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[Fiche] Doris Léolagus

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AuteurMessage
Doris Léolagus

Type Gamma

Type Gamma

Doris Léolagus

Race : Mutant
Clan : Confrérie
Age du perso : 37 ans
Profession : Directeur suédois
Affinités : Sa famille, Nightmare, Kostantin
Points XP : 575


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Création de trous téléporteurs
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: [Fiche] Doris Léolagus [Fiche] Doris Léolagus EmptyDim 19 Juin 2011 - 17:23

Prénom et nom : Doris Léolagus

Surnom : Flamby ?

Âge (Date de naissance) : 37 ans (17 octobre 2014)

Race : Mutant

Avez-vous été vacciné/Êtes-vous nés de parents vaccinés : Non/Non

Origine : Suédoise

Clan : Confrérie

Pouvoir : Création de trous dimensionnels ayant la fonction de portails téléporteurs.

Caractéristiques des trous :
  • Ils sont parfaitement circulaires et ne peuvent prendre aucune autre forme ; [CONNU]
  • Leur création est parfaitement insonorisée, ça ne fait ni *CRAC*, ni *BZOINGG*, par contre il apparait une sorte de trouble (l'air vacille) juste avant leur ouverture ; [CONNU]
  • Ils peuvent rester ouverts une minute maximum, en RP Doris limite toujours à 30 secondes environ ;
  • Les portails fonctionnent par série, le premier est créé au niveau de ses mains et le(s) autre(s) là où il le souhaite en fonction de son niveau mais pas dans les milieux solides ; [CONNU]
  • Le contact de la peau est nécessaire à l’ouverture, plongez-lui les mains dans le béton, attendez que ça sèche et plus aucun nouveau trou ne peut être créé ; [CONNU]
  • Un objet les traversant au moment de leur fermeture est coupé net en deux ; [CONNU]
  • Il est impossible de créer plusieurs séries de trous en même temps, ni d’en rajouter ou d’en enlever à une série existante ; [CONNU]
  • Bien qu'indestructibles, on peut se raccrocher à leur contour ; [CONNU]
  • Les trous d’une série sont forcément de même taille, mais pas obligatoirement de même orientation/position en général ; [CONNU]
  • Ne faisant passer que la matière, aucun son, aucune lumière, aucune énergie ne peut traverser les trous ; [CONNU]
  • Du fait de leur déclenchement mental, l'humeur du moment influe sur la durée d'ouverture, des sentiments trop forts peuvent provoquer des fermetures non-souhaitées ; [CONNU]
  • Les trous peuvent être déplacés mentalement.


Inconvénients :
  • De la fatigue, la surface et la distance sont limitées pour cause d’efforts ;
  • Du temps, l’ouverture n’est pas instantanée, Doris doit d’abord parfaitement visualiser ce qu’il veut obtenir et savoir précisément quelle face de quel trou communique avec quelle autre : 0,5 secondes pour un système à deux trous et 0,5 secondes par trou supplémentaire.


Spoiler:


Aptitudes : Parle couramment le suédois et l’anglais, a de solides bases – de quoi suivre une discussion simple – en français, norvégien, allemand et chinois.
Ses aptitudes sportives sont proches du néant, cependant il est doué en gestion d’entreprise, en économie et en droit (suédois et international).

Description physique :
Doris, qui est le plus souvent en costume, dégage une sorte d'impression de confiance, étant à la fois propre et bien habillé sans être impeccable. Sa coiffure en particulier est parfois un peu aléatoire – il reste parfois quelques mèches noires un peu rebelles, çà et là – rien de choquant, au contraire. Il n'est pas bien grand – un mètre quatre-vingt environ, dans la moyenne – et pourtant il marche souvent un peu vouté, et même assis, il garde le dos courbé. Une habitude dont le suédois n'a jamais pu se débarrasser tout à fait. Du reste, tout cela ne lui porte pas de préjudice : sa stature peu impressionnante, sa peau d'un blanc neigeux, cela n'est rien. Il paraîtrait presque faible ; mais comme on l'a déjà dit, il est surtout comme confiant, il a une sorte de sourire qui donne envie à ses employés de le suivre, comme s'il les remerciait d'être là. Son regard est chaleureux, ses yeux bruns un peu lumineux ; du reste il n'a pas le corps si frêle qu'on pourrait le penser. Quelques muscles se dessinent sur sa peau. Son corps est harmonieux, harmonie faite d'une puissance intelligente et d'une grâce humaine.

(Merci Sinéad. \o/)

Signes particuliers : Très connu, surtout en Europe et plus particulièrement en Suède.
Il finance un projet pour produire un composé dépolluant à partir de certains déchets radioactifs.

Histoire :

**** Les débuts d’un scandinave ****


Doris n’est pas quelqu’un qui a beaucoup éprouvé la notion de manque, dans sa vie. Il est né, fils unique, dans une famille aristocrate lapone, propriétaire d’une grande chaine de magasins d’ameublement. Autant dire qu’il a eu une enfance dorée.
Cependant ce ne fut pas facile pour autant : déclaré précoce assez rapidement, il eut tendance à s’enfermer dans un monde imaginaire dirigé par les sciences, où il serait maitre de tous les temps. Il avait à peine neuf ans et déjà son égo dilaté enflait à vue d’œil. Rien d’étonnant au fait qu’il alla à l’université à quinze ans.

Comme tout le monde s’en doute, un tel développement intellectuel ne s’est pas fait sans négliger quelques détails de la vie humaine.
Déjà, Doris était, dans sa jeunesse, totalement asocial. Un véritable
outcast, comme on dit chez nos voisins d’Albion. Marginal, il ne discutait jamais avec ses pairs, encore moins avec ses parents qui devaient souvent se déplacer pour cause d’affaires. Il vivait par la physique, pour la physique. Il était, en bref, obsédé. « Comme tous les garçons de son âge » penseront certaines mauvaises langues.
Ensuite, le scandinave refusait de reconnaitre l’intérêt du reste du monde et des besoins que pouvait engendrer, par exemple, sa vessie. Il était alors incroyablement négligé, sentir mauvais n’était même pas un critère qui lui venait à l’esprit dans l’évaluation de sa propre valeur. Au niveau physique il avait la vigueur d’un fromage blanc.
Enfin le suédois avait un sens de l’éthique tel qu’il rejoignit la Confrérie vers ses seize ans, peu avant les événements de Boston. Un jour il décida de s’en aller, sans rien dire. La découverte de son pouvoir avait suscité en lui un vif intérêt : comment scientifiquement pouvait-on interpréter des trous dimensionnels ? Voilà la question à laquelle il voulait répondre, nul ne doute qu’une structure aussi puissante que la Confrérie lui apporterait la lumière.

Les incidents de Boston, parlons-en !
Peu après son intégration il se fit alternativement molester puis sauver la vie, dans la même soirée, suite au délire d’un mutant manipulateur de conscience. La Confrérie et l’Institut furent détruits. Les conservateurs extrémistes prirent des points dans les sondages.
Il faisait de moins en moins bon vivre aux États-Unis, raison pour laquelle il décida, après avoir fait la connaissance de quelques mutants, de quitter ce pays, écœuré par les ravages du genre humain mais en gardant quelques noms en tête. C’est comme cela que commença à se former, dans son esprit, l’idée d’anéantir le monde.

A dire vrai Doris lui-même ne se souvient plus trop de cette période de sa vie. Il voyagea beaucoup en Amérique latine, en Asie, en Afrique. Il perfectionna son anglais – c’est-à-dire qu’il en apprit les bases – et subit un choc terrible dans son estime : ses connaissances scientifiques ne lui servaient pas tant que ça. Pire, elles l’handicapaient puisqu’il n’était capable de voir le monde qu’en termes de force, d’échanges d’énergie et autres modèles qui bloquaient ses échanges avec ses pairs. Il réalisa qu’une maitrise de la psychologie humaine permettait de manipuler la volonté d’autrui, si on le souhaitait, et donc d’accéder à ses désirs.

Ainsi, Doris ouvrit les yeux sur le monde et ses fonctionnements, sur sa conduite et sur tous les événements qui l’avaient amené ici, au Gabon. Tout ceci n’avait aucun sens, comme l’attitude de l’être humain envers ses semblables.
Il devait faire quelque chose, vu la portée de ce qu’il découvrit. Il décida de rentrer chez sa mère.



**** Retour au bercail ****


Malheureusement ses parents sont décédés peu avant qu’il revienne en Suède, dans des circonstances mystérieuses. Doris était dans l’année de ses vingt ans.
Au départ il rentra au manoir familial, l’air de rien, et se servit à manger dans le réfrigérateur. Le majordome alors en service le prit pour un voleur et appela la police qui fit irruption au dessert.
Doris fut embarqué au poste de police où il se défendit, prétendant être Doris Léolagus, le fils de ses parents. Ce fut difficile de prouver son origine puisqu’il était déclaré mort par sa famille. Un test ADN rétablit la vérité sur son identité.

Un problème majeur, pour le conseil de direction de la Léolagus Corporation, qui décidait au même moment qui devait reprendre la riche société. Le père de Doris avait élaboré un testament dans lequel, puisque son descendant était inexistant, le choix du nouveau patron était laissé à la discrétion dudit conseil.
Or, la descendance était bien là. Elle sentait mauvais, certes, elle avait des cheveux longs et sales, pourquoi pas, elle manquait de sommeil, si on veut, mais rien ne pouvait soustraire son existence au reste du monde. Hormis le meurtre, bien sûr. Ça avait payé pour les parents, sauf qu’il était trop tard pour le rejeton.

Ainsi Doris prit la tête du puissant groupe suédois. Rappelons que la Suède est un pays développé mais pas très grand, le terme de
puissant, associé à suédois, est donc à relativiser.
Il apprit sur le tas les bases du management, de l’économie et de la politique. Il fit des erreurs et la société perdit beaucoup d’argent, mais cela lui permit de progresser jusqu’à devenir assez bon. Jusqu’au désormais fameux coup de poker.

Doris pensait que sa connaissance profonde de la science ne lui servirait à rien. Il se trompait.
Vers ses 25 ans, alors que le groupe Léolagus battait de l’aile et promettait de faire faillite dans les années à venir, il décida d’investir dans la recherche. Il donna un laboratoire et des moyens assez conséquents à un groupe dont il avait entendu parler et qui cherchait un moyen de stocker l’énergie dans des batteries non plus électrochimiques mais photoélectriques.
Aujourd’hui, en 2050, les batteries à photon sont communes mais à l’époque ce fut une révolution telle que, en quelques années, l’influence du groupe explosa, propulsant la Suède qui obtint ainsi plus de poids en Europe.
Dix ans plus tard le directeur de l’équipe de recherche recevait le Prix Nobel de Physique pour les travaux accomplis.

Au reste, Doris se maria avec une suédoise, humaine, issue de milieu légèrement aisé, Lina Åberg, et ils eurent trois enfants : l’ainée, Ylva, née le 8 janvier 2036, le benjamin, Gustaf, né le 14 octobre 2042 et, entre les deux, Carolina, née le 6 juin 2040, le jour de la fête nationale.
La police découvrit l’identité du commanditaire du meurtre des parents Léolagus, ce qui conduisit à une refonte du système administratif de la société. Notamment Lina devint l’égale de son mari, pour plus d’efficacité lorsque l’un des deux est en voyage d’affaires.
Sur les conseils de madame, la société donna beaucoup d’argent à des œuvres de charité, la Croix-Rouge, développant ainsi le côté humaniste de la famille Léolagus.
Doris, profitant de la vague d’enthousiasme, se lança dans la politique, s’inscrivant dans une optique écolo-socialiste pro-mutante, ce qui ravit l’opinion publique. Il avoua ensuite publiquement être un mutant et dévoila son pouvoir aux télévisions scandinaves, ce qui créa un léger recul, suivit d’une vague de soutien encore plus forte que la précédente, le rapprochant de la famille royale.
Il donna beaucoup à l’Europe et, à Londres, à l’Institut, sachant pertinemment de qui il s’agissait.

Bref, Doris commençait à manipuler les masses. Il était loin d’avoir oublié ses objectifs, qui n’étaient que plus clair : l’être humain était capable de trahir, de tuer, de mentir pour servir ses propres desseins. Le genre humain devait, selon lui, disparaitre, sa détermination n’en était que plus ferme.
Personne, bien sûr, n’était au courant de ses projets.



**** Une ancienne connaissance ****


Parfois le passé rattrape le présent avec la fougue d’un jeune cerf en rut. Doris lisait alors le journal, au petit déjeuner, quand son passé surgit. On oublie trop souvent que lire une feuille de chou peut bouleverser votre existence. Pas par la quantité de morts qu’elle annonce chaque jour, non, ça n’empêche personne de normalement constitué de dormir. Non, parfois, une petite colonne sur la droite peut suffire, dans la partie faits divers.

Il s’agissait de l’exemplaire du 5 octobre 2051 d’un journal traitant des affaires mondiales. La mode, aux États-Unis, était alors de se vanter de programmes musclés visant à rééduquer les mutants déviants. Doris lut alors une brève dans laquelle une mutante ayant tué de nombreuses personnes était en voie de réinsertion. Ce qui attira son attention était le pseudonyme de la rééduquée : Nightmare.

Comment oublier celle qui, des années auparavant, lui avait sauvé la vie ? Le suédois était plein de reconnaissance envers elle et n’avait jamais eu le temps de lui manifester un quelconque soutien. Et là il apprenait qu’elle avait été torturé, pratiquement, qu’on lui avait lavé le cerveau, sans doute.
Il sentit ses intestins faire des nœuds et s’adressa à sa femme :


- Chérie ? Viens par là s’il-te plait, j’ai besoin de ton avis. Il servit alors une tartine de confiture d’airelle rouge à l’une de ses filles.
- Oui Doris ? Madame Léolagus était habituée à être sollicitée pour prendre quelques décisions.
- Regarde, c’est écrit dans ce papier. Il tendit le journal à sa femme. C’est écrit là, la fille qui, il y a plus de vingt ans, m’a sauvé la vie, est maltraitée dans un camp de redressement américain.
- Hum, je vois dit-elle après un instant de silence pour lire ces quelques lignes. Tu veux faire quelque chose pour elle ?
- Tu crois que je vais rester sans rien faire ? Demanda-t-il énergiquement. Je vais faire jouer quelques relations pour l’emmener ici. Elle y sera plus en sécurité.
- Attention à ne pas t’attirer les foudres du gouvernement américain. Tu sais comme ils sont puissants. Il te faudra une bonne excuse pour remettre le pied chez eux.
- Je sais. Tandis qu’il cherchait une idée, une excuse pour libérer cette mutante au passé terroriste, il vit un sourire apparaitre sur le visage de sa femme. Il sourit à son tour, sachant qu’elle était perspicace et qu’un arrangement venait de germer dans son esprit. Tu penses à quoi ?
- Les américains, si je comprends bien ce qui est écrit ici, se targuent de remettre aux normes des génomes déviants par un traitement psychologique plus ou moins musclé. Et si nous leur donnions raison ? Elle affichait un petit sourire amusé, un peu ironique.
- Merci lâcha Doris dans un air complice mi-amusé, mi-calculateur.
- Tu es le bienvenu rajouta-t-elle en s’occupant plus attentivement de son petit dernier.

Voilà l’origine de la demande du gouvernement suédois à celui américain concernant l’étude de quelques sujets ayant subit une réhabilitation à la vie en société. Bien sûr ce ne fut pas sans négociations, Doris fut choisi pour aller les chercher et les ramener sur le sol suédois.
Le monde entier étant au courant de ses capacités, des mesures furent prises, notamment celle de lui bander les yeux jusqu’à arriver au cœur même de la prison.


- Bonjour Monsieur Léolagus, dit le directeur du centre, j’espère que vous avez passé un bon voyage ? Son ton était nerveux, sec, mal-à-l’aise.
- Bien merci, mis à part ces quelques… Désagréments. Il désigna de la main le casque qui lui obstruait précédemment la vue et les gants qu’il portait toujours.
- Nous en sommes désolé, croyez-le, mais quelqu’un de votre… il eut un temps d’arrêt, cherchant les mots qui ne seraient pas mal interprétés, avant de reprendre … nature nécessite des mesures spéciales. Nous espérons que vous comprendrez.
- Bien sûr, oui, c’est tout à fait naturel fit Doris sans montrer son agacement. Nous savons que le gouvernement américain est très sage et nous comprenons vos mesures. Il était aussi diplomate que sa patience le lui permettait. Nous pouvons récupérer les cinq sujets ?
- Oui, c’est par là, si vous voulez bien vous donner la peine de passer. Le directeur indiqua le chemin à suivre, un couloir blanc et aseptisé qui donna des frissons à son vis-à-vis.

Ils marchèrent de longues secondes, sans échanger ne serait-ce qu’un regard. L’un avait peur de l’autre, l’autre avait peur de ce qui l’attendait. De notoriété publique, les mutants n’étaient pas traités comme des êtres humains aux États-Unis, ce qui fit monter chez le suédois un sentiment de dégoût, accentuant toujours plus sa détermination.
Ils arrivèrent à la première cellule ou, comme le disait le directeur, la
chambre de réflexion personnelle.

- Le premier s’appelle Lucas Cloudstorm. Nous ne sommes pas certains que ce soit son vrai nom, cependant. Sa capacité consiste à manipuler les nuages. Il est aujourd’hui inoffensif, nous vous le garantissons. L’hôte de ces lieu semblait jouer dans une publicité pour une lessive dans sa manière de présenter le mutant.
- Je peux donc entrer ?
- Allez-y, vous n’avez aucune crainte à avoir.

* C’est vous qui me faites le plus peur. *

Doris entra dans une salle ridiculement petite, aux murs capitonnés, d’un blanc immaculé. Une ampoule grésillante dominait la scène, inondant l’espace kaléidoscopique.
Un homme était assis dans un coin, reclus, le regard vide. Ses bras nus accusaient des signes de maltraitance.
Le scandinave, sans montrer son aversion, salua le pauvre homme – ou l’heureux, si l’on considère qu’il quittait ce lieu de torture – et, avec des gestes calmes, prudents, rassurants, l’enjoignit à se lever et à quitter la pièce.

D’autres cellules furent ainsi vidées de leur occupant, jusqu’à arriver à celle de Yasha Kishino-ori. Elle était en tout point semblable aux précédentes, aucun signe distinctif ne pouvait les différencier les unes des autres.
A l’intérieur, une femme attendait. Elle était maigre, le visage abimé, cernée comme le serait un dealer pris en flagrant délit, son teint blanc donnait écho à celui du nordique. Doris s’accroupit près d’elle et lui murmura quelques mots. Elle lui répondit par un sourire limite carnassier qui avait quelque chose d’inquiétant.


- C’est le cas le plus difficile que nous ayons eu à traiter tenta de se justifier le directeur. Mais, dans son cas aussi, nous garantissons une réinsertion totale. Elle est éduquée et parle et comprend l’anglais parfaitement.
- Merci à vous souffla Doris un peu plus faiblement qu’il ne l’aurait voulu. Je crois que nous avons terminé, nous n’allons pas tarder à quitter votre établissement.

Plusieurs jours plus tard il fut expliqué aux anciens captifs qu’ils étaient libres de leurs déplacements et de leurs actions, qu’ils bénéficiaient d’un compte en banque avec une somme coquette dessus mais que, tous les mois, ils devaient référer à l’ambassade de Suède la plus proche où en était leur insertion sociale, sachant qu’ils seraient contrôlés tous les six mois par le biais d’une inspection.

Doris déclara publiquement, par rapport à sa condition de mutant, rejoindre la Confrérie Moderne ce qui déclencha quelques remous sur les chaines de télévision suédoises.


- Yasha, la Confrérie existe toujours. Tu en es ?


Caractère : Doris a énormément travaillé sur l’image que les autres perçoivent de lui, de sorte qu’on ressent une sorte de sérénité à son approche : des gestes calmes, un pas mesuré, un caractère gai et ouvert mais capable de faire preuve de gravité sérieuse si le besoin se fait sentir. De plus il est aux antipodes du flambeur prétentieux, son choix pour une vie humble – mise à part sa petite propriété avec piscine – est un ravissement pour le peuple suédois moyen.
En affaire, ou lorsqu'il traite avec les gens, il a tendance à se faire passer pour naïf et endormir ainsi la méfiance des autres. De cette manière il a remarqué qu'un bon effet de surprise est toujours un excellent allié.

En réalité il est très calculateur et manipulateur. Sa vie est un coup de communication. Il est pacifiste, certes, mais selon lui le meilleurs moyen d’arrêter les guerres entre les peuples est encore de supprimer ces derniers. Sa personne n’a que peu de valeur à ses yeux. De ce fait, la fin peut, dans certains cas, justifier les moyens, même si elle nécessite une dégradation de son être.
Aussi il refuse les risques inconsidérés. Tout doit être prévu, le pour et le contre doivent être scrupuleusement pesés et, à moins que les enjeux ne soient très élevés, il ne tentera rien d’inconsidéré.

Côté sentimental Doris est un mari aimant. Sa femme lui donne cependant matière à réflexion. Elle s’avère particulièrement intelligente et perspicace et Doris ignore complètement ce qu’elle pense de lui. Elle ne cesse de le soutenir, pourtant, mais il est incapable de savoir pourquoi et quelles sont ses motivations. Il éprouve donc beaucoup d’affection pour elle.
Il est aussi un père attentif, n’hésitant pas à soutenir ses enfants et à les ouvrir a des horizons multiples, artistiques notamment.
Il tient énormément à Nightmare envers qui il éprouve beaucoup de gratitude.

Ambitions : Détruire le genre humain pour rétablir la paix sur Terre.


Vous, derrière votre écran :

Votre âge (réel) : 24 ans.

Votre addiction au net (en h/jour face ) : Ca dépend, de quelques minutes à quelques heures.
Comment avez-vous connu Generation-X ? Par le biais d’Evolution X.
Pour quelles raisons nous avoir rejoint ? Pour ressusciter Doris.
Est-ce votre dernier mot ? Toujours pas, non.

NB : Acceptez-vous que votre fiche de présentation soit mise dans les Incarnations si pour une raison ou une autre vous êtes appelé à nous quitter ? Je crains que non vu que, de toute façon, je finis toujours par revenir.


Dernière édition par Doris Léolagus le Mer 6 Juil 2011 - 13:37, édité 3 fois
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