h/jour face ) : Le week-end, une bonne après-midi, et les Vendredi et Samedi soir. Pareil pour les vacances. Comment avez-vous connu Generation-X ? : Par l'Antre du RPG. Mais je ne suis pas membre, je suis tombé dessus en cherchant sur Google. Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? : Parce que j'aime l'univers des X-Men, bien que je ne connaisse que les films. Etant un RPéiste déjà confirmé ailleurs, je trouve le forum très bien construit. Est-ce votre dernier mot ? : Ah que non, Jean-Pierre. Je tiens à m'excuser s'il y a des incohérences niveau contexte et pour ma fiche assez rapide pour l'histoire, mais je ne suis pas beaucoup inspiré ces temps-ci.
Voilà. See ya soon !
Dernière édition par Artie Chastel le Dim 14 Aoû 2011 - 12:20, édité 16 fois