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[Appartement de June/et Kenjiss à mi temps]

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Virginie Parish

Type Sigma

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Virginie Parish

Alias : Résilience
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Clan : Le Nouvel Institut
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Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyDim 11 Avr 2010 - 13:40

L’été avait filé comme l’éclair. Entre examens et dossiers son attention avait été dans tous les sens. June avait changé bien sûr durant toutes ces semaines. D’ailleurs plusieurs fois son assistante lui avait apporté un petit encas dans son bureau sans oser demander quoique ce soit. C’est qu’on comprenait vite que cette femme n’était pas du genre à livrer ses états d’âmes et de corps.

Qui était cette Léa ? En parlant d’elle la future mère ne semblait pas inquiète. Alors voilà une nouvelle alliée dans ce paysage. Virginie en fût rassurée. Voisine signifiait à quelques pas. Place de choix pour pouvoir assister cette femme. « Petite » voulait-il dire qu’elle avait son âge ou moins ? En réalité peu importait. Si June lui faisait confiance cela lui suffisait largement. Etrangement l’idée d’être la complice d’une petite humaine qui s’appelait Léa la fit sourire. Elle ne côtoyait, pour ainsi dire, aucune fille à l’Institut. Elles étaient moins présentes dans sa vie. Pourquoi ? Le jeu des circonstances peut être.

-« Oui. »

Elles commençaient à se connaître toutes les deux. Un jus s’était parfait pour l’élève. L’été pouvait bien avoir tiré sa révérence. Virginie ne disait jamais non au sucré. Celui-ci sous toutes ses formes. Sage ne voulait pas dire prude pour tout. L’alcool faisait parti des beautés gustatives. Ceci dit, elle ne savait encore rien des erreurs de jeunesse de son amie, ni d’ailleurs du sens pratique du futur père. Pour le moment elle préférait être là. Ce n’était plus tellement pressé qu’elle quitte les lieux.

-« Merci June, je vais aller voir. »

La confiance. Voilà bien un cadeau que Virginie chérissait à outrance. Tous ses actes étaient menés par le désir d’aider et même de servir autrui. Cette confiance c’est tout ce qu’elle espérait en retour. Sans doute parce qu’elle en manquait. Un manque légitime. Parce que tout le monde ne naissait pas avec l’assurance d’une déesse. Sans doute aussi parce qu’une mère qui vous dit en permanence « de toute façon on ne peut pas compter sur toi… mutante » arrive finalement à vous miner.

Mais Virginie pouvait rendre justice à cette fin d’année. Sa nouvelle vie à Londres la soignait doucement. Son timide sourire prouvait, sa joie, et sa fierté d’avoir mérité qu’un autre croit en elle. June était réputée pour ne pas abaisser facilement sa muraille. Ce qui était compréhensible dans ce monde. Encore un défaut (une qualité ?) que mademoiselle Parish partageait. Leur lien en était d’autant plus honnête. Il était d’ailleurs très différent de celui qu’elle partageait avec les autres adultes de son univers.

Quelque soit l’individu la demoiselle lui était toujours déférente. Le calme de sa réaction en était imprégné. Les journalistes ou politiciens auraient hurlé à la honte. Virginie était reporter. Elle était aussi journaliste pour une édition très spéciale. Ces aspects de son existence n’entraient pas en compte ici. C’est un sourire d’amitié qui répondit à cette interrogation. Sans cacher une lueur un peu amusée au souvenir de leur « faux » pas.

-« Je le crains… June. Tu ne m’avais jamais dis que tu dansais. Tu sais ce tango en ouverture. Vous ne l’aviez pas prévu. Mais une danse pareille révèle beaucoup. La salle a eu sous les yeux de quoi faire rougir Roméo et Juliette. Tu peux me croire.»

Inutile de donner en exemple sa danse bien sage avec un certain étudiant français. Ni de lui apprendre que sa scolarité lui avait permit de découvrir et d’apprécier assez la danse pour savoir l’interpréter. Au nombre de ses activités de lycéenne s’était celle-ci qui l’avait le plus séduite. Il était peut être temps d’y revenir. Quand elle en aurait un peu plus, justement, du temps. Pour le nouveau semestre de cours. En d’autre terme la nouvelle année. Il y avait forcement un cours du soir quelque part dans cette ville. Enfin ! Pour le moment elle était plus à la couture et à l’escalade. A raison de quelques heures éparses par semaine. Deux très bons exercices pour tester ses capacités. C’était à vrais dire dix fois mieux que ces entrainements en classe. Mais pas tout à fait aussi enthousiasmant que le fait d’apporter sa contribution à une recherche d’égalité.

Bien sûr qu’elle comprenait. Elle comprenait même très bien ! En posant le vase sur l’un des meubles du salon la jeune fille s’imaginait ce qu’aurait put être son choix. Si elle-même aimait un humain, et que cet amour, créait une autre vie. Bien sûr elle n’était ni une mutante assez connue, ni assez puissante pour inquiéter les médias. Mais dans quelques années, que lui réservait la vie ? Son ton était plein de douceur et de respect. Jamais elle ne reprocherait à une mère son désir de protéger le fruit de ses entrailles. Non ça… jamais.

-« Je comprend June. »

La proposition de celle-ci la ravit sincèrement. Elle préférait nettement, avoir le droit de venir, plutôt que de continuer à faire comme si de rien n’était. Et puis oui, cette Léa, serait peut être une bonne connaissance. Un raisonnement assez neuf dans l’esprit de mademoiselle Parish. Remercions la patience conjuguée de Koji et de Valérie (si loin soit-elle) pour lui apprendre à prendre une rencontre comme une chance et non un clavaire. En théorie en tous les cas. Parce que rencontrer ce Kenjiss s’était beaucoup moins… rassurant. Ce qu’elle ne se permettrait pas de dire à voix haute.

-« Alors je viendrais oui. Et avec Léa ont te dorlotera comme une reine tu vas voir. Maintenant que je suis majeure, je gère mes allers et venues comme je veux, c’est assez pratique. J’espère que tu as raison pour Monsieur Kenjiss. Mais sinon je n’insisterais pas. C’est lui le papa. Il est à Vancouver j’imagine. Pas, facile cette distance. »

Non vraiment pas simple. Pas étonnant que June ait l’air si fatiguée. Elle pouvait le dire en connaissance de cause. Luc ce cher Luc qui était de l’autre côté de la manche. Ce n’était pas le moment de penser à cela ! Virginie ne dirait pas tout de suite à son amie qu’elle connaissait déjà la confrérie, qu’elle y avait déjà dormi, et même connue deux visages. Autant éviter plus que possible de l’encombrer avec ce genre de détail. D’ailleurs cela faisait un moment que Esmett ne lui avait pas dit où en était la convalescence de ces jolies brunes et blondes.

Bien, bien. Si c’était quelqu’un lié à l’association… Un sourire soulagé éclaira son visage. Vite abandonné en apprenant que le sommeil fuyait. Ces propositions étaient donc des nécessites au bout du compte. Si Virginie s’était proposée ce n’était pas par simple politesse. Elle pouvait se le permettre. Cela signifiait juste un peu moins de temps pour elle. Ce qui en réalité lui convenait parfaitement. Penser aux autres était bien plus simple. Penser à une femme si présente dans sa vie maintenant allait de soit !

-« Ne t’inquiète pas pour le boulot. Je m’occupe de tout. Je t’apporterais juste les papiers à signer. Pour le reste je connais assez la boutique maintenant. Ca me fera un très bon entrainement. Toi tu as juste à penser à toi. Je suis même prête à t’acheter de la tisane s’il faut June. La santé est essentielle, pour vous deux, pas vrai ? »

Il est vrai que cet endroit était petit. Si la discrétion était de mise cela excluait à la fois Confrérie et Institut. Il fallait trouver un nouvel appartement. Le numéro un de la Confrérie devait bien avoir quelque chose à proposer pour la futur mère de son enfant, non ? Quoi qu’il en soit Virginie se promit de jeter un coup d’œil sur les petites annonces. Sait-on jamais…

-« Entendu. Mais n’hésites pas au cas où. »

Ses yeux bleus la fixèrent quand la femme enceinte reprit la parole. En somme devenir une sorte d’espionne. Si l’idée en soit ne l’enchantait pas sur la question de la morale pure, elle semblait néanmoins obligatoire dans cette situation. Un rapide hochement de tête confirma qu’elle avait bien comprit. Déjà elle réfléchissait à tout ce qu’elle avait entendu ce dernier mois. Rien de très inquiétant. Bon. Les prochains mois allaient être aussi costauds qu’au printemps finalement. La mutation soit louée ! Pour bien faire les choses, pour bien s’organiser il y avait quelques petites informations à connaître.

-« Et pour quand est-ce que l’on doit trouver une maternité ? Si Monsieur Kenjiss ne peut pas venir. Il faut un plan B. »
Virginie essayait de penser à tout ce qui pouvait être important.
-« Et puis si tu as besoin, n’importe quoi, jour nuit, tu n’as qu’à me biper. Tu sais je suis surement la seule assistante disponible 20h00 sur 24h00. Donne peut être mon numéro à Léa qu’elle puisse me prévenir s’il y a un problème. »

Bon tout ça s’était bien beau mais pas très joyeux. Virginie eut un regard d’excuse de se montrer aussi pragmatique. C’est que son inquiétude pour June était si sincère qu’elle l’obligeait à tout palier. Maintenant elle avait vraiment soif. Elle fit quelques jusqu’à la cuisine et ouvrit le frigo. Elle trouva un formidable assortiment de jus de fruit. De sa place elle lança vivement.

-« Tu veux quelque chose ? Je peux te faire quelques courses j’ai un peu de temps. Des magazines, le journal, non ce n’ai peut être pas un bon plan, des films ?!»
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June Appleby

Humaine

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyMer 14 Avr 2010 - 19:04

Pas une seconde depuis qu’elle était entrée dans son appartement, June n’avait pris en compte le statut de journaliste de Virginie, elle savait qu’aujourd’hui, il n’avait pas sa place. Que pour cette situation extraordinaire, l’assistante et l’amie surtout passeraient avant la journaliste. A l’aveu amusé de l’adolescente, l’humaine eut quant à elle un sourire gêné.

"Ah… je vois"

La danse. Ce fameux tango. Oui, évidemment, elle aurait du s’en douter. Malgré leurs efforts… On n’improvisait pas une telle performance avec de parfaits novices en la matière. Bon sang, ce qu’elle aurait bien étranglé Miranda pour ses idées complètement loufoques ! Elle n’en serait probablement pas là aujourd’hui s’il n’y avait pas eu cette danse…

"En fait, je ne danse plus. J’ai… juste pris quelques cours par le passé, pour me défouler un peu… Mais avec mon engagement à la Lib’Corp, je n’avais plus le temps de m’y consacrer pleinement alors j’ai arrêté, elle ajouta avec un léger sourire, il faut croire que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas"

Cependant, les paroles de Virginie la mirent mal à l’aise. Il était de plus en plus probable que leur démonstration ait marqué les esprits, de façon plus ou moins durable… L’humaine soupira, ennuyée. Oh et puis pourquoi s’en faire, après tout ? Rien ne pourrait changer ce qu’il s’était passé ! Une danse restait une danse, les gens pouvaient bien s’imaginer ce qu’ils voulaient, ils n’avaient pas de preuves. Pas encore. Car la preuve la plus évidente, June la portait aujourd’hui dans son ventre…Difficile, en effet de trouver plus probant que l’enfant du leader confrériste pour témoigner de leur relation.

A plusieurs reprises, le ‘monsieur Kenjiss’ prononcé avec un respect presque teinté de crainte fit sourire la jeune humaine. Virginie n’avait rien dit, mais June se doutait sans mal de ce qu’elle pouvait penser. Le mutant avait une réputation plutôt solide qui le poursuivait. Et elle comprenait si l'adolescente préférait éviter son chemin. Amusée, elle voulut néanmoins rassurer l’adolescente et dans un sourire complice, elle lui confia :

"Tu sais… Kenjiss est impressionnant aux premiers abords mais tu verras… il n’est pas si terrible que ça. Mais si tu préfères, tu peux venir avec Léa tant qu’il est à Vancouver, oui…"

Son compagnon traversait l’océan autant de fois qu’il le pouvait depuis qu’elle lui avait annoncé sa grossesse. Si la raison en était louable, elle n’en restait pas moins terriblement fatiguante, tant pour le futur papa que pour la future maman. June et son compagnon étaient tous les deux épuisés. Et pourtant, malgré ses dossiers et un soupçon de ménage pour dire de s’occuper un minimum, elle avait l’impression de ne rien faire, ou presque. Il faudrait néanmoins qu’elle prévienne son compagnon que Virginie était au courant, afin d’éviter tout malentendu aux conséquences regrettables, bien entendu. Le mutant étant plutôt prompt aux réactions rapides, privilégiant le dialogue une fois l’adversaire terrassé. L’humaine n’avait pas beaucoup d’alliés à ses côtés, autant dire qu’elle comptait en prendre bien soin !

Même si cela lui pesait de le reconnaitre, June savait que cela lui ferait du bien de réduire sa quantité de travail et de déléguer un peu ses tâches à l’adolescente. Aussi l’humaine avait-elle accueilli la proposition de son assistante d’un sourire reconnaissant, toute trace de culpabilité presque éloignée. Jamais, elle n’aurait pensé plonger l’adolescente aussi rapidement dans le rythme effréné des rouages de leur association. Mais à circonstance exceptionnelle, décision exceptionnelle, non ? Elle avait effectivement beaucoup de chance d’avoir Virginie à ses côtés et parce qu’elle n’était pas ingrate, elle se promit de la remercier un jour. Elle ignorait simplement encore comment…

"Je sais que tu préférerais éviter de telles méthodes pour récolter des informations et je suis désolée de te les imposer, mais je crois que dans notre situation, elles s’imposent malheureusement"

Un sourire triste passa soudain sur son visage mais June se hâta de le faire disparaître. Il était hors de question qu’elle inquiète Virginie avec ses problèmes personnels, d’autant qu’elle ignorait probablement la relation qu’elle entretenait avec Sam’ depuis des années, au-delà des simples apparitions publiques dans le cadre de leurs activités.

"La fana des tisanes, c’est plutôt Sam’…, ne put s’empêcher de répliquer néanmoins l’humaine peinée à l’évocation de son amie, mais ne t’en fais pas, je suis en bonne santé et j’ai toujours eu une constitution plutôt résistante"

La maternité ?

"Euh…c'est-à-dire que…"

June ne sut pas si elle devait se montrer touchée ou effrayée de voir que Virginie pensait déjà à des détails qui ne lui avaient même pas encore effleuré l’esprit jusque maintenant. Machinalement, l’humaine passa une main sur son ventre. Où voudrait-elle accoucher et surtout comment ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Certainement pas dans un hôpital public déjà… son anonymat ne tiendrait pas longtemps. Au fond d’une jungle ou en plein désert peut-être ? Là au moins, elle serait sûre de mettre leur enfant au monde loin des fanatiques anti-mutants… En fait, elle n’en savait rien. Une de ses collègues lui avait dit un jour que c’était plus agréable dans l’eau… et surtout très efficace contre le stress. Une piste à explorer ? June se maudit de ne pas l’avoir écoutée plus sérieusement. Mais à cette époque, elle était loin de se douter de ce qu’il l’attendrait quelques années plus tard !

"Je dois t’avouer que j’y ai pas encore vraiment pensé… De toute façon, on a encore le temps, il n’y a rien de prévu avant le mois de mars au moins ! Pas de soucis pour Léa, je lui transmettrai."

A nouveau un sourire triste glissa sur son visage, Virginie se montrait si prévenante, si désireuse de l’aider. L’humaine la remercia intérieurement, incapable de lui offrir davantage sur le moment. Malheureusement, tout dévouée que l’était l’adolescente, elle était bien incapable de lui offrir la seule chose qu’elle aurait réellement désiré à cet instant… avoir une visite de Samarah. Ou même, ne fut ce que des nouvelles. La mutante était une personne importante dans la vie de June et dans une telle situation, son absence se révélait très douloureuse pour l’humaine. Elle aurait tant aimé pouvoir partager ce moment avec son amie… Peut-être aurait-elle été capable de la rassurer un peu ? L’humaine chassa sa soudaine morosité d’un battement de cils

"Va pour un jus de pommes et le journal. Je veux rester informée sur ce qu’il se passe à l’extérieur… et un film si tu veux… mais je ne suis pas très télé"

Léa avait déjà essayé plusieurs fois de la convertir en lui présentant ses séries préférées, sans grand succès hélas…
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyLun 19 Avr 2010 - 22:49

-« Non, ça ne s’oublit pas, ça. »

Elle y pensait. Revenir à cette activité chérie. Même si tout allait s’accélérer dans son quotidien. C’était sans aucun doute celle qui lui convenait le mieux. Après plusieurs tentatives qui avaient affiné ses goûts. Le premier qui lui venait en tête : A New York, pendant l’été dernier, elle avait découvert la méditation. Juste le temps de quelques séances les soirs de semaines. Quand elle faisait les trois huit an tant que caissière pour un magasin de vêtement. On lui avait dit et répété que cela l’aiderait à apaiser son esprit. Cela n’avait fait que la mettre devant ses questions les plus angoissantes. Point concluant. C’est là d’ailleurs qu’elle elle avait changé pour une remise à niveau option journalisme.

Le mal aise de June, elle le comprenait parfaitement. Ils s’étaient tout les deux joliment trahis. Tant pis ! Quoi de plus fort qu’une épopée contemporaine de la sorte. Il ne fallait pas le regretter. C’était une très belle histoire qui était entrain de s’écrire. Enfin c’est là ce que voyait son jeune esprit un peu romantique et terriblement naïf. Car en amour Virginie ne connaissait rien. Elle découvrait l’amitié. Elle découvrait aussi le premier petit béguin qui vous chatouille le ventre. Tout cela était encore trop neuf pour être critiquable.

Mince. Elle était donc si limpide pour la femme face à elle ? Virginie se sentit confuse. Il lui était impossible de cacher ses réactions en sa présence. Elle était trop en confiance pour s’astreindre au masque. Bien sûr le chef de la confrérie lui était un total inconnu. Mais son aura le devançait. Elle n’y pouvait rien. Il s’agissait d’un personnage, de Quelqu’un. Et elle simple jeune fille, élève mal assurée, allait devoir croiser une montagne pareil ? C’était effrayant. Mais pour June elle voulait bien faire tous les efforts du monde !

-« Merci, je préférerais, tu sais je suis assez… timide. »

Inutile de le nier n’est ce pas ? Virginie voulait juste simplifier un peu la vie de son amie. Si cela signifiait cohabiter parfois, dans le même espace que cet homme, alors elle le ferait. Et sans hésiter. Pour les autres les prouesses étaient toujours possible. Elle espérait juste ne pas faire de bêtise. Et puis elle connaissait assez June pour faire confiance à son jugement, aussi aveuglé par l’amour soit-il.

June la connaissait décidément bien. Ou était-ce encore son visage qui l’avait trahie ? Qu’importe. Il ne fallait pas tracasser la future maman. Cela aussi elle pouvait le faire. Virginie était tellement discrète qu’on parlait souvent en sa présence sans s’en rendre compte. Elle n’écoutait jamais vraiment ce qui se disait. C’étaient des murmures, le bruit de fond de son travail au bureau. Il faudrait d’ailleurs qu’elle y retourne dans la semaine. Une partie de tout ça allait passer dans sa chambre là bas. Ce serait plus efficace.

-« Je sais que ça ne t’enchante pas June. Ne t’en fais pas. Je sais que c’est nécessaire. Je ferais ce qui est en mon pouvoir pour vous préserver, tous les trois. »

Il n’y avait rien à ajouter. Virginie était loyale et sans tricherie. Elle pouvait se forcer à bien des choses dans une optique de générosité, et là de sécurité. Encore plus, oui pour sauvegarder les personnes aux quelles elle tenait. Encore plus pour ce petit être en gestation.

Elle n’avait pas pensé à Miss Lemington en parlant. Mais alors vraiment pas. Il y avait un moment qu’elle ne l’avait plus vue d’ailleurs. Chacune était occupée à sa façon. La sombre Samarah guettait en permanence. Ce ne devait pas être le rôle le plus amusant. Surtout dans un lieu où les pensionnaires pouvaient profiter de certains avantages pour défier la surveillance. Ses yeux détaillèrent l’air triste de son amie. A quel point exactement se connaissaient ces deux femmes ? Quelle était leur relation. Bien sûr cela ne la regardait pas. Etant donné la réaction Virginie resta prudente. Elle ne voulait pas la contrarier.

-« Tant mieux ! Ca va aider. »

La demoiselle comprit en quelques secondes que ses questions embarrassaient. C’était sans aucun doute tout ses côtés obsessionnels qui réagissaient. Elle n’y pouvait rien. C’était son mode de fonctionnement. Tout prévoir était plus rassurant. Tout anticipait était beaucoup sécurisant. Cependant elle n’était pas là pour forcer la main. Pour le printemps… Il restait de quoi tout organiser. Avec un sourire doux et complice elle s’excusa presque.

-« Oui, bien sûr, je ne cherchais pas à te faire paniquer. Tu me tiendras au courant ? De l’essentiel hein. Que je puisse te couvrir au mieux. »

Elle lui prépara un grand verre de jus de pomme. En fouillant elle trouva aussi quelques fruits. Et en deux minutes un superbe petit déjeuner trônait sur une grande assiette. La petite comice se servit un verre de jus de pamplemousse. Dans la salle principale elle poussa une chaise prés de June et y déposa le repas. Avec un sourire enjoué elle accepta la commande suivante.

-« Il y a un kiosque pas loin. Je suis de retour dans 5 minutes. »

Son propre journal était plié dans son sac. Le plus souvent la mutante avait l’un des numéros encore tout frais, de son encre matinale. C’était sa meilleure excuse pour aller marcher un peu le matin. Une petite bulle d’air pour accueillir le jour. Le moment de solitude qui créait la coupure nécessaire entre la journée de l’Institut et le reste. Alors elle le lisait tranquillement. Il était déjà marqué. Il y avait déjà ses codes de lecture. C’était sa méthode pour lire entre les lignes.

Elle attrapa donc son porte-monnaie et disparu sur le seuil du studio. Elle l’avait vu en passant ce kiosque. Ses pas étaient dynamiques. Le vendeur lui sourit poliment en recevant les pièces. Est-ce qu’il y avait un film intéressant ? Non. Pas ici. Une idée lui vint. Alors elle fila jusqu’au bout de la rue. Elle se souvenait de l’enseigne. Un disquaire à l’ancienne. Virginie franchit la porte toute pimpante.


**
-« Et voilà pour la future maman ! Le journal de Londres, les magazines à potins sur les stars, ça occupe toujours un peu ça ! Et puis je t’ai trouvé ça aussi… »

C’était son petit cadeau contre l’ennui. Parce qu’elle l’avait bien comprit que June n’ennuyait vite. Aretha ! Cette voix. Il y en avait peu de telle voix. Ses chants ! Ils pouvaient faire trembler tout entier. C’était la compile la plus sûr qu’elle avait put trouver ! Une jolie manière de commencer l’association buissonnière songeait-elle. Oui. Le soleil tapait un peu plus et la chaleur montait dans l’immeuble.

Le temps filait à une allure folle. Du moins quand on était une mutante en pleine croissance comme elle. Pour le moment Virginie apprenait encore à maîtriser sa force musculaire en expansion. Un aspect de sa mutation qui lui semblait totalement incongru d’ailleurs. C’était tout un art. Un art qui réclamait de l’attention. On avait accepté de lui enseigné quelques techniques de contrôle. Heureusement. Il y avait un cours à dix heures. Elle l’avait relue ses notes avant le petit déjeuner. Elle voulait aussi voir Koji. Il n’avait pas l’air très en forme depuis quelques jours. Son esprit ne se posait plus.

La visiteuse fit une vérification des lieux de son regard bleu et doux. Tout était bien là ? Il ne manquait rien. Bien. Bien. Elle remontait les manches sur ses bras. Son sac était là sur le meuble. Mais avant de s’éclipser, elle voulait être certaine…

-« Je vais retourner au manoir. Je peux t’aider encore à quelque chose dis moi ? »
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyJeu 6 Mai 2010 - 1:04

June sourit. Tout comme elle avant de le connaître, l’adolescente se fiait davantage à tout ce qu’elle avait pu entendre à propos de la personnalité du leader confrériste avant même de songer à s’en faire sa propre idée. L’humaine ne lui en voulait pas. Quand on y réfléchissait, c’était là une réaction bien normale. Et Virginie ne serait certainement pas la dernière à adopter un tel comportement. La jeune femme la rassura néanmoins encore une fois

"Sa réputation le précède mais tu sais ce que l’on dit à propos des rumeurs… Il ne faut pas toujours s’y fier"

Que Virginie se rassure, June n’était pas empathe. Seulement observatrice forcée et malheureusement pour son assistante, on pouvait déjà en apprendre des choses rien qu’en fixant son visage. Elle allait devoir apprendre à dissimuler ses ressentis pour sa propre sécurité, mais pour la leur aussi à présent. L’humaine posa son regard bicolore sur sa jeune assistante, reconnaissante

"Merci, Virginie. Nous… nous n’aurons pas beaucoup d’alliés à nos côtés –elle n’était déjà pas certaine d’avoir Sam’, alors c’était dire-. Toute aide, même minime sera la bienvenue"

Sachant qu’elle devait avoir à présent à dos la moitié de la Confrérie (au moins), cette sécurité supplémentaire –aussi maigre fut-elle -rassura la future mère. Elle venait du cœur, sincère et pour elle, c’était l’essentiel. Virginie ne semblait pas avoir relevé son léger lapsus au sujet de son amie et June n’insista pas. L’adolescente venait de la découvrir enceinte, inutile de lui en révéler davantage dans la précision de ses relations avec la télépathe de l’Institut

"Mais que cela ne t’empêche pas d’être prudente ! Je m’en voudrais s’il t’arrivait quelque chose par notre faute !"

June lui assura évidemment qu’elle serait dans le secret des Dieux. Connaissant ses propres capacités d’organisation et sa distraction naturelle, la jeune femme devait bien s’avouer qu’avoir quelqu’un comme Virginie à ses côtés qui anticipait sans arrêt ne lui ferait pas de tort. Bien qu’on puisse difficilement oublier d’accoucher. Mais de toute façon, elle avait encore le temps de voir venir, n’est ce pas ? En six mois, il pouvait s’en passer des choses…

Alors qu’elle attrapait le verre de jus de pomme, June regarda son assistante filer au kiosque de journaux du coin. Elle avait à peine eu le temps d’entamer les fruits que l’adolescente était déjà de retour, le plein de lecture sous le bras. L’humaine attrapa la pile de potins –bien qu’elle ne soit pas réellement friande de ce genre d’informations- Virginie avait au moins raison sur un point, ça lui ferait passer le temps d’éplucher ce déballage de potins. Tant que ce n’était pas sa propre vie privée qu’elle retrouvait sur ces pages imbibées d’âneries !

L’humaine jeta également un œil curieux au CD que Virginie venait de lui offrir. Autant était-elle une parfaite ignorante sur les musiques actuelles, autant June appréciait énormément la musique ancienne. Alors oui, malgré que ce ne soit pas tout à fait son style musical, Aretha, elle connaissait bien. Un sourire ravi illumina son visage.

"Merci beaucoup Virginie. Mais il ne fallait pas…"

Touchée de l’intention, l’humaine se sentit néanmoins gênée, elle avait l’impression de lui en demander déjà beaucoup et malgré tout, Virginie en faisait encore. Aussi se dépêchait-elle de lui préciser qu’elle n’avait plus besoin de rien lorsque l’adolescente lui proposa encore son aide

"Ca ira, tu en fais déjà beaucoup, crois-moi. Fais juste très attention à toi, maintenant que tu sais… Je me répète mais je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose"

Elle avait la nette impression d’envoyer Virginie dans la gueule du loup en la renvoyant, l’air de rien, à l’extérieur. Leurs vies à tous ne seraient plus jamais les mêmes à présent. June le savait et malgré les risques que cela comportait, elle appréciait sincèrement de se sentir soutenue par sa jeune amie. Peut-être que cela l’aiderait à faire face plus facilement en attendant d’avoir des nouvelles de Samarah. …
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyVen 28 Mai 2010 - 19:55

Amusant. Elles s’inquiétaient chacune pour l’autre. Cependant, une règle prévalait dans cette pièce. On ne prenait pas soin de Virginie, mais Virginie essayait, de prendre soin des autres. C’était tellement naturel pour elle, qu’elle ne le faisait plus remarquer. Son épisode, du printemps dernier, à devoir servir d’infermière malmenée avait accentué ce penchant. Devenant un agneau docile qui exécutait avec douceur, les ordres, les conseils… presque tout. Rien à voir, pourtant avec les heures sup’ au restau de Chicago. La petite anglaise n’avait plus les mêmes contraintes. Elle n’avait pas une somme à trouver à chaque fin de mois. Les travaux d’aujourd’hui étaient faits par passion. Les gestes d’amitié par respect et générosité. D’ailleurs June n’avait aucune raison de s’inquiéter. Puisque ce qu’elle connaissait de la vie de son assistante n’était pas le plus dangereux.

-« S’il m’arrive des ennuis vous n’en seriez en rien responsables. »

Les mois qui se profilaient allaient être importants. Il faudrait encore plus d’organisation. Cela ne lui faisait pas réellement peur. Dans le feu de l’action les événements et les actes paraissaient si clairs qu’ils devenaient d’une simplicité effarante. C’était probablement pour cela que depuis des mois elle avait refusé le calme de vacances mortelles. Qui plus est, il y avait la parfaite excuse de sa mutation pour repousser le répit dans les plus lointaines abysses. Peut être ce comportement la rattraperaient un jour. En attendant aucune prise électrique n’avait réussi à la mettre chaos. Bon, il faut dire qu’elle les évitait, ces sources d’ennuis, réels pour le coup.


En passant dans la rue du disquaire la demoiselle avait aperçu un panneau d’information. Ces écrans défilants les infos du monde entier. Pendant quelques secondes était apparu le logo du Contrepoison. C’était tout à fait différent du petit canard de banlieue. Et elle ne put s’empêcher de soupire en repensant au dessin gribouillé sur ses cahiers… Mademoiselle Parish était entrain de devenir une dissidente et cela la rendait heureuse. A croire que l’évolution n’était pas réservée au code génétique. Et elle songeait à cet enfant. Comment serait-il ce petit métis ?

June regarda le tout avec circonspection. Ou non pas tout à fait, juste les revues, celles des quais de gare. Et quand elle annonça encore une fois un avertissement. Lui faire remarquer qu’elle en faisait trop était le plus sûr moyen d’avoir une réaction. Pas de geste brusque ou de haussement de ton. Un regard entendu avec un peu d’humour dans la voix.

-« Ecoute June. Quand je peux faire quelque chose je le fais pour de vrai d’accord. »

Mais il en faillait plus pour rassurer une future mère apparemment. Soit. La jeune journaliste acquiesça gentiment. Si cela pouvait la tranquilliser, ça ne lui coûtait rien. Son embauche avait été faite dans l’instant et elle refusait que cela cause du traca à la jeune femme. il était bien dommage que Virginie ne puisse librement lui parler de sa triple vie. Peut être que cela l’aurait été à relativiser. Pour l’heure la jeune fille devait retourner en cours. En reprenant son sac elle lui désigna la poche avant.

-« De toute façon si j’ai le moindre souci je sais ou te joindre tu sais. Repose-toi bien ! Je repasserais dans la semaine si tu veux ? »

Et pareil à un tendre tourbillon chocolaté elle s’effaça en refermant la porte d’entrée. Intriguée par la révélation de tout à l’heure Virginie s’était attardée quelques secondes sur le palier de Léa. Quand la rencontrerait-elle cette gardienne de secret ? Le klaxon d’une voiture au loin la rappela à l’ordre. Elle dévala les escaliers si dévaler convenait bien à cette harmonieuse hyperactive. Pas âme qui vive dans cet immeuble à cette heure matinale. Un message de Claudia l’attendait sur sa boîte vocale. Zut cette entrevue… tant pis pour le cours de maîtrise de soi alors. Elle aurait bien le temps de le rattraper dans la journée de toute façon.

Quand la cadillac protesta sous sa poigne un sms l’obligea à se stopper. L’air d’octobre faisait voler ses anglaises débraillées. Il y avait de la châtaigne dans l’air. Virginie n’en fût pourtant pas distraite. Sa silhouette statufiée par l’ignorance soudaine. Alors le temps d’une lecture c’est « Sand Petal » qui agissait. Celle dont elle avait prit le visage en entrant dans la résistance. Irradiant du sérieux et d’un silence bien particulier. Il n’y avait plus rien de la pensionnaire hésitante dans cette scène impromptue. Eleve, bénévole, et protestataire. Un mélange tonitruant qui était entrain de la changer. Ouvrant machinalement cette portière, se glissant devant le volant, pendant que ces doigts de fées filaient à une allure folle sur les touches d’un clavier virtuel.
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Twikjeya Elkash

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Twikjeya Elkash

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptySam 29 Mai 2010 - 17:54

[Scénario 5]

C’était un mois de janvier glacial. De mémoire de londonien, jamais le thermomètre n’avait stagné aussi bas pendant aussi longtemps. Les rues de la capitale anglaises étaient désertes, si ce n’était quelques malheureux forcés de sortir, qui marchaient aussi vite que possibles, courbés en deux par une brise glaciale, piétinant une couche de neige traitresse qui recouvrait généralement une plaque de verglas meurtrière. Pour ajouter à ce charmant tableau, la neige tombait sans interruption depuis deux jours. Tantôt petits flocons virevoltants, tantôt avalanche glaciale, la dame blanche n’épargnait pas non plus la capitale.
Un temps ravissant pour Twikjeya Elkash. Une sibérienne d’origine finlandaise n’avait cure des quelques chiffres sous la barre fatidique des 0°C. Lorsque l’on pourrait faire passer un semi remorque sur la Tamise gelée, peut être daignerait elle parler de températures froides, pas avant. En l’occurrence, le fleuve londonien se contentait de charrier des morceaux de glace de la taille de petites voitures.

La dame de marbre avait marché pendant près d’une heure, emmitouflée dans un châle gigantesque qui la recouvrait presque entièrement, laissant sa crinière sombre s’envoler au gré des bourrasques, indifférente au regard stupéfait des passants engoncés dans leurs anoraks qui s’inquiétaient de la voir aller tête nue dans cet océan de blancheur. Lorsqu’elle s’arrêta enfin au pied de l’immeuble, la dame sombre ne l’était plus réellement, maculée de flocons qui prenaient un malin plaisir à s’accrocher un peu partout sur elle.

La porte était pourvue d’un solide système de sécurité qu’elle dépassa en trois secondes. Prévu pour empêcher quiconque n’était pas invité de rentrer dans la bâtisse, l’interphone laissait volontiers passer les facteurs afin qu’ils accèdent aux boites aux lettres situées dans le hall. Et le petit pass électronique de ces braves fonctionnaires étaient si facile à obtenir pour la Confrérie… La porte s’ouvrit avec un chuintement et Twikjeya pénétra dans l’entrée. Une vague de chaleur lui sauta à la figure. Ses joues rougirent à peine. La jeune femme sourit, agita sa chevelure d’ébène et brossa les flocons qui ne voulaient pas la quitter.

Ce n’était hélas pas pour le plaisir de la promenade qu’elle avait traversé Londres. La situation était grave. Kenjiss n’était jamais revenu à la Confrérie. Il était censé être rentré depuis deux jours. Si le retard n’était pas encore catastrophique pour un individu incapable de respecter une horaire simple, elle l’était pour l’infirmière. Kenjiss avait prit un mois de vacances. Il DEVAIT rentrer. Immédiatement. Reprendre en main sa fondation, sans se laisser distraire par l’étreinte langoureuse de l’inferior qu’il fréquentait. Et si elle devait le tirer du lit de cette femme pour ça…

Dédaignant l’ascenseur, Twikjeya prit l’escalier, montant lentement les marches en prenant soin de poser exactement ses bottes au même endroit. Elle monta ainsi un étage, attentive au moindre bruit suspect. Rien de particulier ne frappa ses oreilles, devenues étonnamment attentives après près de trois mois de cécité… Lorsqu’elle fut certaine que personne n’emprunterait l’escalier, des mains osseuses jaillirent de sous son châle. Elle fixa ferment sa lame fétiche à l’intérieur de sa manche gauche, là où elle était la plus facile à dégainer. La sombre dame ne s’attendait pas à devoir combattre mais elle n’était jamais prise au dépourvu. Bien que peu chargée pour cette mission (elle emportait à peine trois lames, dont deux étaient passées dans ses bottes, difficilement saisissables rapidement), Twikjeya avait tenu à emporter ses armes. Et la jeune femme continua sa lente ascension silencieuse à peine troublée par les petits chocs métalliques de ses bijoux. Sa robe trainait derrière elle. Hiver oblige, Twikjeya avait du se couvrir davantage… Sa traine noire s’achevait deux marches derrière elle. Un vêtement sublime.

Et enfin elle fut devant la porte de l’humaine. Twikjeya se recoiffa d’une main tranquille, reposa son châle sur ses épaules. La sombre dame aurait pu sortir de sa salle de bain tant son apparence était soignée. Mais ne sortait elle pas toujours de sa salle de bain ? Elle sonna. Sèchement. Et lorsque la porte s'ouvrit, la dame de souffrance, blanche comme neige, drapée dans son sombre voile de désespoir, entrouvrit à peine les lèvres, parfaitement maitresse d'elle même, pour interpeller la catin de son supérieur. Une voix glacée résonna dans la cage d'escalier.


Judith Appleby ?
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptySam 29 Mai 2010 - 22:55

Passer de 30°C sous les tropiques à du -10°C sur la Tamise, le contraste était plutôt flagrant. Et surtout désagréable. Depuis qu’elle était rentrée à Londres, June-en digne frileuse- ne quittait plus sa fabuleuse couverture qui l’emmitouflait jusqu’au cou. Bien sûr, ça ne remplaçait pas les bras de son compagnon. Mais à défaut de mieux, la couverture avait au moins le mérite de lui tenir chaud. La séparation avait été difficile. Bien plus dure qu’elle ne l’avait imaginée. Le mutant et l’humaine avait passé plus de temps ensemble en un mois qu’ils n’en avaient jamais eu durant les 6 mois que durait leur relation. Pas facile de laisser repartir votre chéri en ne sachant pas quand vous le reverriez alors que pendant un mois, vous l’aviez eu à vos côtés, rien que pour vous. Du petit réveil au coucher de soleil, sur la plage s’il vous plait ! Alors, malgré la surprise d’avoir retrouvé son appartement dans un état impeccable (la coupable n’avait pas été longue à deviner) vous comprendrez aisément que cette année, toute cette neige avait plutôt tendance à rendre l’humaine d’humeur franchement maussade.

Et puis Kenjiss ne l’avait toujours pas appelée. Elle se doutait que le retour au milieu des fous furieux n’avait pas du être évident. Mais tout de même. En 4 jours, il aurait au moins pu trouver 5 minutes pour l’appeler et lui dire qu’il était toujours vivant, non ? June tentait de ne pas s’en faire. Il ne pouvait pas s’être fait étriper par sa bande de joyeux cinglés. Ce n’était pas possible. Il le lui avait assuré. Ils ne pouvaient rien faire contre lui. Alors l’humaine avait pris son mal en patience. Et quoi de mieux pour cela que de s’occuper l’esprit ? C’est ainsi que June avait retrouvé le chemin de son portable et avait découvert une liste longue comme le bras de mails. Forcément, en un mois d’absence et malgré le boulot remarquable de son assistante, le travail s’était accumulé. Appliquée, elle avait commencé à faire le tri. Ceux du boulot, ceux complètement inintéressants et puis celui de Bernie. June eut un sursaut de surprise. Bernie !? Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de ses nouvelles. Elle l’ouvrit sans attendre. Quelques lignes qui figèrent littéralement l’humaine de stupeur. Son cœur fit un bond en avant dans sa poitrine. Cela faisait si longtemps qu’elle lui avait demandé ce service… elle ne s’y attendait plus ! Alors que Bernie lui annonce ça… maintenant… Cela ne pouvait pas être une coïncidence. June ne croyait plus au hasard depuis longtemps. Et le message de Bernie lui donnait de plus en plus raison.

Ce fut un coup de sonnette accompagné d’une voix sèche et glaciale qui interrompit ses interrogations. L’humaine dressa la tête alertée. Elle n’attendait personne. Virginie prévenait toujours avant de passer. Or quelqu’un se trouvait à sa porte. Quelqu’un qu’elle ne connaissait pas mais qui visiblement connaissait son nom et son prénom –complet. Et enfin, quelqu’un à qui elle n’avait pas ouvert la porte d’entrée en bas. June se releva du canapé, tous ses sens sur le qui-vive. Il ne lui fallut pas plus de dix secondes pour attraper son arme sur le meuble et la charger. Paranoïaque la June ? Non, simplement prudente. Et certes, avec les hormones qui lui jouaient des sales tours. L’humaine se débarrassa de sa couverture, en cas d'attaque, c'était toujours plus pratique (et de toute façon à 7 mois et demi de grossesse, elle ne cachait plus rien) et planqua l’arme dans son dos. Prête à la dégainer en cas de nécessité. Le cœur battant et la main légèrement tremblante, elle ouvrit la porte.

Un désagréable frisson lui parcourut lentement l’échine. L’humaine, au ventre clairement rebondi que son pull ne dissimulait même plus, se retrouva face à une dame sombre et élégante. Le contraste entre les deux femmes était saisissant. Il se dégageait de cette dame toute de noire vêtue une impression glaciale et dangereuse. Et même si elle ignorait toujours son identité, elle reconnut immédiatement la jeune femme qu’elle avait tenté d’arroser sur la TransAtlante. Une Confrériste. Déjà sa main glissa vers son dos.
La voix de cette femme résonna dans ses oreilles, sinistre. Indéniablement, elle avait le don de vous glacer sur place. Comme… celle qu’elle avait entendue dans le communicateur de son compagnon le jour où elle lui avait annoncé sa grossesse ! L’humaine fixa la visiteuse droit dans les yeux –après avoir néanmoins pris son courage à deux mains et s'être assurée qu'elle pourrait tenter de battre en retraite en cas de problème- et demanda de sa voix la plus assurée possible

"Qui la demande ?"
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyDim 30 Mai 2010 - 1:31


La dame des tourments ne cilla pas lorsqu’une paire de yeux vairons plongèrent dans ses pupilles limpides.
La porte s’était ouverte sur une femme plus grande qu’elle. La putain de Kenjiss. Une grande humaine engoncée dans des vêtements de grossesse faisait maintenant face à une petite ombre plus maigre que de raison. Twikjeya ne bougea pas d’un pouce, sans même s’autoriser un coup d’œil vers le ventre de Judith Appleby. Il était inutile de fixer stupidement le fruit du pêché. L'évidence devait être acceptée. Elle le fut. Difficilement.

Une seconde s’écoula dans un silence glacial. Puis deux.

Deux secondes qui avaient suffit à Twikjeya pour établir un plan précis de la situation. Son esprit désespérément pragmatique avait tiré toutes ses conclusions, établi toutes ses solutions. La jeune infirmière ne pouvait guère plus être surprise par quoi que ce soit. Y compris par l’apparition de la compagne humaine de Kenjiss, enceinte, et armée. Car évidement, la future mère était armée. La jeune slave ne s’illusionnait pas sur la main droite de l’humaine, qu’elle avait brutalement laissé retomber le long de sa cuisse et qui paraissait ne pas vouloir rester en place. A moins d’une brusque tension musculaire, il était évidement que June Appleby dissimulait une arme. Vraisemblablement dans le creux de ses reins.
La jeune femme était bronzée, bien plus qu’elle évidement, mais surtout bien trop pour une londonienne typique. Elle avait indubitablement passé quelques temps au soleil. L'autre contraste évident, outre leur taille, était leurs poids respectifs.

Twikjeya ne s’inquiétait pas outre mesure de l’arme dissimulée par la jeune humaine. Peu habituée à son embonpoint, elle aurait à faire glisser son bras derrière son dos pour soulever son chandail et saisir son pistolet. Bien plus lentement qu’elle, qui n’avait qu’à tendre le bras pour décocher une lame à toute vitesse, vraisemblablement dans les terminaisons nerveuses de l’épaule, afin de paralyser le flanc droit. Mais ce n’était ni le moment ni le lieu. Pour réussir une exécution parfaite, il lui faudrait trancher la gorge d’un coup sec, avec pour conséquence un geyser de sang, un gargouillis probable et la chute de la future mère sur le sol. Trois paramètres qu’elle ne pouvait gérer dans un environnement confiné et habité, en plus de ne pas être capable de trainer le poids mort à l’intérieur. Et plus important que tout, Kenjiss avait disparu. Et cette femme était peut être la seule à savoir où se cachait le mutant.

Twikjeya détourna enfin son regard de celui de June, après trois secondes d’un interminable silence. Silence qui, non seulement lui avait permis de réfléchir, mais avait vraisemblablement fait comprendre à June qu’elle n’était pas en position de force, laissant sa question en suspend face à quelqu’un qui exigeait pourtant une réponse. C’était cette impression désagréable que laissait la femme sombre. Celle de se trouver face à un être mystérieux qui ne correspondait à aucun archétype connu. Une grotte obscure où l’on ne voyait rien avant de s’apercevoir qu’il était trop tard. Une grotte glacée, où rien n’était conçu pour vous rassurer.

Un cliquetis métallique brisa le silence. Twikjeya redressa légèrement la tête et étira ses lèvres pâles dans ce qui paraissait être une ébauche de sourire. Parfaitement maitresse d’elle-même, la mutante ne laissa aucune syllabe s’échapper de sa bouche sans l’avoir prononcée au plus juste. La douche froide en quelque sorte.


Mademoiselle Appleby, je vous prierais de ne pas toucher à votre arme. Un tir serait préjudiciable à la Lib’Corp ne croyez vous pas ?

Et pour sa santé, accessoirement. Mais ce n’était pas quelque chose que Twikjeya prenait en considération, à plus forte raison lorsqu’elle avait de fortes chances de neutraliser son adversaire. Et c’était toute abnégation oubliée devant cette inferior que Twikjeya renchérit. En oubliant sciemment de préciser son identité, mais en prenant soin de garder ses mains hors de vue de l’humaine, dissimulées sous son châle.

Je ne désire que vous parler. Votre enfant n’a rien à craindre.

Phrase réconfortante n'est ce pas ? Prononcée par une petite dame de noir vêtue, dont le teint maladif ne laissait rien présager de bon. Pour couronner le tout, la dame de marbre dégageait une impression désagréable en répondant d'une voix glacée à quelqu'un qui avait déjà manifesté trois fois plus d'émotions qu'elle. Mais Twikjeya était également mère et savait parfaitement que le premier désir d'une femme confrontée à une situation potentiellement dangereuse était de protéger son enfant. Et si son sourire de façade ne mettrait certainement pas June à l'aise, au moins lui ferait il prendre conscience que la menace confrériste savait ce qu'elle avait en elle. Phrase peu rassurante finalement...
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyDim 30 Mai 2010 - 12:36

Si elle ne se présenta pas, le silence mortel qui avait envahi le couloir lui apporta néanmoins une réponse. Des années passées à éviter le danger et rester en vie avaient forgé les sens de la petite humaine. Et si elle restait de nature maladroite, cela ne l’empêchait pas de posséder aujourd’hui des capacités d’analyse assez poussées. L’humaine faisait face à une prédatrice. Redoutable. Implacable. Sa froide détermination se lisait dans ses yeux clairs. Son habileté à tuer vous hurlait au visage. Tout chez cette femme inspirait la crainte, respirait la mort. June ne se serait jamais doutée avoir visé aussi juste sur base d’une simple voix. Cette fille faisait littéralement froid dans le dos. Mais où diable Kenjiss allait-il chercher ses partisans ?

Malgré les apparences, le rapport de force semblait clairement inversé. June avait beau être autant plus grande et large que cette femme, son instinct lui soufflait de s’en méfier comme de la peste. La mutante était petite et mince, au teint trop pâle pour inspirer la confiance. Etait-elle au courant de sa grossesse avant de venir ou venait-elle de l’apprendre à l’instant ? Impossible de le savoir. Cette femme ne laissait rien transparaitre. A tel point que ça en devenait parfaitement déstabilisant. Tout comme son interlocutrice avait probablement du noté qu’elle était armée, le fait que celle-ci gardait ses mains soigneusement dissimulées n’échappa pas à la vigilance de l’humaine. Armée aussi, donc.

"Laissez la Lib’Corp en dehors de cette histoire… "

La dame sombre précisa ses intentions. Elle voulait parler ! Rien que ça ? June ricana mentalement. La prenait-elle pour une imbécile parce qu’elle était une Inferior ? L’humaine immobilisa sa main, à mi chemin entre sa taille et son arme. Mais elle ne baissa pas sa garde pour autant et décida que son palier était parfaitement approprié pour ‘discuter’. Il n’était pas question que cette dingue dont elle ignorait toujours le nom rentre chez elle. Ce serait beaucoup trop facile ensuite de la tuer, dans la plus grande discrétion.

Son sang se glaça lorsqu’elle entendit la Confrériste parler de son enfant. Inconsciemment, June bascula de l’instinct de survie vers celui maternel, beaucoup plus fort encore. Cette femme menaçait son bébé. Ses paroles n’étaient que mensonges. Si elle en avait l’occasion, June ne doutait pas que le bras armé de la Mort en personne tuerait sans hésiter leur enfant. A nouveau, son sang ne fit qu’un tour. Tous ses muscles se dressèrent, prêts à la défense. Car même si elle n’avait que très peu de chance dans un combat face à la dame aux lames, il était évident que l’humaine ne se laisserait pas faire. Cette folle furieuse ne toucherait pas son fils ! Jamais ! Sa voix se fit plus désagréable, ce qui était plutôt rare chez l’humaine

"Je ne vous conseille pas d’essayer. Qu’est ce que vous me voulez ?"

Et cette fois, elle était bien déterminée à recevoir une réponse de mademoiselle-je-ne-prends-même-pas-la-peine-de-me-présenter-pour-mettre-mal-à-l’aise-mon-interlocutrice. June ne savait toujours pas à qui elle avait à faire. Entre ces deux-là, ça commençait plutôt mal...

"La politesse, c’est toujours mieux pour entamer une conversation en général"
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyDim 30 Mai 2010 - 14:53

Des conseils, des conseils… Twikjeya en aurait presque pu être amusée. C’était elle qui distribuait des conseils, pas l’inverse. Qu’est ce qu’une humaine enceinte pouvait bien lui conseiller d’utile ? De ne pas l’attaquer ? C’était une parade désespérée contre la menace latente que même une inferior était capable de ressentir. La parole était une arme puissante dans certaines situations… Mais la parade verbale n’était certainement pas quelque chose qui ébranlerait la dame des tourments. Seuls les actes comptaient. Et aucune impossibilité physique n’empêcherait Twikjeya de poignarder à mort June si elle le désirait. Ces conseils n’avaient donc aucun impact…

Twikjeya Elkash.

Face à un autre interlocuteur, peut être aurait elle rajouté quelques phrases d’excuse pour ne pas s’être poliment présentée. Mais la politesse était facultative face à une humaine, à plus forte raison lorsqu’elle avait littéralement retourné l’esprit du leader confrériste, qu’elle était enceinte de lui (du moins l’espérait elle, un amant caché serait de très mauvaise augure pour la gorge de l’humaine aux yeux varons) et qu’elle était potentiellement responsable de sa disparition inexpliquée. Twikjeya n’ajouta pas de titre à son nom. June était vraisemblablement dotée de neurones en nombre suffisants pour comprendre qui elle était. Après tout, toute humaine qu’elle était, elle restait femme. Elle aurait vraisemblablement précisé face à un homme.

Passant sur les innombrables fautes de styles de son interlocutrice –seigneur ce que les gens avaient tendance à se relâcher dès qu’il s’agissait de phrases spontanées… Kenjiss en était l’exemple parfait, aucune de ses phrases parlées n’avait de sens une fois couchée sur le papier-, Twikjeya décréta que les présentations avaient assez duré. Trente secondes de paroles inutiles étaient autant de temps gaspillé. Elle tourna la tête pour vérifier que la cage d’escalier était vide, laissant ses boucles d’oreilles se lancer dans un impressionnant balais aérien avant de revenir presque aussitôt à June. Elles étaient seules, et aussi isolées que possible sur ce pallier. Twikjeya ne bougea pas d’un cil, ne faisant même pas mime de pénétrer à l’intérieur du sacro saint que protégeait jalousement la membre de la Lib’Corp. Il était de toute façon peu probable qu’elle y abrite Kenjiss. Le confrériste se serait déjà jeté sur elle depuis longtemps, furieux de la voir perturber ainsi sa compagne.

Les pupilles glacées notèrent que la main droite de June se remit en mouvement. Un pic supplémentaire de stress vraisemblablement. Elle repoussa légèrement son châle pour faire émerger ses propres mains des plis du tissu. Des phalanges osseuses, interminables, presque plus pâles encore que le visage de leur propriétaire apparurent. Twikjeya ne souffrait d’aucun tic, mais elle joignit les mains dans une parodie de prière, plus pour rassurer l’humaine qui pouvait désormais voir ses mains, que pour dégainer elle-même plus rapidement. C’était une façon comme une autre de relâcher un peu de pression chez une femme chamboulée par ses hormones. Même elle en avait été victime.


Mademoiselle Appleby, je désire simplement savoir où se trouve Kenjiss.

Douche glaciale ? Sourire mutin ?Twikjeya ne lâcha pas du regard le visage de June, attentive à la moindre tension musculaire qui trahirait sa propriétaire.

Cela fait maintenant quatre jours qu’il est porté manquant et j’ose encore espérer que vous êtes à l’origine de la coupure de son communicateur.

Un léger sourire écartela à nouveau les lèvres de la jeune slave, comme pour montrer qu’elle serait indulgente si Kenjiss apparaissait maintenant, penaud, communicateur éteint entre les mains. Un sourire qui disparut bien vite, les lèvres reprenant leur position habituelle, figées dans une moue indéfinissable.

A vrai dire, j’apprécierais presque de le savoir entre vos griffes plutôt que celles d’autres, vraisemblablement moins bien intentionnés que vous ne l’êtes.
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyLun 31 Mai 2010 - 14:00

Twikjeya Elkash.

Son prénom résonna dans ses oreilles, lui laissant une sale impression au passage. Elle l’avait déjà entendu. Le soir de la catastrophe sur la TransAtlante. L’humaine avait donc en face d’elle la fameuse pupille de Kenjiss. Au moins, elle pouvait enfin mettre un visage sur cette femme qui –hélas- partageait aussi la vie du mutant. June hésita franchement à la classer dans la catégorie ‘rivale’ et à défaut, elle la rangea soigneusement dans celle ‘ennemie’. Indéniablement, elle était plus jeune qu’elle. Et hormis, son teint beaucoup trop pâle, elle devait reconnaître que c’était une belle femme. A condition d’aimer côtoyer la Mort et ses fidèles en permanence, évidemment.

Si la confrériste ne quittait pas des yeux June, l’humaine suivait soigneusement chacun de ses mouvements également. Quand elle se retourna pour s’assurer qu’elles étaient seules dans un tintement métallique. Quand ses pupilles claires s’ancrèrent à nouveau dans le regard bicolore. La ‘proie’ ne quittait pas des yeux la ‘prédatrice’. Enfin, ses yeux vairons se posèrent sur les fins doigts lorsque ceux-ci émergèrent du châle. Des doigts à rendre jaloux un squelette ! Mais June n’était pas pour autant rassurée, une menace identifiée n’était qu’à moitié contrôlée. Ses doigts visibles pouvaient toujours cracher une arme quelconque à tout instant.

Cependant… la voix glaciale de son interlocutrice mit fin à toutes ses mesures de précautions en un battement de cils. Et les marques d’inquiétude que l’humaine avait tenté de taire par tous les moyens ces dernières heures revinrent s’inscrire sur son visage à la vitesse de l’éclair

"Comment ça… où se trouve Kenjiss ? Vous vous fichez de moi ?"

Un frisson. Un nœud qui se crée, sinueux au creux de l’estomac. Le cœur qui rate un battement, suivi d’une vapeur qui vous prend le crâne d’assaut. June fut loin d’afficher le sourire mutin tant attendu par la dame sombre, témoin de quelconques manigances qu’elle ignorerait. Ce fut donc la douche glaciale. Rapidement suivie d’une panique. Incontrôlable. Qui déjà lui fit commettre une erreur, celle de baisser sa garde. Elle s’éloigna de l’embrasure de sa porte, dévoilant en partie une vue de son appartement (bien que rangé par les bons soins de Virginie, il paraitrait sans doute encore trop désordonné pour la maniaque du rangement)

"Ca fait 4 jours qu’il est reparti d’ici", précisa-t-elle inutilement. Twikjeya avait déjà compté les jours elle aussi et la confrériste pouvait désormais constater qu’elle ne planquait pas le tatoué dans son appartement.

June avait laissé son interlocutrice sur le pallier et –bien qu’elle savait qu’il n’y aurait rien dessus pour l’avoir déjà regardé ce matin- avait attrapé d’une main tremblante son communicateur, machinalement.

Toujours rien.

L’inquiétude monta encore d’un cran. Le sourire affiché par son interlocutrice n’arrangea pas les choses. Comment pouvait-elle sourire dans une telle situation ? A moins que… June, son communicateur en main, revint vers sa porte et pointa un doigt accusateur sur la jeune femme

"Si c’est une plaisanterie de votre part, sachez que je ne l’apprécie pas le moins du monde. Ce n’est pas drôle !"

Les nerfs de June n’étaient en effet PAS DU TOUT en état de subir une mise à l’épreuve supplémentaire en ce moment. Pas un mois et demi avant d’accoucher ! La sombre prêtresse voulait provoquer un accouchement prématuré pour découper en rondelles son bébé, qu’elle ne s’y serait sans doute pas prise autrement !
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyLun 31 Mai 2010 - 18:38

Twikjeya fut donc bien malgré elle la témoin de la réaction qu’elle n’espérait pas. Certes, voir Appleby paniquer en ouvrant la bouche tel un poisson hors de l’eau, désespérément en quête d’oxygène, était jouissif mais malheureusement, la situation qui l’amenait à avoir ce genre de réaction fortement exagérées et certainement peu efficace ne l’était pas. La sombre dame n’en nota pas moins que la femme enceinte faisait partie du tronc commun des nombreux désespérés, incapables de se contrôler dès que la situation échappait à leur contrôle. Prête à l’abattre voilà trois secondes, voilà que June perdait ses moyens, désarçonnée en quelques mots. En un instant, les yeux vairons se brouillèrent, cherchant dans le vide un réconfort qui ne s’y trouvait évidement pas, le corps de la malheureuse tressauta et elle tourbillonna sur elle-même, comme pour chercher dans un appartement désespérément vide un amant qui ne s’y trouvait évidemment pas. Tant d’occasions d’abattre une cible déjà vulnérable en temps normal…

La jeune slave n’avait néanmoins pas bougé d’un pouce tandis que June s’agitait. Réaction inutile, dictée par une peur panique qui vous faisait perdre tous vos moyens… Réaction stupide, couplée à un bégayement qui ne voulait strictement rien dire. Appleby tenta de trouver une trace d’humour dans ses propos. Twikjeya se retint de lever les yeux au ciel. Pourquoi fallait il toujours que les désemparés espèrent une… une blague, lorsque la situation les dépassait ? Les pupilles glacées ne bougèrent néanmoins pas et se contentèrent de jeter un coup d’œil poli à l’intérieur désigné par la jeune femme. Un capharnaüm effroyable. Comment un être humain pouvait il vivre dans un taudis pareil ? Qu’elle soit enceinte n’excusait en rien la tenue déplorable de sa maison…

Quatre jours ? Cela correspondait. Twikjeya hocha lentement la tête. Kenjiss avait donc disparu depuis quatre jours. Indifférente à June qui cherchait désespérément le tatoué, elle décrocha son propre communicateur. Un message en attente. Maria… Twikjeya le lut rapidement et composa le numéro de la jeune russe. Appleby était visiblement en train de paniquer et c’était sans doute mauvais pour son enfant, mais la situation était grave et elle avait autre chose à faire que de rassurer une inférior. La dame des tourments n’était pas de celles qui inventaient des éléments stupides dans le seul but de rassurer une « amie ». Si June voulait paniquer, qu’elle panique. D’autres avaient à faire… Twikjeya se retourna, laissant son imposante crinière d’ébène masquer le portable qu’elle collait à son oreille alourdie par ses pendentifs. Judith ne risquait guère de lui tirer dans le dos sur son pallier.


Maria. Kenjiss a disparu depuis quatre jours. Appleby ignore ce qu’il est devenu. Nous ignorons ce qu’il a fait depuis son départ de Londres.
On ne saurait exclure la possibilité d’une attaque délibérée. Rapatrie tous les ressortissants confréristes à l’intérieur du bâtiment pour les protéger.
Le mot de passe de son ordinateur est constitué de deux étapes. Tape tout d’abord Sonia, S-O-N-I-A. L’écran ne changera en apparence pas et te réclamera toujours le mot de passe. Tape ensuite Typhanie, T-Y-P-H-A-N-I-E et l’accès devrait se déverrouiller. J’exècre cette manie d’utiliser uniquement des prénoms en permanence reliés à son passé en guise de mots de passe pour un ordinateur capable de tous nous anéantir, mais Kenjiss est borné.


La sombre dame raccrocha et pivota à nouveau, entrainant trente centimètres de métal dans de nouvelles acrobaties, pour tomber nez à nez avec un index furieusement brandit par une humaine qui, nonobstant son embonpoint et sa faiblesse visible en un clin d’œil, se permettait de la menacer. La sombre dame passa une main dans ses cheveux malmenés par ses rotations incessantes et les cala sagement derrières ses épaules en soupirant.

Mademoiselle Appleby, sachez je ne comprends guère cette fascination de beaucoup pour la plaisanterie. J’admire votre manque de sang froid mais sachez bien que je n’ai aucune envie de m’amuser à vos dépend en ce moment. Je vous conseille de rentrer chez vous et de vous barricader. Si Kenjiss a été attaqué, je crains fort que ses relations proches ne soient guère plus en sécurité, et il est peu probable qu’une femme enceinte soit davantage capable de tenir tête à ses assaillants que ne l’était le maitre de la gravité. Au revoir mademoiselle Appleby.


Suffisamment de temps avait déjà été gaspillé en d’inutiles palabres. Twikjeya pivota à nouveau, rangea son communicateur dans une poche invisible et se dirigea vers l’escalier sans un mot supplémentaire, laissant sa traine noire serpenter derrière elle comme pour ajouter davantage au stress de l’humaine désormais seule. Elle avait ce qu’elle voulait. Le moment était venu de réagir au problème posé.
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June Appleby

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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyMer 2 Juin 2010 - 3:53

Quatre jours, quatre jours, quatre jours… Kenjiss avait disparu depuis 4 jours…

QUATRE JOURS !

Il pouvait s’en passer des choses en QUATRE JOURS !

Cela semblait maintenant plus qu’évident et malgré tout la slave parvenait à garder son calme. Mais comment faisait-elle, bon sang ??? L’impassibilité notoire de cette femme était horriblement déstabilisante. Pire encore, franchement horripilante. June s’imagina le pire. C’était inévitable. Son compagnon avait beaucoup d’ennemis. De gros ennemis. Des ennemis évidents. En temps normal, peut-être aurait-elle pu garder son calme. Mais pas maintenant. Pas dans son état, avec des hormones en ébullition sur des montagnes russes en permanence.

Lorsque que Twikjeya eut fini de contempler une June complètement désemparée, elle virevolta sur elle-même, dans une interminable cascade de cheveux ébène. L’humaine, loin de toute envie de lui tirer dans le dos, ne perdit pas une miette de la conversation. Chose assez extraordinaire pour être soulignée, elle ne tiqua même pas sur les mots de passe de son compagnon, énoncés par la slave dans une indifférence la plus totale. La panique avait pris le dessus sur ses inquiétudes typiquement féminines. Et puis, Sonia, elle en avait déjà entendu parler.

Le cliquetis de ses boucles d’oreilles interminables suivit le mouvement de sa tête lorsque la femme au visage de marbre posa à nouveau son regard froid sur June. Elle la plantait là. Cette dingue venait de lui annoncer que son compagnon répondait aux abonnés absents depuis quatre jours et elle la laissait là, complètement indifférente ? Ah non ! L’humaine avait beau avoir perdu tout son sang froid, elle n’allait pas la laisser filer comme ça ! Espérant qu’il n’y ait toujours personne dans les couloirs, elle attrapa sa veste et s’aventura sur le pallier. Elle rattrapa la confrériste en deux pas. Elle n’alla quand même pas jusqu’à poser sa main sur son épaule pour l’arrêter. Pas complètement tarée non plus la June !

"Une minute ! Vous croyez peut-être que je vais rester ici SANS RIEN FAIRE alors que Kenjiss n’a pas donné signe de vie depuis tout ce temps ?!"

Hors de question. C’était très mal la connaître

June n’avait pas du tout l’intention d’être laissée sur le carreau alors que son compagnon se retrouvait Dieu sait où, entre les mains de Dieu sait qui ! Elle avait un moyen –indirect- mais imparable pour retrouver n’importe qui sur cette planète et elle comptait bien s’en servir. Et peu lui importait que Sam’ en avait horreur et lui tirait toujours la gueule, elle allait l’aider qu’elle le veuille ou non ! Parole de June ! De toute façon, il était temps que cette dispute entre elles deux prenne fin. Malheureusement, ses espoirs ne tarderaient pas à voler en éclat...

"Je vais entamer des recherches de mon côté. Et je VEUX être tenue au courant de la situation à tout moment !"

June avait toujours été têtue. Une véritable tête brûlée. Aujourd’hui, elle était également amoureuse et enceinte. Beaucoup trop d’ingrédients instables une fois mis ensemble pour qu’elle reste sans rien faire, hélas…

"De plus si ceux qui s'en sont pris à lui remontent jusqu'à moi, même ici je ne serai pas en sécurité. C'est inutile que je reste..."

Au moins pour ça, n'avait-elle pas tout à fait tort. Si dans le pire des cas, June devait en arriver à se planquer, elle irait ailleurs... Et l'humaine savait déjà parfaitement où.
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyJeu 3 Juin 2010 - 22:29

Sans rien faire. Le mot était lâché et Twikjeya se serait mentie à elle même en osant avancer qu'elle ne rêvait pas de voir l'humaine s'écrouler en larmes sur son pallier, désespérée, mais surtout incapable de la moindre initiative... Mais la sombre dame ne se faisait pas d'illusion. Cette femme était une boule de nerfs ambulante. Son appartement en désordre était évocateur: Cette créature était incapable de la moindre organisation, et son état d'esprit était vraisemblablement similaire. Agir immédiatement, très vite, sans réfléchir, parce qu'il fallait bouger pour contenter un corps en permanence en manque d'action. C'était déplorable. Déplorable et dangereux, d'autant que l'humaine s'intéressait hélas trop à Kenjiss. Si June n'avait été qu'une inférior lambda, l'infirmière l'aurait observée avec l'intérêt curieux du scientifique pour le cobaye. Cette femme était du genre à tenter d'ouvrir les portes d'un ascenseur bloqué depuis trois minutes entre deux étages pour en sortir plus vite, plutôt que d'attendre paisiblement une aide extérieure...

Toute enceinte qu'elle était, June n'eut aucun mal à la rattraper en quelques pas, s'attirant un coup d'œil glacé qui aurait fait réfléchir une bande de russe sur le point de se jeter dans la Volga. Twikjeya continua sa marche, tête haute, posant délicatement ses bottes sur les marches qu'elle venait à peine de monter, s'assurant que sa longue robe ne trainait pas dans les pieds de l'humaine. Balourde et empressée qu'elle était, elle aurait tôt fait de la déchirer. Et ce fut sans jeter un regard à la malheureuse qui s'accrochait à la seule "lueur" d'espoir qui était venu répandre une vague de désespoir chez elle que la dame des tourments daigna ouvrir la bouche.


Mademoiselle Appleby, je ne vois guère comment vous pourriez nous venir en aide. Pour l'instant, nous ignorons ce qu'il est advenu de Kenjiss. S'il se trouvait en de mauvaises mains, je ne vois guère de meilleure méthode pour le mettre davantage en danger qu'il ne l'est déjà que de vous mettre à enquêter sur sa disparition. Une humaine qui n'est liée d'aucune façon au directeur de la Confrérie deviendrait à son tour une cible, voir un moyen de pression. Votre anonymat, vraisemblablement fragile, n'en est pas moins une garantie supplémentaire de votre survie à court terme.

Pallier. La sombre dame s'inclina brusquement, glissa une main derrière sa cuisse pour rabattre violemment le demi mètre de tissu qu'elle entrainait à sa suite. Il était inutile de voir June déraper dessus et s'écrouler sur elle n'est ce pas ? Même si elle ne l'appréciait pas, Twikjeya ne se serait pas permise de l'égorger avant d'avoir retrouvé Kenjiss. Appleby pouvait devenir un appât intéressant, une monnaie d'échange probable, voir un moyen de pression sur Lemington si la situation était réellement bloquée. Autant de raisons de ne pas la voir s’écraser lamentablement dans l’escalier. Cette robe était en outre particulièrement fragile et il était peu probable que la jeune slave garde son pourtant légendaire self contrôle en cas de déchirure sur la traine.

Une June flamboyante s’opposait à une véritable paroi de glace. Les paradoxes s’en donnaient à cœur joie. Une femme enceinte au coude à coude avec une anorexique… Deux très belles femmes au demeurant, si l’on exceptait le ventre proéminent de June qui paraissait avoir littéralement doublé de volume. Twikjeya ne daigna toutefois faire aucune remarque sur cette découverte, pas plus qu’elle n’en parlerait à la Confrérie. Une seconde crise alors que la première faisait toujours rage serait l’équivalent d’un suicide collectif pour une Confrérie décapitée…

Et June exigeait d’être tenue au courant de la situation… Cette fois, Twikjeya eut un sourire réellement sinistre. Depuis quand les infériors se permettaient ils d’exiger quelque chose de ceux qui avaient tout pouvoir sur eux ? La concubine de Kenjiss se croyait elle devenue femme régnante ? La sombre dame négocia un second virage.


Mademoiselle Appleby je ne crois pas que vous saisissiez la gravité de la situation. Vous perdez votre amant, certes. La Confrérie perd son chef de file, l’un des seuls mutants capables de s’opposer à un assaut armé mené par les Etats Unis, également propriétaire de la bâtisse et de ses filiales et à ce titre détenteur d’une fortune qui nous est en grande partie inaccessible.

Des doigts arachnéens reposèrent soigneusement un coin de son châle sur des épaules presque trop maigres pour le retenir.

Comprenez bien que l’activité de ces prochains jours m’empêche de vous faire un rapport, même quotidien…

Et n’y avait il sensation plus jouissive que de contempler l’inferior abattue, anéantie par la perte du seul être capable de la protéger ? La contempler prendre conscience de sa vulnérabilité, guetter la première larme…

Enfin Twikjeya se tourna franchement vers June, laissant sa traine, ses boucles d’oreilles, sa chevelure et tout ce qui s’en suivait partir dans d’impressionnants loopings. Regard de glace. Mortellement affûté.


Comptez vous réellement m’accompagner dans la rue ? Neige et blizzards règnent en maitre à l’extérieur, et si je n’éprouve aucun inconfort particulier, je doute que votre enfant apprécie une dizaine de degrés négatifs.


Twikjeya était capable d’estimer n’importe quoi au centimètre près, à partir du moment où elle avait eut un aperçu suffisant de l’objet à mesurer. Mais elle n’avait nullement besoin de ses dons pour comprendre que June prenait un risque en continuant à la suivre. Le regard d’acier se posa sur le ventre de June, remontant lentement vers sa gorge. Le constat était évident.

Je doute également qu’une veste dont vous ne parviendrez sans doute même pas à fermer le premier bouton vous protège des rigueurs de l’hiver… Soyez raisonnable mademoiselle Appleby, voulez vous ? Nous sommes tous très affectés par la disparition de Kenjiss.

Twikjeya était à peu près aussi perturbée qu’un inquisiteur en face d’un hérétique, mais June était autrement plus émotive.

Est-ce une raison pour nous livrer aux actes les plus stupides qu’une femme puisse trouver afin de masquer son stress ?
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyLun 7 Juin 2010 - 0:15

Ce qu’elle pouvait l’énerver avec son mademoiselle Appleby ! June perdait son calme, ce qui n’était pas peu dire. Et si son instinct de survie ne l’en avait pas empêchée in extremis, elle aurait probablement secoué la slave comme un prunier pour qu’elle arrête ! Certes, elle marquait un point. Officiellement, June en tant qu’humaine n’avait aucune raison de se mettre à la recherche du leader de la Confrérie. Le problème était qu’officieusement, tout leader de mutants pour la plupart humanophobes qu’il était, Kenjiss restait le père de son enfant. Aux yeux de June, cela faisait une excellente raison, et surtout une raison bien suffisante, pour ne pas attendre sagement son retour.

"Mais je ne peux pas rester à me tourner les pouces alors qu’il est peut-être en danger ! Pour autant que je sache, ce n’est pas dans ses habitudes de disparaître sans prévenir"

Et surtout sans me prévenir, avait-elle envie d’ajouter. Kenjiss la savait bien trop émotionnellement perturbée ces derniers temps pour décider sur un coup de tête de ne plus lui donner signe de vie. C’était signer son propre arrêt de mort à son retour près de l’humaine. Or le mutant n’était pas stupide. Et bien que l’humaine semblait par moment (tout le temps ?) parfaitement invivable, il semblerait que le tatoué s’était découvert une patience dont il ne soupçonnait vraisemblablement pas l’existence.

La sombre dame continuait lentement sa route (mais avait-on idée de se balader avec une traîne de tissu aussi long ?), June toujours à ses trousses. L’humaine prit néanmoins soin de ne pas la piétiner par inadvertance, elle avait comme l’impression que Twikjeya n’apprécierait pas. Et voilà qu’elle lui parlait argent ! Mais ça, June n’en n’avait rien à cirer ! Pour être honnête, à cet instant l’avenir de la Confrérie demeurait bien le dernier de ses soucis. Tout ce qu’elle voulait, elle, c’était retrouver son compagnon

"Je ne vous demande pas un rapport toutes les demi-heures, mais au moins de m’avertir si vous avez du nouveau"


Cependant, même totalement paniquée, June n’offrirait pas à la dame de glace le plaisir de voir couler ses larmes. Elle était bien trop à cran pour ça. Et pour le moment, la disparition de son compagnon supplantait encore la dure réalité. Savoir que dans le pire des cas, son espérance de vie venait de chuter radicalement vers des profondeurs abyssales. Sans prévenir, la slave fit volte face et s’immobilisa devant l’humaine. Certes, celle-ci n’avait pas encore mis le nez dehors depuis son retour. Il faisait froid, mais elle ne savait pas à quel point. Et June dut reconnaître que la confrériste n’avait pas tort, si elle se fichait pas mal des degrés en moins sous la barre du zéro, son bébé risquait fort de ne pas apprécier, lui.

Zut.

June suivait le regard limpide qui la détaillait des pieds à la tête. Au diable la veste, elle en avait d’autres. D’une façon ou d’une autre, elle sortirait d’ici

"Vous avez raison, ce ne serait pas prudent. Je peux attendre que le blizzard se calme."

L’humaine s’immobilisa à son tour dans le couloir et sortit son communicateur de sa poche aussi rapidement qu’elle aurait pu sortir une arme de sa ceinture

"Mais ça ne m’empêche pas de joindre l’Institut. S’il y a bien quelqu’un capable de trouver n’importe qui sur cette planète, c’est Sam’. Et je compte bien mettre son aide à contribution. Qu’elle le veuille ou non."

Déjà l’humaine pianotait à toute vitesse un numéro sur les touches digitales. Sans surprise, elle tomba sur le répondeur de la mutante. Jusque là, rien d’anormal vu que Samarah lui faisait la tronche depuis des mois, elle aurait été vraiment surprise que celle-ci décroche à nouveau son appel. Mais cela n’arrête pas l’humaine

Sam’ ? C’est moi. Ca fait longtemps je sais, mais je t’en supplie si tu m’entends, décroche tout de suite ton communicateur. C’est vraiment urgent !

Pas de détails. June malgré tout restait prudente. Juste un appel au secours à peine dissimulé.

Une seconde, deux secondes, trois secondes…

L’attente lui semblait déjà interminable. Pourtant, elle devait se rendre à l’évidence. Même si elle lui en voulait toujours à mort, elle savait que Sam’ aurait décroché, rien qu’à l’entendre. Contrairement à la mutante, June était parfaitement incapable de cacher ses émotions

Etrange. Ou alors, Samarah n’avait pas son communicateur sur elle. Bien que son amie ne fasse pas partie de ces gens complètement accro aux merveilles de la technologie, elle restait consciente de la nécessité de rester joignable à tout moment.

Bizarre, donc.

Alors, panique ? Panique pas ?

Une disparition inexpliquée était déjà bien assez inquiétante pour y ajouter une deuxième, non ?
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyLun 7 Juin 2010 - 22:34

Un Message sur le répondeur du communicateur de June provenant du numéro de Virginie:

23 janvier 2052
15h48

Une voix tendue débute...

June….
C’est Virginie. J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer. Je ne me serais jamais permise si… June. Samarah n’est plus à l’Institut depuis trois jours. Et deux élèves se sont fait tabasser par les anti-mutants. Je sens qu’il se trame quelque chose. June tu devrais peut être allé au Canada. Le retrouver. Ce serait plus sûr. Je suis inquiète. Dis moi vite ce que tu vas faire. Je peux venir te chercher au studio si tu veux. Quand tu veux. Ou te déposer à l’aérophore. Mais s’il te plait ne reste pas toute seule dans Londres. Je t’embrasse. J'attends ton appel !
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptySam 12 Juin 2010 - 0:15

A peine avait-elle refermé son communicateur que celui-ci vibra dans sa main. L’humaine le porta à son oreille, déjà rassurée. Elle décrocha sans attendre ni laisser le temps à son interlocuteur d’intervenir, persuadée que la mutante lui répondait

"Allo ? Sam ? Il faut absolument que tu…"

Mais June dut s’interrompre, frappée par une évidence. Ce n’était pas la voix de son amie qui résonnait dans sa messagerie, mais celle de Virginie. Son assistance. Et ce qu’elle lui annonçait la glaça littéralement des pieds à la tête. Malgré son bronzage, l’humaine pâlit. Une impression désagréable se logea au creux de ses entrailles. L’impression que quelque chose lui échappait complètement et que la situation venait de passer de ‘alarmante’ à ‘catastrophique’.

June….
C’est Virginie. J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer. Je ne me serais jamais permise si… June. Samarah n’est plus à l’Institut depuis trois jours…


Samarah disparue depuis 3 jours…

June tu devrais peut être allé au Canada. Le retrouver. Ce serait plus sûr.

Kenjiss aux abonnés absents depuis 4 jours…

…Dis moi vite ce que tu vas faire. Je peux venir te chercher au studio si tu veux. Quand tu veux. Ou te déposer à l’aérophore. Mais s’il te plait ne reste pas toute seule dans Londres….

Sans même s’en rendre compte, l’humaine avait déjà composé le numéro de Virginie pour la rappeler. Elle ne fit aucun effort pour contrôler le stress dans sa voix tremblante.

Ne pas paniquer

Trop tard…

"Virginie ? Allez immédiatement voir Koyuki, elle sait peut-être... Faites le tour du domaine, fouiller tout de fond en comble et défoncer la porte de sa chambre si nécessaire. Ce n’est pas dans ses habitudes de disparaître comme ça. Je… ne peux pas venir. Ni aller là-bas. Je suis sans nouvelle de lui aussi…Virginie, je crois que quelque chose de grave est arrivé"

Tant l’amie que la femme amoureuse parlait à cet instant. Se voir subitement privée de la présence de sa meilleure amie et du père de son bébé ? Trop gros pour n’être que le fruit du hasard. Encore moins une coïncidence. L’humaine s’arrêta, pour ne pas laisser la panique prendre totalement le dessus sur le peu de raison qui lui restait encore

"Je vais partir d’ici… Je sais où aller. Je vais me débrouiller. Ne te tracasse pas pour nous. Retrouvez-la d’abord. C’est le plus important. Et tiens-moi au courant s’il te plaît"

S’il devait lui arriver quelque chose, l’humaine ne se le pardonnerait pas. Surtout maintenant… Après si longtemps sans s’être parlé…

June croisa le regard clair de la Confrériste et lui précisa sans doute inutilement

"Je crois que la situation est en train de nous échapper… Samarah a disparu aussi"

Que se passait-il bon sang ? Ils n’auraient quand même pas décidé de régler définitivement leurs comptes ? Non, ce n’était pas possible. Kenjiss savait qu’elle ne lui pardonnerait probablement jamais et Samarah également. Et puis, sa dernière lettre s’était révélée un peu plus engageante que la précédente… Alors où étaient-ils passés tous les deux ?


Dernière édition par June le Jeu 22 Juil 2010 - 19:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:27

La situation leur échappait ? Twikjeya haussa un sourcil dubitatif. Il n'y avait pas besoin d'être particulièrement intelligente pour comprendre qu'un nouveau problème se posait à elles, en l'occurrence la disparition de l'autre leader mutant incontournable du moment... Mais la panique de June était tout à fait disproportionnée. Si l'humaine était parvenue à distribuer une série d'ordres, ils n'étaient pas particulièrement judicieux et ne reflétaient évidement pas une réflexion poussée. La femme enceinte n'était évidemment pas en possession de tous ses moyens et elle commettait des erreurs. L'oreille attentive de la slave ne laissa échapper aucun détail. Ainsi donc Virginie Parish, la petite blonde de l'Institut, était liée de façon proche à Judith Appleby, membre de la Lib'corp. Pire encore, la jeune fille semblait au courant de la relation du tatoué et de l'humaine.

Twikjeya, elle, restait calme. Une situation n'était jamais autorisée à s'échapper de l'emprise d'un cerveau tout à fait machiavélique, capable d'improviser une solution avec une précision inhumaine et une efficacité généralement mortelle. A cet instant précis, si la situation s'était aggravée, elle n'était absolument pas hors de contrôle. Et tandis que l'humaine gesticulait et bredouillait, la mutante restait de marbre et calculait. La disparition de Samarah Lemington excluait d'office l'hypothèse d'une disparition volontaire de la part de Kenjiss. Le tatoué était d'une façon ou d'une autre lié à la télépathe. Qu'il s'agisse d'un duel ou d'un enlèvement simultané, une action violente avait de quelque manière que ce soit affecté les deux mutants les plus puissants au monde.

L'humaine lui jetait à présent des regards éperdus, auxquels répondit l'équivalent d'un jet d'azote liquide. La sombre dame rabattit son châle. Elle n'avait que faire du désespoir malheureux de l'inferior. A présent que toutes les informations étaient récoltées, elle n'avait plus rien à faire ici. La situation exigeait une réaction d'envergure, une maitrise totale des confrères et plus importants encore, une imperméabilité parfaite aux yeux du public.


Au revoir mademoiselle Appleby.

Et la silhouette noire se détourna, indifférente aux réactions de la jeune femme. Elle descendit les quelques marches qui restaient avant de tourner dans l'escalier, disparaissant aussi vite qu'elle était apparue. La dame des tourments aussi avait ses propres actions à organiser... D'abord, avertir la Confrérie. Puis mettre Nissja à l'abri avant de revenir à leur camps de base prévoir une riposte. Immédiatement. Ne pas laisser les animaux se repaitre de la carcasse d'un superior.
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June Appleby

Humaine

Humaine

June Appleby

Race : Humaine
Clan : Indépendante, ralliée à l'Institut
Age du perso : 40 ans
Profession : Sous-directrice de la Lib'Corp
Affinités : Compagne d'un certain tatoué décédé. A présent mère de son fils, Caleb
Points XP : 1305


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Aucun
Type: Aucun
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] [Appartement de June/et Kenjiss à mi temps] - Page 2 EmptyMar 15 Juin 2010 - 2:36

Bien évidement que non, une femme enceinte ne pouvait pas se débrouiller seule dans ces conditions. Mais June n’avait pas le choix. Il était arrivé quelque chose de grave à Samarah et Kenjiss. Et dans son état, elle ne pouvait strictement rien faire. Si ce n’est tenter de rester en vie. Cela la rendit malade. La Confrériste l’abandonna à son triste sort. June se retrouva seule dans le couloir

"Au revoir…"

Elle ne tenta même pas de prononcer le nom de la slave. La porte claqua d’un coup sec en bas. La dame sombre avait quitté les lieux, laissant dans son sillage noir une humaine, complètement désemparée. June ne sut pas combien de temps elle resta ainsi dans le couloir. Seule. Désespérément seule. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus ressenti ce sentiment de vide. A cet instant, l’humaine savait que les deux seuls êtres capables de la protéger, ses anges gardiens, ennemis unis malgré eux dans un but commun, risquaient de mourir. Et cela lui déchira le cœur. Les larmes de nervosité qu’elle avait si difficilement retenues face à Twikjeya ruisselèrent sur son visage. Elle n’avait plus personne pour protéger son bébé qu’elle-même et…

-June ?

L’humaine se retourna et se frotta machinalement les joues. Léa. La jeune fille était apparue dans son dos. Légèrement essoufflée, elle avait dévalé les escaliers de l’étage à toute vitesse

-Je viens de recevoir un message de Virginie. Ta porte est grande ouverte, j’ai eu peur d’arriver trop tard…

Entre deux respirations, l’adolescente parvenait pourtant à faire preuve d’un calme étonnant face à la détresse de l’adulte. Elle observa un instant le ventre de l’humaine

- Il a des problèmes, n’est ce pas ? Je veux dire… son père

June hocha la tête en silence. Ce n’était pas difficile à deviner. Léa ne l’avait jamais vue pleurer. Et dans son état, il n’y avait pas beaucoup de choses susceptibles de la faire craquer à ce point. Toujours bercée d’une aura sereine, l’adolescente s’approcha de June et lui tendit la main.

- Viens. Il ne faut pas rester là. Virginie m’a dit que tu allais avoir besoin d’aide.

Se voulant rassurante, elle entraina l’adulte qui la suivit sans rechigner vers son appartement. Pour le moment, June semblait totalement déconnectée de la réalité. L’annonce successive de la disparition de Kenjiss et ensuite de Samarah l’avait littéralement assommée. D’ailleurs, elle se demandait encore comment elle arrivait à tenir debout. L’adolescente referma la porte derrière elle. A présent, les rôles semblaient inversés. C’était à son tour de veiller sur June, pour toutes les fois où l’humaine lui était venue en aide sans jamais rien lui demander en retour. Léa fit le tour de l’appartement du regard pour y dénicher un sac de voyage. Une fois la cible repérée, elle s’en empara sans hésiter

-As-tu un endroit où aller ?

June dut faire un effort incroyable pour tenter de reprendre le contrôle de ses nerfs. Elle avait réussi à calmer ses larmes et ses yeux rouges croisèrent le regard bienveillant de l’adolescente. A nouveau l’humaine hocha la tête et inspira pour retrouver sa voix

"Oui… je vais… aller voir une vieille connaissance. Mais je ne peux pas t’en dire plus, je ne veux pas te mettre en danger. Tu sais déjà beaucoup trop de choses…"

June s’en voulait. Virginie et Léa étaient adorables avec elle, mais les filles n’avaient pas à porter ses problèmes en plus de leur vie d’adolescente. La jeune femme savait par expérience qu’on se posait beaucoup de questions à cet âge et que c’était suffisamment pénible pour y ajouter les problèmes des autres en plus.

"Je suis désolée de vous avoir embarquée dans toute cette histoire, toi et Virginie. Vous n’aviez rien demandé"

Léa releva la tête du sac où elle avait fourré en vitesse quelques vêtements pour l’humaine. Un éclair de culpabilité traversa son regard. Devait-elle le lui dire ? La petite mutante se mordit la lèvre et tandis qu’elle refermait le sac, déclara dans un souffle

-Je n’ai jamais rien demandé parce que je sais…du moins je crois savoir

Le cœur de l’humaine rata soudain un battement dans sa poitrine. June lui lança un regard étonné. Comment pouvait-elle bien avoir connaissance de ce qu’elle craignait déjà qu’elle sache ? Léa ayant pris son courage à deux mains, elle continua son aveu.

-C’est peut-être pas le moment de te dire ça mais… je suis désolée de vous avoir dérangé ce soir là. Je ne l’ai pas senti à temps…Si j’avais su, je vous aurais laissé tranquille

June ne comprenait plus rien. Quel soir ? Et senti quoi ? Elle posa cette fois un regard interrogateur sur l’adolescente, l’invitant à continuer son explication. Celle-ci ne se fit pas prier. Elle amena le sac aux pieds de June et attrapa les clés de sa voiture (elle était hélas encore trop jeune pour conduire)

-Je savais que je prenais un risque le jour où tu es tombée dans les escaliers. Tu t’en souviens ?

Oh, ça oui ! Et plutôt deux fois qu’une ! Ce jour là, la maladresse de l’humaine avait encore frappé. June avait raté une marche et s’était sévèrement foulé la cheville en dégringolant dans l’escalier. Par chance, Léa passait par là et après avoir inspecté sa cheville, elle l’avait aidé à se relever. Ce ne fut que plus tard dans la soirée que l’humaine avait compris. Sa cheville aurait du doublé de volume, or elle n’avait même pas gonflé d’un centimètre…
L’humaine observait l’adolescente. Léa n’avait jamais osé parler de sa mutation devant elle avant aujourd’hui. Elle murmura pour elle-même

"Un don de guérison… "
-Oui
"Mais je ne vois pas le rapport avec…"
-Je ne fais pas que guérir…, Léa se tortilla les doigts malgré elle tout en observant le ventre de June. Parfois, je peux les détecter

June eut soudain l’impression d’avoir avalé quelque chose de travers. Et accessoirement, elle comprit où Léa voulait en venir. Cette fois, elle la regarda complètement estomaquée

"Tu veux dire que tu peux aussi reconnaître un mutant ?"

Visiblement gênée, l’adolescente confirma d’un hochement de tête.

-Ca ne marche pas tout le temps. Mais ces derniers mois, il m’est arrivé de ressentir par moment une présence particulièrement puissante dans l’immeuble. Alors quand j’ai vu que tu étais enceinte…j’en ai déduis certaines choses


June regardait à présent l’adolescente sous un angle tout à fait nouveau. Si elle avait suspecté chez elle un don de guérison, celui de détection en revanche, elle n’y avait jamais pensé. Dire qu’elle pensait qu’ils pourraient passer inaperçus chez elle… Mais elle avait négligé un autre point dans la personnalité de l’adolescente. C’était son intelligence et sa perspicacité. Léa lui tendit sa veste et son écharpe et acheva

-Des mutants aussi puissants sont rares…Ce n’était pas difficile à deviner
, Léa s’excusait presque. J’ai seulement ressenti une autre aura aussi impressionnante, il y a quelques semaines

Sam’ songea June… probablement le jour où elle était venue déposer sa lettre sous la porte. Décidément, cette petite était étonnante. Mais June n’en oubliait pas ce que cela signifiait. Une personne en plus dans la confidence… Combien de temps encore pourraient-ils garder le secret ? La discrétion qu'ils souhaitaient s'amenuisait au fil des mois. C'était inévitable. Et ce serait probablement pire encore quand elle aurait accouché

-Tu as tout ce qu’il te faut ?

Finalement, l’adulte et l’adolescente se ressemblaient beaucoup. Toutes les deux avaient l’art de passer du coq à l’âne avec une facilité déconcertante. Après ces quelques confidences, Léa n’oubliait pas non plus que la situation de sa voisine avait l’air fort peu envieuse. L’humaine passa une main dans ses cheveux et rétorqua avant de filer à la salle de bain

"Presque"

Elle en ressortit deux minutes plus tard, ses cheveux noirs habillement dissimulés sous une perruque blonde et ses yeux vairons beaucoup trop reconnaissables transformés en un regard brun grâce à la magie des lentilles. Avec les années, June avait appris à manier l’art du déguisement. Un minimum syndical vital dans son cas avec son boulot. Léa lui sourit gentiment pour la rassurer. Tout finirait par s’arranger

-Je t’accompagne jusqu’à ta voiture. Après, j’ai bien compris le message. Ne t’en fais pas. Je n’ai jamais entendu parler de toi…


Pour la première fois depuis l’annonce de la disparition de Samarah et Kenjiss –soit à peu près 10 minutes- June parvint à afficher un maigre sourire et à reprendre espoir

"Merci Léa."

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