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[Scénar 5] L'Institut débarque !

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Miss Lemington

Type Omega

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Miss Lemington

Alias : Psyché
Race : Mutante
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 38 ans
Profession : Cerbère de l'Institut
Affinités : Abîme sans fond, gouffre des âmes tourmentées
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-PERFORMANCES-
Pouvoir: Psychokinésie et télépathie
Type: Omega
Niveau: 7

MessageSujet: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyJeu 16 Déc 2010 - 21:24

[Koyuki, Nakor, Alex, Virginie, Artie, Luc, Almare, Gaël, Basile]
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Nakor

Type Gamma

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Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
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Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyJeu 16 Déc 2010 - 21:47

Le jet avait décollé, et les manœuvres avaient été rondement menés. Koyuki, fort heureusement n'avait pas perdu la main. Elle manipulait le vaisseau avec une dextérité folle et durant le vol, Nakor avait prit le temps de rédiger un message pour Terry Nohlann. Il le rédigea rapidement et le fit parvenir après que le jet soit sorti du hangar

"Nous venons de partir du l'Institut, nous sommes en route! Nous arriverons rapidement, en jet! Nakor!"

Le message fut envoyé et Nakor se tourna alors en direction de l'avant du jet. Le vieux professeur avait prit la dernière place, la plus au fond, après tout il était monté en dernier dans le jet et avait fermé la porte. Il écoutait les conversations tranquillement, bien calé au fond de son siège, sa canne à la main, comme si il était dans une voiture en direction de la maison d'un ami, chez qui il allait boire une bonne tasse de thé. L'inquiétude ne faisait plus partie des attributions de Nakor : à son âge on pouvait enfin se permettre de ne plus être inquiet, ni pour lui même ni pour ce qui pouvait arriver. Ca c'était l'apanage des jeunes. Nakor les laissaient donc se stresser et se déstresser entre eux. Il intervenait de temps en temps, tout en ayant prit le temps de mémoriser les pouvoirs en présence. Nakor eut alors une pensée orienté vers la Confrérie Moderne. Il pensa aux peu de choses qu'il savait sur les Confréristes et pensa à Maria, l'abominable garce attachante, aux mains sanglantes. Penser à Maria lui fit alors penser au jeune manipulateur de sable qu'il avait rencontré sur le navire volant, quand pour la première fois, il avait dansé avec Maria. Nakor laissa alors son esprit vagabonder et se permit de déranger la compagnie au bout d'un certains moment, quand le silence fut bien installé

"Si je puis me permettre de lancer une idée ... la Confrérie va être au moins aussi tendu que nous ... deux arcs enfléchés, prêt à tirer, deux vieux ennemis l'un en face de l'autre! Le moindre faux pas et tout peut déraper, or aucun de nous ne veut cela. Connaissant un peu les loustiques qui nous attendent là bas ... je crois vraiment que nous devrions nous avancer vers eux, non pas en groupe, mais seulement en nombre réduit. Koyuki, moi même et un ou deux autres, mais pas plus. Evidemment, toute notre petite troupe devra sortir de jet, mais le gros de nos forces resterons devant le jet, à s'assurer que rien de dérape justement ... je ne voudrai, ni que l'arc lâche la flèche, ni que seulement une flèche soit abaissé alors que l'autre est toujours tendu dans notre direction!"

Nakor laissa un petit instant de silence, tous, jeune comme moins jeune auraient compris l'allusion de Nakor : il fallait montrer patte blanche, tout en restant sur ses gardes afin de ne pas être juste tombé dans un vieux piège. Le silence dura quelques secondes, suivit d'un ton tout à fait interrogatif de vieillard à la voix chevrotante

"Koyuki?"

Nakor demandait évidemment son avis à la directrice, c'était à elle de donner les ordres, lui n'était là que pour conseiller.
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Virginie Parish

Type Sigma

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Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
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Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyVen 17 Déc 2010 - 17:50

Sa mutation n’était pas unique. Virginie le savait depuis un peu plus d’un an. Son travail au NYNW lui avait donné accès à des archives tout à fait intéressantes. Et petit à petit elle avait retrouvé des exemples de faits divers qui prouvaient l’existence de confrères. Cependant c’était la première fois que quelqu’un lui parlait directement de l’un d’entre eux ! Sa curiosité était tout aussi grande que sa timidité, alors que des milliers de questions s’arrêtaient au bord de ses lèvres. L’évolution du gène avait des effets dont elle avait besoin de parler. La désensibilisation en tout première la terrifiait. Les réponses, que mademoiselle Elkash lui avait apportées, n’avaient pas tout éclairé.

-« Je ne sais pas si je peux déjà faire ce genre de chose. En fait je n’ai jamais essayé. »

Il s’agissait plus d’un contrôle permanent de ses capacités plutôt que de leur exploitation. Même pendant les simulations elle se retenait de son mieux.

Tout le monde était en place. Les moteurs se mettaient en marche. La jeune fille qui s’appelait Almare livrait enfin son secret. Un secret que mademoiselle Parish comprenait très bien. Un pouvoir que les émotions pouvaient rendre dangereux. C’était un problème permanant pour elle aussi. L’emportement pouvait faire de graves dégâts dans son cas. Son corps souple se tourna dans la direction de cette nouvelle interlocutrice. Cette question la mettait dans une situation inconfortable. Heureusement son compagnon prit les devant. La jolie blonde n’eut plus qu’à hocher la tête pour approuver le petit discours.

-« Je te promets que je ferai ce que je peux pour que la situation ne dérape pas Almare. »

La remarque du beau français lui fit hausser un sourcil.

-« Je crois qu’ils ont l’habitude de gérer des mutants tu sais… »

Il n’y avait qu’à lire les rapports du Contrepoison pour le comprendre. Le gouvernement avait apprit à contrecarrer la « menace ». Les échos de quelques conversations assombrirent son regard bleu. Le corps brûlé de son indicatrice à Vancouver, la jeunesse sous les coups de feu d’un professeur de piano de Londres. Jusqu’où iraient ces gens pour les arrêter ? Jusqu’où eux devraient-ils aller pour libérer Samarah et Kenjiss ? Avec un petit air inquiet en observant le dos du siège d’Artie elle murmura à son voisin.

-« J’aurais droit à des encouragements moi aussi ? »

Pour aller de l’Angleterre à au Canada il ne fallait pas longtemps en avion. Avec un appareil comme celui-ci ce serait probablement plus rapide… Virginie écoutait les voix autour d’elle. Sans le vouloir voilà qu’elle improvisait un exercice. Ses sens devaient encore s’adapter. Sa vue commençait elle aussi à s’améliorer de façon exponentielle. Un phénomène qui lui permettait de distinguer les beautés du monde avec encore plus d’émotion. A cette allure elle pourrait bientôt vivre comme une statue. Une petite statue faite de peau, d’os et de pensées, qui pouvait se passer de tous les besoins primaires de l’humanité. Elle n’arrivait pas à s’en réjouir.

Le timbre chevrotant du vieil enseignant lui arriva sans qu’elle n’ait à se concentrer. Il avait raison. Ces deux institutions n’étaient pas amies. Tous ceux qui avaient assisté à la calamiteuse inauguration au mois d’avril l’avaient vue. Pourtant elle aurait put objecter à son tour que tous les membres de la Confrérie n’étaient pas hostiles. Cet homme au don de caméléon et puis la belle infermière. Maria la faisait beaucoup plus douter…

La demoiselle s’était renfoncée dans son fauteuil pour rester hors de la vue de Nakor. Personne n’était sensé savoir qu’elle connaissait la Confrérie depuis des mois, qu’elle pouvait se déplacer dans la bâtisse et y connaissait l’homologue d’Alfred. Virginie ne tenait pas non plus à ce que l’on sache qu’elle avait été à Malte pour des raisons … personnelles. Sand Petal devait rester où elle était : à l’abri. Les adultes d’abord après tout ! Il y avait ce monsieur Tuner… il serait parfait, non ?

Elle croisa discrètement les doigts en attendant la réponse de madame Hara. Cette femme savait que Virginie travaillait pour June. Sans préméditation une jeune pensionnaire était sur chaque front mutant. Elle représentait la Lib’ Corps au besoin. Elle était une élève du Nouvel Institut. Un membre du Journal pirate. Une aide pour le Fil. C’était bien ça, le problème, beaucoup trop de monde pouvait la connaître. Et dire qu’elle croyait rechercher la tranquillité ! Fadaise. Cette implication trahissait uniquement un besoin de reconnaissance qu’elle n’arrivait pas à assumer. Jusqu’à quand ? Le souvenir des quelques remarques de Tony sur la question provoquèrent un rire jaune chez la jeune fille.

Il lui fallait un remontant. Comme une idiote elle avait oublié de prendre des provisions… Un petit soupire s’échappa de ses lèvres.

-« Luc… j’ai faim… »
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Luc Treanez

Type Gamma

Type Gamma

Luc Treanez

Alias : Dark Rock
Race : Mutant
Clan : Aucun
Age du perso : 22
Profession : étudiant
Affinités : Un peu tout le monde: institut comme confrérie

Un lien plus profond: Virginie

Ennemis: Le Cercle et ses humanoïdes
Points XP : 575


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Géokinésie
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 9 Jan 2011 - 2:08

Le jet avait décollé. Luc l'avait plus ressentit que vu, sentant comme un lien qui se déchire les roues s'écarter de la piste de décollage. Luc n'aimait pas les voyages en avions, ou en bateau. Il pouvait le supporter sans trop de problème pendant un moment, mais à la longue ses forces déclinaient. L'avantage des vols aujourd'hui c'est qu'ils sont courts, et là avec un pareil jet le trajet devait être encore raccourci.

LUc écouta tranquillement assit dans son siège les conversations autour de lui, Virginie qui parlait avec Almare, Nakor qui annoncait la couleur pour la suite. Il évitait de regarder par la fenêtre, bien qu'il n'ai pas le vertige, il n'aimait pas se trouver aussi haut dans le ciel.


Je le sait bien qu'ils ont les moyens d'affronter les mutants. Je pense encore aux humanoïdes que l'on a affrontés il y a quelques mois. Bien qu'à mon avis ils étaient loins d'êtres des militaires, ils restaient sacrément dangereux. Si là on va à la rencontre du cercle, j'imagine qu'ils sont bien mieux entrainés et efficaces. Et ils doivent avoir encore quelques surprises en réserves.

Le cercle. Une sorte d'agence américaine invisible, qui s'en prend aux mutants. Il ignorait encore leur existence avant l'attaque de la TransA. Depuis Luc s'était renseigné, surtout par l'intermédiaire de l'Institut. Il n'est pas facile d'avoir des infos sur eux, seules des rumeurs semblent circuler. Mais pour Luc une chose était sûre: s'ils retombaient sur des humano, cette affaire deviendrait autrement plus compliquée que lors du vol d'inauguration.
Mais lui aussi avait prit des forces, et surtout maitrisait bien mieux son pouvoir. Une fois encore, il redéclencha le processus d'armure. Une fine couche de pierre recouvrit son buste, partant de sa colonne vertébrale déjà recouverte, et s'enroula autour de ses bras, ses jambes. Il arrêta le processus à ses poignets et son cou. Ensuite il épaissit le tout, rendant la couche de roche bien plus lourde. L'action prit une ou deux minutes tout au plus. C'était mieux qu'avant. Satisfait, le mutant déclencha le processus inverse et repassa " en configuration normale ".

Luc revint sur ce qu'il se passait autour. Virginie le regardait en lui demandant si elle aurait des encouragements, comme pour Artie. Il souria.

Tu sais très bien que je t'encouragerai ma belle. Il posa un léger baiser sur ses lèvres. Mais ça se mérite!

Nakor exposa la suite des opérations. Seul un groupe restreint irait à la rencontre des dirigeants de la Confrérie, le reste devant garder les arrières. Au cas où. Luc était d'accord. La confrérie se voilait d'un drap de bon sentiments et de sympatie en public, mais il savait très bien ce qu'il se cachait derrière. Il en avait eu la démonstration par la porte parole elle même, Maria. Le jeune homme se rappella la journée de fou qu'il avait passé à Vancouvert, avec la sympatique rencontre avec le béhémot répondant au doux nom de Timothée. Béhémot qui avait faillit finir étouffé par des poils et entéré dans un parc. Heureusement la suite ne s'était pas déroulée comme l'avait prévue Maria. Depuis ses contacts avec la Conférie s'étaient... fortement amoindris.

Virginie le tira de ses réflexions. Faim?? L'interrogation dura deux secondes, le temps de se rappeller de quelle morfale il avait en face de lui, ce qui lui arracha un sourire.

Je vais voir ce que je peux trouver.

Il se leva et alla vers l'arrière, cherchant dans les casiers quelque chose de comestible. Il finit par tomber sur des barretes de nourriture énergétique. Le mutant en pris quelques unes et retourna voir Virginie.

Voila qui devrait satisfaire l'estomac de madame.

Il laissa les barres de nourritures à Virginie, puis se dirigea vers l'avant. Il se mit juste derrière Artie.

Alors tout se passe bien??
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Basile Feuillade

Type Alpha

Type Alpha

Basile Feuillade

Alias : Léthé.
Race : Mutant.
Clan : Neutre / Le Fil.
Age du perso : 28 ans.
Profession : Agent de terrain du Fil.
Affinités : Parish, Eniss.
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-PERFORMANCES-
Pouvoir: Capacité à rendre délibile sa présence et celles des autres.
Type: Alpha
Niveau: 2

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 9 Jan 2011 - 15:03

La montée dans le jet n'avait pas fait disparaître le malaise ambiant, qui persistait toujours. Peut-être certains étaient toujours en train de mesurer les risques de la situation, ce qui était en soi tout à fait normal. La respiration saccadée des uns, les regards craintifs des autres, tout se conformait minutieusement à une terrible appréhension que chacun s'efforçait du mieux qu'il le pouvait de dissimuler. Basile ferma ses paupières quelques instants, enfonça son crâne dans son siège, resserra ses mains sur sa ceinture. Se mettre cette pression sur les épaules ne servait décidément pas à grand chose, il ne faisait qu'aggraver son cas, et celui des autres. Pourtant, balayer ses impressions de solitude n'était pas chose aisée. Il nageait quasi totalement dans l'inconnu le plus complet depuis le départ, aussi bien au niveau relationnel que contextuel. Aucune affinité à laquelle se rattacher, ni auprès de ses coéquipiers, ni par rapport à son implication dans la géopolitique mutante, qui n'était pas marquante, jusque là. Les yeux toujours clos, Basile sentit le jet décoller, signe qu'il ne pouvait désormais plus reculer, ou fuir la situation. Il déglutit, effort vain et instinctif censé le sortir de sa torpeur.

*Tu vas t'en sortir, pas vrai ? Tu l'as toujours fait, pourquoi ça capoterait maintenant ?*

Il rouvrit les yeux, redécouvrant le décor satiné de l'appareil. Alerte, il s'efforçait de glaner la moindre information possible en écoutant d'une oreille peu discrète les discussions qui peuplaient le jet. Beaucoup encore se réfugiait dans un mutisme rassurant, salvateur, tandis qu'une voix masculine à l'accent familier attira son attention. Basile tendit un peu plus l'oreille : c'était bien une légère touche française qu'il avait perçu, et il ne s'y trompait pas, cela provenait du jeune couple, un peu plus loin. La voix féminine qui l'accompagnait, plus fluette, lui rappelait terriblement celle de Virginie, la jeune mutante qu'il avait rencontré à New York, puis croisé à Malte. D'ailleurs Basile n'avait-il pas découvert sur l'île que Virginie faisait partie de L'institut ? Serait-ce possible que...

Il se leva, enjoué, croisant le regard paternel et malicieux de Nakor, puis se dirigea vers Luc et Virginie. Arrivé à la hauteur du siège de la jeune femme, beaucoup trop insouciante pour remarquer la présence de Basile, le mutant la reconnut instantanément. C'était bien elle, blottie contre Luc, occupée à manger. Avec surprise, il l'interpella, la faisant sursauter :


Bonjour, Virginie, dit-il en souriant. On dirait bien que le hasard nous adore.

Elle tourna son visage vers le sien, et il reconnut alors comme une deuxième personne, la jeune fille qu'il avait aperçu danser dans l'ombre des vestiaires, à l'Institut. Faire le lien était désormais presque trop facile, et Basile s'en voulut un instant d'avoir eu un déclic aussi lent.

Mais avant que Virginie ne répondit, la voix sage de Nakor, à l'arrière, s'était faite entendre. Le vieillard exposait ses doutes quant à l'accueil que réserverait la Confrérie à l'Institut, et Basile ne pouvait qu'approuver l'idée du professeur. La prudence avant tout :

Je resterai auprès du jet. Je n'ai pas un statut réellement légitime ici, et je n'ai aucune envie de vous discréditer en représentant l'Institut alors que je n'en fais pas partie. Même si j'ai déjà été confronté à leur porte-parole, je préfère laisser à d'autres le soin d'y aller.

Maria ne lui était en effet pas tout à fait inconnue, et à cette annonce, Basile jeta un regard complice à Virginie, qui savait pertinemment de quoi il parlait.
Optimiste, il lui sourit de nouveau.

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Nakor

Type Gamma

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Nakor

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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyMer 2 Fév 2011 - 22:05

Les discussions passaient et avec elles le temps s'écoulait. Plus l'horloge tournait, plus l'Institut se rapprochait de la Confrérie Moderne. Il fallait donc tout de même un plan d'action, ou plus précisément un protocole à suivre. Sans protocole, les gens ne pouvaient rien faire comme le répétait souvent Nakor durant ses cours de physique-chimie. Le vieil homme avait déjà soumis ses idées, mais les discussions, dans leurs coins avaient continuées. En effet, chacun préférait se parler de tout et de rien, pendant que la chef prenait elle même les décisions. D'ailleurs, au niveau du pouvoir décisionnaire, la pauvre Koyuki devait être tiraillée de tous les côtés. Des mutants si jeunes, qu'elle aimerait avoir à ses côtés pour mieux les protéger, et en même temps, avec la furieuse envie de les laisser sur place, afin qu'ils ne prennent aucun risque. Et puis il fallait quand même qu'elle conduise. Le vieillard put voir sur son visage, un air concentré. Pas cet air froid qu'elle arbore tout le temps, sur son visage asiatique, non, cet air concentré, que seul les gens qui la côtoie depuis longtemps peuvent reconnaitre. Et le vieil homme resta silencieux. Il la laissa dans son esprit, chercher la meilleure des réponses. Mais le vieux fou vit bien que plus on approchait, moins elle avait envie de prendre une décision. C'est au sommet du monde que le vertige est le plus prenant. En tant que chef, au sein de cette situation précaire, il était normal d'hésiter. Mais dans les moments les plus obscurs de la vie, il n'est jamais mauvais que d'être aider par quelqu'un capable de rallumer la lumière. Le jet se mit à sonner, à retentir de cette sonnette qui prévenait d'une chose simple : le vaisseau était proche de la destination finale. Le vieil homme ne put donc rester plus longtemps ainsi sans rien faire. Il vint se placer au côté d'Alex, se levant ainsi de son siège, ses jambes risquant de lui faire mal à force de rester inactif. Tout le monde se tourna vers lui et ils attendirent en silence, sentant bien que le moment fatidique approchait. Nakor parla d'une voix claire

"Nous sommes proche du ciel de la Confrérie Moderne, et encore, je pense que le mot est faible. Une décision doit être prise et la plus judicieuse est la suivante. Koyuki, une fois que nous serons posés, nous ouvrirons la porte du jet, je l'ouvrirai moi-même et j'avancerai le premier, après tout, si je ne suis pas le dirigeant de l'Institut, je suis celui qui a permit le contact entre nos deux organisations. Ils s'attendent donc à me voir. Moins l'effet de surprise sera grand, mieux cela se passera. Et puis je servirai d'escorte à deux d'entre nous : Koyuki bien sur, mais aussi Monsieur Turner. Nous sommes, tous les trois, les plus anciens membres de l'Institut. Et deux hommes ne seront pas de trop pour escorter la chef de notre groupe. Tous les autres, vous descendrez la porte du jet un peu après nous et vous resterez groupé, au bas du jet. Gardez votre calme et prenez une pose apaisée! S'ils sentent que vous paniquez et donc que vous vous méfiez de trop, nous commencerons très mal notre échange. Je sais qu'habituellement, la Confrérie est notre ennemie. Pas cette fois, pas jusqu'à ce que nous récupérions Samarah. Et ... gardez quand même en tête que dés l'instant où nous parviendrons à récupérer mademoiselle Lemington, la Confrérie redeviendra notre ennemie! Et une dernière chose : nous récupérerons Samarah! Aller, nous allons commencer la procédure d'atterrissage, si vous avez des questions, n'hésitez pas, si vous avez des oppositions, vous avez le droit de les énoncer, mais ... quelque chose me dit que cela sera vous faire perdre votre temps!"

Nakor resta donc debout, il pouvait aisément se maintenir dans le vaisseau sans avoir besoin de ceinture de retient. En effet, avec son contrôle du métal, il pouvait user des interactions avec sa matière favorite, pour rester clouer au sol tel un aimant ultra puissant. Il ne risquait donc pas de tomber ni même de percuter quoi que se soit. Ce qui n'était pas le cas des autres. Nakor avait aussi parlé sur un ton professoral, autoritaire, mais c'était ce genre de ton qu'il fallait utiliser dans de telles situations. En effet, le stress, la peur et les nouvelles expériences n'aidaient en rien. Et le vieux professeur se disait qu'en tant que membre le plus ancien de ce groupe, il se devait d'intervenir, de préparer les troupes sans leur mentir, mais aussi de les remotiver. C'est pourquoi il avait voulu implanter l'idée fixe qu'ils allaient trouver une piste, qu'ils allaient sauver Samarah et qu'ils reviendraient à l'Institut. Nakor attendit donc ici, une confirmation de la part d'Alexander, et quelques petites questions de la part des autres, ou un silence de confirmation. Mais ça, ça l'étonnerait bien.
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Virginie Parish

Type Sigma

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Virginie Parish

Alias : Résilience
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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyVen 4 Fév 2011 - 15:35

poule. Enfin façon de parler. Fort heureusement Luc avait quelques secrets pour interrompre son imagination. Un petit baiser suffisait à lui rappeler qu’ensemble ils pouvaient être forts et se protéger les uns les autres. Elle accepta non sans un sourire les barres énergisantes que lui tendait le français. Bien sûre son organisme n’avait plus réellement besoin d’apport énergétique. Ce n’était pas vraiment ce que Virginie recherchait dans la nourriture à présent. Ses yeux bleus brillaient d’une douce tendresse, tandis qu’elle répondait en français avec l’accent londonien amusé.

-« Merci monsieur. »

Ses jolis doigts commençaient à déchirer l’emballage avec application. Cette mutante avait des tas de petits rituels que rien ne pouvait perturber. C’était agréable de préparer la gourmandise au plaisir. Qui plus est cela lui permettait de concentrer son esprit sur un point précis. Une capacité précieuse étant donné le chaos régnant. Un soupire de bonheur lui échappa à la première bouché. L’avion aurait put s’écraser sans qu’elle ne réagisse. Elle sentit vaguement Luc qui se levait pour avancer dans l’allée.

La voix de Basile perturba son ouïe en une fraction de seconde. L’évolution de ses sens avait encore quelques effets perturbants. En même temps que le timbre elle discernait l’émotion transmise. Basile ! Les yeux grands ouverts la jeune fille le détailla de tout son long avec ravissement. Après Malte, c’est vrai, elle n’avait pas eu le temps de lui écrire. Les semaines étaient passées comme l’éclair et puis … Et puis tant pis ! Il s’était passé tellement de choses depuis novembre. La mutante se leva d’un bond pour lui offrir le même sourire complice.

-« On dir… »

Le professeur reprenait la parole. Virginie avait automatiquement arrêté de parler. Elle était une fille bien élevée. Elle écouta aussi, avec attention, même son regard ne quittait pas le mutant en face d’elle. Basile ici. En voilà une bonne surprise ! Cet heureux hasard venait de donner un coup de fouet à ses doutes. Basile était là, Valérie allait les rejoindre, Koji veillait sur eux de l’Institut. Ils y arriveraient ! Elle était secrètement contente que l’homme préfère rester avec eux prés du jet. Quand ils étaient là la petite mutante se sentait beaucoup mieux. Dés que le silence se réinstalla dans l’appareille la demoiselle reprit le fil magique de ces retrouvailles.

-« Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas rejoindre l’Institut !? Ce serait génial ! J’ai repris la danse tu sais. Au conservatoire de Londres. Il faudra que tu viennes voir, dis oui ! »

Le souvenir de leur dernière rencontre la faisait sourire. Ses yeux allèrent vers le fond pour apercevoir Gaël. Le jeune homme savait-il que Basile était avec eux ? Elle se mit sur la pointe des pieds pour lui faire un petit bisou de bienvenue. Cela aussi avait changé. Virginie n’avait plus peur de toucher les autres. Elle continuait de grandir au contact de cet univers qui l’avait totalement acceptée. C’était merveilleux. La chrysalide était incassable cependant elle pouvait enfin décider d’en sortir de temps en temps.

Sans attendre elle noya son ami sous les questions. Comment allait-il ? Habitait-il toujours à New York. Son travail ? La danse ? Ses amis ? Tant et si bien qu’il fallu de nouveau une intervention de Nakor pour la stopper dans cet amical interrogatoire. Elle observait le mentor au côté de cet autre adulte dont elle ne savait presque rien. Elle trouvait le choix judicieux. Ils avaient tous les trois assez de prestance et de connaissance, pour mener la rencontre à bien. Cependant en effet mademoiselle Parish avait bien une objection à formuler. Depuis le début elle écoutait chacun parler de la rivalité entre les deux institutions. Mais …

-« Monsieur, j’ai eu l’occasion de rencontrer deux femmes à la confrérie et je ne crois pas que ce sont des ennemies. Elles ne considèrent pas le monde de la même façon que nous, c’est vrai. Mais elles ne sont pas … méchantes. Je ne comprends pas pourquoi on devrait craindre quelque chose de personnes qui sont comme nous. »

Voilà qui était enfin dit haut et fort. Même si elle voulait préserver son passé elle ne pouvait pas le faire au détriment de la vérité. Maria et mademoiselle Elkash méritaient d’être défendues ! Après quoi le feu aux joues Virginie se renfonça dans son siège le temps que les manœuvres d’atterrissages soient terminées. Lorsque les moteurs du jet cessaient de la rendre sourde elle attendit patiemment que la délégation de mutant sorte à l’air libre. Maintenant que le sol plat n’était pas loin elle était prise d’une certaine impatience. Depuis que sa sensibilité corporelle diminuait Virginie préférait les grands espaces.

Elle fût l’une des premières élèves à jaillir sur la piste de la Confrérie moderne. La brise canadienne n’eut aucun effet sur sa chaire nue. Elle n’était pas revenue ici depuis le mois d’avril. La première personne qu’elle cherchait du regard c’était monsieur Emmett ce majordome qui s’était si bien occupé d’elle la dernière fois. Elle voulait le remercier en personne d’avoir supporté ses appels cellulaires pour avoir des nouvelles des jeunes femmes.
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Luc Treanez

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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 6 Fév 2011 - 22:02

Luc écouta attentivement tout se qui se disait autour. Il vit le jeune homme timide s'approche de Virginie, qui semblait le connaître. Sans qu'il sache pourquoi, un léger picotement dans son ventre se fit sentir. Il décida d'oublier ça et se concentra sur Artie et son poste de pilotage. Il regarda la mer disparaître et faire place au continent. Il avait hâte d'atterrir, et se sentir à nouveau sous ses pieds cette bonne vieille Terre. Voler c'est marrant, mais ça va bien 5 minutes.

Nakor mit tout le monde au courant de se qu'il allait se passer à présent. Seul trois personnes, la directrice, le nain ridé, et le vieux prof allaient aller à la rencontre de la confrérie pour se mettre d'accord sur la suite des opérations. Les autres feraient actes de présences, au pied de l'avion. Ca ne dérangeait pas Luc, vu qu'il n'avait pas l'envie expresse d'avoir à nouveau à faire avec la porte parole de la confrérie.


Je surveillerai tout notre petit monde pendant que vous faite la parlote.

Luc alla s'asseoir, mais au passage il ajouta à voix basse à Nakor.

Mais méfiez vous de Maria, c'est une vraie vipère comme j'en ai rarement vue.

Luc alla se réinstaller près de Virginie. Celle ci déclara d'ailleurs qu'elle ne pensait pas les responsables de la Confrérie si mal-attentionné. Luc se retint bien de la contredire, pour le moment. Il n'avait pas envie lui de faire ressortir ce qu'il s'était passé à Vancouver. Il lui en parlerai plus tard... s'ils en avaient l'occasion.

Luc sentit l'appareil entamer sa descente, puis se poser sur le sol. Il se détacha, laissa passer les trois chefs passer devant, puis leur emboîta le pas. Il descendit les marches rapidement, et quand il posa enfin un pied au sol, il sentit son estomac se dénouer, et tout son corps sortir du début de léthargie dans lequel il se trouvait depuis qu'ils avaient quitté l'Institut. Il jeta un coup d'oeil aux alentours, et reconnu le parc de la confrérie. Il se décala sur le côté, pour laisser les autres descendre à leur tour, et attendit la suite, les bras croisés. Quelles surprises allaient encore leur tomber dessus?
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Twikjeya Elkash

Type Gamma

Type Gamma

Twikjeya Elkash

Race : Mutante
Clan : Indépendante
Age du perso : 25 ans
Profession : Chirurgienne de génie.
Sacrificatrice surdouée.
Experte des armes blanches.
Botaniste hors pair.
Prêtresse fanatique.
Affinités : La mort, les mutants et les âmes en détresse.

Points XP : 895


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Maitrise du sang.
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 6 Fév 2011 - 23:37

Twikjeya était un monstre de patience et de rapidité. A croire que la jeune slave aimait le rappeler le plus souvent possible, y compris dans les situations les plus incongrues puisque qu'elle avait eut le temps, depuis son départ du centre de contrôle, de se tresser les cheveux. Une tâche à la portée de tous, penserons bien des naïfs. La chose était moins aisée lorsque l'on considérait la chevelure d'ébène de la chirurgienne, qui tombait généralement dans le creux de ses reins, et le temps dont elle avait disposé jusqu'à l'arrivée du jet de l'Institut. Quel qu'il en soit et sans qu'aucune intrusion d'une armée de coiffeurs ait été détectée sur les terres de la Confrérie, Twikjeya avait rassemblé ses cheveux en une unique tresse qui descendait jusque sous la ceinture. Bien qu'elle préférait laisser ses cheveux détachés, Twikjeya reconnaissait le danger qu'il y avait à les laisser obstruer sa vision lorsqu'elle devait combattre dans les turbulences générées par un avion, ou qu'elle devait se déplacer rapidement. Sa survie étant liée à sa précision, la jeune slave n'avait pas hésité à emprisonner sa crinière d'ébène, ce qui changeait radicalement son apparence.

Twikjeya était décidément sur le sentier de la guerre puisqu'elle n'avait pas hésité à emporter deux sabres d'une taille respectable, accrochés dans son dos. Il s'agissait bien de sabres, car en dépit de toute l'admiration qu'elle avait pour le pays du soleil levant, Twik n'avait pas encore succombé au mal très en vogue chez les jeunes japanofans qui constituait à définir tout objet tranchant muni d'un manche comme un Katana. Twikjeya ne portait donc PAS de katana, ils n'avaient PAS étés forgés par un vendeur de sushis dans un grenier indigne de son talent, pas plus qu'ils ne lui avaient été légués par le père de son père de son père. Ces bouts de métal étaient forgés par ses soins, et s'ils étaient extrêmement coupants, ils n'en restaient pas moins extraordinairement légers. C'était à ces seules conditions que la sombre prêtresse pouvait les utiliser. L'urgence de la situation n'avait pas transformé Twikjeya Elkash en une amazone vengeresse resplendissante de beauté et de sauvagerie, pas plus qu'elle ne lui avait conféré les forces requises pour utiliser une arme à feu. Twikjeya partait au combat sans arme moderne, et sa longue robe constituée du même tissu que les costumes ultra moulants standards des confréristes ne dissimulait aucune autre arme que ses éternelles lames, présentes toutefois en quantités légèrement supérieures qu'à l'ordinaire. Certaines n'étaient pas dissimulées et apparaissaient très nettement dans les étuis passés sous les avants bras de la dame de l'ombre. Autant dire qu'elle détonait par rapport à Maria, tout de blanc vêtue.

Comme d'habitude, la sombre slave s'était postée un mètre derrière la porte parole de la Confrérie. Elle avait assisté à l'atterrissage du jet ennemi, légèrement arc boutée pour résister au souffle de l'avion à l'atterrissage, avant de se redresser dès qu'il s'était immobilisé. Ses boucles d'oreilles étaient lentement retombées à la verticale et continuaient toutefois leur va et vient, le temps que les lourds ornements se stabilisent, chose qu'ils ne faisaient quasiment jamais. Twikjeya était immobile, silencieuse telle une garde du corps peu physique et tout à fait inutile de la porte parole de la Confrérie qui, elle, aurait la joie de devoir négocier avec des traitres incompétents aux concepts idéalistes et retardés. Une belle journée s'annonçait.
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Almare Dashek

Type Alpha

Type Alpha

Almare Dashek

Alias : Sekhmet
Race : Mutant
Clan : Nouvel Institut
Age du perso : 17
Profession : Aucune
Affinités : Alex qui l'a accueillie
Irgit la grosse peluche
Virginie une alliée inespérée
Points XP : 219


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Animorphose
Type: Alpha
Niveau: 0

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyLun 7 Fév 2011 - 10:07

Le voyage touchait à sa fin, et Almare sentait son estomac se contracter peu à peu. Nakor avait dit que la Confrérie était des ennemis... Cela n'était guère rassurant pour quelqu'un qui venait juste d'arriver dans le monde mutant. Elle espérait que tout se passerait bien. Elle trouvait d'ailleurs assez bizarre que des mutants, qui devraient avoir le même objectif de survivre parmi les humains, puissent être ennemis. Certes les divergences d'opinion étaient normales entre personnes différentes qui venaient de tous les horizons, mais "ennemis" lui paraissait un terme bien fort.

Elle était soulagée, après ça, que Nakor ait dit que les élèves devaient rester près du jet. Au moins elle ne risquait pas de se transformer sous le nez des Confrères et de risquer de tout faire rater! Apparemment la coopération entre les deux camps était indispensable mais risquée. Elle était cependant curieuse de rencontrer ces gens. De comprendre leurs choix et leur mode de pensée. Après tout, en quoi étaient-ils si différents d'eux, et d'elle-même? Elle ne s'était jamais penché sur la politique, alors les points de vus opposés des deux camps lui étaient totalement cachés!

Elle entendit Virginie dire que les deux femmes de la Confrérie qu'elle avait rencontré n'étaient pas méchantes et qu'elle ne les craignait pas. Là elle se sentit perdue. Fallait-il écouter Nakor, plein d'expérience, ou Virginie qui semblait parler en connaissance de cause? Elle osa poser la question qui lui brulait les lèvres :

"Pourquoi l'Institut et la Confrérie sont-ils ennemis?" demanda-t-elle en se tournant vers Nakor, qui semblait, vu son âge, pouvoir remonter loin dans l'histoire des deux camps.

Elle attendit la réponse de l'ancien tandis que le jet amorçait sa descente. Artie se débrouillait vraiment bien. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie!
Elle s'apprêta à descendre à la suite des autres pour se mettre pas loin de Luc qui avait proposé de surveiller les jeunes qui restaient au pied de l'avion.
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Basile Feuillade

Type Alpha

Type Alpha

Basile Feuillade

Alias : Léthé.
Race : Mutant.
Clan : Neutre / Le Fil.
Age du perso : 28 ans.
Profession : Agent de terrain du Fil.
Affinités : Parish, Eniss.
Points XP : 375


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Capacité à rendre délibile sa présence et celles des autres.
Type: Alpha
Niveau: 2

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyLun 7 Fév 2011 - 13:06

Le ravissement chez Virginie était au rendez-vous, ce qui ne put que plaire à Basile. Le mutant commençait réellement à avoir l'impression que tout concours de circonstances conduisaient vers la jeune fille, comme une attirance intuitive imperméable à l'espace et à la chance. Qui était l'ange gardien de l'autre ? On ne pouvait vraiment le déterminer, ou peut-être était-ce flou, mutuel. Mais les faits étaient bien là, et c'était toujours dans des situations de détresse ou périlleuses que les deux individus avaient eu l'occasion de se retrouver. Drôle et fantastique coïncidence.

Le visage de la jeune mutante se décomposa en une multitude d'expressions à mesure qu'elle percutait l'incidence de la situation. Elle se leva pour déposer ses lèvres amicales sur la joue de Basile, ce qui le surprit et l'amusa tout à la fois. Observer l'évolution de Virginie était à la fois un jeu infantile et une préoccupation consciencieuse pour lui, cela lui rappelait sa propre adolescence, tout aussi parsemée de métamorphoses en sursaut. C'était en la regardant que Basile avait ce sentiment gratifiant de la rassurer, moyen pour lui d'agir parallèlement sur ses inquiétudes propres.

Un flot dense de questions se déversa de la bouche de Virginie, mais Basile mit terme à ses interrogations d'un geste léger de la main. Ils trouveraient sûrement un moment plus propice plus tard. Pourtant, une question retint son intention, le piqua au vif, celle que nourrissait l'espoir de Virginie depuis Malte. L'Institut, étendard que lui brandissait la jeune fille quand elle le pouvait. Certes, la présence de Basile n'était pas fortuite, mais le mutant s'était juré de respecter son impartialité concernant les conflits inter-mutants. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il y dérogerait :


- Je ne suis pas un membre de l'Institut, et je ne vais pas le devenir. C'est grâce à Sinéad O'Hegarty que je suis ici, en tant que simple allié. C'est une crise grave que traverse le monde mutant, au-delà des disparités idéologiques qui le caractérisent. Je suis arrivé au moment opportun, je me devais de vous aider. Institut ou Confrérie, peu importe, c'est du pareil au même pour moi. L'un ou l'autre aurait pu demander mon aide, j'aurai accepté dans les deux cas.

Virginie eût du mal à dissimuler une certaine déception, mais Basile ne lui en voulait pas. C'était tout à fait compréhensible pour lui que la jeune fille voulut rapprocher ses amis d'elle-même, mais il se refusait de sacrifier son intégrité pour se ranger sous la bannière d'une quelconque institution.

- Cela n'empêche pas que je vais veiller sur toi, il se pourrait qu'on ait tous les deux besoin de quelqu'un sur qui compter, une fois sur place.

A ces mots, Basile sentit un malaise discret chez Luc. Il était probablement temps de les laisser seuls.


- On se retrouve en bas, d'accord ?

Quelques instants plus tard, des turbulences annoncèrent l'atterrissage imminent de l'appareil. Une fois stable, Basile se leva, et sortit après Nakor et Virginie. Le froid canadien lui mordit le visage, et tandis que le mutant luttait contre la brise artificielle émanant du jet, la vision troublée, il distingua deux silhouettes qui les attendaient. Basile n'eût aucun mal à reconnaître Maria, mais l'autre mutante qui trônait à côté d'elle lui était complètement inconnue. L'ombre transcendante et la lumière hypocrite de la Confrérie patientaient...
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Nakor

Type Gamma

Type Gamma

Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyLun 7 Fév 2011 - 15:04

Le vieil homme avait prit la parole et toute la troupe avait écouté. Luc, un peu plus expérimenté, acquiesça et assura qu'il veillerait sur la troupe, au pied du jet. Nakor hocha la tête avec gravité quand il entendit, en coulisse, un propos de ce dernier. Le vieil homme hocha délicatement de la tête, tout en glissant un clin d'œil clair : Nakor connaissait très bien Maria, la garce aussi attachante que détestable et surtout très dangereuse. Il avait eut affaire à elle, à de nombreuses reprises. Les deux mutants s'appréciaient autant qu'ils se méfiaient l'un de l'autre. Mais peu importait, Nakor savait qu'il fallait se méfier d'elle et de son envie de tout faire pour que la Confrérie soit la grande gagnante dans ce petit jeu mortuaire. Nakor écouta ensuite les propos de la jeune Virginie. Il arqua alors très fortement le sourcil gauche tout en ouvrant bien grand l'œil droit. Pendant un instant, Nakor se demanda s'il rêvait ou si Virginie lui faisait une blague. Deux femmes de la Confrérie, et qui n'étaient pas méchantes, bien au contraire. Si elle parlait de Maria, la pauvre enfant se mettait bien plus qu'un doigt dans l'œil. Ho oui, beaucoup plus même. Nakor se permit donc d'exploser de rire et une fois calmé, un peu sombre, il souleva un simple fait

"La Confrérie Moderne n'est peut-être pas à vos yeux, hostile, puisqu'ils sont des mutants et ils luttent pour que les mutants puissent vivre en paix dans ce monde. Or, ils sont capables d'user d'artifices qui les placent bien au delà de ce que l'on pourrait qualifier de gentilles personnes bien attentionnés. Pour une perspective plus historique, renseignez vous sur les événements de Vancouver justement."

Nakor souffla, se disant que la naïveté était certes une douce et touchante qualité mais que c'était aussi un état d'esprit dangereux dans une pareille situation. Mais voilà qu'Almare, jeune mutante embarquée dans l'aventure, posa une question pour justement éclaircir certains points. Elle avait posé la question à Nakor, le plus vieux et donc le plus à même de raconter une vieille histoire. Nakor, prit la parole de son ton professoral

"Je ne suis pas un brillant historien, mais il y a bien longtemps, deux mutants aux puissants pouvoirs se sont alliés, ils sont devenus amis et ont œuvré ensemble pour que les mutants puissent grandir et vivre à l'abris du monde. En effet, trop différent pour être compris, nous faisions peurs aux humains sans mutations. Il n'en fallait pas beaucoup pour prendre le risque d'être traqués comme des bêtes et détruit. Charles Xavier, mutant surpuissant capable de manipuler les esprits et Eric Lencher, mutant presque aussi puissant, capable de commander aux métaux, créèrent donc une école pour mutant. Mais si, au début, cette école était une école considérée comme normale ... la rumeur se fit de plus en plus grande : elle n'accueillait pas des gens normaux. Quand la mutation s'est fait connaitre au grand jour, les problèmes ont commencé. Les gens avaient trop peur de nous. Le professeur Xavier voulait nous protéger, mais sans faire de mal aux humains. Il œuvrait pour notre bien, tout en œuvrant au plus grand bien. Mais celui qui se faisait appeler Magnéto pensait que le salut des mutants passait par la domination. Il nous considérait comme supérieur aux homo-sapiens et voulait les asservir. En tout cas les combattre. Les divergences d'opinions furent donc trop grandes entre les pères fondateurs de l'école pour mutant. Ils se séparèrent. C'est à ce moment que les deux camps se formèrent : ceux qui voulaient une union parfaite entre mutant et humain et dont nous sommes les héritiers. Et ceux qui voulaient que le monde soit gouverné par les mutants et qui ont pour héritier la Confrérie. A proprement parler, nous ne sommes pas ennemis, mais bien souvent nous nous dressons l'un contre l'autre, puisque notre vision du monde est exactement opposée. Voilà un très mauvais résumé de la situation entre nos deux camps mon enfant."

Puis Nakor se tut, il sentit la descente de l'appareil et approcha tranquillement de la porte de sortie. Il se stabilisait à l'aide de son pouvoir et se tenait bien droit, sa canne à la main. Une fois que le jet fut posé et que Koyuki fut prête, Nakor ouvrit la porte du jet de l'Institut et descendit le premier, suivit par Alexandre et Mademoiselle Hara. Il ne fut pas surpris de voir Maria devant lui et s'avança d'un pas tranquille, sa canne frappant le sol de façon bien régulière. Pour ne pas paraitre trop familier, ni trop lointain, Nakor se permit simplement de sourire, un vrai sourire, pas un sourire de façade et salua la jeune slave de bon cœur. Ils étaient peut-être ennemis, mais pas au point d'avoir envie de se tuer dés qu'ils se voyaient. En tout cas pas entre eux. Nakor dit donc simplement

"J'aurai préféré nous revoir dans d'autres circonstances Maria ... en tout cas nous avons fait aussi vite que possible. Je n'ai sans doute pas besoin de vous les présenter mais je suis donc accompagné de Mademoiselle Hara, notre directrice et de Monsieur Turner. Les autres mutants qui sont venus avec nous resteront prés du jet."

Nakor n'avait pas osé dire bonjour, tout simplement parce que ce n'était pas un bon jour! Il laissa s'installer le silence, de façon très brève et ajouta

"Vous sembliez avoir une piste plus que sérieuse ... en si peu de temps ... comment cela est-il possible Maria?"

Nakor demandait simplement une petite explication pour lancer la conversation après les présentations. En effet, Nakor voulait être sur d'une chose : il prenait le temps de se présenter pour bien poser une relation durable (le temps de cette mission) mais ils étaient là pour une chose et une seule : aller sauver les deux mutants qui avaient disparu. Maria n'était pas dupe évidemment, tout comme lui et si c'était elle l'actuelle porte parole de la Confrérie, elle devrait faire bonne façade sinon les choses iraient mal et ne mèneraient à rien du tout. Le vieil homme attendit donc qu'elle prenne la parole, se demandant si elle allait se permettre d'être, comme à son habitude, acide au possible. La simple évocation, dans son esprit, de cette possibilité, le fit sourire
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Léa McLane

Type Alpha

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Léa McLane

Alias : Aucun
Race : Mutante
Clan : L'Institut
Age du perso : 16 ans
Profession : Elève - Baby-sitter occasionnelle
Affinités : 'Cause you're like a mother for me

June : Elle habite l'appartement à coté du mien. Depuis la mort de maman, on est devenue très proches elle et moi.

'Cause you're the first friend I ever had

Virginie Parish : Assistante de June, on s'est rencontrées par elle et on est très bonnes amies.
Points XP : 50


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Guérison et Détection de Mutants
Type: Alpha
Niveau: 0

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyVen 11 Fév 2011 - 15:41

Message reçu sur le communicateur de Virginie de la part de Léa :

Citation :
"Pas de nouvelles depuis la disparition du chat mais le chien en a profité pour fouiller son panier"
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https://generation-x.superforum.fr/t1336-fiche-lea-mclane#21392
Bloody Mary

Type Sigma

Type Sigma

Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptySam 12 Fév 2011 - 0:13

Le visage hermétiquement cadenassé par une moue de mauvaise humeur, Maria observa avec une mine de dégoût le débarquement des institutaires sur le sol confrériste. Petite consolation : le fait qu'ils soient arrivés jusque ici en un seul morceau impliquait que quelqu'un, dans le centre de contrôle, avait dû se frotter à ses enzymes !

Pour l'occasion, la russe avait jugé opportun de revêtir sa tenue de combat... Cette combinaison qu'elle n'avait, pour l'instant, sortie que lors de l'affaire des attentats de Chicago : l'officielle armure confrériste agrémentée d'une cape et d'une capuche, le tout recouvert de tissus chromoélectroniques aux teintes modifiables par une simple pression sur la saignée du bras.
Pour cette rencontre, la parure blanche, couleur de la diplomatie, lui avait semblé de rigueur et ses mains corrosives étaient sagement rangées à l'abri dans leurs étuis. L'anonymat ne rimant à rien dans cette affaire, elle s'était juste épargnée le port du masque.

Le Nouvel Institut avait délégué trois représentants. Elle les connaissait tous plus ou moins : Nakor, son antiquité ambulante aux relents de naphtaline préférée ; Hara, la cheftaine asiatique qu'elle n'avait que brièvement croisé sur l'holonet et Turner, le meilleure pote de Kenjiss, disait-on !

Le doyen, apparemment catapulté au rang de porte-parole, s'approcha et fit rapidement les présentations.
Les bras croisés pour lutter contre la fraicheur du vent hivernal canadien, Maria se pencha pour détailler les quatre élèves restés timidement en retrait près du train d'atterrissage du jet.
Des têtes connues, également !
Virginie Parish… Décidément, le Destin s'arrangeait pour réunir les deux blondes aux quatre coins de la planète ; Luc… Ce brave Luc à l'accent frenchie qui faisait craquer les béhémoths bourrés ! Basile, son petit chouchou qui, apparemment, s'acoquinait avec le mauvais camp. Seule la gamine aux allures de poupée lui était totalement inconnue.

Maria rendit la politesse au vieux prof en se décalant pour présenter l'Ange de la Mort :

"_ Voici Twikjeya Elkash, dit-elle sur un ton sec, elle est la dirigeante de la Confrérie Moderne en l'absence de Kenjiss."

Voilà qui était posé !
Twikie, de par l'annonce de la porte-parole, était officiellement promue au plus haut rang de la Confrérie.
Pour faire face à toute cette situation, il fallait un chef et s'annoncer soi-même directrice par intérim aurait été beaucoup moins crédible...
L'avantage serait que les trois ambassadeurs, n'ayant aucune raison de douter de cette déclaration, allaient maintenant se référer aux décisions de la sombre slave, et non pas à celles d'un Terry ou d'un Daniel. Les deux crétins se trouvaient ainsi relégués au rang de sous-fifres.

"_ Comment a-t-on avancé ? Fit Maria en réponse aux interrogations de Nakor, vous allez rire, mon cher : on a consulté une astrologue !
Vous n'y auriez pas songé, vous, n'est-ce pas ? Avec votre petit esprit étriqué de cartésien !
Notre Madame Soleil a poli toute la nuit sa boule de cristal, a étripé un poulet pour lui déchiffrer les entrailles et, outre le flash médiumnique foudroyant qu'elle a eu concernant vos fuites urinaires lors de votre atterrissage, elle a réussi à localiser avec certitude nos deux disparus !"


Maria n'avait toujours pas digéré la décision de ses confrères et l'amertume imprégnait chacun de ses sarcasmes.
De toute façon, elle entendait des pas derrière elle... Certainement Ishtar !
L'intruse se chargerait elle-même de rétablir la vérité !

"_ Maintenant que vous êtes parcouru toute cette distance depuis l'Europe, ce serait dommage de ne pas franchir les derniers mètres qui nous séparent des locaux pour prendre un café... Qu'en pensez-vous ? La température extérieure n'a rien de torride !"

Elle se pencha de nouveau pour s'adresser aux quatre étudiants :
"_ Virginie ! Luc ! Vous connaissez la maison ! Faites débarquer les autres et rejoignez-nous tous au salon, OK ?"
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Artie Chastel

Type Alpha

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Artie Chastel

Alias : Tail (à ne pas utiliser avant mon niveau 3 !)
Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 13
Profession : Etudiant/Apprenti dessinateur
Affinités : Virginie Parish, Koji Ashton, Gaël Calafel.
Points XP : 175


-PERFORMANCES-
Pouvoir: P’tit lézard
Type: Alpha
Niveau: 1

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 13 Fév 2011 - 22:46

Le voyage avait été plus simple à mener qu’Artie ne l’avait imaginé, même si c’était Koyuki qui manœuvrait le jet en majeure partie. Il appuyait sur les boutons sur lesquels la directrice lui disait d’appuyer, maniait les manettes indiquées, et restait ensuite immobile, trop peureux pour faire un geste qui pourrait tous les faire s’écraser. Curieusement, la combinaison ne le gênait pas trop, si ce n’était l’allure qu’il devait avoir avec. Les autres la portaient aussi, mais ils étaient plus vieux. Des adultes en combinaison de cuir n’était pas vraiment chose courante, alors un adolescent de treize ans…

Le jet se posa enfin, permettant à tout le monde de se détacher et de vaquer un peu. Artie lâcha les manettes, recula son siège et détacha sa ceinture. Il se rendit compte que ses mains étaient moites et tremblaient un peu. Il les essuya sur ses hanches puis resta là, assis dans le siège, attendant qu’on l’autorise à bouger. Luc était venu le voir pour vérifier si tout se passait bien, ce qui était le cas. Artie lui avait répondu brièvement, toujours concentré sur ce qu’il faisait.

Il regarda les autres discuter, n’écoutant presque pas. Il repensait à ce soir de Noël, à ce qui s’y était passé. En cet instant, il aurait aimé y revenir. Un mois presque s’était écoulé depuis, mais le souvenir, la sensation, étaient encore présents comme si c’était arrivé la veille. Et maintenant, maintenant que tout était compromis… maintenant qu’il n’avait pas su dire oui, quelque chose naissait en lui. Quelque chose qu’il savait être du regret. Mais rien n’était encore perdu.

Il se leva, les jambes légèrement engourdies d’être resté assis un petit bout de temps. Le groupe commençait à sortir de l’appareil, le vieux professeur en tête. Artie sortit en dernier, un peu en retrait lorsqu’il vit deux silhouettes inconnues qui attendaient devant la rampe de sortie du jet. Deux femmes, qui ne disaient rien de bon au garçon. Il regarda, silencieux, les deux clans aller à la rencontre l’un de l’autre, s’attendant à les voir s’échanger des regards froids et des paroles plus que formelles. Mais, si toutefois l’heure n’était pas aux embrassades, il n’y avait aucune tension dans l’air. Du moins, ce fut l’impression que cela donna à Artie, d’aussi loin qu’il put le voir.

Il frissonna. Le temps ici était loin d’être indulgent et il n’avait pas pensé à s’y préparer, son esprit étant trop focalisé sur le danger que cette – expédition, mission ? – présentait. Il croisa les bras, jouant un peu des épaules, claquant légèrement des dents, et se contenta de rester à côté de Virginie, son ange gardien, en attendant la suite des évènements.

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Alex D. Turner

Type Sigma

Type Sigma

Alex D. Turner

Race : Mutant
Clan : Indépendant
Age du perso : 39
Profession : Au chômage
Affinités : Avec l'Institut.
Ennemi juré : Le Cercle
Points XP : 1250


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Téléporteur
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyMer 16 Fév 2011 - 20:25

Alex (Pas Alexandre xD) resta silencieux pendant toute la durée de l'attérissage, écoutant d'une oreille distraite ce que disait Nakor. Il aurait bien aimé donner sa propre version des faits, mais cela n'aurait fait qu'amener un débat stérile et des inquiétudes inutiles. Sans parler du fait qu'au moins, il économisait sa salive pour autre chose. Seuls quelques inopinés "signes", si on pouvait appeler ses sourires moqueurs et ses quintes de toux intempestives ainsi, démontrer que le téléporteur n'était pas en train de dormir profondement.

Ses yeux passèrent d'un élève à l'autre alors qu'ils posaient leurs questions, ou suivaient simplement la discussion du regard. Comme pour appuyer d'un avis extérieur le cours d'histoire du professeur, le crapaud ne fit qu'une brève affirmation à la fin de son récit. Jusqu'à leur face à face avec les deux confrères, il ne lâcha aucune syllabe. Et c'est ainsi, les mains dans les poches qu'il découvrit de visu les deux femmes.

La première l'énerva déjà – si tant est que c'était possible, puisqu'il était déjà furieux à l'idée de ne pas pouvoir les faire tomber d'une hauteur de 15 étages, juste pour le plaisir -, trop de manières et de paroles. Il se contenta donc d'ignorer Maria et ses élucubrations aristocratiques et se contenta de fixer du regard la seconde du tatoué. Au moins, Kenjiss ne se contentait pas de s'entourer uniquement de piplettes blondes creuses. Il cherchait déjà du bout des doigts dans sa poche un anti douleur pour son mal de crâne naissant.

Les présentations faites -sans qu'Alex ne lache toujours le moindre mot, puisqu'il avait trop peur de dire des choses qu'on écrit pas à propos de scouts en bermudas perdus dans les forêts canadiennes-, chacun s'avança vers la batisse que le téléporteur avait déjà aperçu, un jour où il avait décidé de rendre visite au directeur disparu. La pensée fugitive que d'autres aient pu le voir lui traversa l'esprit, mais il l'oublia vite pour jeter un regard au jet et à leurs passagers qui descendaient un par un la rampe d'accès.

Il imprima dans son esprit la géographie des lieux, photographiant chaque mètre carré en un bref clignement d'oeil. Il avait pris cette habitude très jeune mais aujourd'hui plus qu'un autre jour, cela lui sembla important.

Le téléporteur emboita le pas à la directrice qui semblait être de marbre et à Nakor, en grande discussion avec la blondasse édulcorée. Il était à la fois mélé de colère envers les confrères, à la fois inquiet pour les passsagers du jet. Il ne fallait pas qu'ils merdent, ça non.
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Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyJeu 17 Fév 2011 - 15:35

La jeune mutante n’avait pas encore eu –prit- le temps de parler de ses nouvelles capacités sensorielles, avec son amoureux, encore moins avec les professeurs. Elle n’avait même pas osé en parler à Koji. Que penseraient-ils de tout cela ? Ayant comprit comment devait être traitée une évolution, elle s’était elle-même prise en charge comme une grande. Le fait qu’elle ne puisse éprouver aucune souffrance physique ne facilitait grandement les choses. Point de migraine ou d’aveuglements spontanés qui pourraient la trahir. Cependant… depuis deux mois elle avait l’impression d’être une espionne. D’autant plus quand elle interceptait des conversations secrètes. Luc avait déjà rencontré la confrériste ? Mais quand, comment et pourquoi ? Virginie sentait le désagréable effet de la jalousie assombrir son humeur.

Heureusement la présence –inopinée- de Basile dissipait un petit peu son inquiétude. Il était une preuve que chacun vivait sa vie avec ses rencontres propres. Il était son lien avec les prémices de son aventure. Il ne changeait pas calme et souriant. … Mais Maria était du même âge que Luc. Maria était belle (sexy même) intelligente et pleine d’assurance. Toutes les qualités requises pour séduire un jeune étudiant européen. Et puis en se répétant les mots de Luc elle se rassurait. Il avait traité la russe de « vipère ». Ce qui ne ressemblait pas dans cette bouche à une preuve d’affection. Mais pourquoi Basile voulait aussi être un indépendant ?! C’était à croire que tout ceux à qui elle s’attachait voulait rester loin.

-« Oui je vois … comme Jimmy, comme Valérie… comme Luc. Tous indépendant et sans engagement. Qu’est-ce qu’il y a de se bien à n’être nulle part, hein ? »

Son ton cachait assez mal sa déception. Un instant les traits se faisaient même boudeurs. Elle était triste que tous ces individus soient si … têtus. Elle en arrivait même à penser qu’elle-même s’emprisonnait peut être à l’Institut ? N’aurait-elle pas plus de libertés en rejoignant cette philosophie de vie ? Question bien trop importante pour être traitée ainsi en pleine air. Mademoiselle O'Hegarty était la généticienne de l’Institut. Une femme très discrète qu’elle ne connaissait presque pas. Pourtant, tout comme le bras droit de la Confrérie, elle avait accepté d’écouter les craintes de mademoiselle Parish concernant la mutation. Comment s’étaient-ils rencontré tout les deux ? Où ? Basile aurait été à Londres sans qu’elle ne le sache !

Qu’il lui promette d’être la effaça les angoisses pour un temps. Elle avait confiance –aveuglement- envers lui. Il était fiable et bon. Tout comme les jeunes gens qui étaient dans cet appareil. Même Gaël lui avait montré qu’il n’était pas aussi distant que son attitude le montrait. C’était bien pour cela qu’il fallait parfois avoir le courage de contredire la première impression. Chose que certains adultes ne faisaient pas toujours … Le rire de l’homme de science vexa son élève. Il se moquait de son opinion comme d’une plaisanterie. De quoi lui rappeler tout ces employeurs railleurs qu’elle avait dû respecter l’an passé. Virginie n’était pas d’accord avec Nakor ! Son regard brillait de protestation. Fort heureusement Almare désamorça le processus en faisant la curieuse.

Elle suivait –épisodiquement- le cours d’histoire. Xavier/ Lencher étaient les fondateurs de ce qu’ils connaissaient tous. Virginie ne voulait pas nier le passer. Elle voulait … donner une chance à l’avenir. Innocent jusqu’à preuve du contraire. Si Maria parlait bien d’homo Superior sa consœur était d’une douceur inouïe. Condamner quelqu’un à causer d’un préjugé c’était être pareil au gouvernement qui les spoliait ! Cet avis resta enfermé dans son esprit tandis que Basile s’éloignait d’eux avec un salut. Elle se promit de prouver que leur communauté n’était pas aussi scindée que l’Institut le croyait.

Ils étaient tous sortis. Virginie avait surveillée la sortie de son petit protégé. Avec un sourire de grande sœur elle le regarda la rejoindre. Il avait été admirable pendant ce voyage. En le voyant transi par le froid elle imagina que la température ne devait pas être satisfaisante. D’un mouvement vif elle détacha son sac et le posa à terre pour l’ouvrir. Avait-elle pensé à prendre un vêtement chaud ? Malheureusement c’était très peu probable. La voix de Maria perturba ses recherches. « Vous ». Elle avait dit vous connaissez. De sa position la londonienne interrogeait son compagnon du regard. Lui reprocher son silence n’était pas possible. Après tout Virginie avait aussi gardé le secret.

-« Qu’est-ce qu’on fait ? »

Les profs leurs avaient ordonné de rester prés du jet. Ils devaient obéir. Cela-dit refuser une invitation de la porte-parole -en personne- n’était pas extrêmement poli. Basile et Luc étaient les deux plus vieux du groupe. Ils étaient donc naturellement les leadeurs. Elle n’était qu’une élève… la plus ancienne. Pour elle ici ou là bas était égal. C’était pour son petit frileux qu’il fallait prendre une décision. Elle voulait qu’Artie puisse être dans un endroit confortable. Au moment où elle ouvrit la bouche pour argumenter l’un de ses communicateurs vibra.

C’était Léa. Son message amena de l’angoisse dans le regard de sa jeune amie. Leur code n’était pas très compliqué. Ils étaient suffisants pour éviter l’espionnage de l’ennemi. Quelqu’un avait fouillé l’appartement de June ! Peut être un agent lié à l’enlèvement de leur chef. Avec un peu de chance il aurait laissé un indice sur place ! Les doigts de la demoiselle filaient sur l’écran pour taper la réponse :

Le communicateur de Léa vibrait. Le 23 janvier 2052, 22h03 heure de Vancouver, un nouveau message venant de Virginie Parish :
Virginie Parish a écrit:
« Est-ce qu’il lui a piqué un jouet ? Fais attention il mord ! Je préviens la fourrière. Toi tu devrais aller au poulailler ! »


-« Koji ne pourra rien faire de là bas… Ils doivent se concentrer sur la défense. Il faut que je prévienne madame Hara. Je reviens. »

Inquiète elle adressa un regard à Artie avant de filer vers le quatuor. La directrice de l’Institut était au courant du travail de Virginie. Elle savait que June était une très bonne connaissance. Sa voisine l'avait-elle prévenue de cette effraction ?! Ce qu’elles savaient toutes, c’était à quel point, les choses s’étaient compliquées. Focalisée sur le danger qui rôdait à Londres Virginie occultait le reste. Ils s’éloignaient déjà dans le cœur de la structure. Sa course était souple et véritablement rapide. Elle s’arrêta dans le dos de sa supérieure. Défiant sa propre timidité la jeune fille songeait aux conséquences. Sans un regard pour les autres elle chuchota avec vigueur.

-« Quelqu’un vient de fouiller l’appartement de June. C’est sûrement eux ! Il faut faire quelque chose. Ils sont peut être encore à Londres ! Envoyez un prof… enfin si vous pensez que c’est une bonne idée. »

Peu importait les règles. Il ne fallait pas perdre une telle occasion d'en savoir plus.
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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 13 Mar 2011 - 16:22

Ils étaient tous dans le salon à présent. Ishtar avait à peine levé un sourcil face aux remarques acerbes et ironiques de Maria. Il y avait bien plus important en jeu que de rétorquer aux provocations d’une gamine.

Les membres de l’Institut étaient tous là. Tous ceux qu’elle avait vus. Et tous attendaient. Les Confréristes voulaient une preuve. Ils allaient l’avoir. La jeune femme se présenta devant ceux qui ne la connaissaient pas encore

« Je m’appelle Ishtar mais mon identité n’a que peu d’importance à cet instant. Non, ce qui l’est réellement, c’est ce que vous allez pouvoir faire à partir de maintenant. Contrairement à ce que votre amie prétend, je ne suis pas astrologue. Laissons les manipulateurs des signes du zodiaque remplir leurs revues et journaux. »

Etait-elle vexée par ce manque de considération ou la comparaison minable que Maria lui avait envoyée à la figure ? Peut-être. Mais si tel était bien le cas, elle n’en laissa rien paraître. Son pouvoir était de toute façon d’une nature bien différente…

« Je peux voir ce que vous réserve l’avenir mais ce n’est pas tout. Je peux également en faire profiter les autres. »

Tandis qu’elle parlait, Ishtar s’était placée au milieu de l’assemblée. Ce n’était pas compliqué, chacun des camps respectant plus ou moins bien l’opposition qui les marquait d’ordinaire en se tenant l’un en face de l’autre, chacun de l’autre côté d’une ligne imaginaire

« Certaines confréristes ici présentes ont demandé des preuves. Des preuves que je vais leur fournir, mais également à vous, membres de l’Institut. Je ne pourrai sans doute le faire qu’une seule fois, alors ayez bien conscience qu’il ne s’agit en aucun cas d’illusions. Tout ce que vous verrez,
elle s’interrompit un instant tragique en posant son regard sur chacun des ses interlocuteurs car ils ne tarderaient pas comprendre mais mieux valait les prévenir –le choc serait peut-être moins rude, ou ne verrez pas, c’est ce qui vous attend si vous n’intervenez pas maintenant »

Le silence qui pesait déjà dans la pièce se fit encore plus lourd alors que la mutante apportait une dernière précision

« Vous ne craindrez rien une fois là bas car vos corps restent ici, seul votre esprit accomplira le voyage. Concentrez-vous uniquement sur lui et ce que vous verrez »

Et puis ce fut le black out.

Ils ne s’en rendraient compte qu’au réveil mais tous s’écroulèrent à terre ou sur le sofa pour les plus chanceux. Leurs esprits respectifs n’étant plus là pour contrôler consciemment leur corps. Leurs esprits, grâce au pouvoir d’Ishtar se trouvaient à présent projetés 16 années dans le futur dans un étrange et inexplicable voyage et ce qu’ils y virent n’avait absolument rien de réjouissant…

Ils virent les conséquences de l’incompréhension et de l’intolérance. La haine dans toute sa splendeur. La destruction. Le chaos. La dévastation. Et la mort. Partout.

---

La ville de Vancouver n’était plus qu’un vaste champ de ruines. Parfaite illustration de la désolation

Parce qu’Ishtar leur précisa où ils se trouvaient, ils purent peut-être reconnaître l’endroit… le groupe de mutants se tenait à l’emplacement du bâtiment qu’ils venaient de quitter. La Confrérie… Mais inutile d’en chercher la moindre trace. L’institution avait –une fois de plus- été rasée jusque dans ses fondations. Leurs ennemis n’avaient rien laissé

La mutante sentait leur effroi, leur panique. Mais ils n’avaient encore rien vu. Son pouvoir les reliait. Tous ensemble. Tout le temps que durerait la projection, elle savait qu’elle ressentirait en retour tout ce que les mutants éprouveraient en découvrant la vision qu’elle leur offrait. Et cela demandait un tel effort de concentration pour ne pas se perdre dans sa vision que la mutante y jouait tout simplement sa vie…

Les protagonistes eurent droit à une dernière vision de Vancouver puis l’image se brouilla. Ishtar avait des choses plus précises, surtout plus importantes à leur montrer. Ils eurent l’impression de se matérialiser ailleurs, en réalité, seules les images qu’elles leur envoyait bougeaient. Leurs esprits ne se déplaçaient pas.

« La mort de vos dirigeants a été fatale pour vos Institutions. Le Nouvel Institut a subi le même sort. A ce jour, les mutants n’ont plus aucun refuge. »

Ils eurent l’impression que la voix d’Ishtar naissait dans leur esprit avant de s’éteindre aussi vite qu’elle n’était apparue. Bien que la précision lui semblait inutile, elle avait tenu à leur dire. Les mots accompagnés des images avaient souvent bien plus d’impact.

Une nouvelle ville se matérialisa devant eux. Cette fois, ils purent reconnaître Londres. Ou ce qu’il en restait. Elle semblait mieux conservée que Vancouver, mais hélas, on ne pouvait nier l’impact qu’avaient eu bombes et missiles sur la ville. Celle-ci était à jamais défigurée. Big Ben n’existait plus. Et le Tower Bridge tombait en ruines, tristes lambeaux d’un passé prestigieux à jamais perdu. Le ciel gris et triste rendait encore plus sinistre la ville. L’image s’arrêta devant un bâtiment, à moitié démoli

Ishtar sentit Virginie frissonner. Elle acquiesça, sombrement

« La Lib’Corp n’existe plus officiellement depuis la mort de leur directrice Miranda Blake dans un attentat. Il est survenu quelques semaines après l’annonce publique de la mort de vos leaders. Son alliance à la cause mutante lui a été fatale, le Cercle l’a éradiqué après la Confrérie et l’Institut, elle répondit également à la question muette qui brûlait les lèvres de la jeune reporter. Judith Appleby est toujours en vie dans ce futur. Folle de rage, elle a repris le flambeau et elle est désormais prête à tout pour continuer ce que l’organisation avait commencé. Mais la jeune femme bienveillante que certains connaissent actuellement a disparu depuis la mort de vos leaders. »

Et ce pour une raison bien simple qu’elle ne précisa pas, mais qu’au moins une personne, voire peut-être deux comprendraient. Ce jour-là, elle avait perdu non seulement le père de son enfant, mais aussi sa meilleure amie…

« Aujourd’hui, c’est son chagrin et la haine contre le genre humain qui lui permet de continuer. Elle lutte contre les agissements d’éradication mis en œuvre par la BCGCDA et pour cela, elle est aidée par… Ishtar sembla hésité un instant, mais elle savait que tous ici présents ne savaient pas encore certaines choses, elle resta donc un peu vague dans sa description, quelques proches collaborateurs qui lui sont restés fidèles et grâce au Fil qui survit tant bien que mal, ces personnes tentent de venir en aide aux mutants qui peuvent encore être sauvés. Mais leur nombre diminue et elle ne tiendra plus longtemps. Les rafles vers les camps sont de plus en plus nombreuses »

Cette fois, elle sentit une interrogation commune de la part de son groupe de ‘voyageurs’. Les camps… Elle arrivait doucement au point culminant de la visite… Une fois encore, les images se brouillèrent pour stabiliser la vision sur un autre endroit.

« L’horreur s’est installée dans le monde entier. Désormais, on encourage vivement chacun à dénoncer les mutants contre une forte récompense. La paranoïa fait que tout le monde suspecte tout le monde ! Depuis la destruction de vos bâtiments, de nombreux jeunes incapables de contrôler leurs pouvoirs provoquent régulièrement des catastrophes et la BCGCDA a dorénavant carte blanche pour les capturer. Et tous les moyens sont bons pour y arriver »

Elle s’y attendait, elle s’y était préparée, mais Ishtar ressentit malgré tout leur haut le cœur commun. Et cela l’affaiblit davantage. Un instant, l’image vacilla… le temps qu’elle retrouve sa concentration. Car elle devait continuer… ils n’avaient pas encore tout vu… le plus terrible.

---

Certains passages de l’Histoire sont inoubliables de part leur envergure ou leur importance mais également à cause de leur cruauté. Même plus d’un siècle après les faits, les camps de concentrations faisaient désormais partie du savoir et de l’inconscient collectif. On souhaite toujours apprendre de ses erreurs, afin de ne pas les répéter, hélas…L’histoire a toujours tendance à se répéter. Et étrangement à empirer malgré les leçons qu’on pourrait tirer du passé

Les camps de concentrations avaient été une horreur. Une aberration issue d’un esprit malade et torturé. Quelque chose qu’on n’aurait jamais osé imaginer, même au tréfonds des enfers

Les camps qui se dessinaient à présent devant le groupe de mutants étaient encore pires. Ils respiraient la mort et la torture. La souffrance et la douleur au quotidien. L’attente d’une fin inévitable. Inéluctable.

« Le moindre mutant encore vivant sur la planète est irrémédiablement traqué, vacciné, marqué et parqué dans des camps similaires à celui-ci. La technologie humanoïde a énormément progressé durant les années qui ont suivi la chute de la Confrérie et de l’Institut. Le Cercle a amélioré ses recrues et les derniers humanoïdes sont désormais capables de s’allier à des machines très puissantes… semblables aux Sentinelles que certains d’entre vous ont pu connaître par le passé. Celles-ci ne laissent que très peu de chance de fuite aux mutants. »

Mais si tant de haine persiste envers les mutants, pourquoi ne pas les tuer directement ? La jeune femme sentit poindre la question dans leurs esprits. La réponse était simple. Ils l’avaient d’ailleurs devant eux… Ces camps n’étaient pas seulement des camps de concentrations et d’extermination

« Ce sont aussi des camps d’expérimentation protégés par des annulateurs de pouvoirs, compléta la mutante dans l’esprit de ceux qui avaient déjà compris, les mutants sont vaccinés, mais à faible dose avec une nouvelle version du Genesis, cela permet de garder un contrôle sur leur pouvoir afin de l’étudier, le décortiquer et si possible le copier et l’intégrer aux technologies du Cercle. Les Humanoïdes d’aujourd’hui ne sont que des jouets face à ceux de demain. Et contre ces Supra-Humanoïdes, les mutants n’ont plus aucune chance… Actuellement, il y a à peu près autant de mutants que d’êtres humains… Dans le futur, plus des 2/3 de la population mutante a été anéantie… Ceux qui refusent de se rendre, préfèrent se donner la mort plutôt que de mourir sous la torture et les expériences qui n’en finissent pas»

Ishtar inspira profondément. Elle arrivait à la partie délicate de son récit et elle sentait qu’elle n’avait plus beaucoup de temps. Mais ils devaient savoir car peut-être que leur propre sort en dépit de tout ce qu’ils venaient de voir les ferait réagir et prendre enfin conscience de la situation.

---

« C’est ce qui vous est arrivé Mr Turner et Mr Nohlann. Lors de votre capture respective. Vous avez tenté de fuir… pour la dernière fois »

Les poumons du premier n’avaient pas tenu le coup. Quant au second, il avait tenté de leur échapper, une acrobatie qu’il n’avait jamais faite auparavant. Et qu’il n’avait malheureusement pas réussie…

« Koyuki et vous, Nakor avez résisté quelques temps mais les expériences menées sur vous ont fini par vous tuer »

Ne plus avoir droit au repos, inspecté et surveillé partout par des électrodes, vous n’aviez en effet que très peu de chance de vous en sortir…

« Basile et Almare… vous avez réussi à fuir… pour l’instant et vous avez fini par œuvrer pour une cause. Avec Virginie, vous tentez d’aider les autres mutants. Mais cela ne s’est pas fait sans mal… vous êtes les seuls survivants ici présents encore en liberté »

Pour les autres… une image cette fois, valait mieux qu’un long discours. Et c’est ainsi que chacun put voir son avenir. Et le sort qui lui était réservé… En aucun cas enviable pour qui que ce fut et quelque soit son camp d’appartenance. Dans cet avenir, il n’y avait plus d’opposition

Maria se vit prisonnière des camps… Loin de la fortune et du luxe qu’elle chérissait tant. Elle ne portait plus que des haillons. A côté, son apparition en robe de mariée sanglante sur la TransAtlante paraissait encore habillée, digne de figurer dans un défilé de mode… Elle était épuisée, maigre à faire peur. Les os saillants et les yeux cernés. Le sommeil qu’on leur laissait parfois ne suffisait plus à contrer la fatigue quotidienne et l’horreur des camps. Cela faisait longtemps qu’on lui avait enlevé ses gants et la paume de ses mains et de ses doigts était usée, jusqu’à vif même à certains endroits.

La jeune slave, Twikjeya, avait survécu. Quelque temps. Au début. Mais à nouveau, les expériences l’avaient vaincue et avaient eu raison de la dame des ténèbres. Vidée de son sang qu’on avait étudié, analysé et tenté de reproduire. Elle n’avait pas résisté très longtemps. Et son maigre cadavre aux allures blafardes avait fini aux côtés de bien d’autres, au fond d’une fosse commune.

Artie se vit nu sur une table, enchaîné et épuisé, tantôt recouvert par ses écailles, tantôt par sa simple peau humaine. Il était pelé comme on tondait un mouton. Le Cercle prélevait ses écailles afin de les étudier et d’en comprendre le fonctionnement.
Le même sort était réservé à Luc. Il n’avait pas d’écailles, mais bien de la roche aux propriétés intrigantes. Sur lui, c’était cette roche qui recouvrait son corps que le Cercle arrachait nuit et jour. Au prix d’atroces souffrances…

Gaël à présent se vit au centre de toutes les attentions. Il était enfermé dans une salle blanche, digne d’un asile. Une chambre stérile, sans relief, sans vie. A vous faire devenir davantage fou. C’est que, voyez-vous, son pouvoir intéressait grandement le Cercle. Capable de copier les gènes mutants, ils cherchaient un moyen de s’approprier cette extraordinaire faculté. Au mépris le plus total du bien-être et de la survie du jeune mutant…

Quant à Daniel… il n’était pas en reste non plus. Jusqu’à l’épuisement, le Cercle se servait de ses doubles afin de comprendre sa mutation. Mais c’est un mystère qui, tout comme pour Gaël, leur échappait encore. Et leur échapperait sans doute encore longtemps car la dernière image que le mutant put avoir de lui fut un Daniel agonisant au fond d’une cellule…

Les images se brouillèrent encore. Ishtar ne leur laissa pas le temps de se reprendre ni de digérer le choc qu’ils venaient d’avoir en découvrant leur avenir et pour certains, leur propre mort car elle n’en n’avait presque plus. Les images qu’elle voulait encore leur montrer mirent plusieurs secondes avant de se stabiliser complètement. Ils étaient dans un désert et faisaient face à un complexe militaire ultra sécurisé à dos de montagne. Ou du moins, ce qui avait été un complexe ultra sécurisé, car désormais… les bâtiments avaient visiblement été soufflés par une violente explosion dont ne subsistait au centre qu’un vaste cratère…

« La Zone 56… Il faut que vous y arriviez avant l’apparition de ce cratère, sinon tout sera perdu…», souffla la mutante mais elle n’en dit pas plus, encore moins la raison de son apparition

Car ce fut au tour d’Ishtar de s’écrouler. Son corps heurta le sol dans un bruit mou. Dès qu’elle perdit connaissance, les mutants émergèrent simultanément de leur ‘voyage’. Ils étaient tous sonnés par la vision qu’ils venaient de subir. Et le silence de mort qui prit peu à peu d’assaut le salon n’arrangea pas l’impression de malaise entourant le groupe…

On ne mentait pas lorsqu’on disait que la vérité et la réalité avaient un certain poids… Les mutants présents autour d’Ishtar à présent inconsciente commençaient à peine à le sentir peser sur leurs frêles épaules. Ils avaient maintenant la possibilité d’agir. Ishtar leur avait offert toutes les cartes en mains, au péril même de sa propre vie

Maintenant, c’étaient à eux de jouer. Ils devaient se décider s'ils voulaient survivre !

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Twikjeya Elkash

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Twikjeya Elkash

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MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 13 Mar 2011 - 23:25

Twikjeya n'avait pas ouvert la bouche depuis l'arrivée des pacifistes de l'Institut. Tout d'abord parce qu'elle n'en voyait pas l'intérêt. Maria était prévue pour pallier à ce genre de situations, et s'il y avait bien un domaine dans lequel la jeune blonde se débrouillait, c'était en matière de relations publiques. Cette même jeune russe qui l'avait nommée responsable de la Confrérie en l'absence de Kenjiss. C'était autrement plus surprenant. Twikjeya ne se faisait aucun doute sur l'avidité de Maria, et la voir rejeter ainsi le trône d'or qui était quasiment à portée de griffe était quelque peu imprévu. Perdue dans ses pensées, la jeune slave s'était dirigée vers le salon en compagnie des nouveaux arrivants, cliquetant sans leur prêter davantage attention. Il était toujours possible que Maria l'intronise ainsi pour s'assurer de contrôler la Confrérie sans pour autant s'exposer aux coups qu'un dirigeant pouvait encaisser. Néanmoins, en dépit de son caractère particulier, la fille de l'homme le plus riche de Russie croyait réellement en la cause mutante et n'allait donc pas tenter de saper cette dirigeante qu'elle avait elle même promue, à la différence des deux mâles qui allaient bien évidemment être piqués au vif dans leur orgueil masculin. En d'autres termes, peu importe les raisons qui avaient poussé Maria à la la catapulter au sommet de la pyramide hiérarchique du moment qu'elle la soutenait. Twikjeya rejeta ses cheveux en arrière en pénétrant dans le salon. Pour l'instant, tout se passait bien...

Puis il y eut les images... Ce songe éveillé, cette réalité immatérielle, ces soit disant présages d'une diseuse d'aventure qui paraissait sortie d'une roulotte croulante de fanfreluches leur imposait. C'était désormais clair dans l'esprit de chacun, Isthar leur montrait ce qu'elle avait annoncé, c'était donc qu'elle avait raison. Un raisonnement simpliste que se refusait à suivre la jeune slave. Bien sûr, les images étaient désagréables et suffisaient à captiver l'attention des esprits faibles. C'était la poudre jetée aux yeux des crédules qui suivaient avidement les mains du magicien sans se douter que c'était exactement ce qui importait à la réussite du tour. Qu'importe. A nouveau, cela servait ses intérêts. Si l'Institut avait peur de perdre Samarah Lemington, ils suivraient ses directives, puisqu'ils semblaient disposer d'un début de plan... Twikjeya ne prononça pas un mot durant toute la durée de l'illusion, mais ne put s'empêcher de sourire en voyant une silhouette mortellement pâle s'écrouler dans une fosse, plongeant un regard vide vers l'éclatant azur de ses propres yeux. Ce n'était pas une belle mort que d'être ensevelie avec tant d'autres faibles, massacrée par la folie humaine. Non, ce n'était clairement pas beau. Il y avait même quelque chose d'obscène à se voir exposée ainsi sans vergogne, comme si le fait d'être cadavre permettait à chacun de se repaître de la vue de sa chair nue et martyrisée. Bien de ces cicatrices étaient de son fait, mais les plaies sanguinolentes et l'aspect squelettique de son corps étaient au delà de ses récentes crises. C'était laid à vrai dire.

Twikjeya n'était pas choquée par ces atrocités. Il ne s'agissait là que de viande torturée et de malheureux exploités. Aux débuts de sa carrière, elle avait été veilleuse de nue et avait assisté aux arrivées de certains cas désespérés autrement plus laids que cette entreprise d'extermination presque chirurgicale. Les membres des gangs redoutés de Vancouver qui arrivaient, tenant leurs entrailles à la main ou brûlés au troisième degré (un châtiment réservé aux traitres) étaient capables de tenir la comparaison avec les martyrs des humains. Twikjeya était médecin et un corps mort ou blessé n'était jamais qu'une vision habituelle pour elle, qui comptait également bon nombre d'expériences qui ne figuraient certainement pas sur son CV de toute façon déjà suffisamment rempli pour lui assurer un salaire particulièrement vulgaire jusqu'à la fin de ses jours.

Lorsque la vision s'interrompit, Twikjeya avait préparé ses arguments. Elle prit la peine de se relever du confortable sofa dans lequel elle s'était assise dès son entrée pour contempler pendant quelques secondes les membres réunis ici. Il y avait Virginie, mais elle ne connaissait pas les autres, mis à part leurs noms et vies personnelles, tirées du fichier renseignement exceptionnellement riche de la Confrérie. Elle ne prêta pas attention aux gestes faibles d'Ishtar. Si elle était médecin, elle était avant tout Confrériste et cette individu avait mis en danger son institution. Il était hors de question de lui porter secours tant que sa situation n'était pas désespérée et que sa non assistance à personne en danger n'était pas repérée. Un médecin n'était de toute façon pas nécessaire en cas de grosse fatigue, sauf s'il s'agissait d'une cause infectieuse, n'est ce pas ? La voix mélodieuse de la jeune slave résonna dans la pièce. Passé les élèves de l'Institut, elle était l'une des plus jeunes personnes présentes et paradoxalement celle disposant d'un pouvoir exceptionnel légué dix minutes auparavant dans une attribution qui n'était pas sans rappeler les dictateurs romains d'antan. Twikjeya était petite, mais sa robe noir paraissait absorber la lumière de la pièce et son teint pâle suffisait à retenir l'attention. C'était exactement ce qu'elle voulait. Ses boucles d'oreilles avaient sonné comme pour réclamer le silence pour son intervention lorsqu'elle s'était levée, et la dame de l'ombre était à présent face au précipice des décisions lourdes de conséquence. Choses qui l'aurait probablement perturbé si elle n'était pas absolument certaine de ses capacités et n'avait classé le stress comme une émotion nuisant à ses performances, et donc bannie d'office de ce genre de situations.


Ces images sont terribles et illustrent bien la nécessité d'une intervention rapide de notre part. A présent que l'Institut s'est joint à nous. Et que Terry allait probablement devoir faire analyser la composition de son café matinal pendant quelques années... Nous disposons d'une force de frappe suffisante pour tenter une libération des leaders emprisonnés. Grâce à Ishtar. Et quelle aberration c'était de se jeter ainsi dans la gueule du loup en suivant les conseils d'une inconnue. Nous disposons désormais d'informations fiables et détaillées. En conséquence, nous partons dans dix minutes.

La précipitation n'est pas acceptable, mais la vitesse est nécessaire. C'est pourquoi nous tiendrons le dernier briefing d'attaque dans les jets. La Confrérie dispose de deux appareils, mais nous avons jugé bon de concentrer notre potentiel de destruction.
Le mot était lâché. Sur un seul de nos aéronefs. Une frappe aérienne devrait suffire à décimer les défenses de la Zone 56 avant qu'un assaut terrestre ne libère nos leaders. Nous pouvons également armer ceux qui en ont besoin.

Il s'agit évidemment d'une opération aux faibles chances de réussites, mais elles sont toujours supérieures à l'éventualité de leur survie aux mains des tortionnaires qui les détiennent.

Nous disposerons des dernières informations en vol, grâce à nos satellites d'observation. Si les risques sont trop grands pour nous au moment de l'attaque, je l'annulerais. Il est hors de question de mettre autant de vies en jeux pour en sauver deux, aussi importantes soient elles.

Le plan est donc simple. Simple et brutal. Il s'agit d'une situation de guerre et j'aimerais que chacun en soit conscient. Si vous n'êtes pas prêts à faire ce qui est nécessaire pour empêcher cette apocalypse.
Elle désigna Ishtar de la main, nous n'avons pas besoin de vous. Y a il des questions ? Nous serons en vol dans dix minutes.


Et c'était tout. Simple et brutal comme elle l'avait dit... La jeune slave n'avait pas admis une seule contestation. Dix secondes après les terrifiantes images du massacre des mutants par les humains, elle leur en proposait un autre. C'était le contrecoup, la revanche mutante pour un crime qui n'avait pas encore eut lieux. Elle avait réfléchi en parlant, et exposé en songeant. Beaucoup se seraient répandus en complaisances et discussion, mais Twikjeya savait que sa stratégie était viable. L'Institut pouvait les suivre, puisqu'ils prenaient sur eux l'entière responsabilité des premières frappes. Leurs conceptions pacifistes seraient donc respectés. Et l'absence de média assurée puisqu'en dépit de leur rivalité, les deux clans étaient impliqués dans un assaut en règle. Ils se couvriraient mutuellement.

En bas, Oleg achevait de fixer la dernière des trente bombes sous le jet de la Confrérie. La conception simple des modules d'armement et les réacteurs surpuissants permettaient d'équiper l'avion en près de dix minutes d'une puissance de feu ahurissante et totalement illégale. Le poids de l'appareil triplait, mais il était conçu pour cela. Et d'un véhicule diplomatique, on passait à un monstre de métal et d'acier prêt à déchainer l'enfer. Oleg souriait en songeant à la tête de Kenjiss lorsqu'il le verrait aux commandes de sa beauté. La tête de requin qui ornait l'appareil était d'ailleurs une des nombreuses initiatives du mutant tatoué, qui partageait avec le russe un fanatisme inquiétant des armes et du mauvais goût.
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Nakor

Type Gamma

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Nakor

Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 90 ans
Profession : Professeur de physique chimie
Points XP : 772


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Contrôle du Métal
Type: Gamma
Niveau: 4

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyLun 14 Mar 2011 - 22:05

Nakor se demandait bien comment Maria allait l'accueillir, quelle entourloupe elle allait encore tendre sous les pieds du vieillard. Elle ne démarra pas de la sorte et présenta à tout l'Institut la nouvelle gérante de la Confrérie Moderne ... une certaine Twikjeya Elkash! Un nom connu par les services de l'Institut, mais que Nakor trouvait absolument imprononçable. Le vieil homme inclina légèrement la tête. Il écouta ensuite les propos de la slave et ouvrit de grands yeux. Une astrologue ... mais que diable racontait-elle? Puis vint les insultes accueillantes et Nakor retrouva la femme aux mains sanglantes avec qui il avait longuement dansé. Il se mit à sourire, et voyant que Virginie venait parler à Koyuki, le vieillard garda la main.

"Ho ma chère Maria, votre mansuétude est absolu avec moi, faite moi penser à vous engagez comme aide à domicile!"

Et voilà, la petit pique était elle aussi lancé, précisant qu'il utiliserait avec plaisir une femme telle que Maria pour se faire laver, se faire habiller et surtout pour qu'elle fasse le ménage chez le vieux fou cacochyme. Puis un peu plus sérieux il termina

"Bien, nous allons vous suivre, après tout vous en avez trop dit et vous avez éveillé ma curiosité, je veux en savoir plus sur votre ... source astrologique."

Nakor d'un geste de la main, invita Maria à ouvrir la marche et à lui servir de guide, il se tourna vers Alexandre (si si, j'insiste je trouve que ça te va bien!) et Koyuki et inclina la tête pour dire qu'après tout, il avait fait suffisamment de route pour ne pas rebrousser chemin maintenant, même s'ils allaient tous rester alerte et prendre garde au moindre mouvement soupçonneux. Cet assentiment valait aussi pour toute la troupe resté prés du vaisseau. Il rejoignit Maria, se mit à son niveau et termina la dessus, suffisamment fort pour que tout le monde entende

"Et pour moi ça sera un thé ma chère, à mon âge, on évite les risques de palpitations cardiaques!"

Et gloussant comme un vieux grand père, Nakor suivit Maria dans les locaux de la Confrérie Moderne. Ils finirent par s'installer dans un grand salon. Après une vie passé à enseigner, Nakor avait le reflexe de ne pas s'assoir sur le canapé directement mais plutôt sur l'accoudoir ou sur le bord d'une table, pour pouvoir se lever sur le champ et tracer à l'aide d'une craie, un début de réponse à une quelconque question. Nakor se posa donc sur le rebord du sofa qui se présentait à eux et se tourna vers cette femme étrange qui décida de prendre la parole. Ishtar donc, qui prenait, apparemment mal la petite pique de Maria. Le vieux fou écouta les propos de la jeune devineresse et se dit que même avec des pouvoirs mutants, Nakor était un cartésien, la divination ne faisait donc pas partie des choses auxquelles il croyait. Mais le point de vue de la jeune Ishtar se précisa et le professeur de physique chimie plissa légèrement les yeux. Ishtar était donc capable de montrer par le biais d'images mentales une des possibilités de l'avenir. Voilà qui n'avait pas grand chose à voir avec de la divination ... quoi que si, un tout petit peu, elle ne faisait que visualiser un des possibles parmi la multitude de possible qui s'ouvrait à chaque choix. Cela rappelait à Nakor la théorie des multivers. Et c'est perdu dans ses pensées théoriques de physicien que Nakor sombra dans le monde virtuel. Nakor passa par une multitude de sentiment. Le doute en premier lieux, qui laissa ensuite place à la peur presque antique qui se trouvait au fond du vieillard. Toute sa vie, Nakor avait craint que les camps d'extermination se répètent et retrouvent la vie pour que les mutants y élisent domicile. Si Nakor avait été encore dans son corps, ses vieilles mains se seraient mises à trembler. Pas par peur de la mort, car à son âge, la mort n'effrayait plus, elle n'était qu’une promesse de plus en plus proche et pressante. Non, Nakor tremblait presque de rage. Comment la folie pourrait de nouveau frapper ainsi le monde qu'on décrivait comme civilisé. Il regarda cette image de désolation se répéter, puis il observa la mort de certains, sa propre lutte aux mains de terribles bouchers qui effectuaient sans cesses d'infernales expériences sur le vieillard. La mort vint le frapper après un long combat et l'esprit de Nakor s'éveilla avec encore plus de force. Non, cela n'arriverait jamais. Il se battrait contre ça, ils se battraient tous contre ça, unis dans la même lutte pour que jamais les mutants n'ait autant à souffrir. Le vieil homme n'accordait pas un immense crédit à ce qu'il voyait, il gardait en tête que ce n'était qu'une image possible parmi un panel immense de possibilité, mais une chose était certaine, cela lui donnait une féroce envie de se battre. Nakor retrouva finalement son corps ... à même le sol! Il exulta alors, une légère douleur dans le dos

"Quoi ... mais qu'est-ce que c'est que ça!"

Son vieux corps avait chu! Quelle folie, quelle audace! Nakor maugréa donc dans sa barbe et lutta un peu pour se relever. Une fois sur pied il nota que la pauvre Ishtar venait de s'écrouler. Il se précipita à ses côtés et posa sa vieille main sur le coup de la devineresse. Son cœur battait encore mais l'utilisation de ses pouvoirs l'avait épuisé. Il fallait donc qu'elle se repose longuement. En entendant les propos de la nouvelle chef provisoire de la Confrérie, Nakor fit la moue, se releva en soufflant et en poussant un petit râle d'effort. Une fois bien droit, le vieil homme fut le premier à prendre la parole, après tout il était le plus vieux auprès de l'Institut Moderne. Il fit fasse à la démone en noir et parla d'une voix nette, claire et directe

"Nous sommes prêt à partir sur le champs! Si nous sommes venus jusqu'ici ce n'est pas pour battre en retraite au dernier moment! Nous disposons nous aussi d'une force de frappe non négligeable ainsi que de moyens de défenses notables. Et je finirai par ajouter Mademoiselle Elkash qu'il n'est nul besoin que vous soyez condescendante avec nous. Nous sommes armés, conscient du danger et prêt à nous battre depuis notre départ de l'Institut. Vous avez autant besoin de nous que nous avons besoin de vous, nous en sommes tous conscient et ce n'est pas plus compliqué que cela. Nous resterons en contact durant le vol, et à l'approche de la zone, nous passerons à l'attaque de façon coordonnée. Une frappe aérienne pour détruire les défenses de la zone, puis une attaque au sol, rapide et efficace. Je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde."

Nakor fit la moue, il était en train de réfléchir. En effet il avait énoncé clairement ce qu'il pensait à savoir que cela ennuyait autant la Confrérie que l'Institut de devoir collaborer, mais c'était essentiel pour réussir la mission. Nakor releva quand même la tête et nota une dernière chose

"Nous devrons faire un usage intelligent de chacun de nos pouvoirs mesdames et messieurs. Une fois sur le sol, nous ne savons pas vraiment qui nous allons devoir affronter ... de mon côté, je me charge du métal ... s'il y en a dans le coin, sur nos ennemies ou dans leurs munitions, je pourrai m'en occuper!"

Nakor venait de dévoiler son pouvoir à ceux qui ne le connaissaient pas encore. Il se disait qu'il serait bien que chacun sache que les autres peuvent faire, qu'ils appartiennent à l'Institut ou à la Confrérie, sans quoi ils ne pourraient pas agir de façon coordonnée. Le vieil homme se tenait prêt, bien droit, les deux mains jointes sur le pommeau métallique de sa canne.
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Luc Treanez

Type Gamma

Type Gamma

Luc Treanez

Alias : Dark Rock
Race : Mutant
Clan : Aucun
Age du perso : 22
Profession : étudiant
Affinités : Un peu tout le monde: institut comme confrérie

Un lien plus profond: Virginie

Ennemis: Le Cercle et ses humanoïdes
Points XP : 575


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Géokinésie
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyMar 15 Mar 2011 - 22:31

Il savait que ça allait arriver, qu'elle ne pourrait pas s'en empêcher. Luc avait assisté aux échanges de politesses entre les dirigeants des deux instituts. Maria, toujours aussi langue de vipère, accompagnée par une femme pâle comme la neige aux origines visiblement de l'Europe de l'Est, et Terry Nohlan un peu en retrait. Il les laissa parler, faisait le tour de la propriété du regard. En apparence, rien n'avait changé. Mais il remarqua le portail plus loin fermé, et l'ambiance était sous tension. On ne voyait personne dehors, alors que la dernière fois quelques groupes de jeunes se baladaient dans la propriété, du peu qu'il avait eu le temps de voir lors de sa visite éclair.

Mais retour à la réalité, et aux ennuis. Maria, ayant redirigée les discussions sur sa collègue, elle ne put s'empêcher de mettre les pieds dans le plat, en l'appelant pas son prénom et insinuant sans le cacher qu'il était déjà passé par là. Le jeune mutant nota dans un coin de sa tête de lui rappeler un petit épisode, à voix haute si nécessaire, pour la remettre un peu en place.

Il laissa le groupe des dirigeants se diriger en premier vers le bâtiment, puis fit signe aux autres de la tête de les suivre. Le visage fermé, il rentra dans le salon, où une femme les attendaient. Elle commença à leur expliquer qu'elle allait leur montrer à tous quelque chose, preuve de ses dires qu'il n'avait pas entendu. Ne comprenant pas trop de quoi elle parlait, il se surprit à voir le décors changer. Et là ce fut l'horreur.

Il eu droit à la vision la plus terrible depuis ce qu'il avait vécu dans le TransA. Tout autour de lui il ne voyait que désolations, carnages, sang, et mort. Chacun eu le droit à son avenir. Il vit celui des autres, avant d'apparaître dans l'une des dernières visions. Il vit ce qu'il redoutait. Capturé, maintenu en vie pour subir des expériences, étudié comme une bête de foire. Il était livré sans merci à ses bourreaux, sans l'ombre d'une chance de leur échapper. Son corps portait les traces des maltraitances, et surtout il vit les morceaux de roches noires arrachées quotidiennement à son corps. Il ne servait plus qu'à ça.

Soudain, Luc se retrouva les quatres fers en l'air. Il secoua la tête, et se redressa. Il était tombé par terre?? Et visiblement il n'était pas le seul, tous reprenaient leurs esprits et se remettaient sur leurs deux pieds. Luc fit de même. Il alla voir Artie, Almare, Basile et Virginie si ils allaient bien. Apparement pas de problème. Les dirigeants prirent la décision de passer à l'assaut. Et cette fois on ferai pas dans les détails on dirait bien.

Avant de partir de la pièce pour retourner au jet, il prononça quelques mots
:

S'il y a besoin de faire tomber les murs ou de s'occuper de véhicules pour les empêcher de bouger, je peux m'en occuper. Le reste... je le laisse aux bon soins de Maria.

Luc sortit de la pièce tranquillement. La guerre était lançée.
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Artie Chastel

Type Alpha

Type Alpha

Artie Chastel

Alias : Tail (à ne pas utiliser avant mon niveau 3 !)
Race : Mutant
Clan : Institut
Age du perso : 13
Profession : Etudiant/Apprenti dessinateur
Affinités : Virginie Parish, Koji Ashton, Gaël Calafel.
Points XP : 175


-PERFORMANCES-
Pouvoir: P’tit lézard
Type: Alpha
Niveau: 1

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyMer 16 Mar 2011 - 1:05

Avant même d’ouvrir les yeux, Artie eut un violent soubresaut qui parcourut ses membres. Il se sentit lourd, incapable de se relever. Le choc était trop grand pour qu’il prête attention à la douleur réveillée dans ses côtes à cause de la chute. Son esprit bouillonnait encore du marmiton de visions toutes fraîches qu’il venait de recevoir.

Autour de lui, les autres se remettaient aussi. Tous ces gens, qu’il connaissait ou pas, avaient vu, comme lui, avec lui, l’avenir. Ces horribles images qui n’étaient pas un rêve… mais qui, le garçon le savait, n’étaient pas la vérité. Ils avaient encore la possibilité de faire en sorte que ça ne le devienne pas. Il ne pouvait pas croire que leur destin venait d’être jeté en pâture à leurs yeux impuissants. Il avait envie de se battre, de contredire, lui qui jusqu’à maintenant posait un regard neutre sur le problème mutant.

Il se releva finalement, vacillant sur ses jambes tremblantes. Il pouvait annuler la situation à laquelle il venait d’assister dans le futur, mais pas ce qui l’avait le plus bouleversé. Les écailles noires, luisantes sous la froide lumière d’observation, ponctuant son corps nu alors âgé de vingt-neuf ans. D’ici seize ans, voilà à quoi il ressemblerait, donc. Une espèce de bête de foire. Il avait vu son regard. Il avait vu cet appendice noir et écailleux relié à sa colonne vertébrale, remuant faiblement. Une queue. Comme les reptiles.

Artie regarda le reste du groupe en coin, le visage en feu. Tous affichaient des expressions différentes, mais le garçon redoutait avant tout leur réaction face à sa vision. Il avait peur pour ceux d’entre eux qui comptaient pour lui, Virginie, Gaël, Luc… Il ne voulait affronter aucun regard, ne voulait ni voir leur dégoût, leur peur, leur curiosité ou leur pitié. La pudeur de la scène, pour son jeune âge, le gênait bien entendu, mais il aurait encore préféré se trouver à poil devant tous plutôt que de subir ce qu’il allait devenir.

Il inspira lentement. Ça n’était pas le moment de flancher, pas vrai ? En selle cow-boy, mets donc tes éperons et enfourche ton canasson. Artie s’éclaircit la gorge et, cette fois, se retourna complètement vers les autres, tentant pour la première fois d’afficher un air de féroce détermination sur son visage. Contre sa cuisse mutilée, il sentait peser l’arme qu’il avait prise à l’armurerie de l’Institut, cette même école qui hébergeait chaque jour des centaines d’élèves n’ayant probablement jamais vu un flingue de leur vie. Les autres pouvaient bien dire, un enfant clamant être prêt à se battre avait certes quelque chose d’exaspérant, de ridicule, voire d’amusant, mais Artie avait fait son choix, en laissant les illusions de côté. En effet, il se demandait bien pourquoi avoir pris la peine de s’encombrer avec un pistolet qu’il ne comptait pas utiliser. Jamais il n’oserait appuyer sur la gâchette, pour peu qu’il touche sa cible. Dégainer pour intimider, pourquoi pas, mais il doutait fortement que ceux d’en-face soient des cœurs tendres qui se laissent impressionner par un gosse de treize ans tenant une arme de traviole.

Ils verraient bien une fois sur le terrain. Pour l’heure, il fallait se décider.


- Moi, je suis prêt.
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Bloody Mary

Type Sigma

Type Sigma

Bloody Mary

Alias : Maria Aleksandrovna Yevgeniyen
Race : Mutante
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 24
Profession : Directrice de la Confrérie Moderne
Affinités : Méprise tous les humains.
Hait tous les humanoïdes.
Pour les mutants, cela dépend de nombreux facteurs subjectifs. (âge, pouvoirs, sexe, alignement, hobbies...)
Points XP : 1413


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Ses caresses ouvrent des plaies sanglantes
Type: Sigma
Niveau: 6

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyDim 20 Mar 2011 - 2:32

Quand, au retour du voyage télépathico-onirique, Maria ouvrit les yeux, elle reconnut immédiatement le plafond du salon de la Confrérie Moderne.

Elle se découvrit affalée comme un veau sur le dossier d'une chaise, les bras ballants, la tête penchée en arrière et le nez en l'air... Une position qui, d'office, ne la mettait pas vraiment en valeur, mais là n'était pas le pire ! De sa bouche ouverte coulait un épais filet de bave.
Son amour-propre ultra-sensible tira la sonnette d'alarme. En une fraction de seconde, elle redressa la tête sans se soucier de la solidité de ses cervicales et s'essuya la joue et le cou du coin de la manche avec une vitesse qui aurait fait pâlir Flash s'il avait été du même Univers.
Elle jeta un regard à droite et à gauche pour vérifier que personne de l'assemblée ne l'avait vu ainsi.
Non… Apparemment pas ! Tout le monde se sortait péniblement la tête du coton. L'honneur était sauf !

Nakor et Luc se relevaient doucement après avoir gentiment embrassé le parquet.

Elle se massa les yeux pour remettre un peu d'ordre dans son esprit… Rapide checkup de sa santé mentale : ce à quoi elle venait d'assister -à savoir sa propre déchéance- était traumatisant... Était-elle traumatisée ?
Non, ça pouvait aller...

La honte de s'être bavée dessus mise à part, elle se sentait même plutôt bien.
La vision d'une future elle pathétiquement squelettique et en haillons avait tout pour la terrifier, la rendre neurasthénique et lui donner l'envie de s'enfermer dans sa chambre avec un pot de glace à la fraise…
Heureusement, l'horreur brute de la scène avait été édulcorée par un détail ultra-positif ! Et maintenant qu'elle voyait les réactions de tous les mutants présents dans la pièce, elle ne pouvait s'empêcher de sourire.

En fin de compte, Ishtar s'avérait être une femme admirable et une alliée ultra-précieuse ! Comment Maria avait-elle pu douter de cette sainte ? Ce petit tour de passe-passe hypnotique faisait diablement plus d'effets sur les spectateurs qu'un million de ses discours !
Si un jour, par les hasards de la vie, les rênes de la Confrérie tombaient entre ses mains gantées, elle engagerait illico cette poupée exotique en tant que porte-parole et lui organiserait des meetings aux quatre coins du Monde !
Ishtar, la faiseuse de confréristes, serait désormais et à jamais la bienvenue en ces lieux.

Twikjeya réagit aussitôt, distribuant les ordres comme une vraie cheftaine scout... Réactivité, efficacité, rien à redire ! Nakor la suivit sans broncher. Luc se déclara prêt à partir en guerre, de même que l'un des petits jeunes.
Toutes les oreilles étaient maintenant mûres pour entendre la vérité crue.

"_ En tout cas, intervint Maria d'une voix pleine de malice, ces visions d'avenirs prouvent le bien-fondé de la philosophie confrériste ! Comment croire après avoir vu cela que la cohabitation est possible ? Combien de camps de concentration s'ouvriront encore avant que les gens ne se décident à ouvrir les yeux ?"

Elle lâcha un faux soupir dépité en fixant les mines déconfites des jeunes institutaires. Les graines du doute étaient plantées dans leurs petits cerveaux juvéniles. Il était probable que plusieurs tonnes d'illusions utopiques venaient d'être balayées de leurs esprits.

Maintenant, le constat pessimiste qu'elle avait dressé devait en rester là... Au stade de la petite phrase marquante !
Aussi changea-t-elle immédiatement de sujet.


"_ Bon, je ne sais pas vous, lança-t-elle à l'assemblée en se levant de sa chaise, mais moi j'ai besoin d'une bonne dose de vodka pour faire passer ce truc. Ça intéresse quelqu'un ?"

Pour se délasser, elle étira les bras avec la souplesse d'un chat.
"_ Nakor, voir le passé se répéter dans toute son horreur ne vous a-t-il pas donner l'envie de boire quelque chose de plus corsé qu'un simple thé ?"
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Daniel Gray

Type Gamma

Type Gamma

Daniel Gray

Alias : Double Prince
Race : Mutant
Clan : Confrérie Moderne
Age du perso : 25 ans
Profession : Riche
Affinités : Une soeur
Points XP : 607


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Déboublement
Type: Gamma
Niveau: 3

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyLun 21 Mar 2011 - 22:43

Bon grés malgré monsieur Gray avait en fin de compte rejoint le salon. Il n’écoutait que d’une oreille la diplomatie des uns et des autres. Son regard sombre s’attardait sur une certaine russe. Ses mains gardaient le souvenir de la souffrance. Il ne savait pas comment on pouvait se débarrasser de ce mal. Cela empirait de minutes en minutes, c’était dangereux. Il ne pouvait pas rester indéfiniment stoïque. Cette fille était le diable. Pendant que tout le monde faisait semblant d’être ami il concevait des plans diaboliques pour détruire la perruche blonde. Il se dirigeait d’ailleurs vers elle avec la plus simple idée d’en découdre.

Malheureusement pour lui Ishtar mit rapidement fin à ses tentatives de survies. Il tentait pourtant de se rapprocher en passant entre les différents membres du groupe. La douleur pouvait rendre dingue, il devait savoir comment s’en protéger. Ce que racontait la mutante n’avait plus de poids dans le cas présent. Les enzymes prenaient le pouvoir sur la chair et sur l’esprit. Elle pouvait tous les tuer. La mâchoire serré il approchait de la peste. Il était presque à porter quand le pouvoir de la mutante le happa comme les autres. Son corps s’affala au sol sans prévenir tandis qu’il sombrait dans le néant.

Dans cet univers là au moins il n’avait plus mal. Dan pouvait donc regarder ce qu’il y avait à voir. C'est-à-dire la désolation… Malgré son comportement antipathique voir la bâtisse en cendre provoquait un sentiment d’inquiétude. Rien n’avait été empêché ! Il suivait tel un mouton l’histoire que l’on était entrain de lui conter. Tout cela ressemblait à une apocalypse pure et simple. Il en savait peu sur cette association pro-mutant. Cependant sa disparition n’était pas un bon signe.

*On est les juifs du XXI siècles.*

Le tableau était même pire que ce qu’il était prêt à imaginer ! Les pouvoirs politiques avaient finalement réussis. Le jeune homme n’avait pas vraiment envie de savoir dans quelle catégorie il serait dans ce futur. Même la vision d’une Maria rachitique ne le faisait pas sourire. Ses poings se serraient en apercevant sa propre silhouette déconfite derrière des barreaux. Les salauds avaient réussi à l’avoir. Lui ! Un cratère pour dernière espoir avant que le milliardaire ouvrait enfin les yeux.

Il se relevait péniblement tandis que la voix de la sorcière lui arrivait. Un grognement de douleur fit bien comprendre qu’il n’allait pas bien du tout. Il essayait de juguler la colère et la peur pourtant la vu de son avenir lui fit froid dans le dos. L’assistance pouvait bien élaborer le plan il n’était pas en état de réagir aux paroles d’un vieux prof ou d’un gamin à écailles pré-pubère. La voix criarde de sa collègue le força à tourner son regard. C’était elle !

Alors qu’elle se contorsionnait Dany marchait dans sa direction comme un assoiffé vers une oasis. Les yeux haineux il l’emprisonnait dans une poigne diabolique. Il tenait ces deux épaules sans aucun ménagement. Malgré sa silhouette fine s’était un homme qui entretenait ses muscles depuis des années. Il se moquait bien des autres, ou des risques, il avait besoin d’arrêter l’engrenage à sa façon ! Maintenant ! Elle ne pouvait pas s’en sortir sans casse.

-« La prochaine fois que tu me refais un coup comme ça je te fait exploser la cervelle. C’est clair ? »

Ho oui... Dany était rancunier.
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Virginie Parish

Type Sigma

Type Sigma

Virginie Parish

Alias : Résilience
Race : Mutante
Clan : Le Nouvel Institut
Age du perso : 18 ans
Profession : Employée de la LC et Membre du Contrepoison
Affinités : Ami(s): Institut
Ennemi(s): Anti-mutants
Points XP : 1171


-PERFORMANCES-
Pouvoir: Résistance physique et sens hyper développés
Type: Sigma
Niveau: 5

MessageSujet: Re: [Scénar 5] L'Institut débarque ! [Scénar 5] L'Institut débarque ! EmptyVen 25 Mar 2011 - 22:00

Elle les suivi jusqu’à la salle commune espérant une quelconque réaction de là part de madame Hara ou de Nakor. Cependant ils n’avaient eu le temps de rien. Tout le groupe les avait rejoints à l’intérieur. En un instant le salon était bondé. Une foule qui provoqua sournoisement son effet sur la jeune fille. Elle se retranchait dans une zone un peu plus tranquille. Elle se retrouvait ainsi à peu de distance de sa camarade Almare. Un coup d’œil inquisiteur se poursuivait d’un petit sourire. Mais bientôt une voix féminine imposait d’elle-même le silence.

Virginie en étudiait la porteuse. C’était une jolie femme avec un air de bohème. Elle l’imaginait marchant vers le grand canonne aux côtés d’autres mutants. Qu’elle était cette amie qui avait critiqué sa capacité ? Quelle chance de connaître son futur. De quoi rendre sa vie aussi paisible qu’une rivière. C’était un moyen d’empêcher les catastrophes. Ce qui était apparemment prévu ! Il y avait encore de l’espoir. Les paroles de mise en garde furent parfaitement entendues.

Fort heureusement la mutation de mademoiselle Parish n’était pas encore assez développée pour empêcher le processus. Un bruit sourd indiquait que son corps venait de tomber sur le sol. Pendant qu’elle découvrait le paysage anéanti. Une boule de chagrin se formait en elle. Mademoiselle Lemington et Monsieur Kenjiss avaient étés tués. Il n’y avait plus d’Institut pour recueillir les jeune mutants perdus. Son cœur manquait un battement à la découverte de la ville dans laquelle elle avait grandie. Elle reconnaissait tous les lieux de son enfance en ruine. C’était un cauchemar sans nom.

*Miranda aussi…*

Mais comment était-ce arrivé ? C’était injuste. Personne n’avait put la protéger ? Le Fil… le réseau, le Contrepoison ? Rien… Ils étaient décidément peu de chose face à ce gouvernement. Par peur elle rejetait l’hypothèse la plus logique. A savoir que, si son lieu de travail avait été détruit, alors June… Virginie soupçonnait que cette dame lisait dans ses pensées. Au cas où elle lui soufflait sa reconnaissance. Elle comprenait parfaitement la réaction de l’humaine. La BCGCDA était coupable des plus atroces exactions envers la race humaine. Elle eu pourtant peur que la conteuse ne trahisse le secret.

*Non, s’il vous plait pas tout de suite.*

"Les camps" … Elle ne voulait pas y croire. Elle ne voulait pas croit qu’ils avaient recommencé ! Alison Parish avait-elle déjà dénoncé sa fille ? Virginie avait du mal à garder les yeux ouverts pendant cette visite guidée des réservoirs de la mort. Elle devinait les silhouettes des humanois entrain de dominer ses confrères. Le goût acre de la bile lui venait à l’esprit. Quelle chance avaient les mutants face à ça ? Le mot la fit trembler de tout son long. Ce qu’ils redoutaient tous était arrivé. Ils étaient devenus les cobayes des monstres étatiques. Y avait-il pire destin pour un être de chair et de sang ?

Virginie espérait –très fort- en rester là dans cette projection. Elle ne voulait pas savoir la suite. Non ! A chaque nom son cœur se glaçait. En entendant celui de Basile elle se prit même à prier on ne sait quel dieu. En vie ! Un élan de joie fût aussi tôt noyé par la fin de la réplique ! Les… seuls ? Non… Impossible que… Une houle de révolte naissait dans l’esprit de la jeune fille. Son ventre se tordait en voyant Artie. Elle eu envie de crier quand Luc apparu sur leur tables de torture. Non pas lui, ils n'avaient pas le droit de lui faire ça. Il n'avait rien fait de mal. Que cette femme arrête ! La jeune femme n'en pouvait plus. Pourquoi ! Pourquoi leur avait fait ça ?! Ils ne demandaient rien d’autre qu’une vie normale. Elle ouvrait les yeux trop vite. Son corps n’avait rien bien entendu. Mais elle refusait de se lever. Elle ne voulait pas affronter le présent maintenant.

Elle entendait mademoiselle Elkash présenter le plan de secours. Faible chance de réussite était un doux euphémisme n’est-ce pas ? Simple et brutale, oui, tout le contraire de Virginie. Nakor reprenait rapidement le flambeau de la lutte. Mais même l’énergie de ce vieux loubard ne pouvait chasser les images qui défilaient encore. Elle ne vit même pas Luc approcher d’elles pour s’assurer de leur état. Les larmes commençaient à couler le long de ses joues lorsque son petit protégé se faisait le plus brave. C’était affreux. Même la légèreté de la belle russe ne réussissait pas à agacer la londonienne. Elle sentait l’effroi et la peur envahir ses veines. Elle n’arrivait plus à voir la lumière dans ce néant où on les avait trainés. Comment pouvait-il empêcher l’armée de détruire le monde avec un avion et quelques mutations instables ?!

Son corps si proche de la perfection était entrain de répondre à son esprit perturbé. Il reproduisait les symptômes du mal aise et du rejet. Debout en une fraction de seconde la blondinette marcha droit vers une porte pour aller dans le couloir où elle trouverait les toilettes. Le pouls était trop rapide. Ses mains devenaient moites. Des réactions dont l’intensité lui était épargnée depuis cinq ans. Ses gestes se faisaient sans qu’elle n’en ait véritablement conscience. Elle eu à peine le temps de soulever la cuvette du toilette avant le premier haut de cœur. La plus forte… des petites filles, était malade de désespoir. Puis d’une main tremblante elle avait tiré la chasse et rabattu le couvercle. Elle s’y était assise.

Son organisme calmait d’or et déjà son estomac, sa respiration, ses écoulements lacrymaux. D’une main qui ne pouvait plus trembler elle avait saisi le numéro.

-« Papa… papa attend ! Malgré ses efforts Le sanglot se sentait dans sa voix. Je voulais juste… Je voulais juste que tu saches que… je vous aime tous les deux. J’aurais voulu être celle que vous attendiez… non je ne veux pas me suicider papa… dis à maman… dis lui que… je ne serais pas égoïste…Oui oui je comprends. Vas y. au revoir papa. »

Il avait déjà coupé. Virginie rangeait l’holophone en essayant de ne pas imaginer la réaction de sa mère si… Son ouïe perçue instantanément le bruit de la porte d’entrée. Elle se redressa rapidement et sortie de sa cachette. Elle avait reconnu le parfum de la jeune lionne en puissance. Ses yeux n’étaient déjà plus rouges. Il n’y avait que cette lueur au fond de ses iris bleus. Avec courage Virginie la rejoignit et lui adressa un sourire. C’était un sourire triste mais un sourire spontané. Elles échangèrent un regard. Un long regard inquiet qui les solidarisait un peu plus. Elles n’avaient pas le choix. Elles devaient êtres dans cet escadron de la dernière chance. Alors elles sortirent, ensemble, pour aller en direction de ce vol tétanisant.
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